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 Klaus Misha Aleksander

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Klaus M. Aleksander
Klaus Misha Aleksander Hum-ind
Klaus M. Aleksander
Rang : ♐ Survivor Quincy ♐

Messages : 94
MessageSujet: Klaus Misha Aleksander   Klaus Misha Aleksander Icon_minitimeJeu 30 Oct - 19:24

    Avatar : Archer de Fate/Stay Night.
    Parrain : Melody MacKenzie.
    Comment avez-vous découvert le forum ? Par la personne juste au dessus !
    Par contre, je voulais m'excuser d'avance pour les possibles incohérences avec l'univers de Bleach. Cela fait un long moment que je n'ai pas suivi les scans de Bleach, alors désolé ! En espérant que cela sera agréable tout de même.

Klaus Misha Aleksander
    Âge : 23 ans.
    Race : Humain et Quincy.
    Votre précédent rôle : Étudiant germano-japonais lambda.

    Description de votre personnage :

    Klaus parait indifférent au monde, calme mais d'une solidité sans pareil tel un roc, un rocher immuable, presque inaltérable. Sa carrure entretenue par des années de pratiques sportives diverses n'en est guère étrangère, ne faisant que renforcer cette impression vivace de force tranquille sur laquelle il est aisé de s'appuyer. Le jeune homme surplombe le monde de son mètre quatre-vingt-sept avec une certaine assurance, ignorant les regards appuyés qui peuvent le détailler. Différent. Son physique clame cette étrangeté qu'il dissimule, qu'il ignore, qu'il nie. La carnation halée de sa peau n'en est qu'une infime partie, et alliée à sa courte chevelure immaculée, il semble d'une dualité sans pareil. Sombre et clair. Les deux teintes s'allient, se combinent et se rejettent sur sa personne, dans son caractère même, dans sa vie. Il ne l'accepte pas mais s'en accommode. Il ne laisse pas forcément indifférent, cet homme dont la maturité se lit aisément sur son visage au regard impénétrable.

    Ses prunelles d’argents aux reflets métalliques se posent sur le monde avec ce rien de distance qui étonne, qui surprend. Klaus est décrit comme un homme de compagnie généralement agréable quoi que énigmatique. Certains marmonnent qu’il en devient hautain, qu'il n'est rien d'autre qu'un étranger méprisant, d’autres susurrent que ce n'est qu'un genre qu’il se donne mais en réalité, qu'en est il ? Ce qu'il faut avouer, c'est qu'il n'est pas un homme d'une sociabilité folle, son naturel taciturne n'aidant guère à agrandir son cercle plutôt restreint d'ami. De cela, il n'en a que faire, préférant de loin la qualité à la quantité des échanges avec autrui. Il n'en demeure pas moins sympathique bien que faisant preuve d'une franchise qui peu dénoter avec son calme de diplomate.

    Bien souvent, ce sont ceux qui le côtoient lors de ses activités physiques qui le décriront avec le plus de justesse. L’étudiant est un homme exigeant, bien plus avec lui qu’il ne l'est avec son entourage. Il se veut perfectionniste, n’appréciant que peu le laisser aller et sachant tous les sacrifices qui ont été fait pour qu’il n’arrive ici, il refuse tout bonnement l’échec. Compétiteur acharné, il ne lésine pas sur les efforts afin de parvenir à son but, que cela soit une première place ou une note acceptable selon ses critères.

    Son visage laisse en général bien peu filtrer ses émotions, bien plus souvent sérieux ou concentré que tout simplement amusé. Perdre son temps en flânerie n'est guère dans ses habitudes. Il dissimule beaucoup de chose à son sujet, lui qui ignore ce qu'il est réellement et qui, dès à présent, se rappel à lui avec une force sans pareil. Déséquilibré, il vacille, et cette fois, toute sa force tranquille, toute sa lucidité et son pragmatisme ne lui sauront d'aucune utilité pour appréhender son nouveau monde.

    Cette réalité qui est en lui depuis si longtemps mais qu'il ne tolère pas. Sa différence. Son anormalité.


