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 Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée]

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AuteurMessage
Nathaniel Ceferino
Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée] Shi-shi
Nathaniel Ceferino
Rang : 3ème siège de la 1ère Division

Messages : 20
MessageSujet: Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée]   Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée] Icon_minitimeSam 16 Nov - 18:36
    Avatar : Worick Arcangelo
    Parrain : Je suis sous l’Omerta, désolé.
    Comment avez-vous découvert le forum ? Je l’ai pas fait exprès.

Nathaniel CEFERINO

    Âge : 152 ans
    Race : Shinigami
    Siège demandé : Dans la 11ème Division si de la place est encore disponible

    Description de votre personnage :

    Moi, je suis Nathaniel. Ceferino. J’ai choisi ni le prénom, ni le nom de famille, et de toute façon, j’ai à pas me justifier devant vous. Mon corps aussi, je l’ai pas choisi, mais je pense toutefois que si le choix m’aurait été laissé, j’aurais pris le même.

    Déjà, un mètre quatre-vingt-cinq, même si ça énerve pour passer les portes basses et sous la charpente, ça reste plutôt bien, et c’est encore mieux quand on a les épaules qui vont avec. J’ai peut-être pas les bras de Schwarzy, heureusement que je suis pas le seul, mais j’ai au moins de quoi rendre ma présence légèrement intimidante pour les petites frappes et ne pas ressembler à un serpent. Les muscles, tout va bien, ils sont tous là, peut-être un peu timides des fois, mais toujours bien présents comme il le faut. J’ai de bons bras, et de bonnes palourdes, prévues pour engouffrer le crâne d’un type à l’intérieur et lui faire rencontrer le mur sans une once de gentillesse. Par contre, elles sont pas forcément calleuses au niveau des doigts, comme la plupart des Shinigamis : le sabre, j’aime bien, mais c’est pas avec que je me bats. Par contre, au niveau des phalanges, c’est déjà un peu plus solide, car faut pas se leurrer, les gnons dans la gueule, je connais bien, et je suis très fort pour donner, très très fort. Depuis peu, je privilégie les coups de pieds, c’est pas non plus un choix parce que tout le monde sait que les coups de tatane sont pas forcément utiles dans un combat de rue, mais c’est mon Shikaï qui veut ça (je vous laisse le découvrir dans une autre section). Ça fait que j’ai de bonnes jambes tout ça, même si j’avais des prédispositions avant. Elles sont bien musclées, on tâte bien les cuisses, et j’ai les chevilles de sportif, une bonne détente. Tout pour fuir convenablement comme dirait Lehto. Ou pour faire manger ses dents à un chieur. Je lui ai répondu ça, mais sans les mots.

    Je m’égare, je passe au visage. Là aussi, j’ai pas vraiment à me plaindre, franchement. Peut-être que je pourrais même être beau gosse si j’essayais de jouer les poseurs et de rester un tant soit peu sérieux, franchement. Savant mélange de mâchoire carrée et de traits fins, doté d’un menton avenant, d’un nez qui enlaidit pas, d’un front pas trop large malgré le fait que j’attache souvent mes cheveux en arrière, je peux dire que je me pose là. Tentons une grossière transition et parlons des cheveux, peut-être un peu plus gras qu’ils en ont l’air réellement (mais que voulez-vous, les produits de beauté ont été inventés pour les femmes, pas pour la virilité). Ils sont longs, blonds, mais je les aime bien comme ça, je peux les attacher, faire une petite queue de cheval, jouer avec. Au réveil, ils sont chiants, c’est certain, mais c’est un mal nécessaire. Niveau barbe, je me rase pas régulièrement, c’est pas mon style d’être sérieux et de perdre du temps pour de l’hygiène.

    En restant sur le visage, ou plutôt sur la face, j’adoptais toujours un air de timbré. Pas toujours, non, je rectifie, mais la plupart du temps, on est dedans. Dents serrés, une seule pommette relevée, le front qui remonte, laissant entrevoir les veines. Ce n’est pas tant l’air de quelqu’un de constipé que quelqu’un de très concentré sur la baston, même quand il marche. Et tous mes visages, ça reste des nuances entre un visage placide et cette tête de déterré qui semble avoir une cible dans les yeux. Je vis très bien avec, vous inquiétez pas… Quoi, mon œil ? Celui qui marche ? Nan, c’est celui qui marche pas, caché derrière un cache-œil, qui vous intéresse, c’est ça ? Désolé, ça vous regarde vraiment pas pour le coup.

