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 [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre

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Ibizaru Kiosuké
Ibizaru Kiosuké
Messages : 4
MessageSujet: [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre   [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre Icon_minitimeMar 9 Déc - 17:33


    Avatar : Aucune idée...
    Parrain : Google ! … Bon ok c'est pas un membre x)
    Comment avez-vous découvert le forum ? Ha ben du coup j'ai spoilé la réponse avec celle d'avant... ben... Google ! Razz

Nom du personnage

    Âge : 25 ans (environs)
    Race : La race de votre personnage.
    Votre rôle : A définir.

    Description Physique : Plutôt grand et tout en finesse, Kiosuké n'est pas le genre d'homme à faire de la musculature pour ressembler à monsieur monde. Seul l'utilité d'une musculature fine l’intéresse.
    En effet le 'trop' nuit souvent, ralentissant les mouvements, ralentissant les esquives. A l'inverse, le 'pas assez' rend l'endurance faible, la non-capacité de porter des objets lourds.
    Le jeune est donc un entre deux. A la fois rapide et endurant, Kiosuké est la fusion entre les avantages des différents type de musculature, bien qu'il ne soit pas aussi fort que si il avait l'un ou l'autre.
    Le jeune homme possède une longue chevelure noire lui ayant valu moqueries de la part de ses camarades d'orphelinat autrefois. Mais il en ai aujourd'hui très fier,  car ils sont un symbole, celui d'un animal sauvage à la longue crinière tel un lion.
    Il possède des yeux bleus océan très profond dans lesquels on peut avoir tendance à sombrer facilement, emporté par la soif de liberté de son regard. Pourtant il ne vaut mieux pas s'y perdre, car au fond de son regard se trouve un imbroglio de pensées incompréhensibles pour autre que lui-même.
    D'un naturel calme et discret, Kiosuké marche souvent d'une démarche un peu nonchalante mais pas 'trop', afin de ne pas passer pour quelqu'un de très sur de soi.
    Sa tenue de shinigami lui va à merveille, le noir étant sa couleur préféré, le rendant furtif dans la nuit et permettant de se cacher dans l'ombre. Pourtant, son grade de capitaine l'oblige à porter un habit supplémentaire blanc, ce qui l'amène souvent à râler contre le choix des couleurs, malgré sa fierté de capitaine.
    Son visage fin lui amène souvent beaucoup de succès auprès des filles -ce qui n'est pas pour lui déplaire-, ce qui à tendance à rendre jaloux d'autres shinigamis. Toutefois, Kiosuké n'étant pas dragueur né, il répond peu souvent à des avances et souvent de façon directe.

    Description Morale : Malgré sa vie de voleur avant sa mort, Kiosuké n'est pas quelqu'un d'intéressé. En fait, la seule chose qui pourrait vraiment l’intéresser c'est la gloire et la reconnaissance de ses pairs. En effet, la vie en solitaire (ou plutôt en comité réduit) a amené un besoin de reconnaissance. Passer sa vie à voler pour vivre forge un homme à la discrétion afin d'éviter qu'on le repère. Mais le soucis, c'est que personne ne sait qui vous êtes. Les gens vous évite comme la peste, on vous traque ; si vous êtes attrapé, adieu la liberté.
    Bref, Kiosuké est quelqu'un qui peut paraître dur et cynique, mais au fond de lui c'est d'affection dont il a le plus besoin.
    Le jeune homme possède tout de même son caractère, et même si il ne parait pas très ouvert à la discussion, c'est simplement qu'il vous juge. Savoir si il peut vous faire confiance, si vous méritez un quelconque intérêt ou si vous n'êtes qu'une personne superflue qui ne servirait qu'a gaspiller la salive de la personne qui lui parle.
    Parfois, on dit de Kiosuké qu'il est arrogant, et ce n'est pas totalement faux. Il est vrai qu'il à tendance à souvent sur-estimer ses capacités ce qui l'amène parfois dans des situations plutôt complexes.
    Mais si vous ne vous arrêtez pas sur les apparences et que vous êtes une personne de confiance, vous n'avez pas de soucis à vous faire, Kiosuké vous adoptera dans sa « famille ». C'est à dire dans un cercle de personnes qui l'entoure et en qui il a toute confiance. Toutefois, ne vous méprenez pas ; Kiosuké est tout sauf dupe, si vous tentez de le trahir, il le saura. Il pardonne à ceux qui le mérite, aux autres, il punit les crimes.
    Peut être a-t-il trop tendance à vouloir régler tout par lui-même et à rendre sa propre justice, parfois impulsive et sans autre forme de procès que son propre jugement. Mais cela est sûrement du à son arrogance innée.
    Le jeune homme est toutefois un homme réfléchi et prévoyant, bien que parfois impulsif. Il déteste foncer tête baissé sans connaître le fond des choses. Il ne juge rien sur les apparences et préfère être bien renseigné et agir avec beaucoup de réflexion plutôt que de voir sur le tas si c'était bien comme on l'avait imaginé, ou pas.
    Malgré son côté très réfléchi, il arrive que la rage prenne plus de place dans son cœur à cause d'un événement particuliers ce qui peut le rendre... comment dire ? Monstrueux ? Hum... disons très dangereux.
    Kiosuké est quelqu'un de très gentil avec les personnes qui peuvent voler pour survivre, mais aussi pour les orphelins et les enfants. Cela est due à son passé.

    Description de votre pouvoir : Kiosuké possède un pouvoir particuliers. En effet, le jeune homme peu sécréter différents types de poisons par les ports de la peau. Ainsi, les poisons ont différents effets, appliqué lors du contact d'un adversaire et de la peau de Kiosuké. Certain ralentissent les réflexes, d'autres sont corrosifs.
    Il est possible d’expulser de petites quantités de poisons à courtes distances par les mains. Toutefois, le poisons est soumit au vent et à la gravité, ce qui ne permet pas de toucher de lointain ennemis et possède une précision faible et risque même de blesser ses alliés. Ses deux dagues sont insensibles aux poisons (comme les poisons corrosif, par exemple), tout comme l'organisme de Kiosuké.
    Le nombre de poisons pouvant être sécrété ainsi que leur efficacité augmente avec la puissance du personnage. Aucun poison ne peut tuer instantanément, mais certain peuvent amener à des blessures graves.

    Description de votre totem: Kamu (Morsure, en japonais) est un grand serpent noir. D'un caractère discret et imprévisible, il ressemble beaucoup à Kiosuké, par son côté cachottier et retord. D'une discrétion égale à celle de son maître, la nuit est son terrain de chasse.
    Au combat, le serpent peut réaliser des bonds assez impressionnant. Comme l'indique son nom, sa morsure est venimeuse et à pour effet de tendre tous les muscles du corps, rendant les mouvement difficiles. Il peut aussi étrangler ses victimes en s'enroulant autours d'elles.

