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 Sleep Now In The Fire [PV May]

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Soma Kei
Sleep Now In The Fire [PV May] Shi-shi
Soma Kei
Rang : 6ème siège de la Quatre - Pharmacien

Messages : 25
MessageSujet: Sleep Now In The Fire [PV May]   Sleep Now In The Fire [PV May] Icon_minitimeVen 28 Mar - 11:15

Dans un demi-jour encore mal assuré, les premières lueurs de la matinée cascadaient le long d'une gorge offerte, étendue là avec le reste de ses circonvolutions douteuses. La lumière slalomait entre les poils de barbe mal dégrossis, s'offrant ça et là un répit là ou de petites cicatrices rompaient la monotonie du trajet. Des clairières dans la foret, silencieuses mais mouvantes. Kei déglutissait, à présent, dans son rêve comme sur ce banc; Ce simple fait était déjà un mauvais signe pour son monde intérieur, qui allait voir l'irruption du conscient rompre sa rêveuse escapade. Le véritable problème, ceci dit, était que Kei, dans une de ses errances d'insomniaque, avait par hasard terminé sa course sur ce banc précis, lorsqu'une nuit noire sans étoile aucune avait pris ses quartiers au dessus du Seireitei. A présent, les premières lueurs de l'aube avaient fini de troubler sa tranquillité, et ses yeux verts s'étaient ouverts sur la palette de couleurs du maître, le ciel matinal, taché de orange, de blanc, de noir et de bleu toujours plus clair et irritant.

Découvrant au fil de ses contorsions des courbatures, ça et là, l'escogriffe tout de noir vêtu s'était finalement redressé en position assise sur cette couche de fortune toute de lattes et d'acier. Il n'avait, il fallait bien le dire, aucune idée d'ou il pouvait bien se trouver, ni de combien de temps il avait dormi. Il planta ses orteils nus dans un sable peu profond, un brin martial: il avait encore oublié ses getas au moment de quitter son lit pourtant si confortable. Il était officier, à présent, et il avait donc ses quartiers personnels, tranquilles à souhait, et surtout vides de mobilier ou de personnalité. L'ancien pensionnaire des bas fonds du Rukongai n'avait absolument pas l'habitude d'un tel luxe, et pour tout dire, ne plus partager un dortoir avec les autres médecins de sa division le mettait mal à l'aise. A présent il était censé les diriger et s'occuper des stocks, et il n'accomplissait de bon gré que la seconde part de son contrat. Y pensant, d'ailleurs, il alla plonger la main dans une de ses nombreuses poches intérieures, qu'il avait cousu lui même, et en sortit un flacon de pilules contre le mal de crane. Il avait visiblement connu l'ivresse hier soir, en plus de ne pas avoir trouvé le sommeil.

Il faisait face, genoux pliés en un angle quasi fermé en raison de ses jambes interminables, à une porte. Double, orme massif, et il avait comme l'envie sourde d'aller voir ce qui pouvait se cacher derrière. D'une, la curiosité. De deux, l'envie de savoir ou il se trouvait et comment retourner sans faire de vagues à la quatre, ou, il le savait, la capitaine Kuragari avait décidé d'imposer une surveillance aussi étroite que difficilement évitable sur sa personne. Se mettant debout, puis passant une main abîmée dans sa barbe, il recoiffa ensuite la tignasse désordonnée qui lui servait de crinière. Quelques longs cheveux gris lui étaient restés en main lorsqu'il jeta un œil, comme fasciné, à ses cinq doigts. En quelques enjambées, il poussa la porte, et se retrouva dans un long couloir peu éclairé. Il était donc dans le siège d'une division. Remarquez, il n'avait pas vraiment cherché à chercher un quelconque emblème sur la façade. Il aurait sans doute remarquer qu'il se trouvait en pleins quartiers de la onze autrement. Mais il était trop occupé à réajuster l'écharpe qui prouvait son appartenance à une toute autre division, celle des guérisseurs en titre du seireitei.

- Excusez-moi.

