Âge : Lui même est incapable de le dire, mais il semble avoir un peu moins de mille ans.
Race : Arrancar de base Vasto Lorde
Rang demandé : Primera Espada

Description de votre personnage :


>> Qui es-tu misérable ?

Au delà du Yermo, de nombreux Seigneurs se partageaient les lieux en divers territoires. Celui venant de prendre la parole était l'un d'eux. Celui à qui les mots étaient adressés, au contraire, était inconnu de tous. Son œil gauche, seul visible l'autre étant recouvert par sa longue chevelure blanche, observait l'assemblée d'un regard presque dénoué d'expression, comme s'il se considérait en retrait du monde qui l'entourait. Sa bouche recouverte d'un masque sombre et donc entièrement invisible ne permettait de mettre plus de vie sur ce visage.
Lentement, il s'avança, son long manteau blanc soulevant la poussière sur son passage. Il s'arrêta juste devant le Vasto Lorde s'étant approprié les lieux. Malgré la taille relativement haute de l'arraché, qui dépassait de peu le mètre quatre-vingt, celui-ci restait petit à côté du mastodonte face à lui. Pourtant, cela ne l'empêcha pas de laisser s'échapper un soupir, et son regard de devenir quelque peu plus hautain.
Puis, marquant chaque syllabe, il prit la parole.


>> Je cherchais un Seigneur, mais je ne trouve que des vantards. A croire que seuls des incapables avides de grandeurs se réunissent en ces lieux.

Le mépris se lisait dans les paroles de l'inconnu. S'il avait pour habitude de rester neutre, il ne savait se retenir lorsqu'il faisait face à un être étant sans doute possible un incapable. Il n'avait guère d'estime pour ceux ne sachant qu'aboyer, ou bien pour les lâches trouvant encore plus faibles qu'eux pour se donner un minimum de prestige. Ceux là lui faisaient perdre son temps.
Et il n'en fallut pas plus pour mettre le feu aux poudres, son interlocuteur partant à l'assaut. Mais l'avis que l'être au cheveux blancs s'était fait de la bête se révéla vrai. Il n'en valait pas la peine et en un instant seulement il s'en débarrassa. Suite à sa victoire, il se pencha sur lui, lui adressant d'ultimes paroles.


>> Je suis à la recherche d'un Roi méritant ma loyauté sans faille et tu es bien loin de remplir les questions. Soit juste heureux que celui ayant prouvé ta faiblesse n'ait pas le goût des meurtres faciles.
Dommage que tu ne vailles pas plus, je vais finir par t'oublier alors que j'aurai pu me délecter d'avoir brisé un minable.

S'il pouvait le voir, le Menos verrait l'Arrancar sourire. Et ce juste avant de disparaître comme il était venu. Indifférent de ce qui l'entourait.

Description de votre pouvoir : Erosiona, Ilovizna
C'est en prononçant cette phrase que l'Arrancar libère ce qui est considéré comme sa vraie forme. En tant qu'ancien Vasto Lorde, son apparence reste clairement humanoïde. Son corps entier ne devient que masse aqueuse ayant son apparence, presque entièrement recouverte de la même matière composant son masque et ressemblant à une armure. Seuls ses articulations laissent apparaître l'eau le formant. A noter que ses cheveux eux mêmes semblent maintenant être de l'eau flottant dans son dos.
Comme il est facile de le deviner, sous cette forme Aerkan est capable de manipuler l'eau à sa guise.

Histoire :
Au commencement était le Chaos. On pourrait croire qu'il s'agit de l'histoire de l'univers, mais il n'en est rien. Simplement la mienne. Comme tous les Menos, je fus un jour un Gillian. Une agglomération de Hollows sans aucune identité propre. Nous étions le résultat d'une accumulation d'esprits, de personnalités. Nul être ne dominait et seul un désir commun nous permettait d'exister, de vivre. La faim. Je n'ai guère de souvenir de ce que j'étais avant ce stade, mais je suis persuadé d'une chose. En tant qu'être, les Gillians étaient grandement inférieurs aux simples Hollows. Eux possédaient une individualité. Certains étaient même capables d'une réflexion plus poussée que la faim. Nous non. De véritables pantins animés par un instinct primaire.
Un tel état nous permettait également de savoir les désirs profonds des autres composants nous formant. Et tous étaient similaires. Ils voulaient être le Roi. Chacun voulait dominer les autres et être celui dirigeant le monstre que nous étions. La volonté de régner était inscrite en chacun, comme s'il s'agissait d'une constante à notre race. Du moins en théorie, car l'un de nous différait. Moi. Je me moquais d'être au sommet. Je me moquais de donner les ordres. J'étais considéré comme un faible pour ça. Tout simplement car mon seul véritable désir était d'exister. Les ambitions démesurées étaient pour les rêveurs. Vouloir viser le sommet alors qu'on n'était rien n'était que preuve d'idiotie. Et je me vantais de ne pas en être un.

