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 Ōmaeda Shinichi

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AuteurMessage
Ōmaeda Shinichi
Ōmaeda Shinichi  Shi-shi
Ōmaeda Shinichi
Rang : Meilleur capitaine de la deuxième division.

Messages : 11
MessageSujet: Ōmaeda Shinichi    Ōmaeda Shinichi  Icon_minitimeMar 16 Déc - 0:53

    Avatar : Ren Kouen - MAGI: The Labyrinth of Magic
    Parrain : Personne
    Comment avez-vous découvert le forum ? Par top-site!

Ōmaeda Shinichi

    Âge : 437 ans
    Race : Shinigami
    Siège demandé : Capitaine de la deuxième division

    Description de votre personnage :
    C'est dur, d'être un génie. De devoir vivre avec la pression des autres n’exigeant rien de moins que l'excellence. Évidemment, c'est un rythme auquel on s'habitue. Devoir toujours livrer le meilleur de soi, sans faute. Il le fait bien, très bien, même. Ce n'est pas pour rien qu'on le qualifie de plusieurs sobriquets tels qu’enfant prodige, génie, virtuose, autant de synonymes possibles qu'il y a de façons de détourner la langue, employant des néologismes pour caractériser son authenticité. Il se tient là où ceux rêverait d'être et pourtant, si la vue d'en haut est d'une beauté sans pareil, elle tombe bien vite dans la banalité et la routine. Shinichi est cette personne, destiné au meilleur, offrant le meilleur, mais qui n'en profite peut-être pas autant qu'il le devrait.

    Le débat fait toujours rage entre ce qui caractérise les meilleurs. Le talent ou les efforts? Si cette question ne sera sans doute jamais résolue, les deux partis se succédant tour à tour dans ce qui semble être une lutte éternelle, une chose est néanmoins certaine. L'un des deux est beaucoup plus facile que l'autre. C'est dans cet esprit que Shinichi a bâti sa propre existence. La quête de la facilité. Que tout lui soit apporté sur un plateau d'argent et si cela ne lui convient pas, qu'on lui en rapporte d'autre. Pourquoi? Question idiote. Parce qu'il le peut. La noblesse, même si petite, demeure toujours de la noblesse. Shinichi le savait et il ne manquait pas de modèles dans cette famille pour savoir que même si certaines familles trônaient au-dessus de leurs têtes, ils faisaient partie de ce faible pourcentage de ceux dont la limite se situait là où leurs désirs s'arrêtaient. Évidemment, si au sein de leur groupuscule élitiste ils sont des êtres bien vus, ils cultivent en eux sans doute les pires traits possible chez les êtres capables de raisons.

    Il pèche par paresse. C'est sans doute l'aspect le plus notable et celui qui pose les balises pour plusieurs autres. S'il peut éviter de faire quelque chose, il le fera. Pas seulement de la procrastination, non, il omettra tout simplement de le faire. À la rigueur, faire appel à des sous-fifres, des gens qui feraient n'importe quoi pour un soupçon de reconnaissance, mais il ne se lèvera pas lui-même.

    Évidemment, cela fait de lui quelqu'un de manipulateur. Pas quelqu'un de malhonnête foncièrement, seulement un individu qui prend un malin plaisir à se déresponsabiliser pour s'éviter toute forme de stress inutile. C'est un de ses privilèges, après tout.

    Comme dit auparavant, il a l'habitude d'avoir ce qu'il désire. Dans l'optique où il s'agit de quelque chose de matériel, rien ne l'empêche de le posséder. C'est toujours pratique d'avoir la richesse et la notoriété d'une famille derrière soi. Ainsi, l'honneur joue un très grand rôle, surtout pour lui. C'est dans sa nature de chercher à faire honneur à la famille en public, à bien paraître et ce, à juste cause. Avec ce même sentiment de fierté nait en lui un profond sentiment de supériorité. Bêcheur, il a l'habitude de regarder les autres de haut. Avec cette panoplie de défauts, il s'attire évidemment la haine et le mépris du prolétariat.

    Malgré ce portrait peu avantageux, il n'est pas quelqu'un de tout noir non plus. C'est quelqu'un de fier, mais qui sait reconnaître la valeur des autres, lorsque valeur il y a. C'est son honnêteté qui est mise à l'avant. En effet, il peut avoir tous les défauts possibles, mais il les assume pleinement et ne mentira jamais pour se sortir d'une situation. Il admettra tout simplement, de façon presque candide qu'il n'a rien fait plutôt que d'inventer des histoires.

