AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

CreativeJuiz

OuvrirFermer






Le forum est fermé. Vous pourrez nous retrouver sur notre nouveau projet ICI
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Cornélia [Terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Cornélia
Cornélia [Terminé] Viz-ind
Cornélia
Rang : Fleur Bleue

Messages : 34
MessageSujet: Cornélia [Terminé]   Cornélia [Terminé] Icon_minitimeLun 8 Déc - 17:40

    Avatar : Esdeath (ou Esdese) de Akame ga Kill.
    Parrain : /
    Comment avez-vous découvert le forum ? DC de Sarujie Akahebi (accordé par May/Em)

Cornélia

    Âge : 21 ans physiquement, 74 ans réellement.
    Race : Vizard.
    Votre précédent rôle : Membre de la 11ème division.

    Description de votre personnage :

    Cornélia, en voilà un nom bien peu commun parmi les shinigamis. Et pourtant, c'est bien le sien, et elle en très fière. La jeune femme, du moins en apparence, n'a aucun souvenir de son passé mais a toujours été persuadée de ses origines allemandes, et il est évident qu'elle a plus l'allure et la carrure d'une européenne que d'une japonaise, au grand dam de sa mère et au plaisir de son père. Elle mesure un mètre soixante-seize mais porte en permanence des talons de dix bons centimètres de haut, ce qui lui permet en général de « dominer » en matière de taille la plupart de ses interlocuteurs. Globalement plutôt carrée, elle pèse soixante-six kilos, un poids qui peut sembler élevé pour une demoiselle, d'autant plus qu'elle n'a pas du tout l'air d'avoir un surplus de graisse où que ce soit. Cela s'explique facilement, ayant peut-être hérité de gênes nordiques ou à voir son père maintenant décédé, véritable colosse et montagne de muscles, il est normal que la Vizard ait hérité d'une musculature peu féminine mais néanmoins très utile en situation de combat. Naturellement athlétique et entraînée de nombreuses années au sein même de la onzième division, on peut dire que pour une femme, c'est une véritable force de la nature.

    La belle ne délaisse cependant pas son côté féminin et prend soin de son look, sans non plus basculer dans le ridicule. En effet, elle ne se fie pas aux apparences et préfère croiser le fer avec un individu afin de mieux le connaître plutôt que de regarder la couleur de son caleçon pour tenter de le percer à jour. Donc, bien qu'elle dégage un certain charme animal et qu'elle bénéficie d'atours pour le moins convaincant, jamais elle n'utilise son physique pour manipuler les gens, pour ça elle se contente de faire la démonstration de sa force ou de prendre un ton glacial et effrayant qu'elle maîtrise à la perfection. D'un autre côté, cela ne l'empêche pas d'entretenir régulièrement sa longue chevelure bleutée, cette dernière lui arrivant quasiment aux chevilles et étant particulièrement ardue à dresser. Elle ne porte pas de maquillage, et de toute façon elle n'en a pas besoin, son visage étant fin et étrangement angélique, contrastant avec le reste de sa personne d'une très agréable manière. Puis il y a son regard, du même bleu que ses cheveux ou ses sourcils, envoûtant et inquiétant à la fois. Petit détail pour parfaire le tableau, elle porte un tatouage rouge sang au dessus de sa poitrine, représentant sa détermination.

    Spoiler:

    Vestimentairement parlant, l'ancienne shinigami s'est lâchée après avoir « quitté » le goteï 13. Les tenues réglementaires noires ne lui faisaient ni chaud ni froid, comme précisé précédemment elle n'est pas matérielle pour un sou, mais elle préfère de loin se battre dans sa tenue d'officière allemande revisitée pour optimiser ses mouvements. En premier lieu, elle porte un haut blanc cassé à col de cuir qui se termine en jupe, serré par une ceinture nantie d'une croix noire, son symbole personnel. Elle dispose de poches sur sa poitrine et des boutons sombres viennent fermer le tout, dans un style purement militaire. Ses bras ainsi que la partie inférieure de ses mains sont protégés par de longs gants en cuir, et elle porte des bottes montantes de la même teinte que sa veste, recouvrant presque l'intégralité de ses jambes. À noter que ces bottes sont dotées de grands talons, comme mentionné plus avant, et qu'ils s'avèrent être de redoutables outils de torture entre ses mains, enfin à ses pieds en l’occurrence, Cornélia adorant les fourrer dans le visage de ses opposants affaiblis ou pour dégager les personnes qu'elle juge particulièrement pathétiques. Niveau accessoire, elle est vêtue d'un foulard couleur glacier qui se prolonge en espèces de pompons dans son dos, une extravagance qui l'avait pris comme ça, sur le coup, et à laquelle elle s'est habituée depuis. Et enfin son couvre-chef, peut-être l'une des choses à laquelle elle tient le plus, étant prête à tout pour le conserver quitte à se faire blesser. Il est simple et muni de la croix qui la représente, reprenant les teintes noires et blanches qui la caractérise.

