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 Aessa " La Vedova" Terminée]

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AuteurMessage
Aessa
Aessa " La Vedova" Terminée] Arr-exe
Aessa
Rang : Reine de l'Exequias

Messages : 188
MessageSujet: Aessa " La Vedova" Terminée]   Aessa " La Vedova" Terminée] Icon_minitimeMar 23 Sep - 13:06

    Avatar : image via Google
    Parrain : Double Compte
    Comment avez-vous découvert le forum ? DC de Shin.

Aessa " La Vedova"

    Âge : 45 ans, dans un corps de 19 ans.
    Race : Arrancar de base Adjuchas
    Rang demandé :Membre de l'Exequias, pour que Borick aie de la compagnie.

    Description de votre personnage :

    Une petite menteuse, sournoise et fourbe, voila ce qui se cache derrière cette petite tête souriante. Sa voix est douce et fluette fait croire que l'on s'adresse à une petite fille quand on lui parle, son physique l'aide beaucoup d'ailleurs pour tromper son monde. Aessa s'en sers parfois à des fins personnelles, comme toute personne prête à arriver à ses fins. Si elle reste souriante et garde un brin d'innocente, il serait bien malpoli d'oublier sa race d'arrancar. De mauvaise foi, tricheuse, voleuse. On croirait avoir affaire à un mauvais joueur de poker ne sachant pas bluffer. Or Aessa ne peut se permettre de faire jouer ses attributs physiques puisqu'elle n'en a pas. Mais ce n'est pas ça qui va l'arrêter. Bornée, têtue, elle déteste avoir tort. Solitaire, elle refuse devoir une dette et fait tout pour s’acquitter le plus tôt possible. Aessa reste dévouée à Borick, celui qui l'a aidée quand elle était au plus mal.

    Son style vestimentaire reste assez simple, bien qu'un chouïa aguicheur. De longues bottes remontant aux cuisses, souple mais robuste pour garder tout son confort, un mini-short voire une culotte en bas et un haut qui débute au niveau des épaules pour descendre jusqu'au bas de ses reins. Une ceinture de couleur noire pour maintenir sa silhouette Ce même haut qui possède des manches très longues, recouvrant entièrement ses bras et la moitié de ses petites mains. Aessa reste toutefois assez attentive à ce qu'elle porte, refusant de tomber dans le ridicule. Le teint de sa peau reste dans les tons rosés, ce qui reste assez étrange pour une arrancar. Une faible poitrine, de longues jambes, un petit mètre cinquante cinq pour une quarantaine de kilos, c'est à peu près comme ça qu'elle se voit. Des yeux miel orangés, de fines lèvres et une chevelure châtain lui arrivant au niveau des épaules, son visage reste assez mince, ce qui lui donne un visage assez enfantin. Son bout de masque situé dans ses cheveux lui fait une sorte de diadème.


    Description de votre pouvoir :
    Le zanpakuto d'Aessa...est en fait deux seringues de la taille d'un stylo. Cela peut sembler étrange voire impensable de se battre avec deux seringues, mais elle a développé son style de combat dessus. Toutes deux sont alimentés par son reiatsu, qui génère une toxine dont seule Aessa est immunisée.

    Atrapar, Vedova Arácnido (Capture, Veuve Arachnide)

    Après avoir dit ses mots, Aessa enfonce ses deux seringues dans son poitrail. Le contact de l'aiguille et son corps fait qu'elle se cambre de façon à être penché en avant tout en gardant son derrière en retrait. Ses jambes se scindent en rangées de quatre pattes par côté, grandissant jusqu'à être plus grandes que le reste de son corps. Son arrière train se voit lui aussi doubler de volume jusqu'à devenir son opisthodome, obtenant ainsi la capacité à produire de la soie, à savoir une filière. Les deux seringues fusionnent avec les bras de l'Arrancar, s'adaptant aussi à la forme de la resureccion. Le haut de son corps se voit doté d'un corset en armure, protégeant les bras et le ventre, laissant les coudes à l'air libre pour faciliter les mouvements. Des marques sur son visage apparaissent, symbole qu'elle dessine avec le sang des victimes lui ayant offert distraction. Son masque se situe en haut de son visage, et forme un crâne aux allures animale à cornes, celles ci pointant vers le bas. En se transformant, Aessa gagne en vitesse, augmentant aussi ses réflexes. Son pouvoir sur les toxines se voit aussi renforcé.