Puis vint le jour tant attendu de tous. Celui où notre chasse se révéla suffisante pour devenir plus. Celui de l'évolution. La sensation était indescriptible. Le Chaos me semblait encore plus important, plus dévorant. Les esprits les plus faibles étaient entièrement réduits à néant. Et la peur de finir comme eux s'installait en chacun de nous. La peur de ne pas être l'élu. Celle qui m'habitait était simplement celle de disparaître. Quel aurait été le but même de mon existence si elle prenait fin immédiatement. Je n'étais pas prêt à mourir. Cette pensée grandit en moi, devint un véritable vecteur de ma volonté. Peu à peu, elle surpassait celle des autres composants du Gillian que je fus. Mes semblables furent submergés par ma détermination et les fit disparaître.
Puis j'ouvris les yeux. Mes yeux. Le Chaos avait disparu, les autres voix n'étaient plus. Seul moi était présent. Aerkan Caraena. Un être ayant évolué afin de devenir Adjuchas.

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Les années qui suivirent l'évolution n'étaient guère dignes d'intérêt. Aerkan était un Adjuchas comme tant d'autres au sein de l'immensité du Hueco Mundo. Vivant dans les bordures extérieures du Yermo, il échappait à l'autorité de Las Noches sans pour autant se risquer dans le territoire des Vasto Lorde. Il considérait être au stade ingrat de l'évolution des Menos. L'espoir d'être quelqu'un lui avait été donné en étant l'esprit sortant vainqueur de l'étape Gillian, mais il n'était encore qu'une proie pour les êtres supérieurs. Nulle aura particulière n'émanait de lui car il était compris dans la masse peuplant ce monde.
Peut être n'était-il plus une individualité se mêlant à d'autres pour former un seul et même être, mais il n'était toujours qu'un individu parmi tellement d'autres similaires formant cette fois le paysage de monde. Chaque jour se ressembler. Se cacher des Vasto Lorde, fondre sur les Gillian inconscients se mettant à sa portée et luttant à mort contre les siens afin de les dévorer. Comme avant la faim était ce qui l'animait. A la différence que, maintenant, il possédait une réelle volonté d'évoluer. Toujours pas pour dominer, mais car il s'agissait du moyen le plus sûr de subsister. S'il voulait acquérir encore plus de puissance il lui faudrait devenir ce que certains considéraient être les Seigneurs de ce monde. Pour lui, il s'agissait simplement d'un stade où la sécurité était plus présente.

Puis, comme par le passé, ce jour arriva. L'être se retrancha dans son abri le temps que celle-ci se fasse. L'étape lui apparût comme l'ultime sérénité comparé à ce qu'il avait traversé par le passé. Ici, il ne s'agissait pas de se battre pour survivre, mais de se laisser porter par le courant qu'il avait commencé à emprunter. Se laisser porter pour atteindre un nouveau rivage. Puis la lumière se fit de nouveau. Malgré la nuit éternelle recouvrant le Monde Creux, il cligna des yeux, comme s'il était aveuglé.
Il observa ses mains, plus proches que jamais de celle des humains lui ayant par le passé servi de nourriture. La faim avait disparu, laissant place à la même paix qu'il avait ressenti quelques instants auparavant. Il se sentait presque complet.