    Abordons son comportement, son attitude. Sa carrure et son apparence, ainsi que ses antécédents portent à croire que c'est une brute sans cervelle, mais la vérité est tout autre. Elle est aimable les trois-quarts du temps, même si elle est franche et directe, elle n'aura jamais peur d'énoncer une vérité qui fâche. Elle a le sourire facile et peut faire preuve d'éloquence quelquefois, parler ne la dérange pas mais ce n'est pas une commère pour autant. Par contre, elle se montre impitoyable envers tout ceux qu'elle juge comme étant ses adversaires, ou juste des crétins qu'elle a du mal à encadrer, hypocrites, lâches, faibles et manipulateurs en tête de liste. En combat également, elle peut se montrer particulièrement violente et acharnée, mais elle tiendra rigueur en toutes circonstances d'un code d'honneur qu'elle s'est imposée en tant que guerrière, composé de multitudes de règles visant à rendre chaque bataille difficile et loyale. Elle n'y fait entorse que lorsqu'elle y est obligée, c'est à dire envers les traîtres ou quand malgré tout ses efforts elle perd le contrôle...

    Ce qui nous amène à parler de son hollow intérieur, car en tant Vizard, elle se voit affublée d'une cohabitation forcée. Il a toujours été présent en elle, mais il préfère se taire et observer en général, une nature rare et calme pour ce genre de chose. La raison est simple, Cornélia peut être réfléchie et stratège à certains moments, mais quand elle se bat, elle n'a absolument pas besoin qu’un esprit malin vienne lui chuchoter à l'oreille de détruire et de massacrer, car c'est ce qu'elle fait de toute façon. La dentelle c'est pas son truc, dégâts matériels et tout ce qui s'ensuit, elle s'en contre-fiche, son code lui autorisant même à faire toutes sortes de dommages collatéraux, tout ce qui compte est de défaire son antagoniste, sans user d'artifices trop douteux comme la prise d'otage par exemple. Et c'est là que son hollow intervient, lui intimant de donner le coup de grâce à un adversaire désarmé ou de porter une attaque surprise, jugeant sa notion de l'honneur ridicule et non avenue. À part ça, il se tient tranquille et se satisfait de contempler son hôte faire, et prendre ses propres décisions. Dernière allusion à ce sujet, son masque a une apparence humanoïde, la bouche seulement étant représentée par une succession de traits, comme si elle avait été cousue.

    Spoiler:

    Mais l'ancienne shinigami possède un point faible, aussi instinctive ou sans pitié puisse-t-elle être, elle est une grande romantique dans l'âme. Voir un couple heureux peut l'émouvoir très rapidement, et elle s'interroge sans cesse sur l'amour et ses débouchés. Oui, elle est fleur bleue, et lit de nombreux poèmes de dramaturges de toutes les nationalités. Cette aspect de sa personne est inattendue et ne saute pas aux yeux la première fois, il faut apprendre à la connaître pour arriver à la cerner complètement. En tout cas, son « passager noir » d'ordinaire silencieux ne se prive jamais d'y aller de son petit commentaire lorsque sa maîtresse commence à devenir un peu trop mielleuse, bien qu'il sache qu'il n'arrivera jamais à la faire changer d'un iota.

    Description de votre pouvoir :

    Sen'koku (Sentence) Forme scellée : La garde de son Zanpakuto est peu commune, rappelant le style des sabres de cavalerie. Néanmoins, la lame reste identique à celle d'un katana. Le fourreau quant à lui est noir et son extrémité est recouverte d'un embout en métal argenté.

    Spoiler:

    Sen'koku (Sentence) Shikaï : Uniquement en prononçant son nom, sans user d'une formule, l'arme de la Vizard s'allonge d'une quarantaine de centimètres. Elle se met également à vibrer à très grande vitesse, donnant l'impression que la lame est légèrement floutée, augmentant ainsi sa force de pénétration.

    Sen'koku no Kishin (Sentence du dieu puissant) Bankaï : Le Zanpakuto de Cornélia s'allonge cette fois-ci de deux mètres supplémentaires, et sa garde double de taille également, augmentant l'amplitude de toutes ses attaques. De plus, la lame vibre à une vitesse telle que cela en devient imperceptible à l’œil nu, l'impression de floutage disparaissant au profit d'une force de pénétration encore plus accrue.

    Histoire :


I – Commencement

1939-45. La seconde guerre mondiale avait déchiré les nations, causant des millions de pertes de tout les côtés, sans distinctions aucunes. Les allemands avaient fait des ravages au nom d'une idéologie monstrueuse, mais il était assez facile de tous les mettre dans le même panier. Il y en avait certains, pour ne pas dire énormément, qui désapprouvaient ouvertement les agissements de leur propre nation, certes ils périssaient de différentes façons, certaines plus horribles que d'autres, mais quelques uns arrivaient à s'en sortir tout de même. Krüger Hartmann faisait partie de ceux-là. Il mesurait deux mètre cinq, pesait près de quatre-vingt dix-sept kilos, tout en muscle, mais était incapable de donner la mort à qui que ce soit. Malheureusement, il était dans l'armée, et il savait que viendrait le jour où il n'aurait plus le choix, qu'il devrait sévir et commettre des atrocités, comme la plupart de ses camarades. Il fut envoyé au Japon vers le milieu du conflit, étant l'un des rares à maîtriser cette langue parmi les siens à l'époque, car il était passionné et polyglotte, une chance. Il avait plus un rôle administratif, mais ce n'était pas pour lui déplaire, au contraire. Ce fut par hasard qu'il rencontra l'amour de sa vie, Chisame Anzu, une civile native de l'endroit.

