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 Mikazuchi Hiromi

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Mikazuchi Hiromi
Mikazuchi Hiromi Shi-shi
Mikazuchi Hiromi
Rang : Shinigami sans siège

Messages : 15
MessageSujet: Mikazuchi Hiromi   Mikazuchi Hiromi Icon_minitimeMar 6 Jan - 14:27

    Avatar : Azusa Toono de Omertà Chinmoku no Okite
    Parrain : /
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Mikazuchi Hiromi Leodarian

    Âge : 25 ans d'apparence
    Race : Shinigami
    Siège demandé : Simple Shinigami de la deuxième division

    Description de votre personnage :

    Description physique

    Hiromi est un garçon dont l'apparence n'a pas vraiment changé depuis sa mort, survenue durant l'année de ses vingt-cinq ans. Être de sexe masculin donc, mesurant entre un mètre soixante-dix et un mètre soixante-quinze pour un poids d'une soixantaine de kilogrammes. Il possède un corps fin et souple, disposant d'une musculature entretenue. Cette dernière n'est pas suffisamment développée pour lui permettre d'user de force brute en permanence, Hiromi a également dû apprendre à user d'une certaine finesse correspondant à son corps. Ses tendons et muscles ont été détendus et étirés afin de permettre certaines acrobaties que Hiromi estiment plus appropriées à son être, selon son opinion quant à l'utilisation et au développement de son corps.

    Le visage du jeune Shinigami possède des traits fins masculins, des yeux bruns clairs très expressifs. Ceux-ci sont surmontés d'une paire de sourcils fins d'une couleur bleu foncée, cette dernière est d'ailleurs la même pour sa chevelure. Chevelure fournie bien que n'étant pas bien longue, les mèches les plus basses atteignant à peine la fin de sa nuque. Fait intéressant ; la chevelure de Hiromi a deux épis symétriques sur le milieu de la tête, lui donnant parfois l'air d'avoir des oreilles de chat. Ses oreilles, arcades sourcilières, son nez et ses lèvres sont restés intacts, il ne porte pas de piercing ni de tatouage sur le visage. Enfin, le garçon a toujours été, de son vivant, relativement imberbe et cette caractéristique semble l'avoir accompagné dans la mort.

    D'un point de vue vestimentaire, le jeune Shinigami porte le shihakushô traditionnel des Shinigamis, même si le vêtement ne correspond pas à son sens de l'esthétique. D'ailleurs, il a apporté des modifications légères au vêtement ; les manches ont été enlevées et le vêtement blanc porté en-dessous est légèrement retroussé dessus, de plus la partie inférieure de l'uniforme est légèrement moins ample, sans pour autant gêner les mouvements de jambes. Accroché à l'arrière de la ceinture obi de l'uniforme se trouve son zanpakutô gainé, le manche orienté vers sa gauche.

    Hiromi porte également une bague à l'index droit et un bijou d'une forme approximativement rectangulaire, porté en collier au moyen d'un fil métallique noir. Par peur de casser ces objets, Hiromi évite de les porter pour un combat, un entraînement ou toute autre activité pouvant les endommager. S'il n'en a pas la possibilité, ou l'envie, le jeune Shinigami refusera tout simplement d'agir.

    Description psychologique

    Hiromi est un garçon vivant la vie pleinement à sa manière. Il prétend vouloir tout faire et tout voir. En réalité, il n'en sera ainsi que pour ce qui entre dans les catégories des choses qu'il veut voir et faire. Cela ne l'empêche d'être intéressé par plusieurs sujets, mais dès que quelque chose n'a pas cet intérêt, il s'en moquera plus ou moins fortement. Il est également timide, réservé et aura tendance à rester silencieux dans son coin en général lorsqu'il est avec des gens qu'il ne connait pas très bien. Cependant, dès que le jeune Shinigami trouve un sujet de discussion qui l'intéresse, il se décrispera et s'ouvrira aux autres tant que la discussion ne vire pas sur un sujet qui lui est totalement étranger.

    Une fois à l'aise, Hiromi est un garçon sympathique mais un peu maladroit dans sa façon de parler. En effet, il peine parfois à assembler ses pensées dans un ordre correct et de manière précise. Il lui arrive parfois de dire quelque chose totalement dépourvu de rapport avec la discussion mais qui, dans sa tête, sonnait comme tout à fait limpide et en lien. Il n'est donc pas rare qu'il doive expliquer plus clairement ses paroles et pensées afin que les autres le comprennent. Hiromi se sent même obligé parfois de le faire afin de ne pas être méprisé des autres. En effet, bien qu'il ne soit pas à l'aise en général en société, le jeune adulte n'apprécie pas que les gens le détestent. Il sait que vouloir être aimé et apprécié de tout le monde est impossible, il tente donc d'être gentil en règle général avec tout le monde afin que les gens ne le haïssent pas, sans pour autant être adoré.

    Un autre problème lié au langage de Hiromi est qu'il a souvent du mal à se rappeler des noms, préférant fréquemment se limiter à un aspect d'une personne ou d'une chose afin de la qualifier. Ce problème impacte aussi sa capacité à se rappeler et redire les choses trop longues. C'est d'ailleurs un handicap certain pour l'une des choses qu'il apprécie pratiquer : la poésie. Le garçon dispose d'un vif intérêt pour cet art mais, du fait de ses difficultés, il préfère ne pas tenter l'expérience trop loin, de peur de gâcher les œuvres. Outre cette passion, Hiromi est presque toujours motivé lorsqu'on lui propose ou qu'il se découvre soudainement l'envie d'exercer une des activités qu'il raffole. Pour n'en citer que deux : la cuisine et le cerf-volant.

