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 La clairière [PV Taizõ]

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Chiraki Maki
La clairière [PV Taizõ] Shi-shi
Chiraki Maki
Rang : Shinigami de la V éme division

Messages : 59
MessageSujet: La clairière [PV Taizõ]   La clairière [PV Taizõ] Icon_minitimeVen 24 Jan - 22:34

Voila un moment maintenant qu'elle n'était plus aller en dehors du rukongai.

Lorsque cette journée de repos avait débuté, Maki n'avait pas la moindre idée de comment la passer. Elle devait s'occuper mais à faire quoi ?! Là était la question.
Assise sur son futon, les yeux encore fermé, elle lâche un long bâillement tout en tournant la tête vers la fenêtre ouverte sur les bâtiments de la cinquième, une chose était sûr dans son esprit, elle n'allait pas rester au sein de la division aujourd'hui. Plus les minutes passaient, plus elle ressentis l'envie de se changer les idées en dehors de tout ça, son penchant pour la solitude guida son esprit hors du rukongai, là où trouver un endroit isolé était plus aisé.

Prenant le temps pour s'étirer et pratiquer ses assouplissement quotidiens, elle s'installe au centre de la pièce tout en lançant un regard vers son zampa, posé prêt de son lit, elle lui attribua un petit sourire après quoi, elle se penche pour attraper ses orteils et ainsi débuter la séance par les jambes.

*

Deux heures plus tard, le ventre plein, le corps échauffé et un baluchon en main, la jeune femme traverse le rukongai pour enfin dépasser la limite et arriver sur un sentier qu'elle avait souvent foulé pour retrouver un des endroit les moins fréquenté par les shinigamis et autres âmes.

Il n'y a pas si longtemps que ça, lorsque la présence des autres âmes du rukongai l’oppressait, elle traversait les bois, elle laissait ses pas la guider au plus loin possible afin de trouver un lieu ou la présence d'autrui était quasi-inexistante. Finalement, elle se réfugiait à une heure de marche dans une petite clairière camouflé par des roncier et autres végétation non maîtrisé, l'endroit se vidait de présence animal à son arrivé mais plusieurs heures assise contre un arbre, silencieuse et ouverte sur cet environnement sauvage, les habitants des lieux revenaient pour l'observer avec curiosité et finalement ils retournaient à leurs occupation primaire, se nourrir. Elle aimait fermer les yeux pour les entendre gratter, chanter ou bien marcher autour d'elle, cette vie là, elle l'estimait bien plus que la sienne qui parfois lui donnait l'envie de dépérir silencieusement mais sûrement. Elle avait passé des jours et des nuits assise sous un vieux chêne, le regard vide avec rien en poche pour calmer les bruit rageurs de son estomac, pas même une goutte d'eau pour la maintenir, elle mésestimait tellement son existence que rien ne pouvait l'aider excepter la vie dans ces bois.

Aujourd'hui, toute ses années noir étaient derrière elle, si ses pas la guidait dans la même clairière c'est pour la simple et bonne raison qu'elle avait décidé, en court de route, de perfectionner son maniement d'arme et puisque toute sa pratique avait été chamboulé par la lame inversé de Nagaremono, elle comptait bien palier ce manque par un entraînement sérieux et assidue.

Habilement, elle saute les ronciers pour déboucher dans son havre de paix, lâchant un soupire d'aise et prenant plusieurs minutes pour s’accoutumer une fois de plus à l'ambiance des lieux, elle s'assoie sous le vieux chêne puis ferme les yeux afin de s’imprégner des odeurs, du bruit et comme à chaque fois, elle perçoit la présence des animaux camouflé dans leurs cachettes, méfiant de l'étrangère sur leurs territoire, elle reste ainsi le temps que tous reprennent leurs places et leurs activités.

