Avatar : Raoh de Hokuto no Ken
Parrain : Slovodan !
Comment avez-vous découvert le forum ? Par Slovodan !

Âge : 2526 ans, il a l'apparence d'un homme de 27 ans.
Race : Arrancar
Rang demandé : Espada numéro 1 si possible. Sinon 2, 9 ou 10. Peu importe ^^
Description de votre personnage :




Isagoras est un grand gaillard se rapprochant aisément des deux mètres de haut. Son corps musclé et imposant lui donne l'apparence d'une brute épaisse, mais les apparences sont trompeuses, notre bonhomme est d'un raffinement les plus rares. Sa peau est plutôt brune, et ses traits taillés de visage taillés dans le roc. Difficile de se dire que cet homme au style vestimentaire plutôt baroque est placé dans le corps d'élite des hollows de Las Noches. En effet, Isagoras aime porter des capes, des tissus longs qui lui recouvrent intégralement, et de préférence brodés d'or, et sertis de plaques d'argent, d'or ou encore de pierres précieuses. Conjuguez cela à son étrange masque de hollow (ou plutôt ce qu'il en reste) : un espèce de gros casque épais et doté de deux formidables cornes dignes de l'auroch le plus vigoureux. Les reflets de ce dernier sont de bronze, et en son sommet se situe une crête rougeoyante, comme celle que l'on retrouve sur les casques des soldats hoplites de l'antiquité.
Côté caractère Isagoras est un personnage taciturne, sans réelle motivation sinon celle de survivre et d'échapper à l'anéantissement. Sa vie de vivant l'ayant peu comblé et plus ou moins dégoûté du genre humain l'a poussé à sombrer complètement dans la haine des vivants et dans la rage du hollow. D'un naturel calme, c'est un beau parleur qui a apprit l'éloquence au fil des sièles de errance dans le monde des hommes. Il ne voue pas particulièrement de haine à l'encontre des shinigamis ou des reapers, sont seul souhait est de ne pas disparaitre dans l'oubli et de prouver qu'il peut être un être légendaire dans la mort.

Description de votre pouvoir :
Sentencias, Cervantes !


Spoiler:

Forme : Ainsi, Isagoras reprend une forme à première vue tout à fait banale d'un hollow, voire presque anecdotique. Son corps à la forme d'un patatoïde et intégralement de couleur noire semble adopter une consistance plutôt gluante. Son visage est semblable à celui d'un masque de hollow standard mais au style plus épuré et simpliste. Ne vous laissez pas avoir par ce physique en toute somme ingrat, car d'un instant à l'autre il peut doubler de volume pour se mettre à quatre pattes et ouvrir son énorme gueule située sous son masque.
Aptitudes : Cette libération octroie à Isagoras un corps gélatineux et collant. Il peut créer et manipuler cette gélatine de deux façon différentes :
Los Ninos : En premier lieu il peut la générer sous forme de petites formes visqueuses de taille similaires (à peu près de la taille de ballons de basket). Ces dernières sont autonomes, se déplaçent en rampant et peuvent exploser à tout moment. Elles peuvent s'aglutiner pour créer un " amas de gélatine " et dans ce cas produire des explosions plus importantes et causant plus de dégâts, néanmoins une telle opération demande plus de temps. Une fois l'explosion accomplie, les particules de gélatine restent collés sur la peau de leur victime, se répandent petit à petit sur tout le corps, entamant alors une paralysie des membres touchés.
La Metralla : Isagoras peut envoyer par les mains ou par sa gueule béante de la gélatine noire sous forme de boulets. Ces tirs correspondent à des tirs de canons à la seule différence qu'ils n'explosent pas mais se collent directement sur la victime. Lorsque Isagoras claque la langue, ces gélatines explosent (les débris de la gélatine " Metralla " n'ont pas vocation à paralyser l'adversaire après l'explosion).


