Avatar : Home Made. Tout beau, tout frais.
Parrain : Moi-même, je me remercie d'ailleurs pour cela.
Comment avez-vous découvert le forum ? Comme ça.

Âge : 167. 22 en apparence
Race : Arrancar de base Adjuchas
Rang demandé : Je trouverais intéressant de la placer Espada si vous estimez que j'ai le niveau bien évidemment ! Et on va faire simple, vous me filer le numéro que vous voulez et vous semble légitime de me donner dans les places restantes à la validation de ma fiche, voilà xD
Description de votre personnage :

• Sous le masque •

Orgueilleuse et Narcissique, Lies s’aime ça se voit, du moins elle le sait et va tout faire pour vous le montrer et surtout vous le prouver. Bien que parfois les tests soient peu concluants, mais elle dira que ‘‘C’était tout calculé et je ne suis pas égocentrique à ce point~’’ Ou pas… si elle vous dit ça y aura certainement un sourire jaune déformant ses lèvres!
Mais après tout, au fond, il y a de quoi être fier, être Arrancar, 7e Espada du Hueco Mundo et au servir du plus grand des Rois, bon sang ! Et en plus elle a de quoi venter son physique exceptionnel, mais ça, c’est pour plus tard.

Exubérante mais Froide, notre albinos est… en fait, elle ne connait pas le sens du mot discrétion. Mais quand on est si ‘‘exceptionnelle’’ pourquoi le cacher ?
Donc d’une manière générale, Lies a développée une attitude qui attire l’attention, en plus de parler fort -voir hurler hein…- mais surtout elle est capable de n’importe quelle connerie pour se faire remarquer.
Malgré ça, l’albinos parle assez peu quand ce n'est pas de sublissime beauté ou son incommensurable grandeur.
De plus, elle peut s'avérer être un véritable monstre sans aucun scrupule. Les autres sont de manière générale insignifiant et elle ne s'y intéressera que s'ils peuvent lui apporter quelque chose, si elle a la possibilité de les manipuler et les exploiter à son bon vouloir.
Elle peut faire preuve d'une froideur et d'une neutralité extrême, capable de regarder la plus atroce des scènes comme vous liriez un journal. Ceci peut s'expliquer d'un premier point par son éducation qui l'aurait en quelque sorte anesthésiée et d'un second point par l'immense estime qu'elle a d'elle-même qui par extension la pousse à se foutre complètement de tout ce qui ne touche pas sa petite personne.

Impulsive mais Sadique, Lies est un animal sauvage très dangereux qui se jette sur sa proie pour des raisons entièrement inconnues ou sinon celle de ‘‘la bagarre’’. En effet, l’albinos aime se battre, car c’est un excellent moyen de montrer sa grande puissance aux autres, poussée par son incommensurable esprit de compétition !
Il est donc tout à fait normal que l’on vous aie peut-être mentionné dans le Hueco Mundo ou plus précisément à Las Noches, du passage d‘une folle furieuse à tête blanche piquant une crise pour un rien car oui, elle est extrêmement susceptible, car c'est une princesse, vous devenez vous pliez à toutes ses demandes et exigences, n'est-ce pas ?! Mais ceci peu aussi s’expliquer par le fait que depuis son enfance, Lies ne vit que pour le combat, donc forcément pour elle c’est un peu comme un jeu, voir plus un passe-temps qu’autre chose. Puis elle ne sait faire que ça en fait. D’une manière plus claire, pour l’albinos se battre c’est le bonheur, c’est marrant ! D’ailleurs dans ce genre de moment il lui arrive de passer un peu, comme en état second vous voyez genre, psychopathe de guerre quoi, assoiffée de sang.
Mais il y a mieux ! Car Lies a beau aimer se jeter sur le champ de bataille elle prend un certain et immense plaisir à montrer des plans les plus diaboliques les uns que les autres, car oui, on ne dirait pas mais, la demoiselle est un fin stratège et elle trouvera toujours le pire scénario pour son ennemi, si elle ne l’achève pas, pour le ridiculiser, c’est pire~ Non en fait, Lies aura beau se laisser tomber dans la pire des situations elle sera toujours (enfin, dans la grande majorité des cas) capable de trouver une solution pour retourner la situation à son avantage (du moins s'en sortir avec le moins de dégâts possibles) c’est un peu comme un instinct, parce qu'un militaire ça vous élève pas comme une patate ! Marche ou crève c'est la règle, Par contre, à côté, demandez lui un truc qui sort totalement de ces capacités et bah vous verrez quoi… En dehors des combats c’est vrai qu’elle est un peu bête *se prend une brique* OH !
Après dans la vie de ‘‘tous les jours’’, l’impulsivité de Lies à tendance à la trahir.
Si plus haut de vous ai dit qu’elle parlait peu parfois elle se retrouve dans des situations où sa langue se délie sans trop qu’elle le veuille et elle a tendance à parler ou agir sans réfléchir, ce qui l’a, à de nombreuses reprises, coûter surtout en égo.