    Spoiler:

    Histoire :

    PART 1 : Mourir pour mieux vivre

    Alma, ma chérie, tu viens m'aider ?

    Une dame blonde au sourire radieux se tenait devant la porte fenêtre, arrosoir à la main. Il faisait un soleil magnifique, milieu de l'après midi. Le chant des oiseaux était présent, le ciel dégagé, tout était en place pour une belle journée encore. Les escaliers se mirent à brailler, le bruit des chaussures sur le parquet sentant encore la cire. La petite fille descendit en courant des escaliers, manquant de tomber à la fin, et se précipita dans les bras de sa mère. Cette petite fille, comme vous avez pu le deviner certainement, s’appelle Alma. Elle a tout juste 3 ans aujourd'hui. Son père est parti à son travail, laissant juste un petit mot sur la table en guise de cadeau. "Bon Anniversaire ma chérie. Papa rentrera tôt c'est promis.", avec un dessin fait à l'arrache représentant une tête avec un sourire. Un smiley quoi. Pour compenser avec le fait que sa fille soit trop jeune pour savoir ce qu'il y avait marqué. Le père travaille dans le domaine scientifique, et la mère dans le secteur botanique. Il n'est donc pas étonnant de voir que leur maison est envahie de plantes vertes. Alma est donc entouré de feuilles et autres senteurs depuis sa naissance, mais aussi d'insectes.

    Seize années ont passées désormais. La petite Alma est devenue grande. Sa chevelure a bien poussé, comme le lierre sur sa maison. Ses parents, quant à eux, se sont bien rabougris. Son père est devenu un vieux monsieur, passant son temps à boire. Il faut dire que sa carrière s'est mal terminée. Tombé dans l'addiction à l'alcool, il a été licencié et a été tenu au secret professionnel, sous peine de finir tué. Que voulez vous, ce sont la les dures lois quand on travaille dans un secteur surprotégé, où vos faits et gestes sont surveillés tout le temps. Il a bien sur tenté de tout révéler, mais les gens le prenait plus pour un fou dont l'alcool lui fait dire n'importe quoi et d'attirer l'attention, prêtant à sourire, plutôt que de le croire sur parole. La mère quant à elle, a continué de travailler jusqu'à parvenir à avoir l'âge de partir à la retraite. Alma a continué ses études, allant jusqu'à passer en terminale.

    Un soir, alors que la jeune fille rentrait de cours, elle s'arrêta et s'assit sur un banc pour se reposer quelques instants. Sous un lampadaire non loin de sa position, des papillons voletaient, un petit vent frais et puis tout s'arrêta d'un coup. Elle qui comptait se prélasser un petit peu, profiter de ce calme si bénéfique pour faire le point sur sa journée si harassante. Pourquoi rester en cours, alors qu'elle n'y trouvait aucune utilité à ce qu'elle y apprenait la bas ? Franchement, qui se soucie de Trigonométrie ou de variations dans la vie ? A part en faire ton métier, aucune chance de les placer dans une discussion. Son rythme cardiaque semblait s'emballer, l'odeur de la ville ne lui plaisait décidément pas. Quoique la nuit ça pouvait passer encore, il y avait moins de trafic donc moins de pollution. Mis à part les odeurs de bouffe et les cris des soûlards, partagés entre bonne humeur et bagarres, quelques ébats et autres facéties bien sur. Après s'être bien reposé, la jeune fille prit son sac et se releva. Alors qu'elle se dirigeait vers la rue où se trouvait son domicile, quelque chose attira son attention. Un groupe d'individus étaient regroupés autour de quelque chose. Bien évidemment, elle ne savait pas ce que c'était, et commença à repartir, faisant mine de n'avoir rien vu.

    "S'il...vous...plait.."

