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 Epilogue

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AuteurMessage
Urahara Kisuke
Epilogue Pnj-mao
Urahara Kisuke
Rang : Dieu

Messages : 19
MessageSujet: Epilogue   Epilogue Icon_minitimeVen 13 Juin - 13:18

Malgré ses efforts pour concevoir et faire naitre de nouvelles choses, l'être supérieur n'avait pas encore réussi à transcender des concepts aussi simples que la douleur, information portée par ses nerfs, mais aussi par son esprit et qui, avec la nuée d'attaques allant à son encontre, obscurcissait complètement son jugement. Cerné, houspillé, raillé par ses ennemis, il se retrouvait à l'état d'enfant, maltraité par ses camarades. Simultanément, du haut de sa pyramide, et du haut du firmament, les deux représentants de ce monde en perdition poussèrent un hurlement de pure angoisse, comme pour attester de leur état hautement défraichit. A l'un, il manquait carrément la moitié du corps. L'autre était couvert de brûlures, la peau percée de toute part. Ils ne tenaient encore debout que parce qu'ils faisaient office de marionnettes, animés par l'énergie incommensurable des lieux. Et, finalement, comme s'il ne servait à rien de les laisser en l'état, ils disparurent, dissolus dans l'espace infini.

- Vous n'avez aucun droit sur MON univers!

La voix semblait encore une fois venir de nulle par, et partout en même temps. Puis, il apparut, semblant percer la voûte du château, dont la structure le suivit dans son ascension, se fondant dans sa masse, se faisant assimiler par ce qui devenait un véritable géant qui emplissait l'espace. Partout, la matière s'échappait, fondant, se mouvant, jaillissant jusqu'à aller rejoindre le Titan n'ayant presque plus aucune ressemblance avec l'ancien Kisuke. Son faciès menaçant se tournait tour à tour vers les différentes plateformes accueillant les groupes de résistants, ses yeux cosmiques brillants toujours d'une multitude de couleurs, promettant la mort et la souffrance.

- De quel droit m'empêchez vous l'évolution? Vous n'êtes rien, vous entendez, rien! C'est mon monde! Vous êtes les vestiges d'un passé trop douloureux! Je dois repartir de zéro, si je veux me débarrasser de cette douleur, je dois tout faire renaître...une véritable Big Bang!

C'était une évidence. Il se savait condamné par les assauts impétueux des combattants ligués contre lui. S'il ne tentait pas le tout pour le tout, il stopperait son évolution, et même pire, serait condamné à imploser, comme une naine blanche sur la fin. Il ne pouvait régresser, ne pouvait se permettre de tomber sous les coups d'êtres aussi vils, et devait donc employer ses derniers moyens à tenter de faire table rase...d'abord hésitant, le scintillement de son corps gigantesque, toujours en construction, se fit plus vif, jusqu'à rivaliser avec l'éclat de l'astre solaire lui même. Il allait être l'étincelle, l'explosion causale qui donnerait une chance définitive de vivre à son univers. Triomphant, le géant regardait tout ceux qui, d'en bas, ne pouvaient qu'attendre l'inévitable. Il allait les souffler, se servir de leur énergie pour alimenter le processus. Rien ne serait perdu...
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Kyōraku Shunsui
Epilogue Pnj-com
Kyōraku Shunsui
Rang : Sotaishô du Gotei 13

Messages : 31
MessageSujet: Re: Epilogue   Epilogue Icon_minitimeVen 13 Juin - 13:20



Le vent soufflait en rafales brutales dont les hurlements battaient contre les tympans à la limite d'exploser. Le vide cosmique s’agitait, bouillonnait, les choses qui n’étaient pas des nuages tourbillonnaient autour du dieu titan tels des enfants dégénérés, avides de prendre forme pour détruire ses agresseurs.
Le monstre se dressait haut sur sa pyramide et régnait en maître dans son ciel apocalyptique, sans voir celui qui s’approchait dans l’ombre de son dos. Minuscule en comparaison du colosse, mais grandiose malgré tout, le Capitaine Commandant Shunsui Kyôraku se dévoila à la vue de tous, ses deux lames libérées tendues au clair, et son visage débarrassé de l’humour qu’on lui connaissait en temps normal. Dans ses yeux, il ne brillait que la rage et le désir brûlant d’en finir.

Sa voix retentit dans le maëlstrom, portée à des mètres à la ronde par un sort, et ses mots roulèrent contre les roches et le vent comme des grondements de tonnerre :

« Kageoni. Celui qui marche sur l’ombre de l’autre gagne. »

Aussitôt, le Kyôraku plongea ses deux sabres dans le sol de sa plateforme entièrement recouverte par l’ombre gigantesque de la monstruosité qui n’eut ni le temps de comprendre qui parlait, ni de quoi. Deux monumentales sabres, à l’échelle du Titan, et entièrement constituées de ténèbres, jaillirent autour du Capitaine Commandant avant de déchirer l’air jusqu’au Seigneur des Maho-Tsukaï qu’elles empalèrent promptement.
La bête hurla de surprise et de terreur ; elle tenta de se retourner, or les deux pals dans sa poitrine l’en empêchèrent. Elle se débattit violemment, et ses cris de fureur n’émurent en rien le Capitaine Commandant qui fit volte-face pour n’offrir plus que son dos à voir.

« Darumasan ga koronda. Celui qui voit l’autre bouger meurt. »

L’homme regarda alors le monstre qui se débattait ; le monstre mourut encore un peu plus quand son corps s’embrasa et se transforma en véritable incendie géant. Un souffle plus tard, le Shinigami bondissait à toute allure jusqu’à la pyramide, son haori claquant derrière lui à la manière d’une paire d’ailes immaculées, fortifiant davantage l’image de l’ange mortel venu accomplir sa sinistre besogne. Le moissonneur avait suffisamment attendu, suffisamment subi, pour qu’à présent son cœur n’ait plus nulle pitié ni doute quant à la nécessité de son intervention, et écraser ce dieu impie à tout prix. Le Commandant atterrit aux pieds de l'idole qui souffrait ; il croisa ses sabres, ceux-ci vrombirent, sinistres ; le Roi des ombres l’entraperçut au milieu de sa douleur, mais trop tard :

« Chikaoni. Celui qui est au plus bas marche, continua Kyôraku dans sa litanie. »

Les Zankaputôs entre ses doigts se changèrent en sortes de pinces dont leur manieur se servir pour trancher les talons d’Achille de son ennemi ; le sang gicla à profusion, et moins que le spectacle en lui-même, ce qui fut plus terrible restait les gargouillements abjects s’échappant des blessures ouvertes. La créature s’effondra sur ses genoux, toujours plus piteuse, toujours plus proche de la fin.
L’aura écrasante du Commandant explosa en réponse de cette chute ; le Maho-Tsukaï était peut-être une divinité, mais le Shinigami également, et la mort étant son sujet. Les mots ultimes franchirent ses lèvres, et tout ne fut plus que noirceur bouillonnante et folie, d’ombres, de vent, de marelles, de billes perverties, de cordes, de pantins, et tout un théâtre enfantin et sordide qui se mélangeait en une sarabande grotesque et effrayante :

« Kyodaina sōzō… »

L’homme regarda la bête ; la bête regarda l’homme, et elle sut que tout s’arrêterait en l’instant. D’épaisses ficelles fusèrent de la pâte grotesque que constituait le Bankaï du Commandant ; les liens entourèrent les doigts épais de la déité blessée.

« Janken. La feuille est coupée par le ciseau, le ciseau est écrasé par la pierre, la pierre est étouffée par la feuille. »

L’homme tendit sa main, le monstre en fit autant, forcée par une puissance invisible qui lui faisait perdre tout contrôle. Les règles de cet univers étaient siennes, à l’exception de celles qui régissaient son propre corps ; vérité plus terrifiante que ce combat grotesque à l'annonce.

« 1, dit le maître du jeu. »

Les deux êtres agitèrent respectivement leur poing serré.

« 2. »

Le monde se tut et il n’y eut plus que le silence.

« 3. »

L’homme présenta un ciseau, le monstre une pierre. Alors Shunsui Kyôraku leva les yeux vers la bête, calmement :

« Celui qui triche gagne. »

Les fils autour des doigts du Maho-Tsukaï se mirent en mouvement, la pierre se déplia jusqu'à la feuille, et la victoire devint défaite.
Le démiurge colossal n’émit pas un bruit tandis que son corps se séparait en deux sous l'injonction d'une guillotine invisible. Puis le monde entier explosa sur ses fondations.

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Grimmjow Jaggerjack
Epilogue Pnj-roi
Grimmjow Jaggerjack
Rang : Roi du Hueco Mundo

Messages : 29
MessageSujet: Re: Epilogue   Epilogue Icon_minitimeVen 13 Juin - 13:23

Le Rey n'avait pas pensé que les choses puissent tourner de cette manière.

