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 Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba]

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Kirito Akihiko
Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba] Viz-cap
Kirito Akihiko
Rang : Kyûbantai Taishô - Capitaine de la neuvième division

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MessageSujet: Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba]   Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba] Icon_minitimeMer 8 Jan - 21:47

Akihiko était assis derrière son bureau en train d'étudier des plans. Depuis qu'il avait donné l’autorisation au vice-capitaine de la neuvième division de continuer à exercer dans sa division sur les créations de Kurotsuchi Mayuri, son traître et prédécesseur, Kirito avait décidé de se replonger un peu dedans également. Les études menés par le génie de la douzième division étaient aussi denses que complexes et ne pouvaient pas être mises entre n'importe quelles mains, et ce encore plus depuis que Mayuri était devenu un ennemi. Akihiko était actuellement penché sur un schéma qui représentait une armure, ou plutôt un exo-squelette, qui recouvrait intégralement le corps d'un shinigami et il essayait d'en décrypter toutes les composantes. Même le capitaine scientifique avait parfois bien du mal à suivre les raisonnements de son prédécesseur.

Alors qu'il était intégralement concentré sur le schéma trois coups secs résonnèrent à la porte. Iruzen, son assistant entra alors sans attendre de réponse car il avait l'habitude que son capitaine soit perdu dans ses pensées.
    Taïshô, le lieutenant de la neuvième division, Kyōraku Taizō, vous demande. Il aurait manifestement fait une découverte. Il souhaiterait également qu'un shinigami d'une autre division soit dépêché pour effectuer des tests.

Akihiko haussa légèrement un sourcil, surpris pas ces deux demandes successives. Autant pour la première il comprenait que pour la seconde il s'avouait assez perplexe. Normalement une demande de la sorte devait passer par une voie administrative mais manifestement le lieutenant de la neuvième division avait ses raisons. Le capitaine scientifique jeta un dernier coup d’œil au schéma sur son bureau puis il enroula le papier et le rangea dans un tiroir. L'instant d’après il se leva et donna ses directives.
    Bien, ne faisons donc pas attendre notre hôte. Quelque chose me dit que ça va valoir le détour ! Pour ce qui est d'un shinigami et bien soyons pragmatique et efficace. Trouve le premier homme que tu croises qui ne soit pas de la division scientifique et amène le sur ordre direct du capitaine de la douzième division.

Kirito s'étira puis il avança d'une démarche tranquille vers la porte. Il attrapa son arme qui était posé à côté de la porte et l'attacha dans son dos. Il n'avait sans doute pas besoin de son faucheur d'âme là où il se rendait mais c'était plus fort que lui, il ne pouvait pas se séparer d'In'ki Kyuusei. Alors qu'Iruzen le laissait passer et refermait la porte du bureau, Akihiko lui donna une dernière directive.
    Ah oui un détail quand même, essaie de rassurer le type que tu vas trouver. Il s'agirait pas de l'effrayer outre mesure.

Son assistant sourit à pleines dents à la réflexion, il comprenait bien qu'un homme d'une autre division qui se baladait dans les environs allait être grandement surpris d'être convoqué de la sorte par le chef des lieux.

Notre jeune héros parti alors en direction du local qu'il avait mis à disposition du lieutenant de neuvième division. Qu'avait donc pu découvrir cet homme ? Et pourquoi diable voulait-il un type d'une autre division ? Pourquoi l'un de ses hommes ne ferait pas l'affaire ? A moins qu'il n'y ait eu un malentendu.... Dans tous les cas aujourd'hui un petit veinard allait servir la science et ce serait sa joie. Kirito ne comptait pas forcer la main à celui que le destin allait mettre sur sa route aujourd'hui, il n'était pas de nature à profiter de son grade, cependant celui qui accepterait un tel service, sans préavis, rentrerait sans doute dans les bonnes grâces du capitaine scientifique, enfin dans les bonnes grâces de sa personnalité calme tout du moins.

Avant qu'il ne s'en rende compte Kirito se retrouva finalement devant la porte du laboratoire. Il toqua puis entra tranquillement se retrouvant nez à nez avec le scientifique de la neuvième division.
    Bonjour, Kyōraku-Fukutaïshô. J'espère que je ne vous dérange pas. J'ai envoyé quelqu'un chercher un shinigami comme vous le souhaitiez. Alors ? Que vouliez-vous me montrer de si intéressant ?

Notre jeune héros avait les yeux gris qui pétillaient de curiosité et son sourire, bien que serein, trahissait tout de même une pointe d'excitation. Après tout il était le capitaine scientifique et découvrir quelque chose de nouveau était toujours pour lui une source de plaisir ! Il ne se doutait pas qu'au même moment Iruzen interpellait un shinigami qui marchait tranquillement à côté de la douzième division et qui allait sans doute avoir la surprise de sa vie. Ce simple shinigami qui était victime d'un coup du destin s’appelait : Zedd Kiba.
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Vespa
Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba] Rea-gen
Vespa
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MessageSujet: Re: Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba]   Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba] Icon_minitimeMer 8 Jan - 23:21

Il n'avait pas traîné à faire demander le Capitaine. Il avait face à lui un projet qui méritait d'être testé. Au plus vite. Lorsqu'il était dans ses inventions, le sérieux du jeune homme en devenait bluffant. Il avait travaillé dur sur cette idée et était enfin parvenu à créer quelque chose qui avait du potentiel. Ce nouveau laboratoire était inspirant. Et les moyens qu'on lui avait mis à disposition avaient évidemment contribué à accélérer le processus de construction. Car là, sur cette table où se trouvaient éparpillés nombre de petites pièces mécaniques, reposait le petit bijou qu'il venait de créer. Fier, il l'était. Encore fallait-il qu'il soit fonctionnel. Et cela, seul un test grandeur nature le lui prouverait.

Lorsque son esprit scientifique prenait le pas sur sa logique, Taizo ne raisonnait plus réellement comme un homme. Mais plutôt comme une machine. La fusion entre sa conscience et celle de son Zanpakutô y était évidemment pour beaucoup. Son âme sœur était un pur esprit de Science. Et contribuait énormément à l'avancée de ses projets. Alors qu'il attendait Akihiko, le jeune garçon ne pouvait s'empêcher de trépigner d'impatience, jouant avec la petite sphère conductrice qu'il avait créée par le passé et qui était un composant essentiel dans d'autres inventions. Inutile aujourd'hui, toutefois.

Perdu dans ses pensées et dans sa contemplation, il n'entendit même pas l'entrée du Capitaine. Ce fut quand ce dernier prit la parole qu'il sursauta, se mettant limite au garde à vous pour accueillir son bienfaiteur. Cet homme qui lui avait offert une opportunité unique. Et d'une rareté absolue. Le sourire béat, il ne tardait pas à saluer l'illustre arrivant.
    - Bonjour, Kirito-Taishô. Merci d'être venu si vite et d'avoir répondu favorablement à ma demande de test. Ce que j'ai découvert, c'est proprement grandiose. Regardez !

Il était tout fou. Et déjà, avec toute l'expérience que nécessitait sa gestuelle, il s'empara d'une seringue hypodermique contenant un étrange liquide. Un trésor, voilà ce qu'il tenait entre les mains. Une découverte majeure, même s'il lui reconnaissait quand même quelques lacunes. Des effets secondaires qu'il n'était pas encore parvenu à supprimer. Mais cela n'était rien.
    - C'est un sérum particulier. En étudiant les dossiers de Mayuri-sama et en analysant les données que j'ai récupérées sur la régénération des Arrancars, je suis parvenu à élaborer un virus qui permet une reconstruction totale des tissus. Là où les virus détruisent d'ordinaire, celui-ci a l'effet contraire. Il répare. Il modifie la structure pour reconstruire à l'identique ce qui a été perdu. J'y travaille depuis longtemps mais je suis enfin parvenu à mettre au point la formule parfaite. Vous comprenez ce que cela signifie ? Ce sont des parasites. Ils sont vivants. Et leur seule mission avant de mourir, c'est de recréer.