Vous l’aurez compris Lies est dans l’ensemble est quelqu’un d’assez, …de très paradoxal, à la limite du lunatisme.

Un dernier point à soulever, Lies est avare, donc dans la lignée, très possessive et pour le coup, si vous arrivez à l‘approcher d‘assez près (ce qui est quand même hautement improbable), c‘est une ‘‘maman-poule’’. Oui quand même, elle a beau s’aimer, elle aime les siens c’est tout à fait normal, alors faites gaffe à votre cul s’il arrive quelque chose à un de ses proches, le jour où elle en aura et ça… C’est une autre histoire.

• Derrière le masque •

Lies ? Vous voulez dire la sublime albinos à la longue chevelure bouclées, immaculée qui encadre son visage fin à peau douce et d’une sublime pâleur, perturbée par une cicatrice sous l’œil droit, qui lui donne un petit air de mauvaise fille, ces prunelles d’un charmant mélange de bleu très pâle et d’un reflet écarlate habitée par le charme et la malice ? 1m69, 60kg et 95C ? Oui, la jeune femme à des atouts et ne se gêne pas pour les mettre en valeur~ Par l’attitude comme par les paroles. L'Arrancar est aussi manipulatrice qu’elle est surement capable de vous faire dire ou faire ce qu’elle veut.
Son masque s'apparente à un crâne équin qui lui couvre la moitié gauche du visage et se prolonge derrière sa tête pour revenir en partie au-dessus de son arcade droite.
On Hierro se compose d'une brassière blanche et de ce qui ressemblerait à un mini-short taille haute. Ses jambes sont cependant couvertes par ce qui seraient des bas, blancs, dans le monde humain le tout couvert par une large pièce de tissus blanc tombant jusqu'à terre, (malgré des talons qu'il ne vous viendrait jamais à l'idée de porter) laisse tout de même sa jambe droite apparaitre où elle porte sur le côté son numéro et au-dessous, sur une sorte de ceinture s'attachant à la taille et à la cuisse, le couteau qui lui sert de Zanpakûto. Malgré la tenu un peu allégée elle couvre ses épaules d'une verte quatre fois trop large, aux manches retroussées et porte un gant noir seulement à la main gauche.
Son trou de Hollow quant à lui se trouve tout juste sous sa poitrine, un peu au milieu, à moitié caché par sa brassière.
Guerrière mais, pas moins féminine (des fois...), elle marche gracieusement la tête haute et laisse danser ses cheveux dans son dos, quand elle le veut bien. Sinon elle marche comme un bonhomme, se tient de même et parle, surtout, comme un dude. Malgré tout, grande et élancée, si vous avez l'heureux malheur de la croisée c'est sûr elle vous tapera dans l'œil mais peut-être pas pour les raisons que je viens de citer, non. Son caractère garçon manqué ne lui offre pas la discrétion, la fragilité, la douceur ou la candeur d'une femme normalement constituée, légèrement psychopathe sur les bords, quand elle affiche un sourire carnassier, c'est mauvais signe !
D’ailleurs cela lui a valu de souiller son corps de multitudes de cicatrices, car n’allez pas croire qu’en combats on fasse une différence entre un homme et une femme, de toute façon si un seul con l’aurait fait, elle lui aurait ‘‘péter la tronche’’ et pardonnez-moi le langage mais c’est pour mieux illustrer l’action.

En résumé de tout cela, s'il fallait la décrire en un mot, ce serait “bourrin”.