La seule chose qui la rendait soucieuse était le silence dans sa tête, pas une fois depuis le matin, « elle » n'avait fait une remarque ironique. Mettant son zampa sur ses cuisses, elle ferme les yeux et se concentre sur Nagaremono. Une pensée germa dans son esprit et bien qu'elle soit un brin déplaisante, elle est consciente qu'il lui faudrait faire un sacrifice sanguin pour la ragaillardir.
Néanmoins, avant toute choses, Maki rouvre les yeux et dégaine son zampa, faisant ainsi luire la lame inversé, son regard émeraude l'observe attentivement après quoi, elle se relève et se place au centre de la clairière.

Le regard mis-clos, son esprit apaisé, Nagaremono dirigé vers le sol, elle se met tout d'abord à effectuer des techniques de parades à l'image de sa lame, inversé, puis plus les minutes passent plus elle accélère le rythme pour finalement inclure quelques mouvement acrobatiques, souplement, elle retombe sur ses pieds. Elle s'impose un rythme effréné, ne se laissant pas le temps de réfléchir afin de créer des mouvements automatique.

A force de pratique ses muscles avaient mémorisé et appliquaient d'eux même les réflexes à avoir sans que sont esprit s'en mêle, elle se le devait car sa façon de combattre n'étaient pas offensif mais défensive, tout résidait dans son ardeur à protéger son corps par sa lame et plus encore les parties vitales.

Trois heures s'écoulèrent, suante, essoufflé et passablement fatiguée, elle cesse l'exercice en douceur pour finalement terminer par une séance d'étirement, son rythme cardiaque baisse à mesure des minutes passé et finalement, elle reprend place sous son arbre, satisfaite mais toujours aussi inquiète quand à la voix muette dans sa tête.

Le regard froncé, elle observe Nagaremono toujours nue et sans attendre l'hésitation qui pourrait la prendre, elle pause ses deux mains sur la lame. Sans qu'elle ne s'ouvre la paume des mains, elle ressent la succion si particulière de son arme. La douleurs dans ses veines lui annonce à quel point « elle » avait soif et comme en accord avec ses pensées, la voix se met à parler d'abord doucement, comme sortis du sommeil.

« J'ai faillis attendre... »

-Désolé. Murmure la jeune femme.

D'une part soulagé mais d'une autre inquiète, Maki laisse son sang partir vers son arme tandis qu'elle voit déjà ses forces s'amoindrir. Heureusement qu'il n'était pas encore midi ! Elle allait devoir attendre jusqu'au soir pour pouvoir se lever et rejoindre sa chambre.

Les minutes coulent puis finalement, Nagaremono cesse de boire. Maki relève faiblement ses mains de la lame qu'elle pose finalement devant elle, les yeux cerné de noir, elle les lèves vers le ciel d'où s'envole une nué de moineau.

-Oh non... Murmure-t-elle faiblement.

La peau trop pâle, le corps trop faible pour bougé, elle reste à sa place, seul son ouïe reste attentif aux bruits alentour. Manquait plus que quelqu'un se pointe, songe-t-elle.

Prenant sur elle, elle glisse une main dans son baluchon pour en sortir une bouteille d'eau fraîche et une brioche fourré à la pâte d' haricot rouge sucrée. Faiblement, elle s'hydrate et se nourris afin de dissiper le malaise qui l'étreins.

« Tu ne vas pas mourir. »

-Non, juste tomber dans les pommes si sa continue. Répond-elle un sourire sans chaleur aux lèvre
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Vespa
La clairière [PV Taizõ] Rea-gen
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MessageSujet: Re: La clairière [PV Taizõ]   La clairière [PV Taizõ] Icon_minitimeDim 2 Fév - 0:11

    - Je t'ai trouvé !

Et il éclata de rire en voyant le visage du môme se décomposer. La partie de cache-cache n'avait une fois encore pas duré longtemps, ce qui exaspérait les enfants qui jouaient avec lui d'ordinaire. Quand Taizo était le chat, il les trouvait toujours. Les autres avaient beau le savoir, ils tentaient toujours de trouver les planques les plus improbables. Mais inexorablement, il les trouvait. Le gosse bougonnait alors qu'il partait rejoindre ceux qui avaient déjà été découvert. Il avait été le dernier mais le but du jeu étant de ne pas être retrouvé, il pestait contre sa malchance.