Bien sûr qu'Akihiko le comprenait. Ils avaient face à eux l'un des rares médicaments capable de faire repousser un membre. La faiblesse physique des Shinigamis était clairement un défaut lors des combats. Dans ce domaine, les Arrancars les dépassaient et de loin. Mais avec ça, sur le champ de bataille, ils pourraient lutter à armes égales. Encore que, il faille tout de même en tester l'efficacité. Et cela justifiait la demande de cobaye. Taizo était si sûr de lui qu'il n'imaginait absolument pas l'échec. Il ne pensait pas aux conséquences sur le sujet test en cas de problème. Il était confiant. Trop ? Un scientifique ne l'était jamais assez en réalité.
    - J'en ai déjà testé une infime partie sur moi et ça a marché. Mais il me faut un test plus conséquent, Capitaine. Car ce sérum a été créé à partir de mon Reiatsu, ce qui fausse le test sur ma propre personne. Je... Il me faut l'essayer sur un patient qui viendrait de perdre un membre. Et la voie officielle risque de prendre du temps et d'aboutir à un refus. Je sais que je vous demande beaucoup. Mais pensez-vous que l'on puisse faire un essai avec le sujet que vous avez convoqué ?

Il se tut. De par sa fonction au sein de la Neuvième, il se savait en conflit d'intérêt avec son poste véritable. Bien sûr, il pouvait couvrir ce fait avec 'aide du Capitaine. En demandant cela, il ne pensait aucunement à mal. Et si refus il y avait, il ne forcerait pas. Il testerait sur lui-même. Ses propres cellules avaient réagis à merveilles. Mais ce sérum avait été créé à partir de son Reiatsu et de son sang. Ceci expliquait cela. Comment cela fonctionnerait-il avec un corps autre que le sien, voilà ce qu'il cherchait à mettre en avant. Il leva les yeux vers Kirito. Une ombre masqua un court instant son regard, preuve que Shosha était belle et bien présente. Ce fut elle, par l'intermédiaire de la voix à Taizo, qui termina sa phrase :
    - Je suis sûr de moi, Capitaine. Ça fonctionnera...

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Zedd Kiba
Zedd Kiba
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MessageSujet: Re: Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba]   Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba] Icon_minitimeJeu 9 Jan - 14:22

Le matin d'une superbe journée de travail au sein de la cinquième division allait commencer pour Kiba même si celui-ci avait bien le temps pour se mettre au travail il ne commençait qu'en après-midi. Le réveille fût assez dure pour le jeune homme après la soirée forte arrosé avec son meilleur ami qui venait le féliciter d'avoir intégré une division dans le Goteï. Le quatrième siège de la troisième division était encore ivre de la vieille, il ne tenait pas l'alcool aussi bien que Kiba, un peu de Saké et le voilà à terre.

Kiba se leva et s'étira de tout son long en baillant la bouche grande ouverte, du bout de son pied il tenta de réveiller son comparse de boisson, mais celui-ci ne bougea pas d'un sourcil. Alors, il se décida d'aller prendre sa douche pour se réveiller et peut-être qu'à ce moment-là Shen serait réveillé. Mais même pas, après avoir fini et d'avoir enfilé son kimono de shinigami, il vit son ami toujours à terre avec un long filet de bave au coin de sa bouche.

« Arff lève-toi Shen tu dois aller à ta division si ton capitaine te voit comme ça tu vas te faire lyncher en beauté, allez hop hop. »

Rien n'y faisait, il ne bougea toujours pas, alors il décida d'employer les grands moyens, il prit son ami par son talon gauche et le tira hors de sa chambre pour le mettre directement sous la douche. Pris de stupeur, son ami se réveilla et l'instant d'après, il était sous la douche pour reprendre un minimum conscience. Même avec la douche il avait toujours la tête dans les vapes, mais il n'en voulait nullement à Kiba pour l'action commisse. Les amis déjeunèrent léger, vu la cuite de la vieille et prirent tous deux les chemins de la troisième division.

Kiba avait le temps devant lui pour travailler alors il décida d'aller avec son pote voir ce que donnait sa division et un peu le soutenir, vu la tête qu'il avait. Pendant une partie de la matinée, Kiba apprit une partie des rudiments de la troisième, mais venait le temps de partir, il devait se préparer pour travailler, puis il avait envie de faire un petit détour dans les grandes allées vides des différentes divisions pour prendre l'air et analyser le comportement de certains shinigamis. Il décida alors de surveiller à une hauteur où il ne serait pas vu par tout le monde, les toits des bâtiments lui semblait la meilleure des solutions.

Dans les allées les gens étaient soit pressés, où soit de surveillance, rien de bien glorieux pour des gens simples, mais le comportement de certains étaient assez visibles, certains ronchonnaient sur leurs boulots et leurs tâches à accomplir. Cela faisait bien rire Kiba qui marchait sur les tuiles brunes et jaunâtres des toits.

Un changement radical frappa le jeune homme quand il arriva non loin des quartiers de la douzième division, les ruelles ne comptaient pas grand monde seul les shinigamis de la douzième division scientifique trainant un peu patte, étaient présents. Mais Kiba ne vit pas venir l'un des scientifiques de la division qui arriva avec un Shunpo assez imprévisible. Très surpris par cette visite inopiné sur les toits des bâtisses Kiba mit la main sur le pommeau de son arme, prêt à dégainer jusqu'à ce qu'il comprenne que ce n'était pas quelqu'un d'hostile.

Il se présenta à lui et lui dit que son capitaine le réquisitionnait et que c'était un « ORDRE », très surpris par cette demande Kiba lui répondit

« Mon nom est Kiba, shinigami de la cinquième division, si c'est un ordre je vous suis Monsieur. »

Sur le chemin pour le laboratoire Kiba stressa un peu, pourquoi le capitaine du département scientifique voulait le voir, il commençait à se poser mille et une question. Iruzen l'assistant vit bien que le jeune shinigami était légèrement perdu dans ses penser et avait l'air stresser, mais ne prit pas garde, c'est à ce moment qu'ils entrèrent tous deux dans la grande tour scientifique où se trouvait les laboratoires.

Arrivé dans le couloir qui menait au laboratoire, la pression spirituelle des différents scientifiques qui y travaillaient produisait une incroyable compression dans le ventre et sur les épaules du jeune shinigami, il était légèrement effrayé, mais l'adjoint du capitaine lui dit de ne pas stresser, rien ne lui sera fait de « grave ». Cela rassura un peu le jeune Kiba. Il reprit comme à sa grande habitude son air décontracté pour ne pas montrer son malaise aux gens. Les mains derrières la nuque, les bras en l'air, il essayait de faire le vide, il ne restait plus que la porte entre le capitaine scientifique et lui. Iruzen frappa à la porte et il entra, Kiba fit de même.

La porte se ferma derrière lui, là se tenait un vice capitaine et le capitaine de la douzième division. Il s'agenouilla devant eux en signe de respect le haut du corps bien droit parallèle au sol, les yeux fermé et il se présenta

« Je me nomme Zedd Kiba, pour vous servir, vous m'avez fait demander !! »
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Kirito Akihiko
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Kirito Akihiko
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MessageSujet: Re: Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba]   Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba] Icon_minitimeJeu 9 Jan - 16:07

Akihiko avait les deux mains croisées dans le dos et il regardait avec une pointe d'amusement la réaction du lieutenant de la neuvième division. Apparemment il avait surpris ce dernier, pourtant ce n'était pas faute d'avoir frappé, mais manifestement son jeune ami avait le même défaut que lui. Quand ils étaient plongés dans un projet ils perdaient toute perception de ce qui les entourait. Taizö l’accueillit chaleureusement, manifestement le garçon semblait encore grandement redevable envers notre jeune héros de lui avoir laissé le champs libre pour ses recherches, mais Kirito n'avait fait que prendre une décision juste, il le savait et son collègue allait le lui prouver dans quelques minutes.

