Âge : Mort à l'âge de 20 ans.
Race : Arrancar.
Rang demandé : Vasto Lorde (ou Adjuchas si niveau insuffisant), Cuarta Espada (ou Septima si niveau insuffisant.)

Description de votre personnage : À quoi ressemble votre personnage ? (10 lignes au minimum)



La première chose que l'on remarque chez ce géant, avant même sa taille plutôt rare, c'est qu'il a de longs cheveux roses pendant dans son dos. Toujours bien entretenus et coiffés avec soin, ils sont si longs à l'arrière qu'ils arrivent au niveau de son coccyx. À longueur de journée, il enroule sa longue queue de cheval entre ses doigts, se désintéressant de toute autre chose autour de lui. Si cela a le don d'en agacer plus d'un, ça a le don de l'occuper et de le calmer. Autant dire que quand on l'interrompt dans ses éternels rêves, ça l'énerve et il vaut mieux, à moins d'être sûr de soi, s'écarter. Autre chose qu'il aime bien faire avec sa longue queue de cheval, c'est l'envoyer dans la figure de la première personne passant à sa portée. Mais seulement si la personne est d'un niveau égal ou inférieur au sien dans la hiérarchie, car quand on ennuie un supérieur... ça fait le plus souvent des dégâts regrettables. Enfin, quand il ne joue pas avec ses cheveux et ne rêve pas, il va se balader dans l'Arbolada de al Menos, endroit qu'il trouve particulièrement beau, en grande partie à cause de ses arbres de quartz argenté.

Comme dit plus haut, Bartholomeo est un "géant" : il mesure dans les deux mètres dix bien comptés. Il n'est donc pas du tout discret et il a tendance à attirer l'attention sans le faire exprès. En plus de sa grande taille, il est plutôt mince, adoptant une allure fine et allongée, restant toujours loin du squelettique grâce à sa musculature. Celle-ci, loin d'être protubérante ou même monstrueuse, elle reste correcte pour un Arrancar se spécialisant dans le maniement des poings et la vitesse. Il a un physique plutôt attrayant et il le sait : il en joue, d'ailleurs, pour obtenir tout ce qu'il veut auprès de la gent féminine, sans en abuser car il reste tout de même bon dans le fond et n'aime pas vraiment manipuler. Quant à la gent masculine, il n'a pas grand mal à s'attirer sa sympathie ou même sa crainte : le simple fait d'être un Arrancar lui vaut un grand respect de la part des Hollows et des autres formes spirituelle corrompue. Sa tenue est semblable à celle de ses collègues de l'Espada : une veste blanche à col haut et ouverte au bas, dont le bord du col et l'ouverture sont noires, un pantalon très large ouvert en bas (semblable à celui de Szayelaporro Grantz) et des chaussures noires striées en blanc. Enfin, son visage n'est visible qu'à moitié : on ne voit que la partie gauche du visage de l'Arrancar, étant donné que la droite est recouverte par son masque de Hollow. Ce masque est blanc, et ressemble à un crâne de serpent. On peut noter deux marques sur le masque : une sur le haut du crâne qui redescend jusqu'à l'oeil et une qui part de l'oeil et arrive à la bouche, qui elle a l'air démente par rapport à l'autre partie humanoïde. On retrouve la même marque que celle du masque Hollow sur la joue de Bartholomeo, partant de son oeil jusqu'au bas de sa mâchoire. La sclérotique de son oeil droit est donc noire comme celle de tous les Hollows, et son iris est jaune, comme celle de son oeil de gauche.

Il est toujours calme, dans ses rêves, et a l'air inoffensif quand il s'amuse avec ses cheveux. Tant qu'on l'aborde respectueusement, il garde un air calme, parfois même sympathique. Néanmoins, vous avez de la chance s'il vous répond, car c'est un rêveur expert. Les choses les plus efficaces pour attirer son attention, c'est faire du bruit et le bousculer un peu. Néanmoins, il ne faut pas trop le bousculer, car il vous aura à la mauvaise et il vaut mieux ne pas l'ennuyer par après. Il montre un intérêt très modéré pour la politique et la guerre, mais s'il reçoit un ordre de son Rey, il l'exécute sans broncher. Il n'attaque jamais gratuitement et n'aime pas les tyrans qui massacrent les plus faibles. Le seul qui y a droit selon lui, c'est le Rey. Ce sont ses deux grands frères qui lui ont inculqué cela : à force de se faire torturer par Szayel et secouer par Iilford, il a fini par haïr les personnages violents gratuitement.

