Avatar : TK, Angel Beats!
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[list]Âge : Près de 300 ans.
Race : Shinigami
Siège demandé : Sanbantai-fukutaisho

Description de votre personnage : Seimei se dépeint comme un poète déchu et amoureux, soumis à ses passions. « J’ai arrêté de voir pour mieux sentir, goûter, toucher celle que j’aime » a-t-il écrit de son sang dans son autobiographie inachevée, un petit livre usé qu’il traîne toujours contre sa poitrine, sous son shihakusho. L’oeuvre du Coeur, titre du manuscrit, est d’ailleurs relié grâce aux cheveux de celle qu’il a un jour menacé de mort ; bien que ce passage soit plutôt présenté comme un cadeau de sa part, chacun des mille cheveux a été soit savamment récolté, avalé et sauvegardé, soit fougueusement arraché, avalé et sauvegardé. Cette autobiographie (« épanchement moral, spirituel et émotionnel » préfère-t-il utiliser dans la préface de son ouvrage) est la seule chose que Seimei garde jalousement, car il y relate une crise passionnelle qui l’a presque complètement consumé. Autant dire que L’oeuvre du Coeur est la porte ouverte sur toute sa folie narcissique et orgueilleuse. Un jour, peut-être, l’autobiographie terminera dans des mains autres que les siennes ; « [il] ser[a] alors mort et les cendres de [s]a passion éteinte auront été éparpillées. » (L’oeuvre du Coeur, chapitre final)

Pourtant, à toiser Hakuba-fukutaisho, on ne pourrait y déceler un être aussi torturé. Élancée, sa maigre silhouette cache une endurance hors du commun, forgée à même les râteaux (et zanpakutô-s) qu’il s’est pris. Sans être ni fort ni rapide, le lieutenant est habile de son arme, bien que sa lame, rangée à la verticale aux creux de ses reins à la manière de l’Omnitsukidō, n’est que très rarement dégainée. Si son habit ne déroge pas aux traditions de la tenue du Gotei 13, il est à noter que sa ceinture de soie est violette et des pompons, à l’instar d’un prêtre shintoïste, pendent aux extrémités. Hakuba-fukutaisho revêt aussi des gants blancs « pour ne pas salir de [s]a folie ce monde jolie » (L’oeuvre du Coeur, chapitre final), mais aussi pour cacher les nombreuses cicatrices dans ses paumes qu’il s’est infligé pour écrire son livre. Seimei porte également toujours un bandeau à la couleur changeante, qui empêche quiconque de voir le blanc de ses yeux. Plusieurs rumeurs, quant à la raison de son aveuglement, circulent dans sa division ; les plus simplistes évoqueront la cécité, les plus aventureux préfèreront parler d’une déformation étrange qui lui donne un air de chiot battu. Nul ne peut cependant réellement statuer sur la couleur de ses iris. De plusieurs pensent qu’ils sont bleu, ce qui irait parfaitement avec sa crinière blonde toujours gominée vers l’arrière — dont seules deux couettes rebelles se dressent vers l’avant.
Hakuba-fukutaisho a le teint blafard, après ces longues années passées à croupir dans l’Ujimoshi no Su, le Nid d’Asticots, mais il croit toujours que son sourire ravageur capable de lui ouvrir bien des cuisses (ce qui est faux).

La réputation d’Hakuba-fukutaisho le précède : il n’est pas homme d’un seul amour. Bien qu’il semblerait vouer un culte à la beauté (qu’il n’a jamais vu) de la Commandante Kuragari — on raconte qu’il tiendrait un petit autel à son nom, dans ses propres appartements, et embaumerait les quartiers de la troisième d’un mélange de fleurs et d’encens — on le voit souvent lire des poèmes à toutes femmes qu’il respire ou tâtonne. Peu de ses soldats le respectent, dû à son caractère loufoque et pervers, et Seimei n’est pas quelqu’un qui attire la sympathie, étant plutôt désagréable et vivant dans l’excès. Ne possédant aucune qualité de meneur, car très égocentrique, il n’est non plus apte à entretenir de saines relations avec les membres des autres divisions. Cependant, le capitaine est doté d’une vive intelligence, quoique un peu retorde, qui lui permet d’au-mieux remplir la tâche première à laquelle il a été assigné : traquer et tuer les hollows les plus dangereux. Sans scrupules, dévoué à son devoir, son travail, bien que salissant, permettra peut-être au Seireitei de faire bonne impression auprès des Reapers. Son seul obstacle : ne pas tomber dans le jeu du combat, où son esprit pervers prendra le dessus et qu’il tentera d’étirer le combat pour jouir des revirements de situation, même désavantageux. À noter que plus le combat se voudra passionnant, plus il commentera ses actions à la troisième personne.

