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 Aleksi Alexandrov [Terminé]

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Aleksi Alexandrov
Aleksi Alexandrov [Terminé] Arr-num
Aleksi Alexandrov
Rang : SEXta

Messages : 159
MessageSujet: Aleksi Alexandrov [Terminé]   Aleksi Alexandrov [Terminé] Icon_minitimeMar 18 Déc - 21:55

Aleksi Alexandrov

    Âge : Depuis sa transformation en Hollow, dans les alentours de 175 ans, peut être 200.
    Race : Arrancar.
    Rang demandé : Fraccion de la Tercera.

    Description de votre personnage : Androgyne, angélique, albinos. Trois termes qui donnent la pleine mesure du personnage faisant face à l'assemblée. De part la finesse de ses traits, la pâleur fantomatique de son teint, on le croirait fait de marbre blanc, statue d'un jeune éphèbe figée dans le temps. Il n'en est rien, et pourtant...il se pourrait bien qu'il soit tout cela et rien à la fois, certes. D'une beauté juvénile, le jeune homme donne l'impression de ne pas appartenir aux standards de ce monde, ni à cette époque, en fait. Cette impression d'intemporalité s'intensifie lorsque ses yeux rubis s'ouvrent grand, fixant quelque chose que lui seul peut contempler. la silhouette fine, gracile, il eut pu faire l'effet d'une jeune adolescent dégingandé, n'eut été la grâce qui le touche dans chacun de ses gestes. Son beau visage peut pourtant s'enlaidir d'une expression terrible et déroutante, dégoutante, son aura se ternir par une posture obscène, choquante, et ce à dessein.

    Arborant l'antithèse de la tenue immaculée propre aux membres de sa race, le jeune homme souligne par la même son teint de porcelaine et ses yeux si particuliers, pupilles rubicondes cernant un iris noir comme la nuit, du fait de sa déficience génétique. Nulle fioriture dans son accoutrement, seulement une certaine nostalgie des temps anciens, un attrait particulier pour une mode depuis longtemps disparue qu'illumine son port altier, d'une noblesse indiscutable. Engoncé dans cette parure très prêt du corps, épousant ses membres fuselés, il ne garde pourtant pas l'élégance au détriment de la souplesse, de la liberté de mouvement. Impeccable jusqu'au bout des bottes, il prend un soin méticuleux, presque maladif à paraitre aussi bien que possible pour chasser le mauvais œil, sous le coup d'impulsions paranoïaques aigües. Enfin ça, ça ne dure qu'un temps. Jusqu'au moment où tout change.

    Car comme une pièce se pare de deux faces opposées, ici l'esprit qui habite ce corps se retrouve déchiré entre deux pôles extrêmes, dont la distance n'est qu'autant de personnalités distincte. Tantôt calme, tantôt angoissé, l'albinos est d'une multipolarité qui le fait passer par tous les états émotionnels, le rendant aussi stable mentalement qu'un geyser. Ayant un bagage ultra-lourd à porter, il vampirise son entourage de par son hyperactivité, accaparant l'attention constamment sur lui. Ayant un penchant pour l'hystérie et la dépression chronique, il peut tour à tour hurler de joie et tenter de mettre fin à ses jours...bien sûr sans succès. Cet électron libre est donc aussi fiable qu'une grenade dégoupillée, ce qui le rend inapte à toute position décisionnaire. A contrario, il a, à sa manière, un certain côté attachant et fidèle, motivé par des raisons que lui et lui seul connait (le dernier en date étant une attirance sexuelle irraisonnée pour sa maitresse, la seule femme en réalité qu'il ne peut souiller ni détruire, ce qui en fait l'objet majeur de ses fantasmes).

    Dernier point, symbole de son passé, une série d’arêtes vient sertir les cartilages de ses oreilles, véritables artefact de son ancienne apparence en tant qu'Adjuchas. Son trou quant à lui se situe au niveau de la langue, comme pour symboliser le vide absolu de ses discours, sa fausseté.

    Description de votre pouvoir : Que siembra la vida y la muerte, Avispón! (Sème la vie et la mort, Frelon)

    Grâce à cette incantation libératoire, le jeune arrancar revient à sa forme originelle, celle qu'il fut avant de briser son masque. Du moins ce qui s'en rapproche le plus...Maintenant paré de sa chitine originelle, plus dure que le plus trempé des aciers, le jeune désaxé ressemble en tout point à un guerrier frelon issu d'un conte médiéval ayant mal tourné. Son pouvoir? Injecter dans le corps de ses ennemis des toxines, semences et autres fluides vitaux proliférant et causant des effets aussi inattendus que désagréable pour la cible.