À vrai dire, le Rey n'avait pas pensé tout court. Sans être foncièrement stupide, la réflexion n'avait jamais été ce pourquoi il était le plus doué. Ce n'était toutefois pas une question de capacité ou de volonté ici : c'était que son instinct de chasseur, de prédateur, même, avait pris le pas sur tout raisonnement logique et censé. S'il avait un jour eu de cette humanité que l'on prête – souvent à tort – aux Arrancars, celle-ci avait été purgée, convertie, remplacée par une domination complète de sa forme bestiale.
S'il avait su à peu près se tenir et se conduire en homme à l'époque où il n'était « que » Sexta Espada, c'était une autre époque. Celle du règne d'un déchet qui, désormais, reposait à sa juste place, la dernière qu'il aurait jamais, nourrissant les asticots. Et définitivement, ce n'était pas Grimmjow qui le regretterait. Son accès à la Segunda Etapa, soutenue par son hégémonie incontestée sur le Hueco Mundo avaient réveillé en lui plus de pulsions bestiales qu'il n'en avait jamais eu – et qui, même de retour à sa forme courante, n'avaient pas disparu.

Même en plein coeur de ce monde croupi et faisandé, autant que devait l'être la paire de Maho Tsukai qu'il avait lui-même exécuté, où ses sens n'étaient en rien fiables car rien ne l'était tout court, son flair était en alerte. Si rien ne le lui interdisait, nul besoin de voir ou d'entendre : il sentait. L'odeur de la peur, plus particulièrement, était une senteur qu'il avait toujours su apprécier à sa juste valeur. Mais celle-ci ne lui plaisait pas. Elle l'insupportait, même, au point que l'envie de sentir un crâne éclater sous la pression de ses doigts ne tarda pas à lui dévorer la cervelle. La raison en était fort simple : cette terreur, ce n'était pas lui qui en était la cause.

Le parfum des Shinigamis lui inspirait le plus profond dégoût autant qu'il le mettait en appétit. Le Fauve y vit une lutte féroce entre son côté humain et son côté animal. Comme si ses deux moitiés – l'une indomptable, l'autre à peu près civilisée – se disputaient la conduite à adopter. Pour sa part, en tant qu'entité consciente supérieure, qu'arbitre du conflit, son choix était déjà fait. Les humains quant à eux, bien que venus nombreux, n'étaient que des amuse-gueules. Il émit un grognement d'insatisfaction en réalisant que le reiatsu d'un seul de ses serviteurs était tout ce qu'il restait de son armée en ces lieux, mis à part lui.

L'Espada n'était vraiment plus ce qu'elle était... L'idée lui vint de l'éradiquer au grand complet pour mieux la reprendre depuis le début, seule récompense que méritait leur médiocrité : toutefois, c'était son humeur qui parlait – quoiqu'il fût persuadé que l'idée aurait eu du charme même en temps normal. Qu'ils soient encore en vie n'était, après tout, qu'un caprice de ceux qui avaient été leurs adversaires... Contre ces pourritures de Maho Tsukai. S'ils avaient connu pareille défaite dans un combat contre leurs semblables, ils savaient aussi bien quel aurait été leur sort. Leur fin. Seuls les forts survivent. Les faibles ne sont que pitance.

Le moment était venu de prouver une fois de plus dans quelle catégorie il se rangeait.

La Panthère avait pénétré dans ce monde du même pas que Shunsui.

C'est pourtant le capitaine commandant seul qui donna la chasse au seul ennemi rescapé de cette boucherie. Au nom d'une alliance qui, jamais auparavant, n'aurait pu être envisagée. Un front commun, qui même maintenant, avait encore des airs de bouffonnerie. Même la pensée de pouvoir peut-être enfin savoir quel goût avaient ces enflures – les deux tombés sous ses coups étant trop abîmés pour faire un bon repas et ayant en outre dû être conservés à des fins d'analyse – ne lui ôtait pas de la tête le grotesque de cette situation.
Non, jamais. Ce n'était pas possible. C'était contre-nature. Cela ne pouvait être. Et régi par cet instinct qui le dominait, qui supervisait tout ce qu'il faisait, il n'avait qu'une seule pensée en tête. Même perdu dans cette place égarée dans l'immensité du néant, il n'y en avait qu'une. Unique autant qu'elle était simple, primaire - primitive même. Celle que quelque chose ne tournait pas rond et qu'il fallait remettre les choses en ordre. Alors, c'est ce qu'il fit.

Grimmjow était rapide. Excessivement rapide. Fidèle à sa réputation et à sa forme libérée, il ne se profila à l'oeil nu et non-exercé qu'une fois que tout était déjà terminé. Un rouge macabre lui maculait le bras jusqu'à l'épaule. Pour autant que l'on pouvait en voir, du moins ; son bras n'était pas entièrement visible. Il était néanmoins fort probable que ce soit le cas sur toute la longueur, puisque la partie invisible – celle de l'avant-bras – disparaissait dans le corps de celui qui était entré ici avec lui. Enfoncé jusqu'au coude dans une plaie béante, quoique trop étroite pour qu'il puisse l'en ressortir, son membre avait frappé comme la foudre. Son rugissement de triomphe n'eut rien à envier à un grondement de tonnerre. L'instant de l'orage était là. Son air extatique jetait sur son visage une lueur démente.

« Putain ! Depuis le temps que j'attendais ça ! »

Le flux carmin avait retapissé le sol sous leurs pieds. Du moins les siens, puisque Kyōraku ne s'y appuyait plus, une expression de surprise perpétuelle figée sur les traits que la Bête n'avait jamais pu encadrer. Pendu au bout de cette main qui lui avait transpercé le dos, écrasant et broyant côtes et vertèbres pour s'y frayer un passage, feu l'élève de Yamamoto prenait des airs de poupée macabre. Comme s'il n'avait en fait été qu'une marionnette très réaliste et que l'on pouvait s'attendre à le voir reprendre vie d'une seconde à l'autre sous l'injonction de son meurtrier.

En lieu et place de quoi ce dernier secoua vigoureusement le poignet pour s'en dégager, sans égards pour la dépouille - et, n'y arrivant pas, tourna la paume vers le haut et exécuta un Gran Rey Cero sans fioritures. L'essentiel du tronc de Shunsui disparut dans un nuage de sang, une odeur ignoble de chair brûlée envahissant l'espace de telle sorte qu'aucun des spectateurs de ce grand moment ne puisse faire mine de l'ignorer. Il avait trouvé ça encore plus jouissif que le jour où le dernier des Quincys s'était éteint avec force hurlements pendant qu'il lui fouaillait les entrailles de ses griffes et de ses crocs, le dévorant vivant.

« Il n'y a de la place que pour un Roi... Et c'est moi ! »

Le peu de son fardeau que sa puissance de feu n'avait pas calciné tomba piteusement au sol.

Son attention tomba sur les insectes ici rassemblés, dans cet univers sur le point de chuter.

Il se sentait d'humeur à alimenter le bain de sang. À finir ce qu'il avait commencé.

Il écarta les bras en signe de défi, consumé par la folie, la rage et l'envie.

« Alors, à qui le tour ?! »

Aujourd'hui était un jour à marquer d'une pierre blanche.

Le jour où Soul Society tomberait.
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Connor Hemingworth
Epilogue Com
Connor Hemingworth
Rang : Commandeur des Reapers

Messages : 5
MessageSujet: Re: Epilogue   Epilogue Icon_minitimeVen 13 Juin - 13:34

    — A moi, saloperie d'Arrancar dégénérée.

A la bourre, ouais, mais qu'ils viennent pas se plaindre en plus. La route avait été longue. Les passages vers le Japon avaient été scellés depuis longtemps. Les ouvrir à nouveau aurait pris trop de temps. Et rejoindre l'archipel n'avait pas été une mince affaire. Alors, merde. Ouais, ils arrivaient en retard. Ouais, il semblerait que le plus gros du boulot avait été fait. Mais ils ne devaient même pas être ici à la base. Ce n'était pas de leur ressort. Un accord conclu des millénaires plus tôt. Rompu désormais. La souveraineté des Shinigamis, oubliée. Ils avaient fait bien trop de conneries, accumulé bien trop d'échecs... Et trois millions d'âmes, c'était pas une bourde sur laquelle les Reapers pouvaient passer.

Débarquant dans la dimension en ruines, le commando d'élite prit position, chaque Reaper accompagné de son Totem. L'homme qui avait pris la parole, un imposant cow-boy au double colt et à la moustache blanche, se plaça devant ses soldats, un immense grizzly patibulaire à ses côtés. Il observa la scène, chaotique. Les combattants étaient une poignée encore debout. Quel fut l'étonnement de Connor de voir des Humains et des Arrancars présents. Probablement pas alliés de l'ennemi, à en juger leur place dans l'échiquier de la bataille. Il avait entendu des rumeurs, il en avait maintenant la confirmation. Putain, ils enfilaient les conneries comme des perles. Ses hommes, son escouade suprême, dépêchée en urgence, sécurisa le peu qu'il restait à sécuriser. Ils étaient arrivés tout juste pour voir le Capitaine-Commandant se faire volatiliser. Le scénario était assez simple pour qu'il le comprenne : la menace principale évincée, l'allié d'hier était devenu le traître d'aujourd'hui. Rien de surprenant. Ce n'était qu'un putain de Hollow.

    — Égaux à vous-mêmes, Hollows. J'comprends même pas que les Shinigamis aient pu vous faire confiance. Tu dois être Grimmjow, vu le maquillage. Très mignon. Je suis Connor Hemingworth, Commandeur des Reapers. J'suis même pas sûr que tu aies entendu parler de nous. Après tout, si ça avait été le cas, tu serais resté dans ton Palais à compter les grains de sable. Retiens juste ceci, petit Menos de mes couilles : on est pas des Shinigamis. On joue pas, nous. On va se faire un plaisir de défoncer ta petite gueule de princesse. Ouvre le bal, Waiti.

