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 A l'écart de tout... [Bankai]

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Kaogake Haiko
A l'écart de tout... [Bankai] Shi-cap
Kaogake Haiko
Rang : Capitaine de la sixième division

Messages : 248
MessageSujet: A l'écart de tout... [Bankai]   A l'écart de tout... [Bankai] Icon_minitimeLun 11 Mar - 15:44



Il s'en était allé, comme un voleur ou presque... Tôt ce matin là, alors que le soleil n'était encore qu'une lueur naissante à l'horizon, Haiko poussait la porte de son pied-à-terre du Rukongai, dans le troisième district. Son chez-lui, là où il avait été recueillis voilà de ça plus d'un siècle. Chez le vieil homme, artisan du bois et génie dans l'art de créer les pièces qui faisaient la joie des mélomanes. Il y avait aussi les deux jumelles, ses sœurs de cœur... Tout ce petit monde ne pouvait saisir la portée de ce qu'allait tenter d'accomplir le jeune homme.

A sa division, le lieutenant n'avait laissé qu'une note adressée à son troisième siège disant simplement qu'il se retirait un moment, dans un coin reculé de la Soul Society, et qu'il reviendrait en temps voulu. Ceci pouvait paraître inconsidéré en ces temps de trouble, mais le vice-capitaine avait ses raisons. En fait, il n'en avait qu'une seule, parvenir à ce que la plupart nommaient « libération interdite », l'accomplissement de longues années d'un entraînement acharné, la marque que seul les plus puissant shinigami du Gotei pouvaient se permettre d'obtenir, le passe entrouvrant la porte du cercle des capitaines de division...

Le petit shinigami ne désirait pas de ce pouvoir, il en avait besoin, le Gotei en avait besoin. La nécessité de se rapprocher de sa partenaire était presque viscérale. Seulement, depuis quelques mois, le lien les unissant se désagrégeait petit-à-petit. Haiko avait ressentit le malaise. Déception, frustration, c'était comme si l'âme de son zanpakutô attendait quelque chose. Leur rencontre dans le monde réel. Le shinigami avait déjà essayé des centaines de fois en se rendant sur terre. En suivant les indications de sa moitié il avait parcouru la ceinture de feu. De volcan en volcan, il avait médité et médité encore jusqu'à ce qu'il ne puisse plus se rendre sur terre aussi souvent qu'avant. Depuis sa nomination au poste de lieutenant de la sixième, sans capitaine, son temps était devenu précieux et les instants seul à seul avec son zanpakutô de plus en plus rare. Il fallait que cela change...

Un simple soucis d'interprétation. Voilà ce que lui avait fait comprendre le capitaine Yakushiji. Un seul échange avec le haut-gradé avait suffit pour que celui-ci mette le problème en lumière. Haiko s'en était voulu car il s'était rendu compte du fait que ce qu'il avait tenté d'accomplir ces derniers mois n'avait tout simplement servit à rien. Il ne pouvait se résoudre à admettre qu'il avait été dans le faux tout ce temps. L'ampleur de sa désillusion alimentait sa détermination. Le jeune homme qui marchait dans les rues du Rukongai ce matin là ne comptait pas revenir avant d'avoir eu la certitude qu'il pouvait le faire, qu'il devait le faire...

Plus le jeune homme s'éloignait du Seireitei et plus ils se rapprochait de l'instant. Cet instant où il parviendrait enfin à la rencontre, le face à face longtemps attendu avec l'âme de son zanpakutô en personne. Il n’appréhendait aucunement ce moment, noyé d'envie et de détermination, une pointe d'excitation également. Il sortait du Rukongai dans cet état d'esprit, plus motivée que jamais. A la lisière des taudis, il jeta un dernier regard en arrière avant de s'éclipser d'un shunpô. S'en suivit de nombreux autres avant qu'il ne décide enfin à stopper sa course. Haiko réapparut à l'orée d'une forêt de sapins plutôt clairsemée. En silence, il observa les alentours.

Il se trouvait déjà bien loin des derniers quartiers habités de la Soul Society, au milieu de ce qui lui semblait être un plateau montagneux. Au loin, derrière la forêt d'épineux se dressait de superbes montagne nappées d'une épaisse brume. Scarifiant la plaine herbacée , des dents de roche se dressaient ça et là, donnant au paysage un aspect abrupt et franc. Il faisait frais et mis à part le vent qui sifflait en passant par à-coup entre les branches et la roche, il n'y avait pas un bruit... Haiko sourit alors, satisfait. Il inspira profondément en levant la tête vers le ciel encore pourpre du matin. Le petit shinigami, seul au milieu de nul part, se détendit les muscles des bras en les secouant légèrement. Le cou également. Puis, il dégaina son sabre qu'il libéra dans la foulée.

