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 Morover Cesalpino - UC 70%

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Morover Cesalpino
Morover Cesalpino
Messages : 10
MessageSujet: Morover Cesalpino - UC 70%   Morover Cesalpino - UC 70% Icon_minitimeVen 13 Fév - 19:31

    Avatar : Ouma Shu
    Parrain : Personne.
    Comment avez-vous découvert le forum ? Je désirais me remettre à écrire et j’ai cherché la liste du top 100, c’est ainsi que j’ai trouvé le forum.

Morover Cesalpino

    Âge :Des centaines d’années.
    Race : Arrancar
    Rang demandé : Adjuchas

    Description de votre personnage :
    C’est dans le corps d’un adolescent, toujours encagé par l’impubérisme, que réside l’esprit de notre protagoniste. Parmi ses semblables, sa taille n’est pas le symbole majeur qui lui permettrait de se distinguer, ni d’inspirer une crainte digne de son rang. De même, sa carrure n’est pas un élément de son apparence qui lui profite aisément dans la vie de tous les jours. Son physique juvénile laisse percevoir ce garçon comme un être maigre, voire même chétif, petit, faiblement musclé comme s’il était desséché par la lumière du soleil, lui ayant ôté toute substance fondamentale au bon fonctionnement de son organisme. La force tumultueuse de ce personnage ne se manifeste donc pas par sa silhouette. Toutefois, la douceur de son corps n’est que pure illusion, ce n’est qu’un remnant de sensation que notre cerveau a attribué à la vue d’une apparence juvénile.

    Si vous désirez en savoir plus sur son physique, il serait aisé de dire qu’il est assez commun. Son visage est fait, comme à l’accoutumé, de deux yeux à la pupille de bronze, semblant fragiles d’un premier coup d’œil mais dont la consistance du regard pouvait vite nous opposer à l’impassibilité de son âme. Ces fenêtres de l’esprit nous font penser à un coucher de soleil qui ne fait office que de distractions, préparant le repos éternel de la psyché. Sur ce visage ressort une petite saillie cartilagineuse surplombant deux fentes infiniment fines qui ne se dilatent que rarement, lorsqu'il prend de grandes inspirations. Au-dessous de ce complexe osseux se trouve des lèvres minces et pincées entourant un trou étroit, la plupart du temps fermé, laissant passer parfois des gémissements inaudibles à quelques pas de distance. Ses oreilles prennent une forme de gouttes d’eau, rappelant la rosée qui marque le moment d’ouverture des fleurs, au petit matin. Son ouïe quant à elle semble un peu plus fine que la normale. De l’œil d’un scientifique, cela semblerait parfaitement normal car si un enfant n’utilise pas son sens de la parole, un autre sens ira se développer encore plus à la place. Enfin, sa chevelure, telle une vaste plaine auburn, s'étend de part et d'autres de son crâne, de telle façon que l’on pourrait croire à une disposition vague et aléatoire, mais qui se révèle chez notre protagoniste d’une importance cruciale. Le besoin d’avoir une chevelure aussi désordonnée n’est pas tant une norme esthétique mais bien un besoin pratique. D’autres vous diront que l’esthétisme relève d’un aspect pratique dans certaines sociétés. Toutefois, notre cas fait exception à la règle, ses cheveux se pointant devant ses yeux, le jeune Morover dresse certaines de ses mèches sur le haut de son crâne, tel un buisson de fougères fanées et exténuées par les rayons de lumière. Cette image ne semble pas très favorable pour ce petit être, mais cela marque son peu d’attention envers sa masse capillaire.