Le lieutenant lui montra alors une seringue rempli d'un liquide que Kirito ne parvenait pas à identifier. S'agissait-il là de la découverte ? Le capitaine scientifique sans poser de question à haute voix haussa cependant un sourcil indiquant à son hôte qu'il attendait une explication. Celui-ci ne se fit pas désirer et il décrivit alors avec passion sa découverte. Au fur et à mesure des explications notre jeune héros écarquilla alors un peu plus les yeux sans se départir pour autant de son sourire serein. Le liquide qu'il avait sous les yeux pouvait faire repousser les membres ! Akihiko en resta interdit un instant, certains verraient là un terrible affront du fait que le sérum avait été conçu en étudiant les Arrancars mais le capitaine scientifique pour sa part voyait quelque chose qui relevait de l'ordre du génie. Avant de questionner son acolyte avec le millier de questions qui lui brûlaient les lèvres Akihiko laissa le lieutenant s'expliquer jusqu'au bout et finalement expliquer le pourquoi d'un cobaye. Kirito ne put s'empêcher de songer que le pauvre bougre qu'Iruzen allait lui apporter n'était pas au bout de ses surprises... Les derniers mots de Taizô, concernant la certitude de la réussite, rassuraient le capitaine surtout qu'étrangement il avait eu la sensation que ces mots avaient été prononcés par une autre personne que le scientifique. Peut être se faisait-il des idées...

Après quelques instants de réflexions Akihiko pris la parole.
    J'ai confiance en vous et si ce que vous dites est vrai et surtout si ça fonctionne se serait extraordinaire même si je me doute que nous ne pourrons pas donner ce produit à n'importe qui. Connaissant les recherches de Mayuri je suppose que la préparation d'un tel serum doit être extrêmement complexe et coûteuse. Mais vous avez raison, il faut le tester immédiatement et je prends l'entière responsabilité des tests qui seront effectués Avec une trouvaille pareille la moindre des choses que je puisse faire c'est vous couvrir.

Pointant soudain du doigt la seringue Kirito questionna alors le scientifique.
    Vous dites que vous avez déjà fait quelques tests sur vous mais dans quelles mesures la reconstruction est possible à votre avis ?

Avant même que le lieutenant ne puisse répondre à la question trois coups secs résonnèrent à la porte. Akihiko afficha un sourire ravi, décidément Iruzen était efficace ! Son assistant apparut alors soudain et laissa entrer à son tour un shinigami à la chevelure blanche. Il était amusant de constater que de toutes les personnes en présence le nouveau venu avait l'allure la plus mature. Et pourtant les apparences étaient vraiment trompeuses dans le cas présent. Akihiko détailla un instant le jeune homme ne décelant aucun handicap particulier chez ce dernier, ce qui aurait arrangé son argumentation. Soudain le shinigami s'agenouilla avant de parler.
    Je vous remercie pour votre politesse Zedd Kiba, mais vous pouvez vous relever. De quelle division venez-vous ?

Akihiko était toujours un peu mal à l'aise avec les coutumes liées à son grade. Logiquement il était normal qu'un homme s'agenouille devant lui mais notre jeune héros trouvait cela plus gênant que gratifiant.
    Je vous remercie d'être venu et je m'excuse pour la soudaineté de cette convocation. Je suis Kirito Akihiko, capitaine de cette division et l'homme à mes côtés est Kyōraku Taizō le vice-capitaine de la neuvième division qui travaille avec moi en ce moment.

En quelques instants l'esprit du capitaine scientifique avait monté une argumentation pour convaincre ce shinigami sorti de nul part à participer à un essai très risqué. Se tournant un instant vers Iruzen il lui tendit une main. Son assistant compris aussitôt de quoi il en retournait. Il avait sous son bras un dossier duquel il sortit deux petits formulaires, l'un jaune et l'autre rouge. Il sembla hésiter un instant mais Akihiko s'empara alors de celui qui était rouge. Iruzen regarda son capitaine avec un air surpris mais il ne dit rien. Il se mit alors en retrait en attendant de voir ce qu'il allait se passer. Kirito regarda alors ensuite Kiba et lui tendit le formulaire. Attendant que le jeune shinigami prenne les papiers il s'expliqua alors.
    Je sais que c'est soudain mais nous aurions besoin de quelqu'un pour tester un produit très important. Je pourrais tout à fait faire appel à n'importe qui de ma division mais mon choix se porte actuellement sur vous. Je ne vais pas vous mentir c'est le hasard qui vous a choisi et non moi personnellement. Techniquement rien ne vous oblige à participer. Par contre si vous acceptez vous devrez remplir et signer ce formulaire stipulant que vous étiez au courant des risques et que vous ne nous tenez donc pas pour responsable en cas de blessures graves ou de décès.

Les propos du capitaine scientifique pouvaient paraître terrifiants mais ils étaient prononcés sur un ton calme et le sourire serein de Kirito rayonnait toujours. Il poursuivit alors.
    Malgré ces risques si vous acceptez, en plus de contribuer à faire avancer la science, je saurais vous remercier comme il se doit et je vous serais personnellement reconnaissant.

Kirito avait insisté sur le mot « personnellement » pour être sûr que le shinigami comprenait bien l'ampleur des propos et il affichait désormais un grand sourire plein d'assurance. Akihiko s'engageait à avoir une dette envers ce jeune shinigami, il lui accordait une totale confiance et ce même s'il ne le connaissait pas. Peu de shinigamis pouvaient se vanter d'avoir un capitaine pour protecteur, c'était là un cadeau à ne pas négliger et une occasion unique.
    Je vais laisser Kyōraku vous expliquer en détail ce que nous allons attendre de vous et après j'écouterais votre réponse. Pas besoin de plus de négociations que cela, j'attendrais juste de vous un oui ou un non.
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Vespa
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Vespa
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MessageSujet: Re: Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba]   Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba] Icon_minitimeLun 20 Jan - 21:11

Il avait visiblement capté l’intérêt du Capitaine et n'en était pas plus surpris que cela. Il faut dire que sa trouvaille pouvait littéralement changer la face d'un combat si employé au moment opportun. Et savoir que Kirito allait le couvrir suffisait à le rassurer. Le protocole pour ce genre de test était très rigoureux et nécessitait énormément de démarches. Mais si le Capitaine de la division Scientifique prenait le relais, alors toutes les démarches administratives seraient facilitées. Il s'en félicitait. Et le sourire qui restait figé sur son visage montrait très clairement le plaisir qui était le sien en cet instant.

Quelques questions furent posées et Taizo était évidemment disposé à y répondre. Akihiko devait savoir où il mettait les pieds et un partage total des informations lui permettrait de mieux saisir l'importance de cette invention. Tout comme les risques sur le corps humain. Sa trouvaille avait beau être une avancée concrète, elle restait dangereuse. Le test n'était pas seulement là pour constater les effets positifs sur le corps mais aussi pour mettre en évidence les effets secondaires de ce genre de soin. Il en avait lui-même subi quelques effets mais le sérum ayant été créé à partir de ses propres cellules, son corps avait lutté efficacement contre ces dérives. Mais comment cela fonctionnerait sur un autre ? La question était entière.
    - C'est en effet assez complexe. Disons que je suis parvenu à ce résultat après de très nombreux échecs. Jusqu'à maintenant, avec les méthodes traditionnelles, je ne parvenais jamais à atteindre la perfection dans le soin. Les cellules s’autodétruisaient au lieu de se multiplier, attaquant le corps de l'hôte. Mais en y mêlant de mon énergie, je suis parvenu à stabiliser le processus et à développer la bactérie capable de régénérer une cellule. C'est... C'est fabuleux.

Il avait effectué des essais en se servant de son propre corps. Il savait de quoi il parlait. Et Shosha avait évidemment aidé à mettre au point ce sérum. Les Arrancars avaient une chance hors norme de pouvoir se soigner de la sorte. Mais cette chose qu'il venait de créer serait capable de parvenir au même résultat. Même si le processus, n'étant pas naturel, serait bien sûr moins efficace. Un substitue en quelque sorte qui ne pouvait finalement que faire gagner du temps. Mais en combat, on n'en demandait pas plus.
    - Je peux dire sans trop m'avancer qu'une dose comme celle-ci est capable de régénérer un membre complétement. Un bras ou une jambe devrait pouvoir renaître sans soucis. Du moins selon mes estimations.