Le grizzly poussa un rugissement furieux. La créature s'élança en direction du Hollow au bras couvert du sang de Shinigami. L'Arrancar se préparait sans doute au choc, à l'affrontement avec une bête sauvage. Mais celle-ci changea dans sa course : elle grossissait. Sa charge ne dura que quelques secondes, mais celles-ci suffirent à ce que sa taille soit décuplée, littéralement. Grimmjow ne pesait pas lourd face à une créature de vingt mètres de haut, aux griffes longues de plusieurs dizaines de centimètres et aux crocs semblables à des piliers de marbre, une créature gargantuesque qui abattit sur lui une patte lourde de plusieurs tonnes. Il s'apprêta à fuir d'un Sonido ; mais un autre Reaper et son Totem avaient paré à cette éventualité. Une femme, d'une beauté renversante, un serpent autour du cou, le regardait avec amusement ; le Totem avait déployé des arceaux d'énergie pour immobiliser le Rey, qui perdit quelques dixièmes de seconde précieux à s'en défaire. Plus le temps de s'échapper, il ne lui restait plus qu'à faire rôtir l'ours comme il avait rôti Shunsui. Il tendit un bras- aussitôt tranché par un Reaper, qui avait lancé une espèce de boomerang dans sa direction, coupant net l'afflux d'énergie. Il ferait repousser ce bras, et en attendant, il utiliserait l'autre ! Combien étaient-ils contre lui ? Qu'attendaient sa foutue Espada incapable pour l'aider ? Son bras tendu fut repoussé par un autre de ces Reapers sortis de nulle part, qui avait utilisé un fouet pour détourner le rayon d'énergie qui ne frappa que le vide. L'ombre de la patte monstrueuse de ce grizzly titanesque se rapprochait... Ultime recours, dans une fièvre guerrière proche de la folie, Grimmjow ouvrit la guerre comme le plus primitif des Hollows, chargea toute l'énergie qui lui restait dans sa gorge. Il volatiliserait cette bestiole, il détruirait ce Connor Hemingworth qui lui parlait comme à la dernière des merdes, il étriperait ces types venu d'il ne savait où pour prendre part à une guerre dont ils étaient étrangers ! La victoire était sienne ! Il était le Rey ! Et ils les noierait sous un déluge de Ceros !
La balle traversa sa gorge, l'arracha même en grande partie, tuant dans l’œuf son Gran Rey Cero. Il baissa les yeux vers Connor, qui pointait vers lui une arme à feu au canon fumant. Ce fut sa dernière vision, avant de disparaître dans une explosion de sang et de viscères sous la patte de l'ours géant.

    — Bien essayé.

Le grizzly reprit lentement sa forme normale. Les Reapers se regroupèrent. Les autres Hollows ne représentaient pas pour le moment une menace. Et sans ordre de Connor, ils ne feraient rien. Celui-ci tenait à les garder en vie. Un message devait passer, dans toutes les dimensions. Le jeu venait de changer, de nouveaux joueurs étaient entrés sur le terrain et rien ne serait comme avant.
Connor se tourna vers les Shinigamis. Ils avaient réussi, pour la première fois depuis l'épisode Quincy, à gagner une bataille. Le Commandeur n'était pas assez clément envers eux pour les féliciter de ne pas s'être fait tuer. Il était furieux, comme rarement il l'avait été. L'épisode d'aujourd'hui venait de tout faire basculer, à un point qu'ils n'imaginaient sans doute même pas. Un bouleversement si grand que lui et son armée en avaient été impactés. Un raté d'une ampleur si immense qu'il avait dû rompre un pacte datant de plusieurs millénaires. De vrais gosses, ces Shinigamis.

    — Bande de cons. Vous en manquez jamais une, Shinigamis. Vous aimez passer pour des incapables, ou c'est juste une seconde nature chez vous, de faire absolument l'inverse de ce que vous dicte le bon sens ? Des siècles de ratés accumulés, et vous trouvez encore le moyen de vous surpasser ! Une alliance avec des Hollows, trois putain de millions d'âmes détruites et un Commandant réduit à deux jambes cuites à point. Une bande de débiles, voilà ce que vous êtes. J'en suis même étonné que vous ayez réussi à buter le responsable du foutoir monstre dans lequel vous nous avez tous foutu. Ne vous jetez pas trop de lauriers pour cette victoire à l'arrachée. La disparition massive de ces âmes n'aurait jamais dû se produire. On va devoir réparer vos conneries. Maintenant, les Reapers prendront les choses en main.

D'un signe, il fit comprendre à ses hommes qu'il était temps de détruire cette dimension mourante. Sans son apport en énergie, elle aurait fini par s'effondrer sur elle-même. Autant accélérer le processus. Connor n'était pas sûr de ce que ces Maho Tsukaï auraient comme surprise pour lui. Jusqu'à présent, il avait compté sur les Dieux de la Mort japonais pour venir à bout de cette menace, qui ne concernait que l'archipel nippon. Mais maintenant... maintenant, c'était le reste du monde qui était impacté. Et le reste du monde, c'était lui qui s'en chargeait.
Chacun retournerait dans son monde. Les Reapers s'installeraient dans celui des Shinigamis. Hors de question désormais de laisser ces idiots sans surveillance. Ils avaient fait la connerie de trop. L'ingérence était ce que le pacte ancestral voulait éviter ; et bien qu'ils aillent se faire foutre. Connor ne laisserait pas la planète s'effondrer pour préserver l'égo des Shinigamis.
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Sasha Oudranov
Epilogue Hum-ind
Sasha Oudranov
Rang : Vampire passionnée

Messages : 103
MessageSujet: Re: Epilogue   Epilogue Icon_minitimeVen 13 Juin - 16:21

Des monstres de foire avec l'option délirium en supplément, voilà ce qu'ils sont. Pas un pour rattraper l'autre, c'est un peu ce que je comprends du déroulement des évènements. Les pouvoirs se sont affrontés, se sont sautés à la gorge et brisés à la manière de chiens errants soudainement réunis dans la même ruelle à la nuit tombée. J'ignore qui était ce type aux jeux mortels, qui était aussi ce Hollow humanisé mis à mort grâce à la synchronisation d'une rare efficacité de ces Reapers ; je sais juste que leur fin a marqué les esprits, cela se voit sur plus d'un visage. J'y lis parfois l'incrédulité, la stupeur, l'horreur ou la satisfaction. Les acteurs de cette scène en savent bien plus que moi sur les coulisses du théâtre, ça crève les yeux. Je voudrais me faire toute petite, disparaître.

D'façon il n'y a que ça ici, des gens dégénérés,
grognai-je entre mes dents.

Nous étions de nouveau réunis. Me frayant un chemin à grands renforts de regards meurtriers, j'allais rejoindre une silhouette que j'étais parvenue à discerner entre deux de ces prétendus Shinigamis - une armoire à glace à la peau noire et un blondinet aux airs de dérangé. La petite slave à la toque soyeuse, peau de neige sur fond de lin. Je n'étais pas très présentable, couverte des filets de mon propre sang, mon haut portant encore les marques de l'empalement passé... mais cette petite avait dû en voir de bien pires ici. Je m'agenouillais pour la prendre dans mes bras, et tant pis pour la propreté.

Je suis contente que ton coeur batte encore. Il a vraiment un rythme adorable.

Je tapotais l'endroit deviné de son palpitant avec l'index, un sourire sincère éclairant mon visage. Sans vraiment lui demander son avis (et même, usant de ma force excessive s'il le fallait) je la pris par la main afin de l'attirer hors de ce groupe hétéroclite. J'y avais également repéré un jeune homme, un humain véritable, au regard rieur abrité derrière une paire de lunettes scintillantes... mais je ne le connaissais pas. Il n'avait pas l'air typé asiatique. Et que dire du colosse roux complètement déchaîné ? Tous les êtres paranormaux de Karakura étaient-ils donc des expatriés ?
Et moi de l'emmener, les mains posées sur les épaules, jusque devant une Melody échevelée dont je percevais les batteries à plat. Un rictus éclatant lui offrit la blancheur de mes crocs triomphants.

Pardon pour la morsure de tout à l'heure ! Il faut me comprendre, l'eau de mer, le sel... de la viande fraîche et assaisonnée. Pas évident de résister.


C'était ce qui se rapprochait le plus de mon humour. Un humour noir, voire macabre, mais de l'humour tout de même. Le soulagement de m'en être tirée vivante, avec en prime le constat de la survie des rares personnes que je connaissais, prenait le pas sur mon habituelle humeur sombre. Ce n'est pas tous les jours qu'on passe au travers de l'apocalypse.

Alors ils sont trois millions à avoir péri pour cimenter les pierres de ce lieu hideux...
murmurai-je, désignant le dénommé Hemingworth du pouce. Même moi je trouve ça déplorable.