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Certains naissent pour être des Seigneurs, des Rois. Il est dit que, chez les Hollows, eux seuls peuvent atteindre le rang tant convoité de Vasto Lorde. Il s'agit d'une sélection naturelle, du destin, similaire au droit du sang chez les mortels. Pour cette raisons, chaque Menos atteignant l'évolution ultime de leur espèce s'approprie un territoire. Ce qu'il en fait dépend de chacun. Un simple terrain de chasse, se moquant de posséder ne serait ce qu'un sujet. Ou bien au contraire flatter son ego en prenant des êtres inférieurs sous sa coupe. Les cas étaient bien différents, mais l'idée était quasiment une constante.
Pas pour Aerkan. Par le passé il n'avait guère été intéressé par cette volonté d'être le Roi de la meute ou bien du désert. Cela n'avait pas changé avec le temps. A aucun moment il ne chercha à s'imposer en tant que dirigeant d'un groupe. A aucun moment il ne tenta de faire sien le moindre territoire. Pourtant, il était persuadé d'en avoir la puissance. Depuis sa récente évolutions, rares étaient les adversaires à avoir pu lui tenir tête.
Mais la question s'imposant à son esprit était la suivante. Quelle était la raison d'être d'une telle force ? Sans ambition, à quoi bon pouvoir être capable de prouesses ? Trouver une réponse ne fut pas aussi long qu'il aurait pu le croire. Il l'obtint en effet au moment même où il découvrait pour la première fois ceux ayant arraché leur masque.

Au milieu du sable du Yermo, toute journée pouvait se ressembler. Pourtant, celle-ci resta dans sa mémoire. Un Seigneur parmi tant d'autres. Ce fut sa première pensée lorsqu'il entendit parler de cette personne pour la première fois. A aucun moment il n'eut l'intention de s'intéresser à lui. Ce qui n'était pas le cas de ce dernier. Très vite, Aerkan fut obligé de faire face à des envoyés de ce prétendu Seigneur. Il n'eut aucun mal à s'en débarrasser mais se retrouvé traqué.
S'ensuivit une tentative de fuite. Régulièrement interrompue, mais le Vasto Lorde éliminait systématiquement la moindre menace. Jusqu'à ce que le maître des lieux fasse son apparition. Et, immédiatement, la surprise frappa le Menos. Celui se trouvant devant lui ressemblait plus à un être humain qu'à un Hollow. S'il était bien connu que les Vasto Lorde possédaient une apparence plus proche de ce qu'ils étaient auparavant que n'importe quel autre type de leur congénères, jamais il n'avait été témoin de quelque chose d'aussi poussé.
Remarquant l'étonnement, l'être eut un sourire.


>> Et bien, serait ce la première fois que tu fais face à un Arrancar ?
>> Je n'ai en effet jamais entendu parler d'un stade supérieur à celui de Vasto Lorde.
>> Ah ! Ce n'est pas tout à fait ça. J'étais autrefois un Vasto Lorde. Mais pour me renforcer, j'ai arraché mon masque.

Arracher son masque. Pour Aerkan, cet acte était synonyme de mort. Si bien qu'il ne lui était absolument jamais venu à l'esprit de tenter une telle chose. Et voilà qu'il apprenait que cela était possible ? Sa curiosité fut éveillée. Pourtant, sur le moment, il n'en vit tout simplement pas l'intérêt. Il ne pouvait saisir les conséquences, les possibilités offertes.


>> Hmmm, je voulais t'éliminer car un intrus puissant dans mon territoire ne mérite que la mort, mais tu t'en sors mieux que je ne le pensais. Rejoins moi et tu auras la vie sauve.

Aerkan resta silencieux, observant en silence. Se soumettre ou mourir. Il s'agissait de la première fois qu'il se retrouvait face à un tel choix. Et, encore à ce moment, cela lui semblait inimaginable. Orgueil naturel lié à ce qu'il était ? Fort possible. En tous cas, sa seule réaction fut l'assaut. Et marqua le début du premier combat véritablement intéressant qu'il vécu. Témoin de la puissance d'un dénommé Arrancar, les deux êtres faisaient jeu égal. Lui, qui dominait jusqu'à là le moindre adversaire se présentant à lui, fut pour la première fois de son existence véritablement acculé.
Cependant, cela n'empêcha pas son adversaire d'être, à son tour, surpris. De toutes évidences il ne s'attendait pas à une telle résistance de la part de quelqu'un possédant encore son masque. Si bien que, profitant d'un instant où les deux opposant se trouvaient à distance l'un de l'autre afin de reprendre leur souffle, il se mit à sourire.


>> Finalement, heureusement que tu as refusé ma proposition. Ta puissance alors que tu n'es même pas un Arrancar serait un atout pour n'importe quel Seigneur, mais pour ma part je la craindrai plus qu'autre chose. Il vaut mieux t'éliminer maintenant !