Il allait poursuivre lorsque le Shinigami entra. Alors que les présentations se faisaient de manière officielle, Taizo s'était reculé d'un ou deux pas, toujours pris par les pensées qui étaient les siennes. Excité comme une puce, il désirait désormais tester son invention. Et Zedd Kiba arrivait au meilleur des moments. Kirito lui expliquait d'ores et déjà la raison de sa convocation. Le formulaire présenté rassurait le Lieutenant. Le professionnalisme du Capitaine était réellement une force et en lui proposant de signer ce registre, il couvrait les éventuels problèmes qui pourraient subvenir. Ce n'était qu'un test après tout et même si Taizo était sûr de lui, un accident pouvait toujours se produire.

Sortant de ses pensées alors qu'Akihiko faisait appel à lui, Taizo s'approcha du Shinigami non sans l'avoir salué convenablement à son tour. Le moment était si sérieux que le jeune garçon ne laissait plus rien apparaître de son insouciance habituelle. Il devait se montrer sûr de lui dans les explications qu'il allait devoir fournir, sans quoi jamais cet homme n'accepterait de participer à cet essai clinique. Tout le monde ne possédait pas sa curiosité naturelle et de ce qu'il savait, ce genre d'événements pouvait aisément effrayer les plus coriaces.
    - Je vais essayer d'être le plus clair possible. Nous devons tester ce sérum. Sans entrer dans des détails complexes, il permet de soigner et régénérer des cellules, pouvant aller jusqu'à la reconstruction d'un membre. Du moins en théorie. J'ai besoin de voir s'il fonctionne sur un autre que moi... Pour cela, si tu acceptes bien sûr, il va falloir que nous t'inoculions le sérum à l'aide de cette seringue après t'avoir ouvert le bras avec une lame. On peut aussi aller jusqu'à te trancher le bras si tu le veux, c'est toi qui décide. La seule obligation, c'est que l'entaille soit suffisamment conséquente pour voir s'il est vraiment efficace dans les cas de blessures graves. Si ça se passe comme je le crois, ta blessure se refermera.

Dire à un homme qu'on souhaitait lui ouvrir le bras était certainement une entrée en matière des plus singulière. Mais le jeune garçon ne souhaitait pas tromper ce Shinigami. Une simple entaille était inutile. Il fallait du concret. Et s'il espérait que l'homme accepterait qu'on lui tranche le bras, il se contenterait tout aussi bien d'une blessure partant du poignet et remontant jusqu'à l'épaule. L'une ou l'autre des solutions restait dangereuse. Mais le Kyoraku était trop sûr de lui pour mettre en doute la réussite de ce projet.
    - Je me doute que dit comme ça, ça peut faire peur. Mais j'ai suffisamment travaillé sur ce sérum pour savoir qu'il est au point. Je dois m'en assurer toutefois. Sache qu'une dose comme celle-ci contient des antidouleurs. Tu ne souffriras qu'au moment de l'amputation mais après tu te sentiras mieux. Classe non ?

Il exposait des faits. Et une fois encore il ne se rendait pas compte que ses propos n'avaient rien de rassurant. Il était dans son monde et n'attendait pas à ce qu'on comprenne ses motivations. Sans penser à mal, il n'imaginait pas la peur que pouvait ressentir un novice dans le domaine de la science. Kirito comprenait les implications qu’aurait la réussite de ce projet. Mais sans doute que Zedd aurait trop peur pour accepter.
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Zedd Kiba
Zedd Kiba
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MessageSujet: Re: Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba]   Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba] Icon_minitimeJeu 23 Jan - 20:42

Un capitaine et un vice capitaine ont besoin de Kiba, c'était une sensation agréable pour le jeune shinigami de la cinquième division, il aimait ce sentiment d'être utile au bon développement des choses. Lui qui n'était rien, qui n'avait pas de grandes capacités, être ainsi demandé était un grand honneur et cela se marquait sur les traits de son visage, après les formalités de présentation et la politesse qu'il avait envers les rangs supérieurs des deux personnes en face de lui, il se releva pour faire face à son destin. Les scientifiques lui proposait d'être une sorte de cobaye pour une expérimentation, une chose assez rare pour un archiviste comme lui soit demandé. Mais cette information a passé outre l'enthousiasme du jeune homme.

La science est une chose essentielle à la survie d'un monde comme le nôtre, le bibliothécaire a appris tellement de choses sur les différentes interventions que pouvait avoir le capitaine de la douzième division. Beaucoup de document se trouvait dans les archives de la bibliothèque, mais pas seulement de lui, mais également de ses anciens collègues scientifiques. Beaucoup d'expérience comme celle qui lui propose ont aidé à un meilleur monde et c'est ce que Kiba voulait, pour le bien du Rukongai, pour le bien de la Soul Society et du Gotei treize.

Il n’osait rien dire face à ces deux pointures de la science, à part la théorique qu’il ne comprenait pas grand-chose, il n’avait jamais vu ou faire de pratique du style. Il prit le formulaire du chercheur de la douzième et attendit de le lire, il attendait que ses deux interlocuteurs finissent leurs explications de sur l’essai. Les informations qu’il recevait du vice capitaine n’étaient pas du tout rassurantes, il parlait de couper un bras, ou une jambe, mais le jeune shinigami y tenait quand même à ses membres. La pression d’une catastrophe commençait à se lire sur le visage du jeune homme, il commençait tout doucement à avoir une boule au ventre de stress.

Les scientifiques finirent leurs exposés, mais cela ne rassura pas du tout l’archiviste. Il commença à lire le document, il le lu directement entre les lignes, il était totalement réglementaire, lui qui en lisais tellement le vit directement. Il regarda le capitaine sans oublier le vice-capitaine de la neuvième au passage et il dit.

« Alors tout d’abord avant de signer ce document que vous m’avez donné, je lis que je prends l’entière responsabilité de vos actions et de ce qu’il risque d’arriver dans l’avenir ? Ensuite, je ne sais pas si je peux réellement le faire sans l’accord de mon capitaine, qui vous le savez est assez strict sur le règlement et les choses du genre. »

Il relit un des paragraphes plus d'une fois et l'analysa sous toutes les formes, il réfléchissait aux conséquences du produit sur sa propre personne, voir si cela dégénère mal qu'est-ce qui pourrait lui arriver. Mais rien n'y faisait, il ne voyait que des choses négatives, mourir à cause du parasite, être amputer d'un ou plusieurs membres, c'était assez risqué. Alors il se mit à respirer, il ferma les yeux quelques secondes tout en soufflant doucement et en inspirant. Une petite crise de panique, lui venait, mais bon cela n'était pas grave.

Après quelques instants il reprit une respiration normale et sourit. Il les regarda à nouveau et dit.

