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 Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]

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Yachka
Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Hum-ind
Yachka
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MessageSujet: Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]   Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Icon_minitimeJeu 19 Juin - 12:56

Perchées au sommet d’un immeuble résidentiel délabré haut d’une vingtaine de mètres, plusieurs silhouettes s’affairent autour de l’engin. Fier et impassible, celui-ci se dresse au milieu de l’azur brûlant tel un totem barbare sans symbole. A l’écart des fourmis ouvrières en pleine inspection, une autre tout de plaques vêtue s’acharne à faire les cents pas sans jamais perdre de vue l’horizon lui faisant face. A cet instant précis le silence règne encore. Seul un bruit de ferraille piétinant sans vergogne le support de béton lézardé étend son doux murmure à travers les ruines. Et toujours cette brume, en contrebas, qui monte la garde.

- Placez. 275 Azimut, 40 degrés. Faites en sorte de toucher la tour cette fois, Sergueï.

Ce qu’il fit, contrairement aux trois obus précédents qui eux, s’écrasèrent sur les boutiques avoisinantes désormais réduites à l’état de monticules informes. Le recul provoqué par cet énième tir envoya le préposé aux munitions par-dessus bord. Son cadavre putréfié ne tarda pas disparaître dans l’épais voile émeraude, si bien que la confirmation de sa chute ne fut avérée que par le bruit du choc pareil à celui d’un fruit trop mûr s’écrasant au pied de l’arbre ou sur une surface métallique. Pour autant Yachka ne fut en rien perturbée, et lança aussitôt l’un de ses innombrables tentacules en cueillir un autre à même le sol, quelque part dans les ruelles.

En deux ans, elle avait pu assimiler une somme considérable de connaissances diverses. La technologie tout d’abord, avec la découverte d’une base arrière garnie de véhicules en tous genres, armes, et manuels. Il ne lui aura fallu que quelques mois pour rattraper son retard en la matière et passer ainsi aux exercices pratiques. En l’occurrence ici, le tir au mortier longue distance. Autre problème qui en découle directement mais vite résolu : la main d’œuvre. S’il lui aurait été plutôt aisé de soumettre de vulgaires humains par la force en temps normal, certains évènements survenus 2 ans auparavant compliquèrent la tâche. Pour contourner le problème sans effusion aucune et sauter la phase de recrutement en premier lieu l’Immortelle fit cette fois appel à son pouvoir, qui déjà s’occupait de maintenir les corps dans un état de putréfaction certes avancé mais stationnaire. Ne lui resta plus qu’à apprendre les arcanes de la manipulation. Habituée au contrôle de tentacules, elle dû dès lors modeler leur comportement, revoir leurs performances et approfondir. Tant et si bien qu’il lui est désormais possible de s’emparer de carcasses pourrissantes à la manière de pantins et de les faire agir selon ses propres désirs subconscients. Au lieu de forger les soldats à partir de sa brume, ceux-ci prennent vie directement dans une enveloppe corporelle inerte maintenue par un tentacule solidement accroché sur la base du crâne. Une technique encore balbutiante, mais qui ne manquerait pas d’être utile sur le long terme après usage plus que régulier.

Pour l’heure ses poupées de chair ne lui servaient que de bras supplémentaire, et lui tenaient compagnie. A côtoyer la solitude pendant tout ce temps, tous les moyens sont bon. Enfermée dans sa névrose obsessionnel, la jeune Reine en était venue à se créer un état-major. Leurs corps ne duraient jamais bien longtemps certes, mais leur identité elle, demeurait. Quatre d’entre eux siégeaient ainsi autour d’une modeste table, avachis comme pouvaient l’être des cadavres. Elle les dévisagea un instant cachée derrière son habituel heaume, avant de l’extraire machinalement et de le poser avec vigueur. Son autre poing fit trembler le bureau, la carte ainsi que les nombreuses pièces posées dessus. L’expression de son visage angélique sembla se durcir. Une patience à bout, et tant de préoccupations.

- A ce rythme nous n’arriverons jamais à établir une base solide. Nous devons fournir davantage d’efforts pour rivaliser avec… Attendez… Qu’est-ce que c’était ?

Son attention venait d’être captée par autre chose. Comme un appel, une sensation particulière. Une présence, quelque part ? Depuis des mois, plus personne ne semblait pourtant vouloir vagabonder dans les environs. Serait-ce possible ?
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Kichigai Ganryû
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MessageSujet: Re: Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]   Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Icon_minitimeSam 28 Juin - 12:33

Putain d'merde, c'l'apocalypse qui s'est abattu ici. C'con, j'aimais bien Kurarara. Maint'nant, c'juste chiant à en crever. Tous morts, presque tout détruit, voit l'merdier qu'c'est d'venu. Dix jours qu'j'suis r'venu sur les ruines, histoire d'voir c'que c'est enfoirés d'Maho avaient fait. J'ai pas été déçu, c'bien aussi moche que ça l'était avant l'passage dans la dimension en mousse. Et même si ça date, un ou deux ans, j'sais plus trop exac'tment, bah ça fout toujours la rage. J'le prend comme un putain d'échec, c'tte ville, c'tait la nôtre, on s'tait fait chier à la garder, ça fait vraiment mal au cul qu'une bande d'glands aient tout foutu en l'air. Putain d'dieu d'mes couilles.

Et ron et ron, p'tit patapon. Il était une viiiilleuuuh, et ron et ron, p'tit patapon. Qu'le ch'velu et sa bande d'p'tits pédés, v'laient déééévastééées. Et ron et ron, p'tit patapon.

Affalé sur l'canapé, bouteille dans chaque main, d'cadavres d'autres partout étalées autour, quatre heures qu'j'me défonce à c'tte merde. Eau d'vie qu'ils appellent ça, eau d'vie mon cul ! D'puis qu'j'en bois, j'l'impression d'crever. Pas foutu d'me lever du canap', qui est même pas l'mien, la baraque entière est pas à moi. Les proprios' sont parti en même temps qu'tout l'reste d'la population, ils viendront pas faire chier. Alcool à volonté et gratuit, p'tit coin d'paradis qu'j'me suis créé au beau milieu d'ce paysage dévasté. Tout cet alcool et personne avec qui l'boire, c'vraiment la misère. Alors j'bois, et j'chante d'conneries, en modifie l'paroles pour les adapter à la situation.

S'tuation d'merde. Enfoiré d'Mahos. Connard d'Chevelu. Trou d'cul d'faux dieu. Merci pour l'bob tafiolle ! Giah-ah-ah-ah-ah-ah !

C'pas comme s'il avait eu l'choix d'me l'donner, m'enfin j'suis fier d'l'avoir sur l'crâne. Un bob divin quoi, j'suis intouchable avec un truc pareil.

C'est tout du moins ce qu'il s'imaginait. Et comme à chaque fois, le destin se fit un malin plaisir de lui rappeler qu'il n'était qu'un être mortel, certes doté de pouvoirs, mais qui restait néanmoins mortel. S'il n'avait pas prêté attention aux deux détonations précédentes, pensant que c'était sa maladie qui jouait avec lui, le troisième tir de mortier lui, ne passa pas inaperçu. L'obus n'avait pas seulement réduit à l'état de ruines la boutique voisine à la maison qu'avait investi le Fullbringer. Ses éclats, tout aussi dangereux, s'étaient logés dans les fondations de la demeure, s'écrasant à l'intérieur comme des tirs au fusil. A la différence qu'un seul de ses éclats auraient suffi à perforer le corps du Kichigai et y laisser un vide de la taille d'un pneu...

Sursaut d'panique, j'gueule un coup, mon cœur s'emballe et j'm'écrase par terre. Contact douloureux avec l'sol, y'a un putain d'écran d'poussière qui m'aveugle, m'fait tousser et m'irrite l'yeux. J'plaque mes lunettes sur l'tronche et règle c'premier problème. J'suis en sueur bordel. Il s'est passé quoi là ? Une attaque ? Y'a encore un glandu qui vit ici ? Tseuh. Les murs sont troués, la lumière s'y infiltre d'puis l'extérieur, m'agresse l'crâne, j'grogne. Furieux, j'sors d'ma planque, en pétant c'qui reste d'un pan d'mur d'un coup d'tête. Faites pas chier. A peine dehors, qu'ça r'commence. Putain d'boom. Bruit bizarre, genre siffl'ment sinistre, puis explosion. Direct sur l'tour.

J'tire une tronche d'ahuri, l'genre qui en r'vient pas. Genre, y'a pas juste un glandu, y'a un glandu armé d'un putain d'truc d'ouf ! Et qui est pas seul, d'ailleurs. J'mire l'engin, puis la tour dégommée. Retourne sur l'engin, bascule sur l'groupe au loin, puis d'nouveau la tour. Pas un mot. Pas un son. Puis c'est l'explosion d'rire. L'genre qui s'fait entendre à des centaines d'mètres, l'paysage aide, et qui t'fait passer soit pour un débile, soit un malade. Pour moi, c'sera les deux. J'applaudis, haut et fort, heureux. Heureux d'avoir trouvé quelqu'un à qui causer, mais aussi avec qui d'conner. Ces types, ils savent s'amuser, c'clair. J'me propulse vers eux, d'un trait d'lumière, pour m'planter au bas d'leur perchoir.

Ou pas. J'remarque direct la couille dans l'pâté. L'espèce d'truc dégueu' répandu sur la zone, l'genre d'truc qui t'empêche d'avancer. C'dans l'instinct, t'sais pas pourquoi, mais tu veux pas t'y frotter. J'me rapproche au plus près, évite l'espèce d'nuage chelou. Lève les yeux vers les tireurs. C'là qu'peux mieux voir qui ils sont.