    Évidemment, s'il se fait un point d'honneur de le rappeler sans arrêt, il demeure vraiment quelqu'un de talentueux. Depuis tout jeune, il présente un reitasu supérieur à la moyenne , talent qui s'est d'autant plus manifesté lorsqu'on l'a forcé à rejoindre l'académie. Parce que bon, bien que d'avoir tout ce qu'il souhaite soit une utopie vers laquelle il tend, il demeure un membre d'une famille, elle-même possédant ses propres traditions qu'il doit respecter à son tour. Bien qu'il ne s'en vantera pas, il est quelqu'un de travaillant et d'acharné lorsqu'il n'a pas d'autres recours.

    Dur à provoquer, il considère que c'est d'une bassesse de chercher à attiser la colère de quelqu'un en s'attaquant directement à celle-ci. Dans son cas, il ne fait qu'énoncer des faits, sans s'en prendre directement à la personne. Ainsi, il ne s'agit que de nuancer. Il va de soi qu'il adore susciter des réactions, peu importe d'où elles peuvent bien germer.

    Physiquement, il semble être à l'apogée de sa condition physique. Si la paresse se manifeste par ses yeux fatigués, il n'est pas moins en forme que n'importe quel shinigami. De bonne stature, la tête droite, il inspire parfaitement la noblesse de son rang. Son nez fin, ses traits précis et découpés avec soin, ses pupilles ambre tout comme sa chevelure marron tirant sur le rouge témoignent de la splendeur de son nom. Il accorde un soin particulier à sa pilosité faciale, un bouc entretenu avec la plus grande diligence, épicentre de la virilité et symbole incontesté du bon goût, selon ses standards. Revêtant les fins tissus de sa famille, il inspire le respect ou plutôt le force de sa prestance, car bien souvent la jalousie l'emporte sur l'admiration.

    C'est dur d'être un génie, de montrer la voie aux autres en restant au sommet de son art. Tout en restant conscient d'où il vient, il ne peut se permettre de ternir l'image qu'il s'est forgé après toutes ces années. Conscient de cela, il se doit de ne livrer rien de moins que l'excellence.


    Description de votre Shikai (et bankai le cas échéant):
    N'y-a-t'il rien de plus excitant que ce moment unique dans la vie d'un shinigami, celui où le lien entre le zanpakuto et le shinigami est finalement formé, et ce, pour le restant de leur existence? Cette relation fusionnelle forgée par la compréhension de chaque parti et des compromis pour en venir à une entente mutuelle. Vous le voyez venir? Il n'y a rien de tout ça avec son zanpakuto. Les deux se détestent au plus haut point et pourtant, c'est dans cet esprit contestataire qu'ils forment un si bon duo. Shinichi trouve que l'esprit de son zanpakuto est d'une arrogance sans borne, est hautaine au point d'être désagréable et est condescendante. Elle prend la forme d'une femme élancée à la chevelure rousse, dévalant sur ses épaules avec un abandon qu'à peu près tous les mâles seraient prêts à lui offrir. Il n'y a pas à dire, elle est ravissante et elle le sait. Peut-être est-ce pour cette même raison qu'elle le regarde toujours de la même façon, le menton pointé vers le haut légèrement, tout pour le regarder de haut.

    Évidemment, lorsque deux esprits similaires se rencontrent, il y a des frictions. Pour cette raison, Shinichi n'aime pas avoir recours à son propre pouvoir, ce qui fait très bien l'affaire de l'esprit habitant la lame. En aucun cas ne doit-elle être dérangée inutilement. Elle en a tout simplement horreur. Toutefois, en tant qu'individu égocentrique, elle sait très bien que sa propre survie dépend de celle de son propriétaire, ce qui justifie l'emploi de son pouvoir lorsque la situation l'exige. De toute manière, après autant d'années à ne fournir que le strict minimum pour préserver la relation entre les deux, elle sait très bien que son intervention suggère que la situation est critique. Shinichi conserve le katana à sa ceinture, caché par son haori de capitaine.

    Dans sa forme scellée, le katana au fourreau noir présente une garde ovale à la couleur légèrement rouge, renforçant l'idée de noblesse même au sein de son arme. Cette même garde présente des motifs ondulés similaires à des vapeurs produites ou comme si la forme originale était fondue. La lame en tant que telle est de longueur standard et le tressage suit la couleur de la garde, d'un rouge qui contraste bien avec le manche noir. Fidèle à son poste de commandant en chef de l'onmitsukidou, lorsqu'il dégaine son katana, il donne l'ordre aux forces spéciales de se manifester et de mettre à mort la cible.