Histoire :

Il était le temps où les hommes vivaient dans les belles cités. Celles dont on chante les légendes, celles dont on narre la destinée, celles dont on félicite les plus grands héros. Souvenons-nous de l'Illiade, là où c'est la Colère d'Achille dont on nous rend compte. Ivre de colère, il jure la mort de Hector qui avait tué Patrocle, son bien-aimé cousin. Après avoir tué son ennemi, Achille fait preuve de démesure et défie les dieux en refusant d'offrir une digne sépulture à celui dont il avait offert le cadavre à manger aux chiens. Condamné à rester sur terre sans avoir accès aux enfers, il est fort probable qu'il s'agisse là de la première âme errante mentionnée dans un texte littéraire, et probablement d'un des premiers hollows à avoir foulé le sol de notre monde.
Les shinigamis, les reapers ou les hollows se faisaient-ils déjà la guerre en ces temps anciens ? Aucun historien ne nous le confirmera, seule la mort pourra nous ôter la question. En tout cas, vous l'aurez compris, nous sommes plongés dans ce monde antique, au début " l'époque classique ", au coeur de cette grèce aux cités cosmopolites et influentes. Loin des intrigues, du monde, loin de la politique si chère aux yeux du peule grec, et loin des faits héroïques qui ont su lever les simples mortels au rang de légende intemporelle.
Car la vie de celui qu'on nommait en ces temps Isagoras fils d'Antaragoras, a été durant longtemps un dur labeur. Car le pauvre enfant était né hilote, en 512 avant notre ère. Autrement dit, il était un esclave dont la seule fonction était de travailler les terres fertiles situées autour de la grande cité de Sparte. Né hilote, il savait qu'il mourrait en hilote. Son père était un homme apprécié de ses semblables, et avait su inculquer à sa progéniture le bon travail et l'obéissance absolue aux citoyens de Sparte. L'enfant grandissait et comprenait peu à peu à quel point la vie était cruelle.

Car à Sparte, on craignait la rébellion des hilotes. Ils dépassaient en grand nombre l'effectif restreint des citoyens de la cité. Alors comme le voulait la coutume, en janvier, après la nomination des cinq éphores (grands magistrats), on déclarait systématiquement la guerre aux hilotes. Ainsi, les spartiates enfilaient leur équipement d'hoplite et partaient traquer et éradiquer les hilotes les plus vigoureux, les plus influents, et les moins chanceux. Le but n'était pas de massacrer, mais juste de tuer ceux qui avaient le potentiel de mener une révolte. Ce système de terreur permettait de garder une main-mise sur ces populations extrêmement denses. Depuis tout petit, lorsque venait janvier et qu'on appercevait les premiers spartiates dans leurs étincelantes armures de bronze dévaler la colline au beau milieu de la nuit, Isagoras avait apprit à courir. Son père le lui avait dit. Il lui avait fait comprendre qu'aucun des soldats ne devaient être blessé de la main d'un hilote. Car le châtiment réservé à celui qui avait l'audace de répliquer à l'assaut des spartiates était bien pire que la mort elle-même. Seule la fuite et la cachette était tolérée.



Isagoras, fils de Antaragoras, âgé de 27 ans.