Bordel de. Woh. Sur quoi j'suis tombé encore ?

Ces gaillards, ils m'ont pas l'air frais. Comme ceux d'la gonzesse rageuse d'l'autre fois. Plus morts que vivants s'tu veux savoir. Par contre, l'autre avec son armure, y'a encore aut'chose. Quoi ? J'sais pas trop, mais c'bizarre. C'est à c'truc que j'cause, l'reste j'doute qu'il puisse m'répondre.

Oy. Sympa l'armure, y'a moyen d'voir c'que ça cache ? J'suis Ganryû, et toi ? Dis, le brouillard qui donne pas envie d'approcher, c't'un truc pour r'pousser les gars d'mon genre ? Ou t'y es pour que dalle et c'tte ville s'décompose vraiment ?

Blague foireuse évitée. Provocation étouffée. Approche brutale oubliée. J'crois qu'j'ai tout bon pour une fois. C'est qu'j'veux tester la machine moi aussi !
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Yachka
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MessageSujet: Re: Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]   Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Icon_minitimeMar 12 Aoû - 16:18

- Oh non, tu ne te cacheras pas longtemps…

Un écho lui était bien parvenu quelques instants avant la grande alarme, mais elle ne s’y était pas attardée, pensant qu’il s’agissait alors d’un éventuel retour ou d’une hallucination auditive. Le port du casque n’aidant pas, Yachka l’avait donc ôté afin de ne plus en subir les travers. Mais lorsque des informations se mirent à filtrer, que sa propre sécurité fut balayée en même temps que la tour au loin, tout le système s’ébranla. Les cadavres retrouvèrent leur rôle de pantins en décomposition, les tentacules regagnèrent leur nid commun et la brume se mit à conquérir des horizons plus vastes. A la recherche d’un indice, d’une trace fraîche.

Des intrusions sur son supposé territoire, Pestilence en avait connu de plusieurs types. Rares, mais toujours confirmés. Dans la majeure partie des cas, il n’avait été question que d’animaux en quête de refuge ou de nourriture, attirés sans doute par une curiosité qui leur est propre. De l’insouciance primitive punie dès l’instant où le bourreau faisait son entrée, las de s’être déplacé pour une chose aussi futile. Mais parfois, l’irruption avait pris une forme plus humaine. Tout aussi inconsidérée dans les faits, mais innocente au premier abord. Alors le bourreau se transformait en diplomate menaçant, soucieux du respect des frontières et curieux de connaître les intentions d’autrui. Jamais le sang n’eut à être versé jusqu’à ce jour. Ou du moins, pas en quantité. Il valait mieux faire comprendre les choses et asseoir son autorité plutôt que de croiser le fer dès le premier contact. Question de logique et de stratégie sur le long terme.

A voir s’il en serait de même pour cette fois.

Plongée dans sa quête, prêtant son regard au nuage toxique en contrebas la jeune slave ne remarqua pas la présence ni l’aura de sa cible qui ne tarda pas à s’adresser directement à elle sans ménagement. La surprise fut telle qu’en plus de sursauter vivement, l’instinct primaire s’en mêla et une bonne dizaine de tentacules se dressèrent aussitôt entre leur maîtresse et le paysan bourru qui s’était habilement soustrait à la traque. Plusieurs herses le tenaient ainsi en respect, le temps pour Yachka de reprendre ses esprits et de se rapprocher du parapet.

- Tout d’abord un troubadour, ensuite une enfant de la nuit et maintenant un pécore… A moins qu’il ne s’agisse d’un langage propre aux humains de ce monde que visiblement je ne serais jamais capable de comprendre…

Ce faisant, elle reconsidéra les paroles du vagabond, tentant d’en déchiffrer le sens tout en le dévisageant de pied en cap à la manière d’un officier militaire devant une nouvelle recrue. Sauf qu’ici, le but était bien entendu de savoir s’il fallait l’empaler immédiatement ou se raviser le temps d’en apprendre davantage. Après mûre réflexion, elle opta sans hésitation pour l’habituelle manœuvre préventive et ordonna le retrait des herses. Ses minuscules informateurs prirent immédiatement la relève et sondèrent la terrasse où se tenait l’homme. Il valait mieux tenter une approche en douceur.

- Vous êtes en présence d’une combattante aguerrie, régnant actuellement sur ces terres mortes et abandonnées de tous. Nul être humain ne s’ose plus guère dans les parages. Puis-je donc savoir ce que vous, Ganryû, faites là à roder autour de mon poste d’artillerie ?

Le ton se voulait autoritaire, et sec. Pour autant, elle ne se serait risquée à y mettre un soupçon de menace. De l’inconnu peut parfois éclore le danger.
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Kichigai Ganryû
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MessageSujet: Re: Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]   Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Icon_minitimeMar 26 Aoû - 14:59

D'abord c'nuage merdique, puis ces trucs. C'est qui c'tte gonzesse ? Je l'ai jamais vu traîner dans l'coin, et merde quoi, c'est censé m'retenir d'forcer l'passage ces machins ? J'mire l'espèce de rempart à mes pieds, sans trop savoir comment réagir. J'cache pas ma surprise, tirant la tronche et observant la silhouette s'avancer. Elle m'cause, la gonzesse. Et j'pige presque que dalle putain. Troubadour, pécore, t'as l'droit d'parler notre langue ma belle, ça va pas t'faire d'mal. Autre monde ? Encore une intrusion ? T'es quoi ? Arrancrasse, Shojigami, Rappeur ? Pfeuh.

J'crache au sol, l'autre elle croit qu'c'est elle la patronne d'cet endroit, c'tte blague. Karara ma p'tite, elle m'appartient. Ou d'moins, nous appartient, j'suis pas radin avec les autres comme moi. Les Foulebringue, représentants d'la fête et du fun. Des trucs fendards, d'la picole et d'la baston. 'Fin, j'crois que c'est c'que signifie c'mot. Ils m'font chier avec toutes c'conneries. Y'a pas un glandu qui est d'la même race qu'les autres, pas un con pour t'expliquer l'merdier géant dans l'quel on baigne, moi ça me fait chier. Et maint'nant, ça. C'tte chose. Elle. Bordel de.

Mais putain, c'quoi c'tte manière d'causer ? T'as genre quoi, soixante-ans ? Et encore, même mon vieux j'le comprenais. 'Faut savoir faire simple, oublie la politesse, surtout avec moi.

Sérieux, comme si j'avais b'soin de ça. M'enfin, y'a dans sa voix un p'tit truc qui me plaît bien. C'tte nana, c'doit pas être l'genre à s'laisser marcher sur l'pieds. Peut-être une partie d'son délire mégalomane. Le monde il est à moi. Dans une autre vie, elle doit s'imaginer reine. Sauf qu'ici, c'la réalité, et c'rien d'autre qu'une gonzesse. Oh, elle a peut-être des pouvoirs, combien d'fois j'me suis attaqué à une femme pour au final m'y casser l'dents dessus. Seul'ment j'm'en cogne, j'défends mon territoire. Avant tout ça, avant que c'tte ville parte en fumée, j'me souviens pas d'elle traînant à Kakuraka.

Putain d'poufiasse, elle veut juste profiter d'l'occasion.

Tu dis qu'c'coin, c'est ton coin ? Conneries. Tu viens d'le dire, t'es même pas d'ici. Ici, d'gros bâtiment défoncé au p'tit cailloux sous nos pieds, c'est à nous. C'est notre monde. Toi, t'es pas d'ce monde hein ? Alors t'es gentille, soit tu t'écrases, soit tu dégages.

C'direct, c'est franc. J'suis pas l'genre à m'casser l'cul avec des s'il te plaît, merci et autres conn'ries. Probabl'ment qu'elle va pas aimer c'que j'lui dis, général'ment, les gens ils aiment pas. Trop vulgaire qu'ils disent. Et les femmes, c'les pires pour ça. Des trucs sur l'sexe fort qui l'est pas vraiment, qu'elles s'laiss'ront pas piétiner, qu'elles ont des droits, etc. L'seul droit qu'elles ont, c'est d'la fermer. Chaque fois, chaque putain d'fois où j'ai pris la peine d'discuter avec l'une d'elle, ça a mal fini. Elles ont ce don, c'tte capacité à tout faire foirer.

Maint'nant, c'que tu peux aussi faire, c'est m'filer ton nom, et m'suivre à mon appart'. T'y seras plus à l'aise pour virer ton armure, et l'reste d'tes fringues aussi ! Giah-ah-ah-ah !

Bah quoi ? La baston, c'pas tous les jours. Y'a des fois, on passe un bon moment autr'ment qu'en cassant des mâchoires. En plus, j'me suis jamais tapé une guerrière, ça doit être musclé.

Ou on peut aussi jouer avec c'machin qui a un potentiel monstre dans l'démolition ! Giah-ah-ah-ah !

Moi j'suis ouvert à toutes propositions ma p'tite.
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Yachka
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MessageSujet: Re: Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]   Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Icon_minitimeMer 24 Sep - 19:09

Les menaces et autres arguments machistes de l’intrus résonnèrent dans son esprit, suffisamment longtemps pour que le silence s’impose et finisse par figer la scène en peinture. Le modèle slave ne vacilla que pour mieux se redresser, une mine sévère creusée sur les vestiges de son visage angélique d’antan. Désormais matriarche immortelle avide de reconnaissance et de pouvoir Yachka s’était dès lors que le monde lui avait offert un second souffle salutaire jurée de ne plus courber l’échine face à sa véritable nature. Si le monde devait la voir comme une bête sanguinaire castratrice et hautaine, il en serait ainsi et pas autrement. Sauf exceptions, bien entendu. Mais pour l’heure, submergée par tant de haine et de vulgarité gratuite, la seule réaction envisageable s’imposa le plus naturellement du monde, et sans un mot. D’abord la cuirasse se rapprocha du parapet, tandis que les deux prunelles d’acier balayaient la brume toujours en faction au niveau du sol et qui plongeait le quartier dans une sorte de pénombre morbide. Après quoi, forte de ses compétences et de son endurance surhumaine la guerrière enjamba sans mal la distance séparant les deux bâtisses, pour atterrir lourdement sur celle où se trouvait son interlocuteur à peine remit de son infâme monologue.