« Savez-vous ce que se produit peut provoquer ? Car j'ai pris bien note que cela avait peut-être des risques, mais ne dois-je pas faire quelques choses comme implanter mon reiatsu où quelques choses du genre pour pouvoir que cela marche ? »

La question était dirigé surtout vers le vice-capitaine, lui qui avait la seringue et qui lui expliquait les démarches à suivre. Il avait déjà lu une expérience dans le genre bien raté, cela avait engendré un monstre bien puissant, mais il a implosé de l'intérieur, bien-sûr cela n'avait pas du tout avoir avec le produit qui se trouvait dans la seringue, mais bon cela lui faisait un peu peur.
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Kirito Akihiko
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Kirito Akihiko
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MessageSujet: Re: Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba]   Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba] Icon_minitimeSam 25 Jan - 18:34

Tandis que Kirito écoutait le lieutenant de la neuvième division exposer son expérience il en profita pour étudier le jeune homme de la division des archives. Ce Zedd semblait quelqu'un d’intelligent et manifestement se retrouver ici avec deux hauts gradés lui faisait plaisir. L'archiviste semblait comprendre tout ce qui lui était dit et son sérieux montrait qu'il écoutait attentivement. Malgré tout au fur et à mesure de l'explication Akihiko vit le visage du jeune homme afficher une certaine crainte. Il était vrai que se faire convoquer en vue de se faire entailler voire couper un membre ne devait pas être très rassurant... Mais si ce que Taizô avait dit était vrai il fallait faire un test au plus vite ! Un sérum capable de rendre un membre complet à un shinigami il y avait là de quoi aider bon nombre de combattants. Le capitaine scientifique pensa soudain à son programme de création de prothèses qu'il avait monté avec Asuna et qui allait être obsolète si la découverte du jeune lieutenant s'avérait viable. Il afficha soudain un petit sourire en songeant à la réaction qu'aurait la capitaine de la quatrième division.

Revenant à la réalité Akihiko écouta alors le jeune shinigami lui poser des questions concernant le formulaire et son propre capitaine. A la première question il n'y avait pas à tergiverser.
    Vous venez de la division des archives et je vois que vous semblez assez à l'aise avec les affaires administratives. Comme stipulé dans le document en effet vous nous déchargez de toute responsabilité car vous avez pris connaissances des risques encourus. Il n'y a pas grand chose d'autre à dire, c'est la procédure standard. Quant à votre capitaine...

Akihiko marqua une pause, se remémorant soudain sa rencontre avec le capitaine de la cinquième division. L'homme qui lui avait plût malgré son côté froid et surtout sa haine profonde envers les Vizards pouvait en effet poser problème. Malgré tout quelque chose que Akihiko ne pouvait pas exposer au jeune shinigami et encore moins au lieutenant de la neuvième division faisait que le capitaine scientifique était sûr et certains que Leon ne viendrait pas s'en mêler. En effet, lors de leur rencontre le capitaine de la cinquième division, au cours d'un entraînement, avait essayé de tuer notre jeune héros en perdant le contrôle de son propre Bankaï. L'attaque meurtrière avait été contré intégralement par Shu, présent aussi ce jour-ci, et Kirito et tous avaient gardé ce qui s'était passé secret. Si L'Igarashi ou Kirito avait parlé de cet événement il y aurait eût fort à parier que Leon aurait été évincé du Gotei 13... En quelque sorte le capitaine de la cinquième division lui devait une sacré faveur il n'aurait donc aucun intérêt à s'opposer à ce qui se passait ici.
    ...je me porte garant pour lui. Je connais personnellement Léon et s'il y a un problème je m'en chargerais.

Un sourire rassurant apparut sur les lèvres de Kirito qui s'approcha soudain du jeune Kiba et lui posa une main sur l'épaule pour le tranquilliser.
    A vrai dire je suis impressionné Zedd. Bon nombre de shinigamis, même dans ma division, seraient partis en courant suite aux explications que l'on vous a fourni. Mais vous, vous semblez courageux et vous continuez à vous renseigner même si je ressens votre angoisse. N'ayez crainte, il est vrai que cela peut paraître impressionnant comme expérience mais j'ai entière confiance dans le professionnalisme du lieutenant Kyōraku. J'irais même jusqu'à lui confier ma vie s'il le fallait et si vous avez trop de doute je veux bien faire le premier test avant vous.

Akihiko lâcha ces mots avec détermination car il ne plaisantait pas. Si pour que Kiba accepte l'expérience, lui même devait s'y soumettre aussi, alors il serait prêt à le faire. On ne devenait pas capitaine scientifique sans prendre de risques !
    Par ailleurs, si les choses tournent vraiment mal j'ai toujours au sein de ma division des scientifiques capables de vous rendre un membre par d'autres procédés.

Soudain Kiba posa des questions fort pertinente à l'encontre de Taizô. Akihiko se tourna alors vers le lieutenant attendant avec impatience les explications de ce dernier. Le scientifique semblait ravi par son invention et Akihiko le comprenait mais il ne fallait pas qu'il effraie outre mesure leur invité du jour. Il était vrai que Taizö pouvait un peu faire savant fou avec cette seringue à la main mais notre jeune héros savait que c'était uniquement car le jeune shinigami était immensément fier de sa trouvaille. Il encouragea le lieutenant à prendre la parole de son regard gris bienveillant.
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MessageSujet: Re: Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba]   Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba] Icon_minitimeSam 1 Fév - 11:31

Taizo avait écouté l'échange entre ces deux hommes sans réellement y apporter plus d'attention que cela. Il était touchant et valorisant d'entendre un Capitaine prononcer de tels propos mais pour l'heure, son esprit était trop accaparé par cette expérience pour se préoccuper de son égo. En son for intérieur, Shosha s'activait elle-aussi. Cette invention pouvait apporter quelque chose de très important dans leur futur combat et la protection de son porteur était prioritaire pour celle qui s'évertuait à l'éduquer au mieux. Une ombre voila son regard, imposant à l'esprit du jeune garçon l'apparence réelle de son Zanpakutô. Si physiquement, il était toujours présent, si ses oreilles entendaient encore les propos et les questions de Zedd, son attention était désormais focalisée sur cette entité aux allures insectoïdes.

--------
    Ne te laisse pas perturber par la peur de cet homme. Il est normal qu'il réagisse ainsi. Ce produit est une réussite, nous l'avons testé après tout. Alors pourquoi cette appréhension ?

    Car il n'était encore qu'un enfant. Un enfant qui jouait avec des forces qui dépassaient de loin ce que pouvaient imaginer ces hommes et ces femmes qu'il côtoyait en permanence. Ce test était important pour lui comme pour elle. Mais devoir s'expliquer quant aux risques de l’expérience l’ennuyait un peu. Bien qu'indispensable, il s’agissait là d’une perte de temps qu’il jugeait absurde. Bien sûr, il avait encore du mal à penser à ce qui pouvait arriver au cobaye.

    Dans ce cas, je pense que je vais abandonner l'idée de l'amputation. Les risques sont trop grands pour tester ceci ici. Ce produit est très instable après tout.

    Tu es le seul à pouvoir choisir la solution la moins risquée. Agis donc en conséquence, petit homme.

--------
L'image s'effaça alors que Taizo revenait à lui. Le regard du Capitaine l'invitait à rassurer cet homme et il comprenait désormais que ses explications premières n'avaient eu que pour effet d'effrayer l'individu. Là où il avait espéré le rassurer, il n'était finalement arrivé qu'au contraire. Son inexpérience dans les relations humaines était en cause. Mais le professionnalisme de Kirito avait pris le dessus. Ne restait plus qu'à balayer les questions de Zedd.
    - Non, il est inutile que tu mêles ton énergie au produit. Ce dernier n'a besoin que du mien pour s'activer. La mutation et la transformation se fait une fois le produit inséré dans le corps. Je ne cache pas qu'il peut y avoir un risque d'incompatibilité. Les bactéries pourraient demander plus de pouvoir que prévu pour régénérer la plaie. Cela pourrait avoir quelques conséquences sur le corps... Tout d'abord l'antidouleur qui est inclue dans le sérum serait neutralisé, provoquant de terribles douleurs pendant le soin. Ensuite, la régénération pourrait être incomplète, pouvant même aller dans le pire des cas à un effet inverse au résultat escompté.

Il lui avait posé la question, il venait d'avoir un retour complet et précis de ce qui pourrait advenir. Ces effets secondaires n'étaient en rien obligatoires mais ne pouvaient pas être ignorés. Alors qu'il avait exprimé fidèlement les risques, Taizo s'était aperçu que l'amputation faisait encourir un risque trop important au sujet. Poussant un petit soupir, il abaissa son bras et planta son regard en plein dans celui du Shinigami. Il avait pris une décision et s'y tiendrait.
    - Afin de limiter le risque sans pour autant rendre inutile le test, je propose une entaille sur la longueur du bras. Environ trente centimètre pour rendre l'expérience cohérente avec nos attentes. Si cela peut te rassurer, nous pouvons intervenir sur le bras que tu utilises le moins en combat, ainsi tu ne seras pas handicapé si un problème subvenait. L’avantage d'une telle entaille est évident : si la régénération est incomplète, la Quatrième division sera en mesure de réparer ton bras sans séquelle.