    Shikai: « Kouro» (fournaise)
    La première forme du katana ainsi que son nom. Signifiant fournaise, l'arme est parfaitement conçue pour le travail d'assassin par sa forme compacte et ses dégâts importants sur une très courte période de temps. Lorsque sous sa forme relâchée, Kouro prend la forme d'un tanto muni d'une garde, comme s'il n'était que le zanpakuto de base sous une forme rétrécie. La lame est d'un rouge carmin, comme si la lame avait été trop chauffée, au point d'en conserver la couleur. Dernière particularité, une molette présente sur la garde rappelle le mécanisme d'un briquet, produisant des étincelles, lorsqu’activée. La lame produit naturellement un gaz très combustible, à un tel point que la friction du contact entre les molécules peut amorcer la combustion. Il n'est donc pas rare de voir les blessures causées par Kouro prendre feu, consumant les plaies fraîchement ouvertes. Le gaz a une durée de vie assez longue, le feu ne s'éteignant par lui-même qu'après une certaine période. Évidemment, il peut être éteint par n'importe quel moyen commun. Shinichi peut empêcher son arme de relâcher du gaz et donc le forcer à l'accumuler jusqu'à un certain point et à la relâcher d'un coup. En l'allumant avec une étincelle, il cause une explosion d'une grande ampleur. Il se sert généralement de cette combinaison lorsqu'il cherche à poignarder quelqu'un, l'immolant de l'intérieur, allant même jusqu'à momifier la cible.

    Bankai: « Gojigoku Kouro » (Fournaise des cinq enfers)

    La forme finale du zanpakuto de Shinichi d'une puissance sans pareil et qui n'a jamais été dévoilé à ce jour, sauf à la chambre des 46 ainsi qu'au commandant du Gotei 13. Ce qui était un tanto sous sa forme libérée change encore une fois de forme pour devenir un bélier de démolition d'environ deux mètres de longueur et cinquante centimètres de diamètre. Ce dernier fonctionne à l'aide d'un piston pressurisé activé lors de l'impact. Si le pouvoir du shikai est celui de la combustion, celui du bankai est élevé d'un niveau pour devenir ce que l'on pourrait qualifier d'omnicombustion. De la plus grande structure en allant jusqu'à l'atome, tout est sensible face à son pouvoir. Ainsi, il peut faire prendre en feu n'importe quoi, incluant l'air ambiant. Le piston dégage un gaz encore plus combustible, parfois relâché en bouffée lors de l'activation de ce dernier. Le nom du bankai prend tout son sens plus le combat traîne en longueur. En effet, comme les flammes ne semblent jamais s'éteindre (bien que ce ne soit pas le cas), le champ de bataille ressemble très vite à un scénario infernal. Dépendamment du reiatsu de son adversaire, celui-ci pourrait être victime d'une combustion spontanée en fonction du temps d'exposition au bankai ainsi que de leur niveau de pression spirituelle. La chaleur générée par les flammes n'est pas excessive, mais bien suffisante pour affaiblir et assécher ce qui se trouve à proximité.

    L'arme en elle-même est peu pratique pour tuer discrètement, mais est d'une puissance destructrice très considérable. Il peut laisser l'arme au sol pour se battre à main nue sans problème.


    Histoire :
    À chaque nouvelle lune, du haut de son trône, le tout-puissant roi des âmes désigne un nouveau-né et proclame: "Cet enfant aura des couilles forgées à même le granit!" Shinichi était cet enfant. Il faut mettre les choses en perspective. Un nouveau-né dans une famille noble implique beaucoup de choses, autant pour l'enfant que pour le reste de la tribu. Il doit conserver les traditions, faire honneur à ses ancêtres comme aux générations futures et doit contribuer au patrimoine d'une quelconque façon. Bref, des formalités sans réelles importances. Chez la famille Omaeda, la richesse prime avant tout. Si la condescendance est un gène transmis à toutes les générations, l'exposition de cette même richesse est d'autant plus importante. Par les bijoux hors de prix, les costumes confectionnés des plus beaux tissus, tout est une bonne raison de se démarquer de la plèbe. Pourtant, il s'agit également d'une famille dont la noblesse transpire surtout de sa richesse, leur accordant ainsi une place dans l'aristocratie. Servant notamment la famille Shihoin, ils ont un historique au sein de l'onmitsukidou, mais demeurent la plupart du temps dans l'ombre de la famille qu'ils servent ainsi que de la famille Feng. Dans l'histoire récente, aucun poste plus haut que celui de vice-capitaine n'a été atteint par un membre de la famille. Bien qu'il s'agisse d'un honneur en soi, pourquoi se limiter à un poste de second lorsqu'on peut atteindre les plus grands sommets? Il était temps de remédier à la situation.