    Je peux peut-être terminer sur les habits. Evidemment, dans mon placard, y a des vestes de Shinigami, assez pour en faire un marché aux puces s’il y avait des clients intéressés par acheter une tenue qu’ils avaient déjà en dix exemplaires. La seule petite transgression que je fais à cette tenue, ce sont les chaussures, ou plutôt l’absence de chaussures, vu que je marche pieds nus. J’ai la plante des pieds bien solides maintenant, mais vu le Shikaï que je me tape encore une fois, ça fait une habitude de changée. Quand je porte pas la veste de Shinigami, soit autant de fois que je le peux, j’opte pour des chemises amples, confortables, à carreaux. Je mets toujours pas de chaussures, même si j’aime les tongs des fois. Concernant le cache-œil, je n’en ai qu’un seul, je le garde près de moi. Sinon, vous verriez… Vous vous en fichez, j’en suis persuadé. Niveau clopes, je fume, moins qu’on ne le croit d’ailleurs, une impression qui vient du fait que je garde plus ma clope en bouche sans l’allumer que je ne fume.

    Je me tais, je veux pas faire d’introspection, alors je vais laisser une troisième personne parler de moi, parler de ce qu’il y a là-dedans.

    __


    Le premier des adjectifs qui serait le plus à même à résumer la personnalité de Nathaniel serait le suivant : opportuniste. Parce que notre Âme est peut-être un imbécile dans le sens où il n'arrive pas à penser à deux choses en même temps et qu'il a du mal à changer d'idées (un peu comme les huîtres), mais son cerveau peut réussir d'étonnantes capacités neuronales à une vitesse folle. Mais il ne se sert de sa réflexion que pour trois choses : quand il faut mentir afin de redresser une situation désastreuse, quand il faut s'enorgueillir aux dépens de la vérité, ou bien quand sa vie est en danger. En fait, on aura vite constaté que la vie de Nathaniel (à cause de son caractère) est un condensé de ces trois situations : je fais chier le monde en me vantant d'être un Capitaine de Division, je provoque une bagarre où je fuis, je dénonce mon agresseur aux autorités. And Again... Ce caractère opportuniste est en effet une façon pour Nathaniel de se sortir de toutes les crasses dans lequel il se fourre en essayant de perdre le moins de plumes possibles au passage. Dès qu'il verra une occasion potable de mentir, il n'hésitera pas à la sortir. Dès qu'il verra une occasion de se faire bien voir, il se dépêchera de trouver la phrase qui lui permettra de « piétiner la tête des autres avec la très certainement approbation du Capitaine ». Opportuniste pourrait donc se résumer par la meilleure solution à une quantité de problèmes donnés, même si cette solution risque d'être encore plus stupide que le mutisme, même s'il s'enfoncerait dans un bourbier indescriptible, même si c'est quasiment impossible. Chercher à influer sur son destin à ce point relève de la pathologie clinique.

    Ceci était la première partie de l'excentricité de Nathaniel. Mais rentrons un peu plus dans ce terme. Car ce décalage de pensée s'inscrit aussi bien dans sa façon de pensée. Comme il cherchera à porter les habits que personne ne met d'habitude, surtout dans le Rugonkai, Mr. Ceferino cherchera toujours à penser en termes de bienfaits pour sa propre personne, et tant pis pour les autres. Réfléchir de cette nouvelle manière a peu à peu intériorisé l'esprit du Shinigami afin de faire de lui un être un peu sur tous les flancs. De toute façon, les excentriques comme lui pouvaient être rangés dans deux catégories : soit les crétins qui ne comprennent rien aux civilités du monde, soit les riches qui cherchent à cultiver leur originalité. Il ne vous faudra que trois secondes de discussion pour réussir à le caser dans la première expression. Il pourrait certes faire un effort afin de tenter de correspondre un peu mieux au monde qui l'entoure, mais il faudrait d'une part qu'il ne soit pas la loque qu'il est, de l'autre part qu'il comprenne jusqu'où son esprit s'est égaré. Ce qui, avec sa flemme légendaire, n'est pas près d'arriver. Sa manière de se battre à l'épée est un exemple du comportement de Nathaniel : il n'utilise que des coups bas quand le combat n'a pas encore commencé, il ne cherche jamais l'affrontement physique mais plutôt le jeu des feintes, des esquives, ou encore de son don naturel pour les déplacements à base de kido.

