Une mâtiné une, mais avec laquelle je n’aurais pas perdu mon temps. Les cours de Kido on enfin porté leur fruit je peux désormais utilisé de meilleur sortilège sans risque de me tuer tout seul. Le bonus dans tout ça est la possibilité de remédier à des sorts plus puissants, un minimum syndical avec les temps qui courent.
Désormais rentré pour chercher de nouvelles consignes pour le reste de la journée voir de la semaine. La missive m’annonce que le vice-capitaine Serpiente me convoque dans son bureau dans une demi-heure au vu l’horaire affiché. Heureusement que je suis rentré à temps moi, j’ai sans doute eu le droit à réprimande pour être en retard sinon.

Ma première réaction est que me veut-il ? Serpiente est devenue très connue à la deuxième division, lorsqu’il prit son garde, mais également pour son parcourt assez atypique. Il grimpe les échelons, normalement. Pour ensuite demandé à être rétrogradé et quelques jour plus tard ce retrouvé catapulté au côté du capitaine. Certain l’on eut mauvaise de voir le borgne dont ce sont moqué se voir d’un coup au-dessus dans la hiérarchie.
Un autre détail à fais la notoriété de l’assassin c’est… Au non non non non non… Me dit qu’il va ?! Ce fait sa renommé est aussi qu’il rechercher plus que tout un shinigami qui puisse prendre sa place pour retourné à une place qu’il considère être la sienne. Et vu de ce que se sont pris les deux premiers candidats, je dois mentalement me préparer à en prendre plein la tronche.
Arrivant devant la porte du bureau ou m’attendez le gradé. Je prie intérieurement « pas une promotion, pas une promotion » enfin s’il veut me promouvoir ou même rétrogradé si cela lui chante, libre lui. Tant qu’il ne m’envoie pas devant le Kyuusei, tout m’ira. Il fallait bien rentrer un jour non ? Toquant à la porte pour m’annoncer et entrant avec sa permission, je la referme doucement. Avant de m’agenouiller aussi bien par respect du protocole que de mon supérieur.

Treizième siège Arata Chansu à vos ordres mon vice-capitaine. Je suis ici par convocation de votre part.

M’annonçant avec mon sourire caractéristique de conversations. En ce début d’après-midi il me reste qu’à écouter ce qui a me dire. Avec un peu de chance, il s’agit juste d’une mission qu’il souhaite me confier personnellement. Enfin, je l’espère, sinon je sens que le prochain rendez-vous avec le capitaine va être difficile.

Serpiente soupira en écoutant les paroles de Chansu. Evidemment qu’il était là parce qu’il l’avait demandé, pourquoi sinon ? Il se passa brièvement la main sur le visage et se reconcentra. Contrairement à ce que le treizième siège pensait – mais ça, le vice-capitaine ne pouvait le savoir – il ne l’avait pas convoqué pour lui attribuer une nouvelle mission, ou une quelconque tache. Non. Il était dans son petit bureau pour effectuer un débriefing de la mission.

Quelques minutes auparavant, prostré sur sa confortable chaise et les pieds sur la table, il avait pris le temps de réfléchir à ce qu’il pouvait bien lui dire. Il désirait ardemment comprendre ce qu’un treizième siège avait bien pu bien faire pour se retrouver sur un champs de bataille aussi dangereux que celui qu’ils avaient côtoyé.

« Salut Chansu. Je vois que tu te remets plutôt bien d’tes blessures de la dernière mission. C’est déjà ça. » lui lança-t-il en guise de préambule à la conversation. Il savait pertinemment que si ce dernier s’en était sorti c’était parce qu’il avait utilisé plusieurs techniques pour le mettre à l’abri. D’ailleurs l’autre devait le savoir tout autant, il ne pouvait avoir oublié ce qui s’était déroulé parmi les débris qui quelque jours plus tôt avaient tout d’une rue des plus ordinaires de Karakura. Aujourd’hui tout ce qui avait survécu de cette coquette voie ne ressemblait plus qu’à des décombres, qu’à des gravats. Les autorités avaient sans doute dû mettre ce désastre sur une inopinée fuite de gaz. Elles le faisaient toujours, n’ayant pas d’autre explication à se mettre sous la dent.

L’ancien tueur à gages prit quelques secondes pour laisser Chansu s’imprégner de l’atmosphère qui régnait dans son bureau. La lumière était faible, si on exceptait la lampe qui trônait sur sa massif pupitre en chêne, et dont la lumière diaphane éclairait un espace où jonchaient un nombre incalculable de documents. A part son écritoire et son siège en cuir, on pouvait discerner un grand nombre de bibliothèque où on pouvait trouver un grand nombre d’ouvrages traitant de thèmes aussi divers et variés que la géopolitique japonaise et le corps humain. Et bien entendu une deuxième chaise, que Serpiente regarda de son œil valide en sous-entendant que son subordonné pouvait s’assoir.

