Depuis quelques jours, Koshiro n'avait plus qu'une idée en tête : recruter de nouveaux membres afin de renforcer son organisation. Du moins, sa nouvelle organisation ! L'ancienne fonctionnait très bien avec ses hommes de main actuels. Juste des porte-flingues sans grand intérêt, et un homme de paille qui s'occupait de la sale besogne à sa place. Fidèle car sachant parfaitement qu'il ne deviendrait plus qu'un morceau de bacon bien grillé si jamais il trahissait l'incendiaire d'une manière ou d'une autre... Non, à présent, c'était des êtres bien plus compétents en quête desquels il s'était mis. Et à présent, déjà, ils étaient trois. Paloma lui tenait bien sûr toujours compagnie, mais Real Mayer était venue s'intégrer à ce qu'il dénommait désormais les Sons of Inferno. Au final, il ne savait pas grand chose d'elle, mais ce qu'il en connaissait lui suffisait. Une puissante combattante maniant la glace, et détestant particulièrement les Shinigamis. Pas la peine de creuser le sujet plus avant à son goût, cela été déjà bien suffisant.

À son propos, du moins... Mais pas pour les Sons. Il lui fallait d'autres guerriers. Et il ne s'arrêterait pas tant que ce ne serait pas le cas. Au moins deux personnes supplémentaires, si tant est qu'elles soient capables de survivre dans ce monde de brutes. Donc, souvent, il s'adonnait à quelques recherches. Paloma, haut dans le ciel, usait de ses capacités de détection pour trouver de nouveaux potentiels, que Koshiro se chargeait alors d'interroger. Et si jusque là ça n'avait pas été particulièrement brillant – des êtres trop faibles, ou dont le profil ne correspondait tout simplement pas – il ne désespérait pas. Snö la vagabonde, Imari l'archère, ou bien même quelques Arrancars dont il avait déjà pu faire la connaissance... Oui, cette ville ne manquait pas de possibilités à ce niveau, et au bout d'un moment, il tomberait forcément sur quelque chose de plus intéressant.

D'ailleurs, ils étaient sur une piste. Si Paloma était capable de détecter assez précisément la présence d'une énergie spirituelle – du moins par rapport aux capacités du Jimushi dans ce registre était-elle pour lui exceptionnelle – elle n'était par contre pas capable de dire de quelle race il pouvait bien s'agir. Ce qui irrémédiablement leur faisait perdre du temps, mais il ne pouvait pas vraiment lui en tenir rigueur, sachant qu'elle faisait de son mieux – ou du moins le supposant. Soit. Cette piste donc, dont ils viendraient bientôt à la rencontre. En haut de cet immeuble, sur son toit. C'est là la dernière information que lui donne sa corneille. Et c'est avec un franc sourire que le déséquilibré notoire remarque enfin une silhouette qu'il connaît.

Aaaah bah quand même ! Pour un peu j'aurais pu croire qu't'avais crevé Imari. Content qu'ce soit pas l'cas... J'ai une proposition à te faire...

Paloma atterrit quelques pas derrière lui, restant ainsi protégée d'une possible mauvaise réaction. Les Arrancars n'avaient pas forcément la cote sur Terre, il l'avait très vite compris...

Prends pas garde à ma nana, elle est parfait'ment apprivoisée. Alors, on peut causer un peu ?

Il attendait, là haut perché dans les hauteurs de Karakura, à des kilomètres de la terre ferme. Il profitait du calme et de l'absence de son nouvel allié pour faire le point, respirer, se concentrer. Cette mission il devait s'y préparer, son objectif était d'éviter le combat avec celui qui était désormais à la tête de ses ennemis personnels. Pas facile comme situation. Mais en tant que Capitaine il se devait de garder un calme exemplaire. Au début. Il pouvait le faire, tant que l'autre ne cherchait pas l'affrontement. Il se concentrait aussi sur l'énergie spirituelle d'Imari, en effet ses talents en détection n'étaient pas assez puissants pour pouvoir différencier l'humain cible des autres Fullbringer en place à Karakura, alors que l'énergie d'une des dernière Quincy était elle clairement différente.Juste assez pour qu'elle ressorte du lot. A peine eut-il repéré Imari qu'un portal s'ouvrit juste derrière lui : Akihiko. Le Kireru se retourna et lui accorda un sourire de satisfaction.

> Beau timing. Bon rapidement, on va rejoindre un agent sur place qui traque en ce moment la cible, une Quincy. Tu as du entendre parlé d'elle étant donné qu'elle était à la Soul Society il y a quelques jours encore. L'objectif c'est déviter le combat, on essaye d'obtenir les infos sur le Mahô Tsukai sans détruire un quartier... S'il n'a pas d'alliés il comprendra qu'il n'est pas en position de force.. normalement. Si nous devons tirer les armes, j'irais au contact, tu me soutiendra en arrière avec Imari. Okay ? Pas trop stressé ?

Pas par la situation, mais plus pour sa première mission en tant que Fukutaishō. En effet difficile de faire plus rapide comme intronisation. Certainement qu'il ne devait pas encore se rendre compte totalement et c'était compréhensible. Pour ce qui était de la tactique de combat, elle était plus que viable : Reisen ne serait en aucun cas capable de se retenir contre celui qui siégeait à la tête de ses ennemis si jamais il en venait à sortir Kaabukasen de son fourreau. Mais tant que l'arme serait scellée, la discussion serait possible. En théorie. Il gratifia son Vice-Capitaine d'une mouvement de tête pour lui indiquer la direction avant de disparaitre d'un Shunpō. Leur direction était calée sur les mouvement de la Shirogane et lorsqu'elle fut arrêtée le Kireru put ressentir qu'elle n'était pas seule. Déjà ? Il ne fallait perdre de temps, la situation pour elle était risquée quand on savait qui se tenait face à elle à ce moment. Ils dévoraient la distance qui les séparaient et finirent par arriver en haut du building à leur tour. le Capitaine tendit légèrement les bras sur le côté, montrant qu'il n'avait aucune arme... dans les mains ! Il porta son regard furtivement sur la Quincy avant de fixer le balafré.

> Calme OK ? On veut juster discuter.

Il se contenait et pas qu'un peu, rien que le voir suffisait à faire bouillir son sang, si bien qu'une fois sa phrase terminée il serra les dents, comprimant sa mâchoire. Son souffle lui était intense. Il faut se méfier de l'eau qui dort, oui, mais que dire de celle qui bout lentement ?

Kirito franchit le portail et se plaça juste à côté de son nouveau capitaine qui semblait concentré. Ils étaient tous deux au dessus de Karakura profitant ainsi d'une superbe vue sur la ville. D'ici les humains ressemblaient à de petites fourmis et d'ailleurs ils s’affairaient tout autant que ces insectes. S'ils savaient à quel point ils étaient ignorants...