    De nature flegmatique, Nathaniel ne bougera de chez lui que quand la situation l'exigera vraiment. C'est-à-dire, quand quelqu'un lui criera dans les oreilles et le fera traverser la porte à coups de beignes. Parce qu'il sait pertinemment que les missions deviennent des sacs de nœuds dès qu'il fait mine de s'y approcher de trop près. Et qu'il sait pertinemment qu'avec son équipe de choc, les missions finissent toujours par la même conclusion : un paysage rasé avec l'objectif avec. Et les sempiternels sermons qui allaient suivre. Nathaniel exagère tout, qu'il en soit conscient ou pas : son égo, le regard qu'on lui porte, ses rapports de mission, son égo, la stratégie ennemie, les pensées des autres ainsi que son égo. En gros, un égocentrique devant l'Éternel. Il n'a pas l'impression d'être le nombril du monde, mais il croit que chacun ne pense qu'à lui afin de lui faire du tort ou le vénérer. Il réagira ainsi en conséquence, ce qui est la porte ouverte pour les quiproquos. Heureusement que le quotient intellectuel du duo qu’il forme avec Lehto le fait passer pour l'intellectuel de service. Il est inutile de rajouter qu'il est de nature légèrement paranoïaque, et qu'il prendra chaque compliment (très rare) qu'il reçoit comme un éloge sibylline à sa personne.

    Pour le dernier paragraphe, amusons-nous un peu et cherchons-lui des qualités. D'abord, même si c'est stupide, Nath a la foi en ces camarades et connait parfaitement leur capacité. Il sait parfaitement qui pourra ou pourrait faire quoi dans telles situations. Ce qui est assez capital pour élaborer des sortes de stratégies. Et attention, ses offensives ou ses plans risquent de prendre l'ennemi au dépourvu. Un autre point positif est son acharnement. Okay, Nathaniel est un lâche opportuniste. Mais quand on le laisse sur une affaire, c'est une question de vie et d'honneur pour la réussir. Ou au moins pour écraser tous les adversaires (et ses alliés au passage). Parce qu'il sait parfaitement (et il s'en répugne de toutes façons) que se vanter d'exploits non accomplis, c'est nul. Nous pouvons donc dire qu'il a un certain sens de la fierté. Qui le pousse à entrer dans des bagarres pour des raisons toujours floues (il n'en commence jamais lui-même mais adore les faire commencer). Malheureusement... je crois bien que c'est à peu près tout.



    Description de votre Shikai :

    La forme du Shikai n’est pas un sabre habituel, mais se transforme en deux jambières de couleur d’obsidienne, qui épousent la forme des jambes de Nathaniel, et remontent presque aux genoux. Quelques jointures sont argentées, mais fines, si bien qu’on les voit à peine. Les jambières sont évidemment très solides, et assez légères pour ne pas déranger le porteur.
    La capacité du Shikai consiste tout simplement à provoquer une accélération hyper rapide et hyper brève à un corps donné (le sujet étant ici Nathaniel). Appelons cette capacité le Dash. Le Dash provient bien évidemment des bottes, l’impulsion ne part pas du corps entier de Nathaniel.
    Nous allons rajouter que l’incantation de libération du Shikai est : « Muovi il Culo e accelera Fino alla Merte »



    Histoire :


    ___

    Première Partie : Mais ça, c'était avant.




    Premier Chapitre : Il était une fois dans la vie réelle…

    Brossons rapidement le portrait de Nathaniel quand il était encore fait de chair et de sang : né d'une famille espagnole de petits bourgeois croyants qui s'était expatriée en Angleterre à l'aube de la Première Révolution Industrielle, il pensait comme le pensaient tous les petits riches de cette époque, qu'il était un des princes du monde. Le gamin vivait dans la plus factice des opulences, qui eut son rôle primordial en tant que nounou : lui faire croire qu'il était un puissant et qu'il pouvait donc se comporter ainsi. Ce fut rapidement que Nathaniel évolua en un personnage excentrique qui vagabondait de bals en bars avec la ferme intention de dominer son monde avec une canne achetée par la madre. Il avait les cheveux plus longs que maintenant, qu'il traînait derrière lui en une natte bien nouée. Il n'était pas insupportable, mais il pouvait facilement tomber dans des travers odieux si on le cherchait un peu trop. Les plus intelligents pouvaient se moquer de lui devant sa barbe sans que Nath lui-même ne s'en rende compte. Les autres pouvaient tâter du côté impulsif du personnage qui s'énervait comme un gamin dès la moindre réflexion.