Mais cette année-là, aux 27 printemps de notre futur hollow, les choses se passèrent différemment. L'horreur avait frappé à la porte du logis d'Antaragoras. Une escouade furtive était parvenue à se faufiler près des chaumières de l'exploitation sans se faire remarquer par les sentinelles. L'assaut fut bref mais efficace. Et Isagoras était très certainement avec son père un des plus robustes du secteur. Le père accepta la sentence et se laissa larder de plusieurs coups de couteaux avant de laisser s'échapper son dernier soupir. Témoin de la scène, le sang d'Isagoras ne fit qu'un tour. Il bouscula un des douze spartiates qui avaient pénétré le domicile familial, lui déroba son glaive avant de le lui planter dans la gorge. Guidé par une rage qui semblait avoir saisi son être au plus profond de lui-même, il en avait oublié la mort-même de son paternel. Mais face à toute l'escouade, il ne put résister longtemps. Comme un chien enragé, il tournoya sur lui même pendant plusieurs minutes en tentant de faire reculer la horde d'hoplites goguenards qui ricanaient d'avance. L'esclave fut mis à terre, et on lui enchaina les poignets et les chevilles après l'avoir roué de coups.
Le calvaire d'Isagoras commença à cet instant précis. Les spartiates ramassèrent le corps de leur camarade, et se mirent en route. Pour aller où ? Isagoras ne pouvait que le deviner : Sparte. Là où son châtiment allait être effectué. On lui annonça que le voyage allait durer un jour avant de passer les murs d'enceinte de la glorieuse cité. Avant d'entamer le trajet, on le fouetta vingt fois comme pour lui montrer un avant-goût de ce qui l'attendait véritablement. Au long de cette marche qu'il espérait voir durer une éternité, il se mit à regretter son geste insensé. Pourquoi avoir tué le spartiate ? Pourquoi avoir bravé l'interdit ? Cela aurait-il réellement ramené son père ? Il s'en voulait. Il culpabilisait. Et pire que tout, il se maudissait.
Ce fut peut-être à ce moment-là que son âme trempa pour la première fois dans l'océan des ténèbres. Les hauts murs blancs de la cité étaient enfin en vue. C'était une vision onirique et paradisiaque, mais c'était bel et bien l'enfer qui attendait le jeune hilote. Quand il traversa cette ville magnifique aux murs pâles, aux hommes et aux femmes vêtus comme des princes, ces palais somptueux et ces temples titanesques, il se sentit comme écrasé. Comment se rebeller face à une telle puissance ? Une heure plus tard, il se retrouve dans une espèce de cave éclairée à la torche, enchainé contre un mur à subir les coups lacérants et répétitifs des coups de fouet. Il hurle, il supplie. Mais son bourreau ne s'arrête pas. Car il a pour ordre de torturer à mort l'hilote.

On lui réserva les pires tourments. On lui empala les membres, lui arracha les ongles, la langue, les dents et les cheveux, on lui sectionna les tendons, on l'écorcha vif, on lui creva les yeux, on lui brûla les pieds et les mains, on lui coupa le nez et les oreilles ... Le martyre tint bon deux jours durant. Mais l'insurmontable douleur eût raison de lui. Il lâcha son dernier soupir. Oui, Isagoras l'inconnu, Isagoras l'hilote, Isagoras l'esclave, celui dont l'histoire n'avait jamais entendu parler, mourrût.