Autrement dit, Seimei s'affiche comme un étranger au Seireitei. Il est l'artiste incompris et malade, quoique beaucoup théâtral, incapable de tenir en place. Des scandales, il en fait souvent, car il aime qu'on parle de lui. Même s'il clame ayant fait parti de l'Omnitsukidō, peu le croient, car sa discrétion manquante et son énergie à motiver cette fantaisie détruisent complètement l'image qu'on peut se faire des membres secrets et silencieux des forces de la seconde division. Ayant été enfermé avant l'exil d'une majorité de capitaines et lieutenants, Seimei prône souvent ces temps révolus où « [s]a grande cité qui guidait ses pas hasardeux » (L’œuvre du Cœur, chapitre troisième) était pure de toute nuisance, capable de se tenir debout seule. Son fanatisme, au nom duquel semble-t-il parfois agir, réduit tout étranger de la Soul-Society au ryoka vil et insidieux. Seimei considère également les Vizards comme des êtres étranges et dangereux, refusant de coopérer avec eux.

Description de votre Shikai (et bankai le cas échéant): Le tsuba représente deux cœurs dont les creux embrassent la base de la lame. Le tsuka est violet et blanc. Seimei le porte dans le bas de son dos, à la façon de l'Omnitsukidō. À noter que son insigne de Lieutenant est souvent enroulé à son fourreau.

Brûle de passion, Chōchin : à ces mots, [Lanterne de papier] s'anime et s'enflamme d'un feu violet, d'abord du tsuba jusqu'à la pointe de la lame, puis de la garde jusqu'à l'extrémité du manche. Lorsque ce feu s'éteint, la katana aura laissé place à une longue chaîne reliée à une petite lanterne ronde de papier blanc, au sein de laquelle brûle une petite flamme violette, comme suspendue à l'intérieur.

BANKAI : Amaterasu no Chōchin : à ce jour, [Lanterne de papier d'Amaterasu] n'a jamais été observée. Si plusieurs croient que Seimei ne possède pas le Bankai, lui-même reste assez discret quant à son utilisation, encore incertain de pouvoir bien contrôler ses « flammes divines. »  Dans L’œuvre du Cœur, Seimei explique qu'Amaterasu no Chōchin est une version plus rayonnante et plus resplendissante que le Shikai ; « un aveuglement de chaleur » pour reprendre ses termes. Son Bankai lui aurait d'ailleurs permis de mieux comprendre ses passions.

Histoire :
2019, alentours de Tokyo

« Paraitrait qu'on a un nouveau Lieutenant. »

Dit le shinigami, le zanpakutō encore au poing. À ses pieds, se désintègre une créature masquée.

« Mmmh... Ça se pourrait, j'écoute pas trop les rumeurs. »

Répond l'autre, rangeant sa lame lentement dans son fourreau, accroupi de dos à son interlocuteur. Derrière lui, quelques shinigamis terminent d'achever les derniers hollows pas trop costauds. Ils sont des membres de la Troisième envoyés pour soutenir des homologues de la Treize, blessés par un petit groupe de bas rang, errant, sorti tout droit du Hueco Mondo pour on ne sait qu'elle raison. Le combat fut bref et ils ont proprement fait leur travail.

« On raconte qu'il aurait été récemment sorti du Nid d'Asticots, faut croire qu'il était nécessaire. »

L'autre affirme d'un simple soupir. Il ne veut pas vraiment écouter, mais le premier s'obstine à lui causer.

« Quand même, on n'est pas chanceux... Sans Capitaine, un Lieutenant qui vient de prison... Heureusement qu'on est efficace hein ? Ces monstres n'avaient aucune chance ! »
« Aucune chance... Mmh. »

Confirme de nouveau celui accroupi, sans plus de mots. Le premier secoue son sabre lorsqu'il parle, décidément fier de sa performance de la journée. Sûrement l'un de ces sièges qui ne grimpera jamais dans la hiérarchie de sa Division.

« Quand même, on aurait pu s'en passer... Du Lieutenant, j'veux dire. Parfois, je me demande si notre nouveau Commandant est digne de son rang... »

À ces mots, celui qui l'écoute se relève. Son poing crispé sur la garde de son âme fait trembler son fourreau, mais l'autre, trop imbu de sa personne, ne le remarque pas. Il ne fait que souligner sa réaction.

« T'es pas d'accord ? En plus, c'est une femme et... Oh ? Je viens de remarquer, mais tu fais comment pour voir, avec ce bandeau sur les yeux ? »

L'autre ne répond pas, préférant glisser sa main dans son kimono pour en sortir un bracelet qu'il laisse pendre aux bouts de ses doigts. Le bavard peut y reconnaître le grade.

« L'Amour est aveugle. »

Répond à la fois d'un ton rêche et énigmatique le nouveau Lieutenant Hakuba.

Le bavard n'ose déjà plus parler.

Mission terminée...

...Ô belle Society.

Joli historique de préz inachevées. Tu comprendras que ca nous refroidit un peu.

C'est mort pour Capitaine. Je t'invite à t'orienter vers un poste inférieur.

Des bisous.

Oui, et je vais la terminer. Je suis cependant indisponible cette fin de semaine, donc je devrais la rendre au plus tard mercredi!