Ainsi, elle put s’attarder en premier lieu sur les traits et la corpulence de cet éventuel adversaire. Bourru, relativement musclé et imposant, il la dominant sans grande difficulté. Née femme et prématurée, l’éternelle jouvencelle n’aurait de toute façon pu rivaliser avec quiconque et ce qu’importe le costume enfilé. Son attention se reporta donc, toujours en silence, sur cette curieuse aura palpée depuis peu par ses fidèles serviteurs invisibles. Un grand guerrier, de fait, et une menace potentielle. Pas de quoi défaire, malgré tout, son expression froide et son regard de glace vissé dans celui du pauvre bougre à qui elle finit par offrir le doux tranchant de sa voix impérieuse. Autoritaire, et ferme, mais juste.

- En ce cas, tu vas m’écouter très attentivement le simplet. Cela doit faire près de quatre siècles que la mort elle-même fuit devant cette peste que je répands dans mon sillage. Inlassablement. J’ai connu mille dangers, et pourtant me voilà aujourd’hui devant le plus pitoyable d’entre eux. Toi, et cette arrogance qui visiblement n’a pas quitté le cœur des Hommes pendant tout ce temps. Pourtant je dois bien admettre que cela ne me laisse gère indifférente. La fougue dont tu fais preuve est une force, que l’on retrouve chez la plupart des héros ou des tyrans. Je pourrais bien la mettre à profit, si tu daignais toutefois la retourner contre quelqu’un d’autre que moi. A moins que ton étroitesse d’esprit ne se borne qu’à la recherche d’un conflit, auquel cas... Et bien ma foi, voici là une requête à laquelle je peux accéder.

Elle leva alors la main au niveau des épaules, comme pour balayer le monde de son mépris le plus total. Une petite boule noire se dressa à son tour sur la terrasse plus haut derrière eux, joua avec le soleil et, brusquement, fondit en direction du gigantesque gardien métallique cracheur de feu dont la silhouette jugeait, impassible, le coupable au même titre que le reste de la ville à ses pieds. S’en suivit un léger bruit sec, puis le hurlement brutal et bestial du monstre. Le mortier vomit flammes, poussière et bourrasques à en faire trembler la façade, avant qu’un flot continu de débris ne se mettent à retomber çà et là. Quelques centaines de mètres plus en avant, le corps déjà mortellement blessé d’un building fut une nouvelle fois touché, sévèrement, avant de fléchir et de s’écrouler en soulevant une formidable colonne de fumée. Une victime de plus. Quant à la sphère, elle continua sa course jusqu’à se faire cueillir tel un faucon qui se pose sur le bras de son maître dresseur. La femme, dans un sourire, empoigna alors le projectile des deux mains, et le clipsa sur son crâne.

De nouveau entière, elle se gaussa sans vergogne, affichant à la manière d’une enfant cette forme de fierté propre à la crapule. Une insolence par les actes et non la parole, dont elle se délecta avant d’enchaîner.

- Je jouais déjà avec de gros engins que ta lignée directe ne devait être encore qu’à ses balbutiements, sombre idiot. Je saurais donc te faire regretter l’idée du coït, à moins que tu ne sois vraiment du genre à t’acoquiner avec la charogne. Mais trêve de plaisanterie Don Juan, si nous partageons bien le même monde j’aurais toutefois grand besoin de vos lumières. Et puisque vous êtes bel et bien sur mes terres, je me ferais un plaisir de vous offrir l’asile pour peu que vous soyez en mesure de discuter. Faute de mieux.

Sur quoi le golem de métal fit volte-face, insouciante dans le geste mais bien alerte quant aux intentions hypothétiques de l’intrus. Ses fidèles se tenaient d’ailleurs prêts à bondir, trancher, s’infiltrer. Plusieurs cadavres s’étaient d’ailleurs animés et décoraient la terrasse supérieure, attendant l’ordre pour faire feu de leur carabine armée et en joue. Il ne s’agissait là que d’une distraction, un moyen quelconque de faire comprendre aux plus stupides qu’il ne valait mieux pas tenter quoi que ce soit en terrain hostile.

Yachka s’avança donc tranquillement vers le bord et, dans un ultime élan d’altruisme tourna son regard en arrière.

- Ah et… Je n’ai aucun nom véritable. Nul doute que tu en trouveras un qui te sied. Maintenant si tu veux bien…

Et de disparaître dans le vide, pour entamer un retour en bonne compagnie vers ses quartiers sécurisés.
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Kichigai Ganryû
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MessageSujet: Re: Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]   Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Icon_minitimeMar 30 Sep - 12:54

J'continue d'mirer la fumée verdâtre sous mes pieds, du haut d'mon perchoir, avec un air d'dégoût. C'truc, on dirait qu'ça sort d'un cadavre en décomposition. C'est qu'ça commence douc'ment à m'faire chier en plus. Avec un truc aussi suspect qui pourrit l'sol, y'a pas moyen que j'veuille descendre d'ce toit. Sauf que si j'descend pas d'ce toit, j'vais finir par m'emmerder si j'dois rester ici une plombe. En plus, j'doute qu'c'tte choise soit très bonne pour la peau. Sûr'ment pour ça qu'l'autre grognasse s'trimballe sous une couche d'ferraille, en mode chevalière d'l'ancien temps.

Oh oh. Sacré détente pour une gonzesse ! Là, tu m'impressionnes !

J'fais l'malin, mais la v'là tout proche d'moi maint'nant. Seule, sans sa p'tite armée et ses défenses bizarres, mais proche. Et d'ce que j'ai vu, c'pas une femme ordinaire. Tente l'viol et elle te la coupe, avant d'te la faire avaler, morceau après morceau. J'suis pas doué pour jauger l'puissance d'une personne, mais j'ai l'œil pour r'pérer les cinglés. Elle m'a tout l'air d'avoir d'sérieux dommages cérébrales, genre au moins autant qu'moi. D'jà, parce qu'sinon elle s'rait jamais venue jusqu'ici. 'Faudrait être conne pour s'jeter dans l'gueule du loup exprès. Puis, parce que merde, elle démolit des immeubles à coups d'boulets d'canons !

Raaaah, mais bordel, j'pige rien merde !

C'quoi son problème, c'quoi c'tte foutue langue qu'elle cause ?! J'compris que la moitié d'son monologue, merde. Y'a des mots qui m'piquent l'crâne, m'force à réfléchir, r'tourner la phrase ans tous les sens pour la comprendre entièr'ment. Et ça marche, c'long et chiant, mais c'est utile. En gros, même si j'suis qu'un connard arrogant, elle m'aime bien. Fougeux qu'j'suis, elle veut m'essayer dans son lit. Son héros ou son tyran, c'est au choix, j'peux jouer n'importe quel rôle pour m'la faire. Conflit ? Pas avec toi ma belle, d'moins pas dans c'sens. On peut s'rentrer d'dans sexuell'ment, par contre.

Oh oui, j'peux la diriger contre quelqu'un d'autre ! Si t'es prête à intégrer une d'tes copines à la fête, j'ai rien contre. Bouche entrouverte, j'bave d'admiration. Pour elle, sur elle. Femme parfaite. Guerrière, perverse, farouche. L'preuve, c'qui suit. Sous ses ordres, l'rme d'destruction massive rugit, beugle et crache l'mort. Détonation monstre, vacarme assourdissant, déflagration titanesque. C'machin en impose, ça c'est du canon. Et derrière-moi, ça s'effondre, mortell'ment touché. L'bâtiment soulève un nuage d'poussière, son cri d'agonie déchire l'air un instant, m'parvient aux oreilles.

Curieux, j'tourne l'tête, histoire d'voir c'qui est tombé.

Bordel de. Ma... mon... pu... OH LA CHIENNE

Gueule qui s'fend d'un air renfrogné, colère qui gronde et poings qui s'serrent, j'ai une furieuse envie d'la massacrer. D'lui faire violence dans sa p'tite gueule de chieuse aux airs impérieux. Elle s'croit toute puissante, avec son p'tit jouet d'guignol ? Mes poings sont bien plus efficaces, mon pouvoir encore plus. J'enrage, tremble sous la frustration, mais m'calme, l'corps qui s'détend, un sourire carnassier qui m'prend à la trombine. Elle aime la voltige et la démoltion ? J'vais lui en donner. Dans cet immeuble qu'elle a réduit en miettes, y'avait tout un stock d'alcool et de drogues.

Ok, respect.

J'lâche c'mots, la laissant r'tourner d'où elle vient. Elle cache son visage derrière un casque, c'moche. J'vois qu'on m'vise avec des armes, qu'on est prêt à m'trouer la peau. Pouah, minables. J'apprécie sa répartie, j'aime c'sentiment d'supériorité qu'elle exerce sur moi, c'est attractif d'la sentir si autoritaire. Si proche et si éloignée à la fois, la tentation m'guette, j'veux y succomber. Mais avant, r'mettre les compteurs à zéro, ensuite j'serai tout à elle, promis.

Si vous l'permettez ma Reine, mon tour.