Tout autour de lui, chaque arbre, chaque branche, chaque épine, chaque brun d'herbe, réagit à la perturbation. Comme si la nature environnante prenait conscience du fait que d'ici quelques instant, elle vivrait ses derniers instants. Le shinigami leva son arme devant lui en plongeant ses yeux dans le cœur de braise. Il souriait. Son reiatsu s'infiltra dans la terre autour de lui, réchauffant brusquement l'air. L'herbe se desséchait à vue d’œil, la mousse sur les rochers se recroquevillait comme un papier de bonbon jeté au feu. Les épines des grands sapin roussissaient en commençant à tomber. Des gouttes de sueur commençaient à perler sur le front du jeune homme tandis que certaines de ses mèches humidifiées lui collaient au visage. L'énergie qu'il déployait présentement le poussait dans ses limites. Il serrait les dents, crispant ses mains sur le manche de son épée dont le cœur s'embrasait.


    « C'est parti Shitsuren. Cette fois, je te déroule le tapis rouge... Mezame... Kazan... »


Il retourna alors brusquement la pointe de sa lame vers le sol avant de l'enfoncer profondément en terre. L'air se figea, alourdissant l'atmosphère un court instant. C'est alors que d'un seul coup, le sol explosa autour du jeune homme dans un vacarme assourdissant, hérissant par vagues successives de massifs mur de lave. Ceux-ci retombèrent lourdement en s'étalant sur une grande surface circulaire ayant pour centre Haiko. Les arbres s'enflammèrent instantanément au contact du magma visqueux coulant inexorablement vers eux. L'air frais du matin n'avait plus rien de rafraîchissant et le paysage, plus rien de luxuriant. Appuyé sur le pommeau de son épée, Haiko regardait les arbres s’effondrer en craquant avant d'être englouti dans les flots rougeoyant de son zanpakutô.

Le vice-capitaine avait déployé une grande quantité d'énergie dans cette seule attaque, et pour tout dire, il ne s'attendait pas à un tel résultat. Il se dit naïvement que cela devrait suffire pour faire apparaître Shitsuren... Il patienta alors quelque secondes, cherchant du regard une éventuelle apparition. Les secondes devinrent minutes. Toujours rien... Le magma rougeoyant aux alentours noircissait en commençant à se solidifier au contact de l'air plus froid. Haiko soupira de frustration en retirant son arme du sol.


    « Tu n'es pas encore satisfaite n'est-ce pas ? Bien... Très bien... »


Il réitéra la manœuvre pendant des heures, des jours... donnant tout ce que son pouvoir pouvait offrir de flammes et de roche en fusion. A l'aube du quatrième, le décors était alors méconnaissable. Certains des plus gros rochers avaient même été consumés par la chaleur extrême. Il n'y avait plus aucun arbre debout à portée de vue. Le shinigami accusait le coup. L'air chaud, vicié, lui brûlait les poumons. Son visage tacheté de noir, dégoulinant de sueur, n'avait plus rien d'angélique. Il était exténué. La lassitude avait fini d'éroder sa patience et galvanisait maintenant sa frustration. Rien ne se passait... Il doutait, mais il tenait toujours bon. Il fixa son zanpakutô, fatigué, les yeux imbibés de larmes.

    « C'est la décoration qui ne te plaît pas sans doute? Huh ! Qu'est-ce que tu veux de plus ?! Hein ?! »


Il porta un regard désespéré sur la désolation alentour. Emporté par la fatigue et la frustration, sa respiration se faisait de plus en plus forte, plus saccadée. Au fil des minutes à scruter ce décor chaotique, le désespoir se mua en panique. Vraiment, que pouvait-il faire de plus ?! Il venait déjà de raser tout le plateau en usant quasiment toute ses réserves de reiatsu. Il devait se résoudre à aller plus loin, dépasser la limite qu'il croyait déjà avoir survolé, jouer avec la mort. Il hésitait car s'il faisait fausse route, cela serait sans doute le baroude d'honneur du vice-capitaine dans sa quête de la libération ultime. Un conflit opposait sa conscience et son mental. Son mental le motivait à continuer, à repousser encore ses limites quitte à côtoyer la mort de près. Tandis que sa conscience elle, lui suggérait d'abandonner, considérant l'entreprise futile et trop risquée.