    Spoiler:

    Histoire :

    - Êtes vous certains qu'il survivra, docteur?

    - Votre femme a failli le faire sortir trop tôt, puis elle a perdu du sang durant sa grossesse. Et cet enfant ne vouait plus sortir, au final, alors on a dû l'extraire aux forceps, pour s'apercevoir qu'il était aussi bleu que l'eau d'un fjord, le cordon autour de la tête. Si ça ne vous a pas frappé avant, ce petit est un survivant, pas de doute...

    Nikolaï Alexandrov tournait comme un lion en cage dans l'antichambre donnant sur la pièce qui avait été quelques temps plus tôt le théâtre de hurlements à glacer le sang. A fond de lui deux sentiments opposés s'offraient une lutte farouche. Aimer le fruit des entrailles de son épouse, ou lui faire payer le fait qu'il ait répandu lesdites entrailles en voyant le jour? Le choix était cornélien, bien trop imposant pour un seul homme, surtout en ce moment. Finalement, l'image de Natalia s'imposa à lui, sa douce et belle Natalia, qui maintenant l'attendait au Paradis...oui, il lui donnerait tout ce dont il aurait besoin, en souvenir de son épouse adorée. Mais l'amour, ça, il ne pourrait pas. On lui avait pris sa raison de vivre.


    ----------------
    - Allons, Youri, tu m'es toujours aussi fidèle, hmmm? Tu sais ce qu'il arrive à chaque fois que j'ai l'impression que tu vas prendre la tangente? Tu sais à quel point je serais triste si jamais tu allais dire à Père que je pars fricoter avec les filles en dehors du domaine...il ne pourrait pas comprendre! Il ne sait pas ce que c'est qu'une femme. Alors que moi, je suis beau! Elle me veulent, toutes! Elles roucoulent, m'applaudissant avec leurs cuisses jusqu'à ce que je leur fasse l'honneur de venir les combler...

    Le monologue était déclamé d'un ton morne, monocorde, rythmé par les coups de badine venant mordre la chair du serviteur prostré sur le sol poussiéreux de la cave du domaine - un endroit parfait pour jouer, de par sa taille à l'échelle du manoir tout entier. Les yeux dans le vague, ruisselant de larmes, le serf ne pipait mot, laissant échapper de temps à autre un couinement, quand le bâton marquait son corps trop profondément.

    - De toute manière, c'est toi qui m'oblige à te faire ça! C'est toi! Tu n'es pas loyal, tu n'es qu'un...Ah! AAAAAAAAAAAAH! Fais partir la vilaine araignée! FAIS LA PARTIR!

    Finissant dans les bras de sa victime, en sanglot, le jeune héritier se laissa bercer lentement, protégé par son ouaille. Il n'y avait plus de danger pour lui maintenant, Youri était là.

    Le jeune Aleksi Alexandrov était un modèle, au yeux de la société tsarine, mais se révélait être tout autant un fardeau pour son entourage. Sujet à de brusques accès de colère, autant qu'à de terribles crises de dépression, voire de panique monstrueuses, il était à la limite du gérable pour le personnel de maison qui l'avait accompagné depuis l'enfance. Fort malheureusement pour eux, leurs difficultés importaient autant que celle d'une mule à porter son fardeau, et les jours se succédaient avec leur lot de scène toujours plus crispantes. A titre d'exemple, on voyait bien que Youri, le jeune serviteur au service direct de sa seigneurie, assistait à des choses qui l'avaient coupé complètement du monde. Blanc, hagard, il errait comme une âme en peine, tantôt catatonique, tantôt enfiévré, comme poursuivit par le démon lui même, toujours rongé par l'inquiétude. Certains parlaient de magie noire, que l'enfant qui dirigeait la maison avait été issu du diable lui même.

    Pourtant, une seule personne faisait tenir le navire. Le Duc Alexandrov résistait à son fils comme un imprenable éperon rocheux crève la surface de flots rageurs. A dire vrai, le Duc terrifiait véritablement sa progéniture, qui voyait dans son éternel air stoïque et désapprobateur un marquage au fer rouge, dans sa distance méprisante un dénis de son existence, ce qui le faisait tomber, à chacune de leurs rares rencontres - il ne se voyait pour ainsi dire pratiquement jamais - dans des crises de rage folle, jusqu'à le plonger dans un désespoir des plus profond.
    Outre sa mère inexistante, ce manque de garde fou paternel le rendait bien plus dangereux auprès de ses congénères. D'autant qu'il avait tous les pouvoirs et - vicieux comme il l'était - il ne pouvait se priver d'en user et d'en abuser sans se faire prendre.


