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 Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo)

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Calum G. Fearghal
Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo) Hum-ind
Calum G. Fearghal
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MessageSujet: Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo)   Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo) Icon_minitimeMar 17 Juin - 6:01

    Le soleil. La populace qui s'active dans les rues. L'odeur de rouillé mélangé au chimique que les services municipaux étendent chaque matin pour faire comme si les recoins de rues étaient propres. C'était pas le genre d'ambiance à laquelle on s'attendrait pour avoir la pêche, mais peu de gens pouvaient jamais penser comme Calum. Fallait dire qu'il avait un vécu qui lui permettait en général de trouver l'aspect superbe dans la plus décrépie des ruelles. Sûr, il dirait sans détour que c'était un trou à rat et qu'il y mettrait pas les pieds à moins de n'avoir aucune autre option. Mais le point est là quand même, quoi.

    Ou en fait, sa bonne humeur avait peut-être quelque chose à voir avec le fait qu'il venait de faire signer un foutu bon contrat à une firme médicale privée. Ouais, ce genre de petit truc lui donnait tout le temps des papillons dans l'estomac, de la bonne façon. Rien de tel que de rajouter du fric sur la pile déjà massive qui constituait son compte en banque et ses actifs. Eh, il le méritait, ce fric. Pouvoir surnaturel ou non, il s'était élevé de la pauvreté la plus crasse jusqu'à être un des fournisseurs de produits médicaux les plus connus d'Europe. Alors il allait certainement pas commencer à complexer sur la quantité de pognon dont il disposait. Au contraire, si on commençait à le faire chier à ce sujet, il irait nager dedans, tiens. Juste pour leur en mettre plein la gueule, à ces geignards. Ça leur apprendrait à la boucler s'ils ont que des conneries à raconter. Mais qu'importe ces indésirables imaginaires, il comptait bien profiter de sa journée. Un contrat signé, et il était tout juste l'heure de la bouffe. Si c'est pas un planning qui déchire, quoi.

    Durant l'heure qui suivit, ce fut à grand renfort d'un steak digne d'éloges dans un restaurant à thème américain que l'irlandais passa son temps. Bah ouais, c'est pas parce qu'il était à Tokyo qu'il devait bouffer que de la poiscaille et du riz qui colle aux doigts. Renouer avec la culture américaine en plein milieu du Japon, ça s'appréciait avec un repas de vrai carnivore. Une bouffe d'homme, quoi. Y avait même une ou deux serveuses blondes comme on les aime. La petite ambiance qui fait du bien.

    oOo} ¤ {oOo

    « Tenez, voilà ma carte. Si Ernie a besoin d'un tuyau pour se procurer sa médication, qu'il hésite pas à me contacter. »

    Un sourire vendeur, un large geste de la main au proprio qui le lui rend bien, et Calum ressort le pas léger de l'établissement. Il était réellement en feu, aujourd'hui. À croire qu'il suffisait de mentionner qu'on bossait dans le milieu médical, et tout à coup, tout le monde veut faire copain. C'était sans doute le cas en fait ; même s'il y avait bien une bonne part de sa nature charmante et si appréciable - modestie? Jamais entendu parler -, son domaine de prédilection le rendait le mec que les gens voulaient avoir dans leur réseau de contacts. Et il s'en plaignait certainement pas de son côté. Le cure-dent aux lèvres pour changer de ses clopes habituelles, l'irlandais avait ainsi repris sa marche sur le boulevard, le pas guilleret.

    Et il s'arrêta. Recula de quelques pas. Fronça les sourcils. Il avait entendu un bon gros vacarme dans cette ruelle, il en était certain. Cette bonne vieille ruelle bien sombre et glauque, juste comme on les aime. Mais il y avait autre chose. Il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus, très exactement. Mais il savait ce que ça représentait ces derniers temps quand un coin sombre lui inspirait quelque chose qu'il n'arrivait pas à s'expliquer. Mâchonnant l'extrémité de son cure-dent d'un air hésitant quelques secondes, le jeune homme émit un claquement de langue sonore pour finalement entrer dans le couloir de briques et de saleté qui avait attiré son attention. Le coin était diablement silencieux, maintenant qu'il y était. Pourtant, devait bien y avoir quelque cho-ah. Bah voilà, y avait un sans-abri qui prenait ses jambes à son cou dans sa direction. Il avait l'air d'avoir vu l'Enfer en direct, le bougre. S'il se passait ce qu'il croyait, il en aurait le coeur net. Levant la main, il allait s'adresser au fuyard, lequel... bifurqua aussi sec dans une allée adjacente. Laissant l'irlandais planté sur place, la main levée dans une ruelle vide.

    « ...C'est une blague, ce type? »

    Et la réponse s'imposa d'elle-même en bout de ligne. Un bruit soudain attira son regard en hauteur, où il put voir ce qui sembla être le derrière d'une sorte de chenille de deux mètres de long. Eh bah voilà, c'était bien le même bordel qu'à chaque fois. Calum s'élança sans plus attendre, pénétrant dans l'allée qui avait vu disparaitre le sans-abri en panique quelques secondes avant lui. Jetant des regards fréquents en hauteur, il put, à force de voir de rapides mouvements sur la surface verticale, et de sa bonne vieille chance, rejoindre la scène finale de la chasse au bon moment. Car c'était bien d'une chasse qu'il s'agissait. En tournant le dernier coin de rue, il put confirmer la teneur de la chose. Dressé aussi haut qu'il le pouvait, produisant moult sifflements qui agressaient les tympans, une sorte de mille-pattes format géant, un masque sur la figure et l'air bien menaçant, s'avançait pas à pas vers ce qu'il considérait probablement comme son quatre heures.