Sa reine. Le mot a fusé comme il enquille les bouteilles, une évidence. Elle la passionne, l'envoûte, l'attire. Charmé, il la voit telle une souveraine dont il est le plus fidèle guerrier. Amoureux, il souhaiterait combler ses désirs. Il explose d'énergie, crachant le tout aux alentours, sans se soucier de ce qui pourrait arriver à sa divinité. Il veut impressionner, attirer son admiration. Et il va faire fort. Dans le dos du celte qui s'ignore, afin que l'amazone en armure puisse contempler le spectacle sans se mouvoir, il décroche une bâtisse, dans son entièreté. Une des rares qui a échappé aux tirs d'entraînement.

Il la soulève, de concert avec ses bras, comme un geste envers celle qui déchaîne sa passion. Un présent pour la satisfaire. La demeure, dont de petits débris dégringolent en chute libre pour s'écraser au sol, est désormais plus en hauteur qu'ils le sont. Un dernier regard à la brune, un sourire, et il envoie sans hésitation la maison entrer en collision avec la lourde pièce d'artillerie. Pour la seconde fois en un laps de temps, la ville est en proie à un vacarme de tous les diables. Non content d'avoir heurté le mortier, il a également ravagé une partie du bâtiment sur lequel il se trouvait.

De tout cela prend émerge une confusion totale, un tableau d'anarchie et de désolation qui vient embrasser les deux protagonistes.


J'suis bon pour discuter maint'nant, ma Reine.

Reste à savoir si elle, l'veut toujours.
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Yachka
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MessageSujet: Re: Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]   Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Icon_minitimeLun 6 Oct - 16:01

Elle passa un certain moment à le regarder, une fois qu’ils se retrouvèrent tous deux à même le sol. Stupéfaite, car il était réellement difficile de croire qu’un tel arriéré puisse couver un potentiel aussi destructeur, et vous reluquer en bavant comme le dernier des fous. Le monde moderne et ses mystères.

*Heureux les simples d’esprit qu’ils disaient dans la Bible ? Au moins ils avaient raison sur quelque chose… Tant que cela m’offre l’opportunité d’en faire un pion majeur, je veux bien faire preuve de pitié à son égard. Un temps*

Pour l’instant, le colosse semblait partagé entre admiration et colère. Son aura toute entière bouillonnait suite à la destruction de ce qui devait être un refuge. Une cible choisie d’après les visions moissonnées au plus profond de son âme et qui confirmaient également certaines choses sur la nature de l’homme. Mais de son pouvoir aucune trace si ce n’est celle qu’il dégage constamment et s’amplifie selon l’humeur. Pourtant l’individu ne frappe pas encore, ne se soumet pas non plus. Il fixe son bourreau, approuve même son geste en guise de respect et l’honore d’un titre. Inattendu.

- Oh…

Ma Reine. Voilà un terme que Yachka n’espérait plus entendre de la bouche d’un humain, en ce monde où tous s’imaginent plus libres et nobles les uns que les autres. On aurait aisément pu croire qu’il s’agissait d’une boutade, or il n’en fut rien. Le ton se voulait sincère, et franc. Des paroles censées dans la bouche d’un simplet bourru, qui replongea la matriarche dans les tréfonds du souvenir. A une époque, la jeune immortelle ne se faisait plus appeler que par son titre, et d’une identité qui ne fut jamais la sienne mais qu’elle avait tant bien que mal réussit à usurper au grand dam de la véritable Anu Dara mise à mort lors de son accusation légitime. Elle avait incarné dès lors une figure emblématique, une légende aux côtés du mythe qu’était son mari le Khan. Reine guerrière, caparaçonnée, se jetant avec plaisir dans la gueule du loup pour en ressurgir couverte du sang de ses adversaires, et intacte. Une époque où les faits d’armes étaient chantés à travers le monde, déformés, au point de la représenter sous la forme d’un nuage de mort fauchant des armées entières. Ce qui, avec du recul, n’était pas si loin de la vérité finalement.

- Votre Reine, je le serais volontiers. Je l’ai été jadis et, vu l’état de votre monde le serais sans doute à nouveau sous peu. Avec votre aide… Que…

Son accès d’empathie nostalgique fut momentanément interrompu par une sensation de malaise. Devant la pression spirituelle grandissante sa cuirasse, au rythme de son propre cœur se mit à doubler la cadence du battement émeraude, traduisant sans le vouloir un effet de peur non avouée face à ce qui risquait de se passer par la suite. Non pas qu’elle soit véritablement apeurée, il aurait fallu pour cela qu’elle se sente proche de l’inconscience. Néanmoins on pouvait lire au fond de son regard d’argent la stupeur, et ses lianes partout s’affolèrent en cherchant vainement une proie à combattre.

De son côté le colosse, ravi, tenait à bout de bras un immense bloc résidentiel arraché de son support terrestre quelques secondes auparavant, comme le ferait un jardinier avec une vulgaire pousse. Ce qui n’aurait pu être qu’une démonstration de force brute se transforma en numéro de géokinésie redoutablement efficace lorsque le bâtiment en question embrassa les cieux et se mit à faire pleuvoir sur leur tête un torrent de débris divers, avant de percuter violemment son voisin sur lequel trônaient une escouade morte et son gardien de fer. Tous, pulvérisés lors de l’impact, et réduits en une infinité de morceaux redoublant ainsi le déluge de terre. Afin de se prémunir du danger que représentaient les plus gros fragments de la structure, Yachka fit aussitôt appel à ses capacités et façonna dans la brume deux paires de tentacules monstrueux, imposants, qui s’emparèrent aussitôt du problème et l’envoyèrent s’écraser plus loin dans un fracas peinant à rivaliser avec celui qui saturait déjà ses tympans fatigués.

- Je pense… Que ça ira pour aujourd’hui, n’est-ce pas ? Inutile de continuer cette épreuve de force, nous avons tous deux ce que nous valons aux yeux de l’autre, oui ?

Elle le réinvita donc à poursuivre leur route jusqu’aux abords de la périphérie, où elle s’était installée dans un campement de fortune. Quelques tentes d’Etat-major, un foyer central, des munitions diverses et variées, des armes… Tout le matériel nécessaire à sa première session d’apprentissage. Avant de regagner la base militaire, et se ravitailler pour passer au palier suivant. Et tandis que se dessinaient les silhouettes de l’asile tant convoité Yachka, qui s’était abaissée à ne pas prendre son habituelle monture s’efforça de nouer un semblant de discussion, tout en gardant son esprit en phase et ses sens prêt à répondre au moindre signe.

- Je dois admettre que vous êtes… Fascinant. Stupide mais fascinant, il est vrai. Ce pouvoir, qu’est-il exactement ? La terre ?

Sa formulation était lente, distincte. Elle avait bien intégré le fait que son interlocuteur ne jouissait pas d’un vocabulaire fourni, ni d’une compréhension à toute épreuve. Il fallait donc faire simple, quitte à s’aider de la brume pour imager des propos. Faute de mieux.

- Pour ma part, vous le savez déjà. Mais ne craignez pas cette brume, elle ne vous sera fatale que si vous cherchez à me nuire… A me faire du mal. Gardien, c’est un gardien. Ou quelque chose dans ce genre. Maintenant apprenez-moi. Qu’est-ce qu’un pécore… Un fier soldat tel que vous fait donc en ces lieux. Ici. Tout est mort, ici.
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Kichigai Ganryû
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MessageSujet: Re: Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]   Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Icon_minitimeDim 12 Oct - 22:27

Roh, déjà fini ? J'commençais tout juste à prendre mon pied...

C'quand l'choses deviennent chaotique qu'j'suis l'plus à l'aise, quand la destruction et l'désordre pose leurs couilles sur l'front d'la paix et la sérénité. Autr'ment, j'me fait chier. Et quand j'me fait chier, j'ressens l'besoin d'casser les burnes aux autres. Ici, dans Krakuraka en ruines, y'a personne à emmerder, sauf elle. Elle, c'ma nouvelle meuf, 'fin, j'aurai rien contre pour me la taper. Maint'nant, j'crois qu'elle est pas forc'ment partante, trop jeune ou une conn'rie du genre. C'qui est con, c'qui coince dans l'idée, c'que j'veux pas la forcer celle-là, parce que j'vais devoir la crever après l'viol. J'l'aime bien, larg'ment plus que l'autre blondie avec s'guitare de m'deux. Elle r'connaît un vrai guerrier quand elle en voit un, elle.

Fascinant ? Un peu qu'j'le suis ! Ok j'suis un vrai abruti, mais c'pas d'ma faute, j'pas choisi d'être roux moi ! Sal'té d'femelle qui m'a mis au monde ça, j'dû hériter d'sa sale tignasse maudite !

J'expulse un mollard, d'un racl'ment d'gorge sale et sonore, puis crache sur l'sol, écœuré. J'connais pas ma mère, j'me souviens pas d'sa tronche, ni d'son nom, ni si elle est encore d'ce monde. Pareil pour l'père, pareil pour toute la famille. Pareil pour toute ma putain d'vie en fait. Gros foutu et merdique trou d'mémoire à la con. Aucun souv'nirs, genre que dalle. J'sais pas d'où j'viens, comment j'suis d'venu c'déglingué à pouvoir, ni par quel miracle à la con on m'a pas encore arrêté, enfermé dans un asile, ou juste crevé. J'imaginais c'tte ville être chez moi, mais j'crois m'planter. Pour mes capacités, j'ai ma propre théorie, et j'serai ravi d'lui exposer puisque cela l'intéresse !