    ----------------
    Une seule fois pourtant, ce fut le cas.

    - Monseigneur, non, je ne peux pas...les autres vont se réveiller. S'il vous plait, je dois y aller. Non! Non pas ça, oh vous êtes fou, je, je...oh monseigneur...

    - Chut, je sais bien que tu attends ça depuis que l'on s'est vu cette nuit là. Tu me désires, hein?

    Appuyé contre un mur, la couvrant de baisers, le jeune noble ne lâchait pas sa proie des yeux, comme une prédateur en pleine chasse. L'autre repoussait vainement ses avances, terrifiée à l'idée que son père les surprenne. Il n'aurait pas fallu qu'elle fut accusée de vouloir séduire un des maitres, ce qui qui lui couterait sa place dans sa famille, et sa vie par la même occasion. Finir catin n'était enviable pour personne. C'est donc tiraillée entre deux motifs de terreur que la jeune fille cherchait un échappatoire, jusqu'à finir par repousser franchement son soupirant enfiévré, alors qu'il entreprenait de dénouer son corset. Celui-ci se réceptionna sur sa seigneurie de postérieur, l'air vexé, blessé dans sa fierté.

    - Alors c'est ainsi que tu me remercies? Tu m'allumes pour ensuite te croire trop bonne pour moi? Sorcière, tu m'envoutes? Viens là, espèce de salope!

    Se relevant prestement, le jeune homme fit apparaitre un rasoir dans sa main, comme par magie, avant de se jeter sur sa victime, terrifiée.


    ----------------
    - Dépêche toi donc! Traiiiitre! Tu veux que l'on me trouve ainsi? Je vais MOURIR! Non, je ne vais pas mourir...c'était sa faute! Elle m'a repoussé, méprisé, obligé à m’ôter la vie. J'ai du la faire taire, pour ne pas qu'on sache, pour ne pas qu'on aille se souiller sur son corps, ses jambes, ses nichons...oh, tu les aurais vu! Les contrefort de l'Oural, de vrais pis de vache...oh, j'ai du y refaire hommage...oh la traitresse, l'infidèle, oh oui, oh oui...même endormie, elle restait chaude et offerte, encore et encore et encore et...

    - Qu'est ce que cela!

    - Messire, je, je...

    - Hors de ma vue, serviteur! Toi! Toi...tu es une honte pour ta mère...une souillure à sa mémoire! Je...je...

    - Père! Ce n'est pas moi, ce n'est pas ma faute!

    L'adolescent sanglotait comme un enfant, s'accrochant à son père comme un mendiant. Sa veste était noire de sang. L'attrapant par les épaulettes, les mains crispées tout d'abord, le paternel le rejeta en arrière, avant de le contempler d'un regard dément, et d'attraper la seule chose devant lui lui permettant d'opérer sa punition: le seau d'eau servant à nettoyer son fils. Il le battit longuement, avec toute sa rage, toute sa tristesse, le laissant pour mort, tas humain recroquevillé et gémissant. Son avenir était tout tracé, l'école militaire allait lui ouvrir ses portes, avec comme saint Graal, la cavalerie. Peut être ses instinct meurtriers en feraient il un bon capitaine apte à conduire les hommes sur le champs de bataille. Peut-être...


    ----------------
    - Allons, Vassili, range moi donc tes yeux. Ce serait dommage de les perdre dans un malencontreux accident, hmmm? Et surtout, ça te coûterait ton poste de Lieutenant.

    L'autre en face de lui baissa la tête, soumis. A vrai dire, personne ne pouvait porter le regard sur la belle Nouchka sans qu'Aleksi entre dans une jalousie à s'en faire trembler tout le corps. C'était compréhensible. Cette fille était d'une pureté irréelle, on eut pu l'apparenter à un ange sans se forcer à y croire...plus que tout autre, l'héritier des Alexadrov la désirait. C'était une faim dévorante, lui rongeant les entrailles. Il la voulait sienne, plus que tout autre chose, plus que de manger, de respirer.

    Un grand bal devait se tenir pour les fêtes de fin d'année, et la crème des membres de l'aristocratie s'y trouveraient. Bien sûr, le jeune aspirant avait intrigué pour que toutes les chances soient de son côté lors de sa demande auprès de la jeune femme. Elle serait sa cavalière, ou plus rien n'existerait sur cette Terre.