Description de votre pouvoir : « Schimpfen, Edelreich. (Littéralement : Gronde, Noble Empire.)»
Lies jette son couteau en l'air puis prononce ces mots. Instantanément, le couteau se change en foudre qui frappe la jeune femme. Cela fait, elle prend l'apparence d'un centaure à quelques petites différences près. Ses sabots sont affectés de trois griffes chacun et la veste qu'elle portait a laissée place à épaule cuirassées. Son masque quant à lui, reforme complètement la partie supérieure d'un crâne d'un cheval qu'elle porte sur la tête comme une visière et laisse ainsi voir la seconde partie de son visage. Son couteau a évolué en une machette plus imposante lui permettant de manipuler la foudre.
Elle peut également invoquer l'élément par de simples coups de sabots qui donneront sur n'importe quel sol le son du tonnerre.

COMPLET CHARACTER DESIGN HERE

Histoire : (25 lignes au minimum)

« Woman ? It's supposed to insult me ? »

      La vie de la jeune femme a commencée comme toutes les autres. Une naissance. Le 18 janvier 1849.

Une naissance tragique, ôtant la vie à sa mère. Une naissance dans un monde en guerre pour n'importe quelle raison. Presque chaque année, elle avait droit au départ de son père sans savoir s'il allait revenir, ne serait-ce qu'entre quatre planches.

Enfant de Prusse, Lies à grandit dans la campagne verdoyante non loin de Berlin et jusqu'à l'âge de ses huit ans elle vivait naïvement comme tout autre enfant. Cependant, fille unique d'un père célibataire, militaire endurci et nationaliste, elle fût élevée comme un garçon, comme à l'armée, à tel point qu'elle finit par se prendre pour un garçon jusqu'à la puberté. Elle parlait d'elle au masculin, répétant sans cesse à son père qu'elle- il deviendrait aussi fort que lui. Son père lui répondait avec un sourire amusé que pour cela elle devrait faire des efforts.
Cela ne la dérangea aucunement, bien au contraire, elle admirait son père en tout et étant tout l'un pour l'autre, ils étaient très proches et si elle pouvait passer un maximum de temps avec lui, même si cela se résumait à taper sur des sacs ou tirer sur des rondins de bois, cela lui plaisait.
Même au-delà de ça elle aimait vraiment ses entraînements. Elle se sentait pure, elle-même et ne s'amusait que lorsque la règles consistait à mettre son adversaire à terre ou viser juste. Et dans le groupe d'enfant du village elle ne manqua pas d'installer sa petite réputation. Un véritable défi pour ses petits camarades masculins, ce qui commença à installer en elle une estime d'elle au-dessus de tout.
La tactique lui plaisait aussi énormément, elle piquait les quelques cartes que son père possédait, en observait les terrains. Elle voudrait tout apprendre de cette vie de lutte sans cesse, suivre fièrement son père dans toute l'Europe dans la foule écrasante des soldats d'une Nation-armée impitoyable.

« Carry on my wayward Son Daughter. »

      Le jour de ses quinze ans (après avoir réalisé qu'elle était en réalité, une fille ! Plot Twist!) la jeune fille demanda à son père de la faire entrer dans l'armée prussienne avec la plus grande sincérité, conviction et naïveté du monde. Á cet instant, son père retint la boule qu'il avait dans la gorge et préféra éclater de rire en lui exposant les biens tristes mœurs de l'époque qui interdisait, évidemment des femmes dans des métiers d'hommes et encore moins donc, dans l'armée.
Outrée par la réaction de son père elle tapa du poing sur la table en hurlant que ces raisons étaient débiles et qu'elle avait sûrement autant, voire plus de capacité à être soldat que la moitié de l'armée. Son père acquiesça. C'était certain, pour lui elle était parfaite et sur le champ de bataille elle s'en sortirait sûrement bien mieux que lui qui se faisait vieux. Mais plus que par contrainte de bienséance, son père savait pertinemment quelles étaient toutes les horreurs d'une guerre et les risques. Jouer la vie de sa fille pour la victoire du Royaume, il s'y refusait.
Ainsi, son père s'opposa fermement à cela, bien que sa fille, sang de son sang, lui jetait tout ce qu'elle savait à la figure avant de sortir en claquant la porte.