    Eh bah il aurait pas la bouffe facile aujourd'hui. Si les hollows semblaient pas réaliser avec le temps que Tokyo était rien d'autre qu'un cimetière de masse pour eux depuis le temps qu'ils se faisaient laminer la gueule, alors ils avaient qu'à continuer. Reapers, humains, shinigamis à l'occasion. Peu importe, ils s'entendaient au moins tous sur le fait de défoncer la gueule de ces saloperies contre-nature.

    « Eh, l'affreux! »

    Le truc se retourne en hissant avec force. Apparemment, il l'avait même pas ressenti. Et même s'il avait la capacité de détection d'un radar sans batteries lui-même, Calum savait pertinemment qu'un hollow qui n'arrivait même pas à le remarquer à quelques mètres de distance, ça pouvait qu'être de la petite bière. Ouais, il avait une force spirituelle considérable, à c'qu'y paraissait. Supposément, ça servait à alimenter ses habiletés particulières, et ça faisait aussi de lui un point rouge bien brillant sur la carte pour les sens aiguisés des prédateurs plus sérieux. Ceux-là, il préférait ne pas s'y frotter quand il le pouvait. Il avait sans aucun doute les ressources pour s'en sortir sans trop de mal depuis le temps, mais c'était pas une raison pour s'y risquer à chaque fois pour autant.

    Dans tous les cas, celui qui se trouvait devant lui, Calum allait voir à le trouer bien vite. Pas de chipotage, ils étaient dans une allée perdue d'un fond de quartier relativement désert. Il irait pas faire s'effondrer un bâtiment sur la gueule du bougre, mais il pouvait au moins s'adonner à une petite pratique ou deux. Et en l'occurrence, il faisait référence à la poignée de monnaie qu'il venait d'extirper de sa poche. C'est l'heure de passer à la caisse, sale gueule. Et alors que la créature s'élança vers lui avec agressivité, elle fut reçue à grand renfort de sulfateuse maison. Ratatatatata, mon grand. Les pièces fusent, percent la saleté insectoïde, et achèvent d'en faire de la bouillie en quelques instants. Et hop, sitôt c'est au sol que ça s'évapore tout seul. Ni vu ni connu. Fallait au moins leur donner ce détail, les hollows laissaient pas de cochoncetés derrière en crevant.

    Bon, maintenant que c'était fait, restait la question du vieux SDF qui avait été poursuivi à la base. Le regard en panique, il fixait maintenant l'irlandais d'un oeil à l'expression ponctué de la plus totale incompréhension. Forcément, c'était pas commun. Il allait falloir le rassurer un peu, lui faire comprendre qu'il était en sécurité maintenant. Or, à peine eut-il fait un premier pas que le vieillard se jeta par devant, bousculant son sauveur dans le but de prendre ses jambes à son cou. Il était visiblement pas autant intéressé par une explication que par le fait de foutre le camp illico. C'était sans doute compréhensible. Les gens justifient ce qu'ils voient comme ils le peuvent. Ce gars-là avait eu sa dose d'émotions pour un moment.

    « Y a pas d'quoi, hein! »

    Bah quoi? Ouais, il était paniqué, mais en général, quand on s'fait sauver la vie, on remercie au moins le sauveur providentiel. Il l'inventait pas cette règle, non mais. Il demandait pas la lune, juste un peu de reconnaissance positive quand il faisait sa bonne action, quoi. Y a pas à dire, la gratitude c'est un concept étranger au monde moderne, on dirait. Un vrai peuple de sauvages. Appuyé sur une benne à ordure deux secondes, le veinard profita néanmoins du calme soudain pour échanger son cure-dent en bout de vie pour une de ses fidèles cigarettes. Il n'eut malheureusement le temps que de l'allumer et d'en tirer une première bouffée avant que le son des sirènes ne retentisse, bientôt accompagné du reflet des gyrophares à proximité.

    Gneh. Merde, v'là les flics.

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Arturia Mayer
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MessageSujet: Re: Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo)   Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo) Icon_minitimeJeu 19 Juin - 1:49

Aujourd’hui il fait beau, il y a une foule pas possible dans les carrefours aux horaires de pointe et quand on n’est flic en patrouille en voiture (siège passager dans ce cas précis), le temps s’écoule aussi lentement que les eaux du fleuve du Mississippi. Inutile de penser à ouvrir les fenêtres pour s’aérer, à une vitesse de dix ou quinze kilomètres à l’heure, ce n’est même pas la peine d’y penser surtout qu'elles empêchaient les odeurs de pot d’échappement, produit chimique et de bouffe des stands ou des restaurants. Surtout avec une Kae qui a avalé un déjeuner léger ce matin, car les courses n’ont pas était faits la veille et ceux mêmes qu’elle savait que les placards étaient vide. Tête en l’air quand tu nous tiens.

