«Je suis désolé, j'ai mal calculé ma soif, Maki. »

Maki était étendu sur son lit, le teint cadavérique, son zampakuto dégainé sur sa poitrine, elle était incapable de parler, elle n'avait que la force de respirer.
Voila quatre heures maintenant, qu'elle était démunie face au manque de sang et contrairement à ce qu'elle avait assuré quelques jours plus tôt, son corps n'est toujours pas habitué, il est toujours incapable de combler rapidement ce manque par une surproduction d'hémoglobine dans la moelle osseuse.

Je vais devoir aller à la quatrième.

« Si tu te lève, tu tombe... je me sens si mal, je suis vraiment... »

Tais-toi ! Tu avais soif et tu as bus, point barre. Tranche fermement Maki intérieurement.

Les minutes défilaient tellement lentement, qu'attendre encore quelques minutes de plus lui était insoutenable ! Prenant le taureau par les cornes, elle se redresse pour finalement marquer une pause, prise d'un violent vertige accompagner d'une nausée désagréable.

« Reste couché ! »

-Non, j'en ai marre ! S'emporte Maki la voix faible mais asse rageuse pour résonner dans la pièce.

Bien qu'elle manque de patience, elle attend quelques secondes que le malaise passe puis, elle poursuit en mettant les pieds au sol, lâchant un long soupire elle tend une main vers sa bouteille d'eau et c'est sans la moindre force qu'elle parvient à l'amener à sa bouche pour y boire trois longues gorgés.

« Mange un peu aussi, si tu pense que tu vas pouvoir garder cette nourriture. »

D'un regard vide, elle fouille la pièce mais rien ne traîne pas même une boulette de riz, que dalle, NADA ! C'était bien sa veine, en plus de manquer un jour de travail, voilà qu'elle est à court de vivres.

« Tu as bien de la sauce de soja sucrée qui traîne, non ?! Le sucre te feras du bien. »

-Tu as raison, il m'en reste. Lui confirme Maki, le regard posé sur son placard maudit.

Ce placard qui cache tout le bordel qu'elle peut y foutre quand elle reçoit de la visite, ce placard qui ne demande qu'à s'ouvrir pour vomir son tas de livres, d'habits, de vaisselles et aussi les sauces qu'elle abrite de la lumière.
Elle se sentait pas d'humeur d'affronter les horreurs qui pouvait l'ensevelir mais avait-elle vraiment le choix ? Non, si elle veut aller à la quatrième c'est un risque à prendre.

Second soupire et troisième effort, elle parvient à rester debout sans trop vaciller puis à pas lourd, elle réussit à rejoindre le placard maudit et à l'ouvrir sans provoquer le moindre effondrement de la pile d'objet divers entassé, la main tremblante elle saisit la bouteille puis referme immédiatement la porte, satisfaite de son exploit et comme récompense, elle ouvre la bouteille pour en vider la moitié une grimace dégoûté sur le visage.
Sans riz pour l'accompagner c'est rude néanmoins, son effet est immédiat, lui redonnant quelques couleurs, minimes certes mais un brin de vie dans ce visage blafard.

L'instant d'après, elle ferme la porte de sa chambre à clef et se met en marche vers la quatrième avec pour seul espoir: pouvoir y parvenir, car les chances qu'elle s'évanouisse en cours de routes est une option fort envisageable.


Le pas lourd, difficile, la respirations elle aussi difficile, la vue brouillé, mais pire, l'impression d'être désorienté saisi Maki alors qu'elle est sur le seuil de la division des soins, une envie de vomir la submerge néanmoins, la jeune femme poursuit ses efforts pour pénétrer dans le bâtiment.

Elle dépasse le bureau d'accueil l'oreille sourde aux appels de la secrétaire, elle continue à aligner les pas avec la sensation désagréable de basculer en avant sans la possibilités de pouvoir garder son équilibre, l'instant d'après, elle est étendue face au sol... si frais et si agréable.

« Mon dieu, MAKI ! »

Nagaremono, toujours fermement serrer dans la main livide de Maki, cède à la panique. Du mieux qu'elle peut, l'âme du zampakuto tente de garder la jeune femme consciente mais peut à peut ces efforts se solde par un échec.
Maki demeure étendu devant les yeux de tous, inconsciente, la peau tellement blanche que certains en conclus qu'elle à rendu son dernier soupire, néanmoins Nagaremono, porté par le désespoirs, plonge au plus profond de la jeune femme dans le seule but de la ramener.

Un spasme secoue le corps de Maki puis l'instant suivant, un long râle sort d'entre ses lèvres et son regard émeraude apparaît aux travers de quelques mèches noire.

-De l'aide... Parvient à prononcer péniblement la jeune femme.