Il avait désormais les cartes en main et était seul décisionnaire. Si cela s'avérait indispensable, il testerait le produit sur Akihiko. Devoir faire des concessions était indispensable même s'il se rendait compte que cela freinait considérablement ses recherches. Faire appel aux cobayes vivants avait cet inconvénient mais il devait se soumettre à cette obligation. Agir sans autorisation était contraire aux principes de la Neuvième, et en tant que Lieutenant de la division de la Justice, il ne pouvait se permettre de franchir certaines frontières. Qu'importe le retard sur ses inventions. Pour être tout à fait franc, le seul doute que portait Taizo en son coeur concernant ce sérum, c'était sur l'utilité de l'antidouleur. Ce dernier avait une chance sur deux d'être neutralisé. Ainsi, même si la régénération s'effectuait, la douleur risquait d'être présente. A cet homme de savoir s'il était capable de la supporter sans devenir fou.



Citation :
Si nous partons sur l'expérience, autant dire que nous entaillons le bras de Zedd. Ca évite l'amputation et le côté "trop dangereux" de l'intervention. Ainsi, à vous de voir qui entaille où et comment. Ensuite à vous de dire que j'inocule au besoin le produit et d'en décrire les effets. Logiquement, il faudrait respecter deux ou trois petites choses :

- une douleur présente mais supportable
- régénération des tissus : la plaie se refermerait peu à peu, cicatrisant presque instantanément la blessure
- risques secondaires : étourdissement / mirage visuel et auditif / nausée

Enjoy ^_^
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MessageSujet: Re: Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba]   Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba] Icon_minitimeLun 3 Fév - 17:22

Cette sensation qui te prend aux tripes ou cette idée qui te donne cette chair de poule quasiment incontrôlable, mais avec ce regret de ne pas pouvoir offrir ce que désire un être tel que le capitaine de la division scientifique ou son subordonné le vice capitaine de la neuvième division. Il était tirailler entre partir ou rester, la peur le galvanisait sur place, il ne savait que faire. Juste au moment où le capitaine de cette division lui toucha l'épaule en lui expliquant que ce qu'il faisait était bien, il se sentit mieux, comme si de ses épaules un poids d'une tonne venait de se retirer. Il parlait de professionnalisme pour le cas du jeune vice-capitaine en face de lui, il avait des doutes, de un part son jeune âge physique, mais aussi parce qu'il avait le regard dans le vide bon nombre de fois lors de cette brève discussion. Mais l'habit ne fait pas le moine, c'est bien connu, il faut qu'il contrôle cette émotion de crainte et de peur.

Les réponses des deux interlocuteurs de notre jeune archiviste étaient très instructives et le vice-capitaine réussit à le détendre du mieux qu'il pouvait également. Il n'avait toujours pas pris la décision de faire le test ou non, il ne savait toujours pas quoi faire seul, mais une lueur dans son coeur le réchauffa, c'est vrai qu'il n'était plus seul, plus depuis quelques années, mais réellement plus depuis qu'il a appris à maitriser a développé son arme au stade supérieur. Il regarda le formulaire, puis les chirurgiens en face de lui et il dit :

« Laissez-moi quelques secondes de réflexions, j'ai besoin de m'entretenir, avec quelqu'un en particulier. Ne vous en faites, je reste dans la pièce, je me mets dans ce petit coin. »

Il montra du bout du doigt un coin de la salle d'expérience où il n'y avait pas de meuble, d'armoire ou quoi que cela soit. Il dégaina son faucheur d'âme qui se trouvait à sa ceinture de sa main droite et alla se poser dans le coin. Là, mit en tailleur il ferma les yeux et se concentra sur zanpakutho. Au bout de quelques secondes seulement une voix en lui l'interpella.

« Que me veux-tu ? » la voix était chaude et agréable. Kiba répliqua aussitôt

« Tu sais très bien ce que je veux. Tu sais également ce que j'ai besoin d'entendre, mais j'ai besoin de l'entendre de ta bouche !! »

La voix de Hiryû prit quelques peu son sérieux et reprit.

« Tu dois le savoir au fond de toi-même ce que tu dois faire, je serais là au moment présent, je serais toujours avec toi, là où tu iras. N'aie aucune crainte pour ce qu'il va se passer, tu dois prendre sur toi, mais je serais là. »

Les réponses réconfortantes de son zanpakutho était bien ce qu'attendait Kiba, il ressortit de sa transe avec son compagnon d'arme et reprit ses esprits. Les deux shinigamis en face de lui devaient peut-être se poser la question, du pourquoi et du comment, il faisait ça, mais c'était la façon la plus facile pour lui de discuter en tête à tête avec son ami. Les craintes étaient toujours présentes, mais il se devait d'assurer son rôle de cobaye, si cette avancée dans la science pouvait être réelle, il serait la clé de voûte de toute la chose avec les deux scientifiques.

Il se releva avec un grand sourire et il rengaina son arme dans son fourreau. Il reprit le formulaire dans ses mains et il sortit le stylo à bille qu'il avait toujours sur lui. Il se mit à relire le formulaire de la main gauche et jouait avec l'ustensile pour signer en le tournant entre ses doigts et en cliquant tous les deux tours que faisait le stylo, c'était un gros tic qu'il possédait depuis tant d'année. Il fixa le capitaine d'un air attristé et lui dit

« Voilà, je pense que je vous aie fait assez perdre votre temps avec tout cela. J'ai beaucoup réfléchi et j'en suis arrivé toujours au même point. »

Son attitude changea à la fin de sa phrase, un sourire réapparut et arrêta net de faire tourner son stylo à bille de sa main et signa tout de suite la circulaire.
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MessageSujet: Re: Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba]   Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba] Icon_minitimeLun 3 Fév - 21:45

Akihiko sentit que malgré sa peur le shinigami de la cinquième division se détendit suite à son contact mais aussi après les explications de Taïzô. Ce dernier avait d'ailleurs détaillé avec justesse et professionnalisme son invention et les risques encourus, si bien qu'il avait balayé toutes les zones d'ombre ce qui était une très bonne chose. Kirito savait que le lieutenant pouvait parfois être dans sa bulle, mais le voir ainsi s'adapter à la situation pour ne pas faire fuir leur cobaye du jour était une agréable surprise. Finalement l'archiviste prit soudain la parole pour annoncer quelque chose de bien mystérieux. Akihiko leva un sourcil interrogateur et regarde Taïzô pour voir si celui-ci avait compris mais ce n'était pas le cas manifestement. Malgré tout Kirito annonça.
    Pas de soucis, allez-y nous pouvons attendre quelques instants.

Le capitaine scientifique regarda alors Kiba se rendre dans le coin et ce fut uniquement lorsque ce dernier dégaina son faucheur d'âme qu'il comprit ce que ce shinigami avait en tête. Manifestement le Vizard était tombé sur une perle, un homme capable de communiquer aussi aisément avec son arme et ce pour lui demander son avis c'était rare, très rare. Mais en l’occurrence dans la pièce ils étaient deux à le faire car le capitaine scientifique avait cru observer chez le lieutenant de la neuvième division certains moments d'égarement et il aurait mis sa main au feu que durant ces moments là le Kyoraku discutait avec Shosha. Akihiko pour sa part ne communiquait presque jamais avec son faucheur d'âme, non pas qu'il n'y parvienne pas ou ne le veuille pas, mais juste car ils se comprennaient sans se parler. Si In'ki Kyuusei avait quelque chose à dire il le faisait ressentir à son porteur et ce sans utiliser des mots.