J'suis une sorte d'dieu humain. Genre, coincé dans un corps d'humains, mais avec la force d'un dieu. J'ai quand même crevé un dieu y'a pas longtemps, j'crois que c'tait l'dieu d'la mégalomanie, ou du bob, j'hésite encore. Bref, j'l'ai fumé, et j'ai volé son pouvoir ! Giah-ah-ah-ah !

Ouai, j'ai pas répondu à sa question, j'percute que maint'nant.

J'vois pas trop c'qu'est mon pouvoir sinon. J'contrôle la roche, j'provoque des tremblements d'terre, j'peux même jouer avec l'sable hein ! Puissance d'un dieu, j'te dis.

'Faut bien s'vanter un peu, pour attirer son admiration. J'veux toute son attention, qu'elle continue d'me voir comme un grand guerrier.

J'comprends pas vraiment comment ça marche, votre truc avec la brume. Un gardien ? J'pensais à un poison, l'truc vicieux qui faut pas respirer. Mah, j'préfère vous voir comme une redoutable guerrière en armure, bien plus excitant, bien plus d'classe ! D'ailleurs, y'a pas une épée qui va avec l'reste ?

J'jette un regard dans son dos, histoire d'vérifier. Réflexe d'chien, j'mate ses fesses. L'acier c'pas c'qui a d'mieux pour épouser les formes d'une dame, 'chier. 'Faut qu'jtrouve un moyen d'lui faire quitter l'ensemble si j'veux réell'ment m'rincer l’œil. On débarque dans c'qui r'ssemble à... Euh... Son palais mais en version minable et surarmé ? Y'a du lourd par ici. Elle prépare une guerre ou quoi? J'lui claque un sourire, c'pas exact'ment c'que j'imaginais, mais c'pas minable. J'm'éloigne, pour r'joindre des caisses d'armement. C'là que j'percute n'rien connaître en armes à feu. D'puis qu'me suis échappé d'la maison des fous, j'me suis battu avec mes poings et mon pouvoir. Mes ennemis aussi.

Bordel de. Mais c'quoi c'tte merde ? Tu peux vraiment tuer quelqu'un avec ça ?

Dans les mains du Fléau, un lance-roquette. Chargé, pointé en direction de la femme à qui il s'adresse. Évidemment, il ne se doute de rien. Il n'imagine pas qu'un projectile à forte puissance explosive, va sortir par l'extrémité de ce qui ressemble à un gros tuyau inutile selon lui, lorsque son doigt va presser cette gachette étrange.

Et il la presse, la détente.
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MessageSujet: Re: Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]   Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Icon_minitimeJeu 16 Oct - 19:28

- De Dieux, il m’a été donné l’occasion d’en voir bien plus en ces deux dernières années d’errance que durant les quatre siècles précédents. J’aime autant vous dire que le terme n’a plus guère de sens ni d’importance à mes yeux, chevalier. Toutefois j’avoue sans regrets que certains de ces pouvoirs m’intéressent…

Ce faux Dieu lui parut sous un jour nouveau, et lui dévoila une facette pour le moins curieuse. En mal de reconnaissance sans doutes, il ne se tarissait pas d’éloges et tenta de lui prouver sa valeur en se hissant par ses propres moyens sur un imposant piédestal. L’apanage des guerriers les plus redoutables en apparence et qui, dès que l’opportunité se présentait à eux ne pouvaient guère s’empêcher de tordre leurs plus petits faits d’armes afin de les rendre prestigieux, mythiques. Ce qu’il ne semblait pas savoir, c’est que le labeur en question était généralement délégué au peuple. Lui seul parvenait souvent à propager et déformer l’histoire jusqu’à la voir naître conte puis légende. Qui mieux qu’une ancienne dirigeante, sujette à ce phénomène jadis pouvait aujourd’hui affirmer une telle chose après tout ?

Mais alors qu’elle s’apprêtait à y répondre en appuyant sur ce point précis, le colosse s’éloigna un instant pour examiner les recoins de son modeste campement. Plutôt que de le guider directement au plus profond des entrailles de son royaume et ainsi risquer non seulement de compromettre la sécurité du complexe mais aussi la leur vu sa nature instable et brutale Pestilence estima que la visite du poste avancé limiterait la casse au besoin et le contenterait dans un premier temps. Appelez ça l’expérience ou l’instinct, toujours est-il que la suite des évènements étaya ses craintes et balaya définitivement ses doutes.

En effet, alors qu’elle se penchait sur la carte des environs et ses innombrables annotations écrites dans un alphabet cyrillique depuis longtemps oublié, un bruit quelconque la figea dans ses travaux d’écriture. Ce son, qui aurait pu être d’une banalité absurde quelques jours auparavant lui était pourtant devenu familier puisqu’à force d’exercice elle avait appris à mieux connaître et identifier chaque type d’armes, de munitions ou de calibres. En l’occurrence ce clic si distinctif s’apparentait à celui d’un AT 4 CS, ou plus précisément du signal de mise à feu du lanceur par le biais d’une gâchette située au bas de l’engin. En clair, mais pour d’obscurs motifs, son abruti de compagnon venait tout simplement de tirer une roquette. Inutile de préciser la trajectoire du projectile, bien entendu.

*Grave erreur Simplet…*


Sous l’effet du danger et de l’adrénaline, les secondes s’étalent et prennent des allures d’éternité pendant laquelle Yachka tente désespérément d’avorter le processus destructeur. Avec une telle quantité de poudre stockée en un lieu aussi réduit, la moindre explosion aurait certainement des conséquences terribles sur l’état du campement et de leurs occupants. Elle le savait, elle le comprenait aussi. Sa main se porta donc sans plus attendre sur Kryuk, fidèle lame aux propriétés uniques vaguement dissimulée sous sa cape et qui pour une fois sera peut-être en mesure de rivaliser avec une arme bien plus moderne.

D’un seul geste ample et circulaire l’épine d’acier fut sortie de son précieux fourreau, le mécanisme d’extension aussitôt déclenché, si bien qu’en un battement de cœur le glaive devenu fouet à écailles vint sans grande difficulté offrir ses caresses une fois le projectile sur sa route, pour finalement le voir se scinder en deux parties distinctes par la diagonale. Et sans qu’aucune étincelle n’entre en contact avec la réserve inflammable conservée au cul de la roquette qui s’écrasa alors comme une pierre et disparut dans la brume. Laquelle se fit également plus épaisse et toxique, déchainée sous l’effet d’une curieuse tempête. Le Fléau des steppes venait de disparaître en elle pour ressurgir en face de sa seule proie disponible, presque au contact. Dans une main l’épine toujours déployée, prête à trancher les chevilles du malheureux d’un simple revers. De l’autre son casque qu’elle avait pris le temps d’ôter une nouvelle fois pendant l’invisible charge. Le but étant de se confronter au regard de l’autre sans aucun rempart. Juger le coupable sous un brasier glacial.

Et pourtant, elle se surprit à lui offrir un sourire en accompagnement. Une forme d’empathie.

- Je t’offrirais le baiser de la Mort, chevalier simplet. Avec un certain plaisir, par ailleurs. Mais avant toute chose, ne touche plus à ces choses que tu ne sais visiblement pas manipuler. Nous avons au moins cela en commun, mortel. Quoi d’autre ? Ce pouvoir de Dieu, en quoi cela pourrait-il me servir ?


Titiller son égo, toujours plus. Le mettre en confiance, quitte à s’abaisser.
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MessageSujet: Re: Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]   Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Icon_minitimeSam 25 Oct - 16:31

Y'a un sourire amusé qui fend ma tronche, et un frisson qui me parcourt l'dos. C'marrant d'voir avec quelle réactivité elle vient d'trancher l'machin en deux. Y'a rien eu du coup. J'voulais découvrir à quoi servait l'arme, c'foutu. Mais si elle a tout pétée, c'est que ça devait être suffisamment dangereux pour lui faire du mal. Sa réaction est à la hauteur de ce que j'attends d'une Reine. Intimidante, elle m'fait face, arme à la main, casque dans l'autre. On s'défie du r'gard. Tout autour, y'a sa brume bizarre qui se déploie, gagne du terrain, se fait plus menaçante. J'le prends comme un avertiss'ment, qu'si j'recommence ma conn'rie elle va tout donner pour m'écraser.

Mon pouvoir pourrait vous servir à reconquérir votre trône, z'en aviez bien un avant, nan ? Une Reine a forcément un siège d'luxe pour y poser ses miches ! 'Fin, c'bien c'que vous étiez avant, une Reine ? J'veux dire, z'avez l'air puissante. Plus qu'la plupart des pouffiasses qu'j'ai croisé jusqu'ici.

Durant une p'tite seconde, j'suis tenté d'vouloir vérifier toute sa puissance, mais j'me retiens. C'pas l'moment d'se mettre sur l'tronche, j'le sens pas. C'est qu'elle est debout depuis quatre siècles, la dame, 'faudrait pas croire qu'un gars comme moi soit en mesure de la faire chuter. Même si j'suis un tueur de dieu. J'considère Yachka comme supérieure aux vulgaires femmes humaines, ou même l'quelques rares gonzesses qui sont tombés sur un pouvoir dans une pochette surprises. De mémoire, j'en ai pas croisé des masses. Et une seule est parvenue à m'étaler la tronche, sans pour autant gagner c'qu'il y avait d'plus important, ma loyauté. Melody, c'tte gamine a un potentiel destructeur monstre, c'qui fait d'elle quelqu'un avec qui il faut traîner pour s'amuser.

J'suis pas quelqu'un d'très futé, mais vach'ment plus efficace en combat et résistant qu'n'importe lequel trouduc qui sait calculer la trajectoire d'une canette de bière à moitié pleine lancé par un gringalet en trajectoire rectiligne.