    En société, le jeune adulte n'est pas spécialement notable ; peu généreux avec les gens dans le besoin qui lui demande de l'aide sans qu'il ne sache pourquoi il est réticent à donner quelque chose, calme dans son être et peu bruyant dans sa manière d'être en déplacement. Il reste, en général, discret tant qu'il n'y a pas quelque chose qui attise vraiment son intérêt ou qu'un évènement le touchant se produise. Il ne s'agit pas de mépris pour les gens et choses l'entourant, simplement qu'il ne souhaite d'ordinaire pas trop se mêler de la vie des gens n'ayant pas demandé sa participation. En raison de cela, le jeune adulte ne se considère pas l'âme d'un leader et aura tendance à manquer de confiance en lui. Pour tenter de se rassurer et essayer de progresser, Hiromi prendra souvent quelqu'un en modèle, involontairement parfois, pour une ou plusieurs caractéristiques et tentera de lui ressembler au mieux jusqu'à avoir atteint un niveau acceptable selon lui, ce qui n'est pas vraiment évident vu son manque flagrant de confiance en soi.

    Un autre aspect intrigant chez Hiromi est un léger paradoxe ; il n'apprécie pas la solitude mais ne souhaite pas forcément être avec des gens. En fait, lorsqu'il est seul, il lui arrive souvent de vouloir de la compagnie mais, dès que celle-ci est là, le jeune adulte pourra assez rapidement avoir une partie de lui qui souhaite qu'il reste seul. Il ne se l'explique pas et tente de vivre avec cette sorte de divergence d'envies. Parmi les autres aspects notables du Shinigami, on peut relever son mépris du mensonge et sa rancune tenace. Pour le premier, il s'agit d'une aversion qui s'est développée au fur et à mesure de sa vie sur Terre, n'appréciant pas que les gens mentent aux autres, même pour une bonne intention, lui-même estimant par expérience qu'un mensonge rassurant cause plus de dégâts qu'une vérité qui fait mal. Le second est sans véritable explication d'origine, Hiromi a beaucoup de difficulté à pardonner totalement aux gens et gardera souvent une dent contre les gens qui lui auront causé du tort.

    Description de votre Shikai :

    I. Scellé


    Sous forme scellée, l'arme d'Hiromi est un sabre légèrement plus court que la normale, ceci afin que son style de combat puisse être pratiqué sans gêne. La garde est de forme circulaire, assez fine pour ne pas gêner les mouvements de l'utilisateur. Enfin, le manche est un manche traditionnelle dont le tissu est vert foncé. Le fourreau est adapté à la taille de la lame et est beige.

    Pour se battre, Hiromi tient son Zanpakutô à l'envers de la main gauche. Il a d'ailleurs installé le manche de son arme à l'arrière de son obi, manche vers la gauche, afin de faciliter la dégaine.

    II. Shikai


    Hikarikagayaku, Manmokugarasu !! [Scintille, Verre situé aussi loin que l'œil peut voir.]

    En entonnant cette formule d'invocation, Hiromi saisit son arme à deux mains et frappe le plat de la lame avec force contre une surface solide. La lame éclate en morceaux si la formule est prononcée correctement. Les morceaux s'assemblent et forme une dizaine de morceaux de verre semblable à des bris. Ceux-ci sont maniés par reiatsu et peuvent réfléchir et défléchir la lumière ainsi que certaines techniques selon divers angles. Ceci a pour effet de donner l'impression qu'un objet ou un être est à divers endroits à la fois, invisible ou encore de dévier certaines choses selon un angle précis.

    Le sabre d'Hiromi garde le même manche mais une lame bleue foncée prend la place de celle de la forme scellée.

    Histoire :

    I. Avant la naissance


    Jens Dalgaard est né au Danemark il y a une cinquantaine d’années de cela. Il a passé une enfance paisible et sans histoire, il n’était que peu sociable et n’avait pas beaucoup d’amis. Cela lui convenait puisqu’il préférait les appareils technologiques aux relations humaines. C’est d’ailleurs dans ce domaine qu’il choisit de faire ses études et, avec l’aide de ses parents, parti au Japon afin d’étudier l’électronique à l’université. N’ayant pas les moyens de louer un appartement, l’étudiant fut logé chez des amis de la famille. Ces amis acceptèrent volontiers le garçon chez eux aussi longtemps qu’il le souhaiterait et ne leur causait pas de problème.

    Jens était dans sa troisième année d’étude lorsque vint la filleule du couple qui le logeait. Celle-ci revenait d’un voyage linguistique en Australie et venait passer quelques semaines en la compagnie de son parrain et de sa marraine. Mikazuchi Akiko avait un an de plus que Jens et était souriante au possible. Ouverte, artistique, sociable et joyeuse, elle était relativement l’opposé de Jens, peut-être cela qui les attira l’un envers l’autre ?