    Description de votre pouvoir :
    Ce pouvoir immature que possède Klaus est issu de son ascendance Quincy dont il n'a cependant, aucune connaissance pour l'heure. Son appréhension de ses pouvoirs étant particulièrement inégale et au vu de son absence total d’entraînement pour contrôler ses facultés latentes, ce dernier n'a pas encore des capacités très développées, agissant plus à l'instinct qu'à l'aide d'un apprentissage rigoureux qui ne serait pourtant pas du luxe.
    Passionné d'archerie et pratiquant assidu depuis son enfance, il fait cependant preuve d'une précision et d'une maîtrise sans pareil en ce qui concerne la manipulation de l'arc d’obsidienne qu'il parvient à matérialiser. On ne peut pas vraiment parler de pouvoir particulier, mais il a une excellente vue et parvient à réaliser des tirs de hautes précisions à des distances appréciables de part ses années de pratique.


    Histoire :

    Salut Maman. La voix de sa mère retentit à l'autre bout du fil avec l'enthousiasme débordant d'une maman perpétuellement inquiète pour l'intégrité physique de son enfant bien trop loin de son logis.

    Misha ! Enfin, tu daignes appeler ta vieille mère, je commençais à m'inquiéter tu sais... Le jeune homme retint un soupir mais se permit de lever les yeux au ciel – sa mère étant à des milliers de kilomètres, il ne s'inquiétait pas de son regard réprobateur posé sur sa personne. Il la laissa déblatérer encore plusieurs minutes le temps pour lui de récupérer dans le distributeur automatique du parc qu'il traversait, une canette de café. Les mères avaient toujours tendances à s’inquiéter de tout et de n'importe quoi dès lors qu'il s'agissait de leurs enfants, et la sienne n'était pas en reste. Elle n'était que sa mère adoptive, pourtant, elle agissait comme n'importe quelle maman. Ce constat lui faisait toujours chaud au cœur, même si il trouvait cela quelque peu exagéré.

    Maman, j'ai vingt-trois ans et je suis au Japon depuis deux ans, tu ne crois pas qu'il serait temps de t'habituer à la situation ?
    Il l'entendit parfaitement renifler de dédain à l'autre bout du combiné et ne put s'empêcher de sourire lorsqu’elle déversa la suite de son speech dans son oreille attentive de fils médisant. Je suis ta mère. Je m’inquiéterai toujours, même si tu habitais là bas depuis dix ans et que tu y avais fait ta vie ! D'ailleurs, il faudrait qu'on viennent te voir, ton père et moi, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu. A moins, bien sûr, que la présence de tes vieux parents dans la cage à lapin qui te sert d'appartement ne t'indispose ?

    De nouveau, le jeune homme leva les yeux au ciel – un ciel parfaitement limpide, d'un bleu azuréen par ailleurs – alors qu'il s'avançait entre les rues plus ou moins étroites qui le menaient jusque chez lui. Certes, son logis n'avait rien d'un hôtel quatre étoiles et comparativement à la maison dans laquelle vivait ses parents en Allemagne, il ne faisait clairement pas le poids. Pourtant, il s'y sentait bien, dans cette cage à lapin, comme sa mère n'arrêtait pas de le surnommer depuis qu'elle s'y était invitée l'année précédente. Il fallait dire qu'avec son salaire de serveur à temps partiel et sa faible bourse d'étude, il avait rapidement fait une croix sur un logement proche de son école – en plein centre de Tokyo – et sur le tout confort si il voulait finir les fins de mois avec quelque chose à manger. Il avait un peu galéré au début à trouver ce travail, passant d'un job à un autre quand il avait la chance de commencer mais au moins, sa double nationalité lui avait bien servie. Il pouvait remercier sa mère biologique pour ça.

    Ça sera avec plaisir si tu arrêtes de l'appeler comme ça. Il est très bien, mon appartement. Un soupir retentit à l'autre bout du fil. On pourrait un peu t'aider tu sais, et tu pourrais vivre un peu plus sereinement. Tes études sont déjà prenantes alors avec ton boulot en plus... Maman, on a déjà eu cette conversation, c'est non. Vous m'avez déjà suffisamment aidé. Je peux me débrouiller seul. La fermeté dans sa voix n’appelait à aucune contestation. Le jeune homme avait coutume d'être ferme à ce sujet, connaissant sa mère, elle était bien capable de se saigner aux quatre veines pour qu'il ne manque de rien. C'était louable de sa part mais inutile. Ils avaient déjà beaucoup fait pour lui alors qu'il n'était pas de leurs sangs.

