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 Stalker

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Stalker
Stalker Hum-ind
Stalker
Rang : Nettoyeur

Messages : 13
MessageSujet: Stalker   Stalker Icon_minitimeSam 28 Sep - 18:22

Stalker

    Âge : La trentaine. Peut être.
    Race : Quincy.
    Votre précédent rôle : Agent de maintenance pour situations exceptionnelles.

    Description de votre personnage : À quoi ressemble votre personnage ?

    On ne va pas s'attarder sur de quelconques caractéristiques physiques de l'homme. Déjà parce qu'il porte un masque, ensuite parce que son rôle sur l'échiquier est avant tout d'éviter qu'on ne puisse le raccorder à qui ou à quoi que ce soit. D'où le masque, bien évidemment. Il est bien plus difficile de cacher une aiguille dans une meule de foin qu'un visage au milieu d'une troupe de cirque. Le costume devient un symbole, un cristal focalisant l'attention de tous, permettant ainsi de jouer avec la curiosité des requins comme on agite une marionnette. Et franchement, dans le monde dans lequel on vit, avec tout ce qu'on nous abreuve de conneries dans les médias et autres, un type encagoulé, ça fait folklo? Non, ça froisse même pas. On en est déjà à vous faire gober à la télé que les tueurs en série sont des gens glamours, avec des sentiments et le reste. Le genre de truc qui vous ferait enlacer un pitbull avec la rage. Alors un type déguisé qui flingue des gens? Presque un héros.

    Bref, un costume. Le truc très utile qui permet de se décharger complètement de ce qu'on fait. Ou alors de combler l'égo surdimensionné d'un mec aimant la mise en scène, ou s'en servant pour minimiser le ridicule des situations qui ont pu lui arriver. Comme un garde fou en somme. Ou juste pour faire raccord avec le reste. Enfin vous l'aurez compris, généralement trainer dans des trucs démentiels, ça rend pas des masses stable, niveau vie de famille, sociale, et j'en passe. D'ailleurs, ça aide pas du tout à la santé de la caboche, à appréhender la vie comme Monsieur tout le monde, les courses, les gamins, le petit coup du soir avec Madame avant de se remettre aux mots croisés et d'éteindre les feux...nan, quand on embrasse cette vie là, c'est "à la vie à la mort". De toute manière, on ne peut plus concevoir que l'existence est autre chose que ce qu'on nous sert en plein dans la face, comme une volée de chevrotine. Le sarcasme, un remède aux mauvais jours? Si le quotidien est acide, l'humour est au vitriol. Joyeuse fête des morts...

    Description de votre pouvoir : A voir lors de la création de la fiche. J'ai pas trop d'idée, et je réfléchis encore aux diverses disponibilités. D'autant qu'en terme de Quincy, on en a pas vraiment besoin à la base...

    Histoire :

    Ah, il avait bon dos, Evinsky...

    Ce type avait eut l'idée saugrenue d'essayer de jouer au plus malin avec plus fort que lui. Le genre d'erreur qui reste malheureusement très commune, quand on a un QI qui pourrait rivaliser avec une palourde en mal de gloire, cherchant à jouer au jeu du chat et de la souris avec un chalutier, façon "le premier sur la plage est une grosse guimauve". On l'avait justement retrouvé sur le dos, le regard vide, la bouche pleine de mazout, façon cormoran après un désastre écologique. Petite palourde...il n'avait eu aucune chance, les grands pontes ayant tôt fait de lui coller au train les meilleurs limiers et leurs matériels de compétition. S'en était suivit une suite logique d'événements ayant conduit à l'inéluctable trépas du pauvre journaliste aux tempes grisonnantes et à l'embonpoint lui donnant un air un peu bonhomme. Mais revenons en au commencement.


    ---------------
    - Sérieusement? J'ai une tête à faire sortir un lapin de mon chapeau? Rêvez pas les mecs, j'peux pas faire des miracles.

