 Rang : Cuarta Espada
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|  Sujet: Usagi Kazuhide  Mer 18 Juin - 21:38 | |
| Avatar : Nanashi de Sword of the Stranger.
Parrain : /
Comment avez-vous découvert le forum ? / Usagi Kazuhide Âge : Indéfini.
Race : Vizard.
Rang demandé : Cuarta Espada.
Description de votre personnage :
Tombe, sa crinière négligée, couleur encre. Trait indicé d'une personnalité qui n'est guère prisonnière de sa bonne allure. L'allure typique du Ronin de base. Typique ? En témoigne son attitude sereine, laissant deviner une relative sagesse. En témoigne son chapeau conique, attirail presque obligatoire du vagabond anonyme. En témoigne le Kashimo brun et bleu, tailladé en fines bandelettes à l'épaule, couvrant son kimono lui-même couvert d'un hakama à son bas ; le tout ceinturé, par le biais d'un Obi large, d'un katana, accessoire d'une gloire en désuétude. L'étude de son accoutrement promet un sabreur d'expérience. Les bras nus pour n'en rendre que plus commode son maniement du sabre. Le gantelet long jusqu'au coude pour atténuer les blessures, notamment en freinant une chute par l'empoignement d'une corde, le gardant d'écorchures au creux de sa main.
Autant, un bon enseignement pourrait justifier son apparat optimal, épuré de la moindre fioriture. Autant, les nombreuses sévices sur son corps ne sont pas pour trahir un novice. Stigmates représentatives d'une vie passée sur les champs de bataille. Succession de meurtres civilisés, qui font du sabreur non pas un psychopathe sanguinaire comme il est commun d'en trouver parmi les êtres sans profondeur d'esprit ; mais plutôt un être lassé de voir couler le sang, prenant soin de contourner l'affrontement lorsqu'il lui en est donné l'occasion. Conciliant ? Voilà qui est implicite. Peut-être trop, car il n'est pas anecdotique de le voir fermer les yeux devant l'irrespect, que le vizard met volontiers sur le compte d'une âme encore bien trop immature pour mériter qu'il s'en offusque. Immature ? Parce que lui ne l'est pas ? En effet, il serait plutôt question d'une douce désinvolture le rendant peu frileux aux crimes d'orgueil.
Éternelle bienveillance envers son prochain, peu importe son horizon, ce qui le rend aisément sympathique aux yeux de ses différents interlocuteurs. Malgré tout, un combattant fiable, prêt à se battre quand il le faut. Un sens de l'honneur au combat ? Relatif. De tels idéaux n'ont pas lieu d'être sans un brin de plaisir. Or, Kazuhide n'en retire aucun. Aussi mettra-t-il tout en œuvre pour abréger au plus vite le combat, quitte à rompre sa mansuétude par une froide exécution de son opposant. Se battre s'il le faut... Mais au nom de quoi ? Pas un seul idéal qui l'enivre. Tout juste une vague croyance. Autour de lui, ni plus ni moins que des individus. De priver le cadre de l'essentielle de sa substance pour ne plus attacher de valeur qu'à ce qui se prête à son regard. Aucune attache, aucune rancune ; si ce n'est à des personnes. Cependant, le monde étant ce qu'il est, Kazuhide n'en demeure pas moins loyal, par nécessité ; d'autant plus depuis son dernier exil du Seireitei. Un caractère indépendant, avec cette contradiction de ne supporter la solitude.
Description de votre pouvoir :
Type : Invocation.
Shikai :
"Dai kure... Kyokkai"
Une libération qui n'apporte guère de changement à sa lame. Un pouvoir, celui de produire des simulacres de lui-même. Se démultiplier, en d'autres termes. Des doubles chacun dotés d'une part considérable de son potentiel intrinsèque, qu'il contrôle à sa guise, sans être limité par la distance. De miser sur des manœuvres tactiques et autres formations de combat pour mettre à mal l'adversaire, tel est son style de combat.
Bankai :
"Nise nomikomu"
Même effet, mais à un niveau supérieur. De jouer sur l'invocation d'armées de lui-même pour avaler l'opposant par le nombre. Des armées qui ont cela de plus que leurs combattants voient leur armement diversifié, transformant le combat en véritable champ de bataille.
Histoire :
S'il est une vie que dû mener, de son vivant, le shinigami, ce devait certainement être celle d'un épéiste de renom. En effet, à peine reçut-il son Asauchi à l'académie qu'il ne lui fallut que quelques semaines pour rivaliser avec ses aînés. Le résultat d'un don inné ? Pas tant que ça. Plutôt l'expression d'un sang froid en situation de combat d'une rare précocité, ceci lui donnant l'avantage sur ses camarades ne prêtant d'autre regard aux exercices que celui d'un moyen pour faire grimper leur notation finale. D'ailleurs, pourquoi rejoindre l'académie, si ce n'était pour intégrer la tête du classement ? Une autre ambition ? Un besoin vital, plutôt. De la difficulté de trouver pitance dans les districts les plus malfamés du Rukongai. De la difficulté de ne sombrer en dommage collatéral de brigandages. De la difficulté de profiter d'une journée épurée de la moindre contrariété. Le contraste avec sa vie d'alors allait pour justifier son choix de devenir un dieu de la mort.