    Il est fin tel un oiseau et son buste n’est même pas un peu développé. Ses abdominaux et pectoraux ne transpirent pas réellement le travail physique ou en tout cas, ils représentent ce que Morover ne fournit jamais. Son manque d’aplomb devrait le faire rougir devant tout homme travaillant un minimum sa musculature. Les membres supérieurs et inférieurs de notre personnage respectent les proportions dues à un être lambda tel que lui. Ses bras étant fins comme des germes de blés, on pourrait se demander s’il a la force nécessaire pour pouvoir nager de lui-même. Ses jambes, dans le même acabit que ses membres homonymes supérieurs, dénotent quelques restes de contractures musculaires maladroitement soignées au niveau des mollets. Toutefois, ce que nous pourrons remarquer et qui se tient dans le registre du viril, sont les diverses cicatrices qui arborent son anatomie. Par exemple, on ne peut pas s’empêcher de s’apercevoir d’une blessure, ressemblant à une coupure, au niveau du tendon calcanéen. De même, une empreinte plus profonde trace son dos sur toute sa longueur, de manière oblique, avec une brûlure sur l’extrémité supérieure, tel un oiseau fondant sur sa proie. Le jeune Morover laisse entrevoir sur son visage, un bout osseux qui parcoure le bord gauche de son visage, partant de la mâchoire, remontant jusqu’au front pour finir en rosace au milieu de ce dernier. Enfin, l’élément qui retient le plus notre attention se situe au niveau du centre de son thorax. C’est le détail spécifique de sa race, c’est la raison de son existence en tant que Hollow, c’est la rédemption qui habite chacun de ses compagnons : un trou béant, ouvert des deux côtés, ne laissant passer, entre ses extrémités, que le froid glacial témoin d’une mort tragique. Cette lacune est synonyme de bien des meurtrissures, cet orifice remplace le cœur et l’âme de ceux qui ont oublié ce que la vie apportait à tout être qui ne perd pas espoir. Ce vide est la preuve d’une fratrie déchue qui ne croît plus en l’espoir, ni en la vie, ni en la mort.

    Ce jeune homme est affublé d’une soutane blanche, semblable à une longue blouse qu’il laisse ouvert le long de ses membres inférieurs, lui octroyant la liberté de faire des mouvements adéquats. Néanmoins, il laisse attaché son habit de la ceinture pelvienne jusqu’au haut du cou afin de dissimuler son corps quelque peu chétif, ainsi qu'une large cicatrice oblique nettement dessinée qui, de son thorax, se dirige jusqu’au-dessus de son nombril. De plus, il retrousse ses manches jusqu’en dessous des coudes, au niveau des insertions des muscles radio-ulnaire, afin d’éviter tout arrêt de vascularisation, ce qui serait arrivé s’il avait décidé de remonter ses manches jusqu’aux articulations. Avec ceci, il porte des gants en soie de la couleur de la neige, pour la simple raison qu’il veut s’empêcher de ronger ses ongles (à cause de son attitude anxieuse). Sous cette toge, il arbore un hakama de la même teinte que ses autres vêtements et s’affuble donc des chaussures japonaises traditionnelles, semblables à celles de tout son entourage. Le blanc n’est pas une couleur qui lui convient car cela représente la pureté de l’être et la noblesse du cœur. Toutefois, c’est un habit qu’il s’efforce de porter, l’environnement dans lequel il vit n’étant pas propice à se faire remarquer par ses congénères. Enfin, il conserve toujours sur lui l’arme qui lui permet de se défendre, et non d’attaquer : son zanpakuto, qui a l’inverse des shinigamis n’est pas une partie de son âme, mais son pouvoir non-relâché. Ce sabre est brisé et il ne reste qu'un tiers de la lame, c’est-à-dire presque aussi large que grande avec une garde entourée d'un ruban de jade dont les deux extrémités flottent dans le vent, trop longues pour le manche. Le fourreau, qui maintient l’épée dans le dos de notre protagoniste, est fait d’un cuir robuste, de teinte ocre, usé à l’extérieur par le temps et à l’intérieur par la répétition de va et vient de l’arme. Tout ce complexe offensif, cette artillerie sanguinaire semble bien lourde pour le jeune arrancar à la vue de son physique débile mais, ne jugeant pas un livre sur sa couverture : si le combattant la porte, c’est qu’il doit savoir s’en servir.