Il avait avisé, malgré l’heure matinale, une jeune shinigami visiblement sans grade visible aucun, comme lui au final. Ce qui, en un sens, l'avait aidé à faire résonner sa voix pourtant si rare dans l'enceinte de sa propre division, au beau milieu de terres aussi inconnues qu'inexplorées. Il n'était pas chez lui. Et il se tenait là, penché légèrement en avant, son sourire le plus avenant sur les lèvres. Il avait l'air vaguement idiot, avouons le.
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May K. Halvorsen
Sleep Now In The Fire [PV May] Shi-shi
May K. Halvorsen
Rang : Troisième siège de la Onzième Division

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MessageSujet: Re: Sleep Now In The Fire [PV May]   Sleep Now In The Fire [PV May] Icon_minitimeVen 28 Mar - 22:18

J’avais passé la nuit dehors, perdue dans les districts du Rukongai inconnus de ceux que j’ai l’habitude de fréquenter, des districts bien plus proches de ceux des beaux districts bien nobles, mais tout en n’ayant pas cette noblesse. Autant dire que ces districts étaient des districts « normaux », pour des âmes de classes moyennes, le juste milieu entre ceux allant de 1 à 20, et ceux allant de 61 à 80.

Mon sens de l’orientation si développé m’a fait prendre une multitude de chemins, demande à toute une flopée de personnes différentes par où je devais passer pour aller au Seireitei, mais soit les gens ne savaient pas vraiment, ou pas du tout, parce qu’ils n’avaient pas quitté leur habitat durant toute leur après mort, soit les indications étaient toutes différentes et contradictoires – ou alors c’était juste moi qui suis pas douée.

Du coup, lorsque j’ai enfin réussi à atteindre le Seireitei, endroit où je me repérais tout de même un poil plus facilement, le soulagement m’avait envahi. J’allais enfin pouvoir dormir. Cependant, ce soulagement est venu s’installer en moi bien trop rapidement. Parce que de là où j’étais rentrée, le hasard a fait que je devais me trouver à perpette de la onzième.
« Nooooon… »
Ca devait être la cinquième fois que je soupirais de désespoir, cette nuit-là. J’ai du marcher encore looongtemps, en précisant que mes pas étaient particulièrement lents en raison de la fatigue qui m’imprégnait à ce moment-là. Une fois dans mon lit, je me suis endormie avec l’idée que je me réveillerais pas avant le coucher du soleil du lendemain et que j’allais commettre un meurtre si on me réveillait avant.

Hélas, brutal fut le réveil. Mes collègues étaient beaucoup trop bruyants, et devinez l’heure à laquelle ils ont décidé de faire du boucan ? Bah je ne peux pas vous dire l’heure exacte, mais il était vachement tôt. Beaucoup trop tôt. Je devais à peine avoir dormi quelques heures. En ouvrant la porte de mon logement, j’ai vu plein de Shinigamis aller dans tous les sens dans le couloir. Premier réflexe, j’ai pris mon coussin et je l’ai balancé sur l’un d’eux, au pif.
« Bonjour à vous aussi. »
J’ai refermé la porte et j’ai essayé de me rendormir. En vain. Alors je me suis préparée et je suis sortie faire un tour.
« Excusez-moi. »
En me retournant, j’ai vu un monsieur de la quatrième division, appartenance que j’ai reconnue grâce à son écharpe.
« Bonjour, tu cherches un de nos barbares de la onzième ? »
Cette manie de tutoyer les inconnus… Je ne pouvais juste pas me permettre de les vouvoyer s’ils ne sont pas gradés, ça crée de la distance entre les gens, c’est pas convivial de vouvoyer, ce n’est absolument pas un manque de respect, moi je le vois pas comme ça.
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Soma Kei
Sleep Now In The Fire [PV May] Shi-shi
Soma Kei
Rang : 6ème siège de la Quatre - Pharmacien

Messages : 25
MessageSujet: Re: Sleep Now In The Fire [PV May]   Sleep Now In The Fire [PV May] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 19:53