Oh c'tte douce nuit où à la sortie d'un bar, j'suis tombé sur ce gars...

Sérieux, y'a vraiment un connard une fois, qui a voulu m'prendre à c'jeu débile. On jouait pour mon manteau et il m'a sortie ce défi pourri. Forc'ment qu'j'ai perdu, j'étais complètement torché et en plus, j'avais envie d'pisser, ça aide pas pour s'concentrer... Et j'voulais pisser aussi.

La pauvre guerrière assistait impuissante à l'un de ses longs moments où Ganryu dévie du sujet de conversation...

Et alors c'guignol, tout fier d'avoir eu juste, d'ailleurs m'demande pas comment il a fait, il faisait noir, tell'ment qu'un black s'rait passé inaperçu au beau milieu d'une fusillade. Bref, il gagne, il est content. Moi pas, j'ai la rage. Et j'ai toujours mon manteau, comme tu peux l'voir. C'que j'ai fait ? J'suis allé chercher la canette, j'ai pissé d'dans pour m'soulager, et j'lui ai éclaté le tout sur l'crâne ! Giah-ah-ah-ah-ah !

C'tait mérité, sérieux.

Sinon, j'peux aussi vous en faire la démo', mais ça me f'rait chier d'tout casser ici. C'qui s'rait mieux, c'est qu'on aille faire un tour dans la ville d'à côté. On tombe sur des Foullebringue, et j'vous montre c'que donne mon pouvoir. Escorté par un tueur de dieu, z'en pensez quoi, ma Reine ?
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MessageSujet: Re: Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]   Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Icon_minitimeJeu 30 Oct - 18:27

Non content d’avoir attenté à leur vie par bêtise ou inconscience, le colosse se permit de lui retourner son plus beau sourire. Bien évidemment, compte tenu des circonstances cela le faisait davantage passer pour un abruti que pour un soldat fier d’avoir accompli son devoir envers une quelconque sphère hiérarchique. Au moins Yachka savait-elle désormais à quoi s’en tenir concernant le simplet et la manipulation d’armes modernes. Mais de ce qu’elle avait pu en voir tantôt, l’intéressé ne risquerait pas de le prendre personnellement puis qu’il était doté d’un pouvoir bien plus terrible. Si tant est que ses propos se tiennent et reflètent un minimum la réalité au même titre que le vécu cet homme serait capable des plus belles prouesses comme des pires désastres. Encore l’un de ces pions qu’elle se devrait de modeler selon ses désirs ou évincer sans la moindre finesse.

Pour l’heure il était surtout question de faire connaissance, de lui laisser toute latitude pour assouvir son besoin d’auto satisfaction subconsciente et l’en récompenser par des attentions à degré émotionnel variable. Sans trop en faire, histoire de ne pas briser sa couverture. Le devoir d’un leader et plus particulièrement d’une figure royale implique de se soumettre aux doléances du peuple, aux efforts d’intérêt concernant parfois des sujets inappropriés, mais surtout de toujours s’attirer les faveurs de sa coure ou de ses officiers. Si ce Ganryû n’en portait pas encore le titre ni l’étoffe, il ne faisait aucun doute quant à son potentiel d’éligibilité dans un futur proche. Très proche, si on y mettait les moyens.

Ce qui la fit aussitôt se recentrer sur les paroles de l’individu, son dialecte infâme et ses limites cérébrales. Car de toute évidence il ne brillait pas par son intelligence et le reconnaissait très clairement lui-même entre deux phrases sans aucun lien ni sens. Au bout de quelques secondes, lorsque celui-ci se lança des deux pieds dans un long monologue autobiographique dénué de la plus petite parcelle d’intérêt Yachka ne se priva pas de ravaler son sourire de façade, de lâcher son casque et de faire volte-face pour finalement s’éloigner vers une table non loin où reposait encore la carte des environs, afin de s’y appuyer tout en lançant de brèves onomatopées approbatives à l’attention du pécore enjoué. Temps pendant lequel ses pensées se formèrent à haute voix et ne s’adressèrent qu’à elle-même, officiellement.

- Si je veux pouvoir profiter de l’aubaine, il va tout d’abord falloir que j’en apprenne davantage sur son infâme patois, ou nous aurons bien du mal à poursuivre cette conversation sereinement… En voilà une idée…


La brume. Mais au-delà de ça, le pouvoir qu’elle représente. Depuis toujours l’immortelle se sert de son fardeau comme d’un immense réseau d’espions spirituels. Ce sont eux qui, dès son éveil ont su l’adapter à son nouvel environnement. Il aura fallu bon nombre de vies humaines pour récolter les informations nécessaires et se revitaliser, mais la moisson n’aura jamais été vaine. Technologie, langage, histoire, géolocalisation, informations personnelles et souvenirs fauchés sans que ses proies ne se doutent de quelque chose. Concernant ses congénères surnaturels, l’expérience avait pourtant démontré que certaines aptitudes divines pouvaient empêcher sinon retarder le processus, voire tout simplement prévenir la cible d’une telle atteinte. Auquel cas il lui suffisait simplement d’user de méthodes plus classiques, quitte à se contenter du minimum. Mais dans la situation présente, il n’était pas nécessaire d’y réfléchir. Imposer son choix, avec un peu de chance le bougre prendrait encore cela pour une avance.

Alors que le colosse finissait seulement son monologue pour daigner revenir à l’essentiel de la discussion précédente, Yachka se retourna brusquement et se dirigea avec vigueur pour de nouveau faire face à son interlocuteur. Elle se dépêcha d’enlever l’un de ses gantelets habitant une main incroyablement fine et laiteuse qu’elle plaça presque aussitôt avec une certaine difficulté compte tenu de son gabarit en lieu et place de sa bouche. Si le contact direct avec autrui la répugnait toujours, elle se rassura en pensant au silence qu’engendrerait son acte.

- Ssssht, Simplet. Ssssht. Avant toute chose, j’aimerais que vous me rendiez un service. Celui de ne plus rien dire ou faire, quelques secondes. Et surtout, ne luttez pas, quand bien même cela devrait piquer. Ou si vous trouvez ça repoussant. C’est… Pour notre bien, disons… Vous pourrez continuer ensuite, j’écouterais attentivement.

D’abord glacée sa main fut consumée par une chaleur inhabituelle. Du voile de brume surgit bientôt nombre de tentacules filiformes qui grimpèrent le long de son corps à la manière de lianes vivantes jusqu’à atteindre son bras tendu puis, sa main. Chacune de ces choses s’affaira ensuite de part et d’autre du visage de Ganryû, l’englobant par ailleurs dans une sorte de nuage localisé. Le but de la manœuvre était bien évidemment de sonder son âme, et d’en récolter les informations nécessaires. Mais était-il réellement nécessaire de l’en informer ?

- Ne craignez rien, chevalier. Respirez, cela ne devrait durer que quelques secondes. Et nous serons quittes.
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MessageSujet: Re: Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]   Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Icon_minitimeDim 2 Nov - 13:11

Peuh. Tu l'dis si j'te fais chier à trop causer hein. Lui rendre un service, la boucler durant un moment. Ou comment m'dire de fermer ma gueule gentiment. Mais qu'elle aille se faire foutre sérieux ! C'est c'que j'pense, mais pas c'que j'vais faire. En vrai, j'm'exécute. En grognant, grimaçant. J'ai l'impression d'être faible avec elle, ça m'plaît pas. J'veux cogner, mordre, démolir, fracasser, saigner. Pas m'écraser, pas rester immobile, comme un gentil clébard. J'suis pas d'accord final'ment, j'vais pour l'ouvrir, mais elle m'surprend. Elle retire son gant d'armure. Face à moi, elle met sa main à nue, histoire d'être plus à l'aise, j'en suis sûr. Elle veut l'faire, final'ment. Hé, j'cache pas ma joie et un sourire satisfait déchire mes lèvres.

Direct, j'porte mes doigts au pantalon, pour l'faire descendre et offrir c'que j'ai d'plus précieux à cette guerrière nymphomane. C'qu'elle voulait en fait, c'tait choisir l'lieu et l'moment, pas être brusquée. Mah, c'est pas c'que j'aurais cru mais d'toute, j'pige rien aux femmes moi. Y'a ses doigts qui s'lèvent, qui prennent la mauvaise direction. Oy, tu fous quoi là ? J'me doute qu'avec ta vieille carcasse, t'as pas eu l'occasion d'en voir bien souvent ces derniers temps, mais quand même, c'genre d'emplacement, tu l’oublie pas merde. J'me sens obligé d'lui signaler, mais elle m'coupe encore dans mon élan. Bordel de. Y'a l'contact d'sa peau sur mes lèvres, et un p'tit frisson qui m'envahit.

J'le sens pas, bizarr'ment. Laisse trop d'liberté aux femmes, et elles en profitent. Que j'fronce l'sourcils, ceux que j'ai pas ouai. C'est un réflexe connard. Que ça va piquer, qu'elle prévient. Putain de merde, là ça devient intéressant, on vire dans le sadomosochisme... sodamisogysme... sadomythochisme... Rah. Va crever mot à la con. La pratique sexuel en cuir et avec des objets qui font mal ! Là. Oh, l'retour de ces lianes, qui lui grimpent le corps comme des... Oh oui. Oh que j'aime c'tte femme ! Elle m'offre en privé une p'tite scène avec tentacules à la clé, c'est beau. J'tire la langue, l'yeux brillant d'une lueur d'excitation, agite ma trombien d'droite à gauche, poussant des p'tits cris.

