Avatar : Personnage original.
Comment avez-vous découvert le forum ? Je me suis fait écraser par un vélo, et je suis ressuscité, et je viens me venger de tous les gens qui ont été méchants avec moi !

Âge : Un peu plus de 160 ans.
Race : Shinigami.
Rang demandé : Simple Shinigami de la Treizième Division (je verrai une fois validé avec ma Capitaine pour un éventuel siège).

Description de votre personnage :


Ryunosuke est plutôt bel homme. Enfin… il pourrait l'être s'il prenait un peu plus soin de lui. Sa nonchalance s'avère en effet être un trait de caractère évident tant cela se voit du premier coup d’œil. Sa longue chevelure sombre qui cascade librement dans son dos et sur ses épaules, sa barbe toujours naissante et son Shihakusho un peu trop ouvert pour la décence des plus jeunes demoiselles peuplant la Soul Society.

Mais il a l'air de s'en moquer éperdument, voilà tout.

Son torse ainsi dévoilé, ses tatouages se font visibles. Un sur chaque pectoral, représentant chacun un dragon stylisé, enroulé sur lui-même. Comme autres signes distinctifs, il y a bien sûr cette fourrure blanche qu'il a fait installer sur le pourtour de son Shihakusho afin de le rendre plus confortable. Mais surtout, il y a ces bandages, souvent mal serrés voir même en train de se défaire. Comme s'il était toujours blessé mais qu'il persistait à se soigner lui-même, et ce avec deux mains gauches.

Tout cela fait simplement partie de sa stratégie ! Son style à l'épée repose en bonne partie sur l'impression qu'il donne… mais soit, n'en parlons pas plus, ici n'est pas l'endroit pour ce faire.

Ryu est plutôt taciturne et solitaire. Ce n'est pas vraiment qu'il n'aime pas les gens, mais il ne sait pas trop quoi leur dire. Il est bien plus doué pour parler avec son Zanpakutô, et c'est à cela qu'il dédie sa vie, voilà tout. Un tel comportement aurait peut-être pu le mener à la Onzième Division, mais son style n'a rien de la brute, bien plus dans la stratégie et le timing. Une puissance cachée et retenue...

Dernière précision : autant de son vivant que depuis qu'il foule les terres du Rukongaï, il aime à porter un Kasa Ronin. Ce chapeau de paille au bord descendant jusque sous la moitié du visage permettait de cacher la plupart du temps son visage qu'il trouvait trop avenant. Ce qui bien sûr ne convenait pas à son étude du sabre qui l'invitait à montrer le moins de qualités possible...


Description de votre pouvoir :


Kōri no Yūgure

Son Zanpakutô d'apparence plutôt classique change à peine, si ce n'est que la lame s'assombrit et paraît plus affûtée. Il gagne par contre la capacité de créer et manier une glace sombre. Contrairement à la glace traditionnelle, il est bien plus difficile de voir au travers et elle ne crée pas de reflet, créant dès lors des interactions différentes.


Histoire :

Vie Terrestre


Fils unique de samouraï, son destin fut tout tracé. Sa vie durant, il se donna corps et âme à la maîtrise du sabre. Le seul but de Ryunosuke fut dès lors d'être la lame la plus redoutable de tout le Japon, et ce alors que l'ère des samouraïs paraissait toucher à sa fin…

L'ouverture au monde dictée par l'Empereur, les traditions protégées par le Shogun… Deux visions dont une seule construirait l'avenir du pays. Mais le Shimada ne se donna pas ce genre de préoccupation. Être la meilleur lame… Le samouraï invincible…

Après un apprentissage minutieux avec son maître d'armes et désormais devenu un jeune homme au talent indiscutable dès lors qu'il s'agissait de donner la mort lors d'un duel sabre à la main, il chercha encore à se perfectionner. Observait les différents styles, prenait des notes après chaque combat auquel il participait ou tout simplement auquel il lui était donné d'assister.