    Encore un sans abri qui demande de l'argent ou une quelconque attention dans le but d'espérer de la pitié et de quoi se nourrir sans doute. Ignorant la voix qui la suppliait, Alma décida de mettre ses écouteurs et terminer son chemin. Sa seule envie était de se laisser tomber dans son lit, et n'avait aucune envie de se faire accoster par une personne démunie. En temps normal, elle lui aurait donné quelque chose, mais là ce n'était pas le bon jour. Problème de femme, entendez vous bien. La musique battait son plein, le rythme était tellement entraînant que la jeune fille n'entendit pas l'arrivée de ce qu'elle avait prit pour un mendiant. Elle sentit juste une forte odeur d'alcool. L'avait il suivi ? Alma se retourna et tomba sur un monsieur tenant un pistolet dans sa main gauche et une bouteille d'alcool dans l'autre. Le sourire ivrogne sans vergogne du vieux borgne dévoila sa dentition non parfaite. La jeune fille n'eut pas le temps de se défendre qu'une détonation retentit, le silence retomba petit à petit.
    Alma sera découverte par un groupe de personnes et envoyé à l’hôpital. L'opération sera un échec et le décès de la jeune fille sera prononcé quelques minutes après. Pourtant, elle ouvre les yeux et se retrouve en face de son corps. Ne sachant pas que c'est son corps, elle pense qu'il s'agit d'une farce. Et quand ses parents ouvrent la porte de la chambre, se dirigeant vers son corps sans même prêter attention à elle , Alma prend aussitôt conscience de ce qui lui était arrivé. Ne pouvant pas supporter davantage le spectacle, elle sortit de l'hôpital en courant, les larmes aux yeux.

    Qu'est ce que je fais maintenant ? J'joue au fantôme jusqu'à me faire entuber par les chasseurs de fantômes ?

    Ghéhéhé... Tu vas finir dans mon estomac ouais !

    Une chose ressemblant à un monstre se trouve devant Alma, faisant plus de trois fois sa taille, et a l'air d'avoir faim. Un vent frais vint surplomber la rue dans laquelle les deux gens se trouvent. Rapidement, la jeune fille fantôme commença à courir un peu partout, dans l'espoir de semer l'autre monstre derrière elle. Trouver de l'aide ? Après ce qu'elle avait vu à l’hôpital, aucune chance que quelqu'un veuille l'aider. Déjà, il fallait qu'on la voit, et à part l'autre gros tas qui bavait comme un porc en la poursuivant, il y avait l'air d'avoir personne susceptible de l'aider. Faut être réaliste, tu lui échapperas pas. Dans sa hâte, elle vit qu'un bout de chaîne pendait au bout de son torse. Ne sachant pas ce que cela représentait, elle tira dessus de toutes ses forces mais rien à faire. Alma réfléchit et se dit que peut être que le gros monstre pourrait surement lui enlever. Reste plus qu'à l'attendre maintenant. Un brouhaha se fait entendre à deux rues d’ici, il est proche. Se tenir prête, la moindre erreur et c'en est fini. Une erreur et adieu le monde dans lequel elle aura grandi, adieu sa famille...

    L'âme errante saisissait peu à peu les conséquences de ses actes passés. Elle se mit à avoir des regrets, sur sa vie, ses choix et ce qu'elle aurait pu continuer à faire si elle n'avait pas été dans ce parc. Si seulement elle ne s'était pas arrêté sur ce banc, dans ce parc, et rencontré ce papi bourré... D'un coup, la chaîne commença peu à peu à disparaître, comme si elle se rongeait elle même. Peut être était ce là sa voie de sortie pour s'en débarrasser ? Fallait il continuer à se morfondre pour pouvoir enlever ce bout de métal ? Oui, mais que lui arriverait il après ? Pourrait elle retourner dans son corps et tout reprendre comme avant ? Tant de questions et si peu de réponses. Pourquoi ils n'apprenaient pas ça à l'école ? Ca rendrait les cours nettement plus passionnant. L'école...Demain, elle n'aurait pas les petites blagues salaces de Tony, les potins de Margaux sur le beau Kévin de l'autre classe de Terminale. Toutes ces choses, Alma n'en entendrait plus parler. Dommage, c'est que c'était sympa à écouter des fois... La chaîne accéléra le processus, et le brouhaha s'approchait de plus en plus. Le monstre s'était perdu ou bien il visitait le quartier ?
    BROOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUM
    Il arrive. Il est proche. Le bruit des poubelles qui se renversent sous son passage. Le voila, qui galope tel un lion qui pourchasse son déjeuner. Et c'était le cas ! Plus il avançait, plus la jeune fille avait peur. Normal, me diriez vous. Voir un monstre avancer au triple galop vers vous, la bouche pleine de bave tel un pitbull, avec comme unique envie vous manger. Ce fut à cet instant que la chaîne finit de disparaître, laissant un trou béant en plein milieu du torse de l'âme errante. Un grand flash, puis un rayon lumineux de couleur blanchâtre.

