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Désolé pour le gros retard, anniversaire oblige.

Note à Shin : attention à tes dépenses d'énergie. Depuis le début tu fais quasi que du lvl 5, et même une 6 ici. Là, j'pourrais presque te considérer comme out juste par épuisement. J'aime pas sortir des joueurs juste pour ça, donc j'te laisse faire un dernier tour, mais là point de vue énergie, considère que tu es réellement au bord de l'épuisement. Vu ce que tu en dis dans ton post, tu as l'air d'en avoir conscience, mais je préfère toujours préciser

Note à Ricardo : tu parles d'un Infierno au lvl 3, et d'un second au lvl 2. Or, il n'est pas possible de moduler tes techniques. Il s'agit peut-être juste d'une faute de frappe, mais au cas où ce ne serait pas le cas, ce sont donc bien deux fois une lvl 3.

Un de mes petits plaisirs me fut ôté et cela me rendit furieux. Celui que j’avais pourtant blessé n’esquissa pas la moindre grimace de douleur, chose à laquelle je n’étais guère habituée, et qui en l’instant, me fit l’effet d’un véritable coup de couteau au cœur.
Hé, non ? À quoi bon mon pouvoir s’il devait contenter le parti adverse, et ne pas lui arracher des cris, des gémissements, et des râles ? Et moi, dans tout ça ? Devais-je avoir à souffrir d’une telle indifférence, ce malgré mes efforts (louables) pour rendre tout ceci beau ?

Certainement pas, hé, oh ! Artiste, peintre, je me devais de soulever l’émotion, et non pas un intérêt poli et peu concerné. Qu’il aille se faire foutre ce binoclard snobinard avec son impassibilité ! Je le sentais prêt à céder, mais il lui restait encore assez d’énergie pour tenir debout. La mascarade n’avait que trop duré, il était temps de la terminer.
Il chargea un Cero entre ses doigts, et le trait fusa ; je cueillis ce dernier de plein fouet en m’esclaffant, de même que les trois coups qui suivirent. M’envolant dans les airs, je m’écrasai quelques mètres plus loin, le corps désarticulé. Les côtes cassées que je sentais errer dans mon torse, le bras pendant piteusement contre mon flanc, et ces nouvelles blessures, tout ceci ne fut rien face au plaisir ressenti. Je me relevai, titubant, guère classieux sous cette allure :

« Ah… Je dois vous reconnaître une certaine ténacité. »

Je crachai à ses pieds sept dents qu’il venait de m’ôter. S’il avait pu voir mon sourire au milieu des fumeroles de mon visage, en aurait-il été ému par la soudaine perte de ma dentition ? Non. Salopard.

« Finissons-en. »

Je projetai soudainement toute ma masse, en un sonido prompt, non pas vers lui, que je plantai là sans scrupule, mais vers le double de l’Octava Espada, qui me faisait de l’œil depuis un petit moment. Réapparaissant face à lui, je relâchai là toute ma masse spirituelle pour la concentrer essentiellement vers lui :

« REGARDE-MOI !, tonnai-je alors que ma silhouette devint plus oppressante que jamais. »

Mon poing vaporeux se raidit en une boule noire de brutalité concentrée et fusa vers ce lieu de flammes, qui lui servait de thorax et où devait se nicher son cœur, que je comptais bien arracher de pleine main.

Il serait le premier à tomber, il en était désormais persuadé. Si jusqu'au dernier assaut des clones, il était parvenu à rester en dehors des assauts, il avait suffi d'un seul pour le mettre à mal. Pour sérieusement le plonger dans un état critique. Le fait qu'il soit parvenu à se remettre sur ses jambes après de tels coups était en soit un miracle, il ne saurait en encaisser davantage. Car contrairement aux autres combattants à ses côtés, lui ne possédait pas un hierro à la hauteur ni même une régénération assez efficace pour le tirer de ce mauvais pas. Chaque blessure s'accumulait à la précédente, le rapprochant à chaque fois de la défaite. Celle-ci pointa le bout de son nez lorsque sa copie revint à l'assaut. Ironiquement, le sort voulait que ce soit lui qui l'évince de cet affrontement.

Tseuh. Ne me rate pas toi, ou je me relèverai pour t'étriper de mes propres mains. Et même si je tombe aujourd'hui, crois-moi qu'à mon réveil, je te traquerai, te trouverai et te tuerai.

Ses mots ne s'adressaient pas directement au faux Soejima, tentant d'atteindre par le biais du doublon le marionnettiste tirant les ficelles dans l'ombre, en sécurité. Qui qu'il soit, quoi que ce soit, il humiliait profondément la neuvième lame qui se jurait de lui faire regretter tôt ou tard. Le message passé, il pouvait désormais faire face à l'ennemi. Pâle représentation de lui-même. Même s'il devait reconnaître, et cela ne faisait qu'accroître la colère qui l'envahissait, que cette reproduction de sa personne s'en sortait bien mieux sur le terrain que son original. Il n'y avait qu'à s'essayer à la comparaison des deux êtres pour relever qu'un seul en ressortait en pleine santé. Sans même une égratignure. Gesshin regrettait de ne pas avoir pris le soin d'encastrer son poing dans sa petite gueule.

