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Parrain : Nop.
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Âge : 373 ans (morte à 19 ans).
Race : Shinigami.
Votre précédent rôle : 4ème siège de la division des Nécromanciens.

Physique : Hisaka est une jeune fille, dix-neuf ans d’apparence, un mètre soixante-trois et plus ou moins une cinquantaine de kilos. Elle a un visage lisse, la peau pale, blanche pour mieux dire, l’iris d’un bleu aussi beau que l’océan dans un regard vide et sombre. Ce que l’on remarque tout de suite chez elle, c’est ses cheveux. Un rouge très prononcé, qui rappel très bien la nature de son pouvoir qui est le sang. On voit une attitude très froide dessiné sur l’ensemble de son visage et sa bouche n’affiche quasi jamais un sourire, sauf quand elle prend du plaisir dans un combat. Une petite cicatrice est apparente sur son bras droit du a un combat et une autre juste en dessous de l’épaule droite à cause de la flèche d’une Quincy. Ses vêtements sont toujours les mêmes, soit une tenue style écolière entièrement noir avec un petit liseré blanc autour du col, pour rappeler son époque Shinigami, soit une tenue simple, jean délavé ou noir, tee shirt ou débardeur avec une veste en cuir marron ou noir pour son gigai.

Moral : Hisaka est une personne intelligente et très sûre d’elle-même, c’est surement ça qui est dû au fait qu’elle soit froide. Son franc parler irrite la plus part des personnes qui n’ont pas l’habitude de sa présence et elle déteste par-dessus tous les gens qui se paie sa tête. Elle est toujours très calme, autant dans la voix que dans sa façon d’agir, rare sont les fois où on l’a vu énervée. La patience est plutôt un défaut qu’une qualité chez elle. Les combats ? Elle adore ça, sa magie du sang qui lui est donné par son zanpakuto et sa maitrise du Kidō en font une adversaire plutôt redoutable. La mort ne l’effraie pas, elle avance et trace son chemin, en attendant de voir ce que la vie lui réserve.

Nom du Zanpakuto : Tsubasachi (Ailes de sang)
Type : Kidō

Scellée : Sous sa forme scellée, Tsubasachi est un grand nodachi, trop grand pour Hisaka, elle ne peut pas le porter à la taille ou dans le dos. Elle utilise donc une large ficelle attachée à chaque bout de son fourreau et le transporte en tenant cette même ficelle dans la main. L’épée fait une taille totale d’un mètre cinquante (trente centimètre pour la poignée et un mètre vingt pour la lame). La poignée est noir et argenté, plutôt classique. La tsuba est ronde et on peut apercevoir un papillon dessiné à l’intérieur du rond. Le fourreau quant à lui est très basique, de couleur noir.

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Shikai : Gyōko, Tsubasachi (Coagule, Ailes de sang)

Hisaka range son nodachi dans le fourreau et elle attrape celui-ci vers le milieu. Après la libération du zanpakuto, qui émet une lueur rougeâtre au moment de se transformer, l’épée se voit complètement transformer en une longue double lame totalement en acier noir. Un coté plus long que l’autre, avec une poignée toute simple séparé par deux tsuba triangulaire, orné de deux rond de chaque côté de la lame. Cela lui donne accès à une sorte de magie du sang.
Elle est capable d’invoquée des nuées de papillons rouge (elle les appels papillons de sang) qu’elle envoie sur la cible de son choix. Les ailes des papillons sont extrêmement tranchantes.
Elle utilise une deuxième technique qui crée des gros cailloux de sang, ce qui permet d’obstrué les vaisseaux sanguin au niveau de la coupure, et qui, au fil du temps, lui empêche toute utilisation de ce dit membre du corps (Le sang n’arrivant plus au muscle, celui-ci se meurt).

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Bankai : Akai cho no mure (Nuée de papillons rouges)

Au passage en bankai, le zanpakuto prend sa forme finale, une imposante faux d’environ un mètre soixante-dix qui reste entièrement en acier noir, excepté les bords tranchant des différentes lames passant sur une couleur gris clair. Une sorte de talisman rond est attaché au bout de la faux par une petite chaine. Le pouvoir de son bankai est juste une forme avancée du shikai, rendant la plus part de ses pouvoirs plus puissant (un plus grand nombre de papillons envoyer sur une nuée par exemple) mais cela lui débloque aussi de nouvelle technique.

(J’ai fait ce dessin moi-même, désolé ce n’ai pas de très bonne qualité, mais c’est pour donner l’idée exact de la faux.)