    Histoire :
    Chapitre 1 : Parents et Naissance
    Nous sommes en 1940. L'Allemagne a envahi la Pologne. A cause du pacte les liants à ce pays, la France ainsi que le Royaume-Uni déclare la guerre à l'Allemagne nazi sous le joug de Hitler. L'armée française vient de débuter les combats contre les Allemands qui les ont pris à revers sans passer au niveau de la ligne Maginot.

    Nous sommes en France, dans une petite ville du sud -plutôt un petit village- du nom de Rochefourchat.
    C'est dans ce petit hameau que commence l'histoire d'Ibizaru.
    Ses deux parents de religion juive habitaient tranquillement dans ce petit village. Fermier, et possédant quelques champs et animaux, la famille Baïk vivait tranquillement depuis quelques années. Peu au courant de la guerre qui venait à eux, nul ne se souciait du massacre futur, persuadé que les Français pouvaient vaincre à nouveau l'Allemagne, comme ce fut le cas durant la guerre précédente.

    Habitant une jolie petite maison, les Baïk se composaient de quatre personnes : Alfonse, le père, Adeline, la mère, Sammuel, le frère aîné -15ans- et Marine, la plus jeune -10ans-.
    Toutefois, à ce compte-ci manquait un dernier luron, qui faisait doucement grossir le ventre de sa maman. C'était un garçon, d'après le docteur qu'ils étaient allés voir quelques mois auparavant afin de s'assurer de la santé d'Adeline.

    Pas encore décidé sur le nom, le sujet finissait souvent en débat interminable à table, entre le père qui souhaitait donner un nom en rapport avec la religion, la mère qui préférait un nom plus d'actualité et les enfants qui proposaient des noms pour le moins farfelus.
    Pourtant, a ce quotidien joyeux allait succéder un enfer terrible.

    En quelques mois, la France tomba sous domination Allemande. Ce sont des français désorganisés et mal préparé qui se sont fait battre par les Allemands grâce à leur technique d'offensive éclair basé sur les blindé et véhicule : la Blietzkrieg.
    Loin de penser à ce désastre, c'est un tribut bien pire que leur pays qu'allait devoir payé les Baïk. L’Allemagne nazi était en marche sur la France.

    L'année suivante allait naître le dernier de la famille. Mais le problème était là. Les juifs souffraient déjà de famine et discrimination.
    Alfonse décida alors de placer le nouveau né dans un orphelinat sans lui donner de nom et sans que personne ne sache d'où il provenait. Son but était simplement de cacher l'enfant aux yeux des nazis le temps de l'occupation, pour le récupérer plus tard.
    Sa femme accoucha dans des conditions terribles et éprouvantes. Elle ne put le tenir que quelques secondes dans ses bras avant que son mari ne le prenne pour l'amener devant la porte de l'orphelinat.

    Pleurant à chaud de larme devant l'abandon de son enfant, Alfonse n'avait guère d'autres choix.
    Il ne voulait pas faire vivre son nouveau-né sous un régime le haïssant et le persécutant dès la naissance. Il tenait trop à son fils pour accepter qu'on le fasse souffrir dès la naissance...
    Grand bien lui en fasse, car la famille Baïk fut déportée peu après dans un camps de concentration Allemand.

    En effet, un matin, un bataillon SS arriva dans le village, se dirigeant vers la maison Baïk.
    Voyant les SS arriver, Alfonse sortit de la maison, sa famille derrière lui.
    L'officier, un homme grand et sec hurla en Allemand :


    « ALLE IN DER LKW SOFORT »

    Mais aucun membre de la famille ne bougea, car personne ne comprenait un traître mot d'Allemand.  Le visage de l'officier vira au cramoisi en voyant la famille rester immobile et cria:

    « KLETTERN SOFORT ODER ICH WERDE DEINE TOCHTER ZU TÖTEN ! »

    Les soldats firent un signe de monter dans le camion, mais le père intercéda :

    « Nous n'avons rien fait, pourquoi devons-nous partir ? »

    L'officier sorti d'un seul geste un pistolet et une détonation retentie suivi d'un cri aiguë. Marine s'écroula, un trou rouge entre les deux yeux, le sang ruisselant sur son visage mort.
    Alfonse se jeta sur le corps de sa fille en pleurant à chaud de larme. Toute la famille fit de même, mais furent interrompus par les soldats qui le prirent de force pour les mettre dans le camion. Ils ne tentèrent pas de se débattre. La famille ne voulait pas alourdir son deuil déjà trop lourd à porter.
    Les Baïk furent déporter dans un camps de concentration Allemand où mouru Sammuel, à cause de la famine et des mauvaises conditions.
    Peu après cela, les deux parents tentèrent de fuir pour rentrer en France, mais furent abattu par les officier de garde.
    On les décapita après leur mort afin de planter leur tête sur des piques pour dissuader les autres prisonniers d'essayer de s'échapper.


    Chapitre 2 : Enfance
    Le jeune garçon abandonné fut trouvé quelques heures après son abandon. Il était chose commune -d'autant plus depuis le début de la guerre- que des enfants soient envoyé dans un orphelinat dans le but de les faire échapper le plus possible au massacre atroce des nazis.
    Ce petit bambin qui venait presque de naître fut soigné du mieux qu'ils purent ; c'est-à-dire pas très bien. En effet, au vu des rationnements et de tous les soucis que posaient la guerre, nourrir et soigner correctement était un luxe.
    Le plus gros soucis fut de lui trouver un nom. En effet, personne n'avait vraiment d'inspiration pour trouver quelque chose de correct.
    Toutefois, c'est dans un héros de littérature connu par une des femmes travaillant à l'orphelinat que l'on trouva son nom : Ibizaru.
    D'après la légende, Ibizaru était un puissant et sage Phoenix qui trônait en haut de sa montagne. Toutes personnes étant capable de gravir ce fameux mont se trouvait récompensé par un souhait de son choix.
    Gravir la montagne était presque impossible, personne n'y arriva. Mais un beau jour, un jeune garçon du nom de Kiosuké décida de gravir la montagne pour poser sa question. Personne ne savait ce qu'il voulait demander au roi de cette falaise.
    Il réussit tant bien que mal son ascension et une fois arrivé devant le phoénix. Celui-ci le salua et lui demanda :