Sauf que. Parce que c'tait trop beau pour être vrai, chang'ment d'plan. Qu'elles bifurquent jusqu'à son bras qui nous relies, et qu'elles avant jusqu'à moi. Non. C'est mort. J'aime r'garder, j'aime pas ramasser. Là, j'commence à flipper. Péter un plomb. Y'a d'ailleurs ma pression spirituelle qui s'intensifie, s'apprête à exploser, lorsque les tentacules gagnent ma trogne et qu'tout s’enclenche. Mon reiatsu r'tombe au point mort, pratiqu'ment inexistant. J'me laisse faire. J'pas vraiment l'choix, mon corps bouge pas. Plus paralysé par la peur qu'autre chose. C'qu'elle m'fait, j'peux l'sentir. Et ça fout la trouille. Que ça dure, quelques s'condes, des minutes, des heures, aucune foutue idée.

C'est long, trop long. Mon bras réagit, ma paluche empoigne son bras, et serre. Fort, suffisamment pour dissuader d'aller plus loin. J'pose sur elle une expression haineuse, 'faut que ça s'arrête, maint'nant. Et les lianes brumeuses qui s'retirent, parce que l'travail est achevé ou pour éviter d'me foutre plus en rogne, j'm'en fous, c'est terminé. D'la pogne, j'm'assure qu'elle a rien fait à ma caboche. Y'a la respiration lourde, hachée, la sueur qui ruisselle, et c'tte question qui martèle l'crâne, avec passion. Bordel de.

Toi... Tu viens d'me faire quoi là ?

Si j'apprécie pas la réponse, j'la crève sur place. Lui arrache les membres et les trimballeraient aux quatre coins d'ces ruines. Sa tête, j'la ramènerai chez moi, et la déposerai dans mon congélateur, histoire d'la tenir conserver. Et chaque matin, au réveil, j'irai zieuter sa p'tite gueule de pétasse.
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Yachka
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MessageSujet: Re: Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]   Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Icon_minitimeDim 2 Nov - 21:41

Bien évidemment, le bougre ne se laissa pas faire, pas totalement. Ce qui ne fit que lui compliquer la tâche. Au départ, il la dévisagea simplement d’un air hostile mais résigné, se crispa. On pouvait lire dans son regard abruti un subtil mélange de colère et de lubricité malsaine, comme s’il s’attendait à quelque chose. Et Yachka n’eut effectivement qu’à suivre de ses yeux son geste de la main pour deviner les intentions du simplet. Tellement évidentes, qu’elle ne put l’en blâmer et se contenta d’un léger soupir à défaut de pouvoir retourner sa paume contre son propre visage en signe clair de mépris. Malheureusement ladite main devait à tout prix rester là où s’affairaient les tentacules sans quoi ceux-ci, libérés de leur cage spirituelle et de son emprise ne se seraient alors pas focalisés sur la récolte d’informations précises. Ce qui, au final aurait très certainement dégénéré en mauvais film de série B. Ou en porno gore, c’est selon.

Toujours est-il que la manœuvre en question n’emballa pas le colosse et s’il semblait coopératif les premières secondes, elles s’écoulèrent bien trop lentement à son goût. Malgré les conseils de Pestilence il n’attendit pas que le processus s’achève totalement avant de forcer la retraite, osant même jusqu’à empoigner brutalement son bras directeur et l’écarter de la cible. Ce qui eut bien évidemment pour conséquence directe d’affoler le démon vaporeux qui se jeta aussitôt sur le point de faiblesse, le renforça pour finalement punir le corps étranger d’une violente brûlure acide. Une fois désincarcérée de l’étreinte machiste Yachka se massa le poignet, et la tête lourde revint sur les évènements. Sa langue, hésitante, peinait à organiser et mettre en forme l’objet de sa pensée retranscrite dans la langue natale du rustre. Un exercice honteux, mais nécessaire.

- S’tu comptes un jour t’servir encore d’ton p’tit vers j’te conseille d’pas trop l’sortir cheva…gamin, risqu’rait d’tomber tout seul t’vois où j’veux en v’nir ? C’est qu’l’air est pas sain… propre dans l’coin, pis j’ai l’gâchette facile comme on dit, mais ‘vec l’épée t’vois ? Oh… Un… Un instant je vous prie…

Une douleur, aigue, en remplaça une autre plus lointaine et pourtant si présente encore. Emmagasiner autant d’informations, qui plus est sans lui laisser le temps de fermer les canaux de transfert causait souvent quelques désagréments d’ordre psychosomatiques. Une méthode d’apprentissage indispensable lorsque l’on cherche à s’adapter au plus vite, un don que possèdent probablement peu de ses congénères et qui sans nul doute pourrait un jour la hisser au-dessus du lot. Mais pour l’heure, cela lui permettait surtout de profiter pleinement des joies de la migraine. Et de problèmes d’élocution notables.

Elle tenta pourtant de lutter, main sur le front, échine voutée. Avant de reprendre la parole, elle laissa même échapper un immonde crachat verdâtre, et releva la tête. Le regard mauvais mais sourire aux lèvres. Appelons ça, les effets secondaires.

- C’que nous… Je euh… Viens d’accomplir ? Bordel… J’parle à la manière d’un foutu pécore… Euh… De merde… Si seulement j’pouvais te carrer un dico dans l’cul ça irait plus vite, mais j’ai… Ah… Aucune autre solution, désolée cheva… connard. Vous comprendrez, n’est-ce pas ? Pardon… Merde…

Elle se retourna finalement, fébrile, et se dirigea en toussotant vers la table qu’elle avait quitté tantôt et où trônait toujours la carte des environs, avec son lot d’annotations en alphabet cyrillique et divers schémas explicatifs. Car elle se devait maintenant de lui faire comprendre certaines choses, et d’en apprendre aussi. Voilà pourquoi elle s’était soumise à une pratique inacceptable pour une personne de son rang, à savoir le fait de s’abaisser au niveau du bétail. Gain de temps, gain d’effort et possible entente. Il faut dire qu’un combat ici, avec lui ne se terminerait certainement pas autour d’un verre et de pourparlers amicaux. Quitte à la jouer finement, autant sacrifier son honneur le temps de dompter l’animal.

- Il est primordial que… Faudrait vraiment m’aider… Qu’tu m’rendes service bonhomme. J’vais pas t’nir longtemps à causer comme ça, avant d’venir maboule… Quelle folie aussi… Vous avez l’air de, d’être du coin nan, y paraît ? Vos lumières me seraient… S’rait cool quoi. Vous rendre utile ? Je ne sais guère, par exemple où faire la bringue ? Des trucs importants aussi, mais pas seulement…

Elle l’invita du regard, tentant de lui faire comprendre au-delà des mots que son aide lui serait la bienvenue. Il fallait composer entre son génie et la stupidité du colosse, qui somme toute lui serait incroyablement utile d’une façon ou d’une autre. Avec le temps, il pourrait bien devenir un élément indispensable. Mais d’abord, le dompter.
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Kichigai Ganryû
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MessageSujet: Re: Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]   Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Icon_minitimeDim 9 Nov - 1:39

BORDEL DE ! C'QUOI C'TTE MERDE !

J'viens d'me faire brûler la main, ou acidifié si faut être précis dans c'que j'raconte. Si l'mot existe ? Mais qu'est-ce que j'm'en cogne putain, l'idée tu l'as retenue. C'tte poufiasse sous sa tonne d'acier m'a attaquée avec un truc dont j'suis pas fan. Acide d'merde. Bon, j'ai eu l'réflexe d'retirer l'main rapid'ment, histoire d'pas d'voir me la couper façon gros black ninja d'nuages. C'lui du livre en noir et blanc oui, l'truc dont sont fans les gens d'coin. J'dirais bien que c'pas douloureux, mais j'ressens assez fort'ment l'picotement quoi. Là tout d'suite, ajouté à la haine d'avoir été tentaculé, j'ai envie d'lui foutre m'poing dans l'gueule.

Alors on va écouter c'qu'elle a à m'dire, et décider d'son sort après.

Gné ?!

J'sais pas si l'fait d'm'avoir tripoté, ou la pensée d'ce que j'pourrais lui faire si elle s'abandonnait à moi, mais l'autre pète l'plombs. J'crois qu'elle veut m'raconter une histoire. Elle m'cause d'verre qui tombe tout seul, d'l'air qui est dégueulasse, c'qui est vrai vu qu'elle répand sa merde verdâtre partout. Avant d'finir par s'vanter de... de... son épée. J'sais pas. Une prouesse avec l'épée, ou c'qui s'en rapproche. J'percute vraiment pas. Pourtant, y'a larg'ment plus d'mots qui sonnent vrais à mes oreilles, y'a un effort d'ce côté. C'juste qu'elle a débranchée quelques fusibles au passage, où s'est défoncée avec d'la drogue pendant qu'elle m'faisait des choses louches avec ses tentacules, d'c'oup c'brouillon.

Oh... T'avais un clébards qui s'appelait Vert et il est tombé d'ciel quand tu l'as coupé avec ton épée parce que t'as la gâchette rapide !

A voir s'tronche, c'pas tell'ment où elle voulait en v'nir. Erreur. 'Fait chier, 'faut dire j'suis pas terrible pour l'devinettes. M'enfin, c'sa façon d'devenir plus intime, j'le sens. Elle pousse tell'ment dans l'effort d'se rapprocher d'moi qu'elle en devient aussi crade. Non mais sans d'conner, c'mollard ignoble. J'éclate d'rire tandis qu'elle poursuit. S'conde énigme. Plus compliqué, moins familier.

Un pécore ? Quoi, un animal qui picore ? Une poule ! Euh, woh ! Ok j'suis pas doué, mais c'pas une raison pour m'enfoncer d'la lecture d'merde dans l'fion hein ! J'crois que t'as pas l'air d'comprendre qu'j'suis pas l'genre d'gars à vouloir ramasser !