Enfin, son Zanpakuto : c'est un katana dont la lame indigo mesure environ quatre-vingt centimètres et le manche environ vingt centimètres. Le fourreau est en bois teinté en magenta, comme le tressage de son manche. Le katana est démuni de garde, ce qui l'allège au dépourvu de sa défense. De toute manière, Bartholomeo n'utilise que rarement son arme et préfère le combat aux mains dans lequel il excelle grâce à sa vitesse et sa Resurrección. C'est dans cette arme qu'est scellé sa partie "folle", qu'il libère en prononçant la phrase : Libera nosotros, Doblacara !..




Masque:


Description de votre pouvoir :


Resurección : Libera nosotros, Doblacara ! (Libères nous, Double face !)



Au premier abord, notre Arrancar a l'air d'un garçon calme et rêveur. Mais une fois sa Resurrección libérée, il devient tout le contraire : complètement enragé, tête brûlée ; on pourrait croire qu'il perd toute forme d'intelligence. Son masque cachant habituellement la moitié de son visage est maintenant changé : il couvre tout son front ainsi qu'une partie de son crâne, continue le long du bas de sa mâchoire et deux cornes rabattues vers l'arriére poussent à ses extrémités supérieures. On peut à présent voir le trou au niveau de son abdomen, l'endroit où était attachée sa chaîne après sa mort suite à un changement de la tenue qui est maintenant composée d'uniquement un pantalon, des chaussures et une espèce d'armure (seconde peau blanche) protégeant le buste d'El gran inestable, ainsi que ses bras. La queue de cheval qui pends dans son dos est attachée par des anneaux d'une matière semblable à celle de son masque. Des tubes (3) sortent des épaules de l'Arrancar, ceux-ci pouvant absorber l'ai ambiant pour le propulser au travers les paumes de ses mains renforcées. Il peut propulser ses Cero plus rapidement grâce à ça. Des centaines de tubes, de différentes tailles, sortent de son dos. Eux sont capables d'aspirer et renvoyer l'air tout en modifiant leur diamètre : ils peuvent produire divers sons et même servir de faible propulseur. En fermant ses paumes, l'Arrankar peut augmenter la pression dans ses bras avec l'air absorbé, pouvant créer d'énormes bourrasques et ondes de choc. La reurrección permet enfin à Bartholomeo d'envoyer des "lames" de vent avec des coups suffisament puissants de la tranche des mains ou des pieds.


Histoire : (25 lignes au minimum)


Capítulo 1 ~ Antes de la muerte.



Un garçon, un grand garçon, plutôt, s'avançait tous les jours dans la même rue, dans un quartier très fréquenté. Il s'arrêtait, face à une propriété au très grand jardin, sonnait deux ou trois fois, puis attendait dehors. Le garçon s'adosse au mur extérieur de la propriété, et regarde le paysage : c'est l'Automne, les feuilles mortes tombent, et moi, je le regarde, depuis ma fenêtre : il a l'air plutôt sympathique, même s'il a l'air de s'impatienter un peu face à l'entrée. Il se redressait, tournait en rond, puis enfin, la porte de la maison s'ouvrait et se refermait dans un claquement précédé d'un "À toute !" joyeux. Le garçon se retournait, pile au bon moment pour accueillir dans ses bras une fille visiblement de son âge. Puis, ils partaient tous les deux en direction du lycée le plus proche, celui qui faisait face à la sortie de la cité. Je les voyais se tenir la main en riant, jouer tous les deux, saluer d'autres élèves qui les accompagnaient en chemin. Des amis sûrement : on le voit bien, ce garçon était bien dans sa peau, malgré le fait qu'il ait deux frères et une famille dans le besoin. Il aidait beaucoup à la maison, car il travaillait en mentant sur son âge : grâce à sa taille, tout le monde le croyait et lui offrait du travail. Ses deux frères aidaient aussi, surtout le grand blond qui était maintenant majeur. Le plus petit, aux cheveux roses comme son petit frère qui le dépassait pourtant en taille, se démenait pour faire de petits travaux, mais on peut dire sans se tromper qu'il préférait de loin mener ses petites expériences bizarres sur de petits animaux. Ah, et tiens, un jour, il m'a même piqué mon chat et me l'a rendu un oeil en moins...