Ce travail finit par porter ses fruits avec l'élaboration d'une technique aussi fourbe qu'efficace. Ce qu'il appelait la « garde silencieuse ». Le tout consistait à attendre. Baisser sa garde petit à petit. Faire montre de perdre vigilance. Donner l'impression qu'il ne restait plus qu'à le cueillir. Bien sûr, il n'en était rien. Sa concentration était inébranlable, entièrement tournée vers une seule chose : le moment précis où il devrait frapper à son tour. Laisser son adversaire profiter de sa garde baissée, se ruer sur lui, et d'une contre-attaque aussi rapide que mortelle prendre l'avantage.

Mais avec pareille méthode, l'âme finie par être corrompue…


* * *

Ryunosuke était fier de sa maîtrise. Il estimait avoir atteint son but en devenant le samouraï invincible. Mais de samouraï, il ne le resta plus pour très longtemps. Il se plaisait à défier des bretteurs reconnus, allant de dojo en dojo. Un duel fut programmé, simple représentation visant à démontrer les qualités des deux écoles. Mais son adversaire fut aussi patient que lui. C'est alors que le juge détermina un match nul – sans qu'un seul coup ait été porté – que son opposant se rua vers lui. Peu loyal, certes. Mais Ryunosuke fit pire encore en ne retenant pas sa lame. Il n'aurait eu qu'à esquiver le coup d'estoc porté, mais eu lieu de cela il ficha son sabre dans le crâne de son adversaire.

Le pire fut sans doute qu'il en rit, en reprenant le juge. Lui signalant que ce ne pouvait pas être un match nul, alors qu'il venait très clairement de démontrer sa suprématie. Le déshonneur en revint aux oreilles de son Daimyo qui le bannit dès lors, faisant de lui un Ronin.


* * *

Cela ne l'arrêta pas vraiment. Sa vie était dédiée à sa maîtrise du sabre, et il n'avait que faire d'avoir ou non un seigneur. De nombreux maîtres d'armes périrent sous sa lame, jusqu'à ce que l'un d'eux en viennent à refuser son défi. D'un simple coup d’œil, celui qui deviendrait son rival lui avait répondu qu'il n'y avait pas d'avance à se battre, alors qu'il savait qu'il n'avait aucune chance face à la lame du Shimada.

Cette réponse intrigua bien entendu le Ronin, alors que ce maître dénommé Tsukue Toshiro ne l'avait même pas vu dégainer son sabre. Après des insistances répétées, il n'obtint toujours pas de combat, mais juste une entrevue. Le maître lui fit part de plusieurs remarques paraissant sur l'instant nébulleuses mais qui allaient pourtant le hanter par la suite. L'étude du sabre est l'étude de l'âme. Le sabre est l'âme. Âme perverse, sabre pervers...


* * *

Puis vint enfin pour Ryu l'occasion de voir Toshiro manier le sabre. Des brigands dont faisait partie pour un temps le Shimada, tentant de dévaliser une chaise à porteur. D'après les informations reçues, celle-ci devait contenir des lingots d'or, une petite fortune. Mais l'informateur, selon toute vraisemblance, avait fait erreur… Tsukue en sortit alors, espérant calmer le jeu par les mots.

Les brigands ne l'entendirent pas de cette oreille, un combat inévitable débutant alors. Ryunosuke, lui, resta à l'écart, observant la scène. Incapable d'esquisser le moindre mouvement, hypnotisé par l'art de Toshiro. Il comprit alors. Il comprit à quel point l'âme de Toshiro était pure, et la sienne souillée. À quel point leurs arts étaient éloignés, opposés. Il sut qu'il n'était pas le samouraï invincible, et qu'il n'aurait aucune chance contre ce bretteur qui prit la vie d'une dizaine de brigands contre sa volonté.

Lorsqu'il eut terminé, les regards des deux hommes se croisèrent. L'on aurait pu aisément s'imaginer entendre le crépitement que cela provoquait. Puis Tsukue partit, tout simplement, sans même lui adresser le moindre mot.