« Tu peux m’expliquer rapidement ce que tu foutais dans ce merdier l’autre jour ? Et me dire qui est le grand malade qui a envoyé un treizième siège dans une mission aussi dangereuse, d’ailleurs ? Tu le sais, ou tu as reçu un ordre anonyme ? » lui demanda-t-il d’une voix monotone. Sans être énervé, Serpiente ne comprenait pas bien comment un shinigami qui n’était pas encore un officier avait pu se retrouver dans une telle position. Cette question le taraudait depuis qu’il avait retrouvé le Seireitei, un capitaine sous le bras et traînant le jeune Chansu par le col.

Ses qualités n’étaient bien entendu pas remises en question, cependant il omit de lui préciser. Peut-être pour voir comment le jeune shinigami réagissait sous pression. Décidemment, ce bon vieux Serpiente ne changeait pas. Toujours s’informer. Toujours.

- Dégagez les glands. Je suis en mission d'infiltration.

On pouvait comprendre aisément le désarrois des deux membres des Forces Spéciales à la vue de leur Capitaine affublé d'une plante en pot sur la tête. D'autant plus qu'il se baladait avec une espèce de voile blanc strié de marques pour lui donner l'aspect d'une colonne grecque, sorte de piédestal mettant en valeur le végétal. Lui, tout dédié à son objectif, prenait assez mal le fait que sa couverture soit arrachée aussi vite. A quoi servaient ses entrainements à la furtivité s'ils ne portaient pas leurs fruits? Il savait pourtant, quelques fois, se rendre invisible, telle une éminence grise, mais cela marchait surtout lorsqu'il visait la punition d'une personne en particulier. Ou alors, peut être devait-il se mettre dans ce schéma de pensée? Allez savoir. Il n'en allait pas moins que les deux types faisaient de lui une évidence aux yeux de tous. D'où la nécessité pour eux de tailler la route. Et vite.

- Allez cassez vous! Zzzzzzzzzzzzi!

Décontenancés, les deux hommes ne demandèrent pas leur reste, et filèrent comme si les chiens de l'enfer étaient à leurs trousses. Le Kyuusei quant à lui s'empressa de changer de location, se rapprochant peu à peu du bureau cible de sa surveillance. Car une question le taraudait, une seule.

Est ce que l'autre branlouze en profite pour se tourner les pouces, ou bien est ce qu'il fait quand même avancer le schmilblick?

D'un pas léger, il amorça donc son approche des lieux. Visiblement, le serpent n'était pas tout seul dans son office - qu'il avait prit soin au passage de redécorer à sa sauce, le transformant en un véritable placard digne d'une sale d'interrogatoire de fond de goulag - puisque plusieurs voix annonçaient un dialogue. A moins que le pépère se fasse tellement chier qu'il en était venu à faire un spectacle de marionnettes avec ses mains, ce que Noboru ne verrait pas d'un très bon œil - sans mauvais jeu de mot par rapport au sien, d’œil. Il devait donc en avoir le coeur net. Comment faire? Descente en rappel? Tuyaux sous la porte? Verre collé contre un mur? Entrée fracassante?

- AHA!

Il avait fait sauter la porte, tombant sur les deux shinigamis en train de palabrer. Vu la dégaine qu'il devait avoir, son ficus toujours attaché au dessus de la tête, un doigt tendu devant lui comme pour dire "j'accuse!", et l'air triomphant - sans parler du choc de son arrivée - il n'aurait pas été étonnant que ses sous fifres aient une mine de poisson mort.

À peine que j'annonce mon arrivée qu'il soupire déjà, avec cette main qui essuie son visage je sens que cet entretien l'emmerde avant même d'avoir commencé. Je sens que l'on va bien s'amuser pour la suite. Pour ce qui est de mes blessures c'est certain les gars de la quatrième on fait du bon boulot.

Il faut avouer que les médecins de la quatrième, on bien travailliez pour me remettre sur pied.

Quand ils m'avaient annoncé comment j'étais arrivé chez eux, j'en frissonne rien que d'y penser à l'énumération de toutes les fractures, brûlure... Une véritable liste de commission.
Je me demande ce que l'on mit les autorités de Karakura pour expliquer les divers cratères sur la voie sur laquelle ont a affrontés les sbires des Maho Tsukai.
Par contre il y a une question que je ne me risquerai pas de poser, il va me faire passer un interrogatoire ? L'invitation à m'asseoir que je prends, mais dans une pièce avec une ampoule si puissante que l'on a presque l'impression de se retrouver dans la pénombre, un bureau massif. Il manque juste qu'il se penche sur son bureau et m'envoie la lumière dans les yeux pour se retrouver en plein stéréotype d'interrogatoire musclé. Seules les bibliothèques autour de la pièce pouvaient gâcher se cadre, pour ce qui de leur contenu, je doute qu'il contienne des informations utiles ou confidentielles. Pas à porté de main du premier venu.
Pour ce qui est de sa question, il veut que je réponde quoi ? Je tourne les yeux sur le côté, avant de me mettre à lui répondre sans mon sourire habituel de conversation cette fois, me donnant un ton monocorde.