    La venue de Shinichi dans ce monde était la bienvenue, mais on ne reposait que bien peu d'espoirs en lui. Enfant tardif né un peu en périphérie des acteurs principaux de la famille, on pensait qu'il mènerait une existence banale et dans la tranquillité, à l'image des siens. Avec un peu de chance, il entrerait à l'académie, rejoindrait la deuxième division, mais on ne s'attendait pas à plus. Les premières années n'aidèrent guère à se former une idée sur la personne qu'il deviendrait, également. Toujours sous la jupe de sa mère, il se contentait de recevoir uniquement, sans donner quoi que ce soit. Il représentait très bien la famille en un sens, bien que cette attitude n'avait rien d'une qualité. Pris d'un égo très fort, même avec les cousins et les cousines de son âge, il cherchait à avoir le dessus, quitte à employer la force pour être le roi du terrain de jeu. On lui reprochait ses méthodes, bien qu'il était simplement influencé parce qu'il voyait dans la vie de tous les jours. À force de se moquer des pauvres, on finit par influencer un esprit aussi jeune et fertile que le sien. Ce n'était que la première étape de sa montée en puissance et en influence. Quelques années plus tard, il démontrait déjà la présence d'un reiatsu impressionnant en vertu de son âge et de ses entraînements plutôt limités. Si on avait cru bon de lui inculquer la bienséance, la lecture et l'écriture à un très jeune âge, les modèles versés dans les arts spirituels étaient très limités. À part quelques membres à la retraite et qui avaient tout à envier, les seuls shinigamis aptes oeuvraient au sein du Gotei 13 et ne fréquentaient les quartiers familiaux que bien peu souvent. Néanmoins, en arrachant des bribes d'informations ainsi que des techniques apprises par ceux ayant suivi les cours, Shinichi était capable de les transposer à sa personne, démontrant une force en pleine croissance, mais qui était très prometteuse.

    Dès lors, les têtes dirigeantes de la famille étaient claires à ce sujet. Il suivrait la voie tracée par ses prédécesseurs et marquerait l'histoire du Seireitei en y inscrivant pour une nouvelle fois le nom des Omaeda. Bien qu'initialement jugé comme sans intérêt, voilà que par l'appât du gain, ils avaient la possibilité d'être vus une fois de plus comme une famille noble et puissante. Il serait un instrument de cette réussite, un des acteurs principaux. À présent, il avait tout le poids de cette même famille sur les épaules. À ses yeux, c'était l'occasion rêvée. Vanté par tous, il n'y avait pas que la force qui augmentait, mais son égo. On le qualifiait dès lors de prodige et il s'en fallait de peu pour qu'on aille scander son nom sur tous les toits. Il gagnait en confiance, celle-ci ne le poussant qu'à progresser davantage. Il rejoindrait l'académie pour faire honneur à la famille. C'était sa destinée, après tout. Y avait-il quelqu'un de mieux placé que lui pour accomplir cette tâche? Évidemment que non.

    Enfin, le grand jour était arrivé. Il était en âge de rejoindre l'académie pour passer l'examen et finalement devenir un shinigami. Le tout ne se ferait pas simplement. Pensez-vous qu'il se mêlerait simplement aux simples paysans? C'était tout un cortège qui l'accompagnait, des représentants de la famille, habillés des plus beaux tissus. Très tape-à-l’œil, il ne passait pas inaperçu. Entre les complaintes sourdes et les chuchotements indiscrets, il se faisait déjà un nom. On espérait qu'il se plante à l'examen d'entrée, qu'on puisse en rire avant de passer à autre chose. Pourtant, c'est tout le contraire qui se produisit. Premier à l'examen d'entrée, il possédait déjà le reiatsu d'un shinigami ayant complété son entraînement, bien que de siège faible. C'était rare. Notamment pour la qualité de celui-ci. S'il était loin d'être maîtrisé et quelque peu brouillon, il possédait vraiment un talent et une force innée. Ses collègues savaient dès lors qu'ils en auraient pour un moment avec celui-là.