Lorsque Reisen se retourna avec un petit sourire satisfait ainsi qu'une parole appréciable quant à son timing Akihiko hocha légèrement la tête en signe de remerciement. Puis il écouta assidûment ce que le capitaine lui annonça. L'ordre de la mission fut un peu plus défini, ainsi même si Kirito savait qu'il s'agissait uniquement d'une mission pacifique et de récolte de données son capitaine insista bien sur le fait que tout combat était à éviter. Par ailleurs, Reisen lui expliqua tout de même ce qu'il devait faire si les choses tournaient mal. Cet homme était prévoyant et réfléchi, Akihiko appréciait ces deux qualités. Il apprit également que la Quincy Shirogane Imari faisait partie de cette petite expédition. Puis vint le moment où Reisen lui posa la question de comment il se sentait. A vrai dire il ne savait pas trop lui-même ce qu'il ressentait mais ce dont il était certain c'est qu'il était déterminé à ne pas faillir dans sa tâche et par conséquent il ne décevrait pas son poste de vice-capitaine.

Pas de soucis Taishô je vais me faire à mon nouveau poste. Mais merci de vous en soucier, j'apprécie. J'entends bien que nous devons éviter le combat par conséquent je ne ferais pas de geste malheureux et si jamais les choses tournent mal vous pouvez compter sur moi pour vous couvrir avec Imari. D'ailleurs, j'ai entendu parler de cette Quincy en effet et je me suis renseigné à son sujet. J'étais au courant de sa présence à la Soul Society mais je n'ai pas eu le plaisir de la rencontrer personnellement.

Kirito marqua une pause puis ajouta pour terminer.

Je vais également veiller sur votre nouveau bras. Bien que l’entraînement se soit bien déroulé tachez de garder à l'esprit qu'il n'est pas encore fiable à cent pour cent.

Son capitaine acquiesça puis il indiqua d'un signe de tête leur direction. Reisen disparut d'un Shunpo et Kirito en fit de même juste après le succédant d'à peine quelques secondes. Après quelques minutes ils terminèrent finalement leur course sur le toit d'un immeuble. Kirito se plaça alors à côté de Reisen et légèrement en retrait. Son brassard de vice-capitaine en évidence permettait aux curieux de comprendre qui il était du premier coup d’œil, ainsi il ne prit pas la peine de se présenter car il songea que la situation s'y prêtait assez mal.

Le vice-capitaine de la treizième division balaya des yeux la situation et ingéra le plus d'informations possibles sur la configuration des lieux. Son esprit analytique commença alors à emmagasiner de nombreuses données et les triait par ordre d'utilité. Il passa un peu plus de temps sur chacun des individus présent qui étaient trois. Il reconnut tout d'abord la Quincy qu'il détailla rapidement – la personnalité perverse de notre jeune héros put d'ailleurs apprécier à sa juste valeur la tenue quelque peu moulante de Imari -. Puis son regard se fixa ensuite sur un homme à la stature solide et dont le visage était barré d'une impressionnante cicatrice. Il s'agissait là sans l'ombre d'un doute du fameux Koshiro qu'ils devaient questionner. C'était une bonne chose de l'avoir trouvé si vite. Pour terminer il jeta un œil à l'Arrancar qui se trouvait aux côtés du Fullbringer. Si au premier abord ce duo pouvait être surprenant Akihiko n'était pas le moins du monde étonné. En effet, il avait étudié de nombreux rapports et il avait déjà connaissance de cette alliance. Ils étaient deux contre trois en somme et pour l'instant la situation n'avait rien d'imprévisible, enfin c'est ce qu'il croyait...

Car lorsque Reisen prit la parole en tendant les bras pour montrer qu'il n'était pas armé Akihiko sentit que son capitaine était très tendu. Comme il se trouvait près de son supérieur il vit également la mâchoire du shinigami se contracter. L'homme était en train de faire preuve d'un gros effort pour se contrôler. Sa patience devait être très limitée à l'heure actuelle et si la discussion s'éternisait ce serait à n'en pas douter son propre capitaine qui lancerait les hostilités et ce malgré qu'il lui avait dit quelques minutes plus tôt qu'il fallait éviter le combat. En même temps ce n'était pas surprenant car après tout Koshiro était l'un des responsables de la perte du bras de Reisen. Passant outre ces réflexions Akihiko afficha un léger sourire poli avant de prendre brièvement la parole.

Bonjour Shirogane-san, bonjour Jimushi-san.

Histoire de ne pas ajouter du malaise Kirito décida de s'en tenir à ses simples politesses et d'attendre la réaction du Fullbringer à la remarque de son supérieur. Notre jeune héros sentait que la tension dans l'air était palpable. Tous ses sens se mirent en alerte où cas où la situation dégénérerait.

Citation :

Akihito : c'est juste impossible que la SS connaisse mon nom de famille. Koshiro ne le donne à personne, et n'indique toujours que son prénom lorsqu'il se présente. J'en tiendrai donc pas compte dans le RP pour éviter l'incohérence.

Spoiler:

Des Shinigamis ? Nan... J'ai bien dérouillé deux Arrancars par contre, obligé d'faire le boulot à leur place ! Belle bande d'incapables aussi eux !

En répondant cela à Imari, il pensait bien entendu au Kanshu dont il ne pensait pas que du bien, mais n'irait pas jusqu'à en faire part ouvertement devant la Quincy qui n'apprécierait sans doute pas la remarque. Ce n'était après tout pas vraiment elle qui en était la cause, mais Shu et Kamui étaient pour lui de parfaits abrutis – le comble d'être considéré ainsi par quelqu'un comme le Jimushi... Les quelques autres gardiens qu'il avait pu rencontrer ne lui avaient pas fait meilleure impression.

En fait, si... Nous avons bien rencontré des Dieux de la Mort juste avant ça et-
De quoi j'me mêle ?! Oh, attends... Oh putain ouais, t'as raison. C'est vrai, c'est vrai. On est bien tombé sur le râble de deux d'ces égarés, avec ma corneille et mon p'tit glaçon...

Souriant à l'évocation de ce souvenir, Koshiro sortit un cigare de sa veste et l'alluma dans la foulée. Vrai qu'il avait vécu de bons moments dernièrement, et ce même si tout cela l'avait laissé dans un mauvais état. Bien sûr, le fait qu'il fut contrôlé ne le chiffonne pas plus que ça. Au final, est-ce que le résultat aurait été bien différent si ce n'avait pas été le cas ?

S'ils veulent régler leurs comptes, qu'ils y viennent. J'me suis pas mal entraîné et j'ai quelques surprises à leur réserver, héhé !

Comme d'habitude, le déséquilibré notoire ne doutait de rien. Forcément, avec la puissance qui était sienne, il n'avait pas coutume d'être menacé, et en conséquence était tout à fait prêt à affronter quiconque se dresserait sur son chemin. D'autant plus si c'était l'un de ces Shinigamis qui se pensaient tout permis. D'ailleurs, il n'allait pas se priver de préciser sa pensée à ce propos à Imari. Et en profiterait même pour lui faire sa proposition.

À un moment, il faut bien que ces types comprennent que ce pat'lin est à moi ! Et qu'ils ont rien à y foutre. La sécurité ici, tu m'excuseras, mais personne a été capable de l'assurer jusque là, et moi j'perds mon fond d'commerce. Alors maintenant, c'est bibi qui dirige la maison et puis c'est tout. C'est justement d'ça que j'voulais t'causer. Ça t'dirait d'en être ? Personne d'autre que moi pour prendre la tête de c'te ville, et toi-même tu l'sais, j'suis sûr !