Enfin l’ennuie n’allait pas durée pas à Tokyo, si avant la destruction de Karakura que l’on peut désormais renommé le cratère de Karakura. Cette ville, comme toutes les capitales du monde a son lot d’animation en tout genre. Boutique, salle d’arcade, musée, salle de jeu, son port, ses quartiers louches, les attrapes nigauds illégales, les trafiquent en tous genre et d’autres que Chun-Hei ne se rappelait pas pour l’instant. Le plus drôle resta les bureaux des plaintes de son commissariat. Si la plupart son sérieux certaines plaintes demandaient une grande concentration aussi bien pour comprendre ce que voulait dire les personnes que pour ne pas éclater de rire.
Les témoignages qui ont vite arrêté d’amuser les policiers de la ville sont ceux d’agression de monstre difforme sur des citoyens dévorés en partie. Elle connaissait la raison des morceaux manquant du corps, c’est que l’hors de l’attaque sur les humains normaux certain hollow mordille le corps de chaire avant d’expulser l’esprit qui lui n’en restera rien, une fois la dégustation terminé. Les seules à ne pas songer à rapporter les faits étaient soit les morts ou ceux qui ont des pouvoirs. À savoir les fullbringer, les shinigami et les espèces de gars bizarre avec leurs totems.

On leur signale une agression justement d’un autre monstre vu dans une ruelle. Un record de vitesse aller être battu, les deux membres des forces de l’ordres s’avèrent être à une minute de la position. Son collègue à allumer les sirènes et gyrophare autant dire que ça roulait beaucoup mieux d’un seul coup. Dans ses circonstances la shinigami était appréciée de ses camarades, car chaque fois qu’elle intervenait dans ce genre d’affaires sans trop savoir pourquoi, les monstres disparaissaient ou n’intervenaient plus dans le secteur.

À peine arriver qu’un vieux clochard déboule affolée au possible d’une rue. Sortant aussi vite qu'ils purent, la première étape est de savoir ce qu’il se tramait par ici. L'homme parla de manière incompréhensible
    S’il vous plaît de.. Mon…. Tre… Un truc chenille… tre en costume…
    Ta gueule où je te baffe jusqu’à ce que tu redescendes sur terre ! Maintenant, tu respires à fond et tu la boucles tant que tu n’es pas foutu de parler correctement.
Son comparse lassa glisser sa main sur la figure, autant dire que la Coréenne avait encore frappé par sa délicatesse légendaire.

Kae, tu m’avais promis d’être plus douce pendant les interpellations.

Je suis douce, il n’a pas reçu deux ou trois baffes dans sa gueule, pour être ramené à lui.

Je te l’accord corporellement tu es plus amical, mais verbalement tu toujours toi.

Encore heureux j’aurais l’air de quoi sinon ?

Une femme qui fait des efforts pour être sympathique.


Finalement le SDF, à un peu près réussit à s’exprimer ou presque il y a des zones d’ombres dans l’histoire qui reste à éclaircir et il fallait d’abord explorer cette sombre ruelle digne des stéréotypes du coin mal famé, dans le genre mal odorant avec bouteille de bière brisé et brique cassés ici et là. Pendant que son collègue s’occupe de tirer de manière compréhensible les dires du vielle homme. Kae marcha d’un pas sûr et la mine confiante à la limite de l’arrogance. Interpellant le type qui collait en partie à la description du clochard. Maintenant, il devra répondre à quelque question.
    Toi là, tu ne bouges pas d’où t’es.

De plus près il donné toute l’impression du jeune homme d’affaires respectable en train de tiré une bouffée de sa cigarette. Mais entre la vérité et les apparences.
    Alors mon petit pote j’ai des questions auquel tu devras répondre sois ici, sois au poste menotte au poignet. Je suppose que tu préfères que cela soit vite fini alors on commence direct. Il est où ton pote déguisé en chenille géante, avec qui tu as arrosé de pièce le sans-abri ?

Et t’inquiètes mon gars j’en ai encore, si tu as de la chance mon copain devrait avoir eu une explication claire du clochard et qui t'innocente d'ici peu, pour le moment tu devras te contenter de moi.
    Si tu ne sais pas quoi dire explique au moins t’as version des faits sur le pourquoi du comment de ta présence dans le coin.
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Calum G. Fearghal
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MessageSujet: Re: Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo)   Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo) Icon_minitimeDim 22 Juin - 1:47

    Pour une bande de bouffeurs de donuts - ou est-ce que c'était qu'aux USA? Il oubliait constamment - au rabais, ils avaient rappliqué en vitesse, les flicards. Moins d'une minute après l'incident, il se faisait interpeller par une femme en uniforme à l'aspect un peu juvénile, mais sans conteste bien autoritaire. La fille elle devait pas avoir l'habitude de s'faire marcher sur les pieds. Il l'imaginait même flanquer quelques raclées à des collègues un peu trop familiers à l'occasion. Juste pour la forme, garder une certaine notoriété, tout ça. Autant ne pas faire tarder l'explication avec celle-là, ou il risquait probablement de devoir se coller la grognasse de service qui joue des menottes. Et c'était pas une bonne chose, pour plus d'une raison. Premièrement, il visait définitivement pas le fait de se mettre la police à dos. Et deuxièmement, même s'ils l'embarquaient, il serait du genre à avoir un défaut de fabrication dans les menottes, s'échappant sans effort depuis la banquette arrière. Sans déconner, il aurait même pu par miracle ouvrir la portière d'ordinaire verrouillée, et rouler devant trois camions-benne sans la moindre égratignure au bout du chemin. Quand on y pense, c'était peut-être ce genre de truc qui poussait les gens à parfois le détester.