L'albinos était furieuse. Á quoi bon toutes ses années d'entraînement, ce perfectionnement ? Sans but ? Ou le seul de passer le temps ?! Non ! Il avait bien dû faire ça pour quelque chose, un but, un objectif ! Alors quoi ?!

Après ça, la presque adulte avait longtemps ignoré son père en guise représailles. Une vengeance bien stupide vous me direz, mais elle le vivait bien. Elle continuait ses exercices journaliers sous l’œil de son père cherchant au fond d'elle de quoi lui prouver que ce n'était pas une stupide poitrine ou l'absence d'un simple pénis inutile qui pourrait juger de si elle est oui ou non capable de se battre.
Leur relation finit cependant par se radoucir bien que le père de Lies s'opposait constamment au caprice de sa fille.

Puis arriva l'été 1870. 21 ans d’existence sur cette terre d'effluve de sang, et tapis humains. 21 ans dont 13 d’entraînement quotidien et voilà une nouvelle guerre à laquelle Lies ne participera pas. Et pourtant cette fois ci elle était réellement prête, elle avait échafaudé le plan le plus parfait pour s’infiltrer dans les rangs mais, hélas lorsque que les Français déclarèrent la guerre, la jeune femme était clouée au lit par la maladie. Á l'époque personne n'aurait sût vraiment dire ce que c'était et aujourd'hui on conclurait rapidement à un cancer de la peau dû à son albinisme mal protégé.
Elle se laissait dépérir dans ses draps humbles, sous le regard de son père impuissant et sur le départ pour le nouveau front. Pas qu'elle avait peur de la mort, bien au contraire. Depuis longtemps elle se préparait à périr si elle allait se battre et c'était imaginé la scène un nombre incalculable de fois. Comment allait-elle s'approcher de la faucheuse, la narguer encore quelques minutes en refusant de tout lâcher, pour la forme. Ce qu'elle dirait à Méphistophélès si elle venait à la rencontre, comment elle traverserait le Styx. Mais aujourd'hui, plus qu'un jeu de scénario qu'elle invente, mourir serait sa délivrance, et signerait la fin de ses souffrances grandissantes. Elle avait beau être une dure à cuire, être rongé de l'intérieur ce n'est pas la même chose que se prendre un coup dans la figure.

Après trois mois d'agonie, de honte et des regrets pleins la tête, Lies s'en alla le cœur lourd. Trop lourd. Lourd de regret, de frustration et de haine contre ce monde misogyne qui l'avait empêché d'être entière. La haine.
Voilà ce qui la définirai à partir de cet instant. La haine et une soif naissante de mort.

×

« You can't bury me. »

      Être un fantôme, au début, c'est pas très drôle. Lies, esprit fin et rusé, mit bien deux semaine avant de réaliser qu'elle était morte et qu'elle n'était plus d'une âme errante. Elle trouvait que la mort lui saillait au teint, en réalité ça ne la changeait pas tellement d'avant dans l'absolu, mais voilà elle avait rejoint le Seigneur, ou presque.
Déjà plus en colère que jamais elle se demandait en plus pourquoi diable elle était encore là ?! Elle serait allé au Paradis ! Ou en Enfer même si elle ne voyant en quoi elle méritait d'y aller mais, enfin ! Pourquoi rester ici ?!
Elle ne comprenait pas et cela l'agaçait au plus au point. Elle errait çà et là sans trop savoir quoi et ne sachant ce que pouvait bien foutre cette satané chaîne sous sa poitrine. Ça aussi, qu'est-ce que ça pouvait bien être ? L'albinos, l'examinait, comme elle pouvait, tirait dessus, rien. Elle perdait des maillons, d'accord, très bien, peut-être qu'à la fin elle serait libérée et qu'elle pourrait s'en aller.
La jeune décédée se convint de cela. Oui une fois cette foutu chaîne disparue elle rejoindrait sa mère et ne se ferait pas chier entre ciel et terre pour toute la foutue éternité.
Dans ce cas en attendant elle vécue sa vie de fantôme. Elle alla veiller sur son père en plein combat, observant comme spectatrice invisible, à la scène qu'elle aurait rêvée de jouer. Elle s'en rendait à peine compte mais, évidemment elle était jalouse. Jalouse de toutes ses vies qui s'entrechoquent dans l'effervescence de la bataille tantdis qu'elle, elle est là, entre deux mondes, dans le vide total.