Oui... Il ne doutait vraiment, mais vraiment de rien. Mais pas de temps pour une réponse, ou du moins pour approfondir la chose. Voilà que de fiers samouraïs se pointent, le sabre au flanc. Et... Mais ouais ! Y a même une « vieille connaissance » dans le lot !

Ah ben tiens, quand on parle du loup, on en voit l'bras ! Ah-Ahah !

Alors comme ça tu veux discuter hein ? Fais vite mon bonhomme, j'ai pas qu'ça à faire... Et si tu commençais par me dire c'que t'es venu foutre chez moi, hein ?

Si la réplique fut énoncée pour titiller le Capitaine, elle n'atteignit pas sa cible. Qu'il s'attribue la ville s'il le souhaitais, cette dernière n'appartenait ni au Kireru, ni au Gotei. Ce n'était ni plus ni moins qu'un point stratégique. Imari elle préféra jouer les intermédiaire, soulignant au passage le manque de politesse effectif des deux Shinigami. Si elle n'avait pas tord, elle n'était pas dans le juste pour autant. En effet la situation n'était pas des plus simples, et si le Vice-Capitaine aurait du arriver sans prononcer de mots, il était évident que se présentait ne pouvait être la meilleure des choses à faire. Mais la présence ici même de la Quincy changeait totalement la donne. Elle était une sorte de médiateur, même si le terme n'était pas exact. Sans elle, difficile de croire que l'autre aurait été aussi sage. Il fit un signe de main à son second, lui indiquant de ne rien faire, rien dire. Paume ouverte. Attendre. Il porta son regarde vers la jeune femme.

> J'ai déjà rencontré Koshiro, c'est pour ça que nous arrivons ainsi. Je vous expliquerais tout ça en détail plus tard, Imari-San.

Il tourna son visage vers le balafré.

> Bien, je suis Kireru Reisen, Capitaine du Gotei Treize en charge de la surveillance de la Terre. Tu comprends donc pourquoi je suis intervenu quand ton "alliée" de glace a tué froidement des âmes innocentes. Et voici mon Vice-Capitaine, Kirito Akihiko.

Il s'approcha de quelques pas. Ce qu'il s'apprêtait à dire lui écorcherait certainement la gorge, mais sa mission était claire et précise et l'échec, lui, serait impardonnable.

> Nous venons au sujet du Mahō Tsukai, celui que tu as rencontré, celui auquel tu as parlé. Nous devons savoir ce qu'il t'as dit. Tu es chez toi, soit, mais comprends que tu ne peux pas défendre Karakura seul. Tu en as déjà affronté un et moi aussi, tu sais de quoi je parle.

Il n'était pas utile de rentrer dans des explications détaillé, ce n'était pas le genre de personne à comprendre l'importance de l'équilibre entre les mondes et autres valeurs qui ne représentent absolument rien pour les humains. Tout cela les dépassait. Malheureusement il ne cracherait pas l'information si facilement, encore moins sous les coups. Rien qu'à le voir ainsi, fumant son cigare, on le comprenait immédiatement. Ne pas attaquer. Imari avait été claire avec le Jimushi, mais le Kireru savait qu'elle n'hésiterais pas à faire l'inverse s'il tirait la lame le premier. Complexe. Tendue. Et il n'avait pas les cartes en mains, pas encore. Pourtant le Rageux restait confiant. Le discours n'était pas la seule option qui s'offrait à lui, et ce sans pour autant perdre son alliée Quincy...

Bourrin... Oui bourrin c'était sans doute le terme le plus adéquat pour décrire Koshiro alors que celui-ci venait juste de prendre la parole. Kirito avait lu les rapports sur cet individu et savait déjà à quoi s'attendre mais il était quelque peu impressionné de voir que les mots dans les documents officiels étaient bien trop faible pour décrire l'énergumène. Il ne pensait pas que l'homme était idiot, enfin pas dans le sens où il ne comprenait rien, au contraire ce type avait l'allure d'un meneur par conséquent il devait être capable d'avoir des raisonnements cohérents. Mais bon au final il n'en restait pas moins un meneur...bourrin ! Si certains se faisaient respecter par l'honneur ou par la confiance même, il était évident que le Fullbringer face à eux se faisait respecter par une seule et unique chose : la force. Cela n'augurait rien de bon pour la suite...

Alors que Akihiko craignait que son Capitaine ne perde les pédales ce fut Imari qui réagit en première et se plaça à mi-distance entre les dieux de la mort et l'humain. Elle se posait clairement en médiatrice de la rencontre ce que Kirito n'appréciait pas. Il en savait trop peu au sujet de cette femme pour lui faire confiance et ce même si manifestement le Goteï 13 semblait la respecter. Il préférait se forger sa propre opinion sur quelqu'un avant de savoir s'il pouvait lui accorder confiance. Puis elle parla à son tour et s'adressa au vice-capitaine lui faisant une remarque sur son manque de politesse. Notre jeune héros fut bien plus surpris par cette réaction, même s'il ne le laissa pas paraître, que par la réplique précédente de Koshiro. Comment pouvait-on parler de son manque de politesse alors qu'il n'avait fait que saluer les personnes en présence tandis que l'humain n'avait pour sa part non seulement pas salué mais en plus menacé ?... Sa personnalité impulsive tapie au fond de son esprit lâcha des remarques acerbes - qu'heureusement seul lui pouvait entendre - devant la situation pourrie dans laquelle ils étaient. L'autre ne voulait qu'une seule chose, rentrer dans le lard du grand type pour lui faire bouffer ses dents une à une car sa tronche ne lui revenait pas.

Kirito chassa avec détermination les pensées déviantes de sa personnalité brutale pour rester concentré sur la situation actuelle, il ne devait pas perdre le contrôle de son corps dans un moment si critique. Pendant tout ce temps le vice-capitaine était resté parfaitement immobile et il affichait une mine sérieuse qui ne laissait absolument rien transparaître de sa lutte interne. Il était habitué à masquer ce qu'il ressentait... Après s'être ressaisit il comprit finalement le raisonnement d'Imari qui devait en fait essayer d’apaiser la situation et avait donc préférer se concentrer sur son semblant de maladresse plutôt que sur les propos virulent de Koshiro qui ne permettait guère d'engager un dialogue serein. Par conséquent, notre jeune héros préféra juste ignorer sa réflexion sachant par ailleurs que ce n'était pas à lui de se présenter et que ce serait son supérieur qui se devait de le faire.

Ce fut d'ailleurs à cet instant précis que Reisen vint confirmer sa décision en levant sa main à son intention lui signalant ainsi de ne rien dire et de ne rien faire. Ils devaient faire preuve de patience. Pour le moment... Akihiko écouta alors les propos de Reisen et se contenta juste de hocher légèrement la tête lorsqu'il fut présenté. Il était soulagé, manifestement la provocation - calculée ou non – de Koshiro n'avait pas atteint son capitaine qui continua de parler sur un ton diplomate expliquant la situation et la raison de leur venue.