    Mais sinon, je vais bien, ne te fais pas de souci. Monsieur Yamanoka est un patron conciliant, il m'a laissé ma soirée pour que je révise pour mes examens de lundi prochain.
    Le terrain était plus sûr dès lors qu'il s'écartait des questions d'argents et autres petites difficultés quotidiennes sur lesquelles sa mère n'avait aucune prise. D'ailleurs, le jeune homme avait tendance à en dire le moins possible en ce qui concernait ces points là en particulier. Enora Aleksander était une véritable maniaque du contrôle. Encore ! A chaque fois que je te parles, j'ai l'impression que tu dois réviser pour les examens ! Mais non, on en a pas tant que ça. Vous allez bien vous sinon ? L'art de louvoyer. Une pratique ancestrale de tout bon diplomate. En sa qualité de futur interprète, il était bien avisé d'appliquer sur ses proches ce qu'il apprenait tous les jours en cours.

    Il la laissa ainsi continuer sur la vie de cousine Kiliane qui allait se marier, sur le chêne du jardin dont les racines émergeaient sur le trottoir de l'autre côté du mur et sur le caractère nonchalant de son père qui laissait traîner ses pantoufles partout. Étant donné qu'elle était sa mère, il aurait été malvenu de sa part de lui raccrocher au nez quand bien même il se moquait bien de la couleur beige mais pas blanche de la robe de la cousine qui agaçait terriblement sa mère. Alors il l'écouta d'une oreille distraite en récupérant rapidement son sac de sport une fois arrivé à son appartement et qu'il avait laissé à l'entrée de son appartement avant de revenir sur ses pas.

    Je vais te laisser maman, je dois me rendre au Kyûdo. Stoppé dans sa diatribe contre l'agent de mairie qui n'était pas fichu de parler correctement à d'humble citoyen, et qui était venu dans la journée pour constater les dégâts de l'arbre, elle ne parvint qu'à prononcer un incorrecte: Kuy-quoi ? Kyudo maman. Le tir à l'arc, tu sais. Ahhhh ! Oui, le tir à l'arc. Et tu peux pas tout simplement dire ça ? Pas vraiment, non. Le Kyudo et le tir à l'arc ce n'est pas tout à fait la même chose, même si on a un arc et des flèches. Je te l'ai déjà expliqué. Je sais, je te taquine, Misha. Lorsqu'on viendra, j'espère qu'il y aura une nouvelle compétition, j'aimerai vraiment en voir une en vrai et pas seulement filmée. Il ne laissa pas à cette dernière, l'occasion de reprendre la main et enchaina.On verra. Allez, dis bonjour à tous le monde. Bye. Bonne journée mon fils ! Tu as le bonjour de ton père aussi, on t'aime.

    Il raccrocha sans tergiverser en accélérant l'allure afin de ne pas être en retard. La connaissant, elle était capable de rester au téléphone des heures alors que lui était plutôt du genre expéditif – ce qu'il évitait de faire dans ce cas particulier. Heureusement qu'il ne l’appelait pas tous les jours... Il se souvenait encore des appels répétitifs de cette dernière dès lors qu'elle apprenait que quelque chose était arrivé - parfois, juste parce qu'elle s'inquiétait - lorsqu'il avait emménagé à Tokyo l'année précédente. Pour sa défense, il fallait avouer que le Japon avait été secoué par d’invraisemblables événements l'année de son emménagement – notamment, la destruction mystérieuse d'une ville, ce qui n'était pas rien tout de même. Il avait alors vécu des premiers mois d'enfer perpétuel à courir partout pour les papiers, les cours, avec un téléphone qui n'arrêtait pas de sonner et une acclimatation rude, notamment au niveau de la langue. La salle de classe et la vie quotidienne, ce n'était pas tout à fait la même chose, même si il avait commencé le japonais gamin. C'était un miracle qu'il soit parvenu à obtenir son indépendance et à ne pas sombrer dans les méandres.