    Comprenant vers sa dix-septième année qu'il n'arriverait à rien sans plus d'arguments qu'un menton relevé, Nathaniel réussit l'exploit d'ignorer l'essor mécanique qui avait lieu en ces années-là pour se former par la plume et la philosophie. Heureusement pour nous, il ne comprenait presque rien de ce qu'il lisait, ou interprétait tout à tort et à travers afin de faire correspondre les plus grands esprits avec sa pensée (ce qui n'améliorait vraiment pas son égo). La seule conséquence de tout ce ramdam neuronal fut que quand on l'insultait, il pouvait hausser tout de même le menton et bougonner « qu'un philosophe n'avait pas à répondre à ces bêtises ». Il restait le même bonhomme si fier qu'une insulte pouvait faire réagir. En plus de ces études littéraires, ses parents lui prirent des cours particuliers sur toute l'économie, les mathématiques et autres matières si intéressantes pour les gens qui avaient besoin d'un pécule. Le sous-entendu comme quoi ses parents pensaient qu'il devait se réorienter était assez clair pour que leur fils ne le comprenne pas. Il détestait ces cours comme tous les autres sujets à réflexion, mais il acceptait de les suivre, persuadé que les insultes n'auraient plus aucun effet sur lui s'il pouvait réaliser l'exploit de multiplier le nombre de personnes par leur propre nombre d'outrages. L'élève ne comprenait pas non plus l'économie, mais il connaissait ses effets quand il se tâtait les poches pleines de sous.

    A ses trois dernières années de vie, Nathaniel était devenu un type sympa à suivre mais un peu trop tatillon, qui connaissait toujours tout mieux que tout le monde et que si on lui rétorquait qu'il disait des conneries, alors il inventait ses propres arguments à la seconde. Il était persuadé que son esprit et son corps plaisaient à la gent féminine, et qu'il pouvait inviter n'importe quelle fille à danser sans qu'elle ne puisse refuser face à la réputation du garçon. Ce qui était totalement faux : mais il suffisait qu'une fille sur cent accepte pour qu'il soit aux anges et se félicite lui-même dans un long monologue intérieur. Bon, il n'était pas totalement inintéressant : il fallait longtemps avant qu'une pauvre femme qui ne le connaissait pas remarqua soudainement que le type en face de lui avait un grain dans le casque.

    Et ce fut avec une fille longue à la détente de plus d'un an que la vie de Nathaniel prit fin. Tandis qu'ils étaient tranquillement assis dans un pub miteux, à se regarder avec une lueur stupide dans le regard, un malotru (un vieux rival) osa s'aventurer à leur table afin de repêcher le gros morceau de Nathaniel. Il ne fallut pas plus de cinq minutes pour que les deux mâles testostéronés se mettent à se lancer quelques piques. Quand enfin vint le moment où ils étaient à couteaux tirés, Nathaniel provoqua l'autre homme en défi : dans trois jours, sur la plaine qui bordait la ville, ils se feraient un duel de pistolet. Une connerie sur un coup de tête. Surtout quand l'autre homme accepta, histoire de donner une belle leçon à ce crétin qui polluait l'espace. Ce fut le soir en rentrant chez lui que Nathaniel comprit soudainement la portée du duel : dans trois jours, il serait mort ou assassin. Il fit les cent pas dans sa maison, maudissant sa petite amie, maudissant le connard et se maudissant lui-même, jusqu'à ce que ses lèvres furent sèches. Il se mit à chercher son pistolet, à le soupeser et à lui demander de lui apporter la victoire quand le jour viendrait. Il se mit aussitôt à l'essayer, et passa une nuit entière à comprendre comment l'engin fonctionnait, jusqu'à ce qu'enfin, une seule balle traversa le plafond dans un rugissement de poudre. Le jeune bourgeois passa les deux premiers jours à s'entraîner à tirer. Et plus les détonations lui perforaient les oreilles, et plus ses tirs se cadraient. Et plus il avait peur du jour maudit. Il se voyait transpercé d'une balle, il se voyait les menottes aux poings. Et au fur et à mesure, il apeurait plus de tomber dans l'herbe qu'autre chose, le regard livide et un sourire stupide sur le visage. Ce fut une larme qui coula le long de sa joue quand il tira une balle qui fracassa le milieu de la cible jaune.

    Et le troisième jour vint. Le rayon darda l'horizon de couleurs rougeoyantes. Une dizaine de personnes se pressèrent devant la porte de Nathaniel afin de l'accompagner jusqu'au lieu de l'affrontement. Il ne répondait déjà pas à l'appel alors que l'horloge sonnait. On se demanda d'abord avec des mots passant, s'il était en retard, s'il avait eu la frousse, etc. Puis on fracassa la porte pour le voir, Nathaniel, gisant dans son sang, la tête arrachée par une balle qui était passée dans l’œil.

    __

    Second chapitre : Il était une autre fois, quand on était mort…

    Devenir une Âme vivant dans un monde incroyable après s'être tué par folie rendit (très étrangement) Nath un peu plus humble. Comprenant soudainement qu'il ne pesait rien contre toutes les morts du monde, comprenant soudainement que compter de l'argent n'allait pas être très utile, son égo boursouflé fut percé. Mourir calmait, c'était un précepte bien connu. Le changement fut d'autant plus amer pour un gars qui avait tiré une balle en plein dans son cerveau, et surtout, en plein dans son égo. Savoir qu'on était capable d'une telle lâcheté quand le danger approchait faisait forcément du mal à la vantardise. Tout était préparé pour que Nathaniel décide comme le faisait pas mal de mondes ici de tout recommencer à zéro. Et sans qu’il ne s’en rende compte, cette décision prise presque dans les larmes, il oublia sa vie d’antan.