Un euphémisme. J'avais été complètement saisie de rage, au point même de me jeter à corps perdu dans la lutte, acceptant l'idée de mourir si cela pouvait amener la vengeance en ce monde. Cela dit, je préférais éviter autant qu'il était possible de montrer que je pouvais faire preuve de compassion.
Quant à tout ce foutoir... des esprits surchauffés n'allaient pas tarder à se poser des questions sur ce que les temps à venir avaient à promettre. Pour ma part, je n'en avais aucune idée. L'horizon me faisait l'effet d'une ligne orageuse approchant à grands pas, et sa marche semblait plus terrible encore que ce qu'elle avait été jusqu'ici. Mon instinct en frissonnait d'excitation, mais j'étais épuisée.
Et j'avais une mine horrible. Il fallait vraiment que j'arrange ça - une vampire ne séduit aucune proie avec la figure qui était présentement la mienne.

Je ne sais pas qui sont tous ces gens, et j'ai l'impression qu'il va y avoir beaucoup de remue-ménage dans les étoiles, bientôt, mais... je crois qu'il est temps qu'on rentre chez nous, non ?
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http://www.bleach-bsrpg.com/t2209-sasha-oudranov
Kuragari Asuna
Epilogue Shi-shi
Kuragari Asuna
Rang : Capitaine-Commandant

Messages : 677
MessageSujet: Re: Epilogue   Epilogue Icon_minitimeVen 13 Juin - 20:24



Dans un cri monstrueux, l’espace se déchira en une plaie sanglante et des trombes carmines se déversèrent dans cette réalité-ci ; des bras innombrables fleurirent sur tout le pourtour de la cicatrice dimensionnelle et l’écartèrent plus encore, fragilisant davantage le voile mince entre ce qui était et ce qui n’était pas. De cette béance ainsi créée, une bête plus qu’une femme en sortit, les traits défigurés par une rage infinie ; son corps diaphane, entièrement nu après sa soudaine annihilation, était recouvert d’un sang spongieux qui la drapait jusqu’aux épaules telle une robe rouge et liquide.

« Plus jamais… Plus jamais…, murmura-t-elle, ses yeux fiévreux cherchant celui qui l’avait outragée avec un tel dédain. »

À chacun de ses pas vers la vengeance, le sol se flétrissait à nouveau pour se tourner en boue fongique, et autour de sa silhouette menue mais terrifiante, la lumière déclinait en grondements angoissés. Sous la surface, ses enfants s’agitaient, prêts à naître et dévorer.
Tout cessa - le sang, le cancer fongique, les ténèbres, les éclosions, même la colère - lorsque le regard de la Mère trouva enfin motif à l’apaisement. Une vague surprise passa sur son visage redevenu sien, masque d’albâtre inflexible, avant qu’elle ne se déplaçât promptement aux cotés des trois charognes pour les contempler au plus près. Elle passa devant celle de l’Arrancar sans la voir, sembla à peine désolée face aux restes de son Commandant ; à l’inverse, elle s’arrêta devant le corps découpé du dieu mort, pèlerine arrivée au terme de son voyage.
L’instant d’après, Asuna avait libéré une nouvelle fois son arme pour matérialiser un bras gigantesque, lui-même constitué de bras plus petits, et qui, avec une méticulosité impitoyable, écrasa de son poing serré et énorme les restes du Maho-Tsukaï. Le martèlement sourd des coups contre la pierre ne cachèrent qu’à peine les bruits spongieux de la chair broyée et des os brisés ; en quelques minutes, l’Ombre se retrouva réduite à une bouillie sanglante dont la moiteur morte s’écoulait tout du long de la plateforme pour tomber dans le vide. Cependant, la Reine Rouge ne cessa pas le moins du monde, et continua de mimer le geste de sa création pour transformer en moins que du rien son défunt adversaire.

Finalement la Capitaine cessa l’acharnement. Elle pencha sa tête en arrière avant de respirer profondément, inhalant l’oxygène en grandes inspirations comme après en avoir manqué pendant très longtemps, et savourer chaque bouffée d’air, ainsi que le bonheur d’être simplement en vie. Son ivresse finit par s’atténuer, et sa lucidité lui revenir. Elle se tourna vers les nouveaux arrivants, les regarda de pieds en cap sans rougir de sa propre nudité.

« Lieutenant Karlson, siège Midorima, lança-t-elle à ses subordonnés à travers les ruines volantes sans chercher à les voir, récupérez les Shinigamis qui peuvent encore être sauvés. »

Les prunelles rouges de la Mère demeurèrent un certain temps plantées dans celles du vieillard à l’ours puis s’en détachèrent pour flotter ailleurs, vers les autres dizaines de visages tous marqués par l’usure et la lassitude.

« Refermons cette plaie par le feu, alors, dit la jeune femme sans s’adresser à quiconque en particulier. »

Elle laisserait cependant soin à d'autres de purger ce monde informe, et d'éradiquer son existence jusqu'au lointain souvenir.

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Vilmar
Epilogue Arr-ind
Vilmar
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MessageSujet: Re: Epilogue   Epilogue Icon_minitimeVen 13 Juin - 23:31



À quel moment une vie s’achève, au juste ? Qu’est ce qui disparaît pour que le corps meure ? Une étincelle ? Un souffle ? Une âme ? Des questions auxquelles je n’avais pas prêtées grand intérêt jusqu’à ce moment précis où, nageant dans mon propre sang, le corps désarticulé et brisé, je me mis à penser à ma propre mort. Les évènements autour n’avaient pas la moindre incidence, y compris les trois décès consécutifs. Il n’y avait que moi qui comptais, et cette fin tant redoutée se dessinant devant mes yeux évidés.
Vivre si longtemps pour crever comme un rat ? Bah, pensais-je, l’idée n’avait en elle-même rien de bien terrifiante finalement ; pourquoi ne pouvais-je pas mourir comme ça, après tout ? Qu’avais-je de plus qu’un autre pour être honoré d’un trépas plus glorieux et lumineux ?
Je chassai la fatigue et la lassitude, car elles parlaient à ma place, me gangrénaient l’esprit, me faisaient oublier l’essentiel. Mon argument pour une sortie de scène plus valorisante : moi, tout simplement.

Mince, quoi ! Je valais mieux que ça, et c’est dit sans le moindre orgueil. N’avais-je pas bâti des empires ? N’étais-je pas un dieu aux yeux de certaines peuplades mortelles ? Ne pouvais-je pas briser la plupart des êtres sans grand effort ?
Certes, celui qui m’avait mis dans cet état-là n’entrait (hélas) pas dans cette catégorie. Exception qui confirmait la règle, en somme. Je voulus lever la tête pour voir où lui en était mais mes cervicales en morceaux ne me permirent pas une très grande latitude de mouvement. Devait pas être bien vaillant non plus, le bougre, de toute manière.

J’en étais donc rendu au stade où l’achèvement de mon existence était plan de court terme à ne plus me satisfaire vraiment. Et à vrai dire, j’étais à ce moment là moins inquiet de passer l’arme à gauche à cause de la gravité de mes blessures que par le zèle des invités de dernière minute. Le Roi mort (et stupidement en plus), et sans allié véritable, je ne m’attendais pas à voir un nouveau jour, mais plutôt l’effondrement de tout un monde sur moi, juste après avoir été diligemment exécuté.
Comme cela ne me convenait guère, je pris sur moi, sur ma douleur, et je réunis mes dernières ressources pour me redresser piteusement. Dans un geste lent et pénible, je tendis le bras devant moi, autant que le terme « droit » pouvait se justifier avec un avant bras tordu à en faire une boucle. L’énergie palpita dans mes deux doigts restants (l’annulaire et le pouce, ce que ça importe) et un portail noir s’ouvrit, non sans avoir lutté au préalable contre la saturation d’énergie spirituelle de cette dimension. Comme je savais qu’il s’agissait de ma seule chance, je bondis sans grâce dans la brèche. Par fatigue de ma part ou par impossibilité d’être maintenu trop longtemps, le Garganta se referma trop tôt et laissa mes jambes derrière, loin des ténèbres dans lesquelles je plongeai.

J’y suis encore dans cette infinité noire. Depuis longtemps ? Oh, quelle importance. Je me suis lassé du monde, et tous mes projets n’ont été finalement qu’une longue lutte contre l’ennui. Un ordre nouveau s’est installé là-bas, et je ne suis pas certain d’y trouver ma place, ou même d’en avoir envie.
Je reste ici, de fait ; je songe, je pense, je rêvasse. Et je m’oublie. Tant de souvenirs à ne savoir qu’en faire ; s’ils étaient monnayables, je serais d’une richesse inépuisable ! Or, parfois, quand les tiroirs de la mémoire débordent, il est bien de laisser les choses de coté.
De dormir.
Se laisser aller.
Et s’apaiser dans une nuit qui n’a pas de fin.

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Daestra Chibiko
Epilogue Arr-ind
Daestra Chibiko
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MessageSujet: Re: Epilogue   Epilogue Icon_minitimeSam 14 Juin - 11:47

Genoux à terre, l’échine voûtée Daestra tente par tous les moyens de reprendre le contrôle de son esprit encore sous le joug d’une curieuse furie destructrice. Haletante, elle parvient à relever la tête. Péniblement. Ses sens ne lui dessinent plus rien, la réception est instable. Une cécité totale cette fois, qui l’empêche non seulement de profiter du spectacle mais la place surtout dans une position terriblement indélicate. Complètement exposée au jugement d’autrui, la carcasse fumante et craquelée sous l’effort se met à tanguer doucement. Ses mains tâtent le dallage encore tiède, qui aussitôt s’échappe. La gravité, encore, absente tout comme elle. Perdue. Cette situation l’enrage, puisqu’elle ne lui est familière et profitable. Pour autant sa colère ne transpire au-delà de l’essence. Les forces lui manquent désormais, sa survie ne tient donc plus à grand-chose. Pour autant qu’elle se souvienne, le reste de la meute ne peut également lui venir en aide. Par sa faute, quelle ironie du sort.