    ----------------
    La soirée fut parfaite, comme dans un rêve. Ils étaient beaux, heureux, se mouvaient comme des automates, le pied léger, l'humeur aussi. Aleksi fut à l'image de ce que l'on avait toujours attendu de lui.


    ----------------
    Cela faisait des mois que le manège fonctionnait. Il avait eu son lot de frustration, de déconvenues à l'échelle de sa folie, inutilement compensées par des élans meurtriers et salaces à l'encontre de pauvres filles sans familles, des prostituées pour la plupart, qui n'avaient calmé sa colère que sur le moment. Au fond de lui, la bête qui tirait les ficelles, animait ses pulsions, s'impatientait. Elle réclamait que l'on sacrifie sa vierge sur l’hôtel de la dépravation qui animait la vie du jeune aristocrate. Ce fut au cours d'une fin après-midi ensoleillée que cette frustration atteignit son paroxysme. Ils étaient bien évidemment chaperonnés par la camériste de Lady Nouchka, qui veillait sur elle comme un aigle sur sa couvée. Il fallut l'arrivée d'un chariot lancé à toute allure couplé à un mouvement de foule pour perdre cette vieille harpie une bonne fois pour toute. Les deux jeunes tourtereaux s'enfuirent, libres et heureux, pouvant être eux-même sans avoir de garde chiourme à surveiller leur image. D'ailleurs, à ce propos...

    - Nouchka, je dois vous l'avouer, je vous désire plus que tout, plus que les richesses et le pouvoir, plus que la noblesse, l'accomplissement, la lumière du soleil et l'eau des sources. Devenez mienne, s'il vous plait.

    - Je ne sais que répondre...est-ce une demande officielle? Vous savez qu'il ne faut pas faire ça à la légère. Qu'en dirait nos familles?

    Ils avaient trouvé refuge dans le jardin immaculé d'une vénérable bâtisse, résidence secondaire d'une quelconque famille puissante. Tout était recouvert par une importante pellicule de neige, étouffant les sons et conférant à l'endroit un calme surnaturel. C'était ici que les deux jeunes gens étaient partis dans une discussion à bâton rompus sur l'avenir de leur possible idylle.

    - Qu'elles aillent au diable. Je vous parle de nous deux, maintenant, tout de suite. Partons quelque part! Vivons tous les deux. Soyons unis et ce, pour toujours. M'aimez vous? M’aimeriez vous jusqu'au bout? Je vous désire tellement que cela m'en est insupportable.

    - Vous vous égarez, Aleksi, c'est inconvenant, je...

    Il tenta de l'embrasser, dans un élan désespéré. Elle le repoussa. Il insista, mais elle fini par le gifler, causant une cuisante douleur au niveau de sa joue, mais plus encore de son orgueil.

    - Cette discussion est terminée, je rentre!

    - Espèce de sale petite pute! Toi aussi tu veux me broyer le cœur? Je ne suis pas assez bon pour toi hein? Allez viens là!

    Il tenta de l’attraper, de se mettre sur elle. Tous deux basculèrent dans la neige, dans un combat qui statuerait de l'assouvissement d'un besoin viscéral pour l'un, et de la vie et la virginité de l'autre. Elle se débattit, couina, trouva une pierre dans la neige. La frappe survint, immanquable à cette distance. Il s'effondra. Elle repoussa son corps flasque, s'extirpa de sa couche de neige, fuit vers la maison. Il n'y avait pas d'issue pour sortir, puisqu'ils étaient venus en grimpant de l'autre côté du mur. Il avait tout prévu. Elle décida alors de tenter de rentrer dans la maison, brisant une vitre pour attraper la poignée. Elle s'ouvrit l'avant bras, mais qu'importait: elle avait la peur au ventre. C'est à l'intérieur de cette maison sentant la poussière et le renfermé qu'elle chercha une cachette.

    - AAAAAH! Ça fait mal!!! Je saigne, mon sang, je...elle m'a frappé! Avec une pierre! Aaaah!


    ----------------
    - Nouchhhhhka! Nouchhhhhhhka! Allons, ne me fais pas perdre mon temps, salope! Tu pourrais même y prendre du plaisir! En tout cas, les autres avaient l'air d'aimer! Elle grognaient, elle frottaient leur croupe, comme des chattes en chaleur. Nouchka! Ramène-toi!