    Ce fut dur. Nathaniel refusa de retrouver ses aïeuls, et refusa de se retrouver une autre famille. Il se mit à se perdre dans ses pensées en longeant les murs quand il ne s'asseyait pas dos à eux, tête penchée vers le sol dans un grincement de dents. Il se demanda si tout cela était le purgatoire, ou bien si c'était ça, être mort : rester définitivement dans un monde d'où ne semblait poindre aucun souci. Nathaniel n'arrivait pas à s'accommoder de cette nouvelle vie, mais il n'arrêtait pas de se chuchoter qu'il n'avait plus le choix. Cette période dura plusieurs mois, ce qui faisait passer son mutisme pour de la mauvaise foi. Il ne se sentait pas en place dans un monde qui n'arrêtait pas de lui tendre les bras, alors que lui se voyait plutôt tout le pays qui viendrait le voir. Il ne cherchait pas de logements quand on lui en proposait, il devenait un peu le fantôme de différents villages. Il se mit à arpenter le Rukongai, ne s'approchant jamais de ces immenses murs, de peur de les voir s'ouvrir pour qu'une créature quelconque en sorte afin de le détruire définitivement. Il dormait à la belle étoile, seul comme pouvait l'être une Âme égarée.

    Ce fut une belle nuit qu'il se leva et qu'il se mit à admirer un paysage éclairé par les étoiles. De ce point de vue, il aurait presque pu croire qu'il était de retour chez lui, même s’il ne connaissait pas ce « chez-lui ».Il décida enfin d'adopter le Rukongai, de laisser derrière lui sa tristesse, et de se consacrer tout entier à une nouvelle existence. Puisqu'il semblait qu'il allait rester là depuis un bon moment, il n'avait plus qu'à relever la tête, à s'inventer une nouvelle réputation et de conquérir le monde. Il commença ainsi à devenir sédentaire dans le village qu'il avait préféré lors de ses pérégrinations. Il commença à se forger une réputation certaine quand il raconta le nombre de Hollows qu'il avait détruit (il avait compris depuis longtemps que ce nom imposait la terreur des habitants). Les villageois écoutaient ses histoires d'un air intéressé, se souvenant à peine du fantôme d'il y avait quelques semaines. Ce fut à ce moment qu'un trouble-fête apparut pour lui demander la puissance de son énergie spirituelle. Le cerveau de Nathaniel fut plus rapide : il répondit de suite qu'il en avait des tonnes, d'énergie spirituelle. L'Esprit commença à déglutir quand le bonhomme avait dit qu'il allait vérifier ses dires. Il savait que tout le monde avait de l'énergie spirituelle, mais qu'elle restait chez la majorité trop faible pour être exploitée. Ce fut ainsi le premier surpris quand l'autre bonhomme lui répondit qu'effectivement, il en avait une quantité bien supérieure à la normale. Chaque villageois laissa partir l'inconnu revêtu d'un stupide kimono noir, afin d'applaudir gentiment leur nouveau héros.

    L'égo de Nathaniel prit une nouvelle tournure : il était enfin exceptionnel quelque part, et surtout, tout le monde le le lui reconnaissait ! Il commença à redevenir un poil le Nath qu'il était avant, sans tomber dans sa propre caricature. Cependant, l'impact positif d'une telle découverte fut que notre Âme se demanda alors si le monde dans lequel il devait être éblouissant n'était pas celui-ci. Il se mit à choisir une famille, et se décida pour un vieillard solitaire, sénile et sourd. La qualité indéniable que lui trouvait notre héros était que le vieux écoutait tout ce qu'il disait sans l'interrompre et en montrant une mine intéressée (ce qu'il ne faisait pas du tout exprès). Nath se prit de l'affection pour ce vieillard, même s'il ne savait pas pourquoi. Il redevenait un nouvel homme qu'on appréciait assez pour son bagout et ses façons permanentes de raconter toutes les histoires possibles en sa faveur. On comprit bien vite qu'il pétait plus haut que son fessier, mais comme il avait l'air d'assumer, on laissait couler.