Les yeux grands ouverts, penché en avant, scrutant la jeune femme comme s'il allait la manger d'une minute à l'autre, ce qui au vu de ses qualités de combattant aurait été peine perdue, Kei sursauta ostensiblement lorsqu'elle lui adressa enfin la parole. L'attente n'avait pas été longue, mais les pilules qu'il avait pris quelques minutes plus tôt commençaient à faire effet, la trop forte dose distordant la réalité et faisant sembler le temps plus long. Ses pupilles devaient d'ailleurs se dilater à vue d’œil, mais l'obscurité qui baignait le couloir de sa douce chaleur, à peine troublée par la clarté de plus en plus envahissante de l'aube, cachait ce détail. Pas qu'il soit en état de réfléchir au fait qu'elle aie peut être une aversion pour les substances illicites, ça non. De fait, son mal de crane avait fait place à ce qui était son état quasi-permanent, une sensation de percevoir le monde à travers un mur de ouate, les sons étaient plus doux, plus planants, le moindre tapotement sur un bureau prenait des allures de symphonie baroque.

Passant une main dans ses cheveux, dérangeant au passage des mèches châtain striées d'argent qui jusque là se portaient pour le mieux, il eut tôt fait de mettre tellement de désordre au dessus de son front qu'il semblait tout droit tombé de son lit. Mais ce faisant, il avait eu une splendide baisse de concentration, le genre insidieux, qui vous fait oublier que l'instant d'avant, vous veniez de débuter une conversation. Alors, tournant la tête, les premiers mots qu'il fut en mesure d'articuler, de sa voix aussi éraillée qu'une vieille lime à force de se murer dans un silence obstiné, furent...

- Oh, bonjour ! J'peux vous aider ?

Puis, les quelques secondes qui suivirent furent consacrée à la lecture intense des expressions de son interlocutrice. Il n'y avait qu'ainsi qu'il était à même de revenir à ses moutons et de ne pas passer pour un parfait imbécile. Dans sa grande sagesse, il ignorait bien sur que c'était déjà fait. De fait, il revint rapidement sur ses propres rails. Il se tenait dans le couloir d'une division inconnue, main sur la garde de son sabre, et il était nonchalamment adossé au mur, à présent, se sentant comme chez lui dans une division qui, il le réalisait tout en se perdant de nouveau dans le flot bouillonnant de ses pensées, n'était pas vraiment celle ou les hommes et femmes de la quatrième avaient la meilleure réputation. Ne laissant pas se détail ruiner sa bonne humeur matinale, il enchaina dans un demi sourire afin de dissiper la confusion.

- Pardon. L'matin, surement. Z'etes insomniaque, vous aussi ? Nan, j'cherche pas un gars d'ici, ça nan. J'me promène.

Son regard s'attardait à présent sur l'état de son interlocutrice, et même avec ses facultés d'observation limitées, il pouvait voir qu'elle avait été en effet tirée du lit. Il en ignorait la raison, mais le médecin n'allait pas non plus poser la question directement, ce n'était pas dans ses habitudes. Il avait simplement enclenché la réflexion la dessus en mentionnant ses propres insomnies, afin d’être à égalité. Néanmoins, si il était aussi précautionneux, c'est qu'il savait que les types comme lui étaient souvent traités avec un manque de respect consternant par la division du combat, et surtout par son capitaine, un gigantesque blondinet au physique de bodybuilder. Il n'avait croisé que lui, pour l'instant, et il s'était bien gardé de l'ouvrir. En revanche, puisqu'il parlait pour la première fois avec une membre de cette division, il s’aperçut également, que c'était la première fois que ses pas le menaient chez les amateurs de stéroïdes et de réflexion tronquée. Et aussi qu'elle n'était pas bien baraquée, celle-ci, pour une catcheuse.

- Z'etes pas bien baraquée, pour une catcheuse, sauf vot'respect.