Soudain l'archiviste se redressa avec un grand sourire qui était prometteur. L'instant d'après il prit le formulaire et sortit un stylo. L'homme semblait être sur le point de signer mais il apparaissait malgré tout encore hésitant. Akihiko se tut sachant que le moindre mot pourrait faire changer l'avis de Kiba. Finalement ce dernier le regarda d'une manière attristé et pris la parole. L'espace d'un instant notre jeune héros crut que l'homme allait lui rendre le formulaire mais ce fut finalement avec un sourire que le shinigami signa. Akihiko, qui ne put masquer sa satisfaction derrière un sourire bienveillant, fit signe à Iruzen de vérifier la signature. Son assistant récupéra donc le document et hocha la tête en signe d'acquiescement.
    Très bien Kiba, je suis ravi que tu acceptes ! Par ailleurs, laisse moi te dire que je trouve ça fort impressionnant que tu discutes de la sorte avec ton faucheur d'âme.

Akihiko avait dis ses mots avec sincérité mais aussi pour continuer à rassurer l'archiviste. Après tout, même s'il avait signé, ce qu'il allait faire nécessitait du courage et il ne fallait pas l'effrayer.
    Maintenant approche toi de la table ici s'il te plaît et retire ta manche sur le bras que tu souhaites, celui que tu utilises le moins serait le mieux comme te le disais à juste titre Kyoraku-Fukutaïsô.

Akihiko pour sa part retira tranquillement son Haori et le posa sur un porte manteau puis il se rendit vers une armoire de la salle. Il en sortit des linges qu'il étala sur la table et qui servirait à recueillir éventuellement du sang mais surtout à être replié autour du bras en urgence si jamais la guérison n'avait pas lieu. Ensuite le capitaine prit le bras que lui tendait Kiba et il le nettoya avec des produits désinfectant. Ce n'était pas parce qu'il allait lui entailler un membre que le capitaine scientifique devait le faire d'une manière brutale. Les gestes de notre jeune héros était rapides et assurés ce qui trahissait un savoir-faire qui devrait mettre en confiance l'archiviste. Ainsi, il agissait avec efficacité et précision, l'hésitation n'étant pas permise. Une fois tout prêt le Vizard fixa le jeune homme dans les yeux.
    Très bien, es-tu prêt ? Je vais me charger de te faire l'entaille, je manie mon arme avec une précision extrême et je peux te garantir que tu ne souffrira pas plus que nécessaire.

Akihiko plaça ensuite un linge en boule proche de Kiba et s'expliqua.
    Si malgré tout tu souffres trop, prend ce linge de ta main valide et mord dedans. Allé on y va.

Le capitaine scientifique avait fait énormément d'expérience et celle-ci en était une parmi tant d'autres, qui n'était d'ailleurs pas la plus risquée qu'il avait mené. Il dégaina son faucheur d'âme d'un geste rapide. Il aurait pu ouvrir le bras du shinigami avec d'autres instruments mais avec son arme il pouvait faire une blessure très précise et très rapidement. Kirito plaça sa lame juste à côté du bras de Kiba puis il regarda le vice-capitaine de la neuvième division avec un regard déterminé.
    C'est quand vous le souhaitez lieutenant. Faisons un grand pas pour la science.

Est-ce que l'invention de Taïzô allait marcher ? Vous le saurez d'ici peu...

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MessageSujet: Re: Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba]   Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba] Icon_minitimeSam 22 Fév - 11:57

Taizo manqua de pousser un cri de joie alors que Zedd acceptait enfin de devenir le sujet de cette expérience magnifique. Il avait pris le temps de la réflexion mais en tout état de cause, c'était quand même le plus logique. Et ainsi, Taizo avait la conscience tranquille. Il n'avait qu'exposé les faits en toute franchise, sans prendre de gants, et avait clairement identifié les risques qui pouvaient advenir. Et c'est en connaissance de cause que le courageux Kiba avait accepté. Les préparatifs pouvaient désormais se dérouler sans accroc. Ce qui importait au jeune Lieutenant. Après tout, le Capitaine Kirito avait fait preuve d'une grande clémence et d'une confiance presque aveugle en permettant à un Shinigami d'une autre division d'avoir accès à ces infrastructures. Il ne souhaitait pas le décevoir. En aucune manière.

Akihiko avait le bras sûr et avait raison de se servir de son Zanpakuto en lieu et place de potentiels scalpels. Outre le fait qu'il manipule mieux son arme qu'une autre lame, cela permettait surtout de rendre plus réaliste le test. Sur le champ de bataille, on ne se battait pas à coup de ciseaux après tout. Et les armes des Shinigamis possédaient toutes cette notion de pouvoir particulier. Seringue hypodermique en main, il était désormais prêt à inoculer le sérum dans le corps de son cobaye. Et il croisait les doigts intérieurement pour que le procédé fonctionne. Sans quoi l'échec risquait de lui mettre le moral dans les chaussettes pendant longtemps, sans compter que Zedd risquait d'en souffrir. Il préférait ne pas y penser. Il était sûr de lui.

D'un signe de tête, il annonça à Kirito qu'il était prêt. Celui-ci respecta alors à la lettre la consigne du jeune second de la Neuvième division. L'entaille fut propre, nette, et effectuée avec une précision et une rapidité remarquable. Mais plus captivant encore fut le comportement du sujet : il était resté humble dans al douleur alors même que l'entaille laissait s'écouler un flot de sang ininterrompu. Il était temps pour lui d'agir également. Ses gestes étaient sûrs, précis également. Il attrapa l'avant-bras du Shinigami et implanta directement l'extrémité de la seringue dans la peau. Il ne lui fallut que quelques secondes pour libérer le précieux sésame. Et alors qu'il se reculait, posant l'objet sur une table à proximité, Taizo ne quittait plus des yeux le sujet. Tout du moins son bras.

Le silence s'était comme imposé de lui-même. En dehors du souffle du Shinigami qui devait évidemment souffrir. Le Kyoraku espérait que l'anti douleur qu'il avait inclus au mélange puisse fonctionner, même s'il existait un risque de rejet comme il l'avait précédemment expliqué. Et alors que le temps semblait se figer, la réaction apparut enfin à la vue de tous. ce fut d'abord une fine pellicule blanche qui recouvrit la plaie, cessant d'emblée le saignement. Puis peu à peu, les cellules se régénérèrent. La plaie se recouvrit d'une croûte étrange alors que la peau semblait se reconstituer. Ce que ressentait l'homme, Taizo n'en avait aucune idée. Mais pour l'heure, le résultat était probant. Il venait d'attraper un bloc-notes dans lequel il notait les résultats, ce qu'il comprenait et les points essentiels. Malgré la réussite, quelque chose dérangeait Taizo.
    - C'est beaucoup trop long.

La remarque sortit sans qu'il contrôle réellement ses mots. Selon l'étude sur laquelle il se basait, c'est à dire la régénération instantanée des Arrancars, la plaie se devait de cicatriser immédiatement. Sur lui, ça avait été ainsi. Pas sur le cobaye. Pour Zedd, cela ne changeait rien. La plaie avait désormais disparue. C'était une réussite. Mais partielle aux yeux du génie. Il déposa le calepin pour attraper le bras et l'étudier sous toutes les coutures. Un simple trait blanc restait pour le moment à l'endroit où il y avait eu la blessure. Une cicatrice qui disparaitrait avec le temps.
    - Ressens-tu de la douleur ? Ou une gêne ? C'est important de le savoir. La cicatrice se dissipera d'ici quelques heures mais le plus important, c'est que tu me dises si tu peux utiliser ton bras.

Il braqua son regard vers Akihiko en se repositionnant quelques pas en arrière.
    - Le produit semble fonctionner sur un autre corps que le mien. Mais moins rapidement. Je dois travailler sur ce point précis mais je pense que nous sommes sur la bonne voie. Il est opérationnel en combat.