Se concentrer, se recentrer. Le temps de réapprivoiser l’univers. La Principessa replie donc ses jambes, les entoure de ses bras et y incruste son visage éteint. Le fœtus immaculé flotte ainsi dans les cieux, tournoyant tel un astre sans orbite. Une ceinture de dards et une croûte d’ivoire pour seules défenses.

*Une odeur… La peur… Une odeur… Laquelle ?... Une odeur… Lui ? Eux ?*

Des bribes parviennent à crever le voile opaque. Des mots, des noms, des intonations s’organisent a milieu du chaos de signaux multiples. Elle croit reconnaître mais ne semble pas en mesure d’affirmer. Un goût de vengeance. Grimmjow, ici ? Sa trace, pour autant qu’il s’agisse bien de la sienne demeure un instant et se volatilise, écrasée par une autre bien plus redoutable. Trop d’informations. L’un de ses puits finit par s’enflammer de nouveau, et croque le décor dans ses lignes les plus grossières. Ils sont nombreux tout autour, et puissants. Certains s’éteignent progressivement. D’autres s’imposent, ordonnent. Tout s’effondre. L’arme se déploie enfin, regagne un minimum de sa prestance envolée. Toujours sous l’effet du brouillage, la Principessa réussit malgré ce fardeau à activer son camouflage. La silhouette nue disparaît alors, se désintègre dans un murmure de désespoir maternel. Son sonar fait écho, recueille une réponse inattendue. Dans les limbes une lueur perce, celle de Hammer qui, au mépris des dangers environnants porte sur ses épaules les corps inanimés de se sœurs tombées sous les coups de leur Mère incontrôlable. D’un signe commun, elles joignent les vestiges d’une combativité suffocante afin de créer un portail.

Lequel les absorbe instantanément, sans que ne le leur soit donnée l’envie d’en apprendre davantage sur ce qui vient de se produire ici. Car après tout, des réponses, l’hybride en aura. Une fois rétablie. Chaque chose en son temps.
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Kichigai Ganryû
Epilogue Hum-ind
Kichigai Ganryû
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MessageSujet: Re: Epilogue   Epilogue Icon_minitimeSam 14 Juin - 22:27

J'crois que c'qu'il faut r'tenir Blondie, c'est que c'est toujours la grosse bête qui bouffe la p'tite ! GIAH-AH-AH-AH !

Toujours. L'chevelu était la p'tite bête, son maître la grande. Sauf que face à nous, il était la p'tite bête et nous la grosse. Et même si on l'a pas achevé, que l'autre pute de borgne s'est pointé à la fin pour l'achever, bah l'mérite nous r'viens quand même à nous. Et comme d'toute, lui aussi est crevé, trahi comme l'gros blaireau qu'il est... C'tte fin d'grands malades sérieux. L'un qui trahit l'autre. Lui désintègre l'corps d'une mort aussi violente que sublime. L'un qui s'retrouve à d'voir faire face à un putain de grizzli géant ! Animal dirigé par une espèce de cow-boy foutr'ment imposant. Respect à lui, à sa grosse bête et à ses p'tits soldats, ils ont l'sen d'la mise en scène. Dans l'genre viol en réunion, c'tait du grand art quoi.

Y'a qu'une chose à faire d'vant l'spectacle, observer et applaudir. Profiter. J'en ai des frissons à la vue d'tout c'sang qui gicle et les cadavres qui s'accumulent. Chacun y va d'son commentaire, l'autre cow-boy fait marcher sa grande gueule et s'pose en maître. Sur l'coup, j'vois pas trop qui irait lui en coller une pour l'renvoyer d'où il vient. Même moi, j'en ai marre. D'toutes ces conn'ries, j'besoin d'repos pour m'en remettre. Une bonne nuit à picoler ensuite, et une autre à traquer les gonzesses en pleine nuit. Comme un bon vieux psychopathe ouai, c'mon kiff. Avant, y'a quand même une chose qui m'tient à cœur. Un p'tit détail à régler avant d'me tirer d'ici.

Tout-Puissant pas si puissant, j'vais t'déposer un p'tit quelque chose sur l'coin d'la gueule. J'l'avais promis au chevelu, m'enfin. C'est la même race Suprême d'mes couilles, ça f'ra l'affaire. Voir peut-être plus, au final. J'commence à m'mettre à l'aise, laisse tomber mon épais manteau en fourrure, fais quelque pas en direction du corps du prétendu Dieu. Moment choisi par une furie pour débouller dans l'tas et m'voler mon instant d'gloire. Et c'qu'elle lui fait, c'moche. S'il était pas mort, j'crois qu'il l'serait c'tte fois. La meuf en fait d'la bouillie, ou un truc qui s'en approche. Dégueulasse. Flippant. Tout comme sa tronche. N'empêche que ça m'fout en rogne. J'chie sur quoi moi maint'nant ?

Sérieux, c'plus une tronche qu'il a... Rageuse d'merde. Tu t'es fais étaler et ça t'as pas fait plaisir ? Il t'fallait prendre ta revanche ? C'tait pas dur une fois canné, hein. Pauvre conne. Bref. Elle m'a cassée dans mon délire, mais j'pars pas d'ici les mains vides. Pas découragé, j'trouve l'moyen d'lui piquer son immonde bob rayé. J'vais pas m'le foutre sur l'crâne, 'faut pas déconner. J'garde ça en trophée. Histoire qu'le prochain Dieu qui s'pointe ai l'honneur d'ramasser ce déchet dans l'fion. J'éclate d'rire, l'genre bien sonore, avant d'repartir sans dire un mot. J'me soucie pas du patron et d'son animal poilu, c'pas moi la menace, j'l'ai bien compris. Il est pas là pour s'occuper d'foutus humains.

Avant d'me casser définitiv'ment, j'cause à blondie, savoir c'qu'elle fait. Si elle rentre avec moi ou sa p'tite copine. Ou les deux, si elle préfère. C'comme elle veut.
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Midorima Teippei
Epilogue Shi-shi
Midorima Teippei
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MessageSujet: Re: Epilogue   Epilogue Icon_minitimeDim 15 Juin - 4:06

Tout ça pour ça.


Le shinigami ne pouvait détacher son regard de la scène centrale. Scène macabre. Il avait envoyé un torrent de puissance avec ses camarades du jour sur le païen,. Qui s'en était sorti par une énième pirouette. L'avait-il vraiment fait? Plus les secondes passaient plus, cela ressemblait à un baroud d’honneur de Kisuke, défait face au nombre. Mais alors que l'incrédulité s'était peint sur le visage du schizophrène face à un tel rassemblement de reishi. Une dose telle qu'il n'en croyait pas ses yeux malgré la situation se déroulante devant lui. Vraiment? VRAIMENT? Pourquoi? Il se voyait déjà poser la tête sanguinolente de l'ancien shinigami sur le bureau d'Asuna comme si ce n'était rien. Tout ça venait de passer par la fenêtre. Il ne resterait plus rien après le petit show de la victime du siècle. Des enflures jusqu'au bout ces Maho Tsukai.

Ce fut le moment que choisirent probablement les deux personnes les plus puissantes des trois mondes pour venir faire un étalage de puissance. Il ne s'était pas attendu au premier, encore moins au second. Pourtant c'était à prévoir. Une alliance aussi bancale que celle-ci ne pouvait QUE finir en charnier. Teippei avait assisté à l'étalage de pouvoir de son capitaine-commandant avec un sourire admiratif. Des techniques si...étranges et pourtant si fatale. Cela ne pouvait que lui plaire !

Puis vint le roi. Vite. Trop vite. Le cinquième siège sentit la colère l'envahir alors que son esprit refusait de croire à ce qu'il apercevait. À peine son reiatsu commençait à monter en flèche pour son baroud d'honneur personnel qu'une voix l’interrompit. Son incrédulité cette fois fut cent fois plus forte, le rendant à l'état d'une poupée de chiffon incapable de penser ou d'agir. Ne le laissant lui comme tant d'autres juste comme des témoins muets de l’avènement d'un monde nouveau. Les pouvoirs, étranges, inhabituels d'abord puis les paroles, dures. Sévères.

-Tiens elle est de retour, elle.


La voix du Midorima se fit traînante, désabusée alors que sa capitaine reprenait pied dans la dimension factice des ombres. Il faut dire que le discours du reaper, s'il l'avait piqué au vif, l'avait ensuite plongé dans une étrange léthargie. Un sentiment se nichant au sein du cœur et de l'esprit du membre de la Yonbantai.

De la honte.

Lui, peut-être plus que tout autre devrait être étranger à cette sensation après tous ses agissements alors qu'il était plongé dans la folie. Pourtant, alors que le cowboy leur faisait un état des faits de la soul society, il ne pouvait qu'aller en son sens. Au bout d'un moment même lui devait voir la réalité en face. Malgré tout ce qu'il avait donné, les blessures, les combats mortels, ils étaient tous là,tous aussi inutiles devant le massacre de Grimmjow et Shunsui. Avec un certain dégoût envers lui-même, ce qu'il ressentait comme ses frères d'armes du jour, il suivit des yeux sa capitaine appliquer sa vengeance sur un corps sans vie. Une dernière pauvre profanation, la colère d'une enfant à qui on avait piqué le jouet.