    Du côté psychologique, Morover pourrait être caractérisé par quelques péchés capitaux. Par exemple, la tristesse ressentie face à la possession par autrui d'un bien, et la volonté de se l'approprier par tout moyen et à tout prix correspond à l’une de ses tares. Il est comme un enfant qui, dès que l’on touche à son jouet, souhaite le récupérer comme s’il avait redécouvert un intérêt soudain pour l’objet en question. Ce n’est pas de la jalousie, il faut savoir faire la différence, mais bien de l’envie. De même, comme cela semble plutôt coutumier dans l’environnement qui l’entoure, notre héros n’est pas différent de ses semblables et des autres êtres qui peuple notre univers. En effet, il lui arrive de se mettre en colère, de s’énerver pour des événements banals, ce qui est humain. Le jeune Cesalpino correspond néanmoins à cette rare catégorie de personnes qui parviennent à prendre du recul et à minimiser les dégâts provoqués par sa colère, mais nous y reviendrons plus tard. Enfin, l’Arrancar est représenté aussi par un huitième péché capital, qui ne figure plus parmi ses pairs désormais : la vaine gloire. C’est-à-dire que notre héros cherche à obtenir une certaine considération pour ses faits d’arme, ses gestes de bravoure ou de courage. Ce désir ardent de montrer sa présence, son utilité parmi ses congénères pourrait s’apparenter à de l’égocentrisme pour glorifier son talent mais pour lui, cela n’est ni plus ni moins une raison de se réassurer. Cet être à l’apparence d’un adolescent cherche à se manifester par pur manque de confiance en ses capacités et en sa force mentale bien qu’il occupe une place importante.

    A ces défauts peuvent être ajoutés quelques traits de caractères qui se révèlent d’un côté utiles et de l’autre, viles. Premièrement, il n’y a pas d’efforts à faire pour remarquer que Morover, bien qu’occupant une position de choix au sein de sa race, puisse se montrer timide et anxieux quant à l’approche de nouveaux semblables ou d’arrivants extérieurs à son environnement, alliés ou ennemis. Cette timidité n’est certes pas maladive, mais c’est une partie de son état d’esprit à l’origine de sa clémence et de sa gentillesse envers ses adversaires, lorsqu’il n’est pas nécessaire d’exécuter la sentence finale. Cela nous mène donc à son deuxième comportement qu’est l’altruisme : il cherche sans raisons à essayer d’aider les personnes autour de lui, sans que cela ne lui prodigue aucuns avantages. Dans ce cas, ce trait semble des plus malsains, car il lui arrive de faire preuve de gentillesse envers des ennemis qu’il ne considère, au final, pas comme tels mais juste comme une âme qui essaye de prouver que son point de vue est le meilleur par le moyen d’un rapport belliqueux et physique, de la même façon que deux enfants qui se disputent.

    Toutes les réactions, qu’engendrent le monde qui l’entoure, sur son être et sa mentalité, ne font de Morover qu’une bulle de savon parmi une vague de mousse à l’échelle de la Terre et de l’univers. Son existence fugace n’est, néanmoins pour lui, qu’une raison de plus pour changer les choses et appliquer son idéologie néo-pacifiste. D’un point de vue extérieur, ses motivations sont dans un sens utopiques et abstraites. Toutefois, et nous l’expliciterons dans l’histoire, chaque personne a une motivation pour agir comme il agit, indépendamment des autres. On cherche tous à avoir un rôle héroïque pour modifier les petits détails qui ne nous plaisent pas, qui nous révoltent, dans une ère déjà bien consommée par un système belliciste. Même si nous sommes au courant de ce fait, le seul sens humain, qui permet d’atteindre nos buts, qualifié d’irrationnel car il représente une variable irréelle, chimérique dans un environnement cartésien, est l’espoir. Ce dernier permet de lutter avec abnégation pour faire ce que notre cœur et notre volonté nous dictent. Ainsi, le jeune Cesalpino se contraint d'agir, de faire de son mieux pour atteindre son objectif, on peut donc dire qu’il est motivé dans la tâche qu’il s’est lui-même imposé. En outre, comme nous l’avons mentionné plus tôt, Morover est une personne vigilante à ne pas tomber dans une colère aveugle et à essayer de garder son sang-froid (et même pour le plus grand des sociopathes, ceci est impossible). Il prend du recul, réfléchit avant d’agir, pense aux conséquences de ses actes et ceci peut être mis en lien direct avec son caractère peu confiant. En effet, son manque d’appréciation de sa personne peut l’amener à penser que la situation est aussi de sa faute et qu’il ne devrait pas attiser la flamme de la discorde. Ou du moins, il chercherait à éviter tout conflit non nécessaire aux deux partis qui en ressortiraient lésés après un affrontement musclé. Cette fraction de sa personnalité peut affecter sa capacité combative par moments car, même lorsqu’il met sa vie en jeu, s’il n’en a pas décidé ainsi, il pourra réfléchir et faire acte d’altruisme envers son adversaire, l’épargnant ou feignant d’être battu. Tous ses défauts et qualités nourrissent un lien solide et l’un peut être à l’origine de l’autre à un instant tandis que le contraire se produirait aussi à un autre moment. C’est pourquoi, cet homme à l’apparence juvénile se décrit très tourmenté par ses idéaux et ses motivations qui l’obligent à agir en tant qu'être responsable de ses actes pour atteindre ses objectifs tout en impliquant le moins de personnes possibles.