    Il salua ses camarades lorsqu'il arriva au dojo, enfila son hakama et son keikogi et salua le senseï en groupe. Le Kyûdo, quand bien même avait il les mêmes bases que le tire à l'arc, n'en demeurait pas moins très différent de son confrère occidental. Cela avait été une véritable découverte pour le jeune homme plus habitué à la tension de l'arc occidental qu'à celui du yumi japonnais. La philosophie n'était pas la même non plus, et si son niveau l'avait hissé jusqu'en compétition nationale en Allemagne, en ce qui concernait le Kyûdo, il n'en était pas encore là. L'arc était différent, la posture également, l'état d'esprit tout autant. Mais il aimait le calme qui s'en dégageait, la concentration que cela requérait, et il s'y était adapté plus rapidement que prévu. Ils furent cinq à se positionner face aux cibles dans le dojo au parquet de bois poli, lui se plaçant à la première place. Il serait le premier à tirer et ainsi donner le départ aux autres. Il sentait dans son dos le regard intransigeant de leur professeur et de ses camarades, mais cela ne le distrayait pas. Dans des gestes lents et maîtrisés, Klaus se positionna face à la cible, préparant sa position, entamant cette danse qui était devenue un réflexe. Son regard se tourna vers sa cible et ses prunelles d'argents s'étrécirent. Il banda la corde avec lenteur, pointant sa cible du bout de sa flèche de bambou. Il y avait quelqu'un. Juste là, devant la feuille de papier qui lui servait de cible. Le visage était tourné vers lui, des iris noires, insondables, le détaillaient sans le voir. Sa main gantée glissa sur la corde, sa respiration se calant à son mouvement et il relâcha tout. Le tsurune – le son de la corde - claqua sèchement à son oreille. C'était une femme. Une femme qu'il avait déjà vu plusieurs fois par ici. La flèche vola dans un sifflement perçant s'élançant jusque dans la cible en passant à travers le visage de la demoiselle. Pas de sang. Pas de cri. Lorsqu'il abaissa finalement son arc, la tension dans ses épaules s'effaça mais pas suffisamment rapidement pour que le professeur ne le perçoive pas. Sa posture ne pouvait pas mentir. Il recommença une seconde fois, cette fois ci, nulle présence ne se présenta face à sa cible de papier et il sentit son corps plus détendu.

    Le suivant tira alors que lui s'écartait de la scène faisant face aux cibles, se rasseyant à genoux sur le parquet à côté d'autres camarades qui attendaient leurs tours.

    Ça va ? Tu avais l'air tendu à ton premier tire Aleksander. Le jeune homme acquiesça simplement à la question voilée de son camarade qui ne se formalisa pas de son manque d'éloquence. Ils avaient l'habitude avec lui. Cette fois ci pourtant, il ne songeait pas vraiment à son tire indécis mais à cette femme. Ce phénomène n'était pas nouveau pour lui.

    C'est un secret Misha. N'en parle à personne. Ils n'existent pas. Tout ça, ça n'existe pas, lui susurrait la voix lointaine presque oubliée d'une femme à l'allure gracile, presque éthérée.

    Ce mantra, il n'avait plus besoin de le répéter autant qu'avant. Gamin, il se souvenait parfaitement du regard interloqué de ceux qu'il interrogeait. Ne voyaient ils pas cet homme étrange assit dans l'arbre ? Ou cette fillette qui se balançait toute seule dans le parc en face de chez lui ? Il était seul. Seul à les voir. Seul à les entendre. Seul à pouvoir interagir avec eux. Seul. Seul face à eux. Seul face au reste du monde qui ne percevait pas ce qu'il percevait. Alors, lui qui aspirait juste à être normal, à ne pas être un fardeau, à ne pas inquiéter, il finissait toujours par tourner la tête, ignorant l'être humain qui le contemplait avec espoir, croyant avoir capté dans son regard d'argent, l'éclat de la reconnaissance. Il l'ignorait, les ignorait, ces souvenirs égarés, ces âmes errantes qu'il percevait comme autant d'être vivant composant le monde. Ils étaient morts. Ils n'existaient pas. Ils ne devaient pas exister et lui, humain, ne devait pas s'en préoccuper. Il avait appris à vivre avec. A vivre ainsi, et aujourd'hui, il était plutôt doué pour éviter tout contact avec ce genre de phénomène. Ils n'existaient plus et il s'en persuadait suffisamment pour que cela devienne une réalité. Ou presque.

    Lorsque le cours prit fin, la nuit était tombée et les rues s'étaient dépeuplées en conséquence. Klaus étant le seul à habiter au sud, il salua ses camarades bien décidé à rentrer au plus tôt, manger et se remettre à ses révisions après cette bonne heure d'exercice. Le soleil se couchait tôt en cette saison mais il appréciait la semi-obscurité et l'atmosphère paisible qui se dégageait des lieux. La fraîcheur en elle même ne l'incommodait nullement, bien au contraire et c'est d'un pas vif qu'il chemina entre les ruelles éclairées par les lampadaires solitaires.