Krüger n'était pas particulièrement brillant ni complètement débile, il savait se débrouiller c'était tout. Il ne lui fallut pas longtemps pour décider de déserter l'armée et d'aller se cacher avec sa toute récente épouse dans un coin perdu du Japon, à la campagne. On le rechercha, évidemment, il avait quelques attributions, mais on abandonna toute idée de le retrouver vers la fin du conflit, en 1945. Ce fut cette même année qu'Anzu mit Franziska au monde, et même si la petite ne tenait pour ainsi dire quasiment rien de sa mère, elle était une femme comblée. Le Hartmann aussi, il débordait de fierté et était aux anges, il avait pu fonder sa famille loin de la guerre, et ce sans jamais tuer ou faire le moindre mal. Il vivait simplement, cultivant la terre pour subvenir aux besoins de son petit monde, il avait même construit de ses propres mains leur maison, tout en bois. Des bandits étaient passés quelquefois, mais à la simple vue du colosse blond aux yeux bleus, ils détalaient sans même tenter leur chance. Cela l'arrangeait, il était un pacifiste dans l'âme, ce qui avait parfois tendance à agacer sa chère et tendre, qui était plus pragmatique, terre à terre. Pour elle, la force était tout ce qui importait, être faible était synonyme de mort. Ce fut donc auprès d'un père profondément gentil et d'une mère stricte que grandit la métisse, qui très jeune déjà se passionnait pour toutes sortes d'activités dangereuses et éprouvantes physiquement.

Elle était une véritable casse-cou, n'avait peur de rien, elle ne pouvait vivre sans sa dose quotidienne de sensations fortes. Elle se mit à la chasse notamment, et prenait énormément de plaisir à faire ses corvées avec son paternel, couper des arbres, entretenir les champs, bref que des travaux d'homme. La Chisame avait abandonné l'idée d'en faire une jolie jeune femme respectable, et se contentait de lui enseigner ses valeurs du mieux qu'elle pouvait. C'était une vie agréable, sans soucis, à l'écart de tout. Franziska grandit rapidement et était solidement, trop au goût d'Anzu, bâtit, et à vingt et un ans elle dépassait de deux bonnes têtes sa propre mère. Elle s'était nouvellement pris de passion pour le combat, un nouveau moyen de se mettre à l'épreuve, et supplia Krüger de bien vouloir lui enseigner les bases de ce qu'il avait appris jadis, lorsqu'il était à l'armée. Il accepta à contrecœur, ne supportant plus d'être harcelé, et se révéla être un professeur très doué. Il avait beau ne s'être presque jamais battu, il n'en restait pas moins qu'il avait un don pour ça, qu'il le veuille ou non. Puis au fur et à mesure que les mois passèrent, il se prit au jeu et apprécia énormément tout ces moments privilégiés qu'il partageait avec la chair de sa chair.

Un jour comme les autres, des brigands plus téméraires, ou plus débiles, décidèrent de faire un tour du côté de chez le Hartmann et la Chisame. Ils étaient munis de sabres et de barres de fer, bien que ce ne soient pas des grosses frappes. Le colosse se dressa face à eux et leur demanda poliment de s'en aller. Il se prit une lame en plein dans les côtes, mais ne bougea pas d'un centimètre, il se contenta juste de fixer l'imprudent qui avait eut l'audace de le blesser d'un regard glacial. Il se prit alors un véritable déluge de coups de poings et d'entailles, mais ne broncha pas, n'émettant pas le moindre son. Franziska voulut aller à son secours, elle savait très bien comment cela allait finir, mais sa mère l'en empêchait en se cramponnant à elle de toutes ses forces. Elle ne fit pas longtemps le poids, et sa fille se dégagea de son emprise, courant à toute allure là où son père se laissait tout bonnement tuer sans rien dire. Lorsqu'elle arriva à son niveau, elle ne réfléchit même pas et se jeta dans la mêlée, mais elle faisait face à cinq hommes armés, elle n'avait aucune chance. Il fallait dire ce qui était, du haut de son mètre soixante-seize de muscles et de nerfs, elle fit presque peur à ses agresseurs, épuisés par la route et rachitiques, et en mit deux hors d'état de nuire sans vraiment savoir ce qu'elle faisait. Elle prit un violent assaut dans les jambes puis un autre au ventre, et elle se retrouva au sol, crachant du sang.

