Avatar : Berserker, de Fate Stay/Night
Parrain : Ma gueule, ceci est un DC.
Comment avez-vous découvert le forum ? Le bonjour de l'Irlande!

N.B. : Les détails dans le background concernant Santo ont déjà été discutés avec lui au préalable, normalement, tout est bon. Si un problème survient, je veillerai à le régler aussi vite que possible.

Âge : Impossible de savoir. Quelques siècles, un ou deux millénaires.
Race : Arrancar de base Adjuchas
Rang demandé : Chef de l'Exequias

Description de votre personnage : Un colosse. Un héros des temps anciens, un barbare sans vertu des steppes? Paysan, guerrier, roi. Nul ne le sait. Nul ne pourra jamais combler ce vide de sa mémoire. Ni les prétendus alliés, ni les victimes de ses mains qui se targuent d'une puissance futile jusqu'à ce que la vie ne commence à s'échapper de leurs yeux. Pas même lui. Tous des moutons effrayés par la mort qui les guette à chaque détour du chemin. Tous, autant qu'ils sont, condamnés à pleurer les larmes des vaincus devant la fin de leur existence. Leur destruction, inévitable. Et lui, le messager impassible. L'envoyé du Destin.

Talion n'a d'humain que l'apparence générique. Deux jambes, deux bras. Deux mains, deux pieds. Un torse et une tête. Une chevelure à l'apparence anarchique, presque bestiale, portée par le vent en une série de vagues plus noires que la plus profonde des fosses. À la base, il aurait sans doute pu passer pour un homme parmi tant d'autres. Si ce n'était de sa carrure apte à faire fléchir l'assurance des plus vigoureux. Des bras et des jambes aussi longs et larges que des troncs d'arbres, arborant des muscles saillants qui témoignent d'une puissance rarement égalée. Quelques plaques osseuses superposées à l'arrière de la nuque, témoins de sa nature de hollow, complétés par une estigma discrète sous la forme d'un trou sur le lobe d'une des oreilles. Des mains immenses, à l'apparence rude et encornée. Les mains d'un guerrier d'expérience. Un torse digne des sculptures représentant les anciens dieux du monde, même si probablement taillé dans un matériel encore cent fois plus solide. Une pierre grise et mat qui se charge de donner à sa peau la même teinte. Celle d'une statue de pierre, à qui on a donné la vie pour une quelconque raison inconnue. Du haut de quelques deux mètres cinquante, les attributs physiques de cet arrancar à eux seuls sauront faire reculer certains des plus impressionnables. Et même les plus téméraires auront raison de s'en méfier. Car si la puissance physique brute ne suffit pas, il sera toujours possible de trouver la pensée de l'ennemi. Sur son visage. Dans son regard. Après tout, les yeux sont le reflet de l'âme, à ce qu'on dit. Et ainsi, les derniers sceptiques couineront de peur à la vue du regard fixe de ce titan de pierre. Car ses traits ne montrent que haine et dureté. Et ses yeux, rouges et perçants, ne reflètent que la mort.

Il ne s'encombre jamais que du strict nécessaire, en guise de tenue. À savoir qu'il se contente depuis l'origine de sa mémoire des vêtements qui ont été les siens lorsqu'ils sont devenus nécessaires. Des anneaux métalliques épais et à l'apparence brûlée couche par dessus couche couvrent ses poignets. Une jupe datant d'une époque difficile à situer, de style militaire romain ou avoisinant. Arrivant à la hauteur des genoux. Un tissu épais et éprouvé au fil du temps. Un recouvrement de cuir , ajouté de plaques métalliques cloutées pour former une couche supplémentaire. Le tout, raccroché à une large ceinture en fer forgé faisant le tour de sa large taille. Avec ce style vestimentaire - pour le peu que ça peut représenter -, Talion se veut n'envoyer qu'un seul et unique message bien clair : Qu'ils viennent. Qu'ils viennent tous. Tous les ennemis qui croiseraient jamais sa route. Il ne porterait jamais la moindre armure. Ne chercherait jamais à dérober un point faible. Jamais cet être de brutalité exacerbée ne ferait le plaisir à un adversaire de le laisser croire qu'il puisse avoir besoin d'une quelconque protection. Son corps est une forteresse. Sa peau, un mur infranchissable. Qu'ils viennent. Et qu'ils paient le prix de leur arrogance.