    Excusez moi, lâcha t-il en esquivant une jeune femme à la chevelure courte et brune qui ne l'avait semble t-il pas vu. Le regard noir et insondable qui le détailla le fit frissonner. Merde. C'était la femme devant sa cible. Il retint un grincement de dent et s'éloigna sans tarder, espérant que l'esprit n'allait pas le suivre ou autre. Cela lui était déjà arrivé quelques fois à Tokyo, un peu trop souvent à son goût mais il était parvenu à ignorer les indésirables suffisamment longtemps pour qu'ils finissent par lui foutre la paix.

    Un cri glaçant le fit sursauter. Un cri d'effroi, de panique et de douleur mêlé qui figea le jeune homme avec une violence insoupçonnée. Son cœur cogna brutalement dans sa cage thoracique, s'emballant avec force et tout à coup, cette nuit si paisible se transforma en scène macabre et sinistre. Il hésita. Là, à cet instant, alors que son cœur battait la chamade et que la trouille naissait en lui, il hésita. Devait il courir sans se retourner ? Malgré lui, avant de réfléchir, comme tout humain souhaitant comprendre ce qui lui arrivait, ce qui pouvait advenir, il se retourna. Il le regretta. La créature qu'il contempla n'avait rien à voir avec ces monstres de film d'horreur de série B. Non. Ce monstre là déjà, il était réel. La lumière des lampadaires solitaires jetait sur sa silhouette, des ombres menaçantes. Il était noir, la forme de son corps se confondait avec les ténèbres qui l'entouraient pourtant, Klaus le percevait parfaitement. Ce masque blanc et sinistre. Il recula d'un pas lorsqu'il remarqua deux choses sortir de ce qui devait être la bouche de la créature. Une chevelure brune. Un cri. Le regard écarquillé, l'étudiant recula d'un pas supplémentaire, plaçant sa main sur sa bouche dans une tentative dérisoire de retenir la vague de dégoût qui l'envahissait. Un bruit sourd le fit sursauter. Le son d'un caillou cognant une taule de métal et qui résonna horriblement dans les alentours. La bête se redressa, son masque immaculé se tournant vers le jeune homme qui fit la seule chose qu'il crut logique de faire : il s'échappa.

    Qu'est ce que c'est ? Qu'est ce que c'est que cette chose ? Qu'est ce que c'est que ce bordel ? Il avait vu de nombreux fantômes dans sa vie, être qu'il avait totalement ignoré jusque là, mais ce truc gigantesque à l'allure de monstre d'un carnaval macabre, jamais. Vraiment ? Il ignora cette impression fugace, l'esprit totalement concentré sur sa fuite. Ses doigts vinrent enserrer le pendentif qui pendait autour de son cou, rebondissant contre son torse durant sa course. Il ne se retourna pas. Il entendait. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Un bref coup d’œil lui suffit pour accélérer – tout du moins essayer. Il était endurant mais l'était il plus que cette... chose ? Et si il allait dans un lieu plus habité, est ce qu'il serait sauf ? Non. Non, il ne devait pas.

    Bordel ! Il allait crever, il allait se faire bouffer par ce truc ? Jamais de la vie ! Jamais ! Plutôt crever que de se faire bouffer, aussi absurde cela paraissait-il aux esprits lucides.

    Il fut bien obligé de ralentir quand il tourna dans une ruelle, le monstre lui par contre, ne parvint à tourner aussi brutalement que l'humain et se mangea le mur que lui avait esquivé au dernier moment. Pas peu fier de sa prouesse, il déchanta bien vite quand ce dernier se redressa simplement en secouant sa grosse tête difforme. On aurait dit un géant. Un espèce de géant dégingandé qui portait un masque de carnaval immaculé. Vu de plus près, il était encore plus inquiétant que de loin. Ou peut être l'était il moins... ? Qu'est ce qu'il pouvait faire ?

    C'est un secret Misha.

    Bordel ! Ce n'était pas le moment de se souvenir de ça ! La respiration saccadée, l'étudiant frémit, son poing se refermant sur le pendentif hérité de sa mère. Sa mère biologique. Elle était morte quand il était tout gamin. Il n'avait que de vagues souvenirs d'elle, lointains, presque effacés par les suivants, comme si sa mémoire ne pouvait accumulée ses deux vies. Il ne voulait pas mourir. Il ne l'avait jamais voulu. Le monstre s'approcha, lentement cette fois, comme si il comprenait que sa proie était perdue, faible et épuisée.