    Le vide. Tomber au fond du gouffre sans fond. Le noir. Lorsqu' Alma rouvrit les yeux, elle aperçut le gros monstre couché sur le sol. Que lui était il arrivé ? Se rapprochant peu à peu du corps, elle vit que son propre corps avait changé. A se regarder dans le reflet d'un rétroviseur, elle constata avec stupeur qu'elle s'était transformer en monstre, ressemblant un peu à celui qui était allongé par terre. Était-ce une blague ? La faim débarqua sans frapper, la poussant à dévorer tout ce qu'elle trouverait à se mettre sous la dent. Force est de constater qu'elle se tourna par instincts vers son ravisseur. Un sourire carnassier se dessina sur sa bouche et en moins de temps qu'il faut pour dire ouistiti, elle se mit à table.
    Les bouts de chair volaient par ci par la, tandis que le malheureux gémissait comme un forcené. Il n'était pas mort, mais suffisamment blessé pour ne pas pouvoir se défendre. Pendant qu'il agonisait, la nouvelle créature lui posa les questions sur ce qu'il se passait exactement. C'est entre deux râlements qu'il accepta de lui répondre.

    C'est...le processus... Tu te transformes .... en Hollow... Tu dois te nourrir...pour évoluer....

    Hollow ?

    C'était donc comme ca qu'elle était désormais, une Hollow. Et la survie devait se faire par la chasse. Tué ou être tué. Voila qui s'annonçait clairement beaucoup plus intéressant que sa vie d'avant. Mais avant de s'occuper de tout cela, le repas attendait. La viande froide, c'est pas très bon pour la digestion.

    PARTIE 2 : Apprentissage sur le terrain

    Cela faisait plusieurs années que Alma avait découvert le désert blanc sans fin de Las Noches. Pour y parvenir, elle avait du se faufiler discrètement avec un groupe de Hollows. Les premiers temps, ce fut difficile pour elle de s'adapter. Puis elle avait réussi à se faire un petit nid douillet. Si quelques Hollows malchanceux s'approchaient trop du nid, elle se jetait sur eux et les dévorait, faisant preuve d'une voracité hallucinante. Pris par l'effet de surprise, ils ne réagissaient que trop tard et finissaient dans le garde manger du monstre. Lasse de son nom qui faisait trop humain quand on lui demandait, elle décida de changer, et opta pour le nom d'Aessa. Son deuxième prénom. Moins humain car pas utilisé du tout. Avec toutes ces victimes et combats assimilés, elle avait fini par évoluer en Menos Grande, puis en Adjuchas. Être un Gillian n'était pas spécialement fait pour elle. Aller à deux à l'heure, suivre en groupe et avoir un gros nez, merci l'esthétique ! Son passage en Adjuchas fut comme une libération pour elle, lui permettant de gagner un peu plus de respects chez les siens, même si les conflits n'étaient jamais très loin, et surtout d'acquérir un physique plus appropriée pour la chasse. De forme arachnéenne, ses huit pattes lui permettaient de se déplacer partout. Sa technique s'améliorant au fur et à mesure, il lui fallait des proies plus imposantes et qui lui offriraient un peu plus de spectacle. Elle avait quand même sa fierté, même si Aessa n'hésiterait pas à achever un ennemi qui lui demande sa clémence. Le simple fait d'observer les expressions de ses victimes rendait sa soif de sang plus virulente encore.