    « -Quel est ton souhait ?
    -Avant de l'énoncer, j'aimerais vous poser une question, puis-je ?
    -Je t'écoute.
    -Pourquoi restez-vous ici sans jamais voler, voyager ?
    -Je suis bloqué ici pour l'éternité, car un dieu jaloux de mes pouvoirs m'a attaché ici et je ne puis descendre.
    -Je souhaites que tu sois libre et que tu puisses voler à nouveau de tes propres ailes.
    -Pardon ? Tu ne souhaites pas richesse et bonheur ?
    -Tu sais, la richesse n'apporte que le malheur et le bonheur, j'ai déjà une famille et une maison ; je suis déjà heureux. J'aimerais simplement te voir voler, car je suis sûr que tu es le plus majestueux de tous les oiseaux.
    -Monte sur mon dos petit homme, je vais t'offrir une place de choix pour mon premier vol depuis des siècles. Merci petit homme, merci, je n'oublierais jamais ce que tu as fait. »


    Son prénom fut Kiosuké et ce pour parfaire la référence à ce joli conte pour enfant.
    En grandissant, le petit garçon montra une affection particulière pour ses cheveux très noirs, long et fin. Mais son visage enfantin le rendait quelque peu androgyne.
    D'un naturel fin, le petit garçon était un peu famélique, à cause de la guerre.
    Quatre années passèrent et les pensionnaires durent affronter la difficulté de l'occupation Allemande. Peu de nourriture, des conditions de vie difficile, notamment à cause des réquisitions de nourriture des Allemands qui arrivaient de façon aléatoire.
    Personne ne voulait s'interposer, de façon à éviter toutes exécutions sommaires.
    Le 7mai 1945, la guerre cessa. Les alliés avaient gagné, la vie allait enfin pouvoir reprendre son cours normal. Kiosuké avait 5ans à ce moment-là.

    Il grandit isolé des gens, dans son coin. On l'entendait parler dans le vide. Il paraissait que le garçon voyait des fantômes et leur parlaient. Mais peu de gens croyait cela, préférant dire qu'il s'imaginait des amis pour pallier au fait qu'il n'arrivait pas à s'intégrer parmi les autres pensionnaires qui prenaient un malin plaisir à le torturer.
    En effet, ses cheveux longs menaient souvent à des moqueries, des croches-pieds et autre farce en tout genre qui vous pourrissent la vie.
    Plus il était en contact avec les autres, plus Ibizaru se sentait seul. Heureusement, il parlait à des amis fantômes qui lui répondaient ; ainsi il avait quand même des amis.


    Chapitre 3 : Le massacre
    Son enfance passa, chaque jour se succédant dans une routine insupportable qui dérangeait atrocement Kiosuké.
    Une journée se passait de la manière suivante : levé 8h00, petit déjeuner, bousculade de ses camarades, leçon avec un instituteur, bousculade, pause déjeuner, moqueries, sport et activités de l'après-midi, moqueries, puis au lit. Bref, une routine parfaite.Cependant, un jour, tout bascula.

    C'était un mardi matin, environ une heure avant l'heure de levé, que Kiosuké entendit un bruit. Plutôt un cri, en fait. Comme un rugissement d'une bestiole affamée. Il se redressa sur son lit, effrayé et se tourna vers l'endroit où se trouvait d'habitude ses amis fantômes.
    Seul un des fantômes était ici, recroquevillé, ses bras entourant ses jambes.
    Le jeune garçon descendit de son lit et lui demande :


    « -Qu'est-ce qui ne va pas ?
    -Il est là... il arrive
    -Mais de qui tu parles ?
    -Lui... il est là...
    -Mais... »



    Il ne put finir sa phrase, un second cri retenti dans le bâtiment. Cette fois, c'était un cri humain. Un bruit de mur éclaté s'en suivi suivi de plusieurs autres cris se succédant dans des intervalles court, trop court.
    Kiosuké, terrorisé, jette un simple coup d'oeil par la fenêtre. En face, le bâtiment où logeait les filles étaient totalement en ruine et des cadavres de ses camarades étaient visibles.

    Mais le pire, c'était au milieu de tout ça. Un monstre d'environ 4 mètres de haut se trouvait là, rugissant de toute sa haine. Il avait à la place du visage un masque blanc qui semblait fait d'os et son corps était percé d'un trou au milieu. Son dos était composé de piques et ses pattes ressemblaient à celles des sauterelles.

    Le monstre, immobile, semblait chercher quelque chose. Ou peut être quelqu'un...
    Le personnel commençait à accourir vers la scène de massacre pour comprendre ce qui se passait. Kiosuké fut tenté d'ouvrir la fenêtre pour les avertir, mais il n'en eut pas le courage ; il était mort de peur. Des larmes de terreurs ruisselant sur les joues, il ne pouvait esquisser aucun mouvement.

    Les gens qui commençaient à se rassembler autours de l'endroit détruit ne semblait pas voir l'énorme monstre au milieu de la scène. Kiosuké cria intérieurement et tomba à genoux sur le sol. Le cri retenti à nouveau. Le massacre continua. Les bras entourant de ses jambes, le jeune garçon sanglotait, terrifié par ce qui se passait autour de lui.
    Au bout d'un certain moment, les cris se turent.
    * C'est finis ? *, se demanda le jeune homme.
    Un craquement sinistre de fit entendre. La porta explosa et le monstre entra dans la chambre. Kiosuké cria de terreur à la vue du monstre.
    Celui-ci se tourna vers lui et s'étonna :


    « -Ho ! Tu peux me voir petit être ? »

    Le jeune garçon lui jeta un regard étonné et empli de terreur. Il l'entendait, oui. Il répondit tant bien que mal :

    « -P...pour..quoi... pour...quoi tant de... de... massacre..
    -Mais pour toi, bien entendu ! C'est toi que je cherchais. Les autres n'avait que peu d’intérêt. Ton âme à l'air si bonne ! Je vais me régaler !
    -NOOOOOON »


    Le terrible monstre se jeta sur le garçon et celui-ci ferma les yeux, comme pour éviter de voir le monstre le tuer. Mais aucune douleur ne vint. Comme si rien ne se passait. Il ouvrit un œil et vit en face de lui une personne, toute de noir vêtue qui avait paré l'attaque du monstre à l'aide d'un sabre.
    Il projeta le monstre contre un mur, et d'un coup de sabre, il découpa son masque.
    Le monstre poussa un cri d'agonie avant de disparaître dans le néant. L'homme en noir parlant pour lui-même :


    « -Foutu Denreishinki, si seulement il n'était pas tombé à plat je serais arrivé à temps... »

    Puis l'homme sortit par là où il était entré, jurant contre le monstre qu'il venait d'abattre.
    Plus tard dans la journée, Kiosuké fut trouvé par le facteur qui amenait le courrier et qui courra vers la scène de désolation qu'était devenu l'orphelinat.
    On ne trouva pas de responsable et les témoignages de Kiosuké n'amena la police qu'à la conclusion qu'il était sous état de choc et qu'il avait inventé l'histoire.