    __

    Troisième chapitre : Il était une fois le Chaos…

    Plusieurs années se passèrent, et rien ne venait troubler les nouvelles habitudes de Nath : il allait pêcher ou chasser avec d'autres gens du village en essayant de rapporter la part du lion chez lui en tentant d'affirmer que son senior bouffait comme pas deux. Il allait sur le marché, tentait d'aider les commerçants avant d'essayer de leur voler quelques ristournes avec un sourire poli. Il passait au moins une demi-heure par jour devant la glace afin de réfléchir à ce qu'il devenait, et ce qu'il pourrait faire par la suite. Car il rêvait toujours d'un peu plus, un petit quelque chose qui lui donnerait du croustillant à briser. Mais il ne se plaignait pas, car il savait parfaitement qu'il n'était pas l'inconnu de service : tout le monde avait au moins une fois entendu parler de lui, en mal ou en mal (mais toujours avec le sourire).

    Ce croustillant dans sa vie, il l'eut la première fois qu'il rencontra un bonhomme qui s'appelait Lehto. Un abruti. Pire que lui. Car si Nath réfléchissait dans le mauvais sens, c'était toujours mieux qu'un pauvre gars qui ne pouvait ni orthographier, ni définir « Réflexions ». En tout cas, en braves crétins, les deux se mirent à se détester dès leur premier regard. Et ils se combattirent le même soir, dévastant une salle entière en se lançant des tables et des chaises sur la figure jusqu'à ce que les autorités arrivent. Et ce fut comme ça pendant de longs mois ; dès qu'ils se trouvaient, ils n'hésitaient pas à se fracasser la gueule mutuellement. S'en suivit de longues batailles haineuses qui avaient le mérite d'attirer du monde, et de faire travailler les charpentiers. Si Nathaniel pouvait compter sur sa vitesse naturelle pour esquiver les coups de Lehto, celui-ci possédait une puissance surhumaine qui pulvérisait toute surface sur son passage. Le tout était épique, et stupide. Et plus les combats s'enchaînaient, et plus Nathaniel comprit qu'avec ce nouveau corps, il pouvait réaliser des performances physiques incroyables. Chacun de ses sens et de ses muscles étaient exacerbés de façon presque exponentielle. Il pouvait atteindre des vitesses incroyables, il pouvait traverser un mur d'un coup de poing, il pouvait réussir à supporter des blessures très lourdes et à réaliser des courses de plus de deux heures sans se fatiguer. Et avec ces bagarres contre Lehto, il apprit à maîtriser ses différentes capacités avec une joie infinie. Il fallait aussi rajouter qu'en plus de ses incartades avec Lehto, il devint ami avec deux autres personnes : Aslor et Artyom, un idiot et un abruti.

    Ce fut cette nuit-là que sa vie prit un tournant décisif. Alors qu'ils commençaient son cent-huitième combat, les deux protagonistes se rendirent compte que frapper les autres, ça serait encore plus cool. Ils devinrent en quelques instants un duo terrible qui mit à bas toute une tripotée d'adversaires dans un pub. Ils s'amusèrent ainsi à défier tous les gangs qui voulaient leur mettre sur la gueule, gagnant souvent dans de beaux carnages. Ce fut au bout du mois qu'un voisin appréciant peu le trente-sixième degré appela un Shinigami pour reprendre à l'ordre les deux énergumènes. Lehto et Nath apprécièrent ce nouveau défi et foncèrent tête baissée vers ce nouvel adversaire, sans se rappeler un seul instant que les Shinigamis étaient bien les seuls êtres au monde à ne pas faire chier. Les deux crétins furent mis au sol en quelques secondes. Le lendemain même, un nouvel émissaire en tenue de Shinigami arriva pour leur proposer de venir rejoindre leur rang. Ils demandèrent réflexion, ce qui prit plusieurs journées. Ils ne mirent cependant pas trop longtemps à accepter. Histoire de voir qui seraient les plus forts, histoire de voir qui seraient les plus explosifs, histoire de voir qui seraient les plus beaux, histoire de voir si quelqu'un oserait les embêter pour rien maintenant, histoire de voir si leur réputation pouvait traverser les cieux. Ce fut ainsi que Lehto, Nath ainsi que les deux autres que vous ne connaissez pas encore se mirent en rang devant l'une des quatre puissantes portes, la folie de vaincre dans le ventre, désirant ardemment faire partie de la prochaine promotion de Shinigami.
    Ils arrivèrent.
    Un mois avant la rentrée.
    Les trois autres frappèrent Nathaniel.