    Premier de classe dans plusieurs domaines, notamment dans la maîtrise du hakuda et de l’hohou où il excellait, Shinichi recevait les éloges des professeurs. Ses forces se raffinaient, augmentaient tout comme sa confiance. Il n'était pas fou et savait très bien que tout ceci n'était rien de plus que le résultat de son talent inné, de sa bonne étoile. Il se savait supérieur à tout le monde, il se savait meilleur, si bien que cela ne servait qu'à gonfler son égo qui atteignait désormais un seuil critique. Les compliments n'étaient que routine et ceux cherchant à le confronter se butaient face à un mur. La légende en vint même jusqu'à devancer le personnage. Il n'était pas l'élève parfait, encore moins le premier de classe dans toutes les matières. Néanmoins, il possédait ses suiveurs qui, bien malgré lui, se chargeaient à faire vivre cette même légende. Ils n'étaient jamais bien loin de la vérité, également. S'il n'était pas aussi doué en kido ou en zanjutsu, il arrivait à s'imposer comme un compétiteur très féroce.

    Mais très vite, le tout perdait de sa saveur. Si son caractère légèrement élitiste lui avait attiré une bonne foule de détracteurs, il n'avait plus rien à offrir que ce qui était déjà établi en tant que faits. Plus besoin de prouver ou d'avancer quoi que ce soit. Sa popularité avait atteint son paroxysme depuis longtemps déjà et sa durée de vie dépassée déjà. Il perdait de son importance. Cela le ne dérangeait pas vraiment, cela dit. Il avait passé à autre chose et si on ne prononçait plus son nom à chaque tournant de couloir, il n'en demeurait pas moins un être plus que capable. On l'avait déjà approché à quelques reprises, courtisant le noble avec diverses offres de recrutement les plus alléchantes les unes que les autres, mais son choix était déjà fait depuis longtemps, inscrit dans son sang depuis la naissance. Il rejoindrait la deuxième division et en prendrait les rênes, un jour. C'était un devoir plus qu'une ambition, bien qu'à cet instant les deux semblaient être la même chose. Il n'avait qu'à attendre le jour de la cérémonie qui ferait de lui un dieu de la mort à part entière et dès lors, il pourrait commencer à prendre en main son destin.

    Évidemment, ce processus impliquait certains sacrifices. En tant que nouveau membre de la deuxième division, il devait en quelque sorte abandonner toute forme de marginalité, toute forme de noblesse ainsi que n'importe quel titre auquel il se raccrochait. Les forces spéciales sont avant tout une escouade homogène et passant facilement inaperçue, chargée d'apporter la mort furtivement. Un prix bien faible à payer et temporaire. Il n'avait qu'à se démarquer comme il l'avait toujours fait et il récolterait le fruit de ses efforts en temps et lieu. Les années suivantes furent marquées par la monotonie et l'entraînement. Rien de plus, rien de moins. Soul Society étant en période de calme à cette époque il n'y avait aucune mission, aucune cible autre que celles utilisées pour les déploiements tactiques de routine afin de pratiquer les membres de l'Onmitsukidou. Toutefois, durant ces années, il en vint à comprendre son propre pouvoir et à se hisser parmi les rangs plus haut, à gagner la confiance de ses supérieurs à un tel point que son nom se fraya un chemin hors de son costume lui couvrant la totalité du corps pour atteindre les oreilles de son capitaine. Le nom des Omaeda faisait surface à nouveau. Bien qu'on ne lui reconnaissait pas la carrure habituelle des membres de sa famille, ses talents, eux, n'étaient pas sujets à discussion. À peine dix ans après son admission au sein de la deuxième division, il prit conscience du véritable nom de son zanpakuto.