Kirito doutait fortement que Koshiro répondrait favorablement à la requête que Reisen venait de lui soumettre. Quelqu'un qui règne par la force ne respecte également que la force par conséquent même s'il acceptait de répondre – ce qui surprendrait alors notre jeune héros - il y avait fort à parier qu'il y aurait une condition. Et probablement une condition qui nécessitait l'usage de la force... Sans prononcer un seul mot comme son capitaine le lui ordonnait Akihiko patienta attendant de voir ce qu'il allait se passer ensuite.

La réponse d'Imari ne lui provoqua qu'un haussement de sourcil du type « cause toujours ». Si lui avait décrété que celle ville était la sienne, alors c'était le cas, et tous ceux qui s'opposeraient à lui dans ce qu'il considérait désormais comme un état de fait tâteront de ses flammes. Le Kanshu avait essayé de protéger la ville, sans succès. Les Shinigamis n'y étaient pas mieux parvenus. À lui de reprendre le flambeau, et ils verraient bien que le tout allait tourner d'une bien différente manière. Mais soit, l'arrivée des Dieux de la Mort avait donc mis fin à cette discussion, qu'il tenterait peut-être de reprendre plus tard.

Entre temps, les présentations avaient donc été faites, et Imari intervint à la suite pour tenter de calmer le jeu. Il ne l'écouta qu'à peine en vérité, fixant son regard droit sur Reisen, un sourire flottant sur ses lèvres malgré ce cigare toujours entre ses dents. Il n'était pas au courant de cette histoire d'âmes abattues par Real, et à vrai dire il s'en foutait pas mal. Lui-même adorait torturer les âmes à peine sorties des corps qu'il venait déjà d'abattre... Rien de plus jouissif que d'exterminer un ennemi à deux reprises !

Ouais, j'comprends... T'étais v'nu nous dire bonjour sur terre, et dans la foulée, fallait bien corriger la vilaine vilaine fille ! Allez, si t'allais raconter ta vie à quelqu'un d'autre, hein ?

Enfin, peut-être pas... La suite pourrait s'avérer intéressante après tout. S'il avait effectivement pensé que ce Reisen était venu en quête de vengeance, voilà qu'apparemment il avait besoin de lui. Besoin de savoir ce qu'il était ressorti de la discussion entre Hyoma, Borick et lui.

Aaah... Tu viens me d'mander un service alors... ça change tout ! Disons... que tout à un prix...

Disant cela, son regard s'était perdu un instant, accroché par une tache colorée au sol. Fronçant les sourcils, il s'accroupit devant cette découverte. Cela semblait être un vieux chewing-gum, aplati et séché, sans doute là depuis des lustres. Koshiro s'empara de son cigare entre deux doigts de sa main gauche, tandis qu'il venait humecter la pulpe des doigts de sa main droite de la langue. Il frotta alors à deux reprises le vestige verdâtre avant de porter à nouveau ses doigts à sa bouche.

Hum... Menthe poivrée...

Le Jimushi renifla, se racla la gorge, puis cracha un condensé de morve et de salive souillée, et ce tout en se redressant. Là, il porta à nouveau son regard vers Reisen, ayant eu le temps ainsi de réfléchir à ses conditions.

Bon. Tout d'abord, faut régler le droit de passage. C'est ma ville, vous vous y pointez pas comme ça, m'faut une offrande. Qu'est-ce que t'as à me filer toi, gamin ?

Dit-il en s'adressant au jeunot qui depuis le début restait planqué derrière Reisen. Il lui rappelait un peu... Mince, comment il s'appelait déjà ce type là ? Roberto ? Alejandro ? Tornado ? Nan, ça c'est le cheval... Horatio ou plutôt Benicio ? Ça commençait bien par un B, ouais, il le tenait presque... Ah ouais ! Bernardo, ce foutu muet, le pote de Zorro un peu benêt qui sert à rien... Voilà ! Le temps de cette réflexion, il se retrouvait à regarder Akihiko bêtement, un sourire à la con dressé sur son visage. Ce dernier disparut d'ailleurs à présent, balayé par un petit ricanement tandis qu'il replaçait son cigare à sa place légitime, prenant immédiatement quelques bouffées. À présent, en revenir au Capitaine...

Toi par contre, j'sais c'que je veux... Je kiffe ta veste, j'te jure... Ouais, ça m'ferait bien plaisir d'avoir la même...
Et une fois cette offrande, ce droit d'passage payé... Ouais, j'serais sans doute dans d'meilleures dispositions pour causer. À la seule condition qu'ensuite, vous dégagiez l'plancher illico !

De quoi prouver qu'il se moquait éperdument de n'être pas en position de force s'il déclenchait lui-même les hostilités. Trois contre deux, et Paloma ne faisait certes pas le poids pour affronter ni le Capitaine ni l'archère. Par contre, le poids de l'information qu'il possède peut peut-être faire la différence, et il le sait... Tout comme il connaît la futilité pour eux de ce qu'il peut avoir à raconter. Ça risquait d'être marrant tout ça, ouais, pas de doute !

Etonné il ne le fut pas le moins du monde, c'était bien le genre de bonhomme. Il souhaitait être le maître des lieux, soit, aussi puissant soit-il il ne pouvait pas la défendre seul. Même, au delà de la défense se cachait bien d'autres tâches, spécifiques aux Shinigami et à eux seuls. Il ne le savait pas, on ne pouvait pas l'en blâmer bien évidement... Mais serait-il réceptif à cela ? Certainement pas. Pourtant dans le fond, le Capitaine espérait, oui, éviter d'en venir aux mains... Car même ainsi il ne réussirait pas à lui faire cracher l'info. Diplomatie. Ce n'était pas son fort, vraiment pas...

> Non, non, tu comprends pas... T'imagine vraiment que tous les Shinigami qui viennent ici vont venir te voir avec un passeport ? Cette ville a besoin des Shinigami, si nous n'intervenons pas ici ta "ville" n'existera plus. Empêche nous de venir et tu n'auras plus rien. Tu joues à un jeu que tu ne maîtrise pas Koshiro... Mais je suis prêt à t'apprendre. Sois notre allié, pas notre ennemi. Pas de compte à nous rendre, rien si ce n'est laisser les Shinigami faire leur travail... Et on te laisse tous les Arrancar que tu veux.

Ouais, cash. C'était certainement un coup dans le vent, mais ça valait de le coup d'essayer. Si refusait c'était une armée entière qui serait contre lui, seul avec son Arrancar plumé. L'avoir ici en soutient serait évidement une opportunité, bien que si cela se concrétisait il n'obéirait certainement pas... mais ne serait au moins pas un ennemi.

> Mais pour ma veste si tu la veux, faudra la prendre sur mon cadavre. Après, si tu acceptes mon offre, je t'en fournis une avec le motif de ton choix dans le dos.

Il se tourna, montant son signe "Treize" dans le dos. La dernière fois il n'avait pu le voir, caché par sa longue chevelure. Qu'on vienne dire qu'il était belliqueux sur ce coup, il avait été très conciliant, offrant une opportunité inespérée à l'humain, se surprenant lui même par celle-ci. Que ferait-il ? Difficile de prévoir tant il semblait insouciant et imprévisible. La solution, la dernière, serait de le ramener de force au Seireitei, le faire prisonnier et le laisser à la Deuxième Division... Mais cela reviendrait à se mettre à dos la Quincy. Chose qu'il ne souhaitait pas. A moins bien sûr que l'autre se mette à péter un plomb comme lors de leur précédente bataille... Et ça il l'attendait oui, bien plus que le reste.