    Une nuit, après sa chasse habituelle, alors qu'elle se nourrissait, Aessa ressentit quelque chose à l'intérieur de son corps. Une soudaine envie de vomir remonta et l'Adjuchas recracha tout son repas et tomba à genoux. Insupportable. C'était comme si elle mourrait une deuxième fois. Puis la douleur cessa. Quelques minutes de répis, avant que cela lui reprenne. Cette fois ci, c'est au niveau de la tête que ca lui prit. Il fallait que la douleur s'arrête, à n'importe quel prix. Son masque lui cramait la peau à présent, plus aucune douleur présente dans le corps. Un hurlement strident s'échappa dans le blanc désert. Aessa attrapa son masque pour tenter de le retirer, mais au contact de celui ci, d'un réflexe, lâcha prise. Brûlant de l'extérieur aussi. Après plusieurs tentatives, elle parvint à briser le masque pour ensuite le jeter au loin. Exténuée, l'Adjuchas se laissa tomber à terre. Plus de maux nul part, la douleur était partie. Elle venait encore d'évoluer dans la chaîne alimentaire. Aessa allait enfin pouvoir profiter pleinement de ses pouvoirs.

    Oui, elle préférait cette vie là à son ancienne vie, du moins de ce qu'elle se rappelait. Car avec son évolution, elle perdait peu à peu des souvenirs de son ancienne vie, gardant son instinct animal et la manière de comment se battre intacts. Sa silhouette s'était amincie, redevenant humanoïde, ses cheveux d'avant, voila à quoi elle ressemblait désormais. De son ancien masque, il ne restait que des restes, formant une sorte de diadème. Bien sur, Elle avait gagné un zanpakuto. Mais cela ne lui plaisait pas : il lui fallait un truc plus... adapté à sa méthode de chasse.

    Sur Terre, il y a toujours des trucs intéressant. Ca sera toujours mieux qu'içi en tout cas. lâcha t-elle en jetant un coup d'oeil bref sur l'étendue de sable blanc.

    C'est donc sur Terre qu'elle partit, avec un groupe de Hollows. Pendant le voyage, elle avait du faire gaffe à pas se faire mordre, donc à se faire respecter au début, et le voyage se déroula sans encombres jusqu'à l'arrivée. Le portail les amena devant un hôpital. Aessa décida d'y faire un tour, et pendant sa visite tomba dans une salle d'opération. Scalpel, bistouri, tout instruments se trouvant à sa portée attirait sa convoitise. Mais il lui fallait quelque chose de facile à porter, qui ne la gênerait pas. Et ce fut le déclic. Une seringue. Voila ce qui lui fallait. A son retour, elle parvint à matérialiser son zanpakuto en deux seringues. Deux, c'était toujours mieux qu'une seule après tout.. Pas facile au début, puis petit à petit cela commençait à rentrer. Se dissimuler dans l'ombre, attendre qu'une éventuelle proie passe et jaillir dessus, la prenant à revers. Lui planter ses seringues dans le cou, puis la ramener dans le terrier pour la dévorer tranquillement. Tout semblait se dérouler parfaitement bien pour Aessa. Alors pourquoi se sentait elle insatisfaite ? Marre des petites proies, elle voulait toujours plus gros.

    La situation à Las Noches, elle s'en fichait un peu. A vrai dire, vivant recluse à ne se soucier que d'elle même ne lui permettait pas se tenir informer. C'est durant l'une de ses chasses pourtant qu'elle se rendit compte qu'il fallait changer son mode de vie. Devoir vivre en groupe était là son plus grand problème. Aessa savait très bien qu'il n'y avait que des charognards dans ce lieu. Même ces Espadas, Numéros, Fraccions et autres disciples du présumé Rey du Hueco Mundo. Ca ne l’intéressait pas plus que ca, d'être au service de quelqu'un.
    Elle avait eu les yeux plus gros que le ventre cette fois ci. Pensant que sa victime s'abreuvait d'une dépouille, l'Arrancar s'était glissé derrière lui. Prête à bondir sur lui, telle ne fut pas sa surprise lorsqu'un groupe sorti de nulle part l'encercla.

    Alors, ma jolie, c'est dangereux de sortir seule. Même si t'es une Arrancar. Surtout qu'à Las Noches , personne n'est à l'abri.