* * *

Ryu noyait son âme souillée dans l'alcool. Il avait l'impression de devenir fou. De perdre la tête. Comme si les ombres prenaient les formes des innocents abattus de son sabre. Comme s'il prenait enfin conscience de la noirceur de son âme, du sang ingurgité par son arme. La perdition la plus totale. Jusqu'à ce qu'il en vienne à craquer, tout simplement.

Seul, il alla défier le dojo de Toshiro. Bien que son art du sabre était alors totalement désordonné, déstabilisé qu'il était, il parvint tout de même à prendre de nombreuses vies. Ses blessures s'accumulaient, mais il les sentait à peine, hurlant à chaque fois que son sabre tranchait l'air et les chairs. Mais il trouva au final le repos, du sabre même de Tsukue, comme il s'y était attendu. L'étude du sabre est l'étude de l'âme. Le sabre est l'âme. Âme perverse, sabre pervers...


Soul Society


Un district éloigné et donc brutal. De quoi lui convenir. Bien sûr, comme la plupart des âmes errantes du Rukongaï, il avait oublié son passé. Oublié sa vie humaine. Pour son plus grand malheur sans doute…

Car s'il s'en était souvenu, il aurait pu retenir la leçon. Il aurait pu tâcher de prendre une autre voie. Malheureusement il n'en eut pas la chance. Après tout, ainsi est l'âme humaine, répétant les mêmes erreurs, encore et encore. Un cycle injuste dont Ryunosuke n'était qu'un rouage de plus.

Face à la violence de son district, il s'était trouvé un sabre. Avait découvert qu'il y avait d'excellentes capacités. Des reflexes musculaires étonnants dont il avait hérité de son enveloppe charnelle. Mais dans ce monde-ci, il apprit rapidement que ça ne suffirait pas. Qu'il aurait beau développer sa technique une nouvelle fois, que cela ne serait toujours pas suffisant.

Plus encore dans ce monde d'ailleurs ! L'énergie spirituelle… voilà ce qui faisait toute la différence ici !


* * *

Ryu eut alors de la chance. La chance d'avoir des prédispositions à l'énergie spirituelle. Ce n'était pas quelque chose que l'on gagnait. On l'avait ou on ne l'avait pas. C'est ce qui se disait en tout cas. Et lui, il l'avait. Une chance, sans quoi toute cette histoire n'aurait même pas lieu d'exister.

Alors que sa simple maîtrise du sabre lui permettait déjà d'être respecté, sa force spirituelle ne faisait encore qu'ajouter à sa puissance. C'est de cette manière qu'il forma une petite bande. Rassemblés sous sa coupe pour se protéger les uns les autres, mais surtout pour magouiller et chaparder ensemble. Après tout, disposer d'énergie spirituelle donnait faim, et le Shimada n'escomptait pas laisser son pouvoir ternir en ne se nourrissant pas suffisamment.


* * *

Plus on s'approchait du Seireitei, plus il y avait de richesses à dépouiller. Cela, Ryunosuke le comprit rapidement également. Aussi sa bande et lui se rapprochèrent peu à peu. Il ne suffisait qu'à trouver un bon juste milieu. Un compromis entre a. plus de richesses et b. moins de Shinigamis. En effet, le taux de Dieux de la Mort grandissait lui aussi alors que le numéro du district diminuait.

La distance ne suffisait pas cependant. Trop de vols, trop de gourmandise et d'avarice parmi ses hommes. Et forcément, un jour, l'on vint leur demander des comptes…


* * *

Une scène étrange. Une impression de déjà-vu. Lui, n'osant pas porter la main à son sabre, pendant que sa troupe se jetait joyeusement sur un Shinigami bien trop puissant pour eux. Adroitement, il n'eut d'autre choix que de tous les abattre. Le Dieu de la Mort regarda alors le dernier brigand encore debout, se demandant s'il allait vouloir se battre lui aussi ou non.

Ryu n'en était pas capable. Tétanisé par la différence de niveau. Et dire qu'il s'estimait être puissant. Qu'allait-il faire ? C'est la question que lui posa également le Shinigami. Mais le Shimada ne put formuler le moindre mot, ni le moindre geste.