Un bon gros coup de savates dans sa gueule accompagné d’une bonne grosse réplique de bourrin du genre « Et mon pied en travers de ta tronche ça t’irait ? ». Mhh ça manquait de punch ! Peut être plutôt quelque chose du genre : « Voilà tout ce que j’ai à t’offrir connard ! » Bof… Ca pourrait être mieux… Peut être lui mettre In'ki Kyuusei sous les parties sensibles seraient plus efficace d'ailleurs maintenant qu'il y songeait. Ah il y avait tellement de possibilité intéressante...

Akihiko préféra ignorer une fois de plus les pensées déviantes de sa personnalité brutale. Décidemment il était vraiment content d’être aux commandes en cet instant, l’autre aurait fichu la mission en l’air en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Restant toujours concentré notre jeune héros réfléchissait rapidement à ce qu’il pouvait offrir à cet homme avant de parvenir à l’unique conclusion possible : absolument rien. Non pas qu’il ne veuille pas lui donner quelque chose mais en réalité comme il était parti en mission très rapidement il n’avait rien prit d’autre qu’In’ki Kyuusei. Or il ne pouvait pas livrer son Zanpakûto à cet homme…

Kirito avant de répondre écouta son capitaine qui tenta malgré la situation de continuer à négocier. Son offre suffirait peut être même... Cependant lorsqu’il vit Reisen tourner le dos à Koshiro il songea qu’il le faisait autant par bonne foi que par pure provocation. Akihiko avança alors d’un pas afin de se retrouver moins en retrait par rapport à son supérieur tout en prêtant tout de même attention à ne pas se mettre à son niveau. Il le fit pour deux raisons. La première raison était qu’il voulait se montrer un peu plus à Koshiro et la véritable raison était qu’il souhaitait être plus près de son supérieur au cas où le Fullbringer décidait subitement de rentrer dans le tas. En effet, auparavant être plus en retrait ne le dérangeait pas car bien qu’il ne fasse pas confiance à la Quincy son comportement était intelligent car elle se trouvait entre les deux camps ainsi elle bloquait de manière subtile un affrontement direct. Mais désormais elle s’était assise sur un caisson en métal et le dos de son supérieur était donc en plein de la ligne de mire de Koshiro. Même si Akihiko ne sous-estimait pas que son capitaine pouvait réagir il préférait tout de même être prudent car c’était l’une des attributions de son rôle de vice-capitaine. Puis il écarta légèrement les bras pour se dévoiler complètement et parla à son tour.

Veuillez m’excuser je n’ai que ce que je possède sur moi actuellement à vous proposer. Si vous voyez quelque chose qui en vaille la peine vous pouvez me le dire. Cependant, si rien n’est à votre convenance et que vous le souhaitez je pourrais également trouver quelques objets intéressants à la Soul Society, car il y en a de nombreux, et revenir vous l’amener à Karakura ensuite. D’ailleurs, comme je reviendrais une nouvelle fois je songerais même à apporter un second présent.

Il fallait caresser l’animal dans le sens du poil pour l’instant. Kirito baissa ses bras les ramenant le long de son corps. Il était presque au même niveau que Reisen mais très légèrement en retrait. Il posa ses deux yeux argenté sur Koshiro qui se tenait bien droit face à eux. La réponse de la brute à leurs propositions pour le moins généreuse à vrai dire allait sans doute décider de la suite de la rencontre… Malgré tout cela Kirito finit par se demander quelque chose : peut être Koshiro ignorait ce que le Maho Tsukaï avait dit et qu’il les menait en bateau ? Ou bien même il n’avait quoiqu’il en soit pas l’intention de leur dire ? Ces informations valaient-elles leurs offres ? Décidément ils en savaient vraiment trop peu et cette mission sentait mauvais…

Son sourire ne trompe pas : l'idée de dépouiller le cadavre de Reisen de son manteau lui avait plu. Pour peu, il en aurait accepté le challenge, vraiment, et n'était d'ailleurs vraiment pas loin de le faire. Et bien sûr, les petites menaces du genre « si tu nous empêches de venir, tu n'auras plus rien » le poussaient encore plus à prendre des mesures que d'aucun jugeraient excessives. C'est tout lui ça, ne jamais rien faire dans la retenue... Mais la manière dont le Capitaine enchaîna fut particulièrement intéressante. Il pourrait non seulement avoir une de ces vestes qu'il appréciait, mais qui serait en plus personnalisée ? C'était encore mieux, en fait. Ce treize ne signifiait effectivement rien pour lui... Bien sûr, s'il avait su que le Haori était le symbole du Capitanat, soit des plus puissants Shinigamis, il en aurait été autrement. La valeur de trophée aurait primé sur tout le reste. Mais en l'instant, ce n'était pour lui qu'une veste classe, rien d'autre...

Cela méritait au moins réflexion... d'autant que son collègue à son tour promettait d'apporter quelques offrandes à l'incendiaire. Mais le problème était là justement... Ils promettaient... Mieux vaut un « tiens » que deux « tu l'auras », ce n'était pas ça l'expression ? Elle convenait parfaitement à cette situation, où deux promesses n'équivalaient pas un cadeau instantané. Son regard flotta un instant vers Imari qui semblait les connaître. À elle, il faisait confiance dans une certaine mesure. Loin d'être aveugle, il estimait néanmoins qu'elle n'irait pas lui mentir, alors que c'était elle qui lui avait la première appris les bases de ces nouveaux mondes qu'étaient pour lui la Soul Society et le Hueco Mundo.

T'en penses quoi toi ? Y vont m'donner c'que je veux les marioles, ou bien j'vais me faire entuber à sec pour le coup ? J'sais pas, moi j'les sens pas ces types là... Kamui et Shu m'ont bien montré qu'on pouvait pas leur faire confiance à ce... ces... Et putain !

Cette dernière exclamation n'avait plus rien à voir avec la discussion qui se déroulait sur ce toit. Un portail venait de s'ouvrir dans le ciel, et une gigantesque masse noire en sortait. Une masse qu'il ne connaissait que trop bien. Un de ces foutus Pinocchio, une sorte de petit message amical de son grand pote Borick. Ce gros mythomane ne lui ficherait donc pas la paix de si tôt.

'scusez... Je r'viens tout d'suite, j'ai un appel sur l'aut' ligne !

Et déjà, il avait disparu du toit. Paloma connaissant la puissance de son maître n'esquissa pas un geste pour aller l'aider, et se contenta de s'asseoir un peu à l'écart... Seule avec une Quincy et des Shinigamis, voilà une situation qu'elle n'appréciait pas du tout en vérité... Et pendant ce temps, Koshiro réapparut face au Gillian, le bras déjà armé pour frapper. Son poing alla percuter la base de l'appendice nasal démesuré, le brisant sur le coup. Voilà qui lui ferait une arme de taille ! Sa force physique suffisait à manier cette batte improvisée, dont il mit un grand coup horizontal dans cette face masquée, avant de tout simplement lui enfoncer dans l’œil puissamment. Le géant s'effondra alors, avant de simplement disparaître dans un nuage de poussière et de reishi. Pour marquer le coup, le Jimushi cracha négligemment son cigare en direction du cratère ainsi formé, avant d'en revenir plus lentement vers le lieu de négociation.