Reculer maintenant n'avait aucun sens. Il en avait déjà trop fait. Il avait pris sa décision. Insufflant dans son arme ce qui lui restait d'énergie, Haiko s’apprêtait à déployer une dernière fois son pouvoir. Il fut alors surpris, par la lente chute d'un morceau de son écharpe depuis son épaule. Ceci le calma net... L'étoffe de coton blanc glissait entre ses doigts. Il se souvenait du jour où il l'avait reçu.

C'était lorsqu'il devint officiellement shinigami. Il avait été apporter la bonne nouvelle à sa « famille » dans le troisième district. Des mains de ses deux sœurs de cœur, les jumelles, il reçu cette écharpe qui avait semble-t-il appartenu à une personne chère à leurs yeux. Haiko n'avait pas voulu en savoir plus sur le moment. Ce n'est que quelques années plus tard qu'il su à qui appartenait l'étoffe. A la mère des deux jeunes femmes, morte en les protégeant de bandits. Il su cela de la bouche de celui qui les avait recueilli, le vieil ébéniste. Depuis ce jours, il chérit ce morceau de tissu comme le plus précieux des trésors, honorant le cadeau qui lui a été fait.


    « Moi aussi je me souviens... C'est le sentiment porté à ce morceau de tissu qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Tu ne connaissais pas encore mon nom à l'époque. Ah, que le temps passe vite ! »


Haiko fit volte face, se figeant à la vue de Shitsuren. La jeune femme à la peau de lave et aux yeux de braises était apparut. Sa longue chevelure de flammes dansantes cachait également l'intimité de son corps nu. Le shinigami éprouva un tel soulagement à cette vision qu'il relâcha la pression accumulée ces derniers heures. Son katana retrouva son aspect d'origine. Sa vue se troubla. Ses jambes flageolèrent avant qu'il ne tombe à genoux. Puis, il bascula de côté...

    « Haiko-chan ! Hey ! »


Il s'était évanouit, rattrapé de justesse dans les bras de Shitsuren. Celle-ci se pencha légèrement au dessus de lui en l'observant avec tendresse.

    « Yare yare... Je ne m'attendais pas vraiment à ce que tu y mettes autant d'entrain mon petit bonhomme... Et c'est de ma faute, mais il le fallait... » - Elle marqua une pause, écartant délicatement les mèches rebelles couvrant son visage. - « Tu es fort, mais tu en doutes encore. Je l'ai sentis, les événements récent l'ont également montré. Mais ne t'en fait pas, je vais t'offrir la force nécessaire pour faire voler ces doutes en éclat. Tous ces efforts, même si tu ne me l’avouera jamais, tu les as fait pour moi. Mon cœur brisé n'a plus de raison d'être à tes côté. Après tout, tu es celui qui me comprend le mieux, ma moitié... Je te dois bien ça... Maintenant, tu es est prêt. »


Elle déposa alors un baiser sur son front encore humide. Puis, elle le laissa reposer au sol avant de se relever. Sa main rougeoyante agrippa sa forme scellée. La belle enflammée inspira une bouffé d'air toujours chauffé par les effluves du champs de lave alentour. Elle pouvait être satisfaite de ce que venait de réaliser son maître. En ayant déversé toute cette énergie dans la création de ce terrain si familier pour elle, Haiko venait de faire montre de l'étendue de son pouvoir. En fait, c'est ce qu'attendait Shitsuren depuis le début. Même si elle en était déjà certaine, il fallait qu'elle voit de ses propres yeux ce dont était capable son détenteur. Cette force qu'il s'évertuait à maîtriser depuis des années n'avait de sens qu'à ce moment précis. Il fallait qu'elle sache s'il était prêt à subir ce qui allait suivre. Ce qui était le cas désormais.

Élevant le katana au dessus de sa tête, la belle en appela à son propre reiatsu, le déployant sur une large zone autour d'elle. Le procédé en lui-même demeurait un mystère, mais doucement, toute la lave de ce plateau autrefois verdoyant se mit à bouillonner avant de s'élever dans les airs, attiré par le zanpakutô. En quelques minutes, de ce terrain volcanique ne restait plus que des crevasses sombres provoquées par les coulées successives des attaques d'Haiko. Après cela, l'épée que tenait Shitsuren avait changé du tout au tout. C'était comme si tout le magma s'était cristallisé autour de la lame d'origine, l'allongeant de quelques centimètre et lui offrant cette couleur rouge éclatante. La garde ressemblait un peu à celle du shikai si ce n'est quelle ne protégeait que le côté tranchant du sabre, ainsi que le poing de son utilisateur. Le pommeau s'avérait être plutôt épais. Taillé en une petite coupole surmontée d'une pointe, sa transparence évoquait l'éclat du diamant.