Et pourtant. Malgré toute cette parade, malgré cette menace que porte son seul regard. Que cherche un tel être? À quoi peut aspirer une telle créature? La gloire? La puissance? La richesse et l'adoration? Que de sujets pour les esprits faibles et lâches. De toutes ces choses, aucune ne subsiste. Aucune ne passe les âges. Alors pourquoi s'en soucier? Certes, la solitude peut frapper n'importe quel homme. Il est bon d'obtenir la reconnaissance d'autrui, afin de ne pas sombrer dans un égoïsme à la limite de narcissisme. La fierté, empreinte de sagesse. Mais rien de tout ça n'enlevait pour autant son ridicule à ces buts frivoles auxquels aspiraient tous les autres. Non, il ne laisserait pas ces futilités embrouiller ses pensées et corrompre son âme. Car un véritable guerrier ne peut aspirer qu'à une seule chose ; le défi de l'adversaire suivant. Car la vie est une suite de combats. Une marche ininterrompue de duels et de batailles qui ne laissent ressortir que les plus puissants. Le sommet de la chaîne alimentaire. C'est là qu'était sa place. Et nulle part ailleurs. Les moyens pouvaient varier, mais il ne se laisserait pas mettre de côté. Il toiserait le monde depuis le promontoire de ses victoires, ou il mourrait avec fierté pour laisser la place à un être supérieur.

Il y aura toujours des monstres et des légendes. Que d'autres viennent asseoir la leur sur son cadavre.

Description de votre pouvoir : « Arde, Vùlcan. »



Spoiler:


À la suite de ces mots, certains décriront la naissance d'une éruption volcanique. Et ils ne seraient pas si loin du compte. Car en apparence, Talion ne semble tout bonnement porter aucune arme. Et ce fait aussi pourrait aisément passer pour une réalité à peu de détails près. Car lorsque vient un adversaire, un ennemi, une bataille qui puisse justifier l'utilisation de sa pleine puissance, le colosse ira retirer de sa ceinture ce qui lui fait office de Zanpakutô. Un poignard. Un poignard à l'aspect rustique, semblant presque avoir été taillé à même les ossements d'une quelconque créature morte depuis une éternité. Et alors que les mots fatidiques s'élèvent, la lame se met soudainement à rougir à vue d'oeil entre les mains de son possesseur. Lequel, une fois qu'il ne semble plus tenir dans sa main qu'une braise rougeoyante, plante enfin cette dernière dans son propre torse, donnant enfin une nouvelle vie à sa nature véritable.

Une explosion. Un rayonnement surnaturel, et une chaleur étouffante. Des bourrasques d'air brûlant qui émanent soudainement d'un amas indiscernable qui semble craquer, évoluer, et prendre de l'ampleur. Beaucoup d'ampleur. Et au terme de cette transformation, sera révélée la vraie forme du colosse. Car sous la peau de pierre et les muscles saillants se cachait un monstre, une créature des enfers tapie dans les ombres. Mesurant maintenant près d'une bonne douzaine de mètres de haut, la créature qui était Talion est maintenant un être composé de pierre noire dissimulant un organisme en fusion entre les craquelures qui le parcourent de haut en bas. Des gants de pierre brute et des épaulières de la même facture le recouvrent, préparant ses adversaires au type de sauvagerie auquel ils sont sur le point d'avoir droit. Des flammes s'échappant de chaque craquelure de sa peau. Et un regard embrasé qui vous fixe sans détour, témoin de la destruction en chemin. Car grâce à cette forme monstrueuse, Talion peut, en plus de son potentiel de frappe brute exacerbé, créer et contrôler la pierre en fusion. La lave. Le magma. Puisant à même la chaleur digne du centre du monde pour infliger des dégâts colossaux à ses ennemis. Et peut-être à ses alliés, si ces derniers n'ont pas suffisamment de considération pour leur propre sécurité...

Histoire : (25 lignes au minimum)

Dans l'immensité du Hueco Mundo, entre les monticules de sable et les terres s'étirant à l'infini, nul son ne s'élève. Aucun oiseau ne s'envole en piaillant. Même les prédateurs surnaturels savent que le moindre son pourrait provoquer leur mort. Car ce royaume n'est peuplé de prédateurs. Certains sont seulement plus puissants que d'autres. Plus adaptés à cette existence. Les rois au sommet de la chaîne alimentaire.

Et pourtant, à travers le silence et l'immobilité à perte de vue, une crevasse. Déchirant le sol tel un coup de lame mal aiguisée, s'enfonçant dans les entrailles du sol. Des volutes de fumée s'en échappant, témoins tranquilles d'une probable source de chaleur à proximité. Au fond, un renfoncement rocheux, une sorte de caverne naturelle. Tout juste de quoi attirer quelques hollows en quête d'un lieu de repos pour quelques heures.