C'qu'elle d'vient insultante bordel. J'suis dans mon élément là. On s'crache à l'tronche, une discussion inutile et chaotique, l'rêve. Elle m'demande d'l'aide, mais j'attends que ça moi depuis qu'on s'est rencontré ! Elle veut un coup d'main pour r'tirer c'tte armure et s'fringues, la mettre à l'aise, puis enchaîner quoi. Non ? Pouah. Mes lumières ? J'sais pas c'qu'elle a pris, mais bordel c'que c'puissant. Elle raconte tell'ment n'importe quoi...

M'lumières pour allumer l'bringue ? C'est c'qu'il t'faut ? Genre, t'as b'soin d'un lampadaire ?

Elle m'jette un r'gard. Chaud. Chaud, chaud chaud. Quelle performance sérieux, j'crois qu'j'ai jamais croisé une gonzesse pareille. J'm'incline sérieux. Franch'men, chapeau. Pour la r'mercier d'ce moment unique, d'tous ces efforts, d'cet acharn'ment à vouloir m'comprendre, j'vais faire un pas vers elle. Sa langue bizarre, les mots d'tarlouzes et qui t'font passer pour quelqu'un qui pète plus haut qu'son derche, bah j'vais m'y filer ! J'commence par m'éclaircir l'gorge, avant d'placer une main derrière l'dos, gonfler l'torse, lever l'menton, l'yeux clos. C'comme ça qu'ils font ceux pleins d'frics, à lécher l'pompes d'ceux pour qui ils travaillent. Foutus merdeux.

J'm'incline, l'respect. L'courbette d'guignol pour marquer qu't'es rien d'vant ton maître. Chier sur ta fierté pour lui faire plaisir. Y'en a qui appellent ça pirouette qu'on m'a dit. Moi, j'ai mon propre mot.

Ma Reine, j'voudrais poing m'sous traire à l'levrette qui vous est dûe !

Bim, v'là comme j'l'impressionne à causer comme elle. Ganryû, l'finesse au masculin.
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MessageSujet: Re: Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]   Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Icon_minitimeLun 8 Déc - 13:04


- Chien Vert ? Une levrette ? Qu’est-ce que…. Oh pis va chier, ça m’emmerde. Au moins vous… T’piges l’essentiel. J’suis pas du genre à quémander, à faire l’aumône… Bref à tendre l’fion. Ouais j’vois bien c’que t’attends simplet ! Pas pour rien que j’porte l’armure tu saisis ?

Réponse en demi-teinte, avec des reflets de vérités. Dès lors qu’elle avait failli se faire odieusement violer pendant son adolescence par un brigand patibulaire, celui-là même à l’origine de sa transformation divine, Yachka s’était mise en tête de palier à ce genre de problèmes en se revêtant d’une épaisse cuirasse. A l’époque, cela aurait dissuadé tout individu trop avenant mais en ce monde il lui paraît clair que ce n’est plus guère le cas. Pire, certains d’entre eux comme son interlocuteur possèdent probablement des moyens peu conventionnels pour arriver à leurs fins, ce malgré ses efforts et son rempart naturel. Car si les Dieux d’antan foulent aujourd’hui le sol mortel, ils n’en demeurent pas moins des hommes. Et donc des créatures habitées par toute sorte de vices.

Celui de Ganryû n’avait donc rien de très insolite, si ce n’est qu’il eut été un jour couplé à une ignorance sans borne et une élocution catastrophique. Il s’agit en effet d’un spécimen rare comme jamais la jeune femme n’en a rencontré auparavant. Savant mélange de génie et de stupidité le colosse pouvait certes se vanter d’avoir survécu jusqu’ici, mais à quel prix…

Tandis qu’il s’éternisa en courbettes tout en articulant quelque étrange argumentation fantastique trahissant hélas ses intentions primitives à l’égard de sa Reine celle-ci préféra ne pas relever l’affront, bien conscience du lapsus révélateur et de ses conséquences si elle envisageait de le lui faire comprendre. Tout ce que l’immortelle souhaitait pour le moment, devait à coup sûr se trouver dans les méandres de cet esprit chaotique, dissimulé sous un tas de visions obscènes et/ou violentes. Il lui faudrait passer outre, non sans difficulté, dans l’espoir d’en apprendre davantage et pourquoi pas faire de cette aberration vivante un allié solide et loyal.

Mettant donc en retrait ses propres désirs charnels, car elle restait également une femme avec des besoins naturels surtout après une éternité à dormir dans un sarcophage de pierre, Yachka dans un soupir significatif tourna prudemment le dos à son partenaire du moment afin de lui indiquer une nouvelle fois la carte.

- J’ai… Disons, besoin de savoir certaines choses. Depuis que j’suis dans l’coin, des Dieux j’en ai vu pas mal. Des plus balèzes que toi, ouais. Sont tous barrés ailleurs, j’sais pas trop où. Et j’ai b’soin d’gars dans ton genre, du style un peu con avec des muscles et tout. Mais pas des… Euh, Bisounours c’ça ? J’sais plus trop, comment le formulerais-je…

Un instant son visage se recomposa, regagnant sa noblesse immaculée tandis que ses yeux tantôt animés s’éteignirent doucement sous le coup d’une pensée profonde. Main refermée sur son mention la stratège s’abandonna ainsi de longues secondes, cherchant ce dont elle avait réellement besoin actuellement pour mener son plan à bien. Il lui manquait des hommes et des femmes d’une grande force, une armée sans cervelle capable de raser une ville sur commande et sans se poser la moindre question. Une armée de Ganryû, devant laquelle elle se tiendrait en agitant le croupion. La théorie de l’âne et de la carotte, en somme. Encore faudrait-il pour cela que le principal intéressé comprenne, et réponde à ses attentes. Elle tenta donc de le lui exprimer le plus clairement possible. Son regard s’embrasa de nouveau, son visage se crispa et dans un verbe à la fois sincère mais profondément stupide dont elle commençait à maitriser les arcanes Pestilence s’exprima, sourire malsain accroché aux lèvres, se penchant sur l’invité circonspect.

- Du cul et du sang, ça te cause nan ? T’connais bien des gens qu’aiment ça aussi, par ici ? J’veux dire, t’dois pas être l’seul à aimer t’foutre sur la tronche si ?


Quel que soit l’issue de cette incroyable entretien, il se terminerait avec la plus grosse migraine qu’il lui ait été donné de subir en quatre siècles d’existence.
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MessageSujet: Re: Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû]   Rubbles, Dust and Steel. [Ganryû] Icon_minitimeMar 10 Fév - 23:56

Gné ? Qu'est-c'qu'elle m'bave l'princesse ? Y'a beau avoir un effort d'fait, j'toujours d'mal à piger c'qu'elle raconte. Une histoire d'automne qui demande à tendre l'fion, ou un truc d'genre. J'grimace un coup, la conversation dure d'puis trop longtemps à mon goût, j'veux baiser bordel, pas parler. C'serait bien que sa majestéôte enfin sa putain d'armure que j'peux pas perforer pour atteindre le saint brâille... Faîtes pas chier, m'en fous si on dit pas comme ça. M'enfin, elle continue de l'ouvrir, un truc d'gonzesse ça. Elle cherche d'types comme moi. Pourquoi, elle a l'intention d'ruiner une ville ? D'gros bras qui aiment la baston et qui s'ramassent un mal d'crâne violent quand il s'agit d'réfléchir. Il s'trouve que j'en connais bien quelques-uns. D'puis mon arrivée au pays d'bouffeurs d'riz, d'déglingués accrocs a l'castagne, j'ai eu l'occaz' d'en chatouiller par dizaines. 'Fait, lui suffirait d'remuer s'miches hors d'ce champs d'ruines pour en rencontrer.

Peuh ! L'dieux, c'comme l'putes, elles s'disent toute meilleures qu'les autres ! Une fois, j'tais avec c'tte superbe gonzesse, Naomi qu'elle disait, déniché tard l'soir après une demi-journée à picoler. Elle s'vantait d'offrir l'service l'plus jouissif d'toute l'ville et pour pas cher. Direct, j'foncé, normal ! J'la prend dans une ruelle, déballe l'matos et au moment d'l'enfiler, j'lui gerbe d'ssus. J'te jure, chute d'viagrawara ! Elle hurle, m'repousse et moi j'lui d'mande "Eh m'belle, j'ai l'droit à un extra pour c'tte somme ? " GIAH-AH-AH-AH-AH !

C'qui m'a pas fait marrer à l'époque, c'de ramasser son pieds dans l'couilles, mais c'tait un grand moment. Bref, elle a pas l'air d'en avoir grand-chose à foutre.

S'non, pour t'morfales pas b'sounours, j'peux t'en dénicher, mais va falloir bouger t'fesses en ville. Pas question d'me taper l'baby-sitting jusqu'ici, et n'espère pas qu'c'soit gratos. 'Va falloir m'faire plaisir, t'piges ?

J'ai l'mérite d'être facile à ach'ter, d'moment que c'que j'y gagne ressemble pas à une énorme merdasse enveloppée d'papier cadeau, histoire d'rendre l'emballage attrayant.

Si c'es ok, on s'retrouve dans une semaine à Tokyo. Dans tous l'cas, j'me tire, j'ai l'crocs et une putain d'envie à assouvir ! M'respects, Ma Reine. Ah, l'prochaine fois, venez plus simpl'ment habillée, l'gens d'la ville ils aiment pas l'chevaliers !

Citation :
Fin du rp d'mon côté, j'avais besoin de terminer mes vieux sujets après mon absence. Partant pour enchaîner sur un autre quand tu voudras !
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