    Mais bon, c'bien beau de pas vouloir retarder la réponse, mais il pouvait pas non plus juste déballer la vérité. Sûr, les évènements des derniers mois avaient commencé à éveiller le doute chez la population. Les gens s'interrogeaient, et certains commençaient à croire aux histoires de monstres et de fantômes qui hantaient les rues. Mais même cette situation ne rendait pas la vérité facile à croire. Quoi, il allait lui confirmer qu'une chenille cannibale de trois mètres avait attaqué un vioc dans une ruelle, et qu'il l'avait défoncé à coups de pièces de monnaie? Ce serait pas en taule qu'ils l'emmèneraient, mais bien dans le premier institut psychiatrique sur le chemin. Pour le coup, mieux valait tenter de la jouer évasive en premier lieu.

    Tirant une autre bouffée de la clope qui pendait au bout de ses lèvres, l'irlandais regarda à sa gauche. Puis à sa droite. Pour ensuite ramener son regard sur l'officière, un air perplexe au visage.

    « ...Une chenille géante? Quelle chenille géante? »

    Il avait même pris la peine de sortir son accent irlandais le plus épais possible en parlant. Histoire de renforcer l'aspect ''étranger en visite''. Y avait jamais de mal au fait de se faire une petite identité, après tout. Même, il inventait rien, il avait tout bonnement travaillé pour faire disparaitre l'accent de sa langue d'origine quand il parlait japonais. Après tout, l'accent irlandais sur le dialecte nippon, ça fait un mélange qui peut difficilement devenir plus hétérogène. Allez, savoir, ça irait peut-être même décourager la policière de pousser l'investigation bien loin, juste pour le casse-tête linguistique.

    « Écoutez, j'ai entendu le vieux bonhomme gémir dans la ruelle, alors je suis venu voir. Il était roulé en boule dans un coin, alors je lui ai offert quelques pièces, mais il m'a bousculé et il a décollé aussi sec. J'ignore ce qui lui a pris, franchement. »

    Y avait même encore quelques pièces sur le sol à quelques mètres. Un peu comme si quelqu'un ou quelque chose avait décidé de confirmer ses dires. Cette version de l'histoire était pas terrible quand on y regardait de plus près, mais il perdait rien à la tenter. Après tout, vu comment le vieux s'était enfui avec la peur au ventre, dur de croire qu'il allait pouvoir témoigner de quoi que ce soit de réellement crédible. Et même s'il redevenait lucide le temps de témoigner, il avait déjà dit ce que ça donnerait. Dans ce genre de cas, la vérité devient un billet en première classe pour la cellule capitonnée. Gracieuseté de la maison.

    Enfin, en attendant tout ça, il allait quand même devoir attendre, voir si la jeune mordrait à l'appât. Il s'arrangeait pour sa part pour garder un air décontracté, quoique légèrement inquiet. Le mec au costard qui voulait faire une bonne action, et qui espère ne pas avoir enfreint de loi en voulant rendre service.

    « Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal? »

    Le citoyen modèle. Jusqu'au bout.
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MessageSujet: Re: Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo)   Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo) Icon_minitimeLun 23 Juin - 23:57

Le costard cravate tira une autre bouffée de sa cigarette et regarda de tous les côtés avant de répondre à la policière en service. Il était évident qu'à moins que celui-ci soit incroyablement con ou tout simplement naïf, n’allait pas lui confirmer qu’un monstre en forme de gros insecte à essayé de dévorer le clochard. Autre chose mis en évidence c'est que le binoclard avait un accent qui sentait fort la chope de bière et les lutins verts. Ce qui mélangé à la langue nationale donna un défi sonore à relever pour être certaine de ce qu’il disait. Je sens que la suite s’annonce ultra relou, je vais être bonne pour l’aspirine ce soir. Écoutant son argumentaire, étrangement elle sentait qu'il y a quelque chose de louche. Pas que ses explications, n’étaient pas plausibles, mais il manquait un truc, le plus bizarre fut que Kae ne voulut pas insisté. Un flic qui a tendance à un peu bâcler les affaires peu intéressantes, ça n’aurait était surpris personne. Mais une Coréenne qui dès qu’elle sent qu’il y a anguille sous roche qui dès l'hors creuse et va jusqu’à enfoncer les portes ouvertes pour savoir où se niche la vérité. Un changement radical de méthode de travail qui fit tilter une certaine âme intérieure.

Kae, comment ce fait il que tu ne lui poses pas la question ?

Quelle question ?

Attend, tu ne vas pas me dire que tu ne l’as pas remarquer ? Il passe de "je suis venu le voir" à "il est roulé dans un coin" et "je lui offre des pièces". Tu ne lui demandes pas de détail supplémentaire, tu ne vérifies pas les faux raccords ?