Cet endroit leur était pourtant interdit à tous. La frontière qui séparait ce monde du Rukongai se trouvait à quelques mètres d'ici mais malgré tout, les parents détestaient que leurs enfants restent dans le coin. Pour Taizo, c'était différent. Il était un Shinigami, Lieutenant de la Neuvième division. De fait, il n'avait pas grand-chose à craindre de cette zone. Il était d'ailleurs étrange de le voir ainsi vêtu de guenilles, et ce afin de ne pas attirer l'attention sur son statut réel. Ayant gardé son âme d'enfant et les habitudes qui avaient été les siennes avant d'intégrer les bancs de l'académie, il ne pouvait s'empêcher de regagner le Rukongai afin de rejoindre ceux qui étaient devenus des compagnons de jeu. Cette fascination était en grande partie liée au fait qu'il n'avait jamais eu le droit de rester ici lui non plus. Un noble côtoyant cette caste pouvait être mal perçu par ses pairs. Mais le Kyoraku se moquait de cela. Il était déjà pointé du doigt de par ses compétences particulières en science.

Ce déguisement lui permettait donc de passer inaperçu le temps des jeux. Et les gosses ne lui posaient aucune question, respectant la vie privée de celui qu'ils considéraient comme un frère. La partie était toutefois terminée et il était temps de retrouver les terres du Seireitei. Non sans avoir salué ses camarades, le jeune garçon s'éloigna de la zone pour s'enfoncer plus encore au coeur du monde se trouvant au-delà du Rukongai. Faisant le tour d'un bosquet, il déterra avec soin le sac qu'il y avait enterré ainsi que son Zanpakutô duquel d'ordinaire il ne se séparait jamais. En un instant, il ôta les loques qu'il portait pour mettre le traditionnel vêtement des Lieutenants du Gotei. Traverser le Rukongai sans se faire repérer serait aisé pour lui.
Alors qu'il s'apprêtait à remettre son sabre dans son dos, il en caressa le fourreau et approcha la lame de son visage, murmura ces quelques mots à l'attention de Shosha, nom véritable de son âme.
    - Je suis désolé de t'avoir laissé seule quelques heures. Mais je ne pouvais pas me présenter à eux armé d'un sabre, tu le sais bien.

Il remit le fourreau dans son dos, prêt à repartir vers ses quartiers véritables. Mais voilà, ce qu'il n'avait pas encore perçu, c'est qu'une sœur de rang se trouvait à quelques mètres de là, dans une situation des plus délicates. Il l'aperçue au moment précis où il allait quitter place. Constatant qu'il y avait un problème, il ne prit pas plus de temps pour réfléchir.

Il fondit sur elle en un seul bond, rattrapant la jeune femme par l'épaule afin de la redresser quelque peu. S'il n'était en rien un médecin, il savait reconnaître une âme en peine. Quelque peu perdu face à cette situation, il tenta de se rationaliser tandis que la jeune femme le regardait d'un air absent. Se posant près d'elle, faisant en sorte qu'elle ne sombre pas au sol, il prit la parole :
    - Vous avez besoin d'aide ? Dites-moi s'il vous faut quoi que ce soit. Je peux peut-être vous être utile ?