A l'écart de tout... [Bankai] 886296bankai

Lorsque Haiko recouvra ses esprits, l'épée se trouvait à côté de lui, fiché dans le sol, comme si elle l'attendait. Il l'observa sans comprendre, sans croire que cela pouvait être...


    « C'est bien ça mon choux... Ce que tu as devant toi, c'est bien ce à quoi tu penses. »


Il remarqua alors de nouveau Shitsuren. Mais ce qui le frappa le plus à cet instant n'était pas vraiment la présence de son zanpakutô, mais le vent frais lui balayant le visage. Il contempla le lieu, la chaleur et les flammes avaient laissé la place à un sol aride et ravagé. Il ne comprenait pas. Elle, l'observait en souriant chaleureusement.

    « Qu'est-ce que tu attends ? Vas-y, prend-la ! A moins que tu n’aies encore envie de te la couler douce pendant que je fais tout le boulot ? »


Haiko soupira en secouant la tête, blasé, mais il s'exécuta. Il empoigna alors son bankai avec précaution. Dès qu'il empoigna l'arme, il se figea, le souffle coupé par ce qui était en train de se passer. Toute la puissance consumée ces derniers jours lui revint dans le corps comme un coup de fouet. Le jeune homme se leva alors doucement, noyé dans l'air soudainement chauffé par son aura. Il ne pouvait y croire, avait-il réellement réussi ? Comment ?! Il retira l'épée du sol, ce qui provoqua l'explosion de son reiatsu. Le petit shinigami avait l'air complètement hébété, ce qui provoqua le rire cristallin de l'incarnation de son zanpakutô.

    « Et bien, tu en fait une tête ! A croquer ! Mmmmmmhhhh ! »


    « Co... Comment ? Pourquoi ? »


    « Pourquoi qu'il demande ! T'es venu ici pour jouer aux fléchettes peut-être ?! Allons mon choux, ne soit pas aussi bête. Quant au comment... Tu ne comprend toujours pas n'est-ce pas ? »


Haiko lui répondit en secouant lentement la tête de droite à gauche. Son air niais avait alors laissé la place à plus de sérieux. Shitsuren commença alors son explication, sans plaisanterie. Elle lui révéla la raison pour laquelle elle avait attendu autant de temps avant de se montrer. Qu'elle avait voulu le pousser dans ses derniers retranchements sans pour autant avoir à le combattre directement. Cette idée lui était inconcevable. La jeune femme continua en admettant avec une joie toute particulière que son shinigami avait ce qu'il fallait et qu'il avait passé son petit test avec succès. Elle se garda bien de lui répéter ce qu'elle lui avait glissé à l'oreille avant que celui-ci ne s'évanouisse...

    « Et voilà ! Maintenant tu vas pouvoir faire joujou dans la cours des grands ! C'est pas génial ? »


    « Toi... Tu n'as pas changé... Je suis heureux de te revoir... »


Shitsuren sembla s'empourprer, si tant est que cela soit possiblement visible...

    « Hm... Euh... Merci... Mais tu vas vite déchanter quand on va attaquer les travaux pratique ! »


    « Pardon ? »


    « Bah oui ! Tu pensais quand même pas que j'allais te lâcher maintenant ! Va falloir travailler les bases mon choux ! »


Ce qu'elle ponctua par un clin d’œil malicieux.

Les jours qui suivirent, les deux protagonistes s’entraînèrent de concert. Shitsuren expliquait à son « élève » la façon de manipuler son bankai sans que cela lui soit fatal au moindre faux mouvement. Pour un adepte au zanjutsu tel qu'Haiko, la tâche se révéla moins difficile que prévu. Mais même s'il progressait vite, la pratique serait son seul véritable moyen d'affirmer sa technique. Il savait que la plupart des shinigami ayant atteint LA libération avaient dû parfaire leur art pendant des années avant de pleinement la maîtriser. La route était encore longue pour le petit shinigami, et même s'il lui faudrait du temps, sa marge de progression restait conséquente !

Après deux semaines d'un entraînement acharné, Haiko revint au sein de sa division, visiblement marqué par les leçons de son zanpakutô. Personne ne le savait encore, mais le vice-capitaine venait d'offrir au Gotei une force supplémentaire sur laquelle celui-ci pouvait compter...


Spoiler:

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