    __


    [La seconde partie, qui décrit tous les apprentissages héroïques de Nathaniel, sera postée en RP solo après la validation de cette fiche, si le staff est d'accord]

    __


    Troisième Partie : Je t’explose


    Nouveau premier chapitre : L’introduction

    « Nath, j’ai été pris.
    _ A la Onzième Division, c’est ça ?
    _ Comment tu sais ?
    _ Lehto, comme si les Shinigamis de la Sixième étaient assez cons pour te refiler aux espions.
    _ Comment ça, je peux pas être un espion ? Genre, tu m’en crois pas capable, ducon ?
    _ Faut de la discrétion, pauvre connard ! T’es infoutu de passer à-côté d’un mur sans le traverser !
    _ Je vois pas le rapport !
    _ Tu sais que détruire un mur, ça fait du bruit ?!
    _ Parce que tu le savais pas ?! Je dégomme tous ceux qui m’entendent, c’est tout !
    _ Deux de neurones, le mec. Hey, je suis Lehto, je défonce les murs, je suis un espion !
    _ Et ils t’ont flanqué où, toi ? Dans la division des trouducs ?
    _ Pire. »

    Les Shinigamis intervinrent cette fois-ci très rapidement et leur velléité sauva le bar d’une catastrophe totale, parce que les deux abrutis ne semblaient pas hyper contents de se retrouver au même grade. Nathaniel et Lehto passèrent devant un conseil de discipline, et ils durent leur maigre punition ménagère à la bienveillance d’un Masochi désabusé qui les défendit en prétextant que la réussite de l’examen avait débouché sur de l’alcool, et l’alcool, sur une excessivité non voulue, et que la tolérance était de mise. Les deux s’étaient en vérité bagarrés avant même d’avoir touché à leur premier verre, tant ils étaient prompts, mais un mensonge gratuit valait bien mieux qu’une vérité payante.

    A partir de là, Nath et son chien de compagnie (comme il l’appelait) servirent sous la Onzième Division, et leurs supérieurs auraient inventé les antidépresseurs s’ils avaient été un tant soit peu chimistes. On ne pouvait pas remettre en cause leur volontariat, car les deux se jetaient sur la moindre mission ou le moindre exercice. Cependant, leur véritable défaut consistait en un manque cruel de réflexions (et des fois, ce n’était pas faute d’essayer) et leur incapacité à résoudre un objectif particulier. Soit ils passaient à-côté, soit ils détruisaient l’objectif. La patience n’était pas leur fort, la discrétion non plus malgré les grognements de Lehto, et heureusement pour eux, toutes leurs bourdes pour le moment étaient réparables. Ce qui ne les avait pas empêchés de fricoter dans des cellules minuscules pour leur faire comprendre que leurs fiascos n’étaient pas appréciés. Les officiers comprirent rapidement que les deux devaient plus être considérés comme des chiens enragés, et on ne demandait pas à un chien enragé d’enquêter : on lui demandait de sauter sur les gens et de les dévorer. Même dans la Onzième Division, ils étaient considérés comme borderline.

    Les histoires qu’ils provoquaient, plus ou moins graves, n’étaient pas que professionnelles et faisaient beaucoup rire les autres Shinigamis.
    Les bagarres qu’ils provoquaient inlassablement entre eux ou contre leurs compagnons étaient devenues des habitudes, ils s’étaient lavés trois fois dans les douches des dames, dont deux fois juste avant que celles-ci n’arrivent, ils avaient détruit un ou deux bâtiments « pour rigoler et pour voir qui était le plus fort », avaient menacé un des hommes du Conseil car ils étaient persuadés qu’il les avaient insultés (son indulgence évita les deux de se faire trancher la tête), ils avaient été arrêtés/assommés plusieurs fois pour tapage nocturne, avaient empêché la bonne mise en œuvre de quelques exercices, avaient tenté de sortir sans permission, grimpaient facilement aux poteaux devant des supérieurs mécontents (une boucle vicieuse) et plein d’autres légendes rigolotes qui remplissaient leur CV de désagréables mentions.

    Devant leurs exploits, on se demandait encore comment le Gotei 13 les tolérait. Premièrement, toutes leurs frasques s’étendaient sur une décennie, pas dans une petite période, ce qui permettait d’oublier leurs dernières frasques (en partie, tout du moins). Ensuite, on leur reconnaissait une efficacité bestiale durant les affrontements, et on se disait qu’en temps de guerre, ça pourrait toujours être utile d’avoir deux crétins qui n’avaient peur de rien. Puis aussi parce que de base, tous ceux de la Onzième Division étaient considérés comme des barbares sans cervelle. Nathaniel et Lehto ont enfoncé le clou de ces stéréotypes. Un de leur supérieur résuma parfaitement leur statut : « Ce sont de bons combattants, mais de très mauvais soldats ». Toutes les règles, toutes les normes, toutes les lois étaient élastiques pour eux, et le réveil à telle heure sous-entendait implicitement, n’est-ce pas, une demi-heure de battement.