-Bon-jour ! ♫

La voix du shinigami avait pris un petit trémolo, preuve de sa bonne humeur. Chose étrange vu qu'il se tenait accroupi devant une femme visiblement en très mauvais état. Tous dans le hall d’accueil de la Yonbantai l'avaient vu débarquer, un pas après l'autre. On n'avait même pas pu prendre des paris sur combien de ceux-ci elle effectuerait avant de tomber à moitié morte. Quelle impolitesse ! Tout du moins était-ce l'avis des voix dans l'esprit du schizophrène. Lui-même curieux, l'avait observé traverser l'espace, effectuant au final quelques mètres plutôt impressionnants. C'était avec un doux sourire qu'il avait finit par la rejoindre, il ne fallait pas trop abuser non plus.

De fait, il était depuis peu le cinquième siège de sa division. Cela impliquait quelques responsabilités supplémentaires mais surtout une supervision accrue de sa capitaine. Une période d'essai en quelque sorte. Le blondinet le sentait bien dans tous les regards qu'on lui portait. Cela impliquait qu'il ne pouvait plus trop faire ce qui lui chantait. Finis la paperasse expédiée au shakaho où juste regarder des futurs cadavres s'effondrer. Serment d’Hippocrate et tout ça. Une des voix dans son esprit lui fit remarquer que les shinigamis ne faisaient pas ce serment. Peut-être au début qui sait? Peut-être que cet homme avait fini capitaine de la quatrième division, il y a de ça des centaines d'années.

Le Midorima posa sa main sur le front de la jeune femme allongée, son reiatsu s'infiltrant dans le corps de celle-ci pour en détecter les dommages. Une simple technique qu'il avait développée dès ses premiers temps ici alors qu'il n'avait que la moitié de sa raison. Il aurait pu prendre la peine de lui demander la permission mais rien qu'à l’œil nu, n'importe qui aurait pu voir qu'il aurait attendu longtemps une réponse. Teippei hocha la tête tandis que les informations sur l'état de l'inconnu lui revenaient. 

-Miss? Tu peux m'entendre? Soit mignonne et avale ça s'il te plaît.

La main libre du shinigami avait fouillé dans sa poche intérieure pour en retirer un petit sac de toile. À l’intérieur, une cinquantaine de fruits secs développés dans les serres de la quatrième division. S'ils sont surtout faits pour réparer les organes et os endommagés, ils produisent également un regain d’énergie assez net en utilisant lereiatsu de l'utilisateur. Un article utile pour les premiers soins avant d'attaquer des procédures plus longues et plus gourmandes en ressources. Le médecin se releva, s'adressant à quelques sous-fifres non loin.

-Vous. Mettez là sur un brancard et emmenez là dans une des salles de repos.

Son ton c'était plus dur, plus froid. Ainsi qu'il estimait qu'un être de naissance supérieur devait s'exprimer à des paysans éduqués. Ce qu'ils étaient à ses yeux. Il ne connaissait ni leurs noms, ni leurs grades, tout ceux-ci importaient peu, et attendaient qu'ils obéissent sur-le-champ. De fait, il ne les attendit pas et alla ouvrir l'une des salles en attente de sa patiente surprise. Assis sur un tabouret près d'un lit, il observa les larbins amener la malade et la poser sur le matelas. Elle avait déjà repris quelques couleurs, une bonne chose. Plaçant sa main au-dessus de la jeune femme, il mélangea son reiatsu avec la membre de la cinquième division, merci les insignes sur l'habit militaire. Ce faisant, il provoquait n rétablissement encore plus rapide. Une simple manœuvre qu'on apprend assez tôt dans la formation médicinale.

-Salut !

Son opération finie, même si la manœuvre n'en valait pas le nom, le schizophrène affichait un grand sourire à la femme allongé à ses côtés. Même si tout ceci lui avait paru atrocement simple, pour elle, cela avait dû être bien plus choquant. Quelle idée de faire tomber les nutriments de son organisme aussi bas. Son taux d’hémoglobine avait chuté à un niveau alarmant.

-Tu serais gentille de ne pas recommencer l’expérience. Même les dieux ont besoin d'un nombre minimum de litre de sens-tu sais?Assures-toi au minimum d'être rattaché à une poche de sang ou proche d'un médecin. Ce n'est pas comme si on interdisait aux shinigamis de se faire du mal. Si c'était le cas, on bannirait tous les bourrins de la juichibantai. Remarque ça ne serait pas plus mal...

Teippei s’arrêta dans sa phrase, une des voix dans sa tête lui faisant remarquer qu'il divaguait au mieux, qu'il dévoilait qu'il n'était pas très fan à l'idée de soigner tout le monde. Pas la meilleure façon de prouver à sa capitaine qu'il était plus stable. Un sourire gêné passa sur ses lèvres alors qu'il tentait de retrouver une certaine contenance.