Si sa voix trahissait une certaine inquiétude, ce n'était pas sans raison. Bien qu'il soit Lieutenant, le jeune garçon ne s'était que rarement trouvé face à ce genre de malaise. Et si son esprit scientifique lui dictait déjà la conduite à tenir, il ne savait pas s'il était bon de suivre son instinct. Cette femme avait au moins le mérite d'être encore consciente. Elle saurait le dicter au mieux. Du moins l'espérait-il du fond du coeur.
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Chiraki Maki
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Chiraki Maki
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MessageSujet: Re: La clairière [PV Taizõ]   La clairière [PV Taizõ] Icon_minitimeMar 4 Fév - 20:06

« Reste consciente ! »

La vue brouillé mais l'esprit alerte la jeune femme sent la présence puis quelques secondes plus tard, l'inconnu se matérialise à ses côté, l'aidant d'une main ferme à rester droite. Ce simple contact l'aurait agacé en temps normal mais le manque de force lui ôtait l'envie de s'en défaire, les yeux dans le vague, elle peine à distinguer la silhouette de l'homme à ses côté mais une chose et sur, elle ne le connaît pas.

« Désolé, j'y suis allé trop fort, je peux te... »

Maki secoue la tête et met sous silence la voix, faiblement elle tire de sa poche une cigarette et son briquet qui glisse entre ses doigts. Lâchant un soupire faible, la jeune femme tâte le sol à sa recherche puis le saisis « fermement » et allume la tige qu'elle n'a pas la force de retirer d'entre ses lèvres.

Finalement, elle relève ses yeux émeraude vers le visage de l'inconnu, les trait tiré par l'inquiétude puis elle tente un sourire et ouvre la bouche, sa voix s'élève douce et calme.

-Il n'y a pas d'inquiétude à avoir, je vais bien.

La voix mis sous silence se matérialise par une sensation désagréable, son visage s'engourdit, ses yeux roulent dans leurs orbitent et l'espace de quelques secondes, Maki part au delà de la clairière, attiré par Nagaremono mais l'instant d'après son regard reprend vie et de grosses gouttes de sueur glacé perlent le long de son visage fin.

« Et s'il pouvait t'aider ! Arrête d'être aussi buté, ton corps à tellement de mal à fournir qu'il te faut quelque chose pour combler ce manque ! Maki, merde, écoute moi ! »

-Tu aurais dû y penser avant de me vider comme ça ! S'énerve-t-elle contre la voix.

Le jeune homme devait sûrement trouver qu'elle divaguait mais Maki s'en moquait, elle était bien au dessus de tout ça, ça l'épuisait cependant, elle était patiente et elle pouvait attendre seule ici le temps qu'il fallait sans demander d'aide.

Baissant le regard vers sa lame inversé sur ses jambes, elle lance un coup d’œil au jeune homme et lâche un soupire, Nagaremono ne la lâcherait pas temps qu'elle n'aura pas fait un pas en avant.

-Si je suis ainsi, si faible et blafarde c'est dû à un manque de sang, le seul remède c'est du temps afin que ma moelle osseuse puisse fabriquer la quantité manquante, je suis désolé que ça vous ait inquiéter.

Faiblement, elle retire sa clope d'entre ses lèvres tout en recrachant un filé de fumé, l'air désolé qui ce peint sur son visage annonce la suite de sa prochaine phrase.

-Je ne voudrais pas vous retenir pour une chose aussi...

« Tais-toi ! »

Un rire sans âme sort de ses lèvres puis elle lâche un regard lourd à son arme et reviens au jeune homme.

-Je ne crois pas m'être présenté, je suis Chiraki Maki shinigami de la cinquième division. Désolé de vous faire perdre votre temps avec ceci. Elle désigne son état d'un pauvre sourire.

« Tu es affligeante ! »

Sans plus rien dire la jeune femme écrase sa cigarette sur la lame de son arme afin de la faire taire.
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MessageSujet: Re: La clairière [PV Taizõ]   La clairière [PV Taizõ] Icon_minitimeVen 14 Fév - 23:01

La peur fut rapidement remplacée par la surprise. Alors qu'il s'était rapproché d'elle pour comprendre, pour aider, sa conscience lui échappa. Il sut d'instinct ce qui se passait. Et pour cause, il était un habitué de ce genre d'événements. Aucun doute possible quant à ce qui se passait ici : elle avait été attirée par l'a^me de son Zanpakutô. Au même titre que lui lorsque Shosha prenait la peine de s'introduire dans sa conscience. Il eut un mouvement de recul avant de se reprendre : son but n'était pas de l'effrayer. Son but n'était pas non plus de lui montrer qu'il craignait ce comportement. Il n'en était rien. Son esprit scientifique tournait déjà à plein régime : il était rare de voir des Shinigamis ainsi happé alors qu'ils étaient éveillés. Sans avoir besoin de méditer.