Tous les jours, je menais le même trajet, et toujours de la même façon : je sortais de chez moi, je m'arrêtais devant la porte pour attendre mon grand frère Szayel et puis je me mettais en marche vers l'Est. Szayel ne m'accompagnait que pour une partie du trajet, car il ne voyait pas l'intérêt de poireauter cinq minutes devant la baraque d'une fille qu'il ne connaissait même pas et dont il ne voulait pas faire la connaissance. Quoi qu'il en soit, je repartais ensuite au Lycée avec Leyna, la fille que j'attendais chaque matin. C'était autrefois ma petite amie. Elle avait le même âge que moi, et nous étions tous les deux dans la même classe. On s'était rencontrés le jour de la rentrée, et puis on avait fini par devenir de bons amis. Puis un soir, en revenant du Lycée, j'ai pris les choses en main et lui ais tout dit. Heureuse n'était pas le terme exact pour décrire sa réaction, c'était plutôt "déluge de mots incompréhensibles prononcés à une vitesse telle qu'on n'en retient que le dernier mot". On s'aimait, et ce malgré les jaloux maladifs qui se moquaient de la différence de taille (un garçon de presque deux mètres et une fille d'un mètre soixante...) et les parents de Leyna, qui ne voulaient pas qu'elle traîne avec un garçon dont la famille possédait peu de biens.

Ce monde tout rose, comme on s'en doute fortement, ne dura plus très longtemps. Tout d'abord, c'est la mort d'Iilford qui bouleversa toute la famille. Cela faisait déjà un revenu de moins pour nous, qui n'étions déjà pas très aisés financièrement. Suite aux sobres funérailles, bien que mon plus grand frère m'ait souvent secoué et même malmené, je m'étais enfermé dans ma chambre toute une semaine. La perte d'un être cher reste dure, même si celui-ci n'a pas toujours fait le bien. Quelques jours à peine plus tard, on découvrit le cadavre de Szayel dans la rue adjacente à notre maison. C'était la goutte qui fit déborder le vase : mes parents se suicidèrent tous les deux en s'injectant à très forte dose un médicament retiré de la circulation pour accidents cardiovasculaires. Suite à ça, j'avais du voir plusieurs psychologues et autres personnes dont je me foutais éperdument. J'avais arrêté d'étudier, et je sortais de moins en moins de ma maison maudite. Je me coupais de la société, jusqu'au jour où j'ai décidé d'aller faire un tour.



Mauvais endroit, mauvais moment...



J'arrivais devant la maison de Leyna, avec qui j'avais rompu pour la mettre hors de mes problèmes. C'est à ce moment que j'entendis un couinement, une espèce de cris de surprise, puis un drôle de grognement hargneux. Je détournais la tête vers l'origine des bruits et découvrais avec surprise Leyna cramponnée au bras d'un garçon. En fait, ça ne me dérangeais pas qu'elle soit avec un autre garçon. Ce qui me dérangeais, c'était qu'elle s'en trouve un quelques jours après que j'aie rompu. Je gardais mes pensées mauvaises pour moi et leur sourit en agitant la main dans leur direction pour les saluer. Aucune réaction du garçon, mis à part un geste des plus polis : un doigt d'honneur, accompagné quelques secondes après d'un "Fuck you !" bien audible. Un regard de la part de Leyna, elle est désolée et en même temps fâchée. D'un coup, je ne sais ce qui m'a pris à ce moment, mais j'éclatais d'un rire bizarre, presque fou. J'avais perdu les pédales, sûrement.

- Ha, elle est vraiment bonne celle-là, dis-je. Fais gaffe à Leyna, elle est un peu collante des fois. Même trop.