Celui qui m'a donnait l'ordre de partir au casse-pipe était un simple messager, pour ce qui est de celui ou ceux qui on ordonné mon envoi je n'ai pas trouvé. Sans doute on t'il sous évalués le danger ou surestimé mes compétences ou a t'il pensait que mon soutien suffirait pour accomplir la mission. Ce qui fut la cas, sauf que vous seriez rentré à deux si vous ne m'aviez pas sauvé de l'explosion.

On pouvais toujours débattre de ma véritable influence sur le combat plupart. Pour l'instant j'entend sa réponse, la porte sauta de manière suffisamment fracassante pour me faire sursauter. Faisant volte-face pour admirer le con qui à fait ça et il s'agit... De mon capitaine, génial... Bon bah en temps normal je ne l'aurais pas traité d'abruti, mais lui ce n'est même pas la peine, je suis sorti il y a peu de la quatrième ce n'est pas pour y retourné tout suite. C'est les yeux grands ouverts que je me présente.

Bon-Jour Capitaine Kyuusei, je suis Arata Chansu treizième siège de la deuxième division, vous m'avais l'air en forme aujourd'hui.

Une peu foiré mon bonjour et je doute que préciser que je suis de la deuxième soit nécessaire, pour la fin de phrase j'avoue que c'est un peu sorti tout seul. Sinon, l'effet de surprise passer je reprends enfin un visage plus neutre.

Le taciturne vice-capitaine ne se sentait pas tout à fait à son aise. Etait-ce à cause de son subalterne ? Définitivement, oui. Quelque chose dans son attitude, le dérangeait au plus haut point. Cette expression narquoise qui filtrait. Cet air moqueur constant. Lui qui avait pourtant l’habitude de ne pas s’emportait avait pourtant eu l’envie de lui coller une rouste sur le champ, et ce n’était pas dans ses coutumes. Il avait cependant eu la bonne idée de regarder autour de lui, et de s’imprégner de l’ambiance qui régnant dans son bureau. Non, Le Serpent n’était très clairement pas un rigolo.

La réponse était claire. Son interlocuteur n’avait pas la moindre idée de qui l’avait envoyé au casse-pipe. Le vice-capitaine n’en était pas trop étonné. Il était rare que les ordres de mission soient délivrés directement par un donneur d’ordres. Il s’agissait peut-être de Noboru himself ? Peu probable. Il était de ceux qui bichonnaient les éléments de son unité, pas de ceux qui les envoyaient à l’abattoir. Cette histoire de famille avec laquelle il aimait rabâcher les oreilles de son lieutenant.

« Mouais, dommage, j’aurais bien voulu savoir qui était l’idiot qui … » commença-t-il avant de voir sa porte se décoller du mur dans un mouvement tout à fait inhabituel. Et rapide. Beaucoup trop pour une simple porte en tout cas.

« Woputain. » jura-t-il en se levant de sa chaise d’un bond. Avant de voir de qui il s’agissait. Noboru. Enfin, un Noboru grimé en colonne corinthienne surplombée par un pot de fleurs. Le temps se figea, et cet instant sembla durer éternellement. Les yeux grands ouverts, Serpiente manqua de tomber à la renverse. Le doigt tendu. Le regard belliqueux et vindicatif. Le déguisement grotesque. C’en fut trop pour le capitaine. Devant la clownerie, il éclata de rire. Mais pas d’un rire mesquin ou ironique comme il en avait l’habitude, non. D’un rire franc. Qui fut vite accompagné de quelques larmes.

« Oh putain le con ahahahaha ! Oh le con ! Ahahahaha !! »

Le vice-capitaine dut rapidement se résoudre à prendre appui sur la bibliothèque à sa droite, le souffle coupé par son hilarité. « Oh merde ! C’est pas possible ahahaha ! » . Il avait beau essayer de garder son sérieux maintenant, c’était peine perdue. Dès qu’il levait les yeux et qu’il croisait le regard de son supérieur, le rire reprenait de plus belle. Il opta donc, après une bonne inspiration, de lui parler en gardant une main devant les yeux.

« Bon sang chef, c’est quoi cet accoutrement ? Vous avez pris quoi comme drogue pour en arriver là ? » lui demanda-t-il en étouffant une nouvelle crise de fou rire. Il savait que cela risquait de mal tourner pour lui, mais impossible de se retenir.