    L'affaire finit classé et Kiosuké se retrouva livré à lui-même, car une fois remis en liberté par la police, personne ne se soucia d'où il pouvait bien aller.
    Kiosuké grandit en voleur dans la ville où il était. Jeune et rapide, il trouvait des combines pour voler quelques aliments pour ne pas mourir de faim.
    Il grandit dans ces conditions jusqu'à ses 15ans.


    Chapitre 4 : L'adolescence
    Quelque peu connu pour être un voleur insaisissable dans la ville, Kiosuké continuait ses chapardages, son seul but étant de survivre. Il ne volait pas par plaisir, mais par nécessité.
    Un beau jour, il rencontra deux autres enfants qui semblaient eux aussi voler pour se nourrir ; mais leur technique était prévisible, simpliste et ils étaient trop lent.
    Quelque peu habitué par les vols qu'il commettait depuis des années, le jeune garçon n'avait aucune compagnie, et la solitude le rongeait complètement. Malgré les fantômes qu'il pouvait croiser et avec qui il ne manquait pas de parler, il n'avait personne de chair et d'os sur qui compter.
    Il décida alors d'aller voir les deux personnes qu'il avait remarqué. Il attendit le soir en les filant discrètement.
    Lorsque la nuit tomba sur la ville, le jeune Kiosuké trouva l'endroit où se terrait le duo qu'il avait filé pendant la journée. C'était une vieille maison abandonnée dont on avait l'impression qu'elle allait s'écrouler. Son état étant sûrement du à la guerre.
    Le jeune homme entra habilement et de la façon la plus discrète possible afin de ne pas éveiller les soupçons des deux enfants qui se trouvaient là. Marchant doucement, il passa derrière eux et s'assit.
    Il commença avec un sourire narquois :


    « -Vous devriez être un peu plus attentif, j'aurais pu être un policier venu vous attraper. »

    Les deux jeunes garçons sursautèrent d'un seul bloc en se tournant dans le coin sombre de la pièce d'où émanait la voix. Kiosuké continua :

    « -N'ayez pas peur, je ne suis pas là pour vous faire de mal ou pour vous arrêter. Je serais bien mal placé pour cela, vu que cela fait des années que je vole pour vivre.
    -Pourquoi être venu ici ? Que nous veux-tu ?
    -Trois fois rien. En fait je venais vous proposer mes services. Pour être plus exact, vous former. J'ai vu la façon dont vous agissez. Vous êtes trop lent, trop prévisible, je ne vous donne pas une semaine pour vous faire attraper. Mais si vous acceptez de coopérer avec moi, je vous formerais à devenir silencieux et à bien réfléchir vos actes. Tenté ?
    -Non mais ça va pas ! Comme si on allait te servir ! Dégage d'ici on est assez grand pour se débrouiller seul ! »


    Kiosuké émit un petit ricanement. Sans répondre, il se leva et sorti de la cachette des deux garçons. Il allait simplement les surveiller. Et le jour où ils seraient sur le point d'être attrapé, il les aideraient à s'enfuir et gagnerait leur respect.

    Quelques jours plus tard, la police était à la poursuite des deux jeunes garçon qui s'était fait prendre par un marchand et s'étaient enfuis en courant.
    Kiosuké devança les jeunes garçons et se mit au bout d'une rue. Lorsqu'ils arrivèrent en courant, il leur fit signe se le suivre. Le reconnaissant, ils accoururent dans sa direction.
    Le jeune homme les amena dans diverses petites rues qu'il connaissait par coeur jusqu'à un endroit qui semblait être un cul de sac. Mais Kiosuké créa un passage grâce à des pierres déjà décelées. Ils entrèrent dans la pièce, remirent les pierres en place et attendirent que les bruits de poursuites se soient estompés pour souffler un peu.


    « -Je pense que vous avez compris de vous-même ce que je voulais vous expliquer la dernière fois, n'est-ce pas ?
    -Je crois bien, oui...
    -Si je vous ai amené là aujourd'hui, ce n'est pas pour rien. Ici c'était un ancien abri de guerre, mais l'entrée a été ensevelie et personne n'à vraiment chercher à y avoir de nouveau accès. J'ai découvert des pierres mal scellées et j'en ai fait ma « maison ». Ho, oui, au fait, je m'appelle Ibizaru Kiosuké. On me surnomme Phoenix, car mon nom et prénom viens d'un vieux conte. Et vous, qui êtes-vous ?
    -Je suis Edrick et voici mon frère, Aldrick.
    -Enchanté, Ed et Al. Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Alliez-vous à moi et nous deviendrons un trio. Nous aurons assez pour manger si nous nous répartissons les tâches. Mais dans un premier temps, je dois vous former ! Partant ?
    -Partant !, s'exprimèrent les deux jeunes garçons »


    C'est ainsi que naquit celui qui plus tard sera nommé « le gang du Phoenix ».
    Kiosuké leur enseigna ce qu'il avait appris par le passé. Ils devinrent de plus en plus connu dans la ville, car personne n'arrivait à les attraper. Pourtant, ce ne fut pas la police qui leur attira des soucis, mais plutôt un autre 'gang' composé, lui, de malfrat adulte. Et le fait de leur faire de l'ombre ne leur plaisait pas du tout.

    Divers affrontement eurent lieu, mais jamais d'affrontement direct, Kiosuké savait parfaitement qu'en combat loyal, ils n'avaient aucune chance. Pourtant, un jour, le gang ennemi trouva Al et ils le tabassèrent en le laissant pour mort au bord d'un caniveau.
    Quand Kiosuké et Edrick le trouvèrent, il était mort de ses blessures. Fou de rage et de tristesse, ils ne savaient pas vraiment qui avait fait ça. Mais Kiosuké, en parlant avec l'âme de Aldrick comprit alors que c'était l'autre gang qui était impliqué dans ce meurtre.




    Chapitre 5 : L'âge adulte
    « L'honnêteté ne consiste pas à ne jamais voler, mais à savoir jusqu'à quel point on peut voler, et comment faire bon usage de ce qu'on vole. »
    Cette phrase faisait avant office de credo pour le duo que formait Kiosuké et Edrick. Mais parfois, le vol combiné à la rage et au meurtre font parvenir de nouvelles sensations que l'on pensait enfuies au plus profond de soi.

    Les deux jeunes étaient désormais majeurs et le vol était devenu leur raison de vivre. Ils ne volaient plus pour vivre, ils vivaient pour voler.
    C'était désormais un passe-temps comme un autre. Mais voler et revendre leur faisait gagner assez d'argent pour ne plus vivre dans la rue, mais dans un tout petit appartement au loyer faible, tout comme l'espace qu'il leur était alloué.

    Visant chaque fois de plus en plus gros, les deux jeunes hommes étaient toujours connus sous le nom « gang du Phoenix », référence à leur jeunesse et en mémoire de Aldrick.
    Un beau jour, ils décidèrent de passer au niveau au-dessus en cambriolant une banque. Bien sûr, c'était une petite banque de quartier, moins sécurisé que les autres et assez vieille.