    Le Danois tenta de se rapprocher de la jeune Japonaise durant son séjour. Sa timidité et sa maladresse ne lui apportèrent que très peu de réussite. Akiko rit à sa tentative, lui répondant qu’il était chou mais qu’elle n’éprouvait pas d’intérêt pour le jeune étranger. Celui-ci s’en trouva blessé et se renferma au possible. Elle finit par s’en aller, laissant Jens déçu et triste. Ces sentiments se transformèrent en frustration et il développa une sorte de mépris pour cette fille à qui il avait tenté d’ouvrir son cœur mais sur lequel elle avait craché.

    À l’occasion de l’anniversaire d’Akiko, ses parrains l’invitèrent à manger chez eux. Jens décida que cet évènement serait l’occasion rêvée pour se venger de ce monstre qui avait piétiné son cœur. Lorsque la Japonaise vint pour le repas, il se montra poli et légèrement distant, il ne souhaitait pas qu’elle pense qu’il tenterait quelque chose à nouveau. Le Danois s’arrangea cependant pour qu’elle ne boive plus que de raison, ne pouvant donc reprendre le volant pour rentrer chez elle. Étant donné l’absence de transports publics en soirée dans la région où habitait les parrain et marraine d’Akiko, ces derniers imposèrent à la jeune femme de dormir chez eux. Elle accepta.

    Jens ne dormit pas de la soirée ni de la nuit. Sa vengeance pourrait avoir lieu. Si cette fille ne voulait pas de lui, il la forcera à le vouloir. Elle n’aurait pas le choix. Il patienta dans son lit, les yeux grands ouverts, comptant les minutes au rythme de l’horloge de sa chambre. Au milieu de la nuit, lorsque Jens était sûr que tout le monde dormait, il se leva et se dirigea à pas feutré vers la chambre où dormait la jeune Japonaise. La porte n’était pas fermée, il entra. La faible lueur de la lune montrait Akiko en train de dormir. Jens ferma la porte après l’avoir observée quelques instants. Il s’approcha d’elle et tenta, en se cachant à moitié sous le lit, de la secouer pour voir si elle se réveillerait lors de sa vengeance. L’étudiant secoua légèrement Akiko à plusieurs reprises, elle ne réagit point. Il se redressa et tira la couverture. Elle dormait en top et culotte. Sa première expérience avec une fille datait d’il y a longtemps mais il se rappelait encore comment il fallait faire. Il savait ce qu’il avait à faire, ce qu’il voulait faire.

    Jens se redressa et s’apprêta à assouvir sa vengeance lorsque la Japonaise bougea quelque peu, lui refusant l’accès à son être. Même en étant saoule et endormie elle ne voulait pas de lui. Cet acte causa deux réactions chez Jens. La première, une rage intense, la seconde, un retour à la réalité. Si Akiko ne voulait pas de lui, c’était qu’il s’y était mal pris. Elle ne méritait pas d’être punie pour une tentative ratée. Certes, elle avait ri lorsqu’il l’avait approchée mais il n’y avait pas lieu d’aller aussi loin pour se venger.

    Quelques minutes plus tard, il sortit. Son désir de vengeance n’était plus le même qu’avant mais il avait assouvi une partie de son désir. Il retourna à sa chambre et s’endormit. Jens, ravi d’avoir pu agir la nuit précédente, resta dans son lit lorsque toute la maisonnée se réveilla. Akiko partit sans qu’ils ne se voient. Ils ne se virent plus avant un an, pour un autre anniversaire de la demoiselle.

    Pendant une année, Jens tenta de s’ouvrir quelque peu. Il sortit avec des camarades de sa classe et s’approcha enfin de quelque chose pouvant servir à son épanouissement personnel. Le Danois avait des amis, des activités autres que l’électronique, une légère confiance en lui encore boiteuse s’était installée. Lorsqu’Akiko revint chez ses parrain et marraine, elle découvrit un Jens plus gentil, souriant quelque peu. Il tenta à nouveau de la draguer. Autrefois, il était animé par un sentiment d’amour au premier regard en raison de son inexpérience. À présent, c’était une sorte de test pour lui, voir s’il avait changé. La Japonaise remarqua ce changement, sans en connaître l’origine ni le but, et trouva le jeune adulte plus charmant et attirant qu’avant. Mais toujours pas assez pour vouloir quelque chose avec lui. Il le prit avec plus de maturité cette fois et n’ourdit pas de vengeance.

    Jens continua de voir ses amis et continua son développement personnel. Un soir, dans un bar, lui et ses amis tombèrent sur un groupe de filles charmantes. Ils tentèrent de les draguer puis découvrirent qu’elles étaient ivres. La frustration du Danois étant toujours présente malgré les années, il se dit qu’il s’agissait là d’un bon moyen de se défouler. Après quelques heures à sortir des belles phrases et payer des verres, Jens et la demoiselle, dont il avait déjà oublié le nom, se retrouvèrent dans la chambre de cette dernière. Il partit le lendemain après avoir pris un petit déjeuner rapide.