    Il s'en souvient encore. Après tout, il s'agit du genre d'événement que l'on n'oublie pas. Les périodes de méditation jusqu'à cet instant s'étaient montrées infructueuses. En tant que membre de l'Onmitsukidou, il ne s'agissait pas vraiment d'une tare, de ne pas savoir le nom de l'arme avec qui il passait le plus clair de son temps. En effet, les techniques trop voyantes compromettaient les missions et pouvaient attirer les regards. On misait alors sur la discrétion plutôt que la force de frappe. Néanmoins, la plupart des soldats s'y adonnaient tout de même, à ce genre d'entraînements. Il s'agissait d'une partie centrale de la progression en tant que shinigami, une étape à franchir pour son bon développement et surtout pour s'assurer une place parmi les plus hauts gradés. Alors qu'il méditait, sans vraiment s'en soucier et sans réelle implication de sa part, c'est l'âme de son katana qui se manifesta à lui. Elle avait cette chevelure flamboyante, comme si aux pointes de ses cheveux, ceux-ci s'allumaient d'un feu éternel, sans produire de chaleur. Son apparence noble, ce kimono blanc au décolleté juste assez échancré pour y contenir tous les fantasmes, ces courbes voluptueuses presque arrogantes, mais derrière cette apparence qui invitait la luxure se cachait un caractère rendant le tout inaccessible, comme une provocation. Son regard hautain, dédaigneux, presque déçu même d'inviter cette personne au sein de son propre royaume. Un jugement primaire, muet et défiant qui lui indiquait qu'il n'était pas à la hauteur. Pas à sa hauteur, du moins. Piqué à vif dans son orgueil, le shinigami savait d’ores et déjà que la relation risquait d'être tendue, mais il n'allait certainement pas s'avouer vaincu. Autour d'elle, une aura enflammé, susceptible de faire prendre en feu tout ce qui se rapprochait à moins d'un mètre de sa présence. Le monde changea sous ses yeux, se formant. Ils entraient dans son domaine infernal où le sol rougit et désertique ne comportait que des colonnes immenses de feu sortant du sol, s'élevant vers un ciel teinté de rouge orangé. Rien d'autre à perte de vue sinon un temple traditionnel japonais qui trônait derrière elle au sommet d'un escalier pratiquement sans fin. S'il était sans aucun doute perturbé par cette étrange manifestation, son regard était impassible, jaugeant la femme qui sortait d'un pli de son kimono d'un blanc immaculé la garde d'un tanto. Les conditions étaient simples. S'il réussissait à lui tenir tête, elle reconsidérerait sa valeur en tant que personne digne de connaître son nom. Le combat fit rage, suffisamment longtemps pour que la question de connaître son nom ne soit plus à discuter. Mais ce n'était pas suffisant. À quoi bon s'arrêter sur un sentiment de travail inachevé? Il ne voulait pas seulement lui prouver qu'il était à la hauteur, mais qu'il était bien supérieur. Peut-être un peu trop optimiste, l'âme avait plus d'un tour dans son sac et bien vite, elle réussit à l'accoler face au mur. Lui laissant l'humiliation de la défaite ainsi que son nom, elle attendait impatiemment qu'il daigne la mettre au défi à nouveau. Ainsi, Shinichi obtint le shikai. Avec un tel pouvoir en poche, il n'était pas impressionnant qu'on parle de lui en tant que futur vice-capitaine. Du moins, comme l'un des favoris à la course. Sauf que les positions ne changent pas souvent et il lui faudrait attendre une centaine d'années afin de connaître dénouement à cette situation pour l'instant en statu quo.

    Pour des raisons personnelles, le vice-capitaine en poste dut se retirer de ses fonctions à cet instant. Quant à son successeur, la question se posait à peine. Qui, durant la dernière décennie à gravit les échelons, à maîtrisé son shikai et s'élève à présent au niveau d'un vice-capitaine, sinon plus? Shinichi, évidemment. Qui a été choisi pour remplir le poste? Pas Shinichi, évidemment. Un type d'une autre division, choisi par le capitaine de l'époque et qui, hors de tout doute raisonnable, était beaucoup plus faible que celui qui souhaitait réellement remplir la fonction. Il avait la noblesse dans le sang, il avait la puissance requise. Il était au courant des jeux de familles et l'influence qu'ils ont sur le sort de bien des choses. Sauf qu'il ne s'y attendait tout simplement pas. Qu'on le poignarde dans le dos ainsi et qu'on mette quelqu'un d'autre à la place qui lui revenait de droit, d'une famille noble très connue ayant un historique également avec la deuxième division. Il ne s'y attendait pas, mais pas du tout. Il aurait pu contester, mettre cette personne au défi, mais la blessure était plus profonde qu'elle n'y paraissait. Outré, certes, mais c'est son égo qui avait pris le plus grand coup dans cette histoire. Son égo, son honneur, sa fierté de faire partit d'une famille noble, mais peut-être pas suffisamment pour peser dans la balance. Le coup est venu de plein fouet, si bien que sur un coup de tête, il quitta la division, quitta la Gotei 13 au complet. Ça en était fini, de souffrir comme un larbin, d'être perçu comme un moins que rien alors qu'il sait clairement qu'il vaut plus que n'importe quel autre shinigami de cette division. On ne teinterait pas son nom de honte une seconde fois.

