Cette journée s’annonçais des plus palpitantes et mouvementés que j’ai dus à surmonter depuis mon arrivée au poste de vice-capitaine de la 6e division. Arrivée qui ne date que de quelques semaines, dois-je le rappeler. Avançant tranquillement dans les rues du Seireitei, le soleil se levant timidement, je me dirigeais vers mon bureau… Aïe Aïe ! Si je savais ce qui allait me tomber dessus à mon arrivée, je vous avoue que je serais bien rester dans mon lit tout la journée d’aujourd’hui. Tous les jours que dieu fait, je trouvais un problème diffèrent au seuil de ma porte. Ayant repris une division laissée à la roue libre, sans précaution et directive à suivre, à mon arrivée je dus remettre de nombreuses choses en ordres. Mais aujourd’hui, j’apprends encore que certaines choses, dont je ne fus pas mis au courant, me retombaient dessus comme une enclume placer au bon endroit. J’avais pris du service que depuis quelques semaines, et j’avais déjà fait beaucoup pour cette division, mais certains problèmes restaient irrésolus. Ce matin, le problème qui surgit comme un geyser de bordel concerna l’administration de l’académie et des nouvelles recrues. Je découvris un monstrueux désordre dans les archives. Je risquai de m’écrouler face à cette révélation.

C’était comme se retrouver devant son pire cauchemar. Les dossiers d’admission et de placement de chaque recrue étaient disposés dans un tel désordre qu’il me vint à l’esprit la possibilité qu’un plus gros merdier me tombe dessus avant la fin de la journée. Ces dossiers étaient ordonnés dans des box qui ne leur étaient pas destinés. Il me tardait de débusquer le fautif de cette monumentale erreur. Et encore ! Si cela n’était que cela ! Les dossiers de shinigamis, ayant déjà été placés dans des divisions respectives depuis déjà un moment, ont été mis dans la partie réservée aux recrues fraichement sortie de l’académie. Prenant un de ces dossiers au hasard pour confirmer mes soupçons, je pus constater une nouvelle faute administrative. Plus de la moitié des informations nécessaires étaient manquantes ! Je ne voulais même pas imaginer comment cette division était administrativement manager. Aïe Aïe Aïe Aïe ! Je ne le sentais franchement pas. Non mais alors vraiment pas. Qui était le responsable de cette cacophonie ? Surement quelqu’un qui ne sait strictement rien en l’art et la manière d’ordonner des documents ! Je sentais que j’allais péter un plomb… Un fusible ou n’importe quoi, mais je sentais que j’allais péter un truc !

Réunissant tous les shinigamis bureaucrates de ma division qui, je savais, avait une chance d’être à l’origine de ce merdier, je leur priai de se dénoncer. Ils auraient droit qu’à une simple remontrance et des heures supplémentaires pour réparer leur erreur. Faisant preuve de solidarité aucun d’entre eux n’osa ouvrir la bouche. C’était très beau cette solidarité entre mes hommes, mais s’ils pouvaient ne pas l’être dans la bêtise cela m’arrangerait d’autant plus. Puisqu’ils étaient si solidaires, d’un ton rock et sérère, j’ordonnai à toute la division de se mettre au plus vite au boulot ! Nous avions fort à faire pour résoudre ce problème qui nous pendait au nez. Il fallait réaménager toute la partie administrative, les ranger dans l’ordre, les remplir lorsque c’était nécessaire, et ensuite les ordonner. Les quartiers de la 6e division étaient devenus une vraie fourmilière. Tout le monde courait à droite à et à gauche. J’avais déjà beaucoup à faire, si j’avais imaginé la suite des événements, je vous assure que je serais réellement resté couché dans mon lit ! De nombreux shinigamis firent irruption dans notre office, déjà très agité, pour faire entendre leur mécontentement sur de possibles replacements. Bien entendu, c’était cette erreur administrative qui avait engendré tout cela. On ne s’entendait plus penser. C’était vraiment pesant. Soudain, l’agacement me prit, dégageant une partie de ma pression spirituelle pour retenir l’attention de ces simples shinigamis mécontents, ce qui fonctionna à merveille, d’une voix cracher pour que tout le monde puisse m’entendre, j’expliquai vivement la situation. C’était une erreur administrative de la part de notre division, j’en prends l’entière responsabilité blabla blabla et blablabla ! Après quelques bonnes minutes, ces derniers rebroussèrent chemin tout en rallant, mais étrangement un seul resta. Toujours énervé par la situation, je ne manquai pas de noter sa présence

«Si vous n’avez pas d’autres questions, vous pouvez suivre vos compagnons.»

Tiens tiens ! Suite à mon précèdent coup de pression, un shinigami avait eu l’audace de rester dans mon champ de vision. Ma pression sanguine ne tarda à faire effet. Ce jeune sot, n’ayant point à faire de la politesse, omit le faite de se présenter avant de prendre la parole devant un plus haut gradé que soit. Pendant que ce dernier fit part de ses exigences tout naturellement, mon regard ténébreux ne se détachait pas de sa cible. Je me rapprochai lentement écoutant attentivement ce qu’il avait à réclamer. Sa première question résultait d’un problème de temps, à laquelle je n’avais qu’une seule envie, c’était de rétorquer que le temps fera son œuvre. Ensuite la seconde était aussi une question de temps. Il finit par me dire qu’il ne partirait pas sans ses documents. Autant qu’il soit là, autant qu’il mette ses mains à la pâte comme il a si bien proposé. Je n’allais pas me priver d’une autre paire de mains. Aussi impoli fût-il, je devais avouer qu’il n’était pas si sot que cela. Enfin, trêve de bavardage, je devais prendre une décision. Je croisai mes bras le regardant droit dans les yeux. En lâchant un soupir, je pris finalement la parole.