Alors alors... on en était où ? Ah ouais ! Alors, y vont rev'nir avec c'qu'ils me promettent ou pas ? J'espère au moins qu'ils sont conscients qu'si c'est pas l'cas, ils peuvent clair'ment s'attendre à une putain d'guérilla urbaine à chaque fois qu'ils foutront les pieds ici !

Oui, on ne parle pas des gens à la troisième personne lorsqu'ils sont présents, ce n'est effectivement pas poli... Mais point de vue éducation, le déséquilibré notoire s'était formé seul et n'avait donc pas ce genre de repère. Soit. Manquait encore un détail à régler.

'fin, si ça s'fait... et j'ai pas dit qu'c'était le cas... J'vois bien c'que j'veux imprimer d'ssus... 'tendez...

Un symbole dans un losange... L'idée lui était venue naturellement, et il se trouvait que Koshiro était certain d'avoir vu ce qu'il convoitait ici, il y a très peu de temps... Un coup d’œil aux alentours, jusqu'à ce que son regard s'arrête sur une citerne.

LÀ ! Ça ! C'est ça qu'je veux !

Spoiler:

Pointant le symbole de l'index, excité comme un gamin. Bon après, bien sûr, y aurait quelques aménagements à faire, il ne pourrait pas se contenter de ça dans l'état actuel.

'fin, faudrait virer le « attention » parce que ça fait un peu con, et puis y donner plus de classe mais sinon ouep... C'est ça que j'voudrais. C'possible ça ?
Et puis, ton copain y me promet des trucs mais hé ! si j'sais pas c'que c'est, comment j'peux savoir si ça m'branche hein ? Allez les mecs, soyez vendeurs un peu, j'sens qu'on peut y arriver... Parce qu'une fois que vous aurez c'que vous voulez, z'aurez trop facile à m'entuber, alors essayez au moins d'me faire bander un minimum là...

Là il était étonné, et pas qu'un peu. Déjà par le coup du Menos face auquel il n'avait absolument rien compris mais surtout par rapport à sa réaction face à la proposition du Capitaine. Ainsi il ne connaissait pas la valeur de la veste que portait le Shinigami, c'était évident désormais. Si par le passé il laissait penser qu'il cherchait juste un trophée, là maintenant il montrait juste un plaisir esthétique. Un signe de feu, ouais pas étonnant. La pilule serait peut être dure à faire avaler aux supérieurs mais l'information en valait la peine, du moins il l'espérait.. Le problème vint plutôt de son second pour le moment, ce dernier proposant en effet des offrandes à foison... Et ça c'était hors de question, tout humain qu'il était avec les informations qu'il possédait il restait un humain. Humain, pas Dieu.

> Non, il n'y aura pas d'autres offrandes que celles qui sont négociées aujourd'hui. Pour ta veste aucun problème, et pour mon Second je te propose un véritable Asauchi de Shinigami. Aucune épée n'est plus résistante. Avec ces deux objet tu seras en quelque sorte le "représentant des humains" à nos yeux.

Bizarrement il n'eut aucun mal à prononcer quelques termes du genre. En effet le Seiretei avait connut pareille situation avec le Représentant Shinigami d'autre fois, un titre sans valeur mais cela permettait d'encadrer les choses... Pour ce qui est de l'Asauchi c'était parfait, il ne pouvait rien en faire mis à part se battre avec et en plus la Douzième pourrait le modifier pour qu'il serve de traceur.

> Mais comprends bien que les Shinigami doivent venir ici pour emmener les âmes dans notre monde, si nous ne le faisons pas Karakura sera détruite ainsi que la Terre entière. Aucun de nous ne te causera de problème et je ne veux pas d'humains en tant qu'ennemis. Visons plutôt les Arrancar et les Mahô Tsukai. OK ?

Il s'avança de quelques pas, tendant sa main droit, la vraie, vers l'avant, pour sceller le pacte qu'ils allaient établir ensemble.

T'entends ça ma p'tite corneille ? C'est les Arrancars les enn'mis ! Elle est pas bonne celle-là ?

Paloma avait bien entendu relevé la tête dès lors qu'elle avait entendu désigner sa race comme ennemie. Bien sûr, elle savait parfaitement qu'il n'y avait là rien d'étonnant venant d'un Shinigami, aussi secoua-t-elle simplement la main dans un geste qui signifiait plus ou moins clairement « c'est bon, je m'en fous » et ce même si ses lèvres étaient pincées dans une moue vexée dont Koshiro avait l'habitude et qu'il trouvait particulièrement mignonne. Vrai que c'était pas particulièrement bien joué de la part de Reisen d'annoncer cela alors qu'il savait pertinemment que sa plus fidèle alliée en était une.

À côté de cela, la proposition se faisait de plus en plus intéressante. Enfin, il avait quand même l'impression qu'il le mythonnait un peu... L'Asauchi, l'épée la plus résistante des Shinigamis ? C'était pas les Zanpakutôs ça ? Jamais entendu parler de ces Asauchi en fait, pas un mot là-dessus ni d'Imari, ni de Kamui. D'ailleurs, en parlant d'Imari, si elle avait voulu le rassurer en lui disant de leur faire confiance, une de ses phrases avait été maladroite et posait précisément le problème central : une fois les objets en main, il fallait leur raconter ce qu'il savait. Chose qui n'était pas possible, puisque le deal semblait être qu'il parle à présent et reçoive ses offrandes plus tard...

Pour cette raison, le Jimushi n'était pas bien pressé d'en arriver au témoignage. Aussi partit-il dans une petite improvisation censée lui faire gagner encore un peu de temps pour peser le pour et le contre de cette proposition. C'est donc au jeune Shinigami qu'il s'adressa.

Quand même, j'me disais... t'en as pas marre toi ? T'arrêtes pas d'te faire reclaper mon pauv' garçon... Tu dis bonjour, elle t'envoie sur les roses ; tu m'proposes des cadeaux, ton pote te fait te la fermer en proposant queq'chose à ta place... Hé mais moi à ta place, j'leur boufferais la tronche quoi ! Faut t'laisser pousser les couilles un peu gamin, sinon tu serviras jamais à rien... 'fin bon, chacun ses ambitions hein ?

Petite provocation, certes... mais n'était-il au final pas plus amical envers lui que les deux autres protagonistes de cette conversation ? Dès qu'il l'ouvrait, eux lui faisaient comprendre de se taire, alors que l'incendiaire lui était le seul à s'intéresser à ce qu'il pourrait avoir à dire, l'invitait à se mêler à la conversation, le faisait participer un minimum. Et après ça, on allait le considérer comme un mauvais bougre alors qu'il valait bien mieux que ses alliés, c'est ça ? Ouais ouais, la vie est mal faite parfois, c'est comme ça... En tout cas, un manteau qui claque, un sabre qui tient la route – il s'y était un peu entraîné mais n'en avait plus depuis qu'il avait rendu le sien à Paloma – ainsi que l'assurance que les Shinigamis lui foutraient la paix un petit temps... jusqu'à ce que certains tombent sur Real en tout cas. Car bien sûr, elle s'en foutrait de son accord, et il le concevait parfaitement. Ça durerait le temps que ça durerait, et tant pis. En attendant, les promesses le branchent bien, si tant est qu'elles soient bien respectées. Et vu qu'il n'avait pas grand chose d'intéressant à leur raconter, on pouvait même considérer que c'était plutôt bien payé non ?