    Description de votre pouvoir :

    Despiértate y Crea la alba, Esperanza.

    Le pouvoir de Morover est issu de sa capacité à toujours voir le verre à moitié plein, c’est-à-dire qu’il garde en tête les bons côtés des choses et rejette les mauvais. Cela lui permet de conserver ses idées claires et concises, lui permettant de ne pas se détourner de son chemin, éclairé par sa volonté et ses motivations. Il puise donc ses forces de son idéologie : l’espoir est à l’Homme ce que la lumière est au Soleil. Sa puissance correspond donc à un déchaînement de lumière créatrice qui parcoure chaque cellule, chaque molécule, chaque atome, chaque boson, fermion et tout ce qu’il y a d’élémentaire, dans son corps. Il chasse en lui tout fragment de désespoir qui se cache dans les espaces les plus sombres de son âme. Il illumine les aspects de sa personnalité en proie aux ténèbres qui traversent le monde. Plus son optimisme est à son zénith, plus son pouvoir est puissant, ce qui vaut aussi pour le contraire. Notre protagoniste gère mal ses erreurs et les situations difficiles, ce qui diminue la force de sa capacité. Néanmoins, la rage est un sentiment aveuglant, tels les rayons du soleil au réveil d’un matin tranquille. Ce bonus/malus provient de son manque de confiance en lui et la situation, telle une roulette russe, peut être en sa faveur ou non.

    Du côté de sa transformation, après avoir introduit le nom de son pouvoir, un voile lumineux se répand autour de lui. Il ne se produit aucuns dégagements explosifs d’énergie spirituelle comme la plupart des métamorphoses de ses congénères. On peut seulement observer un vaste dôme de lumière émis de son corps qui devient de plus en plus lumineux, le temps que l’aspect physique de Morover mute en sa véritable forme. Ainsi il saisit son épée en la posant sur son front puis elle disparaît, en se désagrégeant lentement sous forme de perles nuageuses de couleur blanche aux reflets dorés. Son masque craquelle et devient poussière tandis qu’il marque de ses contours, tout en s’évaporant, le visage du jeune Cesalpino, formant un tatouage de couleur noire. De même, ses globes oculaires ainsi que les pupilles, se peignent d’une nuance vierge et pâle pellucide étincelante. Il conserve la même pointure physique, ses cheveux sont tirés vers l’arrière et sa soutane s’envole, ne lui laissant que son hakama fait de son phalzard et d’un veston sans manches qui s’ouvre sur un col à l’extrémité supérieure de son buste. On peut donc apercevoir son orifice hollowesque ainsi que le début de son chiffre. Enfin, son regard a changé, il paraît sûr de lui et de ses capacités et plus il est optimiste, plus ses yeux brillent.

    Enfin, du côté pratique, le jeune Arrancar a la capacité de manipuler la lumière sous ses deux formes : ondes et particules. Il ne se sert pas de la lumière du soleil ou de quelconques rayons solaires réfléchis par un objet, un être ou un individu, mais il l’émet de lui-même. Ainsi, la dualité onde-particule lui permet donc de produire deux types d’attaques différentes : celles de zone ou celles ciblées, uniques. Il se sert souvent de la lumière pour se former une épée au cas où il aurait besoin de se défendre au corps à corps. Néanmoins, il ne peut pas la manipuler à sa guise ni la focaliser pour matérialiser n’importe quel objet, ce sont des techniques qui requièrent énormément de concentration et d’énergie spirituelle à n’utiliser qu’en dernier recours. Il se limite donc à la production d’un seul sabre de lumière qu’il peut manier en dépensant une faible quantité de reiatsu. Ce pouvoir permet aussi à Morover d’augmenter sa vitesse mais il n’influe pas sur sa force physique.[/font]

    Histoire :

