Rang : Cuarta Espada
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| Sujet: The Beauty and The Cockroach | ft. Kafar Jeu 19 Fév - 0:06 | |
| La ruine prenait à nouveau possession de Las Noches. Et la Septième étouffait entre les murs brisés de la bâtisse. Décidément, les Rois dans le Monde Creux avaient une durée de vie aussi courte que celle d'un glaçon en plein soleil au mois de Juillet. Il était là, et en un éclair par une quelconque croisade de plus en terrain ennemi, ils tombaient. C'était purement ridicule. N'y avait-il que des fous et/ou des incapables qui prétendaient au trône de ce foutu pays ? Peut-être devrait-elle essayer, elle aussi, de grimper sur le trône ? Non. Décidément, non. Elle n'en aurait jamais la patience. Rien que d'y penser, elle en avait la migraine. Et quand elle avait la migraine, habituellement, elle grimpait sur un toit. La hauteur avait l'incroyable faculté de lui calmer un peu les nerfs. Cependant, vu l'état actuel de Las Noches, il serait difficile de trouver son bonheur.
Elle avait donc quitté la cité détruite. Pour un moment, espérant que la marche aurait sur elle le même effet que le léger vertige d'être à deux cents mètres du sol. Il semblait déjà que l'astre nocturne aidait quelques peu. Sans doute du fait que sa lumière soit plus douce. Le paysage silencieux, et la légère brise aussi. Eh bien, n'avait-elle qu'à fermer les yeux et utiliser son imagination pour se croire en hauteur ? Peut-être bien que oui. Son pas ralentit, c'est ce qu'elle fit. Après tout, elle ne risquait pas de cogner dans un arbre ou une pierre. Les alentours étaient vides de tout. Alors, les yeux clos, elle continua de marcher. Dans son esprit elle se construit le pont le pond le plus haut du monde, qui se formait sous ses pas au même rythme calmer et régulier. Le souffle doux lui arrivait d'en face, ce qui lui facilita l'image. Il ne manquait à son petit univers mental un orage qui déchirerait le ciel par de violents craquements.
Le paysage presque complet au creux de sa tête, sa gênante migraine s’évanouit. On aurait même pu déceler sur son visage, l'esquisse d'un sourire. Un sourire qui aurait presque pu réellement exister si un bruit n'avait pas perturbé l'oreille de l'Espada. Elle s'arrêta paisible et fronça les sourcils, mais garda les yeux clos. Elle le sentait, quelque chose était là. Rien à voir avec de la détection de reiatsu, juste cette bonne vieille sensation de ne pas être seule. D'être observée. La dérangeante sensation. Toujours les yeux clos elle se tourna vers ce qui lui semblait être la source de cette présence. L'air plus qu'agacée. Décidément, on ne pouvait être tranquille nulle part. Elle rouvrit les yeux sur la créature. Bien laide d'ailleurs.
«-Qu'est-ce que tu veux?» |
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