Écarquillant les yeux, avant reprendre une mine habituelle, la demoiselle grogna en son for intérieur sur la négligence qu’elle failli commettre. Comment cela faisait-il ? Elle cherchera à comprendre plus tard. Le gars resta sacrément détendu pour quelqu’un interrogé par la police alors qu’il est le premier et unique suspect du secteur. Enfin son visage garda une allure un poil crispée. Si sa ce prouve il est seulement…
    Pour le moment la seule chose de mal que tu as faite jusqu’à preuve du contraire et d’être en mauvais endroit au mauvais moment. Prenant une petite pause, c’est une main sur le menton et l’autre sous le coude que Chun-Hei continua. Pars contre j’aimerais que tu m’expliques un ou deux trucs en détail. T’es venu dans la ruelle, car tu as entendu le vioque gémir et une fois devant lui tu lui offres des pièces et ensuite il se sauve ? OK !

Au moins deux éléments concordants sans être identique dans le récit entre le sans-abri et l’irlandais, c’est qu’il lui tend la main avant de s’enfuir et les pièces qui n'ont pas la même intervention. Il ne manque que le touriste explique ses incohérence ou bizarrerie.
    Je ne doute pas que tu sois philanthrope dans l’âme, je ne le remets pas en cause. Mais, un …" sans-abri "… sans abris qui se plaint de je ne sais quoi. Ton premier réflexe c’est de lui offrir de la thune ? Pas de lui demander ce qu’il l'a ou appeler les secours ? Un autre truc que je ne parviens pas à comprendre, vu à la vitesse où il a déboulé de la ruelle devant notre voiture on aurait juste dit que la mort en personne lui collait au cul et allais était à un cheveu de l'attraper. Tu ne vas pas me faire avaler que c’est le fait de lui offrir de l’argent qu’il lui fiche une peur de tous les diables ?

Je n’en reviens pas de ma petite Kae, qui de coutume est si sec et rude dans ses interrogatoires. Est d’un seul coup plus gentillette voir complaisante… Cet homme à une veine comme je n’en ai jamais vu jusqu’à présent. En ce qui concerne les premières interactions avec ma Chun-Hei, doublé de la suspicion possible, mais peut être fausse d’avoir à tenté à la vie d’un SDF. Logiquement, elle devrait être plus directe. Enfin, si jamais elle se remet à agir de manière anormalement pacifique ou qu’elle néglige encore des éléments qu'elle ne néglige pas d'habitude où elle devrait littéralement sauter à la gorge de l’homme à l’instant où il fautera dans son plaidoyer. Quoiqu’il arrive, je veille au grain.
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MessageSujet: Re: Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo)   Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo) Icon_minitimeLun 30 Juin - 2:41

    (Pardooon, pardooon! Faut vraiment que je reprenne le rythme, moi.)

    Eh bah alors? Faudrait qu'elle se décide, la fille. Un moment elle fait sa complaisante et elle se met à croire à sa théorie. Puis, le moment d'après, la v'là qui faisait les grands yeux de biche toute seule pour se mettre à repasser sa version des faits à la recherche de faux-raccords. Quoi, il avait pas été convainquant? Elle avait eu l'air d'acheter son baratin sans aucune question, au début. Est-ce qu'elle avait quelqu'un d'autre qui surveillait la discussion? Elle portait pas d'oreillette ou rien, pourtant. Après tout, c'était sans doute qu'un appel de routine sur un incident isolé pour eux, pas une négociation de prise d'otage. Y avait pas une caravane sous couverture avec trois spécialistes négociateurs des forces d'élite.

    Bon, c'était pas bien grave, juste décevant. Il devait perdre la main avec le temps, pour devoir s'y reprendre en fin de compte. Et encore, au moins elle l'accusait de rien, là. Non, elle semblait juste vouloir des précisions. Ce qui était une bonne chose en fait. Sa version contenait des trous, et elle lui offrait la chance de les remplir de son propre gré? Volontiers.

    « Oui, bon... honnêtement, on sait jamais comment les gérer, ces sans-abris. Certains d'entre eux n'ont pas toujours toute leur tête, mais au moins ils s'entendent tous sur une chose. Quelques biffetons de plus dans les poches, c'est leur définition d'un beau moment. »

    En espérant que ça commence pas à sonner dédaigneux. Car c'était pas son but en prononçant ces mots. Il serait bien le dernier des hypocrites de commencer à regarder la communauté itinérante de haut, au vu de ce qu'il avait lui même vécu par le passé. Honnêtement, les circonstances avaient fait qu'il s'était lancé dans les ruelles parce qu'il savait qu'il y avait un danger. Mais ça ne changeait aucunement le fait que s'il n'avait été question que d'un SDF un peu plaintif dans son coin, il aurait bifurqué quand même. Principe de vie, si on veut. Y a pas une main tendue dans la rue qui verra jamais cet irlandais passer sans abandonner quelques pièces au minimum. Comme il l'avait dit, il savait ce que c'était. Un café ou un sandwich de plus ou de moins, y a des gens chez qui ça fait toute la différence.

    Mais il allait sans doute devoir étoffer encore un peu sa version des faits, s'il espérait s'en sortir sans problème. Tirant une bouffée de sa cigarette, Calum détaillait l'officière depuis quelques secondes. Elle avait soudainement relevé des détails dérangeants, alors rien ne disait qu'elle ne pourrait pas le faire à nouveau. Après tout, fallait toujours bien le leur accorder, les policiers japonais ont quand même la super réputation pour ce qui est de la diligence au travail. Forcément, quand on y pense, ça ne pouvait qu'être normal qu'un pays aux traditions aussi strictes engendre des forces de l'ordre qui appliquent le protocole à la lettre. C'était pas à Tokyo qu'on verrait une bande de connards ivres sortir des armes à feu et tirer dans des vitrines sans conséquences.