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Part 1 - Un nouveau départ. (1646 – 1712)

Quand une vie s’éteint dans le monde des vivants, une nouvelle âme entre dans la Soul Society.

J’ouvre tout juste les yeux, j’ai l’impression d’avoir dormit pendant des semaines. Ma vue me revient peu à peu, ou suis-je ? Je ne reconnais pas la ville où je me trouve, c’est bien la première fois que je viens ici. Toutes ces vieilles maisons et cette poussière, dans quel endroit ai-je bien pu tomber.

J’ai su quelque heure après, grâce à un habitant de ce village, où je suis finalement. Le Rukongai. Ça ne me dit rien, première fois que j’entends parler de cet endroit. A priori, je suis dans Hokuan, le 3ème district de la zone Est. Les habitants me propose une maison, qui a était abandonné par une vieille famille du district. Je n’ai rien sur moi mise à part mes vêtements, comment j’aurai pu refuser ça ?

C’est là ou débuta ma vie dans le Rukongai. J’appris avec le temps comment fonctionne la Soul Society, les Shinigami, le Seireitei et tout ce qui s’en suit. J’avais du mal à comprendre comment la misère peu côtoyer la richesse de si près, même si le quartier ou je suis s’en sort mieux que d’autre bien plus éloigné d’après ce que j’ai compris.

Mais j’ai fait avec pendant plusieurs années, soixante pour être exact. Je suis beaucoup dans l’ombre, seule dans ma maison, en me demandant qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire. Je ne vais pas rester pendant des centaines d’années ici, à rien faire de ma vie. Et c’est à ce moment-là que j’en ai entendu parler. J’ai peut-être une chance de devenir Shinigami, et sortir de cette routine qui ne fait que me rendre folle. Et pour devenir Shinigami, il y a qu’une solution, l’académie.

Au début, je ne pensais pas pouvoir y rentrer, mais je n’ai rien d’autre à faire, pourquoi ne pas essayer. J’ai pris le peu d’affaire que j’avais chez moi, abandonnant tout le reste. Une nouvelle vie allez surement commencer pour moi, pourquoi s’encombrer avec le passé ?

Me voilà donc devant une des grandes portes du Seireitei. On m’a gentiment indiqué le chemin de l’académie. Une fois dans ce grand bâtiment, mon inscription en main, mon instructeur m’a remis un haori d’étudiante rouge et blanc et un asauchi. Qu’est-ce que c’est que ce katana horrible ? J’ai compris par la suite, à la première libération de mon shikai, que c’était juste en attendant l’évolution de mon vrai katana. Tien, en plus de ça maintenant, quand mon zanpakuto est scellée, il n’a plus l’apparence de l’asauchi d’avant, mais c’est un nodachi. Là c’est mieux, il ressemble beaucoup plus a quelque chose. J’ai appris à maitriser le Kidō, mon niveau est excellent, bien au-dessus de la moyenne des autres étudiants. Les cours de combat au sabre m’ennuient, c’est ce que je trouve le moins intéressant.

Cinq années d’études à l’académie, j’entame enfin la dernière. Tous mes professeurs me conseil de rejoindre la division des Nécromanciens, apparemment, j’ai un énorme potentiel pour celle-ci. Après réflexion, ils avaient raison, c’est bien la division que je vais rejoindre.

Et la voilà, la fin de l’année. J’ai mon diplôme en main, enfin je vais pouvoir devenir une Shinigami.
La remise étant finit, sur ordres de mes instructeurs, je vais au bureau de la première division pour aller chercher mon assignation à mon nouveau poste, en tant que Shinigami de la division des Nécromanciens.

Part 2 – L’ascension au sein de la division des Nécromanciens. (1712 – 1750)

J’y suis. La division des Nécromanciens, des spécialistes de l’utilisation du Kidō, je me sens à ma place, pour la première fois depuis que je suis arrivé à la Soul Society.

Mon ascension au sein de la division, je ne l’ai pas vu passé. Je suis rentré en tant que simple Shinigami et en l’espace de 15 ans, me voilà propulser au rang de 8eme siège. Je suis plutôt fier de moi, j’arrive à prouver aux autres et à moi-même que j’ai le talent nécessaire pour réussir. Mais je ne dois pas me reposer sur mes lauriers, je dois continuer l’entrainement et devenir plus puissante, j’ai une soif de pouvoir en moi que je ne peux contrôler.