    C'était clair et même si la nouvelle de sa retraite anticipée faisait bien des mécontents, ceux-ci jugeant que cette réaction enfantine aurait eu comme conséquence de lui retirer cette cuillère en argent de la bouche, ils pouvaient comprendre ce qui en découlait. Lui, élevé parmi les grands, possédant depuis la naissance la chance et le privilège d'être au-dessus d'à peu près tous et d'avoir l'audace de prouver ses paroles par des gestes lorsqu'on l'opposait, comment pouvait-il réagir lorsque, pour une fois, on ne lui donnait pas ce qu'il attendait? La réaction était exagérée, très, trop même, mais elle demeure logique, surtout lorsqu'on connaît la personne. Si bien que même ceux qui le jugeaient pour ces mêmes raisons commençaient à le prendre en pitié. Au fond, il dérangeait surtout parce que tout semblait si facile à ses yeux. Mais se vantait-il vraiment de ses exploits? Pas plus que n'importe qui d'autre. À la rigueur, il n'exposait que des faits lorsqu'on le lui demandait. Parce que tout était devenu d'une lassitude presque indécente, que tout n’était rien de plus qu'un acquit pour lui. Hélas, il devrait retourner à d'autres occupations, car même si l'on tentait de le faire revenir, l'orgueil le pousserait à ne pas jeter de coup d'oeil derrière lui.

    Ainsi, il était revenu à la case départ. Parmi les siens, parmi ceux dont l'existence consistait à vivre dans l'abondance et à remettre à plus tard ce qu'ils ont l'intention de ne jamais accomplir. Ce retour aux sources se montrait plutôt agréable, surtout les premières années. Volage, il voyageait de conquête en conquête, sans réel port d'attache autre que celui qui l'avait vu naître. Il profitait de tout sans rien donner en retour, mais au fond, en était-il vraiment satisfait? Bien sûr que non, car le même problème persistait encore et toujours. Cette flamme brûlait toujours en lui, celle qui s'oppose à l'abandon et à l'inertie, celle qui refuse de rester sur un échec, d'avoir passé autant de temps à peaufiner des techniques de combats, des talents innés dans le seul but d'abandonner lorsqu'un enfant fait encore moins d'efforts que lui pour lui prendre sa place. Il n'était pas n'importe qui, après tout. Dans son sang coulait la force des conquérants, de ceux qui gagnent. En fait, pour une fois, il sentait une véritable rivalité ou plutôt une raison de se donner à fond. Parce qu'il devait cette fois combattre son destin plutôt que de simplement suivre le courant qui l'amenait à la gloire. Son embarcation était trouée, mais ce n'était rien qu'il ne pouvait pas rafistoler lui-même. Alors, il fit ce qu'il avait à faire, s'entraîner. Avec en tête l'idée de reprendre son dû, mais avec la conviction encore plus ferme que l'honneur de sa famille valait la peine d'être défendu. Que cela prenne du temps, bien franchement, il s'en foutait. Il surpasserait tout le monde, en recommençant par les bases, s'il le fallait. Il avait l'éternité devant lui. Peut-être le tiers d'une éternité, tout compte fait.

    Cela faisait un centenaire qu'il s'entraînait en périphérie du Gotei 13. Il avait eu vent de quelques successions, même au sein de son ancienne division. S'il avait pensé y retourner, voilà depuis fort longtemps que son nom ne figurait plus parmi les conversations et de nouvelles générations avaient déjà remplacé les anciennes. D'une part, ce serait un retour à zéro, mais d'une part, il ne se sentait pas prêt. Plusieurs choses s'étaient produites dans ce laps de temps. À force d'introspection et d'entraînement en solitaire, on en finit à chercher du nouveau, à vouloir explorer de nouvelles choses, à inventer, même. Son shunpo semblait puissant et véloce, ses techniques de corps à corps irréprochables, mais il n'avait que pour juge sa propre opinion et celles de quelques personnes qui avaient tout à lui envier. Rien de bien concluant, donc. Sa confiance revint peu à peu, auparavant brisée par ce simple coup de traître et arriva le moment tant attendu, celle de la petite vengeance. Il en était venu à presque oublier que son zanpakutou était une entité propre et les quelques moments de méditations finissaient toujours par des arguments enfantins. Il était vrai que l'âme de l'épée ressemblait bien celle de son propriétaire et cette récente négligence avait tiqué l'esprit qui souhaitait lui faire payer son insolence. Après tout, il lui devait le respect, elle qui lui fournissait un pouvoir au-dessus de ses espérances. C'est à partir de ce moment qu'il comprit à nouveau ce qu'il savait déjà. Déjà, au début de l'escarmouche, l'esprit semblait en pâtir un peu plus, mais conservait tout de même une bonne posture. Elle avait progressé au même titre que son maître, ayant une force comparable, mais plus le combat évoluait, plus il semblait tourner en la faveur du shinigami. En effet, il ne comptait pas uniquement sur le pouvoir de son zanpakutou, mais sur l'ensemble de ses capacités, sur ses forces innées qu'il avait travaillées sans relâche durant un siècle. Ainsi vint le moment tant attendu, celui où l'âme de l'épée agenouillée face à lui se mordait les doigts et lui, en ultime provocation, lui tendait la main. Non, ils ne s'entendraient jamais, ces deux-là. Toutefois, à partir de ce moment, elle avait compris que c'était lui qui utilisait la lame et pas le contraire. Ainsi, elle lui confia son ultime secret, un pouvoir par-dessus n'importe quel autre. Elle lui apprit le bankai.