-Vous avez oublié un bout de cervelle là-bas.

Le shinigami émit un petit reniflement moqueur mais le cœur n'était plus. Aussi se détournât-il de toute cette macabre mise en scène pour aller obéir à sa supérieure. Il devait y avoir un sacré tas de Dieu de la mort en piteux état. Encore que, si la plupart étaient comme Tenzaburo alors ils étaient déjà morts. Va pour l'autre pile dans ce cas, celle où se trouvait Kisuke ou peu importe le nom de celui qui l'avait incarné.
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Kafar
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Kafar
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MessageSujet: Re: Epilogue   Epilogue Icon_minitimeDim 15 Juin - 5:04

Mais quel enculé.

Cette putain d'alliance. Dès le début j'ai dit que ça puait la merde. Dans le genre enfoiré de première, s'pose là le grimmjow, hein. Sérieux, quoi. L'avait fait un bon travail Kyoraku contre l'autre titan, en plus. Mais non, tout ça pour finir avec un avant-bras dans l'dos, et s'faire souffler par un Cero. Tout ça pour ça. Cette vieille mort toute moisie, quoi. Et v'là qu'il y r'dmande, ce déchet de Rey. À qui l'tour enfoiré ? Mais t'inquiète pas que même en sachant pertinemment que j'vais me faire défoncer, ce sera pas sans t'faire parvenir mon avis de la plus violente des manière, blaireau.

Et alors que j'envisageai très sérieusement de faire le truc le plus con que j'ai très certainement fait de toute ma vie - et pourtant, des trucs cons, j'en ai fait pas mal - j'suis interrompue. Un cowboy moustachu, accompagné d'un ours et d'son p'tit groupe d'assaut personnel. Mais qu'est-ce que c'est qu'cette bande de gros inconnus. à peine les présentations sont faites que notre joyeux commando commence à dézinguer l'autre Arrancar, et le tout avec panache. ça commence avec un ours taille building. Pendant sa charge, ça se poursuit avec une jolie p'tite combinaison pour prévenir à toute tentative de contre de la part de Grimmjow. Ça semblait comme répété à l'entrainement, leur combo, c'était quasi parfait. Un début de Cero nait dans l'gosier du mort en sursis, Cero qui s'évanouit la seconde d'après, une balle qui traverse sa gorge. Le grizzly est à portée, abat sa patte. Paf, plus d'grimmjow. Et moi au sol, la bouche grande ouverte, soufflée par l'efficacité, la propreté d'cette exécution. Sans accrocs, sans mauvaise surprise, il était juste cuit, aucune échappatoire.

Cette surprise presque admirative dans mon expression disparait aussi vite qu'elle est venue. V'la qu'on s'fait cracher dessus, maintenant. Se pointer une fois la bataille terminée, nous chier dessus sans aucune retenue alors qu'on vient de faire la quasi-totalité du travail, j'ai du mal à l'encaisser. Pourtant, j'entendais c'qu'il raconte, et il disait vrai. Trois millions d'âmes. ça aurait pas dû arriver. Tout le reste était vrai, mais j'ai beau le savoir, ça passe pas, ça m'fout en grogne de prendre tout ça en pleine gueule. Le poing serré, me retenant d'ouvrir ma gueule, de dire la connerie de trop, je remarque que tardivement la capitaine, revenue sur place, qui était maintenant en train de s'acharner sur ce qui reste de Kisuke. J'ai comme l'impression qu'elle a pas forcément bien pris le fait d'être kickée du champ de bataille. Même si c'est peu être un peu excessif, comme manière de se défouler. Ouais, bon, ok, j'peux pas trop me permettre de juger là-dessus, d'accord.

Maintenant qu'elle semble avoir retrouvé son calme, elle donne un ordre, ordre que j'exécute en trainant des pieds, encore tout retourné des récents événements. "Maintenant, les Reapers prendront les choses en main". Cette dernière phrase prononcée me plait moyen.

J'vais pas aimer la tournure que vont prendre les choses, j'le sens venir d'ici.
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Elisa Volstoï
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Elisa Volstoï
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MessageSujet: Re: Epilogue   Epilogue Icon_minitimeLun 16 Juin - 4:56

Prologue tremblant . ❖


    Chez nous ...?
- Sa voix tremblait. Doucement, son visage s’était tourné, levé vers celui de la vampiresse dont sa main était toujours prisonnière. Était ce son regard, embrumé, ce sourire vague oscillant faiblement sur ses lèvres, ou cette vaste tristesse mêlée d’effroi tendant ses traits qui produisait, lorsqu’on contemplait le visage d’Elisa, la plus lourde impression ?


L’âge l’avait quitté. Lorsqu’elle avait sentit son corps s’élancer à nouveau, les rides couler loin de sa peau pâle et soyeuse, sa vigueur renaitre, la demoiselle s’était sentie revivre. C’est comme si on lui avait arraché soudain le fardeau d’une vie d’existence : et dans les fait, ca n’en était pas loin.
Plus jamais. Envahie par une joie intense et une vigueur sans limite, la slave en dépit d’une fatigue oublié s’était tournée avec un enthousiasme irrationnel pour régler son compte une bonne foi pour toute à ce dieudemédeux. Mais on ne lui en laissât pas l’occasion.
Il s’éleva pour mourir, s’effondrant face à l’assemblée dans un fracas sourd, puis tout se déroula trop confusément vite à nouveau. Malgré tout, la jeune fille ne put quitter les évènements des yeux, les gravant dans sa mémoire. Face à une pièce dont elle avait raté le début et ne connaissait ni les synopsis ni les personnages, la petite tentait tant bien que mal de cerner la physionomie et de retenir les évènements pour mieux les comprendre, peut être, plus tard. Dans les faits, elle les voyait simplement s’entretuer et tomber comme des mouches. Mais l’acteur déguisé en Cowboy parvint malgré ses allures de cliché ambulant à lui faire une forte impression ; et, à mesure qu’il s’exprimait, la faisait lentement mais surement revenir à la réalité… La scène n’avait rien de Théâtre, les évènements étaient bien réels et ce dont elle avait été témoin auparavant également. Trois Millions d’âmes. Le visage de la Volstoi se décomposa graduellement, lentement mais surement. Ses sourcils se tordirent en une expression douloureuse, alors que sans même s’en rendre compte elle crispait les doigts de l’une de ses mains sur son avant bras, si fort que son membre en tremblait. L’intervention finale de la femme aux nuées pourpres l’acheva ; elle détournait le regard.

Au moins grâce à cet homme, elle comprenait mieux certaines choses, ou du moins pouvait poser des noms dessus. Les japonais vêtus d’habits traditionnels noirs se regroupaient sous le nom de Shinigamis. Quand aux hommes à ses cotés… Leur aura lui était bien plus familière. Les Reaper. Elle avait déjà entendu ce nom il y a longtemps de cela…

Le corps qui enserra Elisa cette fois ci était chaud, et en rien comparable à celui de pierre qui avait manqué d’exploser contre elle pour lui nuire. Des larmes lui montèrent aux yeux, bientôt essuyées un peu malgré elle sur l’épaule de la jeune femme qui plus tôt au cour de cette funeste journée lui avait sauvé la vie. Elle allait bien… Ou du moins, elle était vivante ; c’était un soulagement.
Elisa s’était laissé faire, emportée par l’élan de la blonde pour venir à la rencontre d’une seconde, dont le visage lui était également familier. Les yeux rougis et de profondes marques de doigts sur le bras, elle la regarda sans trop comprendre ce qu’elle faisait là. Elle fit un léger mouvement de la tête, le corps parcouru de léger tremblements, pour signifier qu'elle la saluait, qu'elle la reconnaissait. Aucun mot ne parvenait à franchir ses lèvres, ni même à se former dans son esprit. C'était la petite starlette, et elle était vivante, et ici. Pourquoi ici ...? Certes, elle avait soupçonné quelque chose, forte de ses capacités de perception. Mais elle ne s’était pas laissé aller aux hypothèses. Son regard, perdu, demeura longuement attaché aux pupilles céladon. Un peu plus loin, à sa gauche, un homme à la chevelure rousse lui était également familier. Eux, savaient ils à quoi tout cela rimait ?
Pas sa sauveuse, en tout cas.


Chez nous. L’image de Karakura, ébranlée par un mal inconnu et peuplé de corps avachis s’était à nouveau imposée à elle. Elle s’en trouvait plus pâle encore qu’en temps normal, alors qu’elle cherchait dans les yeux de ceux qui l’entouraient des réponses. Les chiffres parlaient d’eux même : trois millions. La petite ville qu’ils avaient connue n’était plus qu’un vaste désert, et ca n’était pas un cauchemar dont ils se réveilleraient. La jeune fille pensa à son hôte… Il ne restait rien pour elle au Japon. Ou du moins, pas d’attache, si ce n’était ces gens qui l’entouraient à l’instant. Mais eux, ils en avaient certainement d’autres. Étrangère, la demoiselle ne représentait certainement rien d’autre qu’une figure vaguement familière aux yeux de ces gens. Elle pouvait tout aussi bien retourner en Europe, parmi ses montagnes, dans la vaste bâtisse, auprès de ses préceptrices, de l’ombre de son père et du souvenir saccadé d’entrevues brèves de sa mère. Sa poigne se resserra sur la main entourant la sienne, très étroitement. Elle n’avait pas envie qu’on la lâche…
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Melody MacKenzie
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Melody MacKenzie
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MessageSujet: Re: Epilogue   Epilogue Icon_minitimeLun 16 Juin - 10:32

La tension retomba, s'écroulant sur ses fondations. Melody en fit de même. Ses jambes se dérobèrent sous elle comme si elle venait subitement d'en perdre l'usage. Leur consistance avait été réduite à néant, à l'instar des différents intervenants de cette fin tragique. Sa puissance spirituelle quant à elle était telle une fin de feu d'artifice, dont les dernières étincelles luisaient et grésillaient encore dans le lointain avant de rendre sa noirceur à la nuit. Elle avait jeté toutes ses forces dans la bataille, sans que cela ne fasse aucune différence. À quoi est-ce que tout cela avait servi ?