J’ai appris avec le temps à communiquer avec mon zanpakuto, et à pénétrer dans mon monde intérieur.
La première fois, l’endroit m’a paru familier, je n’avais pas peur, je me sentais bien. J’ai découvert un paysage que je trouve magnifique. Une grande clairière verdoyante, avec au centre, une rivière de sang du même rouge que mes cheveux et un grand arbre à coté remplie de plusieurs nuée de petit papillon rouge.
Et c’est là que j’ai vu l’apparence de mon zanpakuto. Un petit démon de sang tout rouge avec deux grande ailes qui lui permettent de volé, il doit faire environ la moitié de ma taille. Je finis par m’approcher de lui, j’ai des questions a lui posé, notamment, comment peut-il me procurer encore plus de pouvoir ?

- Yooooo, Hisaka me dit-il. Qu’est ce qui t’amène ici ? C’est bien la première fois que tu viens.

- Ce qui m’amène ? Le pouvoir et la puissance, mon cher Tsubasachi.

- Je vois, je vois. Et bien ma petite Hisaka, je vais te dire une chose simple. Tu veux mon pouvoir ? Il y a un seul moyen de l’obtenir. Je veux du sang. Je veux que tu recouvres notre lame de sang. Tu reviendras me voir quand le nombre de mort à ton compte aura augmenté, et à ce moment-là, je te donnerai le pouvoir.

- Je n’ai donc pas besoin de te combattre ?

- Non, aucunement. Le sang appel le sang, c’est tout ce que tu as à savoir.

Après cette discussion avec Tsubasachi, j’ai compris mon but maintenant. Je trouve que j’ai de la chance, après tout, c’est plutôt un moyen simple de débloquer encore plus de puissance.
Je ne peux plus arrêter de m’entrainer. Le Kidō devient de plus en plus simple à maitriser. Les pouvoirs que me procure mon zanpakuto à l’heure actuelle sont déjà à un potentiel que je n’aurai pas imaginé. Mais quelque chose me tourne dans la tête depuis un moment, je sens que quelque chose de gros va se produire.

Part 3 – Quelque chose de gros j’ai dit ? (1750 – 1812)

Le pressentiment que j’avais s’avère être une réalité. Toute la division est convoquée dans le bureau de notre capitaine. Je pense que nous allons vite découvrir le problème.
Je pénètre dans le bureau, presque toute la division est déjà ici. Le capitaine nous explique que la guerre avec les Quincy s’intensifie, et que les attaques contre les Hollows sont de plus en plus soutenues. Cette nouvelle me rend vraiment heureuse. Il y a quelques semaines de ça, Tsubasachi m’a dit qu’il voulait du sang, je vais pouvoir lui en donner.
Je suis resté dans le bureau du capitaine à la fin de la réunion, je me devais de lui dire à quel point j’étais prête à me battre.

Il me regarde, avec un sourire et un visage heureux. La réponse est positive, et il me donne même un ordre de mission direct. Je dois aller tuer des Hollows sur terre avant que les Quincy ne s’en occupent. Mais je ne ferai aucune différence, Hollow ou Quincy, le premier qui m’attaque, je le laisse sur le carreau. Le sang va enfin montrer son visage. Après ça, nous avons suivi le même schéma, pendant quelques dizaines d’années.

La balance des âmes est de plus en plus menacée. C’est ce que dis un groupe de Shinigami assis à côté de moi dans la salle de repos de la division. Je les écoutes, sans qu’ils s’en aperçoivent. Le haut commandement met en place un plan alors, intéressant, je me demande quand on va être mis au parfum.

Cette réponse, je l’ai eu le lendemain. Un papillon de l’enfer vient de rentrer par la fenêtre de ma chambre. Qu’est-ce que ça peut être ? C’est donc enfin l’ordre final concernant la guerre. Très bien, ça va commencer. L’ordre qu’on me donne tout de suite, c’est de rejoindre la salle commune de ma division. Juste le temps de mettre mon haori et c’est parti.
Toute la division est ici, on attend le capitaine et les ordres. Le voilà qui rentre dans la salle, et ce qu’il va nous dire, je sens que ça va être vraiment très intéressant !

- La décision vient d’en haut, vous allez donc tous bien écouté ce que je vais vous dire, car je ne le répèterai pas. Le génocide des Quincy a était ordonné ce matin. Suite à ça, toutes les divisions du Seireitei sont mobilisées pour une attaque de grande envergure. Préparez-vous tous, nous partons ce soir.

Je n’arrive pas à contenir ma joie. C’est génial, enfin un massacre qui va apporter satisfaction à mon zanpakuto ! Je vais rester ici, et attendre jusqu’à ce soir, je suis trop impatiente et excité pour pouvoir faire quoi que ce soit d’autre.

Et c’est parti, c’est le moment tant attendu. Chaque division à un secteur bien particulier, je suis donc uniquement avec ceux de la division des Nécromanciens. Toute façon je préfère travailler seule, j’ai vais allez dans mon coin. Que le massacre commence !