«Et a qui ai-je l’honneur ? Désolé je n’est pas retenue votre nom. D’un ton severe.»

Il fallait tout de même que je pointe son impolitesse. C’était également un devoir de se faire respecter même par les shinigamis extérieurs à sa division. Ceci étant fait, prenant une brève respiration, je poursuivis mon discours.

«Enfin bref… Pour répondre à votre première question, il nous faut remettre de l’ordre dans nos documents pour éviter ce genre de problème à l’avenir. Ensuite lorsque tout sera ordonné, il nous sera d’autant plus facile pour nous comme pour vous de retrouver ce que nous cherchons. Combien de temps cela va-t-il nous prendre ? Je n’en ai occupe idée. Tout dépend de la vitesse de notre avancé. Avec un grave.»

Levant le nez vers le plafond, cherchant un moyen de satisfaire le souhait de notre cher invité, une idée me vint en tête. Au moment même on nous parlions, mes subordonner travaillaient d’arrache-pied. Je pouvais faire en sorte que nous commencions par la seconde division et ainsi classer une bonne fois pour toutes cette partie, qui en effet, était la plus dense.

«Si vous tenez tant que cela à nous donner un coup de main, je peux aisément vous trouver quelque chose à faire dans ce but. Venez suivez moi. Avec un grave.»

Traversant les longs couloirs, nous arrivions enfin dans la salle des archives. Cette dernière grouillait de shinigami affolé. Faisant un signe de la tête, je demandai au jeune inconnu de me suivre. Je l’installais sur un bureau et demandai à un de mes shinigamis d’apporter tous les documents en relation avec la 2e division. Je pris une chaise et m’installai en face de lui, en travaillant de mon coter sur une pile de documents désordonner, espérant tomber sur des documents appartenant a la seconde division. La pile que j’avais demandée, un peu plus tôt, arriva enfin devant le jeune shinigami. Cette pile était tellement importante que ce dernier avait disparu sous la paperasserie.

«Voilà je vous souhaite bonne chance… Si je trouve d’autres documents lier à votre division, je vous le ferais savoir. en pointant un léger sourire.»

En voyant l’air dépité mon humble invité, en voyant la pile de documents de sa division s’empiler sous ses yeux, je ne put que le trouver plus sympathique sur le moment. C’est sûr qu’après avoir découvert dans qu’elle univers nos shinigamis travailler, il n’aurait aucun doute sur la raison de l’apparition de quelques erreurs administrative. Il réfléchira peut-être à deux fois avant de venir se plaindre de la façon qu’il s’était pris ce matin. En voyant la pile s’agrandir devant lui, je ne pus m’empêcher de sourire à son commentaire. Selon lui il se ferait un choix infini de débarrasser la terre de ce maladroit, responsable de cette erreur. Un rire étouffer sortit de ma bouche. Apparemment, j’étais le seul que cela faisait rire, sa phrase a jeté comme un glaçon dans la pièce. Un petit raclement de la gorge pour ordonner au shinigami de ne pas se préoccuper du jeune Arata. Vacant à leur occupation, je pouvais entendre le murmure et les plaintes de mes subordonnées. Cela devait vraiment les faire bizarre de travailleur au côté d’un inconnu. Apparemment, il faisait partie de la seconde division. Une division qui me rappelait de douloureux souvenirs mait également des bons.

Assis en face du jeune shinigami, je feuilletais les archives concernant ma propre division. Perdu dans cet amas de poussière et de papier, je tombais sur une partie de mon passer que je n’aurais jamais estimais retrouver. Un dossier d’une certaine shinigamie ayant appartenu à la seconde division et signer de la main d’un shinigami appartenant au clan Kuchiki. Les deux prénoms encrer sur ces morceaux de feuilles mettaient plus que familier. Takashi Sakura et Reikichi Kuchiki. Respectivement mèrent mère et mon père. Aux files de mes recherches concernant mon passé un peu quelque temps avant mon exil de la Soul Society, j’avais finalement découvert le nom de mon père. Mais je n’ai guère eu le temps de pousser mes recherches plus loin ayant été affecté à cette fameuse mission, qui changea toute mon existence. Aujourd’hui étant revenue au sein de cette planque d’information, c’était mon devoir de recoller les morceaux de mon passé, pour enfin s’avoir d’où je viens pour enfin s’avoir ou je vais et j’irais à l’avenir. Mon visage devint pâle en lisant ce dossier. Le moment n’étant pas vraiment approprié, je décidai de mettre de côté ce parchemin, puis entama le reste. Espérant tomber sur celui de mon père, je feuilletais et triais les papiers devant moi. Plonger dans ma quête, j’avais complètement oublié Arata de la deuxième division. Pour ne point faire impolis j’entamai la discussion.

«Et sinon 13e siège Arata Chansui, cela fait combien de temps que vous faite partie de la seconde division ? tout en continuant de trier les dossiers se trouvant devant moi.»

La table était remplis de paperasserie. C’était limite si l’on pouvait se croiser du regard. Si on devait travailler, dans le même lieu autant faire connaissance. La tension du moment redescendit graduellement et ma bonne humeur commençait à refaire surface.