Réaction immédiate, je me pris une bonne tarte du mec, sans même essayer d'esquiver ou de riposter. Je rigolais même de plus belle. Le garçon, enragé, m'envoya un coup direct dans la tempe avec son sac de sport. Dieu seul sait ce qu'il y avait dedans, mais j'ai roupillé un moment après. Enfin, quand je repris connaissance, plus personne n'était là. Personne n'avait daigné me ramasser ou autre chose dans le genre, on m'avait même volé mon porte-feuilles. Je me relevais et partais en direction de chez moi, j'en avais assez encaissé pour ce jour là. Seulement, un cri d'effroi attira mon attention dans la ruelle que j'empruntais habituellement pour me rendre au Lycée. Je tournais la tête et apercevais la scène : Leyna criait, son sac contre elle, et le mec qui m'avait frappé gisait au sol. Deux mecs le mitraillaient de coups de pied. Sans réfléchir, j'avais couru dans leur direction et envoyé mon poing dans le visage d'un des deux gars. Le deuxième se retourna vers moi, un pied de biche tenu en main. Il rigola, avec un air vraiment... mauvais. Il s'adressa à Leyna.

- T'es une vraie petite traînée, toi ! Deux garçons pour te protéger, ouah ! Et pas n'importe lesquels : le malabar parterre, il avait des problèmes avec notre gang et le grand là, c'est celui qui a perdu toute sa famille. Tu sais choisir tes mecs, hin hin...

- Ta gueule ! Espèce de gros bâtard ! T'as pas l'droit de me juger ! criais-je. D'un côté, tu mérites un peu ce qui t'arrives... si t'avais pas allumé ce blaireau... dis-je à Leyna en pointant le mec avec qui elle sortait, qui gémissait au sol.

À peine je finissais ma phrase que l'autre se leva et m'attaqua par surprise. Encore une fois, je roupillais. C'est les pleurs qui me réveillèrent, les deux mecs étaient en train de dépouiller le mec parterre. Leyna s'enfuit, mais un des deux gars la poursuivit. Il la plaqua au sol et commença à rigoler d'elle, tout en lui déboutonnant sa chemise en bavant comme un porc. Ni une, ni deux : je me relevais et lui fonçait dessus. Mon pied obtint un voyage express droit vers l'appareil génital de l'homme, qui hurla de douleur en roulant à côté de Leyna qui s'enfuit sans même me remercier. Je continuais à envoyer mon pied dans les couilles du mec, jusqu'à ce qu'il ne parle plus. Le deuxième m'attrapa par l'épaule, me retourna et m'envoya le pied de biche droit dans la tronche. Il me tabassa, centimètre carré par centimètre carré, à coup de pied ou de pied de biche. Ensuite, c'est le noir total.




Capítulo 2 ~ Después de la muerte



Les enquêtes reprennent sur l'affaire Grantz, nous avions retrouvé le cadavre de Bartholomeo Grantz, jeune homme âgé de presque 21 ans, à côté du cadavre d'une personne qui semblait être son agresseur, ou le complice de celui-ci. Nous avons recueilli le témoignage d'une certaine amie de la victime, et de son petit ami. Ils affirment que c'est le Gang qui sévit dans leur quartier qui a tué Bartholomeo. Le jeune homme est mort de plusieurs blessures ouvertes profondes et de coups violents portés avec - on présume - un pied de biche. Les légistes affirment que le jeune homme, avant de succomber à ses blessures, a rampé jusqu'au coin de la ruelle où il s'est fait massacrer. C'est à ce même endroit que son grand frère Szayel a perdu la vie.

Pourtant, j'étais bel est bien là ! Tout le monde m'ignorait, quand je me plaçait à la sortie du Lycée, tout le monde faisait semblant de ne pas me voir. Seule chose plutôt bizarre, une chaîne était accrochée à mon abdomen : j'avais beau tirer dessus, je me faisais juste mal et elle ne bougeait pas d'un poil. J'avais eu la chance de rencontrer une autre personne dans mon cas, que tout le monde ignorait. Il avait une chaîne accrochée au niveau du coeur. Elle était très courte, et lui même se demandait pourquoi la mienne était si longue par rapport à la sienne. On marchait ensemble, il me racontait des histoires de sa jeunesse, mais les histoires qu'il me racontait se passaient à époques plus anciennes que la mienne, ce qui m'étonnait.. Il m'avait raconté la fondation de mon Lycée, la naissance de mes parents et ses études en compagnie de mes grands parents. Nous avions fini par comprendre que nous étions morts, des genres de fantômes. Il avait rencontré mes deux frères, apparemment. Selon lui, ils n'ont pas eu de chance, mais il ne m'en dit pas plus. Pourquoi ? Car tout simplement, un jour, sous mes yeux, sa chaîne dont il ne restait qu'un maillon s'évapora avec son coeur. Il se mit à s'agripper la tête et un liquide blanc lui recouvrit le visage.