-Bon, et si tu me disais ton nom miss de la gobantai? Pour ma part, je suis Midorima Teippei du clan Midorima, cinquième siège de ma division.

Le médecin fit tenter de s’annoncer en tant que Macleod du clan Macleod mais cela impliquerait trop de détails superflus tels que devoir entre-tuer dans ton propre clan ou devoir décapiter tous tes potes. Encore, s'il était le seul à connaître ceci, cela irait mais allez expliquer ça à une inconnue allongée à quelques centimètres de vous. Pas la meilleure introduction du monde. Heureusement, une de ces voix lui rappela avoir déjà eu affaire avec des membres de cette division auparavant.

-Sinon, vous n'avez toujours pas de livres volant par chez vous? J'en avais discuté avec votre capitaine il y a de ça quelques mois. Tu sais, un peu coincé, une énorme brûlure sur le visage... il n'avait pas l'air très emballé. Grossière erreur je trouve, vous auriez pu enfin devenir une division sympa. Parce que bon, les archives... ça va trente secondes. Il était beaucoup plus intéressé par ce que j'avais à dire sur Asuna. Sûrement qu'il voulait tout lui balancer dans mon dos. Ou mettre ça dans ses bouquins. Vous collecter les journaux intimes aussi? À la limite si j'en ai pas à remplir, ça me dérangerait pas plus que ça....

« Quel étrange personnage... »

En attendant y a pas à chier, je me sens nettement mieux à présent.

« Mouai, mais ses méthodes sont plutôt digne d'un mal élever ! J'aime pas ça ! » Râle Nagaremono.

Certes, Maki n'était pas totalement contre l'avis de l'âme de son zampa, le fait que ce Midorima Teippei, triture son reiatsu, l'avait un minimum dérangé, pas perturbé mais dérangé...encore se fichu côté sauvage en elle.
Malgré ses soins plutôt efficace, elle n'aime pas être ainsi proche de quelqu'un et surtout d'une personne qu'elle ne connaît pas...bon, c'est vrai qu'il c'est présenté mais, ça ne fait pas tout !

Elle attend patiemment la fin de sa phrase après quoi, elle s'assoit sur le matelas tout en mettant un peu plus de distance entre eux, puis en l'entendant évoquer des livres volants, elle s'arrête et ouvre de gros yeux.

Mais de quoi il parle ?

« A mon avis, il est pas tout seul le garçon ! »

Hum, je fais quoi là ?!

« Reste toi même ma fille ! »

Maki avale sa salive et tente de remettre ses idées en place, tout ça l'avait un brin chamboulé, puis elle se racle la gorge et décide de commencer par le début.

-Je suis Chiraki Maki et comme tu le vois, je suis shinigami de la cinquième. Je te remercie de tes soins.

Elle tente un sourire mais il s'échappe bien avant qu'elle ne parvienne à le dévoiler...Tant pis, elle reprend.

-Je ne pense pas pouvoir tenir parole quand à m'éviter de mourir par un manque de sang, à moins que tu ai des poches de sang à me donner. Elle lâche un soupire tandis qu'elle lance un regard à Nagaremono.

« Quoi ?! Bon d'accord, le prochain coup je n'attend pas d'être sur la réserve, promis ! »

Tu me l'as dit combien de fois ?!

Aucune réponse, touché !

-Je tenterais d'être proche d'ici la prochaine fois que je me ferais pomper du sang par elle. Elle désigne son zampa puis reprend. Je ne suis pas sûr de bien saisir cette histoire de livres volant, de plus, ça fait un bon moment que je n'ai plus croisé le chef donc, je ne peux pas trop m'avancer néanmoins, je n'en ai pas croisé et si sa peux te rassurer, nous ne prenons pas les journaux intime...c'est intime donc à soi et non au service des autres.

Elle marque un petit temps de pause, voilà que l'envie de s'en griller une la tenaille.

« Mais t'es un vrai pompier toi ! »

Roh, ça va ! Que devrais-je dire de toi ?! T'es une vrai sangsue ? Je crois pas que sa te plaise !

« Effectivement, j'aime pas ! »

Alors, laisse mes envies tranquille !

Fouillant dans sa poche, elle se sort une clope qu'elle coince entre ses lèvres, sans pour autant l'allumer car ce n'est pas vraiment l'endroit le plus approprier mais si au moins, le fait d'avoir la clope a ses lèvres peut l'aider à contrôler son addiction...pourquoi pas.

-Parle moi plus en détaille de cette histoire de livres volant, ça m'intrigue et ça pourrait effectivement mettre de l'animation au seins de la division...même si ça pourrait provoquer quelques accident !

Maki s'imagine alors, un livre venir percuter une tête en plein vole, cette scène la fait rire.

-J'imagine bien quelqu'un se faire assommé par un livre ! Explique-t-elle toujours en train de rire.