    Ils passèrent de longs mois à étudier la structure du bâtiment, les emplacements des caméras, le va et vient du vigile et bien d'autres éléments déterminant pour la réussite de la mission.
    Et le jour de l'action vint. La tension étant à son comble, les deux jeunes arrivèrent à entrer dans le bâtiment sans déclencher d'alarmes. Ils volèrent le plus d'argents qu'ils purent et disparurent, laissant sur place un petit papier avec un Phoenix. C'était le début d'une série de cambriolage de magasins, de petites banques dans différentes villes aux alentours de leur camps de base.


    Passant aux informations, poursuivis par la police de plusieurs villes, personne n'arrivait à leur mettre la main dessus. Et plus leur renommée était grandissante, plus leur envie de faire plus grand, plus gros pour marquer à jamais la mémoire collective était grandissante.

    Leur soif de gloire était à son comble, pour le meilleur, mais surtout pour le pire.



    Chapitre 6 : Fin d'une carrière
    Un jour, ils visèrent plus grand. Trop grand, peut-être. Une grande banque, dont ils étudiaient depuis un certain moment le trajet des voitures transportant les fonds, fut choisie afin d'être leur prochaine cible.
    C'était plus qu'un gros morceau, c'était une banque internationale. Leur plan s'échafauda lentement, mais sûrement. Mais le soucis était qu'il leur manquait une personne de plus. A deux c'était un peu trop juste pour réussir ce genre de casse d'envergure. Pourtant ils ne voulaient personne d'autre.
    Ce fut peut-être un mauvais choix.

    La majeure partie de leur plan fonctionna. Ils réussirent à s'introduire dans la banque, à entrer dans le coffre et ce sans trop de difficultés, au vu du plan complexe qu'ils avaient mis en place.
    Pourtant, sans une troisième personne, personne ne vit arriver une patrouille de police qui remarqua quelque chose d'anormale dans la banque de nuit.
    Le temps d'appeler les renforts, ils auraient pu fuir. Mais pour ça, il aurait fallu qu'il sache que la police appelait des renforts.

    Un peu trop occupé par la récupération, aucun des deux n'entendirent pas la sirène de police.
    Ce fut au moment de repartir qu'ils virent des voitures de polices autour de la banque. Une voix dans un mégaphone leur annonça :


    « -Police, vous êtes cerné. Rendez-vous, et tout se passera comme il faut. »

    Mais les deux jeunes hommes n'étaient pas du genre à se rendre comme ça. Ils préféraient mourir plutôt de finir en prison. Voler étant la seule chose qu'ils savaient faire.
    Ils montèrent sur le toit pour essayer de trouver une issue et tenter de fuir. Mais un sniper de la police en décida autrement.
    Edrick prit une balle directement dans l'épaule et s'effondra dans un cri de douleur. Kiosuké courut à son secours et le tira à couvert :


    « -Edrick non ! Ne meurt pas !
    -Argh... t'en fait pas vieux, c'est rien... Fuis mon vieux. Fuis, laisse pas ces enfoirés t'attraper. Fait-le pour moi et pour feu mon frère.
    -Non je t'abandonnerai pas...
    -Allez, part mon frère ! »


    Edrick s'évanouit sous la douleur de sa blessure et Kiosuké se mit à courir. Mais c'était déjà trop tard. Le groupe d'intervention était déjà sur le toit et le jeune homme ne pouvait plus fuir nulle part.
    Il se rapprocha du bord de l'immeuble et cria d'un seul trait :


    « - Le gang du Phoenix ne mourra pas, car nous vivrons à travers chaque histoire racontée à notre sujet. Nous serons tel le Phoenix ; après notre mort, nous renaîtrons de nos cendre dans l'histoire de votre ville »

    Suite à ces mots, Kiosuké se jeta du haut de la banque, la mort étant préférable à ses yeux que la vie emprisonné dans leur centre de détention.
    Le gang entra en effet dans l'histoire de la ville, mais fut rapidement oublié, du fait de sa disparition.
    Edrick fut soigné et incarcéré dans une prison, mais se suicida peu après, la vie n'ayant plus aucun sens à ses yeux.


    Chapitre 7 : Début d'une nouvelle vie
    Kiosuké ouvra les yeux. La dernière chose dont il se souvenait était une grande douleur, puis plus rien. Autour de lui se trouvait des personnes qu'il ne connaissait pas.
    Voyant le nouveau venu se réveiller, elles se tournèrent vers lui :


    « -Bienvenue au Rukongai nouvelle âme.
    -Pardon mais vous êtes ? Et je suis où ?
    -En fait, tu es mort et tu es dans ce que l'on pourrait appeler le Paradis. Je dis 'pourrait' parce que tu te trouves dans un des quartiers les plus pauvres du Rukongai. C'est pas un endroit très fréquentable !
    -Je suis... mort ? Cela explique bien des choses, en somme ! »


    Kiosuké se leva et regarda autour de lui. Alors c'était ça, le fameux paradis, pensa-t-il. Ce que tout bon croyant souhaitait atteindre lors de la mort. Ça ne l’impressionnait guère. C'était presque  comme dans la vie normale, apparemment.
    Les différentes âmes qui étaient avec lui expliquèrent les règles à suivre, le fonctionnement des choses, les différents districts de la Soul Society. Bref, tout concept nécessaire à la vie dans ce nouveau monde !

    Un point attira tout particulièrement l'attention du jeune homme : les shinigamis.
    C'était donc ça qu'il avait vu quand il était encore jeune, tuant les monstres sur terre avec leur sabre !
    Il avait toujours voulu connaître l'identité de ce fameux être l'ayant sauvé. Pourtant il semblait à ce moment-là que cette personne n'avait que bien peu d’intérêt pour les humains.

    Kiosuké commença alors sa nouvelle vie dans un endroit très différent où il apprit à se battre pour survivre. Comme quoi, le paradis que chérissait les hommes n'était pas grand-chose de plus qu'un nouveau monde régis par de nouvelles règles, avec des âmes pauvres et rejetés à l'extrémité, des nobles au centre et tout au milieu des shinigamis.
    Pourtant, le jeune homme n'avait plus vraiment d'objectif dans sa vie. Il l'avait passer à voler, au début pour se nourrir, ensuite pour sa soif de gloire.
    Toutefois, ce nouveau monde lui donnait une chance de toute recommencer, de ne plus vivre comme avant, dans une société le rejetant complètement.
    Peut-être aurait-il la chance, enfin, de vivre une vide heureuse, et pourquoi pas, retrouver ses anciens amis et frères.