    Quoique...

    « Dans tous les cas, ce serait bien le premier sans-abri que je vois fuir devant de l'argent, aucun doute là-dessus. »

    Oui, c'était de l'humour plat, mais ça faisait gagner du temps.

    La situation en elle-même n'était pas particulièrement dérangeante, mais bon. Un coin de ruelle sale et mal éclairée, c'était pas non plus le meilleur endroit du monde pour conduire une investigation, hein. Il s'en surprenait presque à penser qu'il aurait préféré être amené au poste, au moins il aurait eu droit à une salle d'interrogatoire et un café fourni par la maison. Mais ici, il en était réduit à continuer d'user la clope qui lui pendait du bec pour se donner un brin de satisfaction au travers de tout ce bordel. Il avait envie de sortir de ce coin de mur, ne serait-ce que pour s'éloigner des odeurs désagréables qui s'élevaient de la benne à ordures derrière lui. Sans déconner, il avait pas envie que ses vêtements s'imprègnent de l'odeur des ordures, ce serait bien le comble de la merde.

    Bon, alors pour le coup, fallait trouver un moyen de détourner la conversation sur un autre angle qui retirerait le poids de sur ses épaules. Devait bien y avoir quelque chose, un petit doute à mettre...oh. Ah mais oui, qu'il est con. Y avait l'excuse la plus banale du monde. Histoire d'appuyer ses propos, l'irlandais fit mine de soudainement réaliser un détail, levant le doigt avant de s'exprimer.

    « En fait j'y pense, c'est peut-être débile, mais est-ce que le type pourrait pas être ivre, dopé ou je sais pas quoi? J'ai déjà entendu parler d'itinérants qui tombent dans les drogues dures et autres trucs du genre. »

    Il l'avait dit, c'était l'excuse la plus banale du monde. Mais eh, qui sait, peut-être qu'elle lui apporterait son salut pour le coup. Suffisait de la laisser ruminer l'idée, et d'attendre qu'elle se laisse avoir par le doute. Après tout, c'était limite le devoir des officiers, de vérifier toute suspicion quand à l'usage de drogues. Et avec de la chance, le vieux aurait réellement pris quelque chose pour se bourrer la gueule plus tôt dans la journée. C'était peut-être sale d'espérer quelque chose du genre, mais en bout de ligne, ce serait pas plus mal pour le vieux. Il irait en cellule de dégrisement pour la nuit plutôt que dans un coin de sa ruelle. Volontaire ou non, il finirait par apprécier le fait d'avoir un toit, ne serait-ce que pour une nuit.

    Sauf que là, en attendant que l'officière décide de vérifier ou non sa ''théorie'', ça puait vraiment la merde ici. Au diable la patience, il devenait impatient.

    « Sinon, est-ce qu'on peut au moins sortir de la ruelle? Ça devient limite irrespirable de mon côté, avec l'odeur. »

    Après tout, il avait pas l'obligation de s'imprégner d'une odeur de merde pour répondre à des questions, si?

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Arturia Mayer
Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo) Arr-esp
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MessageSujet: Re: Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo)   Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo) Icon_minitimeSam 5 Juil - 23:51

Une question tarauda l’esprit de Kae, pourquoi avait elle autant de mal à faire son travail sérieusement avec ce type. Une mauvaise journée ? À noter que l’irlandais semblait surpris lorsque Chun-Hei grâce à l’aide de Jeonsa, repris sa bonne habitude. Le costard-cravate n’a pas trop attendu pour justifier les fausses notes dans sa version des faits. Qui ne l'aurais pas était devant un tel retournement ? Bon signe cela voulait dire qu’il ne cherchai pas trop à inventer une histoire pour se couvrir ou alors il avait déjà préparé sa tirade pour endormir la méfiance de la policière ou encore qu’il avait un bon sens de la réparti. Un brin hautain envers les sans-abris, mais sans doute dû au mot mal choisi.

Je me sens bizarre pourquoi, je suis aussi conciliante aujourd’hui ?

Je ne sais pas, avant de rencontrer cet homme tu allais bien, enfin je veux dire tu vas toujours bien, mais disons que tu es étrangement calme aujourd’hui. Mais ne t'en fais pas si tu risques de manquer à ton devoir je suis là.


Un brin rassuré, mais quelque peut mal alaise, sans doute devoir compté sur son zanpakuto pour être assidu, ou la fumée de cigarette que le suspect tire à nouveau ou peut être les bennes qui déborde, leur odeur fusionnée à celle de la cigarette. Dérangement traduit par des mouvements de spontané de nez suivant les pics et des yeux plissés qui cherchèrent aussi bien à se protéger qu’il traduisait une certaine investigation dans les faux raccords du suspect. Quoi qu’il en soit Kae fera tout pour élucider le mystère, quand bien même son état mental le lui permet ou non. Au moins Cheosa lui servirait de petite voix au cas où.

La blague de l’irlandais eut le mérite d’arracher un rictus passager. Toi tu fais genre que tu ne stresses pas, mais tu es quand même bien tendu. Indice ? Le bonhomme mordiller de manière plus frénétique sa clope et les gestes de son corps traduisait l’impatience. Mais cela ne signifier pas non plus qu’il était forcément coupable. La peur que tout lui retombe dessus par erreur alors qui – dans l’optique qu’il soit innocent – n’a rien fait peut aussi donner ce genre de réaction. Malheureusement pour lui sa renforce la suspicion et ce quelque sois son degré d’implication. Soudain, il leva le doigt en l’air les yeux remplis d’un éclat comme s’il venait d’avoir une intuition.