    Longueur d’Onde : 380 – Le Passé

    Je me suis réveillé de ma propre mort. J’ai survécu à mes rêves, je suis resté éveillé même dans le dernier sommeil, à observer la vie passer, la technologie avancer et les mentalités régresser. La vieillesse est à l’origine de tous les maux. Plus on vieillit, plus on comprend et plus on comprend, plus on s’aperçoit que le mal érige un monde qui ne fait que s’abreuver du sang d’innocents et contemple un spectacle rugissant la cruauté des hommes. J’ai survécu à d’innombrables années sous le joug d’une immortalité qui ne m’a jamais parue aussi longue depuis que je connais la tranquillité d’un foyer. Quelques années auparavant, je me demandais encore la raison pour laquelle l’Existence n’avait pas été encore engloutie par les ténèbres cachées dans le Cœur humain. L’espoir. La seule chose qui reste aux hommes quand tout leur est enlevé, même leur vie. Je ne puis suggérer que c’est un remède à tout mais c’est un sentiment qui reste le meilleur onguent face à l’adversité, surtout en temps de guerre. J’ai laissé mon esprit s’embrumer par ces résolutions, et maintenant je dois me réveiller pour y faire face.

    Sous le coup du levé du soleil, j'ouvrais les yeux pour observer le même plafond, fait des mêmes pierres que le bâtiment de Las Noches tout entier, d’un même blanc, fendu par les mêmes fines craquelures que j’ai vu hier et que je verrai demain. Tous les jours, cette vue me faisait penser à la même métaphore : une paix bientôt brisée, sans lendemain et difficilement construisible de nouveau. Cette fracture avait pu être soignée momentanément il y a quelques années de cela mais le passé reste le passé. Les miens et moi ne pouvions désormais plus nous reposer avec un plafond au-dessus de nos têtes sur le point d’éclater comme cela, nous devions attendre les bras ouverts qu’il se brise et frapper pour ne pas subir de pertes. Seulement, au fur et à mesure que les jours passaient, la même question trottait dans ma tête sans jamais s’arrêter : Quand avais-je perdu la foi ? Il est vrai que la flamme qui animait mes sentiments et mes convictions avait beaucoup faibli depuis les récents événements. Le désespoir accompagnait chacun de mes pas et je ne pouvais me défaire de l’idée que plus le calme s’allongeait plus grosse serait la tempête qui le suivrait.

    Je me remémorais le souvenir de mes congénères tombés au combat, sous quel joug et pour quel avenir avait-il donné leur deuxième vie. Nous n’avions pas le droit de gâcher les idéaux de ces combattants qui ont eu le courage qui nous manquait, la force que nous n’avions pas réussi à développer, la volonté qui nous faisait cruellement défaut, celle de faire confiance, de passer le flambeau. Encore aujourd’hui, je n’arrive pas m’expliquer, à comprendre comment mes camarades pouvaient donner leur vie pour une cause incertaine, une crise dont on ne connaissait pas les limites. Avaient-ils la moindre idée de ce qui les attendait par la suite ? Comment pouvaient-ils penser qu’eux-mêmes n’étaient pas l’élément qui aurait pu renverser la bataille ? Quand je suis mort pour la première fois, quand mon âme quitta mon corps pour la première fois, ces mêmes sentiments m’avaient-ils déjà traversés l’esprit ? M’étais-je sacrifié pour qu’une autre personne, à qui mon attachement se trouvait résolument fort, puisse vivre ? Je n’avais aucun souvenir à mon réveil au Hueco Mundo, à part mon nom de famille : Cesalpino. J’étais juste sûr de quelque chose : je venais de terminer une vie torturée par le chagrin pour recommencer une nouvelle, dont le chemin ne serait pas si différent de celui où je m’étais arrêté. J’étais moins puissant, moins intelligent et moins tumultueux qu’aujourd’hui et pourtant je semblais plus fort. Je possédais l’unique différence entre deux adversaires : la volonté de vivre pour voir renaître l’espoir. Je retraçais alors dans ma mémoire la raison qui me permettait de vouloir encore me battre pour ce que je pensais être juste. Ce cheminement commença donc par le souvenir d’une brise salée.