    Levant la tête, Aessa regarda celui qui lui parlait. Pas un sourire ne vint perturber son faciès. Elle était comme perturbée de s'être fait piéger. Ses doigts frôlant ses seringues, elle n'avait qu'une envie : le blesser à un point où il serait dans l'incapacité de se mouvoir pour ensuite venir se délecter de sa chair. Hélas pour elle, un membre du groupe l'intercepta au moment où elle songeait agir. Elle passa un sale quart d'heure, se faisant rouer de coups sans pouvoir répliquer. Le groupe cessa ses actions et celui qui avait parlé plus tôt, on l’appellera le leader, vint s'asseoir à côté d'elle.

    On t'avait pourtant laissé un échappatoire. Tant pis pour toi.

    Ses dents luisait au clair de lune, et Aessa préssentait déjà la suite. Si elle voulait s'en sortir, c'était le moment où jamais d'agir. Rassemblant ses dernières forces, elle bondit sur le leader, plantant ses crocs dans sa chair. Précisément dans la cuisse, là où il y avait matière à manger. Au contact du sang dans sa bouche, Aessa ressentit ses forces revenir. Pas suffisamment vu qu'elle se prit un coup dans le dos, la faisant tomber à terre, évanouie.C'était vraiment la fin la. Cette vie nouvelle prenait donc le chemin de la sortie pour Aessa. Finalement, elle n'aura donc pas eu le temps de tout voir içi non plus. Vie de merde, ca décrivait bien l'instant. Se retrouver encore une fois en train de tomber dans un trou sans fin.....

    Plus un bruit. Etrange. Serait elle morte ? Aessa ouvrit les yeux, et découvrit le groupe d'Adjuchas à terre. Devant elle se trouvait un jeune garçon blond, sabre à la main. La lame coulant encore, de beaux habits blancs, cheveux longs blonds et son expression amusée, aucun doute, lui il était pas là pour rigoler. Rien que sa présence instaurait le respect. Se relevant doucement, l'Adjuchas pesta contre son sauveur, finissant de se dépoussiérer.

    J'aurais pu m'en sortir toute seule.

    Mensonge, et elle le savait. Mais c'était dans sa nature de ne pas reconnaître son impuissance, et dire merci lui enlèverait sa fierté. L'ayant mauvaise, Aessa vint se placer à quelques mètres du blond, et le toisa du regard. L'autre ne montrait aucune hostilité, gardant cette prestance qui lui allait si bien.

    Ca m'fait suer parce que comme tu m'as porté secours, j'me dois de te rendre la pareille. Mais vu la puissance que tu dégages, je doute me rendre utile.

    Donne moi ton nom, et je dirais dans quoi tu pourras m'être utile, Adjuchas.

    Je... Aessa. Je suis Aessa.

    Enchanté Aessa. Mon nom est Borick.

    Le contact entre Borick et Aessa était établi. Depuis cette nuit, l'Arrancar devint membre de l'Exequias. Elle fait de son mieux pour que son ardoise soit lavée, mais la tâche s'annonce plus ardue que prévue.
    (Voila la fin de l'histoire, j'espère qu'elle vous aura plu.)


Dernière édition par Aessa le Ven 26 Sep - 19:55, édité 2 fois
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Messages : 2108
MessageSujet: Re: Aessa " La Vedova" Terminée]   Aessa " La Vedova" Terminée] Icon_minitimeJeu 25 Sep - 8:34

Bonjour et (re)bienvenue sur BBS.

Il y a deux points que je me dois de soulever. Le premier, c'est qu'il y a pas de mécanisme biologique qui te force à arracher ton masque pour devenir un Arrancar, chacun est libre de le faire ou non. Le deuxième, c'est que la forme d'un zanpakutō ne change pas à priori, sauf transformation : tu aurais donc dû avoir des aiguilles dès le départ.

Aucun de ces détails n'entravant ta validation, je te valide au niveau 3 en tant qu'Exequias et Arrancar de base Adjucha. Tu disposes de 20 points de compétence à répartir au moment de créer ta Fiche Technique, comme tu le sais déjà. Je ne t'explique pas le reste, tu sais ce que tu as à faire.

Bon RP avec ce nouveau personnage !
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Aessa " La Vedova" Terminée]

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