    C'était pure forme que ce discours, car il le savait, eux le savaient, tout le monde était au parfum: y en a qui donnaient des ordres, d'autres qui les exécutaient. On pouvait grincer des dents à s'en craqueler l'émail, ça changeait pas grand chose. Excepté peut être des rendez-vous trop fréquents chez votre pote le dentiste, et une propension à lever le coude un peu trop fréquemment, le genre de mauvaise habitude qui vous fait vous réveiller un matin, avec la bouche pâteuse et des envies d'en découdre avec la vie. Bref, y a un vieux proverbe qui dit que le chien peu aboyer tout son saoul, il finira immanquablement par revenir au pied.

    - Comme vous vous en doutez, cette mission épineuse est cruciale pour les affaires du Conseil. L'Humanité même ne peut se permettre de savoir ce qui se passe sur son palier. Ce qui suggère que vous traitiez l'objectif avec le professionnalisme que l'on vous a inculqué.

    De renfrogné, l'homme passa à la nonchalance. Comme à son habitude.

    - Ouais, je testais une fois de plus, histoire de voir si j'avais gagné des passe-droit. On peut pas m'en vouloir d'essayer! Bref, je suppose que mes informations vont me parvenir d'ici à très vite?

    - Elles vous sont téléchargées en ce moment même.

    - A la bonne heure. A peines sorties du four, et voilà qu'il va falloir refroidir quelqu'un. Ironique, non?

    - Je vous demande pardon?

    - Non, rien, je me sens poète.


    ---------------
    Y avait un truc que toutes les grandes villes avaient en commun. Une espèce de décadence, et un chouia de pollution. Cette impression se renforçait lors des journées grises, ou la pluie venait à laver à grandes eaux les hommes et les maux. L'impression qu'un dieu s'amusait à vous pisser sur la tête, jusqu'à ce que vos os soient aussi froid que votre cœur. Enfin, y avait toujours un petit rayon de soleil entre les nuages.

    - Un café Janyce, court comme d'hab.

    Blouson de cuir, casquette des Sox, jean et basket, bref, le simple quidam dans un simple environnement de restaurant rapide, le genre que l'on a au coin de la rue, qui reste familial - les clients ayant survécu à la nourriture du patron étant définitivement admis au sein de la meute.

    - Alors Al, on est à la maison en ce moment? C'était quand la dernière fois qu'on t'as pas vu aussi longtemps dans le coin? Ça doit remonter à des lustres!

    Il boit son café, lentement, savourant l'arôme puissant, les notes torréfiées. Pas facile de se procurer un bon breuvage dans ce pays qui ne tourne qu'à la pisse de chien. Heureusement que le patron est très à cheval sur son café italien.

    - Ouais j'ai comme qui dirait une longue période de vacance. Le genre qu'on peut pas refuser. Un truc pour bon services, avec prime et tout le tintouin. Mais ça devrait repartir dans pas longtemps, les affaires...

    - Surtout avec tout ce bazar dans le golfe! C'est pas maintenant que le prix va baisser à la pompe, ça j'vous l'dis!

    - T'as même pas de voiture, pauvre bougre! Laisse donc les honnêtes gens gérer leurs affaires. Ça va bouger alors? Et cette fois-ci, on va t'envoyer où?

    - Ici, là. Où y aura besoin de pansements.


    Al Bundy avait un métier à part. Un métier qui l'obligeait à voyager souvent, parfois pour de longues périodes. Faut dire que c'était pas donné à tout le monde, d'opérer sur des plateformes pétrolières, et d'apporter son expérience pour régler je ne sais quel problème que personne n'était foutu de piger. Une carrière qui ne l'empêchait pourtant pas de finir immanquablement par revenir dans son petit quartier New-Yorkais alors qu'il aurait pu s'installer en Thaïlande, à profiter d'une femme deux fois moins jeune que lui tout en sirotant des Piña Colada. Aussi loin que l'on pouvait remonter, personne ne pouvait dire exactement quand il avait pu s'ajouter à la tapisserie complexe que formaient les habitants de ce quartier, les habitués de ce café restaurant. Il était là, voilà tout, et avait autant d'histoire sur sa personne que le reste des gens, c'est à dire pas grand chose. Sauf qu'Al n'était pas Al. Ce n'était même pas son vrai prénom.

    ---------------
    - La cible se déplace, elle se dirige sur votre position.