Les explications vinrent. Un manque de sang ? La pâleur de la peau de la belle en était une preuve suffisante. Il l'a croyait. Mais pour l'heure, il ne pouvait pas faire grand-chose. Et pour cause : il n'était pas médecin. Si la palette de ses compétences était large, elle n'engobait pas le soin. Pas dans sa globalité. Il attendit d'assimiler l'intégralité des informations. Alors que la jeune femme semblait en permanence tiraillée par la conscience de son sabre. Un sourire gêné se peignit sur son visage. Un voile tomba devant ses yeux et lui aussi, l'espace d'un instant, il ne fut plus là. Plus vraiment.

--------
    Tu as compris, n'est-ce pas ?

    La silhouette de Shosha se matérialisait déjà autour de lui, l'enveloppant dans ce cocon protecteur. Sous sa forme véritable, elle n'était que cet insecte géant à tête humaine. Protectrice, observatrice, elle était son mentor. Une créature exceptionnelle qui n'était en réalité qu'une partie de lui. Un rire sans joie se fit entendre. Taizo lui répondit.

    C'est différent... Mais oui, il y a des similitudes.

    De nouveau, elle se mit à rire, s'écartant du corps du Kyoraku. Elle ne cherchait pas à lui faire dire les choses, seulement à les lui faire comprendre. Mettre le doigt sur une anomalie et l'étudier. Mais dans le cas présent, l'anomalie, c'était lui. Lui et sa relation avec Shosha. Et cette femme était visiblement happée par le même problème.

    Différent ? En es-tu sûr, petit homme ?

--------

Il revint à la réalité. Pas une seconde n'était réellement passée mais lorsqu'il était ainsi entraîné dans ce monde particulier, le temps n'était plus.
    - Oh ! Ce n'est rien, vraiment. Je passais seulement par là et j'ai craint que vous ne puissiez plus vous relever. Je suis Kyōraku Taizō, Fukutaishô de la Neuvième division.

La voir s'adresser à lui ainsi le rassurait. Il se détendit un peu et se posa à même le sol, plaçant ses bras autour de ses jambes. Sans la quitter des yeux. Il pouvait paraître étrange pour qui ne le connaissait pas. Lui l'enfant hyper actif. Lui qui ne se souciait nullement de son apparence. Pour preuve sa position actuelle. Il passa d'instinct du vouvoiement au tutoiement. Comment faire autrement ? Il connaissait son nom désormais et pour lui, c'était l'étape suivante. Naturellement, ça lui était venu.
    - Pas top quand même ta maladie. La Quatrième ne peut rien faire pour toi ? Et... Je comprendrais que tu ne veuilles pas me répondre mais... Tu discutais avec l'âme de ton Zanpakutô, n'est-ce pas ?

Cela faisait beaucoup de questions. Mais si la seconde ne nécessitait qu'une simple confirmation, la première méritait autre chose qu'une réponse à la va-vite. L'intérêt du scientifique s'était éveillé.

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Chiraki Maki
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Chiraki Maki
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MessageSujet: Re: La clairière [PV Taizõ]   La clairière [PV Taizõ] Icon_minitimeLun 17 Fév - 17:43

«Aïe ! Me brûler c'est petit comme vengeance Maki... Mais, bon, je l'accepte et je vais te laisser avec lui, il a l'air plutôt vif d'esprit de plus, j'ai le sentiment que je ne suis pas la seule à être présente. »

Maki aussi l'avait remarqué et peut-être est-ce son manque d'expérience mais, ça ne la dérangeait pas plus que ça et elle avait tendance à ne pas comprendre que certains aient besoins de méditer pour communiquer avec l'âme de leurs zampa.