    Longueur d’onde : 400 – La Mort

    Mon esprit était embourbé, des cris remplissaient mon cerveau, des pleurs se mélangeaient à une douleur qui me consumait comme si une combustion prenait place en mon cœur. Je n’avais jamais subi une telle torture de ma … vie … ? Plus rien. Je ne sentais plus rien. Un vide remplissait mon âtre d'amour au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient. Qu’était-ce donc ? Mon existence me semblait floue et tel le néant, incertain, noir et engloutissant, mon âme se faisait aspirer de mon corps. Ces impressions ne m’infligeaient aucunes douleurs et aucuns biens non plus. La chaleur, le froid, l’humidité ou encore la sécheresse, tous ces détails m’étaient inconnus. Je n’étais plus. Puis une lumière me transperçait, lancinante et dolente, me tourmentant comme si j’étais revenu à la vie. La souffrance était telle que mon cerveau, déjà en piteux état et mon cœur, encore cuisant, m’avaient assommé. De là, je ne me souviens que de cette douleur térébrante, rien de plus, rien de moins. De ce que je sais aujourd’hui, notre vie d’humain n’est qu’une étape préparatrice au repos de l’âme. L’existence d’après ponctue notre réel bonheur immortel et sans douleur qui nous permet de découvrir le sens de ce qui nous entoure. Malheureusement, pour certains êtres, cela se déroule autrement et ils peuvent s’égarer en chemin. Je faisais partie de l’un de ceux-là, les « perturbés », les « oubliés », les « monstres ». J’étais devenu l’ennemi de tous et même de mes congénères, réduit à la solitude des années durant, des décennies à voyager d’une région à une autre, d’une dimension à une autre. Rien ne me semblait plus terrible que cette existence. Que dis-je ? Il y avait bien quelque chose de pire : notre insatiable anthropophagie ainsi que le goût irraisonné pour le cannibalisme.

    Voilà ce que j’étais devenu : un Hollow. Allongé sur les sables d’un désert aride, je m’éveillai à cette nouvelle vie de douleurs et d’échecs, de tueries et de solitude. Seul contre tous, je me levai face à un destin des plus tragiques, semé de meurtres d’innocents humains, de quêtes à la recherche d’une plus grande puissance. Encore étourdi par ce violent réveil, je regardais autour de moi tant bien que mal et ne pouvais voir qu’une terre blanche en désolation. L’horizon me semblait vide et sans vie. Ces alentours n’étaient faits que de roches, de sable et de d’arbres calcinés et desséchés par la chaleur pesante. La nuit recouvrait l'ensemble du paysage surplombé d'un croissant de lune lumineux, éclairait le désert comme en plein jour. Je ne savais pas si j’avais déjà subi un tel environnement, je ne me souvenais pas avoir ressenti le vent. Je ne pensais pas perdre aussi mes sensations physiques, mais il fallait croire que si. Tel un nouveau-né à l’aube de son existence, je n’étais pas capable de faire grand-chose, je devais tout réapprendre sur ce monde. Seulement, je n’avais pas non plus connaissance de ce qu’était « ce monde ». Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Un souffle fort et rapide s’évadait de ma poitrine, l’inconnu m’effrayait. Qu’allais-je devenir ? Qu’étais-je devenu ? Par réflexe, je plaçai alors ma main sur mon torse mais la seule chose que je sentis était que je ne sentais rien. Je lançai un regard inquiet à l’endroit où je venais de poser ma main et je ne vis qu’un orifice remplaçant mon cœur. Que m’était-il arrivé ? Je savais que j’avais existé mais pas comme cela. Allais-je perdre la raison ? Il y avait tant de questions, tant de scénarios affreux qui fusaient dans ma tête, que je ne pouvais rester calme face à une telle situation.