    Un an après, la demoiselle vint à la rencontre de Jens, en compagnie d’un des amis de celui-ci qui était resté en contact avec l’une des filles. Elle était sur le point d’accoucher et souhaitait que Jens prenne ses responsabilités. Pris de court, il l’accompagna à l’hôpital. Elle accoucha mais ne nomma pas l’enfant. Dès qu’elle put sortir de l’hôpital, l’inconnue partit sans laisser à Jens le moyen de la contacter et lui laissa leur fils. Jens le nomma Leodarian. Il ne souhaitait pas de cet enfant. Il lui fallait un moyen de s’en débarrasser. Le Danois allait confier l’enfant à un orphelinat lorsque le couple l’hébergeant lui parla d’Akiko. La demoiselle souhaitait un enfant mais était stérile. Ils en parlèrent, la Japonaise et son futur époux acceptèrent de se voir confier l’enfant. Ils l’adoptèrent officiellement, lui donnant le nom de famille Mikazuchi.

    II. Vie sur Terre


    Leodarian fut un enfant sans histoire notable. Il fut un enfant standard, il n’avait pas les meilleures notes à l’école mais n’était pas non plus parmi les cancres. Un peu à l’écart des autres à cause de sa timidité, il n’avait que peu d’amis. Sa mère adoptive, qui ne lui a révélé ce détail que très tardivement, l’encourageait comme elle pouvait, aimant cet enfant comme s’il avait été le sien. Seulement, un enfant avec un air occidental dans une famille totalement asiatique n’était pas un détail que les camarades de classe de Darian passaient outre. Ils n’arrêtaient pas de le lui faire remarquer, de se moquer de lui. Il encaissait pour une certaine durée puis, dès qu’il n’en pouvait plus, il partait s’exiler et pleurait. Lorsqu’Akiko était à proximité, elle le consolait, le caressait, le rassurait. Il se jetait alors dans ses bras, tentant de retenir ses larmes pour montrer à sa mère qu’il pouvait être fort et brave malgré son jeune âge. Lorsque ce n’était pas le cas, soit un de ses amis venait le chercher après quelques temps soit il revenait de lui-même une fois remis.

    Une grande consolation pour lui après ses pleurs était de boire quelque chose de doux, sucré, nouveau. Cette habitude lui est d’ailleurs restée et, dans ses moments de tristesse, il cherche de nouvelles boissons à goûter. Akiko avait noté ce détail et, afin d’aider son fils à avoir moins de tristesse, acheta une bonne vingtaine de boissons différentes qu’il pourra boire, goûter et savourer à l’envi dès qu’il en sentira le besoin. Son sourire légèrement teinté de larmes lorsqu’il buvait faisait fondre Akiko. Elle aimait ce fils.

    Leodarian grandit, pleurant moins mais gardant une certaine timidité. Lors des dix ans du garçon, Akiko décida de le naturaliser. Il y parvint au deuxième essai, ne pouvant répondre à toutes les questions convenablement malgré les cours particuliers de sa mère. Dès lors, il fallut lui choisir un nom à consonance japonaise : Hiromi. Le garçon garda le prénom Leodarian pour lorsqu’il se présentait aux occidentaux.

    Hiromi apprit à ses quinze ans que son père n’était pas son père biologique, il s’en doutait vu ses différences flagrantes. Par contre, lorsqu’il apprit que sa mère n’était pas non plus sa mère biologique, il tomba des nues. Ses parents n’étaient donc pas ses parents. Ni sa mère, ni son père. Son origine japonaise était vraie cependant. Ce mensonge, et ceux liés, le marqua plus que les autres. Certes, il avait conscience que savoir cela n’était pas évident pour un enfant mais le fait qu’elle lui ait menti toute sa vie durant et qu’elle ait à chaque fois insisté sur le fait de leur parenté lorsqu’il était triste et accablé par les remarques de ses camarades lui revint en tête et lui fit mal, très mal.

    Hiromi s’en remis péniblement mais jamais complètement. Il estimait avoir été trahi. Sa confiance dans les gens et en lui-même en fut ébranlée, voire même brisée par moment. Se repliant sur lui-même depuis cet évènement, l’adolescent finit par avoir un comportement faux et totalement réfléchi avec ses proches. Ils le remarquèrent mais, mis à part ceux que cela dérangeait profondément, ne le relevèrent pas en sa présence, acceptant ce changement comme étant une phase de la vie du garçon.

    Le demi-Japonais ne chercha jamais à voir ses parents biologiques, il estimait que, s’ils l’avaient abandonné, il n’était pas nécessaire de les rencontrer. Il leur en voulait mais pas assez pour les chercher et leur cracher au visage ce qu’il avait sur le cœur. Par contre, le garçon décida de se teindre les cheveux en noir dès ce jour, pour renier ses origines, comme une insulte ouverte à ceux qui lui avaient donné naissance. Suite à son renfermement, Hiromi ne pratiqua plus de sport et préféra s’isoler pour lire, jouer au cerf-volant ou cuisiner. Il se découvrit une passion pour ces deux pratiques dès l’adolescence, ce qui fut une bonne échappatoire pour lui durant ses moments difficiles, continuant de boire des breuvages différents lorsqu’il n’avait pas le moral.