    La suite, il ne l'a comprit que vaguement. Il sentit au creux de ses doigts, contre sa main gauche, la présence d'un poids familier. Sans réfléchir, il tendit l'arc devant lui, bandant la corde. Sans comprendre, un jet de lumière aveuglant s'élança sous son impulsion, perçant le masque sinistre d'un trou net entre ses deux orbites vides de vie. Un cri suraigu s'échappa de la gorge du monstre avant qu'il ne s'effondre et ne se désagrège comme si tout cela n'était rien de plus qu'un rêve.

    Son cœur pulsait sourdement, annihilant sa réflexion, son appréhension même de son environnement qu'il contemplait avec une stupeur désarmante. Ses jambes le lâchèrent brutalement et il s'écroula sans cérémonie dans un raie de lumière diaphane. Qu'est ce que... ? La respiration saccadée, l'archer frémit, sa main gauche trembla et ses prunelles d'argents se posèrent sur cette dernière. Sur ses doigts crispés sur l'arc noir qui était apparu il ne savait comment. Il se permit de contempler l'arme une minute de plus, en proie à une incompréhension totale, alors qu'il reprenait lentement une respiration normale.

    Il ne comprenait rien. Rien du tout.

    Maladroitement, Klaus se redressa, tenant toujours aussi fermement l'arc dont le poids pesant dans sa main rassurait son esprit. Mais il n'avait rien à faire avec une arme telle que celle-ci en pleine ville, songea t-il avec une lucidité désarmante au vu de ce qu'il venait de se passer. Il n'en fallut pas plus pour que cette dernière ne disparaisse entre ses doigts dans un éclat de sombre lumière qui fit écho au pendentif pendant autour de son cou. Ses doigts enserrèrent l'étoile à cinq branches alors qu'il remettait difficilement son corps en branle.

    Il devait se mettre à l'abri. Il devait s'éloigner. Vite.

    Ce furent les dix minutes les plus éprouvantes de sa vie – si l'on omettait la course juste avant. Lorsque enfin, il parvint à l'intérieur de son logis qu'il ferma à double tour, le jeune homme déposa son sac dans un coin de l'entrée – pourquoi ne l'avait-il pas balancer à la face du monstre ? -, abandonna ses chaussures avant de s'écrouler dans ce qui lui servait de salon. Roulant sur le dos en évitant sa table basse, il resta une bonne poignée de minutes dans cette position, peinant à suivre toutes interrogations de son esprit. Il avait l'impression de s'être perdu entre les dimensions.

    Lentement, ses doigts vinrent récupérer le pendentif de sa mère biologique, son héritage. L'étoile d'argent à cinq branches luisit un instant à la lueur de la lumière artificielle de son modeste appartement.

    Qu'est ce qui m'arrive... ?


    Si tout cela n'était qu'un rêve. Faites que tout ça ne soit qu'un rêve...

    Misha.
    Surtout, garde cet objet sur toi. Il te protégera.
    Il te protégera toujours mais n'oublie pas, cache le.
    Ne laisse personne le voir, d'accord ? C'est un secret.

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MessageSujet: Re: Klaus Misha Aleksander   Klaus Misha Aleksander Icon_minitimeVen 31 Oct - 6:39

Bonsoir et bienvenue sur BBS ! (Wouhou, un Quincy ! \o/)

Je te valide au niveau 4 en tant que Quincy Indépendant. Tu as en ta possession 25 points de compétence à répartir lors de la création de ta Fiche Technique dans la partie correspondante. Je t'invite à la réaliser dans les plus brefs délais afin de pouvoir prendre part aux Missions et Events organisés régulièrement sur le forum (l'une d'entre elles est d'ailleurs ouverte aux inscriptions en ce moment). Si tu as des questions, n'hésite pas à les poser dans le Bureau du Staff.

Bon RP !
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MessageSujet: Re: Klaus Misha Aleksander   Klaus Misha Aleksander Icon_minitimeVen 31 Oct - 7:11

Merci beaucoup !
Je vais essayer de faire ça dans les plus brefs délais (ça tombe bien, c'est le weekend ce soir o/)

I'm a poor lonesome Quincy /pan.
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