Tout s'était passé très vite.

Trop vite pour que ses connaissances sommaires du monde des esprits lui donnent toutes les réponses qui lui passaient par la tête. Tout ce qu'était en mesure de dire la métisse, c'était qu'ils en avaient terminé. Ou que ça ne fait que commencer. Si c'était aussi simple que ça, pourquoi ne pas l'avoir fait dès le départ ? Si déplaisante fut-elle à entendre, la réponse à cette question lui était déjà connue. Pour faire diversion. Les utiliser en tant que chair à canon, les laissant aller au massacre pour mieux arriver après et récolter les lauriers, sans rien avoir fait de plus que de profiter d'eux.

Une attitude qui, si elle s'aperçut qu'elle ne l'était guère de la part Shinigami, n'atténuerait pas l'inimitié qu'elle avait pour eux. Bien au contraire. Écœurée par ce spectacle de mauvaise foi, la britannique choisit de détourner les yeux. Circulez, y'a rien à voir. C'était un assez bon résumé : il n'y avait plus rien ici qui mérite son attention. Le Dieu de pacotille dont ils venaient de faire rouler la tête était le coeur battant de ce gigantesque organisme minéral. Lui parti, le domaine tombait en léthargie...
S'il se délitait ainsi que le ferait un vrai organisme laissé en complète déshérence, s'éterniser plus que de raison dans ses entrailles dorées n'était certainement pas la meilleure des idées. Qui aurait su dire combien de temps il restait avant que tout commence à s'effondrer ? Les pensées errantes de Melody la visualisèrent un instant en héroïne de quelque film d'aventure, fuyant un temple en ruines à toutes jambes, poursuivies par des gravats plus grands qu'elle et un nuage de poussière à en recouvrir la moitié de l'Amazonie.
Ouais, non. Merci mais non.

Craignant de deviner la tête sortie tout droit d'un autre métrage – cette fois d'épouvante – qui devait être la sienne à cet instant, Melody s'épongea le front. La respiration de la musicienne avait eu tout le temps de redevenir régulière pendant les quelques minutes qu'avait duré cette succession de mises à mort, de trahison sur trahison. Son corps tout entier semblait par contre être devenu un immense point de côté. L'idée-même d'un jour se relever paraissait trop lourde pour sa conscience fiévreuse, palpitante. Elle n'osait prendre sa température par crainte de s'y brûler les doigts.

La voix de Sasha lui fit relever la tête par réflexe, et elle le regretta aussitôt ; sa nuque craqua si fort qu'elle crut qu'elle allait se rompre. Engourdi et endolori, son corps lui épargna toutefois la douleur associée, et elle puisa dans ses dernières ressources pour lui offrir un sourire épuisé – la seul qu'elle ait à donner. Autant oublier tout le reste. Autant oublier où elles étaient et les complots qui s'y tramaient. Cette histoire n'était pas la leur. C'était celle des Shinigamis, et de leurs erreurs. Et ça commence à bien faire. Les conspuant intérieurement, elle se força à faire abstraction de leur proximité, de leur présence – de leur existence, même – et répondit à Sasha en secouant négativement la tête.

Ça va, j'commence à avoir l'habitude.

Nulle raison de lui en vouloir, en effet, d'autant que c'avait été plus de peur que de mal – et ce n'était rien de le dire, puisque cela lui avait permis de s'abîmer au fond de ses ressources pour en extorquer de quoi continuer le combat. Elle se faisait peu à peu à la compagnie de la slave – son humour, ses méthodes (pour celles qu'elle ne réprouvait pas), sa manière d'être. La tenir à l'oeil n'était pas toujours chose facile, mais cette forme de coexistence était, de son point de vue du moins, plutôt satisfaisante jusque là. Tandis qu'elle ouvrait la bouche pour répondre, un bruit sourd de choc répété lui parvint, attirant son attention de côté – et tourner la tête de côté de lui coûter un nouveau gémissement de douleur.

Même s'ils étaient nettement plus sensibles que du temps où elle était « pleinement humaine » - une gentille petite fille insouciante avec des dollars plein les poches -, ses sens n'étaient vraiment pas aussi développés qu'ils auraient pu l'être, et cela l'avait déjà desservie plus d'une fois. Pour autant, cela s'avérait parfaitement inutile dans la situation présente puisqu'elle était en mesure d'affirmer qu'elle connaissait l'aura aux commandes de ce bras géant.
Qu'elle l'avait assimilée, accueillie dans sa chair, dans son sang. Et qu'elle ne voulait pour rien au monde que cela recommence. Surtout pas maintenant. Tétanisée sur place à l'idée de ces retrouvailles non désirées, elle ne reprit vie que quand ce qu'elle pensait être le quatre-heures de la vampire pour le chemin du retour – et qu'elle aurait donc dû soustraire à ses crocs quand elle aurait fait mine d'y goûter – reprit des couleurs et prit part à la discussion.

Hey, mais j'te connais ! s'exclama-t-elle en la pointant du doigt.

Au fond de sa tête, elle crut entendre quelque chose qui ressemblait à des applaudissements. Bravo ma grande ! T'as jamais pensé à faire détective ? Mais la fatigue était pour elle une excuse bien suffisante pour avoir le droit d'enfoncer au moins une porte ouverte, aussi sa conscience et ses sarcasmes pouvaient-ils aller se faire foutre. Comme quoi... En son for intérieur, le diagnostic que toute personne dotée d'un minimum de pouvoir avait pu survivre à la rafle se dessinant peu à peu dans ses pensées.
C'est toujours ça. s'efforça-t-elle de se dire en souriant un peu plus que tout à l'heure, mais bien moins qu'hier. Si bienvenu qu'il soit, même le réconfort avait du mal à passer après tout ce qu'ils avaient traversé. Il n'y avait point de remède-miracle. Pour s'en remettre, pour que la vie triomphe de la mort, il faudrait du temps. Et si celui-ci est doué pour fermer les plaies, il n'efface pas toujours les cicatrices... Mais on ne saurait pas si ça pouvait marcher sans avoir essayé de son mieux.

Chez nous, oui... soupira-t-elle, le regard tombant en dépit de ce sourire qu'elle avait si joli.

Melody n'avait pas attendu que les yeux de la petite étrangère accrochent les siens pour savoir ce qu'elle voulait dire par là. La même pensée l'avait traversée à la seconde où Sasha avait usé de ce piètre choix de mots. En aucun cas elle ne pourrait cependant le lui reprocher, la vampire n'étant encore que trop peu familières avec la notion de « foyer ». Un manquement auquel elle comptait bien remédier, même maintenant. Drainée de tout ce qu'elle était, comme un corps vidé jusqu'à la dernière goutte de son sang – Sasha apprécierait la métaphore -, ce qui avait été leur ville n'était guère plus qu'une terre brûlée.

À quoi bon y retourner ? Et à plus forte raison, pourquoi y rester ?

Il ne restait rien pour eux là-bas. Rien, sinon le souvenir lancinant d'une bataille qui n'avait pas de gagnant. La guerre ne crée que des perdants. Une phrase qui, bien que devant lui venir d'un cours d'histoire vieux d'une pleine poignée d'années, n'avait jamais eu autant de sens. La rhapsode devait bien admettre qu'au cumul des derniers événements, la pensée de repartir en Amérique l'avait effleurée, mais elle était partie aussi vite qu'elle était venue. L'arrivée de la massive silhouette de Ganryû dans son dos lui fit préciser la réponse qu'on attendait d'elle.

J'ai quelqu'un à récupérer d'abord. répondit-elle, se remettant debout dans la douleur, le visage cireux de Naoko la faisant frissonner autant que l'usure qui la rongeait à la manière d'une rouille insidieuse.

En tout cas ne partirait-elle pas toute seule, car elle se refusait à les abandonner, à la laisser derrière. Elle n'était pas la plus sage et – même si l'on aurait pu en débattre – sans doute pas la plus forte. Rien ne la rendait meilleure ou plus indispensable qu'un autre, alors qu'est-ce qui lui faisait croire qu'ils avaient besoin d'elle ? C'était en quête de cette réponse qu'il lui fallait partir avant tout, et elle ne le ferait pas en se trouvant lui d'ici – à l'autre bout d'un monde qui ne serait plus jamais le même. Un monde à préserver pour toutes les fois où il n'avait pas pu l'être. Elle ajouta enfin, badine, s'étirant comme sortie d'un très long sommeil :

Mais je vous rejoins juste après. Ganryû, fiche leur la paix, sinon je crois que tu n'auras même pas besoin de moi pour le regretter. Elle les dévisagea tour à tour comme si c'était la première – ou la dernière – fois qu'elle les voyait, et résistait à l'envie de se jeter dans leurs bras. Même ceux du colosse de pierre, à ses risques et périls. Puis, prenant un air faussement autoritaire et la voix de circonstance : Allez, en route !