Qu'ils entrent, d'abord méfiants, à l'affut de la moindre présence. Fouillant du regard le sol fendu, se faufilant entre les volutes de fumée. Jusqu'au moment où ils en viennent à baisser leur garde. À se croire en sécurité. À se laisser aller au sommeil, dans ce lieu maudit qui deviendra leur tombeau. Qu'ils se réveillent, les sens soudainement en alerte. Terrifiés par une menace dont ils n'arrivent pas à déterminer l'origine. Jusqu'à ce qu'une série de craquements ne se fassent entendre. Un rocher plus gros que les autres...il bouge. Il se déplie, se redresse, alors que la chaleur devient soudainement étouffante, la peau de roc se craquelant pour laisser voir un enfer perpétuel sous forme humanoïde. Une créature de cauchemar, si grande. Si imposante. Qu'ils essaient soudainement de fuir, pour voir s'abattre sur eux une main implacable dont la vitesse ne peut que surprendre. Le contact brûle, calcine les chairs, arrachant un premier cri de douleur à la proie.

Et ainsi, ramené lentement de force dans les profondeurs de la terre, une victime de plus laissera s'élever quelques hurlements terrifiés pour qui saura les entendre. Rumeur effarante comme quoi même au Hueco Mundo, les démons hantent les profondeurs de la terre.



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Quand était-il arrivé sur ces terres désolées? Il y a longtemps... si longtemps. Il y avait maintenant des années, si ce n'était des décennies que ça mémoire ne lui était plus d'aucune utilité à ce sujet. Le seul souvenir qu'il avait jamais gardé d'un quelconque passé n'était de toutes façons qu'une série d'images floues. Une cité. Une cité engloutie dans les flammes. La mort, le feu et la destruction. Davantage des sentiments latents que de véritables souvenirs. D'autant plus ironiques au vu de cette forme sous laquelle il avait été catapulté dans ce monde désertique. Une créature sans nom. Un être de feu et de mort. Un colosse immortel.

D'une certaine façon, cet aspect lui fut utile plus d'une fois. Il était grand. Il était puissant. Et il était sans merci. Trait nouveau ou restes éparpillés de sa précédente vie, aucune importance. Aussi brûlant qu'il puisse être, seul un esprit froid et dénué de pitié pouvait se permettre d'espérer survivre dans un tel environnement. Les créatures abondaient. Elles pullulaient dans toutes les directions. Une arène sanglante à perte de vue, où les adversaires se suivent et se ressemblent. Sous la forme de cadavres. Carcasses brisées et noircies après chacun de ses passages. Durant une éternité, il ne fut qu'une créature violente et sans nom, errant comme tant d'autres en détruisant. En dévorant ses congénères plus faibles. Une machine de mort qui n'a de cesse d'avancer plus loin à chaque jour.

Mais peu importe l'esprit, il vient un temps où le sang perd de sa saveur. Où la guerre, le combat, perdent de leur intérêt. Quand les jours, les semaines, les années ne sont qu'une succession de meurtres sans défi. À une telle époque, il avait arpenté ce désert aussi loin que l'esprit pouvait porter. Aussi longtemps que ses jambes le lui avaient permis. Les Gillians le fuyaient. Les autres adjuchas le redoutaient. Même certains Vasto Lorde avaient trouvé leur fin inattendue par sa main, à leur grande stupeur. Il leut était si aisé de sous-estimer un ennemi qu'ils croyaient inférieur. Comme si le fait d'utiliser une lame plus affutée augmentait les chances de percer un mur de pierre. Créatures basses qu'elles étaient.

La solution la plus simple fut la meilleure. Si aucun adversaire ne pouvait lui offrir le défi qu'il recherchait, alors il attendrait. Après tout, peut-être la médiocrité de cette époque trouverait-elle sa propre fin s'il lui en laissait l'opportunité. Ainsi le colosse de feu descendit-il dans les profondeurs. Destiné à devenir une rumeur, un vague souvenir inspirant l'appréhension chez certains, le sarcasme chez d'autres. Après tout, les esprits faibles furent, et seront toujours les plus facilement portés vers la dérision dès que la mort ne frappe pas à leur porte. Tout ce qu'il restait à faire, c'était d'attendre que le Destin frappe à la sienne.

Et il le fit, avec un style propre à lui-même.

D'ordinaire, seules les proies occasionnelles constituant son alimentation osaient s'aventurer sur la retraite sombre et fumante qu'était la sienne. Hollows inconscients, ou simplement aveugles. Or, ce jour-là... le colosse ouvrit les yeux dans le noir, deux points rougeoyants dans les ténèbres. Il pouvait le sentir. Bien avant de le voir, il put le sentir. Une puissance nette. Une énergie envahissante. Arrogante. Invasive. Un désir de domination qui en aurait presque pu développer une odeur, tant il imprégnait l'air. Un être criblé de chaînes. Maniant les flammes. Quelle ironie.