Les jours s'écoulaient, une quarantaine depuis sa mort, et Lies regarder toujours la vie s'écouler sous ses yeux à la couleur si particulière, pourtant vide, jouant nerveusement avec la chaîne qui selon elle la retenait ici, tantdis que le dernier maillons s'effritait sous ses doigts.

×

« I feel like a Monster. »

      Sa vie humaine, Lies ne s'en souvint plus. Pas plus que son existence en tant que fantôme et encore moins celle en tant que simple Hollow seulement animé par la faim insatiable d'âmes qu'elles soient mortes ou vives.
Ces âmes elle s'en ait visiblement contenter par mal de temps. Il faut dire qu'avec les guerres en quantité, des âmes, ce n'est pas ce qui manquait, bien au contraire ! Ce qui lui permit assurément de devenir assez puissante bien que durant cette période bestiale ce n'était pas là sa première préoccupation. Cependant, la nourriture c'est comme tout, y a des moments avec et des moments sans. Aussi, lorsque l'âme humaine venait à manquer, en période de paix, l'ex-albinos se nourrissait de ses semblables moins puissants, apparemment comme tout bon Hollow affamé qui se respecte !

Passant bien évidemment pas l'étape du menos géant et immonde qu'est le Gillian, et ce des années Cinquante à l'époque moderne, notre chère ex-fantôme albinos et Hollow classique finit par retrouver sa conscience en évoluant au stade d'Adjuchas.
C'était comme si elle se réveillant avec une cuite monumentale (bien qu'elle n'en ait jamais prit). Elle se souvenait indéniablement de son nom, mais la majeure partie du reste, disparue. Plus précisément, les seules choses qu'elle savait étaient assurément son prénom, comment se battre, comme si ces vieux réflexes gravés dans sa tête et vaguement son parcours de monstre uniquement guidé par la faim qui le ronge.

La jeune femme sourit, du moins elle eut l'impression de le faire. Elle se sentait puissante. Aussi forte que jamais. Le peu de “visages”, que ce soient des humains ou des hollows, dont elle se souvenait avoir dévoré l'essence, leurs cris, leur agonie et les prière désespérées de certains, pour une raison qui lui était inconnue, l'excitait au plus haut point.
Tuer. Voilà la découverte, consciente, que venait de faire la bête. Comme la révélation d'un fantasme sous-jasant, l'explosion d'une porte dans sa tête laissant entrer avec fureur une frénésie meurtrière dans tout son être.
Enfin, elle baissa le regard sur elle pour s'examiner et ce qu'elle vit, furent des sabots pourvus de trois griffes chacun. L'albinos n'eut pas de réaction particulière, comme si cela était déjà acquis pour elle. Après observeaton minutieuses elle avait une apparence équine, très bien. Elle vivrait ainsi, cherchant désormais, dans le désert blanc qui la cernait, la moindre âme qui vive pour l'écraser, par pur plaisir d'aliénation.
Mais à son premier pas un léger spasme lui parcourra l'échine, une micro décharge surprenante mais, qui l'amusa plus qu'autre chose. N'y prêtant que peu d'attention elle reprit sa marche et surpris un courant électrique s'échapper du bout de ses nouvelles pattes.
Très bien... cela, c'était assez étrange et énormément intéressant. De nouveau elle s'imagina esquisser un sourire et poursuivit sa route en réfléchissant à cela.