    Je jetai alors un œil à ma main : elle était blanche, dure, comme si elle venait d’être plâtrée d’une matière rocheuse dense. Mes bras, très petits et très fins, recouvraient à peine la moitié de mon buste qui, quant à lui, subissait le même sort que mes membres supérieurs. Puis mon regard vint se poser sur mes jambes, qui, sans aucunes surprises, tels des cure-dents, se tenaient d’une certaine manière recourbées, supportant tant bien que mal le reste de mon corps. Mes membres inférieurs semblaient bien trop frêles pour stabiliser une telle charge osseuse. Je regardai alors en direction de mon postérieur, observant une longue queue épinée et posée par terre, telle un tabouret. L’entièreté de mon corps se vêtait d'une couleur verte forêt où des renforcements osseux de teinte blanchâtre se positionnaient sur les parties postérieures de mes ceintures pelviennes, scapulaires et crurales à la manière d’une armure de terre qui tapissait par la même occasion mon visage, ne laissant que des vulgaires trous pour mes yeux et ma bouche. Je déplaçai alors mes mains en direction de ma face, ne sentant que la même matière dure, sèche et amère. J’avais du mal à me l’imaginer et cette donnée inconnue me préservait de toute perte d’humanité me disais-je. J’étais ce que j’étais. A cette époque, je n’avais aucune idée que je pouvais être autrement, qu'auparavant j’avais l’apparence d’un humain. Je ne pouvais avoir connaissance de l’univers qui m’entourait et de toutes les existences qui parsèmeraient ma route. Néanmoins, je me mis en marche, dans la direction du vent, attendant que quelque chose de singulier ne vienne déranger ma nouvelle vie tranquille, monotone et subissant les traquas de l’ennui. Alors je débutai mon parcours de survie.

    Longueur d’onde : 470 – L’Unification


Dernière édition par Morover Cesalpino le Dim 22 Fév - 11:16, édité 6 fois
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Melody MacKenzie
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MessageSujet: Re: Morover Cesalpino - UC 70%   Morover Cesalpino - UC 70% Icon_minitimeVen 20 Fév - 1:48

Cette présentation est-elle encore d'actualité ?

Par contre, comme c'est précisé dans les règles, l'usage d'une autre police n'est permis que dans le cadre des dialogues. C'est également valable pour les présentations et je te demanderai donc de modifier ta mise en page en conséquence. Merci de ta compréhension !
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MessageSujet: Re: Morover Cesalpino - UC 70%   Morover Cesalpino - UC 70% Icon_minitimeVen 20 Fév - 7:17

Oui, je suis désolé. Je vais mettre un peu plus de temps à faire ma fiche mais je l'actualise régulièrement. J'ai juste du travail avec mes cours à côté qui me prennent du temps et je n'ai pas envie de faire quelque chose de bâclé. En tout cas, je ne laisse pas ma fiche de côté et j'essaye de trouver autant de temps que je peux pour la continuer. J'ai fait la modification en ce qui concerne la police.

Merci de votre compréhension.
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Melody MacKenzie
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MessageSujet: Re: Morover Cesalpino - UC 70%   Morover Cesalpino - UC 70% Icon_minitimeVen 20 Fév - 9:50

Pas de problème, tiens-nous au courant de ton avancée.
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MessageSujet: Re: Morover Cesalpino - UC 70%   Morover Cesalpino - UC 70% Icon_minitimeVen 27 Fév - 12:24

Cette présentation est-elle encore d'actualité ?
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MessageSujet: Re: Morover Cesalpino - UC 70%   Morover Cesalpino - UC 70% Icon_minitimeVen 27 Fév - 15:53

Oui, je vous tiendrai au courant si j'avorte le projet, j'ai juste énormément de travail mais je poursuis toujours mon histoire et j'ai du la modifier au vu des récents événements de Las Noches donc ça n'a pas aidé à faire avancer le schmilblick.

Merci.
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Kazegai Taka
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MessageSujet: Re: Morover Cesalpino - UC 70%   Morover Cesalpino - UC 70% Icon_minitimeDim 8 Mar - 9:20

Où en est cette présentation ?
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MessageSujet: Re: Morover Cesalpino - UC 70%   Morover Cesalpino - UC 70% Icon_minitimeDim 8 Mar - 18:04

J'ai énormément de travail avec la faculté, donc est-il possible de mettre ma présentation en suspens pour éviter que vous vous demandiez si j'ai abandonné ou non ? J'essaye de mettre au point l'histoire de mon côté régulièrement, c'est juste qu'elle est assez longue.

Merci de votre compréhension.
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Melody MacKenzie
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MessageSujet: Re: Morover Cesalpino - UC 70%   Morover Cesalpino - UC 70% Icon_minitimeDim 8 Mar - 18:19

Pas de problème. J'archive donc ta fiche pour le moment, tu nous préviendras dans le bureau du staff quand tu seras prêt à la continuer | compléter pour qu'on te la remonte. À bientôt !
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MessageSujet: Re: Morover Cesalpino - UC 70%   Morover Cesalpino - UC 70% Icon_minitime

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