Enfin bon... La volaille sait rien... c'est moi qui vais causer...

L'on y arrivait, enfin. Il ne pouvait plus vraiment les trimbaler en bateau. Et un espèce de feeling qui lui faisait se dire que s'il les renvoyait chez eux pour aller chercher ses présents, ils ne reviendraient qu'avec des renforts pour lui faire cracher le morceau par la force. C'est ce que lui aurait fait en tout cas... Au risque de se faire enfler alors, il allait raconter son histoire.

Mon pote Borick... Celui qui m'a envoyé un p'tit message d'affection d't'alleurs...

Koshiro indique du pouce les dégâts causés par la chute du Gillian, comme si le fait avait été si banal qu'il était besoin de le rappeler.

Bah lui et moi, on a gagné nos combats, et de loin. Des champions qu'il a dit qu'on était le Hyoma – c'est comme ça que le marionnettiste nous a appelé ! Un foutu aveugle trop zarb qu'était capable de nous mater sans ouvrir les yeux. J'lui ai d'mandé comment il faisait poru faire ça, l'a pas voulu m'répondre. Par contre... Il m'a bien dit qu'y avait pas d'Emp'reur au Hueco Mundo ! Z'imaginez ça ? Juste un Roi, c'qui veut dire que l'Borick, c'est un putain de gros mytho ! Notez bien ça ouais : Borick est pas l'Emp'reur du Hueco Mundo, juste l'Emp'reur des mythomanes ! Raconte que d'la merde ce pauv' type, et c'est moi qui dit ça, ça situe !

Se rendaient-ils compte qu'il venait d'ores et déjà de balancer tout ce qu'il savait, tout ce qu'avait donné cette conversation avec le Maho Tsukaï ? Non... Ils ne pourraient sans doute pas, et s'attendraient certainement à plus. Et s'il ne leur donnait pas ce qu'ils voulaient, lui il aurait pas son pactole. Dans ces cas-là, qu'est-ce qu'il convient de faire ? Bah, c'est bien simple... Leur donner ce qu'ils attendaient !

Sinon, j'sais d'aut' trucs... Y sont capables de t'vider d'ton énergie, et même de t'prendre ton âme ! 'fin perso j'm'en cogne, c'pas pour c'que vaut la mienne quoi !

Il ricane, en espérant qu'Imari ne leur avait pas déjà parlé de ça... car cette information, il l'a tenait tout droit de son premier affrontement avec un Maho Tsukaï, ce petit vieux qui l'avait maîtrisé avec une facilité déconcertante... Enfin, tant qu'il était sur sa lancée, autant poursuivre...

Et puis, y font s'réveiller les morts et tout, comme dans des putains d'films de zombi. J'l'ai vu d'mes yeux, ouep !

Est-ce que ce serait suffisant ? En cas de doute, autant en rajouter une couche...

Et puis, y m'a causé un peu d'chez lui. Qu'là-bas c'est tout pourri, et qu'y z'aimeraient bien se pointer chez nous, question d'climat et des conn'ries du genre... Z'ont qu'à v'nir, moi j'les attends ! Voilà pour l'plus gros d'l'histoire. J'ai encore à raconter, ouais ! Des détails et des conn'ries. Mais pas question que j'vide mon sac sans avoir reçu c'qu'on m'doit ! Faut pas déconner non plus...

Sur ce, arborant un sourire narquois, il s'arma d'un nouveau cigare, y pompa quelques profondes bouffées. Assez content de la version qu'il venait d'offrir finalement. D'ici à ce qu'ils reviennent, il aurait le temps de se creuser pour trouver que rajouter... ou pas. Tant qu'il avait dans les mains son dû, il pourrait sans doute se démerder. En attendant, une dernière question qui lui traverse l'esprit.

Sinon, représentant des humains, tout ça... Genre, j'aurai une plaque et tout, comme le FBI ? « Représentant des humains, j'réquisitionne votre boîte à bijoux ma bonne dame ! ». Ça le f'rait ça, nan ?

Que son Arrancar de compagnie ne soit pas contente il n'en avait rien à cirer, franchement... Les Hollow était bien le dernier peuple envers lequel les Shinigami seraient attentionnés et même si l'idée d'un trêve avait été envisagée lors de la dernière réunion rien n'était moins sûr quant à son aboutissement... Et surtout, son résultat. Quant à la remarque sur son second il n'avait pas tort, le Kireru l'avait clairement rembarré, faute au peu d'expérience qu'ils avaient ensemble... En effet, la mission délicate, les enjeux du Gotei étaient sur la table et si son intention était certainement bien calculée il ne fallait pas non plus baisser son pantalon et le laisser naviguer dans ses idées de petit caïd. Allié, oui, profitant de certains avantages, mais le Seiretei ne serait pas à sa botte. Impossible.

Le plus intéressant était à suivre, les évènements étaient liés à Borick, cet Arrancar qui avait été décrit dans les rapports du Capitaine Yakushiji et du Vice-Capitaine Asatsuyu. Ainsi ils s'étaient retrouvés tous les deux face au Mahô Tsukai apparemment nommé Hyoma. Déjà une information, un nom sur une tête. Sur celui qui, comme il avait été dit à la réunion avait certainement contrôlé les deux Capitaines au Rukongai. L'homme était capable de voir alors qu'il était aveugle, ce qui signifiait qu'ils possédaient certainement des capacités de perceptions plus avancées. Puis une explication sur le Roi du Hueco Mundo et sur les empereur certainement en rapport avec le surnom que laissait l'Arrancar derrière lui. Jusque là rien d'intéressant, il se demandait même pourquoi le Mahô Tsukai lui avait parlé de ça...Serait-ce l'information qu'il était venu chercher, celle pour laquelle il avait du sacrifier bon nombre de ses principes ? Car ce fait était connu des Shinigami, mais pour l'humain qui n'était qu'un bébé face à des millénaires d’existence cela semblait être une révélation. Il commençait à s'impatienter, comprimant à nouveau sa machoire et bouillant lentement quand d'autres explication virent à leur tour sur leur Capacités. Apparemment ils pouvaient faire revivre les morts... Jusque là chaque Mahô Tsukai avait montré une capacité unique liée à leur anneau, soit ils pouvaient en conjuguer, soit il parlait d'un autre. Celui qui avait été sur Terre avec le Monolhite ? Il n'y avait pas pensé sur le coup mais aucun des rapports des anciens du Kanshu n'en faisait part... Une autre tâche à effectuer en rentrant donc.

Mais l'information la plus intéressante du lot fut celle concernant leur monde. Il semblait donc que l'ennemi ne cherchait pas particulièrement à éradiquer les races mais à envahir les terre pour s'approprier les mondes... En soit c'était assez étrange, la Terre avait touchée tout comme Karakura. Le Hueco Mundo n'était qu'un supposition jusqu'à aujourd'hui. Du repérage donc ? Il ne savait qu'en penser.