Pourquoi son père ne l'avait-il pas aidé ? Était-il pacifiste au point de laisser sa fille mourir devant ses yeux ? Non, ce n'était pas ça, il était debout mais quelque chose clochait. Son regard était vide, et ses blessures étaient beaucoup trop profondes. Il était mort, comme ça, sur ses deux jambes, il n'avait jamais réellement combattu de son vivant et avait quand même trouvé le moyen de rester digne jusqu'à la toute fin. Il avait été au bout de ses convictions mais avait tout perdu, est-ce que cela en faisait un faible ? Une question qui resta en suspend dans la tête de Franziska, qui regardait approcher avec philosophie le sabre de son agresseur droit vers sa gorge. Elle se releva, mais son corps ne suivit pas, allongé par terre comme un pantin désarticulé. Elle hurla lorsque les bandits se précipitèrent dans la maison et réduisirent à néant la dignité de sa mère. Elle essaya de la défendre, mais elle passait au travers des objets et des individus, elle n’avait plus aucune consistance, spectatrice silencieuse de l'horreur qui se déroulait sous ses yeux. Une rage sans nom naquit dans ses tripes, elle ne faisait même pas attention à la chaîne qui partait de son torse et qui était reliée à son ancienne demeure. Elle pleura de longues heures après le départ de ses assassins, ils avaient finit de jouer avec Anzu et avaient mit fin à ses jours aussi.

Pourquoi ne voyait-elle pas ses parents ? Si ils étaient morts, ils devraient être ensemble non ? La rage laissa place à la haine, et à une colère profonde, elle voulait retrouver ceux qui avaient fait ça et le leur faire payer au centuple. Le temps passa, elle ne pouvait pas partir et était obligée de faire face à ses regrets. Elle en vint même à maudire son propre paternel, si il s'était battu, à eux deux, ils auraient eu une chance de vaincre. Mais non, cet empoté s'était contenté de prendre des coups en espérant que sa petite famille s'enfuirait le plus loin possible. Il aurait dû savoir qu'elle ne l'abandonnerait jamais, alors pourquoi ? Si il avait pensé comme sa mère, si il avait été moins idéaliste, rien de tout cela ne se serait passé... Les maillons de sa chaîne s'étaient presque tous épuisés, s'entre-dévorant, mais elle ne s'en soucia pas, d'étranges pulsions meurtrières prenant le dessus.

Je criai, une douleur fulgurante montant au travers de ma poitrine. Un être étrangement vêtu vint jusqu'à moi. Il portait une sorte de katana à sa ceinture. Puis ce fut le noir total.

II – La Onzième.

*Tu vas rester allongée comme ça longtemps ?*

Je me réveillai en sursaut, cette étrange voix m'avait tiré de mon... Euh, de mon sommeil ? Je relevai lentement la tête, j'avais l’impression de revenir de loin, comme si je venais d'effectuer le plus loin voyage de ma vie. Le ciel était bleu, et j'étais assise dans une prairie verdoyante, un bref instant cela m'attendrit puis ce sentiment disparu aussi vite qu'il était arrivé. Je me mit debout, et à ce moment précis, trois choses parurent limpides à mes yeux : De un, je voulais me battre, je ne savais pas pourquoi mais j'avais cette envie irrépressible de tuer, de me défouler. De deux, j'avais faim, il fallait que je mette la main sur un truc à manger, même si apparemment j'étais assez robuste pour tenir le coup sans trop de mal. Et de trois, j'avais un vide dans ma poitrine, il me manquait quelque chose mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus, impossible. Je ne restai pas planté là, cela n'avait aucun intérêt, et si je voulais combler ces trois désirs, je devais me mettre en mouvement. Mes souvenirs étaient embrouillés, mais je me fixai très vite des objectifs à atteindre, il était hors de question que je bascule dans la faiblesse. Je n'en sus pas la raison et encore aujourd'hui je me le demande, mais j'avais l'intime conviction qu'il me fallait avancer, que je devais être forte, que je devais repousser mes limites à la moindre occasion, afin de pouvoir... Encore ce vide, saloperie.

Je débarquai dans ce qui me semblait être une espèce de bidonville, soixante-treizième district du Rukongaï. D'accord, ça ne m'avança pas plus mais soit, il fallait que je fasse avec. Je me briefai rapidement sur ma condition, j'étais morte, première info' réellement importante du jour, et j'avais atterri à la Soul Society, là où les âmes se retrouvaient après avoir été purifiées par des shinigamis. Je vais être honnête, au début je ne crus pas un mot de ce qu'on me dit, c'était invraisemblable, mais comme tout les autres ici, je me fis à ma condition. Au fil du temps, je remarquai que je pouvais concilier mes deux premières envies assez facilement, je me contentais d'écraser les minables qui détroussaient les marchands peu attentifs, l'arroseur arrosé quoi. La plupart ne pouvaient pas me faire face, j'étais plus adroite et forte qu'eux, je les passais à la moulinette avec facilité. Ce hobby ne dura qu'un temps, d'une part parce-que les voleurs de nourriture se faisaient rares, en effet, il fallait détenir une quelconque énergie spirituelle pour en avoir réellement l'utilité, et j'avais tabassé les trois-quarts de ceux qui en possédaient dans le quartier, mais pas tous...