    Les années passaient, ils étaient toujours aussi nuls et très subtilement, on les envoyait de moins en moins de mission, sauf quand celles-ci n’étaient que de simples tâches de routine comme explorer le Rugonkai et si possible, ne pas hésiter à être très consciencieux et revenir le plus tard possible. Nathaniel profitait de ces missions pour rendre visite à son village d’antan (et leur montrer ses nouvelles capacités, ce qui se traduisait invariablement par un trou dans un mur aléatoire). S’en suivit la première fois la véritable question : qui était le plus puissant entre lui et Lehto maintenant ? Ce dernier répondit :

    « Bien sûr que c’est moi.
    _ Ta gueule. Je t’explose. »

    Ils revinrent une semaine plus tard et on demanda des soins d’urgence.




Dernière édition par Nathaniel Ceferino le Dim 17 Nov - 21:56, édité 4 fois
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Nathaniel Ceferino
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MessageSujet: Re: Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée]   Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée] Icon_minitimeDim 17 Nov - 1:31
Voilà, pour prévenir que la fiche était terminée ^^
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MessageSujet: Re: Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée]   Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée] Icon_minitimeDim 17 Nov - 15:07
    Yo et bienvenue Nathaniel !

    Avant ta validation, quelques points à revoir :

    1 - Au niveau de ton shikai, il te faudra retirer cette partie :

    Citation :
    Pour supporter cette accélération, Nathaniel voit le monde un chouïa plus lentement que d’habitude histoire de ne pas être aveuglé par la vitesse.
    Sur le forum, on évite tout ce qui touche aux capacités temporelles, de près comme de loin. Non négociable. Le reste de ton shikai est correct, pas de soucis.

    2 - Dans le chapitre deux, il faudrait que tu remplaces "Seireitei" par "Rukongai' car je suppose que dans ce chapitre, c'est bien du rukongai dont tu parles. Fautes d'inattentions je présume, mais il serait bon que tu rectifies.

    3 - Le troisième point, c'est qu'on n'envoie pas de lettres aux âmes errantes pour qu'ils rejoignent l'académie des shinigamis. Il se font plutôt escorter par un shinigami qui a découvert leur potentiel. A modifier donc.

    4 - Le dernier point, c'est qu'il faudrait tout de même que tu racontes tes années d'études à l'académie, ta progression et aussi ton accession à la onzième division. Le tout peut se tenir dans un paragraphe ou deux. C'est à ton bon vouloir, mais c'est important de savoir, parce que là, autant te dire que je ne te validerai qu'en tant qu'étudiant shinigami. ^^

    Voilà, les changements à effectuer sont pas difficiles. Tout de même, bon courage pour tes modifications. =)
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MessageSujet: Re: Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée]   Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée] Icon_minitimeDim 17 Nov - 15:59
Pas de problème, je m'en occuperai au plus vite, dès ce soir.
Je préviendrai dès que tout sera corrigé.
Merci beaucoup pour le passage ^^
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Nathaniel Ceferino
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MessageSujet: Re: Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée]   Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée] Icon_minitimeDim 17 Nov - 22:02
Excusez-moi, encore un autre double post pour signaler que j'avais modifié la fiche pour qu'elle soit validable.

_ J'ai modifié le pouvoir. Ce n'était pas un rajout axé sur le temps, mais plutôt sur les réflexes (plus on a de réflexe, et plus on voit le monde lentement). J'ai tout de même retiré la capacité, peut-être hors-sujet avec le véritable pouvoir.

_ J'ai modifié les points abordés. En ce qui concerne l'escorte par un Shinigami, j'ai dit qu'après qu'on leur ait proposé, ils ont réfléchi et sont ensuite partis vers le Seireitei seuls comme des grands. S'il faut absolument qu'un Shinigami escorte les âmes errantes, alors je modifierai encore une fois sans souci.

_ J'ai décidé de mettre la seconde partie hors de la fiche, car très grosse et inutilement longue pour une fiche de présentation. Elle sera décrite dans un RP solo flashback si ça ne vous dérange pas. La troisième partie qui a été rajouté comblera je pense, le trou laissé.

Désolé de vous obliger à vous pencher et re-pencher sur ma fiche ^^'
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MessageSujet: Re: Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée]   Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée] Icon_minitimeDim 17 Nov - 23:19
    Okay, tout est en ordre.

    Tu es validé au niveau 4 en tant que shinigami de la 1ère division. Tu bénéficies de 25 PC pour réaliser ta fiche technique.

    Have fun ! (:



Dernière édition par Chikusa Heiji le Lun 18 Nov - 14:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée]   Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée] Icon_minitimeLun 18 Nov - 1:27
Merci beaucoup ^^
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MessageSujet: Re: Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée]   Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée] Icon_minitime
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Nathaniel Céférino, la présentation [Fiche terminée]

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