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 Le chant de Baten Kaitos (ft. Midorima Teippei)

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Idjouher Tamanart
Le chant de Baten Kaitos (ft. Midorima Teippei) Shi-vic
Idjouher Tamanart
Rang : 10ème siège de la 7ème Division

Messages : 198
MessageSujet: Le chant de Baten Kaitos (ft. Midorima Teippei)   Le chant de Baten Kaitos (ft. Midorima Teippei) Icon_minitimeVen 9 Mai - 3:54

- Argh !

Tomber par terre en face de ses camarades Shinigami était une chose surtout quand l’humilité n’était guère sa principale vertu. On l’entendait gémir et grogner derrière son masque. Il se redressa, les yeux chassieux comme s’ils pouvaient à tout instant dégainer une force supérieure naissance de sa rage faussement évaluée comme divine. Idjouher savait qu’elle n’aurait jamais dû venir et cette session ne faisait que la conforter d’autant plus dans son avis. S’entraîner seule était plus productif. Qismat aurait pu lui dire comment il s’entraînait avant de faire qu’un avec le néant. Jouer des tragédies. Cela ne constituait pas un remède mais c’était un bon moyen pour courir à l’aide d’une canne solide. Cependant, la pilule ne passait toujours pas. Bon. Elle se recentre, balayant sa tristesse fugace par une idée pas encore évaluée mais les résultats n’allaient pas tarder dans cette charge de son adversaire soufflant comme un bœuf frustré. Il attaque son flanc, et une côte de tuméfiée, puis sa mâchoire, pas assez précise pour lui faire voir au moins une chandelle puis un coup de pied dans le ventre qui la fit reculer de trois pas. Quelle plaie ces vêtements aussi. On était en plein jour dans une cité aussi blanche qu’Alger et ils portaient ces affreux habits noirs serrés. Encore, elle pouvait adopter les plus amples mais ses pieds ne sentaient absolument pas le sol avec ces tabi, son bracelet était en train de faire souffrir sa cheville à force de porter des coups. Ce n’était pas son jour. Bon, c’était encore le matin, il y avait encore de l’espoir. La question était de savoir s’il y en avait pour ce petit coq de la basse-cour devant elle, tout fier de lui avoir collé quelques baffes.

- Cela fait du bien ? demanda-t-elle, la voix neutre.

Les yeux chassieux, le retour. Avec son supplément de sourcils froncés je vous prie.

- Q…quoi ?!
- Tu étais visiblement en colère tout à l’heure, me frapper t’a-t-il libéré de ce fardeau ?

En entendant des petits rires, il y avait confusion, elle ne faisait preuve d’aucune ironie. Bémol numéro deux des entraînements en plein air : tout le monde pouvait voir et juger. Ce qui avait forcément nourri la fierté de cet homme et l’obligation de faire taire le « blanc-bec invisible » de la division 2. A peine arrivé, il avait jugé sévèrement Idjouher et les autres avaient bien pris soin de ne pas lui dire le détail croustillant.

- Ha ! Tu n’admets pas ma supériorité sur toi et tu veux faire croire à tout le monde que tu m’as laissé faire ?!
- Je ne prétends rien.

Il commençait à user de sa patience. Non envers lui, ni envers l’entraînement mais cet uniforme frisait l’insupportable.

- Veux-tu réellement que je combatte sérieusement ? Ceci est une vraie ques…
- Bien sûr ! Que je te remette à ta place ! Blanc-bec ! trancha net le coléreux.
- Qu’il en soit ainsi.

Avec douceur et méthode, Idjouher enleva les tabi, les met dans un coin pour qu’ils puissent être aérés, reprit sa position, écarta du mieux qu’elle put ses orteils pour agripper le sol. La liberté, enfin le sol lui parlait, sa rugosité, le moindre petit caillou qui menaçait de glisser contre un autre et la séparation des dalles. Il était si frais. Sans prévenir, elle attaqua directement par un shunpô pour lui administrer le même enchaînement qu’elle lui avait gracieusement offert. Il voulait en argent comptant ? Il n’allait pas pouvoir s’en plaindre. Il ne savait même pas évaluer le niveau de son adversaire, pas même son sexe. C’était absurde mais il était de sa division, c’était sa responsabilité de lui montrer chaque conséquence de ses décisions. Mauvaises décisions, mauvaises fins. Cela implique soit sa mort, au pire celle de son équipe ce qu’elle ne pouvait tolérer. Un coup dans les côtes assez puissant pour ne pas en casser une, un coup dans la mâchoire à l’aide de la paume pour le faire déchanter sans le mettre hors d’état tout de suite puis un coup de pied direct dans le ventre pour le faire reculer jusqu’à tomber. Elle s’avança vers lui pour voir dans quel état il se trouvait : un peu étourdi, tenant son ventre, la mâchoire trop douloureuse pour serrer les dents. Pour conclure, elle tendit sa main pour l’aider à se relever. Il accepta après avec tenté de pester, prit la main pour se lever et essaya de s’agripper à sa capuche pour voir le visage de ce jeune insolent d'Idjouher. L'instinct de cette dernière répondit derechef en l’attirant à lui, lâchant sa main et porta un bon coup de coude dans les côtes pour le laisser glisser mollement à ses pieds. Finalement, elle défit sa capuche et révéla son visage. D’une neutralité totale comme elle se l’exigeait pendant les entraînements.

- Je suis une femme, je m’appelle Idjouher Tamanart, de la division 2 donc la même que la tienne. Nourrir ton envie de te venger de moi est inutile pour les lames que nous sommes. Elle ne te sauvera pas, elle ne sauvera pas tes camarades qui se sont moqués de toi.

Pliant les genoux pour être un peu plus à son niveau, elle reprit, toujours doucement, assez pour qu’ils entendent tous.

- Si tu veux trouver des ennemis, il y en a plus que de raison ailleurs. Si la haine te consume, ne te trompe pas de cible. Cela vaut pour tout le monde. Une lame émoussée ne vaut rien et sans lame, nous ne pouvons pas gagner de batailles, ni de guerres.

Son visage s’approche de celui qui se voulait frère d’armes depuis le début, pris en faute par la vision éblouissante de la réalité : on était en guerre.

- Es-tu un Shinigami oui ou non ?

Il ne put qu’acquiescer vivement, comme pour montrer qu’il y avait encore de la force sous ses muscles endoloris.

- Alors entraîne ton corps et ton esprit. Avant toutes choses, va te faire soigner.

Idjouher désigna une personne pour l’accompagner et fit des groupes pour continuer l’entraînement au corps-à-corps. Profitant de ce laps de temps pour souffler un peu et regarder un peu la grande cour d’entraînement, laissant son dos se caler contre le mur d’enceinte qui communiquait avec un bâtiment pour les entraînements intérieurs et mettre à l’abri les armes et le matériel. Les murs aussi blancs que ceux d'Alger.

Il ne manquait plus que la mer.
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Le chant de Baten Kaitos (ft. Midorima Teippei)

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