Au bout d'un moment, il ne fallait pas trop rêver, je m'étais attirée les foudres d'un chef de gang local, qui m'envoya six gars m'apprendre les bonnes manières. Je me battis comme une lionne, mais je finis en sang dans un coin de rue, incapable de me relever, avec la consigne de me casser d'ici et de ne jamais revenir. Ils me prenaient pour qui ? Qui j'étais ? Je ne m'étais même pas encore trouvée de nom, ce n'était que justice que je sois incapable de me défendre convenablement. Tout le monde avait des patronymes qui sonnaient bizarrement à mes oreilles, ils ne m'inspiraient pas, moi je voulais quelque chose de simple, d'incisif, d'efficace. Cornélia, c'était parfait et ça me paraissait familier. Je n'étais pas débile, je savais pertinemment que je me retrouverais encore dans la même situation qu'avant si je fonçais tête baissée dans la maison de ces imbéciles, impuissante, mais quelque chose en moi me poussa à y aller quand même. Un sentiment fort, une envie de tuer, qui me galvanisa, on était sur la même longueur d'onde apparemment, cette voix et moi. Je débarquai là-bas munie d'un morceau de ferraille et j'attaquai comme ça, en me présentant au préalable, ça me paraissait la bonne chose à faire, puis ce serait un combat honorable au moins pour moi, à ce moment là ça me parut normale comme attitude. Je connus ma première bataille, et lorsque je sortis couverte de sang, j'arborais un immense sourire. Il fallait que je retrouve ça, que je ressente à nouveau cette sensation, celle du danger. Je fus cueillie par deux dieux de la mort qui patrouillaient par là, sabres au clair, et ils me demandèrent de les suivre sans faire d'histoires. Je lâchai mon arme tranquillement et je leur posai une seule et unique question : « Est-ce que je pourrais encore me battre là où on va ? ». Ils me sourirent à leur tour, apparemment ils savaient très bien quoi faire de moi.

Je vais rapidement relater mon passage à l'Académie des Shinigamis. Je fus une bonne élève, j'écoutais un minimum en cours théorique, mais je fus vite agacée par l'ambiance qui régnait là-bas. Les nobles ou les fils de bonnes familles ne se sentaient plus, et les remettre à leur place était devenu ma spécialité, ce qui me valut une réputation de fauteur de troubles. J'étais forte au Hakuda et au maniement de la lame, mon Zanpakuto faisait rire mes camarades de par son apparence atypique, mais jamais bien longtemps, j'y veillais personnellement. Inutile de le préciser, le Kido et moi, ça faisait deux, j'étais incapable de correctement l'utiliser, et puis sérieusement c'était quoi cette façon de se battre ? Ériger des protections ? Tirer des éclairs avec sa main ? Non, ça me passait au dessus ce genre de choses, ça gâchait tout ce qui faisait d'une bataille un moment excitant. Lors de mes examens, ils se mirent tous d'accord très vite, de par mon comportement et mes résultats, et je vais reprendre leurs propres mots : « C'est comme si elle avait « Onzième Division » tatouée sur le front ».

Je ne vais pas m'en cacher, j'étais encore plus bagarreuse que maintenant, et je ne m'assagis que quelques années plus tard, après avoir plus ou moins maîtrisé mon Shikaï convenablement. Oui, cela pouvait paraître étrange pour quelqu'un comme moi de devenir plus raisonnable en étant entourée en permanence de brutes dans mon genre, mais justement, je me rendis compte là-bas à quel point mon comportement pouvait paraître ridicule quelquefois. Néanmoins, je me sentais à ma place, j'avais trouvé un semblant de famille, et l'esprit de franche camaraderie qui régnait entre mes collègues et moi m'arrivait droit au cœur. Le vide en moi se comblait partiellement au fur et à mesure que je me retrouvais en présence d'amis, mais il subsistait. Je me souviendrais toujours de cette journée si particulière, en dix-neuf cent quatre-vingts-deux. Je les vis passer devant moi, heureux, main dans la main, un regard tendre l'un pour l'autre. C'était au moins aussi satisfaisant et jouissif qu'un bon combat, et je me mis à chercher l'amour moi aussi, sans jamais le trouver. Mon passager noir comme je me décidai à l'appeler, d'ordinaire taciturne et en accord avec mes propres décisions, était plus que réfractaire à ces sentiments. Je m'en fichais, c'était moi qui commandait et si il voulait vivre tranquille, il fallait mieux qu'il la mette en veilleuse. Je ne me dévoilai jamais aux autres, je gardai ça enfoui en moi, fallait que je conserve une certaine contenance. Bah, ils étaient de toute façon incapables de me voir comme une femme, et si certains me trouvaient à leur goût, ils préféraient fantasmer dans leur coin, ça leur suffisait.