Pourtant le goût du sang ne semblait pas avoir disparu de sa bouche. Il était assis sur une paillasse, au coin de la salle. Il n'y avait plus personne, on avait même probablement tout nettoyé depuis le dernier supplicié. Il ignorait depuis quand il était là, il avait même le sentiment d'être assit là depuis toujours. Se souvenait-il seulement de quelque chose ? Oui. Il tentait de se souvenir. Son nom ? Isa ... Isoga ... Isagoras ? Antaragoras ? Un autre nom. Qui était-ce ? Peu importait, il était temps de partir et d'aller. Il se leva, traversa littéralement le mur et se retrouva au dehors. Ca grouillait de monde, il était près de midi et on faisait la fête. Mais il savait qu'il ne pouvait se joindre à eux. Ils n'appartenaient pas au même monde. C'était comme si on décidait de parler aux arbres. Impossible. Il regardait dans le vide sans trop comprendre pourquoi, mais ce dont il était certain, c'est qu'il était triste. Il s'en voulait. Et il en voulait à d'autres. Alors une indicible rage se mit à frémir dans ses entrailles. Mais elle s'éteignit à l'instant où il réalisa qu'il était en train de marcher dans les airs, au-dessus de Sparte.
Isagoras mit presque cinq ans à comprendre qu'il était mort. Lorsqu'il parvint à rassembler un à un tous ses souvenirs, il sentit de nouveau son coeur défaillir. Mais il savait qu'il lui restait quelque chose à accomplir en ce monde. Il se mit à voyager de contrées en contrées, pour trouver ce dont il avait besoin, mais sans jamais répondre à ses besoins. Et curieusement, la cinq premiers mois il ne croisa aucun de ses semblables. Car aussi dur était-ce à avouer, il était un mort. Une âme sans corps qui n'avait su trouver le chemin des enfers d'Hadès. Puis, il croisa la route d'autres âmes comme lui. Il y en avait plus d'une vingtaine, et étaient plus ou moins sous l'influence de leur chef : Hector.
Le rival du légendaire Achille lui aussi se promenait parmi les vivants en tant que mort en cherchant quelque chose. Les autres aussi avaient l'impression de ne pas avoir accompli une tâche. D'autres avaient tout simplement des regrets et désiraient uniquement trouver le moyen d'apaiser leur douleur. Sans se faire prier, Isagoras se glissa dans le groupe et voyagea avec eux. En vérité Hector avait vu tous les pays, tous les océans dans le seul but de trouver l'entrée des enfers et le chien à trois têtes qui en était le gardien : Cerbère. Mais rien n'y faisait. Les âmes conversaient peu, mais lorsque cela arrivait, elles se plaisaient à théoriser sur leur sort. Pourquoi étaient-ils si peu ? Hector l'avait affirmé : les âmes errantes étaient rares par delà le monde. Et plus d'une fois il avait entendu parler par d'autres fantômes de l'existence de démons masqués qui dévoraient ceux qui croisaient leur route. Un thrace avait émis l'hypothèse d'une malédiction. Comme ceux qui étaient jetés dans le labyinthe, leur unique utilité était de servir de pitance pour le minotaure.
De mois en mois, d'années en années, le nombre fidèles autour du héros Hector croissait. Cette troupe composée de plus d'une centaine d'âmes errante vaquait de long en large dans les différents continents, à la recherche de ce qui leur manquait. Ils virent les cités se faire la guerre, ils virent l'empire d'Alexandre le Grand se perdre vers l'orient, ils connurent la chute de l'empire romain des siècles plus tard. Très vite, l'influence d'Hector se fit grandissante, et bon nombre de fantômes grecs se rassemblèrent autour de lui. Les simples mortels ne pouvaient admirer les nuées d'esprits qui se déplaçaient dans le ciel d'un bout à l'autre de l'europe. Une vie de bohème qui ne déplaisait pas à Isagoras. Bien qu'à partir de l'an 812, avant la mort de l'empereur Charlemagne, la frustration qu'éprouvait l'ancien hilote se développa plus intensément. Il comprenait bien que cette recherche des enfers ne menait à rien et commençait à peser sur les premiers apôtres de Hector. On doutait même de lui. Une conspiration vit le jour, et sans que Isagoras n'y prenne part, on destitua Hector de son rôle de leader pour le remplacer par quinze âmes, qui se nommèrent " archontes ", comme pour rendre hommage à leur ancienne vie d'athénien.
La recherche des enfers devint beaucoup plus problèmatique. Car depuis déjà longtemps plusieurs âmes se disaient être dans le purgatoire le temps d'accéder au paradis, une notion qui était inconnue d'Isagoras. Les rumeurs à propos des démons masqués se multiplièrent, et on remarquait qu'il y avait de plus en plus d'âmes errantes. On racontait également que des anges venus de ciel venaient chercher ces dernières pour leur donner le repos éternel. Des fariboles pour l'hilote. Au fond de son coeur, la tristesse ne se taisait pas, la colère grandissait et la douleur l'envahissait. Parfois il lui arrivait d'avoir des accès de colère et de sentir son âme se déchirer. Il avait également remarqué de temps à autres une chaine qui le reliait à quelque chose de lointain. Cette chaine avait toujours été là, mais il ne l'avait presque pas remarqué. Et il sentait que ce lien se fragilisait.