    Mais ce brin d'espoir fut de courte durée. La vie au Rukongai n'étant rien de plus qu'un réplica de le vie terrestre, à la seule différence que la mort n'amenait à rien de plus de la disparition pure et dure de l'âme.
    Habitant dans les quartier difficile, ses réflexes humains ne tardèrent pas à se manifester à nouveau, et ce à cause d'une faim grandissante. Quoi de plus terrible que de vivre une vie après la mort qui soit la même que celle d'avant. Ou était cette promesse religieuse d'un paradis ? Un endroit sans faim, sans violence ?
    D'autant plus que la pseudo quiétude du Rukongai était quelque fois bouleversée par des shinigamis cherchant querelles à de simples âmes qui tentait de vivre, ou plutôt survivre.

    Un jour, le quotidien fut brisé. Alors que Kiosuké marchait, de nuit, d'un pas léger et silencieux, annonciateur d'un forfait à venir, un bruit se fit entendre.
    Deux hommes sortirent de ruelles sombres et se mirent sur le passage du jeune homme. La plus grand, regarda l'autre et lui déclara :


    « -Je t'avais bien dit qu'on trouverait quelqu'un !
    -Force est de constater que tu as eu raison frérot. On a bien de la chance. En plus il est tout maigrichon !
    -Ha ça je te le fait pas di... »


    Kiosuké ne laissa pas le temps au plus grand des deux de finir sa phrase. Bondissant en avant avec une vélocité féline, le jeune homme planta son coude dans le sternum du plus grand. Un craquement sonore se fit entendre et le plus grand fut propulsé au sol, le souffle coupé, inanimé.
    Le second fut un brin trop lent à réagir et le coup de poing passa près de la tête du jeune garçon qui avait esquissé un mouvement d'esquive.
    D'un seul coup de pied dans les partie génitale, le plus petit fut au sol, les mains entre les cuisses en train de pleurer. Kiosuké se releva, s'approcha du plus grand, vérifia qu'il vivait toujours, et récupéra sur lui une bourse pleine d'argent.
    Un sourire en coin se dessina sur le visage du jeune homme, et il annonça en partant :


    « -Ce fut un plaisir de faire affaire avec vous ! »

    La vie dans le Rukongai avait permis à Kiosuké de forger une capacité de combat certaine, mais très imparfaite. Savoir se défendre était devenu une caractéristique nécessaire à tout habitant du quartier de jeune garçon.

    Un peu plus loin dans la rue, deux autres personnes apparurent. Ou plutôtquatre. Deux hommes et deux animaux.
    Kiosuké reconnu en peu de temps ceux qui se faisait appeler « Reaper ». Ne connaissant pas les intentions des individus, le jeune garçon resta sur la défensive. Faisant glisser la bourses dans un renfoncement de son habit, il fit face aux deux hommes en déclarent :


    « -C'est la journée du de-troussage aujourd'hui, ou bien ? »

    Un sourire naquit sur le visage de l'un des deux hommes. Celui-ci s'avança d'un pas et déclara :

    « -Ne t'en fait pas, nous ne te voulons pas de mal. En tout cas, pas tant que tu ne nous attaquera pas. Si nous somme ici c'est parce qu'on t'as vu combattre tout à l'heure et qu'on voulait te proposer quelque chose.
    -Un contrat, pour être exact, lança le second homme en s'avançant. »


    Toujours en posture défensive, Kiosuké passa le regard d'un homme à l'autre. Il prit quelques secondes de réflexion.
    Il demanda :


    « -Dites-moi, votre contrat, c'est pour devenir Reapers, je me trompe ?
    -Absolument pas. Tu nous suit, tu subis l'épreuve et ensuite, on t'entraîne. Ou pas. Ça dépendra uniquement de tes capacités propres. A toi de voir. »


    Un court instant de silence suivit les propos de l'homme. Le jeune garçon se demanda s'il devait, ou non, accepter. D'un autre côté, il n'y avait rien de spécial l'obligeant à reste une simple âme. Devenir shinigami le rebutait, après avoir vu ce que certain était capable. La solution de devenir Reaper n'était pas sans risque, mais plutôt alléchante, au final.
    Kiosuké s'avança à son tour, prenant une attitude plus décontractée :


    « -Où est-ce qu'on signe ? »

    Chapitre 8 : Le test

    *Si j'avais sur que je signais pour ça, je me serais retenu. Mais dans quelle merde je me suis encore fourrée ?*
    Kiosuké était désemparé. On l'avait amené dans un endroit que l'on nommait Death Valley. Un endroit à la fois immense et grouillant de vie. Le nombre de personnes semblait croître de jour en jour. Mais là où il était enfermé, on ne voyait plus rien de cette partie de la Soul Society.
    Cela faisait une semaine qu'il avait était jeté dans cette pièce à ciel ouvert avec cinq autres personnes. Déjà, il avait faim. Deux semaines sans manger commençait à tourmenter tout un chacun et des combats avaient déjà eu lieu. Kiosuké n'avait pour l'instant pas perdu d'affrontement, mais il était blessé et portait nombre de contusions et des collections de bleus.

    Sous la chaleur d'un soleil plombant, un combat prenait lieu dans la pièce. Kiosuké n'était pas de celui-ci, mais observait d'un œil attentif sans paraître regarder. Il analysait. Malgré la faim le rongeant et ses forces déclinantes, connaître les techniques de combat de ses adversaires étaient d'une importance capitale.
    Le combat se résolu en quelques coups, peu précis et avec une force moindre, un des adversaires tomba au sol. Le vainqueur se redressa. La querelle était sans doute bénigne, mais la fatigue et la faim rendait agressif et irritable.

    Au bout de trois semaines, trois des cinq enfermés s'avancèrent vers Kiosuké, qui, assis en tailleurs, attendait le moment fatidique du combat. A trois contre un, il n'avait que peu de chance. Si ce n'est aucune. Pas dans cet état de fatigue. Mais il n'avait pas le choix. Il devait vaincre.
    Ses trois adversaires commencèrent à l'encercler. Il bondit d'un seul coup vers l'adversaire du centre, mais la fatigue le fit trébucher et il ne percuta que gauchement l'homme. Celui-ci, après avoir accusé le choc attrapa le jeune garçon et déclara d'une seule voix, tremblante, à la limite de la folie :


    « -On va se régaler, il a l'air bien tendre »