> Je comprends... Tu as respecté ta part du marché et je respecterais la mienne. Dès mon retour je lancerais la fabrication de ta veste et te la ferait porter avec l'arme. Akihiko, je te laisserais faire pour l'Asaushi. J'imagine qu'une garde en forme de flamme conviendra à Koshiro non ?

L'invitation à lui faire comprendre qu'il devrait mettre en oeuvre ses talents de scientifique était faite, la comprendrait-il ? Peu importe, ils auraient tout le temps de discuter lors de leur retour.

> Tu auras ton Asauchi comme preuve de ton titre, les humains ne pourront pas le voir étant donné qu'il vient de la Soul Society. Une dernière chose avant de partir... Qu'a-t-il dit à Borcik ?

C'était avant tout un coup de poker, l'autre ayant annoncé qu'il ne dirait rien de plus. Mais ça ne coûtait rien d'essayer, peut être que sa langue se délierait un peu sur ce point, pour qu'il puisse renforcer son rapport...

Citation :

Sauf si vous avez quelque chose à rajouter, j'pense que c'est le bon moment de se diriger vers une fin.

Woh, deux secondes les mecs ! L'appelle de la femelle, j'peux pas résister !

Proposer un câlin à Koshiro... Avait-elle bien conscience de ce qu'elle venait de faire ? De quoi lui faire oublier toutes les autres questions qui n'avaient dès lors plus grande importance. Grand sourire dévoilant ses dents, bras grands ouverts, il s'approche de la Quincy pour la serrer sans grand ménagement contre lui. Là, tendant le cou, il se permet un petit coup d'oeil sur le postérieur de la belle. L'observation de sa cambrure ainsi que la pression de ces petits seins sur son torse... Ah, de quoi faire ressortir en lui toute l'élégance dont il est capable !

Tu sens comment ça m'fait plaisir de te r'voir, hein ? J'te promets, j'ai rien dans les poches !

Le Jimushi la relâche alors dans un ricanement obscène. Il se donne alors tout de même la peine de sortir les pans de sa chemise de son pantalon, afin qu'ils retombent en camouflage d'une certaine bosse apparue durant l'opération... Bien sûr, il se permet alors d'en rajouter une couche.

On r'commence quand tu veux ! Toi, moi... Mouais, quand tu veux. Tu dois aimer ça les fessées, nan ? Ouais, j'suis sûr que t'es du genre à gueuler et tout !

Un gloussement lubrique vient arroser cette réplique, dernière de la série avant qu'il ne passe soudainement du coq à l'âne dans des réponses en vrac, pendant que derrière Paloma faisait semblait de n'avoir rien vu, rien entendu...

Bon ! Non, l'Hyoma c'était pas l'même que c'vieux débris ! Sinon j'l'aurais dégommé direct au lieu d'tailler une bavette. J'sais qu'il était aveugle, Borick l'a dit... Mais après... Ma corneille, à quoi y r'ssemblait déjà ?
Je l'ignore... Je n'y étais pas, comme tu l'as dit...
Ah ouais, c'est vrai... Bon bah... Aveugle, c'est déjà pas mal comme info, nan ? J'sais qu'il avait pas d'barbe aussi... Et puis... voilà quoi...

Sinon, pour c'gros débile de blondinet, il lui a rien dit. J'ai d'mandé si c'était un Emp'reur, Hyoma a dit non, l'aut' l'a mal pris et y s'est cassé. Dans la foulée y m'a balancé quelques conn'ries du genre qu'il voudrait bien m'faire la peau, tout ça tout ça... Sauf qu'il manque furieus'ment d'couilles pour s'attaquer vraiment à moi ! L'a au moins compris ça, c'est d'jà bien !

Et c'est tout, j'dirai pas un mot d'plus, terminé, j'ferme les vannes, zou !

Pour marquer sa résolution par le geste, ses bras puissants vinrent lui barrer le torse en se croisant. Cela dit, il ne garda pas le silence bien longtemps, la question d'Akihiko allant dans son intérêt, il allait bien sûr prendre la peine.

C'que j'veux ? Bah, comme il a dit ton pote, ça m'convient. Mais un truc qu'a de la gueule hein ? Pas un machin cheapos comme ils vendent pour les touristes hein ? Une dernière chose... J'vous laisse une semaine, après quoi j'me pointerai sur ce putain d'toit et j'attendrai c'qui m'revient. Tout retard me vexerait profondément, z'en doutez bien. Et maintenant... Ma p'tite Imari, va falloir qu'on cause tous les deux ! On a pas mal de choses à s'dire...

Les deux Shinigamis n'avaient dès lors plus aucune importance à ses yeux. Enfin, mieux valait sans doute qu'ils ne restent pas spectateurs trop longtemps, ça aussi, il risquerait de mal le prendre.

Aussi primitif en apparence que par ses gestes il se jeta sur la jeune Quincy pour la prendre dans ses bras. Ce qui se passait entre les humains n'intéressait que peu le Capitaine et ce malgré son lien avec la planète bleue. Une fois leur accolade terminée Koshiro, bizarrement, répondit sans broncher aux quelques questions qui lui avaient été posées. Apparemment l'Arrancar avait été contrarié par l'humain si bien qu'il lui envoyait régulièrement des Gillian sur la tronche, histoire qu'il ne l'oublie pas. Mais rien de plus, rien d'intéressant en tout cas. Même pas sur son apparence, même si le fait qu'il soit aveugle pouvait aider au fond... Et aussi qu'il n'ai pas de barbe. Bref, pas grand chose.

> Merci Koshiro. Pour la livraison si y'a du retard tu t'arrangeras avec celui qui t'apporteras tes cadeaux. Imari-San, au plaisir et merci encore. N'hésitez pas à m'appeler directement vous aussi si vous avez besoin de quelque chose. A bientôt.

Il fit un signe de tête de tête en arrière tout en regardant son Vice Capitaine avant de s'éclipser d'un Shunpō, simple sécurité pour éviter tout problèmes lors de l'ouverture du portail. Ils étaient partis haut dans le ciel comme lors de leur arrivée, assez haut et loin pour être tranquille. Il s'arrêta au bout de quelques minutes attendant que son second le rejoigne.

> Désolé, Akihiko, les enjeux étaient trop gros, ça n'a pas du être génial pour toi... Tu as néanmoins bien agi. Bravo. Nous n'avons pas grand chose sur les Mahō Tsukai mais nous reprenons peu à peu le contrôle de la ville. Tu vas rester sur Terre quelques temps où bien rejoindre le Seireitei avec moi ? Personnellement je serais bien resté mais tu t'en doute j'ai des tas de choses à faire.

Et puis la dernière fois qu'un Capitaine de la Treizième s'était "promené" à karakura il n'en était pas revenu, autant ne pas tenter le diable. De cette rencontre le Kireru était perplexe. la sensation que quelque chose manquait, comme un vide, une insatisfaction. Pourtant tout s'est déroulé comme il le fallait, sans violence, sans perte...

Mais quoi alors ?