Un jour, la colère fut tellement grande, la frustration, le manque, la douleur, qu'il éclata de rage. La chaine se brisa, un trou béant se dessina dans sa poitrine, et tout ne devint qu'animalité et colère. Sans qu'il ne s'en rende compte, son corps s'était défait, pour laisser place à une forme noirâtre aux puissantes jambes, et au masque terrifiant doté de cornes et affublé d'un regard maléfique. Il avait faim. Il fallait combler ce manque. Et il se jeta au milieu de ses congénères et les dévora.
Il mangea comme jamais il n'avait mangé, et dans cette mêlée bestiale, il avala l'âme d'Hector, celui qu'il avait tant admiré pendant des siècles. La grande majorité des âmes s'étaient dispersées et l'ancien hilote avait perdu son humanité à jamais. Sans le savoir, il était devenu un hollow.
La première fois qu'il avait entendu ce nom, c'était face à un esprit particulier, doté de pouvoirs : un reaper. Ce dernier lui avait tout expliqué sur les hollow avant de se faire dévorer à son tour. D'ailleurs, dans sa rage, notre héros avait prit le nom de ce reaper : Golberg, étant donné qu'il avait oublié le sien. On pouvait ainsi dire qu'il entamait sa troisième vie. Seules quelques bribes de souvenir hantaient sa mémoire, mais tout était perdu dans un océan de rancune et de colère envers ce monde. Se promenant de pays en pays, il se délectait des âmes en peines provenant de chevaliers et guerriers morts à la guerre. Et en europe elles n'étaient pas rares. Au cours du quatorzième siècle, Golberg partit se repaître d'âmes fraichement trépassées et victimes de la Guerre de Cent Ans. Là où il vit pour la première fois un esprit se transformer à son tour en hollow avant de dévorer comme un démon les âmes qui l'entouraient. Golberg prit pleinement conscience de ce qu'il était et s'en alla dans les contrées les plus reculées pour manger d'autres âmes. Plus il mangait, plus il se renforçait. Et cette force, il s'en servait pour vaincre les quelques reapers qui venaient le déranger dans sa récolte.



Golberg le Hollow.

An 1525, bataille de Pavie. Ou plutôt désastre de Pavie selon les français. Le roi François Premier est fait prisonnier à l'issue d'une défaite monstrueuse infligée par le saint-empire de Charles Quint. De cette bataille, naissent des centaines d'âmes frustrées, emplies de regrets. Dès lors, des centaines de hollows, attirés par une nourriture si abondante, se rapprochèrent du site. Parmi eux, figurait Golberg. L'attrait d'une telle source excitait les antagonismes et en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, les hollows commencèrent à se manger entre eux. Pour la première fois, l'ancien hilote allait combattre ses semblables, et après avoir passé tant de siècles à se gaver, il ne faisait aucun doute qu'il était le plus robuste. Les hollows fomèrent une espèce de mêlée dans laquelle leurs corps fusionnèrent, leurs gueules s'entre dévorèrent, et finalement, cette masse de malignité devint davantage qu'un simple hollow : elle devint un Menos Grande. Le Menos Grande est la forme évoluée du hollow. Ce sont de véritables titans, capables de voyager dans plusieurs dimensions dit-on. Toujours était-il que ce Menos Grande, ou plutôt ce Gillian, n'était pas un sans-âme comme les autres. Il avait une volonté propre qui avait su dominer celle des autres. Golberg avait survécu. Quatrième vie de ce fils d'esclave qui avait vu la mort de son père ainsi que la sienne qui avait été plus que douloureuse.

Dans ce nouveau corps, avec cette puissance démentielle, Golberg se plut à passer d'un monde à l'autre. Il y découvrit le Hueco Mundo, terre des Menos Grande. Les Menos Grande se divisaient en une hiérarchie simple, mais qui établissait dès lors les règles de vie dans ce monde stérile. Les gillians, ceux auquel appartenait Golberg étaient situés en bas de cette échelle sociale. Puis venait ensuite les Adjuchas, et enfin les Vasto Lorde, qui étaient extrêmement rares, mais qui surclassaient les autres hollows. Mais le Hueco Mundo était un lieu bien trop dangereux pour un gillian. Car les adjuchas convoitaient la place de vasto lorde et dévoraient toutes sortes de hollows qu'ils croisaient sur leur chemin. Sur terre, Golberg poursuivit sa récolte d'âmes humaines sans ce soucier de ce qu'il pouvait lui arriver. En l'an 1640, la moisson du gillian porta ses fruits. Le monde se peuplait de plus en plus, les guerres se multipliaient, et de ce fait la population d'âmes errantes, et par conséquent de hollows et de reapers. Mais il lui fallait se cacher de temps à autres dans le Hueco Mundo, car un gillian qui se promenait attirait l'attention des plus féroces reapers. Et c'est comme ceci qu'il accéda enfin à sa cinquième vie.
Il devint un adjuchas. Son corps reprit une taille normale, et il sa puissance se décupla encore. Condamné à ne pas se faire dévorer par d'autres adjuchas, sa seule raison de vivre était de devenir vasto lorde par tous les moyens.