Malgré tout mes efforts, je m'adoucis un peu dans mon comportement de tout les jours, et j'entretins de régulières lectures de romans à l'eau de rose et de poèmes, en cachette bien sûr. Mais des soldats sont connectés par un lien invisible entre-eux, et ce même parmi les shinigamis, encore plus dans la onzième. On n'avait arrêté de compter les fois où chacun de nous avait sauvé la vie de l'autre, avait pris le parti de untel lors d'une bagarre, on était des frères... Mais j'héritai quand même d'un surnom un peu ridicule, « la Romantique », ce qui était un peu crétin compte-tenu du fait que lorsque j'entamais un combat, je redevenais exactement comme j'étais quand j'avais massacré ce chef de gang et ses hommes : violente, impitoyable, ne prenant mon pied qu'à l'instant où le danger me frôlait. Mes adversaires étaient donc dubitatifs lorsqu'ils ne me connaissaient pas et voulaient croiser le fer avec moi, tradition classique de par chez nous. Ils s'attendaient à affronter une fragile et émotive petite créature et se retrouvaient en face de moi, Cornélia, et ils ne pouvaient plus se défiler. Tout ça, c'était probablement la plus belle époque de toute mon existence, et si j'avais su, j'en aurais profité bien plus, mais malheureusement, le destin ou une autre fadaise de ce genre en avait décidé autrement...

III – Tokyo.

Je m'étais entraînée sans relâche des années durant, essayant de ne faire qu'un avec mon Zanpakuto, je voulais obtenir la même puissance que les capitaines pouvaient posséder. Je pensais sincèrement que je devais atteindre le stade du Bankaï pour y arriver, pour passer à la prochaine étape, me sentir plus forte et chasser cette faiblesse écœurante que je m'évertuais à fuir pour d'obscures raisons. Après il fallait être honnête, je n'avais pas le meilleur exemple sur lequel m'inspirer, mon capitaine c'était Zaraki Kenpachi et lui, du temps qu'on pouvait rester sur ses deux jambes et tenir son arme, ça lui suffisait. Cependant, comme beaucoup de mes camarades, je ne pouvais pas m'empêcher de l'admirer, de vouloir lui ressembler en quelques sortes, de rester à ses côtés pour mener le plus de batailles possibles. Je tus donc mes progrès à l'entraînement, je ne voulais pas qu'on me mute dans une autre division à un poste plus avancé, je m'en fichais complètement, j'étais heureuse comme ça. Et puis franchement, même si personne n'en parlait dans la onzième, je doutais être la seule à cacher tout mon potentiel et ce pour les mêmes motivations qui m'animaient. Oui, on était une famille, tous des gueules cassées et des brutes aux yeux des autres unités, mais une bien grande et belle famille quand même.

Je dus faire face à l'un des plus cruels dilemmes de ma vie lorsque que l'ordre d'exécution de Kuchiki Rukia fut donné. Je ne la connaissais pas, jamais entendu parler, bon ok son nom de famille me disait quelque chose mais ça s'arrêtait là. Ma voix intérieure me poussa à entrer dans la danse, à aller à la rencontre des intrus, mais je décidai de ne rien faire et de laisser les choses se tasser d'elles-mêmes. J'étais sentimentale, et même si ce n'était que l'amitié qui motivait le shinigami remplaçant, je ne pouvais pas m'interposer entre un homme et une femme désireux de se retrouver. La Romantique, je ne l'avais pas volé pour le coup celui-là. Je m'arrangeai pour partir en mission de reconnaissance très loin dans le Rukongaï, en plusieurs dizaines d'années d'activité, j'avais fait en sorte qu'on me doive un ou deux services à l'occasion, et j'avais bien fait. Comme ça j'avais une excuse toute trouvée, personne ne me blâmerait, et puis je pourrais m'exercer sans me brider là-bas, d'une pierre deux coups.

Au début, l'objectif était très simple, je devais trouver d'où provenait la multitude de hollows qui débarquaient régulièrement près de l'endroit où on m'avait assigné. Dis comme ça, je croyais que j'aurais affaire à une petite armée, mais le descriptif de la mission était trompeur. Je passai donc tout le reste de l'année à éradiquer un ou deux paumés tout les trois-quatre jours, aucun défi, aucune sensation forte, je commençais de plus en plus à regretter d'avoir fait ce choix. Et puis j'étais à l'écart de tout, je ne recevais pas de nouvelles du Goteï 13, ils avaient dû m'oublier ou ils étaient en train d'attendre que je termine ce pourquoi j'avais été envoyée. Car en effet, au bout d'un moment je me rendis compte que ces monstres apparaissaient de manière organisée, en un flux continu, certes ils étaient tous d'une puissance réduite, mais quand même. En y réfléchissant, mit bout à bout et si je n'avais pas été là, on aurait dû se confronter à un sacré paquet d'ennemis au final. Je pris la chose plus au sérieux et affinai mes recherches, pour un dieu de la mort de mon acabit, cela relevait de l'exploit que je daigne enquêter sur quelque chose. Et je la trouvai, la faille d'où ils provenaient tous. Je ne savais pas comment la refermer, aussi je décidai de la trancher, beh oui on ne se refait pas complètement non plus, mais c'était comme si elle n’appartenait pas à notre dimension. C'était sûrement une espèce de Garganta modifié de je ne sais quelle façon.