Et pourtant. Pour la première fois depuis des siècles, il fut transporté de l'autre côté du miroir. Un adversaire digne. Un être capable de lui faire connaitre... l'appréhension. Un doute, insidieux, La destruction, dans les deux directions. Pour que finalement, après un combat ardu, laissant un décor délabré...il posa le genou à terre. À bout de souffle. Blessé, épuisé. Et pourtant, tout autant galvanisé. Pourquoi? Comment pouvait-il ressentir une quelconque satisfaction vis-à-vis du fait de trouver ennemi supérieur à lui-même? ...La question se répondait à elle-même. Il avait attendu trop longtemps pour cet évènement. Cet esprit qui saurait le mettre sur ses genoux. Un défi. Une raison de revenir. Un but.

Le vainqueur de l'épargner. Un sourire narquois sur le visage. Une intonation triomphante et satisfaite dans la voix. Lui intimant de revenir le voir dans le futur, si le coeur lui en disait. Qu'il reprenne ses forces. Qu'il fasse grimper sa puissance toujours plus haut. Et qu'il prouve sa supériorité une prochaine fois. S'il en était capable. Un rire tonitruant, guttural, avant de s'effondrer sans plus de cérémonie.

S'il eut jamais la réputation d'un tueur, d'un destructeur, ces histoires pâlirent en comparaison avec ce qui fut le résultat du réveil du géant. Car cette fois, il ne fut plus question d'une errance sans but. Cette fois, il était affamé. Affamé et plus féroce qu'il ne l'avait jamais été. Aussi, les dernières années qui mèneraient au jour présent furent le théâtre d'une conquête, sanglante et inflexible. Détruisant ses ennemis, quel que soit leur nom. Quel que soit leur nombre. Ils succombèrent tous. Et il se fit des ennemis. Des ennemis qui tentèrent de manigancer contre lui. De l'exploiter, le charmer, autant que de le tuer sans plus de forme de procès. Et à travers le sillage rouge éclatant qu'il laissa derrière lui, le géant de braises acquit une chose qui n'avait encore jamais été sienne, d'aussi loin qu'il puisse se souvenir. Une remarque empreinte d'une note de sarcasme, mais pourtant si véridique qu'elle en devint une réalité. Il était le poing destructeur d'une cause que lui seul ne pouvait comprendre. Sa vengeance n'avait pas d'égale. Et sa haine ne connaissait de fin que par un seul et unique moyen.

Il était sa propre loi. Il était Talion.



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Il avait entendu parler de Las Noches depuis longtemps. Selon les histoires, un palais puissant et imprenable, seul réel symbole d'un quelconque empire apte à perdurer sur les terres arides du Hueco Mundo. Un château de pierre pour gouverner une mer de sable. Quand à l'empire, il ne faisait que changer de leader tous les deux ans, si on en croyait les rumeurs. Hollows, shinigamis, guerriers, fanatiques. Tous se succédaient avec l'espoir de survivre à leur règne. Tout scandant que leurs croyances étaient au dessus des autres. Toujours les mêmes paroles. Et toujours, des têtes qui roulent.

Il ignorait si l'individu qu'il recherchait saurait même le reconnaitre, tel qu'il était maintenant. Après tout, il avait beau être encore un énergumène dépassant les standards de corpulence de loin, il n'en restait pas moins différent. Le fait d'arracher son masque avait pu sembler contre-nature à l'époque, mais par la suite, il avait été satisfait de voir son choix aussi bien récompensé. Même si les changements étaient manifestes sur sa personne. Sa peau grise, comme les braises éteintes du feu éternel qui brûlait en son âme et dans sa chair. Un regard aux pupilles vermeilles, un faciès apte à faire fuir les moins enhardis. En fait, il n'était peut-être pas si méconnaissable qu'il le croyait. L'avenir le dirait bien.

Ainsi, marchant d'un pas lent et mesuré à travers le désert, un colosse gris diminuait peu à peu la distance qui le séparait de la ''cité'' Hollow, dénommée Nacimiento. Et plus spécialement, de la forteresse qui trônait en son centre. Sa démarche était dépourvue de toute hésitation, et de toute crainte. Il avançait, le coeur tranquille, le regard vers son but. Si bien que lorsque vint le moment d'atteindre les abords de la ville, le géant gris n'accorda même pas un regard aux hollows menaçants - du moins, ça semblait être leur intention première - qui devaient sans doute monter la garde aux limites des habitations. Ils le regardèrent passer quelques secondes, alors qu'il déambulait entre eux sans s'arrêter, jusqu'à ce que l'un d'eux se décide de l'invectiver.