« T'es vraiment perturbé ma fille ! »

Bah quoi ?! C'est marrant, imagine « Bonjours, je cherche cette ouvrage ? » et bim, le livre lui atterrit en pleine tronche ! Trop drôle.

« Je t'aurais bien dit de te faire soigné mais...ça tombe à l'eau ! Ils sont tous comme sa dans cette division ?! » S'insurge Naga tandis que Maki est secouer par un fou rire incontrôlé.

-Rhô... des accidents, ça arrive partout. Franchement pour un petit livre qui tombe sur quelqu'un, y a pas de quoi se plaindre. Le poids de la connaissance on va dire. Vaut mieux ça que feu la capitaine Isane. Elle est « accidentellement » tombé sur l'épée d'Asuna. Pas de bol quand même. 

Accident tout bête oui. Il n’empêche que le sang chaud et rouge qui s’écoulait dans la neige blanche avait quelque chose de magique. Hypnotisant serait le mot exact. Après ça, un simple livre, il y avait de quoi prendre du recul.

-Du coup elle est un peu morte.

Ce qui avait provoqué la fin du modèle bisounours. Le Midorima s'en réjouissait à ne plus finir. Même si cela voulait dire recevoir bankai et une tonne de reiatsu de la part de sa nouvelle capitaine. Le fait est qu'il allait beaucoup mieux. Ce que ne pouvait pas trop dire Isane. Une des voix se demanda à qui la nouvelle capitaine avait envoyé les cendres de l’apprenti d'Unohana? Peut-être les gardait-elle dans une sale secrète avec toutes sortes de trophées étranges comme une clochette de Kempachi Zaraki ou une mèche de cheveux d'Himesaki Tojo...

-Vous n'avez vraiment pas de journal intime ? Comme celui d'Asuna par hasard hein? Parce que ça me serait un peu pratique...

Sauf qu'ils ne gardaient pas les journaux intimes comme lui fit remarquer une de ces voix chéries. Contre-temps seulement ! Il finirait bien par trouver de quoi faire danser la jeune femme. Entre-temps, il ferait voler des livres ! Le but de toute une vie, à n'en pas douter !

-En fait, il n'a rien de bien compliqué. Regarde, on a réussi à dresser des paillons de l'enfer. L'enfer ! Ce n'est pas comme si c'était des lapins crétins ! Et ils peuvent transmettre des messages parlés. Alors soit il y a quelques centaines d'années, on a eu des dresseurs de grands talents, c'est possible. Cela doit être dans vos fameuses archives d'ailleurs. Soit on l'a fait à coup de Kido, ce qui est mon avis perso.

Le jeune homme fit un hochement de tête comme pour placer plus de poids dans ses paroles. En effet, il avait toujours été particulièrement habile dans la manipulation du reiatsu, le Kido d'abord puis le soin et enfin la matérialisation de kekkai. S'il n'avait qu'un pauvre niveau dans ces derniers, ce n'étaient que parce qu'il n'en voyait pas l'utilité. Pour l'instant.

-Il faudrait travailler les matériaux sous deux angles. La première, un sort de déplacements bien sûrs. Voit un livre comme un oiseau à l'envers.

De la main, le shinigami mima un recueil de savoir, la couverture vers le haut, se refermant légèrement sur un rythme régulier, le bouquin montant de quelques centimètres à chaque fois. Si en théorie cela avait l'air simple, en pratique... faire voler un objet était à la portée du premier bourrin venue. Lui créer une vie fictive pour aller de-ci, delà en fonction des demandes... là on touchait au génie. Au génie un peu fou certes...

-Tout le truc réside dans l'intelligence artificielle. Si c'était moi, je partirais sur un sort de recherche. Plutôt que donner un semblant de vie, il faudrait juste multiplier les ordres simples. Un peu comme des boutons « avance », « recul » en plus avancé. Ce qu'on pourrait faire c'est demander à la douzième division, je connais bien le capitaine, pour créer des balises, ainsi les livres volants, n'irais pas s'empaler dans les autres étagères.

Le shinigami finit par se taire, un grand sourire sur les lèvres, tout fier de lui. Dans son esprit, c'était comme s'il avait réussi la plus grande énigme du monde. D'une certaine façon, c'était un peu ça. Comment rendre une division poussiéreuse et ennuyante attractive? Vous avez cinq minutes.

-logiquement il y aurait quelques couacs au début mais bons, vous êtes plus à ça près non?
Le schizophrène ne put s’empêcher de rire. Parmi les treize divisions, la cinquième était une de celles ayant connu le plus de passage au cours des ans. On n'était pas au niveau de la troisième qui était le pompon mais assez pour connaître une certaine réputation d'instabilité...

-Ça vous fait quoi maintenant? Un dirigeant par an. C'est siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii déprimant que ça? Enfin bon, je peux comprendre....