Isagoras Golberg l'Adjuchas.

Il avait retrouvé ses esprits, il savait ce qu'il était, et sa métamorphose avait nécessité cet état de chrysalide qu'il connaissait depuis que son masque était apparu. Ayant retrouvé son prénom de hilote, il se donna le nom de Isagoras Golberg. Sous ses traits de adjuchas, sa forme humanoïde était prévilégiée. Les cornes de son masque se retrouvaient désormais dans son dos, le haut de son visage casqué de bronze et le reste de son corps recouvert d'une armure de la même matière inspirait l'effroi chez ceux qui croisaient sa route. Pendant quelques années, il erra encore sur le monde des humains. Mais la multiplication de reapers qui venaient à son encontre parvint à l'épuiser à la longue. Il prit la décision de s'exiler définitivement de son monde natal. Le Hueco Mundo s'offrait à lui.

Imaginez cette étendue désertique. Il n'y a que la mort ici. De temps à autres on croise des petits animaux (si on peut appeler ça des animaux), on apperçoit des ruines blanchâtres qui donnent peine à voir, le silence en devient cacophonique. Le temps n'existe presque pas. Et c'est dans ces " enfers " que Hector convoitait tant, que Isagoras Golberg se promenait. Toujours à chercher aussi fort que lui. Lui qui avait perdu l'usage de la parole depuis sa hollowmorphose et qui venait tout juste de la récupérer, il allait devoir prendre son mal en patience, la vie d'un adjuchas est celle d'un éternel solitaire. Il doit manger ou être manger. Une règle de survie. Tous les menos qui lui étaient donné de voir, se faisaient allégrement dévorer. Un beau jour, il croisa la route d'un adjuchas perché sur le vestige d'une colonne de marbre.

- On nous parle de toi. Le Hollow de Bronze.
- Qui donc ? Les adjuchas ne parlent pas. Ils ne le peuvent se le permettre.
- Nous nous réunissons autour d'un chef. Il peut nous rendre plus puissant. Nous donner ce qu'il nous manque.
- Que nous manque-t-il ? Nous avons la nourriture. Nous sommes les puissants et jamais il ne m'a été donné d'être si accompli. Bientôt au sommet de la hiérarchie nous dominerons ce monde-là. Sur terre, nul reaper ne pourra s'opposer à nous.
- Tu parles donc des vasto lorde ? Laisse donc ça aux rêveurs. On nous donne des pouvoirs plus puissants par là-bas. Des pouvoirs qui dépassent notre imaginaire. On peut nous faire obtenir les zanpakutôs.
- Des zanpakutôs ? Il s'agit là du pouvoir des esprits du japon ... J'ai cru avoir entendu parler des shinigamis quelque part . Leur puissance est dit-on égale à celle des reapers et ce malgré leur nombre moins important. Un hollow ne peut aspirer à devenir shinigami. C'est toi le rêveur, tu poursuis une chimère. Laisse-moi pousuivre ma route, et je t'épargne pour aujourd'hui.
- Hollow de Bronze ... Il est question d'arracher son masque !

Mais Isagoras n'écoutait déjà plus son interlocuteur. Il avait déjà avancé vers le désert interminable du Hueco Mundo. Combien de temps avait-il passé à manger ses semblables et à sentir son pouvoir croitre ? Au point de devenir un Vasto Lorde. Isagoras avait atteint son objectif final : devenir un des rares Vasto Lorde du Hueco Mundo. Au sommet de la hiérarchie des hollows, son apparence avait encore évoluée. Son corps était devenu davantage gluant et son masque avait perdu toute sa splendeur. Il était devenu épuré et simpliste. En voyageant au Hueco Mundo, il entendit parler d'un Cour Royale qui s'était mise en place. Un ajuchas, répondant au nom de Bartolomé Cromwell avait mis sur place une administration digne d'un petit royaume, dans les ruines d'une vieille forteresse. Après avoir suivi les rumeurs, Isagoras se présenta au menos auto-proclamé " Roi des Hollows ". Une imposture flagrante, car d'autres dires rapportaient que le véritable " roi du Hueco Mundo " conférait des pouvoirs incroyables en arrachant le masque des meilleurs hollows de cette dimension. Cette légende n'avait pas convaincu Isagoras, qui avait préféré faire allégeance à son partenaire dont l'objectif était de fédérer la totalité du Hueco Mundo.
Peu de temps après l'établissement d'Isagoras en tant que " Vice-roi " à la cour, ainsi que quelques batailles contre des bandes d'adjuchas isolées, la venue d'un étrange messager vint troubler les choses. Ce dernier se présenta comme étant un " arrancar ". Au service du Roi Santo Pastor, seul et unique souverain du Hueco Mundo.