Bref, Taizo venait de ce présenter et désormais il la tutoyait, chose qui ne la dérangeait pas vraiment, elle aussi avait tendance à réagir ainsi. Étrangement, le comportement du jeune homme ne la rendait pas mal à l'aise comme avec la majorité des shinigamis, il agissait naturellement et ça la rassurait.

Vint alors quelques questions qui assura à la jeune femme qu'il ne comptait pas rester sans agir ou du moins sans comprendre son problème, si l'on pouvait appeler ça un problème. Prenant le temps de réfléchir à ce qu'elle pourrait dire, Nagaremono revient à la charge.

« Dit les choses comme elles sortent ! »

Levant les yeux vers le ciel, elle prend le temps de finir sa cigarette en trois grosses inspirations, son corps détendu et faible, lui semblait bien moins lourd qu'il y a quelques minutes et son esprit plus présent, sa vue plus net... peut-être qu'en fin de compte son corps réagissait mieux qu'elle ne le pensait.

-Oui, je parlait avec elle. Elle est toujours là comme une sorte de conscience et parfois, enfin, quand je suis trop épuisée je lui répond à voix haute ou bien elle n’emmène avec elle, mais, j'ai l'impression que tu connais bien ça.

Elle lâche un sourire faible de ses lèvre trop blanche pour paraître remise du manque. Sa clope à peine finit elle s'en rallume une seconde puis patiente encore une minute avant de poursuivre sur la deuxième question, celle qui éveillait la curiosité du jeune homme.

-Pour être franche, je ne suis pas aller à la quatrième pour exposer ce... Ce n'est pas une maladie. Elle lâche un rire amusé puis regarde la lame inversé de Nagaremono qu'elle recouvre du tissus de son baluchon. S'il me manque du sang c'est simplement parce qu'elle me le pompe. Comment te l'expliquer ?

Elle tire plusieurs fois sur sa sèche puis rie seul face à son incapacité à répondre, elle secoue la tête en retournant son regard vers lui, puis elle dit simplement ce qui s'impose à elle.

-C'est le sang qui nous lie toute les deux et qui constitue mon pouvoir.

Ainsi dit à voix haute, Maki repense aux vieilles légende sur certains sabres samouraï, trop gorgé de sang ceux-ci en demandaient encore plus et forçaient leurs propriétaire à tuer sans relâche afin de les nourrir et si celui-ci n'était pas assez fort et bien, sa vie s'arrêtait tragiquement.
Le cas de Maki est différent certes mais ces légendes amusait aussi Nagaremono qui parfois, le soir lui demandait des histoires, comme une enfant demande des comtes pour s'endormir. C'était cocasse mais d'un autre sens, ça les rapprochaient, de plus, Nagaremono lui chante bien certaines chansons quand elle peine à ce calmer... Est-ce que ça arrivait à d'autres shinigamis ? Enfin, soit.

-Parfois, elle à besoin de sang car elle perds en présence et c'est ce qui c'est passé toute à l'heure, je l'ai donc ramené prêt de moi. Le soucis c'est le temps qu'il me faut pour me remettre sur pieds.

Elle le regarde un sourcils lever, appréhendant sa réaction, c'est bien la première fois qu'elle parle ainsi ouvertement de sa relation si particulière avec Nagaremono et celle-ci ne semble pas plus stresser que ça, au contraire.

« Te prend pas la tête, tu as dis ce qu'il fallait dire. Si tu t’excite de trop de toute façon tu vas tomber dans les vapes donc... relativise. »

Relativiser... Facile à dire, vraiment ! Néanmoins, elle attrape sa bouteille d'eau pour y boire trois longues gorgés après quoi, elle coince sa clope au coin de ses lèvres et observe Taizo attentivement.
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