*On va s'amuser on dirait ! Ah ah ah ah !*

Des frissons parcoururent tout mon corps, pour la première fois je ressentais la peur, la vraie, l'indicible, la perfide. Une forme humanoïde se précisa et atterrit juste en face de moi. On était dans une forêt enneigée et le ciel était aussi blanc que la cime des arbres qui nous entouraient, de la fumée s'échappait de ma bouche à chacune de mes respirations. Le truc émit un râle rauque, inquiétant, puis relâcha son énergie spirituelle sans demander son reste. Ma main trembla. Puis je resserrai ma poigne et ne me laissai pas démonter. Le combat commença et je sus d'instinct que j'allais me faire massacrer par cet être, il était bien plus rapide et fort que moi, mais je m'en fichais. À chaque blessure que je subissais, je souriais, le danger était là, je retrouvais cette sensation si stimulante, enivrante. Je donnai tout ce que j'avais en réserve, transformant les lieux en véritable amas de bois coupés jonché de cratères. Dix minutes plus tard, j'avais mis un genou à terre et j'étais incapable de continuer à me battre, alors que mon antagoniste n'avait encaissé qu'une seule attaque un tant soit peu sérieuse à l'épaule gauche. Une volonté que j'ignorais posséder m'ordonna de me relever, je me devais de mourir debout. Cela n'avait rien à voir avec mon passager noir, non, c'était plus profond, plus chaleureux. Ce fut à ce moment là que la voix prit le contrôle, apparemment elle refusait de devoir disparaître si tôt, je fermai les yeux.

Quand je les rouvris, j'étais au milieu d'un champ qui s'étendait à l'infini tout autour de moi. La terre était stérile, le ciel était rouge sang et le feu ravageait encore plus ce décor pourtant si peu hospitalier. Je pensai immédiatement à un champ de bataille, je me sentis en harmonie avec cet endroit malgré sa nature glauque et cynique. Je vis une grande femme entièrement blanche s'approcher de moi, sabre dégainé, une mine réjouit sur le visage. Elle était grande et arborait une immense chevelure, aucun doute possible, c'était l'exacte réplique de moi-même. On se toisa, face à face, tournant en cercle. Je dégainai mon zanpakuto, il était sur mon flanc, et d'un commun accord, sans rien dire, on sut toutes les deux ce qu'on devait faire à cet instant précis. Je compris en l'affrontant que c'était la voix, je me doutais bien que ce que je vivais jusqu'à présent n'était pas tout à fait normal. Au début, on ne se parla pas, on se contentait de se trancher chacun notre tour, à armes égales, c'était comme si elle avait exactement le même niveau que moi mais elle décida d'inverser la tendance assez vite, et elle lâcha alors son premier commentaire. Elle m'expliqua son origine, qu'elle était une sorte de représentation de ma haine matérialisée en hollow. Mon monde s'écroula, j'hébergeais en moi une abomination de ce genre, néanmoins je n'étais pas bête, je savais que si cette chose était en moi ce n'était pas par ma faute, il avait dû y avoir un événement extérieur qui avait interféré. J'étais une combattante dans l'âme, mais je n'avais pas pour autant complètement délaissé toutes formes de cultures, donc d'expérience je me doutais que ce qui m'arrivait ne dépendait pas forcément de moi.

Mais la question n'était pas là. Je vécus un affrontement intense, plus encore que contre l'humanoïde du Hueco Mundo, car là ce n'était pas à sens unique, je devais fournir des efforts sur la durée et c'était une toute autre paire de manche. Je réussis à m'en tirer à un cheveux, mon ennemie s'évaporant, ricanant en me promettant qu'on se reverrait très bientôt. Je ne compris pas vraiment ce qui était arrivé, j'étais pourtant sûre et certaine de perdre, c'était comme si mon passager noir s'était laissé tuer volontairement. J'étais pieds nus dans la neige, mes vêtements étaient en lambeaux et j'avais la vue légèrement obstruée. Je mis la main au visage, je portais un masque qui s'effrita sous mes doigts, et ma lame gisait au sol, dans une mare carmine fumante. Le Garganta était refermé et le monstre qui avait failli me tuer agonisait quelques mètres plus loin. J'eus l'impression qu'il me souriait, son regard ne montrait plus le moindre signe d’animosité envers moi, puis il mourut, s'écroulant au sol. Je tournai la tête de droite à gauche, le paysage était plus que chaotique, la forêt avait laissé place à un terrain vague dévasté sur une bonne centaine de mètres. Le combat qui s'était déroulé ici devait avoir été dantesque.