- Mon maitre règne sur les frontières infinies, il voit tout et pour lui rien n'est secret. Quelle n'a pas été sa surprise lorsqu'il a vu qu'un Adjuchas s'est octroyé le droit de forger l'ébauche d'un empire. Ces rassemblements de gillians et d'adjuchas qui sont à votre service est à proprement parler incroyable. Mais j'en suis la preuve : je viens confirmer ce qui court dans le Hueco Mundo : un être bâtard, moitié shinigami et moitié hollow : un Arrancar ! Autrefois Gillian, on a procédé à la cérémonie qui m'a octroyé un zanpakutô. Votre puissance surpasse la mienne, mais un vasto lorde qui aspire à devenir un arrancar, deviendrait l'équivalent de la plus grande élite des shinigamis et des reapers. Suivez-moi, Cromwell et Golberg ! Obtenez ce grand pouvoir !

Après qu'il fut parti, le roi mit Isagoras dans la confidence en le convainquant d'aller avec lui là où ce messager lui avait dit d'aller : le Palais de Las Noches. Car une fois qu'il serait devenu un arrancar, il prendrait la place de ce " maudit roi ". Quant à l'ancien esclave de Sparte, cette promesse qui laissait miroiter un pouvoir encore plus puissant que celui qu'il avait acquit jusqu'à présent lui faisait fortement envie. Sans attendre, ils partirent ensemble vers Las Noches. Le temps de leur transformation et de leur sixième vie avait enfin sonné. Ils ne le savaient pas encore, mais ils allaient devenir des Espadas.