Idée débile ? Pas tant que ça, si pour l’alcool, Kae ne réalisait pas comment le SDF aurait pu en ingurgiter au point d’avoir des hallucinations, la drogue devait une piste nettement plus crédible. Le problème est que pour vérifier sa théorie, il lui faudra sortir de la ruelle et comme par hasard l’irlandais lui demande s’ils peuvent continuer en dehors de ce coin de paradis sentant… Un peu trop d’odeur fétide pour en cité tout les mixtures.
    J’allais justement te demandais de m’accompagner à l’extérieur.

Surveillant quand même qu’il ne se fasse pas la malle, passant devant son collègue nippon. À sa tête il semblait dépitait, proche du désespoir, mais une lueur perlais dans son regard persistant à déchiffrer les dires incompréhensibles du vieil homme. Kae lui posa une question à voix basse et lui répondit sur le même ton.
    Comment ça se passe pour toi ?
    Un peu particulier, je te revois dans cinq minutes, mais je ne pense pas que ton gars est quoique ce soit à se reprocher.

S’étant écarté ensuite d’une vingtaine de mètres histoire d’être tranquille. Sachant que d’une minute à l’autre, les probabilités que l’ami du pays des lutins s’en sorte idem de l'histoire. Chun-Hei allait lui poser quelque question pour passer le temps.
    Avant de continuer, j’aimerai que vous me donniez votre carte de séjour et aussi tu viens souvent en aide au sans domicile fixe comme ça ?

Tu devrais penser à utiliser le vous au lieu du tu.

Il n’en mourra pas pour si peu.
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Calum G. Fearghal
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MessageSujet: Re: Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo)   Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo) Icon_minitimeMer 16 Juil - 21:43

    À la bonne heure, ils allaient au moins pouvoir se relocaliser à un endroit qui donnait pas l'impression d'avoir le pied sur un cadavre en décomposition. C'était bien l'une des choses qu'il regrettait le moins de l'époque où il partageait le même mode de vie que le vieil hirsute qui discutait avec l'autre officier. Avec le temps, et à force de vraiment pas sentir la rose au bout de moment, on s'habituait certes aux effluves de la basse-ville, pour ainsi dire. Mais maintenant, frais lavé et vêtu d'un complet qui valait sans doute autant que la voiture de patrouille adjacente, il était pas friand du pot-pourri du coin.

    Un petit arrêt de l'officière pour conférer avec son collègue à voix basse sur le chemin, et ils continuaient un peu plus loin pour reprendre. À croire qu'elle espérait une révélation fantastique du côté de son pote pour justifier le fait de dire qu'elle ne croyait pas une seconde à ses conneries. Cette fille continuait en fait à aller d'un côté et de l'autre de la barrière. Un instant, elle l'écoutait passivement, semblant limite d'accord aussi sec avec sa version des faits. Et la seconde d'après, comme si elle se réveillait d'un rêve, la v'là qui commençait à argumenter et à ramener d'autres questions. Ils allaient tout de même pas jouer à ce petit jeu de cons pendant encore longtemps, si?

    ...Ah bah si, apparemment. Elle avait demandé la carte et tout, ça c'était normal. Après tout, n'importe quel homme d'affaire digne de ce nom ne sort jamais sans avoir quelques cartes d'affaire à donner si l'occasion ou le besoin se présente. Cette partie là, c'était tout bon. En revanche, sitôt cette partie de sa phrase éclipsée, elle commençait à revenir sur sa motivation d'aider un SDF dans la rue. Quoi, est-ce que c'était devenu une séance pour établir son profil psychologique, maintenant? Soit elle étirait la choses en posant des questions bidons, ou alors elle avait vraiment juste aucune foutue idée de ce qu'elle aurait du dire pour se donner une chance de trouver des réponses. Sincèrement, Calum n'avait pas besoin d'être un détective ou rien pour savoir que c'était un cas limite impossible à percer. Il y avait lui, qui tiendrait sa version jusqu'au bout. Et le vieux qui continuerait à débiter sa version à propos d'une chenille géante carnivore, qui n'était plus là pour donner à ses dires la véracité qui auraient aidé à écarter un futur diagnostic de sénilité avancée. Calum n'était pas ''presque sorti des bois''. Il n'y avait jamais mis les pieds, et s'était contenté d'y mettre le feu. Passant une main sous sa veste, l'irlandais tendit une carte d'affaires à la policière, tout bonnement.

    « Je viens en aide aussi souvent que je peux, honnêtement. La majorité des gens refusent de donner de l'argent parce qu'ils sont trop occupés à compter le leur en espérant avoir assez pour vivre. L'argent n'est pas un problème pour moi, alors c'est avec plaisir que j'en fais profiter ceux qui en ont le plus besoin à l'occasion, tout simplement. »

    Un discours digne d'un récipiendaire de prix Nobel. Et après tout, c'était bien connu, la philanthropie était le plus souvent le domaine des gens riches et célèbres. Organismes, fondations caritatives et tout le reste. Pour sa part, Calum donnait du fric aux sans-abris et tâchait de rendre les produits de sa compagnie abordables. Mentalité avec laquelle il faisait masse de profits annuellement quand même. C'était la beauté du domaine médical : y a toujours quelqu'un quelque part qui risque d'avoir besoin d'un médicament. Mais bref. Il n'allait pas non plus étaler son curriculum dans sa tête pour se faire de la publicité. Non, en ce moment, il était temps de voir s'il ne pouvait pas mettre fin d'office à cette petite mascarade que tentait la policière.