    Il continua alors son chemin de croix, progressant toujours un peu plus au travers des années en restant ouvert face aux nouvelles concernant le Gotei 13. L'équivalent d'un autre siècle passa, centenaire durant lequel se succédèrent guerres, combats et successions. Jusqu'au jour où il apprit la disparition puis le décès de celui siégeant au poste de capitaine de la deuxième division, à son poste. À partir de ce moment, c'était tout ou rien. Il n'avait pas ce chemin, il n'avait pas fait tout ce progrès pour essuyer un deuxième refus. Son histoire n'est rien de plus qu'une histoire d'honneur, de nom et de fierté. Celle d'un jeune né avec un potentiel si grand qu'il pensait n'avoir qu'à le demander pour qu'on lui offre la lune. Au final, il ne s'en pas trop mal tiré.



Dernière édition par Ōmaeda Shinichi le Lun 29 Déc - 9:05, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Ōmaeda Shinichi    Ōmaeda Shinichi  Icon_minitimeMar 16 Déc - 2:20

Bonsoir et bienvenue sur BBS !

Je passe juste pour te dire que pour un Arrancar, la libération entraîne impérativement un changement physique, aussi léger soit-il. Le but étant de récupérer ses pouvoirs en se rapprochant de sa forme passée, c'est une étape obligée. En revanche, rien ne t'empêche de trouver une excuse liée à ton pouvoir comme quoi celui-ci camoufle ta transformation par exemple (hallucinations, ...). Du reste, pas de problème pour ta fantaisie à priori, surtout sur des humains sans pouvoirs (y'a qu'à voir le Gonzui de Yammy).

Bon courage dans ta rédaction et à bientôt.
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MessageSujet: Re: Ōmaeda Shinichi    Ōmaeda Shinichi  Icon_minitimeLun 29 Déc - 9:07

Bonjour, bonsoir.

Je déclare cette fiche officiellement en attente du jugement divin. C'est ma première expérience sur un forum Bleach, j'ai fait mes recherches du mieux que j'ai pu, mais je suis persuadé qu'il reste certains trucs plus ou moins incongrus, notamment au niveau de la chronologie que j'ai tenté d'étirer au possible.

Merci de votre compréhension et de l'attention que vous porterez à ma fiche!
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MessageSujet: Re: Ōmaeda Shinichi    Ōmaeda Shinichi  Icon_minitimeJeu 1 Jan - 17:16

Désolée pour l'attente.

Le seul point sur lequel ton récit me dérange est que tu ne fais que survoler (et le mot est faible) les conflits, alors qu'ils se sont tout de même étalés sur d'assez longues périodes (et que tu les as vécus « directement » même sans y prendre part, étant donné que les familles nobles vivent au Seireitei). Je ne te demanderai pas de modifier, mais pense à en tenir compte. Pense aussi à aérer un peu plus ton texte, un paragraphe de plus de 30 lignes en bloc compact c'est assez indigeste.

Ceci étant dit, je te valide au niveau 4 en tant que Capitaine de la 2e Division. Tu possèdes en tant que tel 25 points de compétence à répartir comme bon te semble lors de la création de ta Fiche Technique. Je t'invite à rédiger cette dernière au plus tôt dans la partie HRP de la faction, sa validation étant nécessaire pour prendre part aux différents événements organisés sur le forum. Si tu as des questions, le bureau du staff est là pour ça.

Bon RP sur BBS !
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MessageSujet: Re: Ōmaeda Shinichi    Ōmaeda Shinichi  Icon_minitime

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