Ce fut une longue marche qui permit aux deux hollows d'apprendre à se connaitre un peu plus. Cromwell était totalement dévoré par l'ambition. Et cette dernière le poussait à manger et dévorer sans cesse tous les autres hollows qu'ils croisaient sur leur chemin. D'ailleurs c'était fortement étrange puisque depuis le début du périple, les deux fantômes croisaient de plus en plus de hollows de toutes sortes qui convergaient vers un même point. Les deux compères se joignirent à une carvane, qui se réjouissaient d'avoir à leurs côtés un Adjuchas et un Vasto Lorde. D'ailleurs, Isagoras tenta tant bien que mal de convaincre son camarade de ne pas manger les hollows. Il sentait que là où ils se dirigeaient, ils découvriraient un lieu singulier dans le Hueco Mundo. Isagoras ne fut pas déçu : il se retrouva face à une cité absolument gigantesque : Nacimiento. Son coeur se mit à battre à tout rompre lorsqu'il constata l'étonnante ressemblance avec la cité de Sparte, celle qui l'avait opprimé il y avait de cela deux millénaires. Lorsqu'il comprit qu'à l'intérieur régnait la sécurité et la civilisation à la place de l'animalité qui faisait rage hors des murs, il ne put s'empêcher d'exprimer un sourire. Là était le lieu où il avait toujours rêvé d'être. Un vrai citoyen. Pas un esclave, pas un animal guidé par ses pulsions. Un être civilisé. Et visiblement c'était ce qu'offrait ici-bas " El Rey ", comme disaient les hollows.
Isagoras suggéra à son camarade de se séparer temporairement, car il avait à coeur de découvrir cette cité gigantesque et surréaliste. ci, les hollows évitaient de se battre au possible. En arpentant les rues de la ville, il y découvrit que la plupart des habitants se rendaient dans des gigantesques temples pour y prier " Sima ". De son vivant, comme tout grec, il avait cru à l'existence des dieux, mais depuis son trépas, il avait dû se faire une raison : ils étaient le fruit de l'imagination. Sima était un dieu-hollow originel, supposé s'être " éveillé ", d'où la présence de tant de hollows dans le secteur. Mais Isagoras n'était pas sensible à cet appel que ressentaient la plupart de ses congénères. Non c'était autre chose qui l'intéressait. Il voulait se rendre indispensable pour cette glorieuse cité. Il tenait à la protéger, à conserver son intégrité coûte que coûte. Et le culte de Sima qui avait été propagé et qui avait contribué à fédérer tant de hollow autour du coeur du Hueco Mundo à savoir le palais de Las Noches, était le fait d'un seul et même être : El Rey.
Ce roi encore plus légitime aux yeux du Vasto Lorde que Bartolomé Cromwell gagnait tout crédit à ses yeux : l'édification d'une cité digne, et l'unification des hollows errants ça et là de cette dimension. Il fallait le servir. Il fallait se montrer digne de Nacimientos et du Hueco Mundo. Il fallait donner plus d'influence à la cité. Les paroles de l'arrancar messager revienrent en mémoire, et sans attendre, Isagoras posa sa main sur son visage, ou plutôt son masque, et l'arracha immédiatement. Une immense douleur lui déchira la face, mais en même temps il sentit une énergie déferler en lui. Sa sixième et dernière vie : tel un papillon qui sortait de sa chrysalide, il renaissait pour transcander le hollow qu'il avait été tous ses siècles : un arrancar. Il avait quasiment retrouvé son apparence humaine : un grand gaillard fort bien bâti, à la différence qu'il était affublé d'un vestige de masque : un énorme casque à cornes (comme celui qu'il portait étant hollow), ainsi que diverses pièces de vêtements de couleur bronze et chatoyante comme celles qu'il avait sous sa forme d'Adjuchas. En plus de cela, un zanpakuto était apparu dans sa main droite. Il était conscient de détenir désormais de nouveaux pouvoirs.
Fier de sa nouvelle puissance, il prit la direction du palais de Las Nochas. Et cette fois, il avait pour objectif d'intégrer l'Espada, la garde rapprochée du Rey Santo Pastor, fine fleur des arrancars et les plus fidèles sujets de sa majesté. Isagoras voulait prêter serment au Roi et à Nacimientos. Le monarque et sa cité étaient intimement liés, et leur sauvegarde était essentiel pour faire perdurer cette civilisation hollow. Par cette culture, les Hueco Mundo allait certainement permettre l'hégémonie au sein du monde des esprits.

Bonsoir et bienvenue sur BBS.

Ce n'est pas très grave mais je précise juste que le règne de Santo faisant suite à Aizen et à Grimmjow, ça fait « longtemps » (une vingtaine d'années) que les Arrancars sont connus. De ce fait, la plupart arrivent à Las Noches déjà transformés et il n'a pas vraiment pour réputation de le faire lui-même. Cependant, votre petit royaume devant être très à l'écart de Las Noches pour n'avoir pas été menacé par les rois précédents, il se peut que vous n'en ayez pas entendu parler avant. Juste pour m'assurer que ce soit clair.

Comme tu as dû le lire, la place dans l'Espada est déterminée non plus par la puissance pure, mais par la loyauté envers Santo et ses préceptes. Je te demanderai donc de rajouter quelques lignes à ton histoire pour raconter la façon dont ton personnage y a réagi une fois arrivé sur place. Pas de problème pour le reste (place dans l'Espada et condition de Vasto Lorde), le niveau y est. Merci de ta compréhension !

Parfait !

Je te valide au niveau 4 en tant que Primera Espada. Tu disposes de 25 points de compétence à répartir comme bon te semble lors de la création de ta Fiche Technique dans la partie HRP de ta faction. Je t'invite à la rédiger dans les plus brefs délais afin de pouvoir prendre part aux Missions et Events que nous organisons à intervalles réguliers. Si tu as des questions, n'hésite pas à les poser dans le Bureau du Staff.

Bon RP !