    Le jeune garçon tiqua. Ils en étaient arrivés là. Vouloir manger quelqu'un pour se nourrir. Un réflexe de survie compréhensible, mais aussi bestial, renouant avec les instincts primaires humains : la survie.
    L'homme saisi Kiosuké pendant que ses deux amis le frappait. Certe, la fatigue, la faim et la chaleur rendait les coups moins puissant, mais l'adrénaline et la jouissance du combat rendaient les coups lourds. Kiosuké cracha du sang, se débattant de toute ses forces. Il ne voulait pas mourir. Pas ici, pas maintenant !
    L'échec n'était pas possible. Pas si prêt du but. Une vague de colère passa sur le visage de glace que le jeune homme gardait à l'habitude. Un rictus de folie le traversa, perturbant ses adversaire avec un rire qui semblait emprunt aux déboires des tréfonds de l'âme.
    Une vague de reiatsu jaillit soudain du jeune homme. Voilà, l'instinct de survie primaire de Kiosuké. D'un seul mouvement, il se dégagea de l'emprise de son agresseur avec une facilité déconcertante.
    Un rire fou accompagna la charge. Il bondit sur le premier et d'un coup de poing lui brisa les côtes. Le second tenta de lui asséner un coup qu'il esquiva et répliqua d'un direct du droit dans la mâchoire suivi d'un coup de coude dans le plexus et d'un croche-pied projetant l'adversaire au sol.
    Le troisième le regarda, incrédule avant de prendre un uppercut dans le visage. Au sol, la dernière chose qu'il vit fut le visage de Kiosuké, emprunt d'une violence folle ricanant.
    Un silence religieux se fit dans la salle à ciel ouvert, et Kiosuké s'effondra au sol, à bout de force.
    Un tour de clef dans la porte précéda l'entré deux deux hommes qui avaient amené Kiosuké ici. Le premier commença :


    « -Je t'avais dit qu'il avait du potentiel celui-là !
    -Ma foi, tu avais raison... pour une fois.
    -Quel mauvais perdant... Allez, on l'amène a la tour. »

    Chapitre 9 : Formation d'un Reaper

    Kiosuké se réveilla dans une chambre sommaire. Son ventre criait famin et il vit un plateau avec un repas frugal. Sans se précipiter, il commença à manger, doucement en mâchant bien chaque aliment afin de ré-habituer son estomac à la nourriture, absente de ce dernier mois.
    Il sirota le verre d'eau comme s'il était un des meilleurs vins du monde. Une fois repu, il tenta de se relever, en vain. Son corps entier le faisait souffrir et il avait nombre de bandages sur lui.
    Allongé sur le lit, il ferma alors les yeux. Mais la porte s'ouvrit quelques secondes plus tard. Une femme entra dans la chambre. Elle le regarda d'un œil expert avant de déclarer :


    « -Bonjour. Dans un premier temps, sachez que vos blessures ne sont pas aussi graves que ce qu'elles ont l'air. Ce sera résorbé dans le mois. Toutefois, dans deux jours, vous rejoindrez votre groupe d'entraînement afin de commencer votre formation.
    -Hum.. trois jours ? C'est peu par rapport au mois nécessaire à mon rétablissement...
    -C'est comme ça et pas autrement. Voici votre ordre d'attribution au groupe d’entraînement. Il vous faudra les rejoindre dans la salle au fond du couloir à droite dans deux jours. Tout est marqué sur l'ordre. Cette chambre sera votre chambre jusqu'à la fin de votre formation. Il n'y aura ni plus ni moins de confort. Les repas sont servi tous les jours à midi dans le réfectoire au rez-de-chaussé à 12h00. Ne soyez pas en retard où vous ne pourrez rien avaler. Une dernière chose, ce plateau repas aujourd'hui était la première et la dernière faveur. Vous prendrez tous vos prochain repas au réfectoire.
    Vos habits sont ici, dans cette armoire. A bientôt. »


    La jeune femme n’attendit pas de réponse et tourna les talon, fermant la porte derrière elle. Kiosuké ne s'attendait pas à devoir s'entraîner si vite après son épreuve, mais il ne souhaitait pas faillir. Toutefois, il repensa à ce moment de transe guerrière dans lequel il fut plongé lors de la sélection. Il eut un frisson. Il posa la tête sur l'oreiller et ferma les yeux, tombant dans un sommeil sans rêves. Il se réveilla le lendemain en milieu de matinée et batailla pour réussir à se lever. Après quelques efforts, il s'assit.
    Après quelques minutes pour s'habituer à sa position, il se leva, chancela et tint bon, en se rattrapant sur la table devant lui. Il commença à s'étirer, sentant toutes les douleurs de son corps se réveiller. Ses dents crissèrent sous la douleur, mais il tint bon. Suite à quelques exercices d'assouplissement douloureux, il pu bien mieux marcher.
    Enfilant ses vêtements, il rejoignit le réfectoire à l'heure et mangea en silence, seul à une table entouré du brouhaha ininterrompus de Reapers en formation.

    Au bout des trois jours, Kiosuké était prêt. En tout cas, il l'était au moins psychologiquement. Physiquement, il souffrait encore de nombres douleurs, mais il n'avait pas le choix.
    Il se rendit à la salle indiquée par l'ordre de convocation.
    Il entra dans la salle et jeta un regard circulaire sur un autre en cours d'entraînement. Un homme d'un certain âge, bandeau sur l’œil l’accueillit :


    « -C'est toi le nouveau ? Je savait pas qu'il faisait du recrutement de planche à pain accouplé avec des asperges ! Bon dieu, mais quelle décadence dans le recrutement... Enfin bon. Allez, bouge toi les fesses au lieu de rester planter la petit troufion ! Aujourd'hui c'est combat à main nue. Je suis sur que tu vas adorer »

    Kiosuké resta de marbre. Son visage neutre contenait la colère et le mépris pour cet homme. Mais aussi la rage de vaincre et de prouver sa valeur auprès du groupe. S'avançant vers ses camarades, il les salua et salua son adversaire, choisi aléatoirement. Plutôt grand et musclé, celui-ci arborait un fier sourire victorieux, comme un chat devant une souris.
    Ma la souris était autre que celle qu'il avait imaginé. Il tenta une attaque de front, comme pour l'écraser d'un coup de poing. Kiosuké esquiva et se déporta sur la droite. Ses blessures le faisait souffrir, mais il tenait le coup. Il savait que fasse à cette montagne, il n'avait pas le droit à l'erreur. Répétant sa précédente action, son adversaire tenta à nouveau de de toucher, mais le jeune homme lui fila entre les doigts et se retrouva au corps à corps du géant. Visant le sternum, Kiosuké lança son poing de toute ses forces. L'air contenu dans les poumons de son adversaire fut expulsé prématurément et celui-ci se retrouva sans souffle, au sol.
    Kiosuké grimaça de douleur. La solide ossature de l'homme l'avait blessé à la main. Pourtant, Kiosuké était content de son coup.