Malgré tout, n'en avait-il que de mauvais souvenirs, de sa vie au Rukongai ? Outres les visages familiers trépassés ; la survivance, dans son esprit, des bons moments passés en leur compagnie. Nul regret ni remord, si ce n'était de n'avoir eu la force de les protéger. Maigre regret, car Kazuhide n'était pas de ceux qui ressassent, jusqu'à plus soif, les mauvaises tournures de leur existence. Au lieu de se morfondre, faire en sorte que plus jamais ne se reproduise les mêmes malheurs. D'aller de l'avant, sous l'impulsion de ses fantômes. Simplement ; s'adapter, progresser, évoluer. Se refermer ? Sa plus grande qualité, celle de ne jamais céder à cette facilité de prendre prétexte des morts pour se garder des vivants. Une sociabilité introvertie, bienveillante, empathique ; faisant même céder son zanpakutoh, pour lui révéler son nom, et donc, son shikai, au sortir de l'académie. Considérant tout cela, devait-on se surprendre de le voir intégrer la septième division ? Celle qui le ramenait à ses démons. En proie à ceux-ci ? Non. En position de les faire s'évanouir une bonne fois pour toute... Oui.
Et quel zèle. Que ce soit dans l’affinement de son art du sabre, dans sa promptitude à s'occuper de la paperasse, dans ses bons faits d'armes pour le maintien de l'ordre sur le terrain. Autant de persévérance et de bonne volonté qui font de lui un homme rapidement promu aux responsabilités de troisième siège de sa division. Esclave de ses attributions ? De se rendre humainement disponible à ses semblables fait de lui un individu globalement apprécié de ses compères. Rigide ? De fermer les yeux sur quelques écarts de ses subordonnés le rendant plus sympathique à ceux-ci, à l'instar de ses supérieurs. S'en inquiéter ? Un commandant relativement indulgent.
En revanche, s'inquiéter du dernier événement à Karakura ? Disparition de ce commandant. Une organisation déstabilisée. Et que dire alors de l'apparition des Reapers, se faisant les garants de l'ordre au sein de la Soul Society ? Élevé au rang de vice-capitaine, il lui fallait dorénavant composer avec ce qui s'apparentait de près à une police interne. De devoir céder le commandement pour les opérations sur le terrain à l'un de ces étrangers... S'en offusquer ? Un allégement de ses charges, pour ne faire de l'Usagi qu'une espèce d'adjudant censé tenir au mieux l'escouade durant les missions. Tâche dont il s'accommoda bien vite, la bonne gérance des soldats sous sa tutelle passant avant les éternelles ritournelles des querelles corollaires des chocs culturels. Une attitude qui se voulait constructive, pour contraster avec celle corrosive de certains de ses semblables. Afficher la dignité de sa faction par la bonne exécution des tâches imposées. De renforcer par là la cohésion avec son groupe, pour en gagner une confiance aveugle. S'en satisfaire ? Qu'attendre de plus ?
*
Un an dans cette optique, avant cette mission a priori commune. Des disparitions au sein du Rukongai, les traces de sang attestant l’œuvre d'un criminel ; non, d'une bête sauvage. Un hollow, selon toute vraisemblance. D'enquêter, un reaper coordonnant les manœuvres. Cinq escouades en mouvement aux environs du district incriminé dans le rapport. Une opération d'ampleur. Et pourtant, un danger non surestimé. Au soir, de prendre compte de la disparition d'un groupe d'intervention. Quelques heures de recherches, pour retrouver les disparus gésir dans leur sang, inertes, au alentours d'une clairière. Les visages placides d'amis animent en lui une colère muette. De se laisser éprouver pour autant ? Une situation non inédite, presque banale. Ne dit-on pas d'un combattant qu'il pose un pied dans la tombe au moment de s'engager ? Des malheurs récurrents de la vie d'un shinigami qui normalisent ce qui, en d'autres circonstances, appellerait à la tristesse, la rage, l'abattement.
Le lendemain, efforts redoublés dans la traque du nuisible. Efforts récompensés. En train de se repaître sur la carcasse d'un habitant du rukongai, un hollow... Non, une puissance spirituelle bien supérieure... De cette taille... Non un menos... Un adjuchas ? De la forme d'un lagomorphe, un lapin. Ironique. Néanmoins, le passif de cette mission ne prêtait pas au sourire. L'expression insipide, le sabre dégainé, le reste suit. De superviser la formation, appelant le plus faible à la retraite, qu'il informe le reaper de la situation. Cinq combattants, dont lui, pour mettre la créature hors d'état de nuire. Une tactique longtemps répétée en exercice, pour trouver une exécution parfaite en situation de combat. Résultat des courses, au bout d'une dizaine de minutes, une menace grièvement blessée, pour s'en trouver forcée de fuir dans les bois à coup de sonidos. Une vitesse qui ne permet qu'à l'Usagi de le prendre en chasse, pour l'arrêter plusieurs kilomètres plus loin. Arrêt brusque, induit par la bête elle-même. Se toiser l'un l'autre, dans le silence. Sabre en main, la garde abaissée, tandis que se propulsait sur lui son adversaire et ce, d'un bond surpuissant. De se faire embrocher. Non lui, mais un substitut de sa personne. Fraction de lui-même découlant du pouvoir de son zanpakutoh. Dans la surprise de l'opposant, une ouverture, qui permet au corps véritable de surgir de l'ombre pour le pourfendre mortellement.