- P...part ! Je suis en train de devenir... UN MONSTRE ! hurla-t'il.

Sa transformation finie, mon compagnon ressemblait à un de ces énormes trucs noirs qui rôdaient dans les rues sombres, et qu'il me montrait en me mettant en garde de ne jamais les approcher. Je pris la fuite, slalomant dans les ruelles, mais il finit par me rattraper grâce à sa taille démesurée par rapport à la mienne. Sa main se referma sur mon cou, me soulevant de terre d'au moins deux mètres. Après avoir beuglé comme un foui, il m'encastra dans le sol en rigolant. Avec le boucan qu'il produisait il rameuta un autre Hollow qui le chargea la tête la première, toutes cornes en avant. Ils se disputaient mon âme. Je saisis ma chance, pendant qu'ils se battaient, et m'enfuis. Je courrais ainsi pendant des jours, des semaines, des mois, en tentant de leur échapper. Mon point de chute habituel restait la maison de Leyna. Je voulais m'excuser de lui avoir mal parlé avant de mourir, c'est sans doute ce qui me retenais au monde des humains. Chaque jours, je faisait le trajet avec elle jusqu'à son lieu de travail, puis je revenais chez moi, et enfin m'arrêtais au cimetière où mon corps était enterré. Je restais assis pendant des heures, jusqu'à ce que j'entende les Hollow gronder. Je les attirais, c'est pour ça que chaque nuit je devais courir, me cacher et ruser pour les éviter. Heureusement, des hommes vêtus en noir venaient pour la plupart des cas abattre ces monstres. Je restait caché, tout simplement à cause de la peur qu'ils m'inspiraient au début. Pour finir, je les ignorais : à force de vivre traqué par les Hollows, j'ai fini par ne plus avoir peur.

Jusqu'au jour où ma chaîne finit par disparaître, alors que je fuyais encore un Hollow. Elle emporta une partie de mon abdomen, laissant un trou béant qui ne saignait pas. Je n'eut pas le temps de sentir de douleur, un liquide blanc vint recouvrir mon visage et effaça presque toute émotion. Je me sentais perdre pied, mon cerveau s'embrumait. Mes souvenirs s'effaçaient en partie. J'en conservait tout de même quelques uns, mais le Bartholomeo qu'on connaissait autrefois n'était plus : j'étais devenu l'un de ces horribles monstres, ceux qui dévorent les âmes des morts. Ma nouvelle apparence de Hollow était effrayante, comme celles des autres bien sûr, mais le masque que je portait avait un air dément, et mon corps restait très rapide malgré sa taille. J'étais devenu une bête, je pourchassais des âmes, je n'avais plus aucune pitié : même les chasseurs en noir ne me faisaient plus peur. Ils ne m'ont jamais coincé, si bien qu'ils revenaient, toujours en plus grand nombre. Pour finir, ils étaient trop et je dus suivre deux autres Hollow, qui étaient (hasard ?) celui de mon ancien compagnon et l'autre qui voulait mon âme. C'est ainsi que nous arrivèrent au Hueco Mundo, le monde de mes nouveaux semblables. Je me trouvais néanmoins trop faible : les chasseurs en noir, je n'avais pu en vaincre qu'un, mais je n'ai pas pu y goûter car ses amis l'ont tout de suite évacué.

Nous avions formé une sorte de groupe, s'alliant contre les chasseurs en noirs. Nous étions de plus en plus, si bien qu'à un moment nous ne formions littéralement plus qu'un : un gigantesque être noir. Un Menos Grande. Nous étions craints des autres Hollow non Gillian, et les chasseurs en noir nous posèrent moins de problèmes. Qu'ils étaient bons ! Chacun était un régal, et un apport en puissance non négligeable. Plus, plus de puissance. D'autres chasseurs en noirs, beaucoup plus résistants, avaient réussi à tuer certains de nos semblables. Finalement, un jour, nous avons attaqué un autre Gillian pendant qu'il se battait face à un Shinigami. Nous l'avons dévoré, sous les yeux de son adversaire. Notre force de frappe augmentait sans cesse, le dieu de la mort ne fit pas le poids face à nous. Plus rien ne nous arrêtais, la fourberie nous aidait à progresser envers et contre tout. Pour finir, nous étions devenus si puissants que nous pouvions attaquer nos semblables de face. Mais lors d'un combat, deux Adjuchas sont intervenus. Un Taureau et une espèce de Libellule aux pouvoirs bizarres. Ils nous ont laminés. Baisse de régime, mais je continuais à absorber les autres paisiblement, jusqu'à gagner ma forme d'Adjuchas.