    Ses parents adoptifs souhaitant qu’il suive des cours supérieurs. Lui souhaitait devenir conducteur de train. Afin de faire plaisir à ses parents adoptifs et de les remercier pour tous ce qu’ils avaient fait pour lui, Hiromi accepta de poursuivre ses études et opta pour un cursus scientifique quelconque. Il suivit les deux premières années avant d’en avoir marre et arrêta. Il n’en informa pas ses parents adoptifs immédiatement. Le jeune adulte se prépara et, après trois tentatives, parvint à devenir officiellement conducteur de véhicule de chemin de fer. Il en informa sa mère, qui s’en trouva bouleversée. Son père fut moins docile quant à sa réaction ; en colère, rugissant et hurlant, menaçant de le mettre à la porte. La douceur d’Akiko parvint à apaiser quelque peu le père en colère. Suite à un tel évènement dû à un mensonge, où la famille d’Hiromi faillit être brisée, ce dernier se promit de ne plus mentir.

    Une longue discussion entre les membres de la famille déboucha sur des félicitations, un peu à contrecœur de la part du père, pour l’obtention du brevet de conducteur par Hiromi mais également sur une promesse de reprendre ses études et de les mener jusqu’au bout. Le jeune adulte retourna donc dans une université, en physique cette fois. Là-bas, il y étudia de nombreux sujets dont l’optique, qui le fascina, et les forces de gravitation, dont il raffolait afin de comprendre pourquoi ses précieux cerfs-volants pouvaient tenir ainsi en l’air aussi longtemps.

    Après obtention d’un premier diplôme en physique, le garçon s’était trouvé un intérêt pour cette branche. Il avait trouvé la motivation d’aller au bout de son cursus. Hiromi regarda son passé en détail ; ses parents avaient toujours été là pour lui, l’aidant du mieux qu’ils le pouvaient, l’encourageant quand il en avait besoin. Certes, ils avaient menti quant à ses origines avant ses quinze ans, mais c’était pour son bien. Il décida donc de prendre exemple sur son père adoptif et de leur apporter joie et satisfaction en atteignant divers objectifs qui, il le savait, leur plairaient. Le demi-Danois souhaitait rendre fiers ses parents.

    Un an après avoir pris cette décision, il faisait de son mieux pour réussir en cours. Ce ne fut pas une tâche aisée vu sa difficulté à retenir les formules trop longues. Mais il y parvint. Cependant, deux mois avant d’obtenir son second diplôme de physique, un accident survint. Alors que Hiromi et deux de ses amis se promenaient en forêt, l’un d’eux se blessa à la jambe et ne parvenait plus à marcher. Les téléphones ne fonctionnant pas dans l’endroit où ils se trouvaient, ils se résolurent à porter leur camarade. La nuit tombait. Ils avaient beaucoup à marcher. Avec l’obscurité grandissante, aucun des trois ne parvint à retrouver le chemin emprunté à l’allée. Ils aperçurent soudainement de la lumière au loin et s’en rapprochèrent, croyant avoir trouvé la fin de la forêt. Ils avancèrent sans pouvoir distinguer l’endroit où ils mettaient les pieds, la nuit était tombée et était profonde. Le camarade de Hiromi non blessé trébucha et tomba à terre, entraînant leur camarade déjà blessé et lui-même. Ce dernier bascula vers l’avant et, contrairement à ses amis, ne fut pas rattrapé par le sol. Sans le savoir, ils s’étaient approchés d’un ravin et les lumières qu’ils avaient aperçues venaient d’un phare lointain. Tombant dans le précipice, ne voyant rien, Hiromi se doutait que la fin était proche. C’était triste. Il n’avait pas pu rendre ses parents fiers et satisfaits comme il le souhaitait. Il allait s’écraser contre les rochers en bas comme les vagues qu’il entendait de plus en plus fortement. Le jeune adulte de vingt-cinq ans se dit qu’avec un peu de chance, il finirait sa course dans l’eau et éviterait les dégâts. Oui, cela devait arriver. Il y avait une chance.

    Malheureusement, Hiromi ne termina pas sa chute dans l’océan. Un sombre bruit de craquement retentit lorsqu’il atteignit les rochers polis par le passage incessant de l’eau depuis tant d’années. Lorsque les garde-côtes le trouvèrent, il était déjà mort depuis longtemps et n’était pas en un seul morceau.

    III. Âme errante


    Hiromi s’observa. Il fixait son corps subissant par endroit le flux de l’eau. Il n’y croyait pas. Le jeune adulte pouvait se voir. Et il se voyait mort, inerte. Que lui était-il arrivé ? Il pencha la tête en arrière, regardant la falaise. C’est vrai. Il était tombé de là-haut la nuit dernière. Ses amis avaient dû se demander où il était passé avant de réaliser. Peut-être eurent-ils cru qu’il était parti pendant qu’ils étaient à terre ? Non, ils n’avaient pas chuté au point de leur faire perdre ainsi la logique. Il serait resté et les aurait aidés. Un bateau vint et trouva son corps. Il devait s’agir de garde-côtes, sûrement appelés par ses amis ou ses parents. Hiromi tenta de leur parler, sans succès. Ils ne semblaient ni le voir ni l’entendre.

    Le garçon accompagna son corps avec les hommes du bateau. Il était triste, accablé. Diverses personnes s’occupèrent de son corps en fonction de leur activité professionnelle. À un moment, Hiromi crut voir ses parents adoptifs mais l’envie de contempler son corps mort était trop tentante. Finalement, l’enterrement arriva. Il observa ses parents, tristes. Évidemment qu’ils étaient tristes ; il était mort et n’avait pu les remercier comme il fallait. La tristesse et la rage de son incapacité à agir le gagnèrent petit à petit. Une fois son corps enseveli, le mort récent suivi ses parents. Il souhaitait leur dire au revoir, leur montrer qu’il pensait à eux. Aucun moyen. Sentiment d’impuissance.