    Il s'était saisi d'une lanterne, qu'il avait allumé, pour y voir plus clair. Elle avait trouvé refuge dans l'un des petits salons, les mains refermées sur une statue ornementale. Il flaira sa piste, la découvrit derrière une tenture. Le coup porté lui explosa les dents, lui ouvrant la lèvre et la joue pour le compte. Cela faisait, avec la fracture sur le côté de son crâne, beaucoup de sang perdu. Il hurla, tant de douleur que de frustration. Elle lui donnait du fil à retordre, lui qui était si mou, aujourd'hui, comme s'il ne voulait pas vraiment la toucher. Dans le mouvement, il laissa tomber la lanterne, qui enflamma le tapis en explosant sous le choc. L’incendie se propagea très vite, s'étendant à tout la pièce. Nouchka avait fuit, tentant d'aller vers l'entrée...qui était fermée, bien évidemment. L'étage lui paru le choix le plus logique. L'autre, en bas, hurlait comme un possédé. Son visage, déjà bizarre du fait de sa particularité génétique, prenait des accents de cauchemars, avec le sang maculant ses vêtements, sa bouche édentée, ses yeux fous. Il la cueillit au dernier étage, après de long moments de recherche. LA fumée s'insinuait partout, jusque dans la chambre où elle se trouvait. Elle finissait de détruire les derniers carreaux d'une fenêtre en mosaïque, appelant les secours à pleins poumons.

    - Alo'...tuwé là... tuwa payer, femme!

    Dans sa main scintillait son rasoir fétiche, l'arme de mort ayant soutiré tant de vies. Il ne voyait plus qu'une chose, à présent: en faire de la bouillie, un tas de chair qu'il ne pourrait même pas fourrer, une dinde en charpie.

    - Toi, toi, toi, 'e wais, 'e wais te...tuwer!

    Sous ses pieds, le plancher craqua, dans un bruit à fendre le cœur. Il baissa les yeux, et compris, dans un fulgurant éclair de lucidité. Relevant la tête, ses yeux plongés dans ceux de la jeune fille, il n'eut le temps que de lâcher une simple syllabe.

    - Oh...

    Le sol l'engloutit, dans une gerbe de bois et de flamme, tandis que la jeune fille sautait vers son salut, s'accrochant à la branche tendue d'un arbre miraculeusement placé au bon endroit.


    ----------------
    Le temps passa. L"âme subsista, incapable de comprendre comment les choses avaient tourné ainsi. C'était la haine, la colère, l'incompréhension surtout, qui la laissèrent subsister dans le monde des hommes. Nul shinigami ne vint pour la laisser passer dans le monde des âmes. Il était par trop corrompu, déjà de son vivant. Sa transformation, l’érosion de sa chaine, tout cela fut rapide et progressif à la fois. Son cœur n'était plus, il n'avait jamais été en fait, et à la place de cet être à l'allure si bizarre se trouvait maintenant une tout autre forme de monstre, un dévoreur d'âme. C'était comme si toute sa vie humaine l'avait amené à endosser ce costume d'os et d'appétit insatiable.

    Il n'eut pas à faire beaucoup d'effort pour satisfaire ses appétits d'âme. La Russie des tsars entamait l’inexorable destruction de sa société, sombrant petit à petit dans les rouages de la guerre. C'était une aubaine, les campagnes napoléoniennes assurant un apport régulier en décédés, de même que la crise post-guerre mondiale débouchant sur la fin de la monarchie et l'instauration du communisme. Il fut là pour tous ces moments,se gorgeant aussi souvent qu'il le pu d'énergie spirituelle, alternant ses passages dans le monde des hommes avec des épisodes de chasse où ses congénères se retrouvaient être les proies. Son appétit pour la chair ne décrut jamais, tant sur l'aspect charnel que sur celui plus terre à terre de l'alimentation. De même que sa vie de mortel avait été articulée autour de la chasse, de la tromperie et de la mise à mort sans échappatoire, celle de hollow se focalisa sur ces besoins simples, les automatismes prenant le pas sur la fougue animale.

    Puis ce fut le moment de la fusion. Il n'y a pas grand chose à dire sur cet épisode, sauf peut être un bref passage sous les ordres d'un Arrancar aux cheveux en épi de maïs, qui l'invoqua pour vomir son Cero contre l'un de ses ennemis. Progressivement, l'âme pris le pas sur le reste de ses "colocataires", usant de la ruse et du vice la caractérisant pour asseoir sa domination sur le reste du groupe. Et ce fut l'avènement.