    La formation passa et le jeune homme gagna en puissance, rivalisant avec les trois meilleurs du groupe d’entraînement. L'entraîneur qui fut d'abord méprisant se radoucit quelque peu au cours du temps, comme si son objectif était atteint.
    Remarqué par quelques professeurs, les trois meilleurs du groupe organisèrent un petit tournois entre eux. Kiosuké ne fini pas premier, mais second. En effet, un combat acharné l'avait malheureusement mené à une défaite, suite à une erreur de sa part et à la force de son adversaire. Toutefois, sans l'avoir mal vécu, cela avait remis en place son début d'arrogance et l'avait fait revenir à son stade de personnage plus humble et en quête d'amélioration.

    Les deux ans passèrent, et l'épreuve du cube fut prononcée. Favoris de leur groupe, les trois premiers furent les dernier à passer à l'épreuve. Seul un des autres membres du groupe put invoquer ton totem et créer une arme : un chat et un couteau.
    Ce fut au tour de l'un des trois premier, qui réussi son épreuve ; il créa pour totem un lion et son arme fut une claymore. Le suivant ne réussi pas son épreuve. Contre toute attente, il ne matérialisa pas son totem, et ce fut avec grande tristesse qu'il dut renoncer et accepter de n'être qu'un simple gardien parmi l'armée des Reapers.
    Puis ce fut au tour de Kiosuké. Il avançait d'un pas déterminé, le visage muni de l'expression neutre qu'il aimait arborer, comme un masque fixé sur son visage. Il se positionna devant le cube, prit une grande inspiration, et posa ses mains sur le cube. Un décharge parcouru son corps et son énergie spirituelle entra en contact avec la matière. L'imagination fit le reste. Quand il ouvrit les yeux, un grand serpent noir se trouvait enrouler autours de son cou. Deux dagues effilées se trouvaient au niveau de sa ceinture.
    La tête du serpent vint se placer au niveau de son oreille et lui susurra :


    « -Ssssalutassssion mon sssssser »

    Le visage de Kiosuké vit un brin de sourire naître avant d'être absorber dans la neutralité de son visage. Il avait réussi. Il était un Reaper.
    HRP : Je tiens à préciser deux choses :
    1) Le début de l'histoire est en effet issu de ma présentation sur le forum Bleach RPG : http://bleachrpg.forumactif.fr/t2197-ibizaru-kiosuke-capitaine-de-la-9eme-division-refonte sur lequel je Ibizaru Kiosuké, et aussi administrateur. Toutefois, afin de correspondre avec les Reapers, j'ai modifié toute la fin de l'histoire, j’espère que cela ne pose pas de problèmes. Si vous avez besoin de preuves, vous pouvez me contacter par MP sur le forum Bleach RPG Smile

    2) Je ne sais pas quels rôles est disponible ou pas, c'est pourquoi je m'en remet à votre jugement par rapport à ma présentation Smile

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Kazegai Taka
[Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre Capcom
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MessageSujet: Re: [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre   [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre Icon_minitimeMar 9 Déc - 22:47

Bonsoir et sois le bienvenu sur BBS.

En guise de préambule, je t'informe que tu n'as pas le niveau requis pour jouer un Reaper. Et même si ça avait été le cas, sache que la Soul Society et la Death Valley sont sur des plans radicalement différents, il est impossible de passer de l'un à l'autre en un clin d’œil. De plus, toute âme qui meurt hors du Japon est directement menée à la Death Valley, et non à la Soul Society. Toute ton histoire à partir du chapitre 7 est donc incohérente, sans compter que les Reapers sont à la Soul Society depuis 2017 au plus tôt et que ton personnage y arrive en 1965. D'ailleurs, pour ce qui est de l'âge de ton personnage, s'il avait 25 ans au moment de sa mort et en apparence, il a continué de vieillir, et prends en compte que le contexte actuel du forum a lieu en 2019. Ta description physique mentionne également la tenue de Shinigami et le haori, ce qui n'est pas terrible pour un Reaper. Quoi qu'il en soit, je t'invite donc à partir sur autre chose.

Merci de ta compréhension.

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MessageSujet: Re: [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre   [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre Icon_minitimeMer 10 Déc - 9:48

Bonjour,

Je ne comprends pas bien ce qui fait que je n'ai pas le niveau pour être Reaper, pourriez-vous détailler un peu la raison ?

Pour ce qui est des incohérences, je n'avais pas bien compris le système avec Death Valley. Vu que mon personnage est mort en France, il est du coup censé y être, du coup. Si besoin, je peux modifier en ce sens, tout comme la description.

Si il est nécessaire de faire d'autre choses pour devenir Reaper (étoffer le RP, modifier des choses,...) j'aimerais avoir une chance de pouvoir le faire, car cela m’intéresse vraiment. Toutefois, si ce n'est pas possible, alors je me dirigerais vers autre chose. Mais j'aimerais au moins comprendre pourquoi Smile
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Kazegai Taka
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MessageSujet: Re: [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre   [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre Icon_minitimeMer 10 Déc - 10:24

Le niveau global de ta fiche ne correspond simplement pas au niveau attendu pour incarner un Reaper. Quand aux modifications, elles ne sont pas permises et une fiche n'est jugée qu'une seule fois. Je t'invite donc de nouveau à partir sur autre chose, et te souhaite bon courage.
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MessageSujet: Re: [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre   [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre Icon_minitimeMer 10 Déc - 10:28

Simplement dans le but de m'améliorer, même si je ne peux éditer ma fiche, ça vient de quel(s) paramètre(s) ? Nombre de lignes ? tournures de phrases ? fautes d'orthographes ?

Je ne pose pas ces questions pour embêter mais dans le but d'améliorer Smile
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Muda
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MessageSujet: Re: [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre   [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre Icon_minitimeMer 10 Déc - 10:48

Nous ne sommes pas sur un forum d'écriture où le staff a à sa charge de critiquer le style de ses membres. Tu ne recevras pas de comptes-rendus techniques sur ce qui a justifié le jugement du correcteur. En l'occurrence, Taka a estimé nécessaire que tu te tournes vers une autre faction. Ce n'est pas négociable donc, s'il te plait, exécute sans discuter.
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MessageSujet: Re: [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre   [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre Icon_minitimeMer 10 Déc - 11:26

Ouah. C'est pas la sympathie qui vous étouffera, ça, c'est sur. Globalement, je trouve ça absolument absurde que l'on refuse de donner des raisons de non-acceptation, qui existent, puisque le jugement à été rendu. Comment s'améliorer si on ne sait pas ce qui ne va pas dans sa fiche ?

Clairement, j'étais motivé pour RP sur le forum, mais là, j'avoue que je le suis plus du tout.

Sur ce, au revoir.
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MessageSujet: Re: [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre   [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre Icon_minitimeMer 10 Déc - 11:28

Bonne continuation o/.
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MessageSujet: Re: [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre   [Reaper]Ibizaru Kiosuké, marcheur de l'ombre Icon_minitime

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