- Je crois que celui-ci est plus malin que les autres et ne veut pas mourir dit un autre Shinigami venant les rejoindre. Il ajouta : Et si je ne fais pas erreur, je pense qu'il pourrait intéresser l'Académie...


Gotei 13


C'est ainsi que Ryunosuke garda la vie sauve, et finit par rejoindre le Seireitei. Son passé de délinquant pourrait être oublié s'il dévouait sa vie à la protection des intérêts du Gotei 13, rien que ça. Certains auraient pu voir ça d'un mauvais œil, mais l'âme errante compris où était son intérêt. Bénéficier d'un véritable apprentissage était une bénédiction. Il travaillerait dur. Très dur. Et deviendrait réellement puissant, lui aussi. La promesse qu'il se faisait alors que son potentiel était confirmé et qu'il était accepté au sein de l'Académie des Shinigamis.

Et six années durant, il s'efforça d'apprendre tout ce qu'il pouvait ingurgiter. Bien sûr, ne pouvant être doué en tout, il tourna bien rapidement le dos à certaines disciplines. Le Kido par exemple, ou encore le Hakuda. Son énergie spirituelle semblait être bien mieux mise à profit avec son Zanpakutô à la main. C'est donc là qu'il porta le plus gros de ses efforts.

En parlant de cela, il avait fait partie de ceux capables de communiquer avec l'âme de leur arme. La sienne était sombre, froide, mordante. Dans un monde constitué d'un glacier et d'une nuit hivernale, Kōri no Yūgure lui avait adressé la parole. Elle n'était qu'une ombre parmi les ombres, et sa voix sifflante n'annonçait pas la sympathie. Pourtant, ils parvinrent à s'entendre. Ryu réussit à faire fi de cette impression et au fil des heures et des jours et des mois de pratique en vint à faire parfaitement confiance à son Zanpakutô. Il lui suffisait de parvenir à la canaliser. Ensemble, ils formeraient un tout à mi-chemin entre leurs deux personnalités et ne pourraient qu'y gagner.

Son Shikaï ainsi acquis, il put sans problème au terme de son cursus intégrer une des treize Divisions. Bien qu'il refusa d'occuper un siège – préférant ne pas occuper de responsabilité tant qu'il n'aurait pas plus d'expérience, ce qui était louable – il fut attaché à la Huitième Division. Quelques années à parfaire encore ses capacités. Travailler à l'obtention du Bankaï également, en secret. Toute sa stratégie martiale tomberait à l'eau s'il parvenait à l'atteindre et que cela s'apprenait.


* * *

L'avait-on appris ? Son Bankaï était devenu une réalité. Hyōga Yūgure le nom de cette libération interdite. Alors, l'avait-on appris. C'était bizarre tout de même que l'on veuille soudainement le transférer. Pourquoi ? Bon, il avait des états de service corrects, mais rien de formidable. La Huitième Division ne se mêlait que rarement des conflits d'importance. Sécurité du Rukongaï quand il fallait des renforts pour la Septième Division, voilà tout.

Et pourtant, on le transférait. Par pour rien… Il lui avait été sous-entendu qu'il se devrait de rencontrer sa Capitaine pour une question de siège…

Alors, savait-on pour son Bankaï ? Comment serait-ce possible, hein ? Non, ça ne pouvait pas être ça, il avait été très précautionneux. Enfin… Il ne pourrait en être certain tant que cette entrevue n'aurait pas lieu. Quoi qu'il arrive, le voilà qui devenait membre de la Treizième Division.


[Vie terrestre largement inspirée du film « Le Sabre du Mal »].

Rebienvenue !³

Jamais deux sans trois, je te revalide en tant que Shinigami de la 13e Division. L'ancienneté accumulée étant suffisante pour ne subir aucune perte, tu conserves ton niveau 4 et les 25 PC associés ainsi que tes 162 XP.

Bon RP !