C’est une vrai boucherie, il y a des morts partout, je ne compte pas le nom de Quincy que j’ai déjà découpé, peut être quatre ou cinq, je n’arrive plus à savoir. Je commence a manqué de force, et cette blessure au bras n’arrange rien. Je dois faire une pause et récupérer du reiatsu. Mais que vois-je, une Quincy qui s’enfuie la bas, j’ai peut-être plus beaucoup d’énergie, mais celle-là, elle est à moi.

J’arrive à son niveau avec quelques Shunpo, juste derrière son dos pour lui mettre un coup d’épée, mais elle m’a remarqué, elle se retourne et elle esquive l’attaque. C’est une gamine, elle doit à peine avoir quoi, quatorze ans ? Comment peuvent-ils la faire combattre ? Elle est là, en face de moi, un visage rempli de peur. Je me dois de l’éliminée, c’est un ordre que j’ai reçu. Je me précipite alors vers elle, mais au dernier moment, je reste bloquée. Je ne sais pas pourquoi. Mon corps ne veut pas l’attaquer. Pourquoi ? Je ne comprends pas ce qu’il se passe. Ce n’est pourtant pas la première fois que je tue quelqu’un. Bouge. Allez bouge, reste pas planté la ! Impossible, je n’arrive pas à lui porter le coup de grâce. Mais j’ai oublié une chose, on est en guerre… La Quincy devant moi charge une flèche qu’elle vient de tirer dans mon épaule droite. Je tombe lentement à terre, la Quincy en profite pour s’échapper, elle ne me tue pas, je ne comprends pas pourquoi. Je commence à voir trouble, le sommeil m’emporte vers le fond.

Part 4 - Le bon choix ? (1812 – 1860)

Je suis dans un rêve. Je revoie cette petite Quincy en face de moi. Je me revoie, immobile devant elle, ne pouvant rien faire, et elle qui me tire cette flèche dans l’épaule avant de partir. Pourquoi je n’ai pas pu l’attaquer ? Cette question va rester gravée.

Je me réveille. Je suis dans la zone de soin de la quatrième division. Je ne suis pas morte alors, quelqu’un ma retrouver. Une lettre se trouve à côté de mon oreiller. Je regarde à l’intérieur, c’est une lettre de mon capitaine. J’ai eu une promotion pour mon courage et mon engouement pour la bataille. Je mérite vraiment cette promotion au 4ème siège ? Je ne sais pas. Si mon capitaine était au courant de la façon dont je me suis fait battre, il n’aura que raison de me supprimer cette promotion.
Mais je n’ai rien dis, j’accepte le poste. Je suis encore très fatiguée, je vais rester quelques jours de plus ici, et repartir pour ma division.

J’arrive juste à la division des Nécromanciens. Les autres me félicitent pour ma promotion, je ne les regarde même pas, n’esquisse même pas un sourire. Plusieurs jours passèrent, je suis resté dans le même état.

Mais il y a une chose que je dois faire. J’ai fait un pacte avec quelqu’un, et maintenant il doit respecter la part de son marcher.
Je suis parti dans un coin tranquille du Rukongai. J’avais besoin de calme et d’espace pour rejoindre mon monde intérieur. Une fois dedans, je suis arrivée près de Tsubasachi.

- Tu ne peux pas dire que je n’ai pas respecté ma part, Tsubasachi.

- Je l’admets, tu as était plus que remarquable, tu m’as offert beaucoup de sang. Pour ça tu vas être récompensé. Laisse-moi t’apprendre ma petite, l’ultime forme de notre puissance, le bankai.

Pendant plusieurs heures, je me suis entrainé avec Tsubasachi. Il m’a appris comment utiliser et contrôlé cette puissance infernale. C’était maintenant à moi de m’entrainer à le contrôler du mieux que je peux. Tsubasachi a une chose à me dire avant que je sorte de ce monde.

- Tu détiens maintenant la puissance totale de mon pouvoir. Je te demande une chose que tu dois obligatoirement respecter si tu veux garder cette puissance. Tu dois avoir un quota de sang, si tu ne remplis pas ton quota, je ne te permettrai plus d’utiliser ce pouvoir.

- Très bien, Tsubasachi.

J’arrive maintenant à une puissance digne de mon rang, je ne suis pas une faiblarde de 4eme siège, j’ai maintenant toutes les cartes en main pour évoluer vers les sommets.