    Les jours passaient, Hiromi errait sans but dans la maison qui fut la sienne pendant tant d’années. Il tentait à diverses reprises d’entrer en contact avec sa famille mais toujours en vain. Un jour, il observait un enfant en train de jouer avec un cerf-volant. Ce que ça pouvait lui manquer. Il adorait jouer avec le sien, le voir s’envoler, ressentir le vent et tenter de maintenir l’objet malgré les caprices de l’élément. Tout cela était fini maintenant. Par réflexe, il approcha du frigo et tendit le bras pour l’ouvrir et saisir un de ses précieux breuvages salvateurs. Sa main n’atteignait pas la poignée. Il était mort et il était désormais privé de goûts, de saveurs, de contacts humains, de cerfs-volants, de tout. Hiromi hurla. Personne ne l’entendit. Quelque chose le fit cependant.

    Quelque chose qui se trouvait dehors entendit ce cri et s’approcha. Cet être aperçu le garçon en train de tirer sur la chaîne se trouvant sur son torse, tentant de l’arracher de rage. Un ricanement sourd se fit entendre dans la cuisine attirant l’attention du jeune mort. Un silence pesant s’installa tout de suite après. Il observa autour de lui, d’un air peu assuré. Soudain, la fenêtre vola en éclats et un bras squelettique de longueur démesurée pénétra dans la pièce, précédé d’une grande main effilée doté de huit doigts. Le membre se saisit avec une rapidité surprenante de l’âme apeurée qui n’eut pas le temps de fuir. Hiromi fut emmené par ce bras, passant par la fenêtre, et se retrouvant face à une créature digne de films d’horreurs. Un monstre à six pattes, couvert partiellement d’un pelage brun foncé et rouge, se tenait devant lui. Le bras démesuré qui s’était emparé de lui venait du flanc droit de la créature tandis qu’un second membre dépassait de l’autre flanc. Un masque blanc de forme indéfinie se trouvait sur ce qui devait être la tête de la créature.

    Apeuré, Hiromi se débattit, tentant de se libérer de l’étreinte. La créature lui parla, ce qui le figea. Elle lui demandait où était passée sa colère. Ne sachant que répondre, le garçon resta silencieux, tétanisé. La créature masquée le jeta à terre, débitant des paroles qu’il peinait à comprendre. Soudain, il se sentit vide à l’intérieur, comme creusé d’un coup, effondré. Une douleur insoutenable lui vrilla le corps. Il se sentait changer, contre son gré, contre sa volonté. Il ne pouvait rien faire contre ce changement, il ne pouvait rien faire pour arrêter la douleur. Hiromi sentit ce qui lui servait de corps se changer, sa douleur à la tête augmentant considérablement. Puis ce fut le noir total, un cri perça de ce noir ; son cri.

    IV. Hollow


    Lorsqu’il revint à lui, Hiromi aperçut d’abord la créature qui l’avait agressé en train de le fixer puis le décor. Ils étaient dans un monde qui semblait avoir été déserté par les couleurs. Le blanc et le noir étaient largement dominants. Le sol était blanc, le ciel noir. En voyant ce monde, l’ancien humain n’eut que le mot « désolation » en tête. Son attention se reporta sur la créature face à lui.

    Elle lui expliqua qu’ils étaient dans un monde appelé « Hueco Mundo », qu’ils étaient des Hollows et surtout qu’il était maintenant à son service. Le Hollow ajouta que sans sa participation, l’âme d’Hiromi aurait été dévorée à présent. Celui-ci ne comprit pas entièrement ce qui lui fut expliqué mais retint plus ou moins l’essentiel. Un roi était actuellement au pouvoir, nommé Grimmjow. Ce dernier souhaitait redorer le Hueco Mundo comme à l’époque mais avait dû faire une alliance avec des créatures appelées Shinigamis contre un ennemi commun. Le Hollow expliqua à Hiromi qu’il fallait se méfier autant de cet ennemi que des Shinigamis, car ces derniers existaient initialement dans le seul but de tuer des Hollows. L’ancien humain retint l’information, son esprit avait à présent presque totalement oublié son passé d’homme. Seules quelques bribes, des émotions, des douleurs subsistaient.

    Quelques jours passèrent durant lesquels Hiromi fut entraîné par son « salvateur. » Totalement dévoué à la cause Hollow à présent, le garçon semblait s’adapter rapidement à son nouvel environnement et avoir développé une passion pour le Rey qu’il n’avait jamais vu. La volonté de pouvoir, de dominer ne semblait pas vraiment l’intéresser mais progresser pour complaire à ce Hollow qui avait décidé de reconstituer quelque chose de grand suite à un fiasco dans l’histoire était une idée qui devait l’enchanter. Une fois prêt selon le Hollow, Hiromi fut envoyé dans le monde réel pour chasser et devenir fort. Il devait chercher et signaler toutes les armes intéressantes et appétissantes à son maître et aurait droit à quelques restes s’il y en avait. Ce détail ne semblait pas déranger le nouveau Hollow. Il accomplit sa tâche du mieux qu’il put et en fut récompenser.