Plus petit, plus puissant : j'étais un concentré de tous les Hollows absorbés. J'avais un masque semblable à un crâne de serpent, et j'étais si agile que mes semblables ne faisaient plus le poids. Des Shinigamis, des débutants croyant avoir affaire à un faible Hollow, finirent par m'encercler. Quel régal ! Je les massacrais presque tous, seuls les 2/5 ont survécu. Je continuais, puis finis par jouer profil bas, ayant remarqué que certains de mes compagnons s'étaient faits tuer par des chasseurs en noir drôlement plus puissants que les habituels. J'appris, par mes semblables, qu'un homme avait pris le contrôle de Las Noches à la place de Barragan. J'allais le rencontrer, et cet homme, nommé Aizen, m'exposa à un étrange objet. À ma grande surprise, je tombais dans un genre d'état létal. À mon réveil, je me retrouvais à genoux, au milieu d'une pièce munie de plusieurs siéges et tables. L'objet m'avait rendu ma forme humaine, enfin presque : il y avait toujours ce trou dans mon abdomen, et la moitié du masque sur la partie droite de mon visage. De plus, un katana sans garde au manche et au fourreau magenta pendait maintenant à ma ceinture. Je remerciais le Rey de m'avoir donné tant de puissance et de m'avoir rendu mon apparence humaine en lui jurant fidélité, et en mettant toute ma force (si petite qu'elle était par rapport à son Espada et sa propre puissance) à son service.

Dix ans plus tard, toujours un Arrancar : mais je n'avais toujours pas servi ni réellement combattu. Il faut dire que le Rey n'envoie pas n'importe qui pour botter le train aux Shinigamis...

Même si j'ai regagné mon apparence, mes souvenirs ne sont pas les mêmes : il n'en reste que de petites bribes. Je me rappelle juste de Leyna, et de mes frères. Je les avais croisés une fois, à Las Noches, avant le début de l'assaut que le Rey allait lancer sur la ville humaine pour attirer les Shinigami. Maintenant, ils sont "morts". Le Rey avait ses préférés et ne m'envoya pas combattre. J'occupais donc mon temps à me balader dans l'Arbolada de al Menos. Quelques autres Arrancar dans mon cas s'étaient aussi réunis là bas, nous nous entraînions tous ensemble. Mais une rivalité, presque haineuse, régnait. Il n'était pas rare que des Arrancars se fassent tuer pendant les combats, tout simplement pour augmenter le nombre de chance de se retrouver dans le top 10, l'Espada. Un jour, ils se mirent à 5 sur la même personne. Ils avaient mal choisi : c'était l'une des rares Arrancar avec qui je m'entendais. La plupart de mes compagnons étaient des Gillian ou des Adjuchas, je n'eut aucun mal à en tuer 3 d'affilée en leur transperçant le cou de ma main droite.

Le reste du combat finit en gros bordel, plus de la moitié du groupe d'Arrancar mourut.

Un messager du Rey arriva un jour, un message pour moi. Le messager m'expliqua donc la situation plutôt critique dans laquelle nous étions :

- Maître Aizen n'est plus depuis déjà d'une année. C'est maintenant Grimmjow Jaggerjack le nouveau Rey. Il requiert vos services pour la reconstitution de son élite, ayant entendu parler de vous grâce à vos combats menés dans l'Arbolada..

- Comme si c'était fait... dis-je, un peu dépité, car je connaissais la réputation de tueur de Jaggerjack. Si j'ai la chance de rejoindre son Espada, je ne le lui ferais pas regretter..., marmonnais-je.