Suivirent alors des mots et une explosion de puissance. Aerkan détourna le visage comme pour se protéger du sable et, lorsqu'il regarda de nouveau devant lui, fut témoin d'un changement dans la forme de son opposant. Et le combat repris de plus belle. Pour être honnête, il serait vain de demander à l'Arrancar qu'il est aujourd'hui comment il a pu gagner cet affrontement. Son adversaire venant de récupérer une augmentation de puissance certaine, il perdait clairement du terrain.
Pourtant, une fois le calme revenu, il était celui se tenant, difficilement, debout face au corps inanimé de son opposant. Epuisé, il ne jeta qu'un bref regard au vaincu avant de s'éloigner.

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Cette rencontre fut réellement déterminante dans la vie d'Aerkan. S'il ne retint même pas le nom de son adversaire, il doutait même de l'avoir appris à un moment, celle-ci influença grandement la suite des événements. Sa première action, une fois soigné de ses blessure, fut d'arracher à son tour le masque ornant son visage. Peut être le fit-il de manière bien imprudence mais sa méconnaissance de ce procédé n'aida pas vraiment. Le processus fut douloureux et il eut l'impression de livrer le combat le plus difficile se présentant à lui. Lutter pour sa survie. Lutter pour continuer à subsister.
Les détails ne valent pas qu'on s'y attarde mais, au final, il réussit à survivre à l'opération d'Arrancarisation. Comme à chaque étape de son évolution, il observa son corps, le découvrant sous un jour nouveau. Cet aspect humain n'était pas naturel à ses yeux, mais il sentait clairement la puissance l'envahir, en même temps que certaines limites. Il ne mit pas longtemps à comprendre que le contrôle qu'il possédait sur l'eau était scellé en même temps que sa véritable apparence. Puis lui revint en mémoire la transformation de son adversaire. Ce fut à ce moment qu'il comprit le fonctionnement de ce qu'il était dorénavant.

La seconde influence fut bien plus subtile. Les mots de l'Arrancar restèrent gravés dans sa mémoire. Sa force serait un atout pour n'importe quel Seigneur. Il s'était toujours demandé la raison d'être d'une telle puissance alors que lui-même n'avait point d'ambition de conquête. Peut être la réponse lui avait-elle apportée par cet individu. Servir. Cela apporterait plus de sens à sa vie qu'errait sans but dans ce désert, chose commençant à le lasser.
Mais il possédait un orgueil propre à sa race et à son rang. Il ne pouvait s'agenouiller devant le premier individu se prétendant Seigneur. Sa dernière victime était l'exemple parfait de ceux qu'il ne pouvait suivre. Il ne s'agissait pas de sa force. Lui-même avait beau être puissant, il n'était pas de ceux à juger les autres uniquement sur ce point. Simplement, son aura n'était pas celle de quelqu'un qu'il se voyait suivre.
Ainsi découvrit-il un véritable but. Trouver la personne qui pourrait se révéler digne de ses services. Une personne qu'il se verrait suivre sans remise en cause. Considérant qu'il ne pourrait trouver l'objet de sa quête dans le Yermo, il s'aventura pour la première fois au delà de celui-ci.

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Ce lieu, bien différent du désert, était réputé pour être l'antre de grand nombres de Vasto Lorde. Contrée sauvage et isolée, dont la plupart des personnes peuplant le Yermo ignorent jusqu'à l'existence. Aux yeux d'Aerkan, il s'agissait du meilleur endroit pour trouver l'objet de sa quête. Si une seule personne en ce monde désolé était digne de sa servitude, il y avait de grande chances qu'elle se trouve dans ces contrées.
Raconter le moindre détail de ce périple ne présenterait pas le moindre intérêt. Pendant de longues années, dont il ne tint pas le compte, il fut un véritable vagabond. Allant de territoire en territoire, il recherchait ceux s'étant appropriés chacun de ces lieux. Chacune de ses rencontres étaient différentes. Certaines donnaient naissance à un affrontement dont il sortait vainqueur, d'autres restaient cantonnées à une simple discussion plus ou moins amicale.
Une seule chose demeurait. Il ne trouvait pas l'objet de sa recherche. Non pas que la moindre de ses rencontres n'avait rien d'un Seigneur, mais nul ne méritait qu'il s'agenouille devant lui.