Dans ce monde où la nuit était reine le temps ne semblait pas passer. Les jours coulaient et se ressemblaient absolument tous à quelques détails près mais, de valeurs insignifiante s'il on tente de compter le nombre des années.
Pourtant, dans cette étendue de sable infini il s'en passe des choses. Quelques années après son entrée au Hueco Mundo en tant qu'Adjuchas, Lies entend pour la première fois parler d'un Roi. Un certain Baraggan, pas très royal le nom et elle ne sût jamais depuis combien de temps il traînait sur son trône. Cependant, pour elle, l'idée d'un roi ne la dérangeait pas tant que ça, dans la limite il tenait parfaitement son rôle, elle n'avait jamais connu que cela, la royauté et du fond de sa campagne, cela ne l'avait pas dérangé, alors pensez, bien qu'elle n'ait plus de souvenir de sa vie humaine, que perdue dans le fin fond de ce désert sans fin, elle s'en carrait encore plus qu'il y ait un roi.
Pourtant, cela l'intéressait de voir qu'au milieu du bazar immense du Hueco Mundo, certain avaient sût tirer leur épingle du jeu.
Il est vrai qu'on lui avait parlé de Vasto Lorde. De ces Hollows anthropomorphes à la puissance incommensurable et surtout de la petitesse de leur club select'. Parait-il qu'on les compte sur les doigts de la main, lorsqu'on on en a , des mains, pas des sabots vous voyez ?
S'informant petite à petit sur le Royaume de la nuit, Lies se demandait ce qu'elle pourrait faire d'autre sur ce paysage sec, que de dévorer ses semblables. Car après tout ! Lies avaient assurément, selon elle, les capacités d'évoluer bien davantage que cela ! Alors pourquoi ne pas, elle aussi tenter sa chance ?

Car au fond d'elle était assurément jalouse, bien qu'elle ne se l'avouerait jamais et pour elle, ce qu'elle s'apprêtait à décider relevait plus du challenge qu'autre chose,
Au Diable la sélection naturelle (oui, oui, même au Hueco Mundo il y en a une.) qui la fait évoluer au ralentit. Elle les boufferait tous, sans exception, même ce Bara-chose. Tous.
Ambitieuse vous me direz, mais soyez forcés de croire que dans ce monde, il faut bien l'être. Tout d'abord, et essentiellement pour survivre, c'est certain. Car sans détermination on devient le plus faible, et le plus faible devient la proie, mais surtout n'allez pas croire que son physique d'équidé interdise le statut de prédateur à l'âme corrompue et muté de l'ex-jeune femme. Mais surtout, si vous n'êtes pas ambitieux, vous n'avez absolument rien d'autre à faire.
Alors, plutôt que de trainer des pieds pour l'éternité au risque de se faire bouffer au détour de la moindre dune, Lies décida de se fixer l'objectif suivant : se battre, littéralement, et gravir cette vague hiérarchie. Déjà parce qu'elle le vaut bien mais, aussi pour combler ce vide au fond d'elle, ce vieux regrets au fond de la gorge, résidu pesant de son ancienne vie, de l'aube de sa mort.

Si elle n'avait pas pût prouver ce qu'elle vallait sur Terre, elle le ferait ici.

×

«Let it go.»

      Les années qui suivirent elle s'appliqua donc à cela. De manière minutieuse elle testa les limites que lui imposait son corps de quadrupède. Elle s'y développait lentement mais, surement découvrant ainsi la plus en profondeur la possibilité que lui offrait la force électrique qu'elle dégagait. C'était certes peu mais grandement intéressant à apprendre à manipuler par de simple coups sur le sol.

Puis arriva une révolution, que Lies ne vit que de trop loin avec le recul. Á l'époque elle s'en foutait un peu trop.
Mais le dit Aizen avait débarqué au Hueco Mundo, avait posé son cul à la place de Baraggan, comme ça, et brisait des masques à tout bout de champs pour se faire une armée “d'Arrancars”. Voilà encore un truc tient, qu'est-ce que ça pouvait bien être ?
Des bruits courraient et entre “Espada”, “Fraccíon”, “Las Noches” l'ex-albinos n'y pigeait plus rien.
Mais au fond elle ne cherchait pas vraiment à piger non plus, elle s'était fixé cet objectif de gravir les échelons de ce monde aux faubourgs ennuyeux à en crever pour la seconde fois.
Et l'intrusions des shinigamis au palais du nouveau Roi elle y pigeait encore moins de choses, et comme les trois quart des hollows qui traînaient encore loin des immenses murs blancs de Las Noches, elle avait observé les combats du fond du desert infini de cette contrée d'âmes impures.
Elle devait bien avouer que le peu qu'elle avait vu, et la puissance qui émanait de la forteresse du Roi étaient impressionnant. Elle se mit alors à convoité cette puissance plus que la précédente.
Son avidité grandissait chaque jour qu'elle dévorait davantage de ses semblables qui désormais n'était pour elle que d'insignifiants parasites pourtant nécessaire à son élan vers les hauts rangs.