J'ai passé deux années à parfaire ma technique auprès d'Arrancar occupant le plus souvent le rang de Fracción ou de Nùmeros. Ils avaient un niveau nettement plus élevé que ceux de l'Arbolada. Mais ce n'est pas ça qui m'avais arrêté : j'avais toujours un coup d'avance, si pas plus sur les plus confiants, si bien qu'on finit par me remarquer. Ma resurrección avait par plusieurs fois calmé les ardeurs de mes adversaires les plus coriaces, si bien par la rage folle qui m'envahissait lorsque Doblacara était déchaîné que par ma vitesse et mes Cero Acelerado. On avait fini par me contacter, me sommant de rejoindre la salle de réunion où le Rey se tenait, en compagnie d'un homme bizarre aux mains brillantes. Grimmjow m'évalua du regard, un air satisfait peint sur le visage, alors que je déposais un genoux au sol en tant que marque de respect. Il parla à l'Arrancar à ses côtés, qui s'avança vers moi en m'ordonnant de me lever. Une fois debout, le Rey m'informa qu'il m'avait sélectionné pour rejoindre son Espada. Il se mit à discourir tout en marchant en rond, les mains dans le dos. Il finit de m'expliquer son choix, comme quoi il me suivait depuis mon arrivée, par l'intermédiaire d'un Nùmeros qui m'espionnait lors de mes combats, puis me dit de serrer les dents. Sans que je puisse le questionner, l'homme aux mains bizarres ouvrit ma veste et m'envoya un coup violent de la paume sur le torse, du côté du coeur. La brûlure, située juste à l'emplacement du coeur, manqua de me faire m'évanouir. Lorsqu'il retira sa main, ma peau était complètement cramée, un espèce de dessin rouge plus foncé apparaissait plus nettement. Je n'eus pas le temps de le regarder plus longtemps, l'homme apposa son autre main au même endroit sans violence cette fois. La brûlure devenait de moins en moins cuisante, puis l'homme retira sa main et la peau reprit sa couleur normale, hormis à un endroit : un chiffre en noir était maintenant tatoué dans ma chair, symbole de ma nouvelle appartenance à l'Espada, le "top 10" des Arrancar.

Reste plus qu'à faire ses preuves sur le terrain...

Bienvenue, désolé pour le retard.

Tout d'abord je t'informe que nous n'autorisons normalement pas l'usage de personnages issus du manga ou que de manière minimaliste mais après réflexion nous avons décidé de t'accorder cela puisque dans ton cas les concernés sont morts et enterrés. Par conséquent, je ne sais pas si c'est volontaire de ta part mais tu peux bien sûr ajouter le nom de famille à ton pseudonyme (ce que tu peux normalement faire tout seul via ton profil).

Petite faute de cohérence néanmoins : ce sont normalement les simples Hollows qui possèdent un sobriquet pour la simple et bonne raison que la majorité ne sont pas assez intelligents pour tenir une conversation et donc se présenter eux-même. En tant qu'Adjuchas et donc être doué de conscience, tu peux donc déjà posséder ton nom « définitif » (on voit Grimmjow être appelé en tant que tel par ses Fraccions alors qu'il n'en est encore qu'à ce stade).

Par contre, là où ça me pose problème, c'est que tu omets un pan entier de notre trame en ne mentionnant pas le règne du Vandenreich sur le Hueco Mundo alors que celui-ci a duré environ une dizaine d'années et que Grimmjow est déjà en poste depuis trois ans. Je t'invite donc à le relire ainsi que la chronologie du forum afin d'adapter ton histoire en conséquence et ce même si c'est pour dire que tu as vécu en reclus depuis la chute d'Aizen.

Merci de ton attention et bon courage pour les modifications.

Je crois que j'ai tout réglé (j'ai pas décrit la partie du règne d'Aizen, j'ai juste mi un p'tit "Dix ans plus tard : ...") pour la trame.

J'ai aussi changé le pseudonyme, j'préfère ça comme ça.

Aussi, j'ai viré le surnom d'Hollow complètement inutile étant donné que c'est loiiiiin dans l'passé. Au pire, je ferais un flashback sous ma forme de Hollow normal plus tard, où j'utiliserais ce surnom.

Merci à toi d'avoir pris l'temps de lire ma fiche, et de soulever ces incohérences monstre (j'en reviens pas que je les aie zappées... ).

On s'revoit à Las Noches !

Je te valide au niveau 3, en tant que Septima Espada.
Tu disposes de 20 points de compétence, à répartir comme il te plaira dans ta fiche technique, qui se trouve dans le HRP de ton organisation.

Bon jeu sur BBS !