Ce fut durant cette errance qu'il fit une rencontre quelque peu particulière. Au sein du Hueco Mundo, seuls des Hollows et leurs dérivés étaient normalement présents. Du moins en théorie. Car l'être qu'il rencontra tenait plus du Shinigami que de ses congénères, bien que la présence impie de ceux-ci était palpable dans son aura. N'ayant jamais rencontrer de Vizard, Aerkan fut évidemment déstabilisé par cette rencontre. Mais rapidement son instinct reprit le dessus et il se mit à affronter ce qu'il considérait être un Shinigami.
Le combat ne fut pas aisé, peut être moins encore que celui où il découvrit ce qu'était un Arrancar. Pourtant, il en sortit vainqueur. La logique aurait voulu qu'il exécute le perdant. Par ordre naturel des choses. Mais il n'en fit rien. Par un curieux jeu du destin, les deux êtres devinrent frère d'arme. Si les apparences pouvaient parfois laisser penser que Toria, tel était le nom du Vizard, se fit vassal d'Aerkan, il n'en était rien aux yeux de ce dernier. Il le considérait plus comme un compagnon rompant la solitude de sa quête.

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Leur errance se poursuivit pendant un siècle ou deux, le temps étant une notion échappant totalement à l'esprit de l'Arrancar. Et toujours aucun succès. Aucune rencontre ne fut digne de lui à ses yeux. Et nombreux étaient ceux à ne pouvoir accepter la présence d'un Vizard, multipliant les affrontements auxquels ils devaient faire face. Mais si Aerkan seul était un adversaire dangereux pour bon nombre d'individus, le duo était encore plus redoutable.
Mais vint l'inévitable moment où l'impression de perdre son temps s'empara du maître de l'eau. Cela faisait plusieurs siècles maintenant qu'il était à la recherche d'un Seigneur digne de lui, mais il semblait se placer au dessus de tous les Vasto Lorde, au pire au même niveau. S'il laissait généralement les prétendants à ce poste en vie lorsqu'il se retrouvait obligé de les affrontement, son impatience fut telle qu'il finit par en éliminer un, marquant le moment où il se mit à questionner la finalité de sa quête. A quoi bon perdre son temps s'il ne pouvait trouver satisfaction ?

Quelques temps plus tard, sa décision fut prise. En plus de l'impression de plus rien avoir à y faire, il trouvait que ce lieu lui rappelait trop la déception de ne pas avoir trouvé ce qu'il cherchait. Rapidement, il décida de retourner dans le Yermo, là où il avait grandit en quelques sortes. Nostalgie, ou bien simple question d'intérêt. L'idée de devenir l'un de ces Seigneurs s'appropriant un carré de sable lui traversa même l'esprit. Après tout, rares étaient les occupations possibles dans un tel endroit et le plaisir de la chasse était bien faible chez cette créature.
Pourtant, peu de temps après avoir posé pied sur le sable du Yermo, un groupe vint à sa rencontre. Se disant envoyés de Grimmjow, Roi de Las Noches, ils souhaitaient inviter Aerkan dans ce palais.Et semblaient inquiets de voir un Vizard bien que leurs ordres ne devaient pas le concerner.
Sur le moment, l'Arrancar s'accorda un instant de réflexion. Que ce soit ce Grimmjow ou Las Noches, il n'en avait jamais entendu parler. Cela faisait maintenant longtemps qu'il n'avait plus mit le pied dans le désert et, même à l'époque, il ne s'était guère intéressé à la hiérarchie en son sein. Pourtant, quelqu'un ayant réussi à s'imposer Roi l'intrigua, lui rappelant ce qu'il avait recherché pendant tant de temps.
Finalement, il accepta la proposition, aller le voir ne coûtant rien. Il fut obligé de quelque peu insister pour emmener son compagnon, mais les Arrancar venus à sa rencontre ne voulaient pas échouer dans leur mission de ramener Aerkan avec eux.

Et les voilà, au sein d'un palais faisait tâche dans le décors du Hueco Mundo, traversant ses couloirs afin de rencontrer un prétendu Roi. Une fois arrivés, leur escorte les laissa entrer, réticents malgré tout de laisser un Vizard approcher leur monarque. Ce dernier était installé sur son trône, observant les nouveaux venus.
Pendant quelques instants, aucune réaction de la part d'Aerkan. Il observa l'être aux cheveux bleus, sans un mot. Puis, d'un coup, il se prit de plein fouet son aura. En un instant, il sentit qu'il venait de trouver ce qu'il avait cherché pendant tant de temps et qui au final se trouvait dans le lieu qu'il avait abandonné.
Il venait de trouver une personne née pour diriger et digne d'être son Roi. Sans un mot, il s'agenouilla.

Je te valide en tant que Primera Espada (ça s'en va et ça revient... ♪).

Tu connais la procédure, débrouille-toi !