C'était sorti tout seul. Et le pire c'est qu'il ne s'était pas départi de son sourire idiot, alors que lui même était sec comme un phasme en période de mue.
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May K. Halvorsen
Sleep Now In The Fire [PV May] Shi-shi
May K. Halvorsen
Rang : Troisième siège de la Onzième Division

Messages : 17
MessageSujet: Re: Sleep Now In The Fire [PV May]   Sleep Now In The Fire [PV May] Icon_minitimeDim 20 Avr - 21:14

Non seulement il avait répondu à ma question par une autre question, mais en plus c’était la même, à quelques formulations près. Le fait qu’il me demande s’il pouvait m’aider m’a fait douter un instant de l’endroit où je me trouvais. J’étais bien chez moi à la onzième, non ? J’ai regardé autour de moi juste par mesure de sécurité, voir si je reconnaissais les musclors de chez moi. En effet, on était bel et bien à la onzième. Je le regardais confuse, avec des points d’interrogation dans les yeux. Il n’y avait pas vraiment d’expression dans mon regard, c’est comme quand on pose une question à une personne lente d’esprit, un peu comme moi par moments.

Il se rattrapa plus ou moins l’instant d’après, ce qui fit disparaitre l’interrogation partielle qui logeait dans mes yeux. Comment un gars de la quatre pouvait se promener à la onze ? C’était LA question du moment qui rebondissait sur chacun de mes neurones réduits en nombre ce matin-là, en raison de ces incapables. Il l’avait bien deviné, que je n’avais pas beaucoup dormi, mais de là à dire que j’étais insomniaque, c’était mal me connaitre. En même temps, jamais nous ne nous étions vus jusqu’à maintenant.

Du coup, il avait laissé échappé que lui était insomniaque, implicitement. Mais d’une certaine manière, il était facile de se rendre compte qu’il n’avait, lui non plus, pas énormément dormi, ou peut-être pas dormi qui sait, rien qu’en regardant ses cernes.
« Non, non, je ne suis pas insomniaque, on m’a juste réveillée… Pff, la prochaine fois je leur fait manger leur oreille gauche pour ça. »
Je devais tout de même avoir l’air ridicule en disant ça, d’ailleurs il ne tarda pas à soulever ce petit détail assez pénible, chose par laquelle je devais passer à maintes reprises lorsque les gens découvrent à quelle division j’appartiens.
« Z’êtes pas bien baraquée, pour une catcheuse, sauf vot’respect. »
Dans ma tête, je l’avais démembré environ quarante-deux fois, et de quarante-deux manières différentes de démembrer quelqu’un. Mais dans la réalité, je me suis contentée de lui donner une petite tape au niveau de l’épaule, pour faire un peu la fille civilisée. Sauf que ça ne faisait que renforcer l’image du petit poussin que je donnais. Bah, au moins, après, en combat, j’pouvais me montrer bien plus impressionnante.
« Bah… pas vraiment, mais j’ai une grosse épée. »
A présent, on avait tous les deux le choix entre continuer la discussion, ou bien suivre chacun deux chemins totalement différents. Moi, j’errais sans but, tel un fantôme uuuh la la. Lui, je ne savais pas trop ce qu’il faisait, mais s’il ne faisait que se promener, c’est qu’il n’avait rien de prévu, pas de taf, rien. Alors c’était décidé. Je lui ai fait un signe de la tête pour lui montrer la porte par laquelle il avait débarqué, histoire de lui faire comprendre qu’il fallait faire demi-tour et ne pas trop s’aventurer dans le fin fond de la onzième. Il n’allait pas voir grand-chose d’intéressant.

Je m’étais avancée, prenant les commandes, le guider vers un endroit sans nom et sans visualisation de ma part. Fallait laisser nos pas nous guider, c’est toujours mieux que de penser que tel endroit est trop cool et que finalement, l’autre ne le trouve pas si cool que ça. Après, on finit nous même par nous dire qu’en fait non, il n’est pas super grandiose. Le hasard nous fait tomber sur des merveilles quelques fois, autant lui faire confiance.

Mais je n’avais aucune idée de ce qui allait suivre.
« Ca te dit de faire quelque chose de trop cool, trop drôle, trop énorme, trop génial ? Si oui, je veux bien savoir ce que tu imagines, histoire qu’on le fasse. »

Sans mauvais sous-entendus, bien entendu
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