'' Eh, toi là! ''
'' ... ''. Aucune réaction. Aucune réponse. Et le colosse qui continue son avancée.
'' Eh oh! ''
'' ... ''. Toujours la même chose.
'' EH, C'EST À TOI QU'JE PARLE, GROS TAS! ''

Quelques pas de plus, et le rythme ralentit...pour finalement s'arrêter, la poussière retombant lentement autour des pieds de l'interpellé. L'Adjuchas intéressé, qui remonte à sa hauteur, commence à tourner en rond autour de ce qu'il croit être une nouvelle proie, visiblement. Toisant sa cible d'un regard haineux à travers son masque rappelant vaguement l'imitation d'un félin quelconque. Hah. Les animaux de compagnie s'étaient toujours crus les prédateurs les plus féroces. On aurait pourtant cru que depuis tant d'années, quelqu'un leur aurait fait comprendre la stupidité de leurs illusions.

'' Tu t'es cru où, à entrer comme ça sans demander la permission, hein? Pas même un s'il-vous-plait? Pas même une offrance à Kago pour le droit de passage? Tu te crois au dessus de nous, peut-être? ...Tu te crois au dessus de moi? Hein? Tu sais pas dans quel merdier tu mets les pieds, sale avort- ''

Interrompu dans ses calembours, par une main étant venue soudainement empoigner son masque, l'enserrant d'une poigne qui commençait déjà à faire craquer l'os. Qu'à celà ne tienne. Il se ferait éducateur, aujourd'hui.

Soudainement, le colosse pivota, emportant dans son mouvement un Adjuchas trois fois plus large que lui pour lui écraser violemment le visage sur le sol. Son assaillant d'écraser un pied sur sa tête, le maintenant au sol en lui arrachant un cri de douleur désorienté. Un de ses congénères s'élança en poussant un cri rauque. Et il fut envoyé d'un revers de la main dans la bicoque miteuse la plus proche, allant se perdre dans les débris. Ne reste que le dernier du trio du coin, tétanisé, hésitant entre fuir et prier Sima - cette nouvelle saveur locale - d'être épargné, d'une façon ou d'une autre. Un bref regard en coin en direction de la créature apeurée, et le colosse gris reporte son attention sur la créature qu'il maintient au sol du pied. Si fier il y a à peine une minute. Et maintenant, gigotant avec désespoir en lâchant des râles de douleur. Les doigts de Talion se refermèrent hermétiquement, en un poing massif et avide des chairs d'une nouvelle victime.

'' Rien d'autre qu'un chat de gouttière. ''

Abattre son poing avec force, forçant le faciès émacié de sa cible à s'enfoncer dans le sol. Une onde de choc sur quelques mètres, et quelques fissures dans la terre autour de l'Adjuchas qui ne faisait maintenant qu'un avec le sol qu'il foulait si fièrement du pied auparavant. Le bourreau se redressant avec lenteur, ramène son regard vers le dernier participant bien involontaire de cette joute inégale. Il n'a toujours pas bougé. Il n'a toujours pas osé. Il attend, la peur dans le regard. Il attend son sort.

'' Cours. ''

Quelques secondes passent avant que le hollow ne réalise que ces paroles s'adressaient à lui. Il cligne les yeux. Comprend lentement la signification de ce simple mot. Hésitant malgré tout. Un piège? De la pitié? Pouvait-il réellement tenter sa chance après le sort qui avait attendu ses deux compères? De tressauter lorsque la voix du colosse retentit à nouveau.

'' Cours. Et va dire au Rey... ''

Le colosse leva le regard. Fixe ses pupilles dans les yeux lumineux du hollow, dissimulés derrière un masque cornu. Un frisson parcourt l'échine de la créature. Une peur animale, basique. Le passage au stade de créature sans défense devant le prédateur à l'affût. Or, ce prédateur avait d'autres projets en tête.

'' ... qu'il a une promesse à honorer. ''

Rebienvenue.

Je te valide au Niveau 4 en tant que Chef de l'Exequias. Ceci t'octroie 25 points de compétence à répartir comme tu le souhaites lors de la réalisation de ta Fiche Technique. Je t'invite à confectionner cette dernière au plus vite dans la partie HRP de ta faction.

Tu connais la suite, bon RP avec ce nouveau personnage !