L'énergie spirituelle de son vis-à-vis s'intensifia, annonciateur d'un terrible assaut. Lorsque le faux Gesshin appel à l'une de ses plus puissantes techniques pour l'abattre, le vrai pesta un coup avant d'immédiatement se préparer. Posture défensive, bras croisés agissant comme remparts, protégeant sa gueule, il fut pris dans le tourbillon de lave sans espoir de contre. Une seule pensée à l'esprit, ne pas flancher. Pas maintenant. Pas à cause d'une attaque de laquelle il était le créateur, la honte serait trop grande. Serrant les dents, la puissance du coup manquant de le terrasser, il resta solidement encré sur ses pattes arrières. Mais à quel prix ? La couleur carmin caractéristique de l'hémoglobine ruisselait de part et d'autres de sa fourrure. Souillée et roussie, les brûlures s'ajoutant aux plaies, faisant progresser la souffrance à un stade supérieur.

Il n'était plus qu'une bête attendant la mise à mort. Son opposant veilla à ne pas faire durer l'attente, le Cero obscur qui naquit dans sa main percuta sèchement la Novena et la déflagration l'avala. Repoussé loin en arrière, il s'écrasa lourdement à terre dans un cratère à la hauteur de la masse qu'imposait sa Resurrección. Cette dernière s'annula presque immédiatement après sa chute, redonnant à l'arraché sa forme humanoïde, le corps sévèrement marqué par les meurtrissures de la bataille. Inconscient depuis l'impact avec le tir d'énergie, ses compagnons devraient poursuivre la lutte sans lui dorénavant.

Citation :

Gesshin tombe K.O ! Merci aux participants pour ce rp d'évent bien sympa ! Et merci à Tenzen d'avoir géré ce groupe !

Citation :

Event terminé. Vous avez le droit de continuer à poster, mais il n'y a plus de délai imposé.

Note importante : il vaut tout de même mieux vous défendre des attaques qui ont déjà été lancées contre vous, car si vous ne postez pas l'on considérera que vous en encaisserez les dégâts d'office.

Le coup porta, et je m’en réjouis. Il n’eut pas les effets voulus mais voir s’envoler haut, très haut, le phénix de pacotille m’arracha un sourire de satisfaction. Lorsqu’il s’écrasa un peu plus loin, en piteux état, sa silhouette brisée dans le sable, je sus qu’il ne se relèverait pas.
Pas trop tôt.

Je me tournai vers les autres, prêt à en découdre avec les survivants, lorsque j’aperçus le bellâtre, sous son apparence d’ours monstrueux, se faire totalement déborder par son sosie. Avant d’avoir eu le temps de réagir, je le vis disparaître derrière une salve de lave puis un Cero plutôt impressionnant. Par ce qui me servait d’yeux, je suivis sa lente ascension vers le ciel et sa chute vers le sol, dont la vitesse fut proportionnellement inverse à celle de son élévation. Sa masse imposante au violent contact avec le sable souffla un épais nuage de poussière qui, malgré la distance, parvint jusqu’à moi, et m’aveugla.
L’auteur de la tourmente, qui après avoir châtié son orignal, voulut poursuivre son œuvre de destruction, et faire de moi son spectateur privilégié. Malgré la médiocrité de mes capacités perceptives, je sentis tout de même son corps lourd se projeter dans ma direction, visiblement prêt à en découdre.
Ses pattes massives me cueillirent en pleine poitrine, me coupant le souffle, et m’enfoncèrent la cage thoracique plus profondément dans mon corps, faisant éclater quelques organes au passage. La déflagration de souffrance aurait assommé n’importe qui, mais comme je n'étais évidemment pas n'importe qui, je n’en tins pas plus compte qu’une piqûre de moustique. Détail que tout ceci.
Ma main faucha l’air face à moi, aussi mortelle qu’un sabre affûté, et s’enfonça avec aisance (pour mon plus grand plaisir) dans le cou épais de mon adversaire. Ce dernier visiblement à bout de force se dissipa sans un bruit, sans un cri, en une bruine sanglante et légère :

« … Ah ? »

Soudain, ma silhouette explosa en une vague blanchâtre qui me recouvrit en quelques secondes. Autour de moi se forma un délicieux cocon dont les vertus pour le corps n’étaient plus à prouver, bien moins que ses qualités pour préserver les habits par ailleurs. Lorsque la matière termina de se solidifier, je brisai la carapace pour m’en extraire, et ressorti au grand jour, presqu’au meilleur de ma forme. Il restait quelques organes endommagés, une ou deux dents en moins, mais l’essentiel était là. Sauf le costume à la rigueur, qui avait bien souffert des différentes attaques contre moi, et avait été clairement achevé par ma régénération.

J’avisai les autres, et constatai que l’ensemble des clones avait disparu. Le sentiment de victoire chassa mon irritation quant à la perte de mon habit, et ce fut de fort bonne humeur que je dissipai ma forme d’obscurité afin de recouvrer une apparence plus humaine.
Si toutes les copies avaient disparu ensemble, et non pas simplement celle que j’avais à moitié décapité, cela impliquait que celui qui les dirigeait n'avait plus eu la force de les préserver entières. Mort, sans doute ?
Je m’immobilisai brutalement, pris d’une angoisse saisissante : ou, chose plus inquiétante, n’avait-il eu plus de nécessité à maintenir son pouvoir, car il avait eu exactement ce qu’il voulait ?

Je m’avançai rapidement vers le minet inconscient, et en sale état ; sans ménagement, je le balançai sur mon épaule. Quoiqu’il fût aussi grand que moi, le porter ainsi ne me posa pas le moindre souci.

« Messieurs, si vous êtes encore en vie, nous devrions retourner à Las Noches, lançai-je aux deux autres dont je ne daignai même pas accorder un regard. D’autres tâches nous attendent peut-être là-bas. Vite. »

Mon pesant colis sur le dos, je me propulsai au loin vers le palais, dans l’espoir d’y voir plus clair à cette embarrassante situation.