    « Est-ce que tout ça se dirige vers quelque chose, officière? Je veux bien entendu aider les forces de l'ordre à faire leur travail, mais au vu de la situation ici, à moins que vous n'ayez l'intention de m'accuser de quelque chose et de m'embarquer, je vais devoir prendre congé. Rien de personnel, je vous prie de le croire. Simplement, je reste avec un horaire à respecter. »

    Oui, c'était pas très subtil et tout, il le savait bien. Mais elle avait commencé à étirer la sauce pour rien, ce qui voulait dire qu'elle n'avait rien. Sans doute espérait-elle un résultat plus utile de la part de son collègue, et elle avait espéré le faire trainer dans le coin le temps que le tout arrive. Or, il ne lui en donnerait pas l'occasion. Ce moment d'attente lui offrait l'ouverture dont il avait besoin pour s'éclipser, aussi il n'allait pas la laisser passer devant lui.

    Ainsi, une fois ses dernières paroles prononcées, Calum avait commencé à s'éloigner peu à peu, faisant quelques pas à reculons pour adresser encore quelques mots avec la policière qui lui avait tenu compagnie. Faut pas non plus être malpoli, quoi.

    « Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à passer à mes bureaux du centre-ville, ce sera un plaisir. Bonne journée! »

    Et de se retourner, la démarche droite et assurée, pour s'éloigner pas à pas de ce guêpier dans lequel il aurait pu se faire piquer bien plus qu'il ne le souhaiterait. Après, tant qu'ils pouvaient encore le voir, il n'était pas encore sorti d'affaire. Il restait une trentaine de mètres avant le prochain coin de rue, là où il serait libéré de cet après-midi désagréable. Tout ce qui pouvait interrompre ces plans, ce serait la voix d'un des deux officiers qui s'élèverait pour l'interpeler et le sommer de revenir. Répondre à plus de questions. Allez savoir, il serait peut-être coincé avec des policiers qui auraient décidé d'invoquer un quelconque manque de coopération comme raison pour l'embarquer et continuer l'interrogatoire au poste.

    Restait qu'à croiser les doigts, ou risquer d'avoir à serrer les fesses.

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MessageSujet: Re: Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo)   Bonjouuuur, la Police! ♫ (PV Kae Chun Hei - Tokyo) Icon_minitimeDim 20 Juil - 14:55

Fallait être honnête rallonger l’interrogatoire pour espérer voir une faux pas est une perte de temps. En voyant sa carte elle vu qu’il se nommait Calum G. Fearghal, pourquoi avoir un G avec un point devant ? Le nom entier ne tient pas sur ses papiers d’identité ? Quoi qu’il en soit, Kae a beau sentir quand une personne lui cache quelque chose la plupart du temps. Là, elle est tombée sur un os ou alors pour cette fois son intuition l’induit en erreur. Ne pas découvrir la vérité sur un cas suspect ne serait pas la première fois n’y la dernière.

Enfin s’il elle ne se gourait pas l’irlandais, dirigeait ou était un haut placé dans une firme de produit pharmaceutique international. Déjà que même s’il avait était un simple plouf, l’accusé sur la base qu’il a tentée d’aider une chenille géante à dévoré un SDF à coup de pièce de monnaie… Alors un mec à la tête un dirigeant d'un grande boîte, ses avocats aller rire juste à la vu de l'accusation. À part l’asile où on vous dira que c’est possible, faudra chercher parmi les personnes un minimum saint d’esprit capable de gobé ça. De toute façon, le costard ne mentait pas ou alors il est sacrément habille, car il ne se contre dit pas.
    Non, je n’ai rien à vous reprocher et n’y aucun élément pour le moment qui pourrait te retomber dessus. Tu peux donc circuler.

C’est ainsi qu’elle retourna voir son collègue. Chun-Hei tu contentas d’un simple signe de la main pour répondre à l’unique témoin qu’il partait. Le clochard avait effectivement avalé juste avant cette histoire des substances illicite du moins au flair de son camarade. La prise de sang au poste leur en dira plus. Au moins le vieillard passera la nuit sur un lit au chaud, à l’abri des intempéries et des dangers de la capitale. Après quoi la Coréenne et son camarade retourneront les bouchons et les infractions au Code pénal. Pourtant elle fouailla dans sa mémoire, au sujet de personne chanceuse dans leur qu’elle a rencontré dans sa vie. Il ne lui semble pas avoir déjà croisé un gars aussi veinard jusqu’à maintenant. Car pour avoir la shinigami qui fasse son boulot sans être aigre, acceptante même une requête que normalement on s’assoit dessus. Cela veut déjà dire qu’elle ne sait pas lever des deux pieds gauches. Alors qu’en plus la victime confirme certaines de ses théories qui l’innocentent davantage. Franchement qu’il passe le numéro de son ange gardien, car lui il ne chôme pas.
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