Une semaine passa. J'étais retournée au Goteï et avait fait mon rapport, évitant de mentionner la présence du Vasto Lorde, maintenant j'en étais sûr c'était ce à quoi j'avais été confrontée, prétextant que j'avais dû m'arranger de un ou deux gillians, d'où mes blessures. Jusque là, j'avais caché mon niveau véritable, donc tout concordait et personne ne contesta ma version des faits. On me mit au courant de tout ce qui s'était passé durant mon absence, et je n'avais vraiment pas eu de chance, j'avais raté l'occasion de participer à une bonne grosse bataille à limer de « l'arrancar » comme on les appelait. J'obtins des tonnes d'informations sur des soi-disant Vizards, apparemment ils étaient tous dans la même condition que moi, mais je ne voulus pas m'approcher d'eux. La voix s'était tue mais était omniprésente en moi, sa présence se faisait oppressante, insistante, comme si elle voulait me montrer qu'elle avait le pouvoir de reprendre le contrôle à n'importe quel moment. Ma fierté m'empêchait de demander de l'aide, je voulais régler ce problème de moi-même, c'était hors de question que j'aille pleurer auprès d'illustres inconnus. Et puis j'avais peur de la réaction de mes compagnons d'arme, un seul choix logique s'offrit à mes yeux, je ne savais pas si c'était le bon ou pas.

Je partis sur terre, usant du peu d'influence que j'avais une dernière fois, et fila droit vers Tokyo. C'était dur pour moi de quitter tout le monde, mais je ne pouvais m'empêcher de penser que je reviendrai un jour, quand je serais sûre à cent pour cent que la bête tapie en mon for intérieur serait domptée par ma propre volonté. On pouvait se demander pourquoi je ne m'étais pas arrêtée à Karakura, c'eut été plus prêt et pratique, mais je ne voulais pas croiser qui que ce soit qui puisse me reconnaître, et on pouvait dire ce qu'on voulait, la version officielle qui filtrerait tôt ou tard à mon sujet serait que j'avais déserté. Les cinq premières années, je me cachai et m'entraînai dans des zones inhabitées aux alentours, luttant sans relâche contre mon hollow, qui ne voulait pas perdre le moindre pouce de terrain. Peu à peu pourtant, je sentais que je prenais le dessus, et je décidai de reprendre des activités n'ayant aucun rapport avec le combat, comme la lecture ou simplement m’asseoir et regarder les passants, bref le genre de chose que je faisais avant. J'essayais de me convaincre que cette vie n'était pas si mal, que je pourrais m'y faire, un sentiment de honte inavouable m'étreignant et m'obligeant à ne pas demander ma réintégration au sein de la onzième division. Je m'étais déshonorée et je le regrettais, mais dans un sens, je me disais que j'avais fait ce que j'avais à faire.

2019. J'étais restée sur Tokyo, spectatrice impuissante de tout les événements qui eurent lieu. Quincy, Maho Tsukaï, je n'avais rien fait. Je me méprisais et je voulais me racheter, mais je ne pouvais pas. Cette sensation, cette envie de me mettre en danger, elle n'avait pas disparu et je la comblais en général en chassant des hollows qui se perdaient un peu trop loin dans la nature, mais ça s'arrêtait là. J'en avais assez, il fallait que je me bouge, que je me reprenne en main, malgré le fait que la routine qui avait envahit ma vie avait commencé à me plaire. Et puis l'occasion était parfaite, apparemment la ville où je me trouvais semblait devenir le théâtre d'intrigues intéressantes, j’allais pouvoir me défouler un peu si j'avais de la chance.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2891-cornelia
Cornélia
Cornélia [Terminé] Viz-ind
Cornélia
Rang : Fleur Bleue

Messages : 34
MessageSujet: Re: Cornélia [Terminé]   Cornélia [Terminé] Icon_minitimeMar 9 Déc - 23:58

Et voilà, présentation terminée, j'espère qu'elle vous satisfera et surtout qu'il n'y a pas d'incohérences ou de trop grosses erreurs.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2891-cornelia
Melody MacKenzie
Cornélia [Terminé] Hum-ind
Melody MacKenzie
Rang : Ϟ Espiègle Valkyrie

Messages : 2108
MessageSujet: Re: Cornélia [Terminé]   Cornélia [Terminé] Icon_minitimeSam 13 Déc - 12:06

Désolée du retard !

Je te valide au niveau 3 en tant que Vizard indépendante. Tu disposes en tant que tel de 20 points de compétence à répartir comme bon te semble lors de la création de ta Fiche Technique, dont je t'invite à t'acquitter au plus vite. Tu connais la suite.

Bon RP avec ce nouveau personnage !
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1637-melody-mackenzie
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Cornélia [Terminé]   Cornélia [Terminé] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Cornélia [Terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Cornélia
» Cachez donc ce sein que je ne saurais voir ! (ft Cornélia)
» Hambriento (terminé)
» Belial [Terminé]
» Frey [Terminé]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bleach - Before the Shadows :: Bienvenue sur Bleach - Before the Shadows :: Présentations :: Validées-