Puis Las Noches sombra, le Roi était tombé et les Arrancars avaient semble-t-il repri vaguement les rênes, moins le certain prestige d'antan. Observant toujours du coin de l'oeil, elle “vît” Halibel monter sur le trône de Las Noches pour quelques mois plus tard, la voir tomber, et avec elle son Royaume.

L'occupation par le Wanderreich, Lies l'a subi comme tous les autres. Mais, heureusement pour elle et les autres hollows simples, gillian ou autres évolutions, ils ne semblaient s'attaquer qu'aux Arrancars et de ce fait, possédait encore son masque intacte, l'équidé ne les intérressèrent pas.
Pourtant, elle avait peur, cette occupation dictatrice et sanguinaire l'effrayait comme jamais et cela la rendait malade.
Elle qui s'estime au-dessus tout se trouvait à ressentir de la peur, elle se dégoûtait, elle avait l'impression de vivre comme un rat, cessant ses chasses et sa quête d'évolution, car mieux valait ne pas se faire remarquer en ces temps.

Le Hueco Mundo n'avait jamais été aussi teinté de rouge et sombra jusqu'à sa libération, en 2012.

×

«And I'll rise like the break of dawn.»

      Et là, encore un nouveau Roi, Grimmjow Jaegerjack. Quelques fois elle avait entendu ce nom dans certains groupes de Hollow mais à partir de là... c'était le news people.
A sa montée sur le trône on se mit à entre de partout l'histoire du Roi, du vrai. Était-ce vrai, ne l'était-ce pas ? Personne n'aurait pu vraiment le dire mais, visiblement ses débuts bien loins du trône avait marqués quelques esprits. L'histoire du Roi qui n'est partit de rien.
Là. Lies ne se dit qu'une seule et unique chose, “Si ce connard a réussi, moi je vais le faire en un claquement de doigt...” et elle y croit, assurément. L'Adjuchas redoubla donc d'effort pour se préparer au plus amusant, se pointer à Las Noches pour réclamer son dû. Évidemment elle n'a aucun dû mais laissez-la rêver, c'est amusant à voir.

Cependant, il y eut entre temps, le débarquement étrange de ces énormes cristaux, puis ces “Ombres” dont on ne savait rien mais, sérieusement... Est-ce que tous les enfoirés de la création ont décidés d'attaquer ce monde ?! Vraiment ? Á la suite en plus ?

Lies eu malgré tout comme un semblant de nostalgie, le vestige de son humanité qu'elle aurait pu croire totalement disparue, qui la poussait à penser que ce son Royaume entrait de nouveau en guerre, que désormais sa patrie, elle était là, sous ses sabots, et autour d'elle.
Le jour des premières attaques des Maho Tsukaïs, affaiblissant son Roi d'un tour de main, entraînant avec sa une nouvelle déchéance du Hueco Mundo qui encore une fois se battait pour restaurer et conserver son prestige vacillant.
Essuyant de nouvelle salves durant près de deux ans et l'armée du Roi s’effeuillant progressivement pour toutes sortes de raisons, l'Adjuchas quadrupède profita d'une période de pause offerte par une victoire del Rey.
Elle débarqua comme une furie à Las Noches, guidé par un nationalisme sans noms, défonçant ce qu'elle put des défenses affaiblies du palais de la nuit et lorsqu'elle fût maîtrisée, exigea une audience avec le Roi.

La suite, on ne sait si c'est l'urgence, le désespoir ou le culot de Lies à demander de rejoindre les hauts rangs de l'armée du Roi, qui fît rendre les décisions à venir.
Cependant, elle avait trouvé sans vraiment le savoir, la place à laquelle elle aspirait étant humaine, dans laquelle elle pourrait pleinement donner de sa valeur et être se pourquoi elle avait été éduquée.
Un soldat.
Une armée à elle seule.

«No wealth, no ruin, no silver, no gold.
Nothing satisfies me but your soul.

O Death.»

Yo Lies, et bienvenue sur BBS !

Je suis désolé de te l'apprendre, mais il y a eu une promotion au sein de l'espada aujourd'hui, et le poste que tu brigues est de ce fait déjà occupé. Je t'encourage donc à faire un autre choix. Il y a d'autres places qui devraient certainement t'intéresser. =)

Ceci étant dit, bon courage pour l'écriture de ta présentation et up dès que c'est terminé !

Bienvenue !