    Le mentor d’Hiromi s’arrangeait, sûrement par lâcheté, pour ne pas s’approcher des conflits, des Shinigamis ou encore des Maho Tsukaïs. Ainsi, le duo eut plus ou moins le champ libre pour se repaître d’âmes. Ceci avant l’annonce d’une bonne et d’une terrible nouvelle. Les Maho Tsukaïs avaient été battus mais le Rey, Grimmjow, avait été tué par des alliés des Shinigamis. Des créatures semblables mais venant d’une contrée lointaine. Touché par la perte de son idole qu’il n’avait jamais vue, Hiromi fut épris de rage et manqua de discernement ainsi que de prudence. Il continua la chasse aux âmes avec plus d’ardeurs et finit par croiser le chemin d’un Shinigami. Le récent Hollow se crut de taille à l’affronter et se jeta sur lui, avant de se faire trancher le visage en deux par son sabre.

    V. Rukongaï


    Lorsque le jeune adulte ouvrit les yeux, il se sentait perdu et avait la tête qui tourne. Il regarda autour de lui ; une forêt. Le brouillard dans sa tête se dispersa quelque peu, lui rappelant son nom. Hiromi se redressa et, en prenant appui sur un arbre, se releva complètement. Il testa la résistance de ses jambes et, une fois satisfait, il lâcha son support. Le jeune adulte ne tomba pas.

    Un nouveau regard autour de lui permit à Hiromi d'apercevoir ce qui ressemblait à des habitations, proches de la forêt. Un second, porté sur lui-même cette fois, lui dévoila qu'il portait une sorte de kimono bleu clair. Surpris, le garçon se demanda qui avait bien pu le vêtir d'un tel vêtement. En se dirigeant à pas lents, il était encore faible, vers les habitations, il remua son esprit en quête de souvenirs. Il se rappelait une énorme souffrance, le noir absolu, un masque, le Hollow qui était son maître, le Shinigami qui le trancha. Le souvenir de la souffrance tira une grimace à Hiromi. Il ne souhaitait à personne de connaître une telle souffrance.

    Le jeune adulte émergea de la forêt et atteignit le premier bâtiment. Il s'agissait d'une simple bâtisse en bois. Il continua à marcher, espérant tomber sur quelqu'un pouvant le renseigner. Après quelques minutes de marche, il finit enfin par croiser un vieil homme. Ce dernier ne parut pas surpris d'être assailli ainsi de questions ni par la nature de ces dernières. En effet, Hiromi l'interrogea sur le lieu, le jour, les environs et tout ce qui pouvait lui passer par la tête. Une fois ses réponses obtenues, il s'en alla dans la direction indiquée par l'inconnu suite à sa question sur un abri. Quelques minutes plus tard, le demi-Japonais parvint à une bâtisse à moitié en bois, à moitié en pierre. Deux personnes étaient devant avec une table et semblaient accueillir les gens après avoir noté quelque chose. Hiromi s'y présenta, on nota son nom et on lui souhaita la bienvenue.

    Couché sur un matelas abîmé, le jeune adulte s'interrogeait. Il devait donc être mort, avoir rejoint ce qui s'appelle la Soul Society et était actuellement dans le Rukongaï, une sorte de métropole pour les âmes. Il se trouvait dans un district qui, selon le vieil homme, n'était ni bon ni mauvais. À l'en croire, Hiromi avait eu beaucoup de chance d'être arrivé ici, la vie dans certains districts étant très difficile, voire insupportable. Il finit par s'endormir, se demandant si tout ceci était bien réel.

    Une fois ses forces recouvrées, Hiromi se mit en quête d'un travail comme on le lui avait conseillé. Il ne savait pas faire grand chose mais pouvait effectuer des tâches simples. Quelques semaines après, il fut engagé comme porteur d'eau. Selon le vieil inconnu, l'eau était une ressource vitale tandis que la nourriture n'était que pour ceux qui possédait du reiatsu, une sorte d'énergie spirituelle un peu comme de la magie. Hiromi trouva une famille d'accueil grâce à un de ses collègues, il y occupa la place d'un grand frère et s'occupa comme il put de ses huit frères et sœurs, avec l'aide de ses parents.

    Son travail fit perdre les quelques kilos superflus que le jeune adulte avait acquis de son vivant. Ses traits s'affinèrent quelque peu. Il ne l'avait pas remarqué mais ses cheveux avaient gardé la couleur qu'ils avaient à sa mort ; une sorte de mi-chemin entre le noir et sa couleur naturelle, la coloration avait commencé à se dissiper. À présent, elle semblait comme figée dans ce bleu, cela ne lui déplaisait pas.

    Hiromi vécu ainsi quelques temps, paisiblement. Son quotidien connut une perturbation le jour où quelques Shinigamis, accompagnés par trois personnages aux traits occidentaux, passèrent à proximité de son lieu de vie. Il avait entendu parler des Shinigamis depuis son arrivée dans le Rukongaï mais il n'en avait jamais vu. Sa mémoire indiquait qu'il connaissait ces êtres mais sans parvenir à se rappeler correctement comment. Une sorte de flash rappela au garçon une énorme souffrance associée au mot Hollow. Mais de quoi pouvait-il bien s'agir ? Un sentiment lui disait que ces Shinigamis pouvaient apporter des réponses à la question qu'il se posait. Il tenta d'aller leur adresser la parole. On l'ignora tout simplement.