Mortellement ? Qu'au lieu de disparaître, l'ennemi se décompose pour s'immiscer en lui, au travers de ses globes oculaires, sous la forme d'un amas véloce de particules. Déséquilibré, à genoux, la lame plantée au sol, sa main empoigne puissamment son visage pris d'affliction... De sentir son âme se déchirer en lui, manifestation de sa lutte avec l'entité parasitique. Hurlement au timbre de voix monstrueux, signifiant fidèlement l'affrontement intériorisé. Signalant par là-même sa position pour voir se déporter vers lui ses subordonnés. Impuissants à la vue de leur supérieur en proie à ce qu'ils savaient être une hollowification. De n'être en mesure que de croire en lui, jusqu'à ce que n'apparaisse la tête de l'opération. En sa faction d'origine, une seule réaction de rigueur à l'observation de pareille aberration : l'exécution.
D'ordonner l'annihilation de l'hybride en devenir, pour ne récolter qu'un froid refus de ses laquais. Des chiens désobéissants, qui ne gagnent de lui que son mépris, sans pour autant l'arrêter. S'avance-t-il, en compagnie de son totem, pour lui faire envoyer une salve tranchante à l'encontre de l'Usagi agonisant. Agonise, le vice-capitaine, ne rompant avec la décrépitude de son âme qu'avec l'instigation d'un frémissement. De sentir s'évanouir une présence familière. Trouver debout devant lui Aomitsu, le cinquième siège, pour le voir s'écrouler au sol. Les yeux exorbités. Non une situation normale. Rien qui ne puisse, cette fois, justifier la perte éprouvée. D'asséner un regard enragé à l'exécuteur. Les remparts de la folie égratignés, effrités, écroulés ; pour révéler de lui son visage le plus empreint de noirceur. Une lutte avec son démon intérieure ? Balayée par une émotion écrasante, le menant vers un combat intense, débouchant sur l'exécution impitoyable de son opposant. Indemne ? Dans un état d'épuisement profond. L'arrivée d'une équipe d'intervention interpellée par les explosions spirituelles. Allochtone de leur division. Halète-t-il, reprenant ses esprits... statique, prêt à assumer ses actes. Jusqu'à ce que s'interposent le restant de ses hommes, lui intimant de fuir.
*
Marche chancelante au milieu du paysage aride de l'Hueco Mundo. L'esprit vacillant, partagé entre réminiscences et soucis d'avenir. D'avoir cédé à la fuite. L'animation d'une envie de vivre ? Un nouvel instinct incrusté en son âme, inhibant considérablement sa bonne intégrité, autant que le semblant de fierté qu'il retirait de sa condition ancienne de shinigami. Sans doute était-ce la raison de son passage dans cette dimension plutôt que celle des humains. Ailleurs, lui-même et ceux à qui il se serait attaché auraient été en situation constante de danger. Non... Un prétexte... La raison de sa migration en ce désert... Une espèce d'appel... D'une entité impalpable, abstraite... Une présence... Celle de son hollow intérieur ? Différent. Une sensation qui transcende le domaine de sa conscience. Quelque chose qu'il était bien capable de se représenter clairement.
La présence de vizards dans les armées du Rey Grimmjow. Une information particulière du temps où il servait encore les hautes instances du seireitei. En serait-il de même, malgré la mort de leur leader ? Un palais aux dimensions dantesques, enrobé par un vaste bidonville. Imaginait-il la forteresse ennemie telle quelle ? Une prévisualisation d'un conglomérat chaotique n'ayant de loi que celle du plus fort. Si tenté que se vérifie cette attente, incapable d'éprouver le moindre combat, il lui faudrait alors renoncer à la vie. Un pari insensé. Et pourtant, l'intuition de faire le bon choix. Un choix payant. En témoigne l'hospitalité accordée, avant que le maître des lieux ne jauge sa puissance suffisante pour lui accorder une place parmi ses plus proches fidèles. Cuarta Espada. Un culte au nom du Sima ? D'y être particulièrement réceptif, assez pour ne pas réfuter d'un revers de main cette croyance. Évidemment qu'il lui faudrait voir le Sima de ses propres yeux pour poser un pied assuré dans cette croyance. De jeter, malgré tout, un regard attentif et bienveillant à ces préceptes ; en d'autres termes, avoir la foi. Inconsciemment, un air de défi pascalien. |
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