Citation :
j'ai honte de cette attente. Pardonnez-moi !
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Zedd Kiba
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MessageSujet: Re: Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba]   Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba] Icon_minitimeJeu 27 Fév - 23:10

Installer sur une sorte de chaise d’opération avec plein de gadget bien sympathique, Kiba laissa faire l’œuvre des deux scientifiques. Il leurs confiait ca vie et il en était réellement fière de cette acte, comment un homme comme lui aurait pu faire ou croire à une telle chose. Mais soit le débat n’est pas là, opération est sur le point de commencer, Il plaça la pièce lingue blanc indiqué comme le capitaine l’avait conseillé de faire. Ainsi placé le sang ne risquerait pas de couler dans tous le bureau et faire une grande flaque de sang. Une lame de zanpakutho pour une entaille de basse besogne comme ici n’était pas réellement le meilleur des choix qu’aurait pris Kiba, mais bon ses personnes savent ce qu’elles font.

La lame contre la chair est une sensation des plus désagréable, c’était d’ailleurs pour une de ses raisons là que l’archiviste s’était retrouver dans la division des archives, mais plus rien ne pouvait changer, la signature faite. Une lame qui tranche de la peau ça fait, Kiba peut vous assurez ça. Une fine goutte de sang coula sur le chiffon, la coupure ne fit pas une grande douleur, cela surprenait plus qu’autre chose et à cause de cette entaille ses muscles se contractèrent. Quelques gouttes de sang s’écoulèrent de plus. Du sang froid c’est ce qu’il fallait, il serra les dents et la douleur passa net, il avait déjà vécu de moment bien plus désagréable quand il vivait dans son petit village… Mais le pire venait…

Arrivé à la piqure c’est ce que le shinigami redoutait le plus, il n’aimait pas trop ce genre de pratique, ‘’les piqures c’est inutile n’est-ce pas ? ‘’ Mais bon fallait bien passer par là, pour voir si leur beau projet fonctionne. Encore une fois de l’acier se retrouve planter dans son corps, mais l’habilité du lieutenant et du capitaine à prendre en main un cobaye humain était très grande, ils étaient fort minutieux et ne voulaient pas qu’il arrive quoi que cela soit de néfaste à leur petite expérience. La seringue retiré, on pouvait voir ce qu’il allait se produire. Une fine cicatrice referma la morsure de la lame. Le lieutenant avait signalé les effets secondaires et le bibliothécaire attendait avec impatience ces effets.

Il regarda les deux personnes qui le regardaient en chien de faïence, ils l’examinaient, cela le fit rire. Jusqu’à ce qu’un gout acide sorti de sa gorge, il toussa un petit coup et cela passa, il s’excusa envers ses interlocuteurs de ce manque de comportement et il dit

« J’ai un petit goût acide dans le fond de ma gorge, mais hormis ça le plus désagréable était sans aucun doute la piqure, vu que je n’aime pas ça. Sinon il me semble que ce sérum à réellement beaucoup d’avenir et il peut bien vous aidez lors des guerres à venir avec nos ennemis !!! »

Aussitôt fini il se releva, il prit le linge blanc dans sa main droite et il le tendit au capitaine de la douzième division. A peine il eut fait le geste qu’une douleur au ventre le prit, la légère nausée acide le reprit dans l’œsophage, il s’appuya le plus rapidement sur la première chose qu’il trouva. Les maux de ventre étaient plus importants que ce qu’il pouvait pensée. Il dit alors

« A voilà, les mauvaises choses arrivent enfin, j’ai des gros mots de ventre là. »

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, qu’il se plia en deux de douleur, c’était une douleur comme si on lui broyait les entrailles, puis il cracha une légère gerbe de sang dans le vêtement qu’il tenait dans sa main libre, il resta tout de même confiant envers le lieutenant qui l’observa.’’ Ce ne sont que de petits effets secondaires, ça va passer, puis au pire une piqure et go dodo, ils ne vont quand même pas me laisser dans la mouise.’’ La douleur grandissait, il ne savait pas réellement comment la géré lui le simple archiviste, Il se redressa de nouveau et il dit tout en souriant, en masquant sa grimace et en regardant le vice-capitaine.

« Je pense que je vais tomber dans les pommes, il faut régl…. »

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il s’écroula sur le sol en s’amortissant avec son épaule.

Genre:

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MessageSujet: Re: Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba]   Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba] Icon_minitimeMer 19 Mar - 16:50



Akihiko se tenait en place et tout était en train de se préparer. Une fois le moment venu il entailla avec une grande précision le bras de Kiba et comme promis il le fit avec vitesse. En somme le shinigami verrait la blessure avant même de la sentir. La plaie se mit rapidement à saigner mais aussitôt avec efficacité le vice-capitaine de la neuvième division fit l'injection au cobaye. Ce dernier semblait d'ailleurs presque plus souffrir de l'injection que de l'entaille. Au bout de quelques instants seulement la plaie commença à se résorber à grande vitesse. Akihiko n'avait pas bougé, ainsi il se trouvait juste devant le bras de Kiba et il l'examinait avec attention. Il vit les tissus se récréer et soigner la blessure. C'était pour l'instant une réussite.
L'archiviste toussa alors soudain, Akihiko le regarda d'un œil inquiet mais l'homme le rassura aussitôt. Malgré tout le capitaine scientifique était sur ses gardes, il savait pertinemment que n'importe quel signe clinique qui faisait irruption directement après un test pouvait se transformer en un vrai problème. Masquant son inquiétude il détacha ses yeux du bras et observa le shinigami qui semblait un peu pâle. Puis soudain le vice-capitaine l'interpella en lui expliquant que le processus avait été plus lent que prévu. Akihiko était déjà impressionné de la vitesse de reconstruction des tissus mais si le professionnel annonçait que c'était trop lent on pouvait le croire.
    Peut être est-ce dû au fait que c'est un corps étranger, il faut juste que le sérum s'adapte à un organisme diff...

Akihiko s'interrompit brutalement car Kiba qui venait de lui tendre le linge devint subitement très pâle et se plia en deux. L'homme annonça alors avoir mal au ventre puis aussitôt il cracha un peu de sang. Loin de paniquer le capitaine scientifique lança un ordre.
    Iruzen, va me chercher un linge humide !

Son second se précipita vers une armoire tandis que Kirito anticipait ce que Kiba énonça à haute voix. Il allait perdre connaissance ça ne faisait aucun doute ! A peine il eût le temps de le remarquer que le jeune homme tomba à la renverse. Avant qu'il ne s'effondre le capitaine scientifique fit un mouvement d'une vitesse inouïe pour empêcher le corps de Kiba de se fracasser sur le sol. Il l'accompagna alors doucement dans sa chute et le posa à terre. Il le mit ensuite sur le dos et récupéra le linge que son second lui tendait. Il le posa sur le front du jeune shinigami. Il regarda les symptômes et constata avec soulagement qu'il ne s'agissait que d'un malaise vagal. Tout cela avait été effectué en très peu de temps, ce n'était pas la première fois qu'un cobaye tombait dans les pommes. Akihiko souleva la paupière de Kiba et constata qu'il était déjà en train de reprendre connaissance mais que il allait prendre un peu de temps pour retrouver ses esprits. Ce qui l'inquiétait un peu à ce stade c'était le sang que le shinigami avait craché. Ce n'était pas gravissime mais il fallait identifier la cause. Kirito regarda Taïzô et demanda tranquillement.
    Sommes nous face à des symptômes déjà connu ou alors est-ce inédit ?

Alors qu'il posait cette question le capitaine scientifique posa une main sur l'épaule de Kiba qui cherchait déjà à se relever. Il l'aida à se remettre en position assise et le soutint.
    Attendez un instant vous venez de faire un petit malaise. Mon assistant va vous donner du sucre ça vous requinquera.

Iruzen qui s'était en effet éloigné revenait avec un gobelet dans lequel il venait de faire fondre un petit sucre mentholé qu'il tendit à l'archiviste. Akihiko afficha un sourire radieux au shinigami pour le rassurer malgré tout.
    Bienvenue dans le monde de la science. Ça va aller ?
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Je sers la science et c'est ma joie ! [Taizô & Kiba]

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