En route vers une nouvelle ère.
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MessageSujet: Re: Epilogue   Epilogue Icon_minitimeJeu 19 Juin - 5:07

    C'était fini?

    Sérieusement, est-ce que c'était fini? Parce qu'il pouvait rester en position fétale par dessus la gamine blanche encore un peu s'il le fallait, hein. Des fois que quelqu'un aurait envie de commencer à faire de la fusillade gratuite. Allez savoir, avec sa gueule de remake de Clint Eastwood moustachu au rabais, il se croyait peut-être au far-west ou un truc du genre. Enfin bon, ça avait fonctionné visiblement, son truc. Contrairement à pas mal d'autres combattants du coin. Ça devait probablement témoigner de son savoir-faire. Ou d'une veine pas possible. Et ça, il le prendrait pas.

    Faut pas déconner avec sa chance, non mais.

    Déjà plusieurs secondes que sa tête essayait de faire un résumé cohérent de la finale du spectacle. Déjà plusieurs secondes qu'il se tapait aussi une migraine de tous les diables pour le coup, vu l'inefficacité de sa tête dans la tâche qu'elle se confiait toute seule. Très sincèrement, il avait envie de dire qu'il en avait rien à battre de ce qui s'était passé. Un gus de plus habillé en kimono était arrivé, et avait défoncé sa race au dieu de pacotille. Pour ensuite lui-même se faire planter sans sommation par un autre mec à l'allure de chat sauvage un peu trop excité. Et ce dernier s'était vite fait agresser, et passer au malaxeur. Ce qu'il restait du bougre sur le sol, y en aurait même pas assez pour faire un ragoût. Pas qu'il ait des tendances cannibales, faut pas croire. C'est qu'un exemple, quoi, merde! Quoiqu'il en soit, le cowboy à la porn-stache n'avait pas poursuivi son oeuvre en tirant sur tous les autres. Ce qui était une bonne chose. Encore mieux, il semblait passer un savon aux pignoufs en kimono. Comment il les appelait? Des shinigamis? Quoi, dans le genre, Dieux de la Mort? HA! La bonne blague! Eh bah pour des dieux de la mort, y s'empêchaient pas de tomber comme des mouches, eh! Tu parles, Paris Hilton se nommerait Soeur Virginité qu'elle aurait davantage de crédibilité pour le coup.

    Bon allez, trêve de poignards dans le dos, il était encore étendu sur la jeune fille blanche, là. Se reculant un peu, l'irlandais tâta rapidement la gorge de la concernée, soufflant un coup en sentant un poulx au bout de ses doigts. C'était pas particulièrement fort, mais c'était régulier. Il ferait avec.

    « J'ai sans doute intérêt à nous déplacer ailleurs avant tout. Faudrait pas que cet endroit nous tombe sur la tête. »

    Sitôt dit, sitôt f-...wait. Quoi? Passant les bras sous les aisselles de la jeune fille pour la soulever et la trainer avec lui, Calum venait de faire une découverte. Mais c'est qu'elle pesait une putain de tonne, cette fille! Comment c'était possible, ce bordel!? Elle était mince, presque maigre, alors à moins qu'elle cache des poids de 50 kgs dans ses fesses, y avait bug de la matrice, m'sieur l'arbitre! Il s'y reprit à deux ou trois reprises, toujours avec le même résultat. L'air perplexe, il fixait alors la jeune fille inconsciente en silence, quand l'idée se pointa le bout du nez. Autant viser simple. Et un moment plus tard, le Calum d'avancer à vitesse réduite, trainant une Muda inconsciente avec des lanières de cuir trouvées au hasard - c'te veine, hein? - dans les débris, bien attachées sous ses bras. De son côté, l'irlandais se contentait de tirer, progressant à la vitesse que lui permettait la manoeuvre. Elle aurait les fesses un peu endolories. Ce serait sûrement pas la pire chose qu'elle expérimenterait à son réveil, donc ça pourrait sans doute passer sans problème.

    Et en avançant, quelle ne fut pas sa joie - bah oui, sans dec', ça vous étonne? - de voir des personnes un peu plus loin devant. Mais alors vraiment, des personnes. Pas des bizarres en kimono, d'autres bizarres avec des métamorphoses animales, ou encore d'autres avec des bestioles de compagnie format extra-large. Non, juste des vraies personnes. Il reconnaissait d'ailleurs l'une d'elle : c'était la vieille. Sauf qu'elle était plus vieille. Elle était même une gamine, carrément. Mais elle faisait la même taille, et portait les mêmes vêtements. Alors il se casserait pas le cul à vouloir trouver une autre explication. Si soulagé qu'il était de voir des têtes potentiellement normales - pour ce que ça signifie en bout de ligne -, il alla jusqu'à complètement rater le spectacle de la reine des glaces du coin qui était sortie de son trou. Et qui martelait les restes du dieu déchu à l'aide d'un poing géant constitué d'autres poings. ''Yo dawg'', comme dirait un autre.

    « Eh! Vous pouvez me donner un coup de main? Celle-là est inconsciente, et elle pèse une tonne, c'est pas croyable! »

    Après, c'était peut-être le fait que depuis les dernières minutes, ses yeux voyaient légèrement flou. Et il se choppait un léger vertige tous les dix pas. Il était épuisé. Il ne le montrait pas, mais il était épuisé. L'adrénaline qui retombe, ça vous frappe dans le bide sans pitié. Et en ce moment, il avait de plus en plus mal à de plus en plus de parties de son corps. Il voulait voir des secours arriver. Il voulait être récupéré par les équipes de sauvetage, se faire offrir une couverture et un putain de bouillon de poulet bon marché. Il en rêvait presque, de ce foutu bouillon. Puis, ils seraient ramenés en hélicoptère au centre médical le plus proche. Ce qui signifiait probablement Tokyo. Karakura se trouvait en banlieue de la métropole, après tout. À partir de ce point, restait qu'à voir combien de temps ils devraient tous attendre avant d'être ramenés en lieu sûr.

    En espérant que ce serait pas trop long. Ou il irait dormir sur un rocher pour quelques jours. En attendant, il avait finalement rejoint le groupe qui l'intéressait. Sans réellement lui donner le choix, il avait confié la tâche de trainer la jeune fille au baraqué de la bande. Ce dernier l'avait accueilli à grands renforts de menaces à propos d'une restructuration de son anatomie à coups de poings, mais il avait fini par s'y coller quand même. Il pouvait chanter les vulgarités qu'il voulait, tant qu'il prenait la relève, ne serait-ce que pour sortir de cet endroit. Il s'était renfrogné et avait continué à envoyer insultes et promesses de douleur, mais il irait visiblement s'acquitter de cette tâche pour le peu de temps qu'elle durerait.

    Il ignorait combien de temps ils avaient pour sortir des lieux. Mais il leur faudrait améliorer la cadence, vu que l'état d'à peu près tout le monde - lui compris - ne pouvait que promettre la rapidité d'un tas de limaces de compétition. Et du coup, il vint une idée à l'irlandais. Fouillant dans sa poche, il sortit un petit morceau de papier. Une carte d'affaires. Putain mec, c'est pas le moment de penser au quota de ventes, là. Or, il retourna la carte, et à l'aide d'un stylo dans la poche de son veston, il s'affaira à y inscrire plusieurs chiffres rapidement. Pour ensuite tendre la carte à qui la prendrait.

    « Le choix est à vous, mais personnellement, je dirais pas non au fait de me faire expliquer le bordel qui vient d'arriver. C'est pas exactement le voyage d'affaire pour lequel je m'étais préparé à l'origine. »

    Or, personne prenait la carte. Personne croisait son regard. Tseuh.

    « Je dirige une grosse boîte de médicaments et de produits pharmaceutiques. Ça veut dire que je peux aussi aider pour vous remettre sur pied, s'il le faut. On pourrait peut-être commencer à partir de là...Appelez-moi, okay? »

    Les derniers mots avaient été prononcés alors qu'il mettait la carte dans la main de la blonde à l'air éreinté. Elle avait semblé donner les instructions depuis un moment. Autant donner l'information à la figure d'autorité. Sans compter que... son visage lui disait quelque chose. Quoi, est-ce qu'il aurait pu la rencontrer quelque part auparavant? Allez savoir, à bosser dans le milieu du commerce, on fait que ça, voir de nouvelles têtes chaque jour. Il tenterait de trouver la réponse plus tard. Le fait de reprendre contact ou non serait le leur, il n'était pas là pour forcer la main de qui que ce soit. De toutes façons, il avait d'autres préoccupations, là tout de suite. Aussi, à peine la carte eut quitté ses mains, que le pharmacien retourna marcher lentement aux côtés de la jeune fille blême, surveillant son état d'un oeil appliqué. Une fois qu'ils seraient sortis d'ici, il pourrait lui appliquer une base de soins utiles. Le reste, ça attendrait les secours.

    En espérant qu'elle tienne bien jusque là.

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