Seulement, je me pose de plus en plus de questions. Oui j’adore le sang et le combat, mais ce génocide était-il vraiment justifié ? Après tout, ce sont des êtres humains que nous avons exterminé, pas des Hollow ou je ne sais quoi… Je me sens comme… une marionnette, qu’on a utilisée pour faire le sale boulot. Est-ce pour ça que je n’ai pas pu attaquer cette fille ? Après tout, j’ai enlevé la vie à plusieurs de ses camarades avant de tomber sur elle. Mais pourquoi j’ai eu ce déclique au moment de l’attaquer ? Je me sens mal, c’est la première fois qu’une sensation pareille m’habite. Je ne me sens plus à ma place. Après tout ce que j’ai vécu ici, est ce que j’aurai vraiment le courage de partir ? Je dois y réfléchir, je ne veux plus jamais être manipulé de la sorte pas des personnes qui se croient supérieur juste à cause d’un titre.

Part 5 – Je pense opter pour la fuite (1860 – 1950)

Cinq mois, ça fait cinq mois que cette idée est ancrée dans mon esprit. J’avoue que je n’arrive pas à y croire moi-même. Je suis vraiment entrain de pensé à fuir le Seireitei et la Soul Society ? Je n’arrive pas à me convaincre que c’est ce que je veux. Je fais tout le temps le même rêve et chaque fois j’ai l’impression que l’idée de vouloir m’évadé d’ici grandi de plus en plus.
Parallèlement à mon entrainement quotidien, je suis en train de mettre au point un plan pour sortir d’ici. Est-ce que je vais mettre ce plan a exécution ? Je ne sais pas pour le moment. C’est l’heure de dormir de toute façon, la nuit porte conseil parait-il.

Je suis dans un rêve. Je revoie cette petite Quincy en face de moi. Je me revoie, immobile devant elle, ne pouvant rien faire, et elle qui me tire cette flèche dans l’épaule avant de partir. Pourquoi je n’ai pas pu l’attaquer ? Cette question va rester gravée.

Je me réveille en sursaut, encore et toujours pour la même raison. Ça peut plus durer. Il faut que je trouve une solution.
Mais je suis bête, la solution je la travail depuis un petit moment maintenant. J’ai tout ce qu’il me faut pour partir, il ne me reste qu’à attendre la bonne occasion.

J’ai attendu, des dizaines d’années, de pouvoir partir. J’ai suivi mon entrainement pour manier mon bankai. C’est déjà beaucoup mieux. J’évite le plus possible d’être en contact avec d’autres Shinigami, sauf quand cela est obligatoire, je veux rester transparente avant de partir.

Part 6 – Bienvenue dans un nouveau monde (1950 – 2019)

Le voilà le moment tant attendu. Un ordre de mission sur Terre. C’était vraiment ce que j’attendais. Je dois vite réunir toutes mes affaires avant partir. C’est cette nuit que j’aurai un nouveau départ loin de tout ça.

J’ai atteint mon but. Je suis enfin parti. Il faut que je rentre tout de suite dans mon gigai pour ne pas prendre de risque. Je suis arrivée en Espagne. C’est magnifique, je me sens enfin libre. Je fis le tour de l’Espagne, c’était génial. Je me suis arrêté à Barcelone, après plus ou moins 15 ans tout autour du pays. Je pense prendre l’avion pour me diriger en Amérique du sud. Je préfère éviter le contact des gens pour un temps, et me recentré sur moi et mon entrainement. Les montagnes du Pérou devraient être un endroit parfait.

Après dix-sept ans dans cette montagne, je pense que le temps est venu de partir. Je vais visiter un peu l’Amérique du nord, parait-il qu’il y a des villes magnifique là-bas. Me voilà donc arriver en Californie. La plage hein ? C’est vraiment un endroit super et plaisant. Je repris peu à peu l’habitude de côtoyer d’autres personnes autour de moi. J’ai eu de bon moment. C’est là que j’ai appris, par le biais d’une fille japonaise vivant ici, que mon prénom était originaire de son pays. Ça me donne envie de découvrir le Japon, et je pense que je vais même y allez.

Je suis passé rapidement par Las Vegas, quelques jours, juste pour prendre un avion à destination de Tokyo.
Et maintenant me voilà arriver ici, dans cette grande et magnifique ville. Les cerisiers sont en fleur, je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi beau. J’ai remarqué aussi qu’il y a pas mal de Hollow qui trainent dans le coin, c’est encore mieux pour mon entrainement, et pour étancher la soif de sang de Tsubasachi. J’ai trouvé un petit appartement dans l’agglomération de la ville, je pense m’installé ici pour un bout de temps, et voir comment je vais évoluer dans cette ville.