    Hiromi souhaitant obtenir réponse à sa question retourna au premier endroit où il avait pu en obtenir. Le vieil homme qui avait renseigné l'ancien Hollow à son arrivée était toujours au même endroit. Il l'interrogea sur les Hollows et les Shinigamis. Il s'agissait de deux races opposées, se combattant depuis des temps immémoriaux. Le vieil inconnu expliqua à Hiromi ce qu'il savait sur chacun. Le visiteur remercia son bienfaiteur et s'en alla, la tête pleine de pensées.

    Les Shinigamis abattaient les Hollows pour aider les humains encore en vie, les âmes errantes et les âmes en souffrance devenues ces créatures. Un souvenir d'intense douleur revint en mémoire du garçon. Si c'était cela que les âmes devenues Hollows ressentaient, il trouvait cela horrible. Il lui fallait agir. Le lendemain, il chercha moult informations concernant le reiatsu et comment le faire grandir. Plusieurs semaines furent nécessaire à l'obtention de ces informations. Une fois celles-ci en sa possession, Hiromi tenta de s'entraîner. Il trouva un mentor dans son père d'accueil pour lui enseigner comment entraîner son corps et s'entraîna seul pour développer son reiatsu. Son passé Hollow influença probablement cette seconde pratique puisque le demi-Japonais parvint à manipuler son énergie spirituelle en moins de temps qu'il ne pensait que cela prendrait.

    Hiromi découvrit la faim sous forme d'âme avec cet entraînement. Lorsqu'il en parla avec sa famille d'accueil, ils lui expliquèrent plus en détail que seuls les êtres dotés de reiatsu dans la Soul Society avaient faim et que ceux-ci avaient une chance de postuler pour l'académie des Shinigamis. Ce dernier point était quelque peu flou, Hiromi pensait bien que devenir Shinigami ne se faisait pas en claquant des doigts mais il ignorait qu'une école existait. Il s'entraîna encore quelques temps et montra le fruit de ses entraînements à sa famille d'accueil. Celle-ci l'encouragea à postuler pour devenir élève dans l'académie, ce qu'il fit.

    VI. Shinigami


    La candidature d'Hiromi fut acceptée, il passa l'examen d'entrée avec un résultat acceptable. Ravi, Hiromi ôta son vêtement bleu clair pour celui, d'un autre bleu, des apprentis Shinigamis. Durant son cursus, il n'arriva rien de particulier au jeune adulte. Il étudia le Kidô, le maniement du sabre ainsi que les autres branches. D'un niveau acceptable à peu près partout, excepté en Kidô dû à sa difficulté à se rappeler convenablement des formules, l'apprenti Shinigami n'était, comme à son habitude, ni bon ni mauvais. Il avait quelques camarades mais passait beaucoup de son temps à étudier. Il ne voulait pas échouer dans cette académie où il venait d'arriver et où il était fier d'être.

    Son professeur des armes fut étonné de voir que le garçon peinait avec le maniement traditionnel de l'arme mais qu'il s'en sortait à merveille en le tenant d'une seule main, lame en arrière. Afin de permettre à son élève de mieux s'en sortir en combat au sabre, le maître lui fit remettre un asauchi plus court que les autres lors de la remise officielle des Zanpakutô.

    Quelques années après, Hiromi finit par arriver au bout du cursus de l'académie sans évènement notable directement lié à lui-même, bien que l'annihilation de trois millions d'âmes lui fit froid dans le dos. S'il n'avait pas quitté le Rukongaï, peut-être serait-il parmi ces âmes. Une grosse pensée lui vint dirigée vers sa famille d'accueil. Il se demanda si elle avait été éliminée partiellement ou totalement. Hiromi avait appris en cours que la balance des âmes pouvait être rendue stable en équilibrant le nombre d'âmes totales dans les mondes. Il n'avait cependant pas pensé que cela pouvait impliquer la mort de trois millions d'âmes du Rukongaï soudainement.

    Hiromi garda une pensée pour son ancienne famille durant la cérémonie de fin des études. Cependant, il pouvait se réjouir. Hiromi s'en était sorti avec un niveau moyen mais était satisfait de lui. Il avait réussi ! Il était un Shinigami et devait à présent choisir une division. Son choix se porta sur la deuxième division, ses capacités ainsi que celles de son Zanpakutô lui semblaient plus appropriées pour une division de cette nature.
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MessageSujet: Re: Mikazuchi Hiromi   Mikazuchi Hiromi Icon_minitimeJeu 8 Jan - 13:25

Bonjour et bienvenue sur BBS.

Je te valide au niveau 3 en tant que Shinigami de la 2e Division. Tu disposes en tant que tel de 20 points de compétence à répartir comme bon te semble lors de la création de ta Fiche Technique. Je t'invite à réaliser cette dernière rapidement, sa validation étant nécessaire pour prendre part aux Missions & Events organisés régulièrement. Si tu as des questions, le Bureau du Staff est là pour ça.

Bon RP !
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Mikazuchi Hiromi

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