    La passage au stade d'Ajuchas fut semblable à la naissance d'un papillon, perçant sa chrysalide pour s'élever vers les rayons du soleil. Sauf qu'à l'évidence, Aleksi n'était pas un papillon, et qu'en lieux et place de l'astre du jour se tenait la nuit éternelle du Hueco Mundo. Sa nouvelle vie fut en fin de compte assez semblable aux balbutiements de son existence sombre, rythmée par la chasse et les orgies. Le mot était bien choisi, puisque le malade prenait un malin plaisir à faire subir les pires outrages à ses proies, guidés par des pulsions qu'il ne pouvait réfréner. Accédant une nouvelle fois à la pleine conscience, de part son évolution, l'être nouvellement formé pu sombrer à nouveau dans la folie la plus imprévisible et glauque. Ayant réalisé la solitude qui le frappait à présent, il tenta un nombre de fois incalculable de mettre fin à sa vie, dans des éclairs de lucidité morbides. Seulement, le destin s'acharnait à lui faire payer ses crimes, puisque son passage de vie à trépas l'avait doté d'un hierro difficilement égalable, ce qui lui empêchait toute mort par des moyens conventionnel. Il y eut bien des êtres puissants pour mettre fin à sa misérable existence, mais il les loupa. Comme ses Sternritters, envoyés de dieu semant la destruction dans son monde, mais au final incapables de pouvoir l'annihiler...il fallait dire qu'il n'était tombé que sur un contingent en pleine débâcle, des hommes plus morts que vifs, pour son plus grand malheur.


    ----------------
    La lumière de sa vie vint un beau jour, alors qu'il avait renoncé à toute compagnie autre que les voix dans sa tête, celles qui l'avaient accompagné durant ses pérégrinations, et qu'il avait appris à côtoyer. Il marchait sans but, perdu dans un débat entre plusieurs de ses facettes, lorsqu'elle surgit du sol, crevant la surface de sable comme les flots. Il ne put résister à sa vitesse, se retrouvant coincé dans l'immense cathédrale que formait sa gueule béante. Sa fin survenait-elle? Et bien non. Incapable de le boulotter, la créature le recracha, alors qu'il se débattait comme un beau diable pour entrer un peu plus dans sa gorge. C'est encore une fois désespéré qu'il se retrouva prostré au sol, à supplier la créature d'en finir. Et c'est alors qu'il posa ses yeux sur elle. Ses courbes douces, la blancheur diaphane de sa peau, ses longues jambes fuselés, cette taille de guêpe, agrémentée d'une poitrine généreuse...il avait trouvé une femme à la mesure de son envie. Il lui sauta dessus, le désir lui intimant l'ordre de se frotter contre elle, mais encore une fois elle l'envoya valser dans le décor. Il réitéra l'assaut, mais toujours elle le repoussait, impératrice de ses désirs, reine de son cœur disparu. Il en conçu un désespoir si intense qu'il se frappa le visage à coup vigoureux, jusqu'à en briser son masque. C'est seulement à cet instant qu'il compris le sens de son chemin passé, la finalité de sa vie. Il compris, et sombra dans une folie plus intense, encore. Ayant face à lui la seule représentante du sexe féminin qu'il ne pourrait souiller de ses assauts vigoureux, de part la différence de puissance, il décida de la suivre partout, comme un chien, tentant toujours de la faire sienne. Elle n'eut d'autre choix que de l'accepter, puisque celui-ci refusait de mourir. Elle lui rappelait tant son amour perdu...ah, la chienne!
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MessageSujet: Re: Aleksi Alexandrov [Terminé]   Aleksi Alexandrov [Terminé] Icon_minitimeJeu 20 Déc - 20:35

Bonsoir et bienvenue !

Je te valide donc au niveau 4, en tant que Fraccion de la Tercera.
Tu disposes de 25 points de compétence, à répartir comme il te plaira dans ta fiche technique, qui se trouve dans le HRP de ton organisation.

Bon jeu sur BBS !
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Aleksi Alexandrov
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Aleksi Alexandrov
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Messages : 159
MessageSujet: Re: Aleksi Alexandrov [Terminé]   Aleksi Alexandrov [Terminé] Icon_minitimeJeu 20 Déc - 20:39

Yeah! Merci!

Je suis tellement content que je pourrais me frotter sur toi!
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MessageSujet: Re: Aleksi Alexandrov [Terminé]   Aleksi Alexandrov [Terminé] Icon_minitime

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Aleksi Alexandrov [Terminé]

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