    - J'le vois bien qu'elle se dirige vers moi, ça pète de partout dans son sillage...


    Pourquoi diantre s'exciter, parler fort, se ronger les ongles. Il avait son nid d'aigle, et était aussi prêt qu'on pouvait l'être en de pareilles circonstances.

    - Le Spécial n'est plus qu'à deux blocs de votre point de mire, préparez vous à l'accueillir.

    - Vous pensez que je fais quoi? Que je tape la belote avec mon ami imaginaire? Arrangez vous pour qu'il me passe devant, point. S'il vous passe entre les doigts, je m'en lave les mains.


    Il y avait toujours quelqu'un pour gérer un cas particulier de situation. Certains étaient là pour faire face, déblatérer des grands discours fédérateurs, puis venaient les autres, ceux qui devaient faire le boulot de gorille. Quand on s'apercevait finalement qu'en face, l'auditoire avait de quoi transformer les cinq pâtés de maison alentour en une réplique au détail de Kaboul un beau jour de fête, on s'arrangeait pour confier le bébé à quelqu'un qui pouvait s'en occuper. D'où le perchoir. D'où le canon de trois bon pieds, braqué sur un découvert.

    - Elle approche, tenez v...

    Le coup était déjà parti, filant comme les rayons du soleil pour venir happer la tête de la cible, l'envoyant valser au loin comme une poupée de chiffon. Une déferlante d'énergie, condensée en un seul trait acerbe. Un travail bien fait.

    - Done. Je remballe. Ah, et dites voir...

    - Oui?

    - La prochaine fois, évitez de m'en dire trop sur la cible, ça me rend chafouin.


    Dans la vie, y avait des gentils et des méchants. Mais enfin ça, c'était pas la vraie vie. En vrai, il n'y avait rien de tout ça. Il y avait des gens du communs, aussi noirs que blancs, et d'autres puissances supérieures, qui ne se traitaient non pas par sentiments, mais par pulsions et penchants pour telle ou telle activité. Destruction, faim, honneur...pleins d'aspirations ou de vices qui faisaient que le monde était en guerre continuellement, à tout autre niveau que les conflits que se livraient l'Humanité pour son propre malheur. Si on faisait simple, on pouvait calquer ces conflits métaphysiques sur le modèle biblique, ou sur n'importe quel modèle religieux, en fait. Sauf peut être les Bouddhistes, eux, y avait pas vraiment de sens. Bref, on avait des anges et des démons, qui se livraient une bataille millénaire, plus des types qu'on pouvait assimiler à des prophètes, ou des élus. Des Spéciaux. Oh, on ne s'y trompe pas, votre serviteur aussi faisait partie de ce club très fermé. Sauf que lui traitait sa situation avec cynisme.

    ---------------
    - Fallait pas jouer au con, Monsieur Evinsky.

    - Relâchez moi! Je...je...je ne dirais rien du tout!


    - Mais ça je le sais que vous ne direz rien du tout. Seulement, le problème, c'est pas ce que vous direz, c'est ce que vous êtes foutu de balancer comme preuve pour étayer vos blabla. Vous croyez franchement que l'on va vous croire sur parole? Les gens veulent qu'on leur vende du banal, quand bien même ils aspirent à du rêve. Faut pas déconner, mec, personne ne veut se faire flouer sur le quotidien. Tu vois la ménagère de moins de cinquante ans gober qu'ils y a des gens qu'on des super pouvoirs, et qu'il y a des armées de monstres et de mecs en kimono qui se foutent sur la tronche à longueur de temps? Nan...on préfère croire que y a des explosions de gaz urbain là où un immeuble s'est fait foutre en l'air, et que c'est la faute à pas de chance si Tchernobyl a vomi son plutonium.

    - C'est vrai?

    - Non, c'est des conneries, mais bien sûr que c'est vrai. Tu notes, t'as mis ton petit enregistreur en route? Bref, il va être temps de se faire canarder par ces enfoirés de mafiosi. Désolé mon pote, comme je te l'ai dit, on vend du quotidien à la masse. A la pelle.

    - Quoi? Mais...ahhhhh!


    Et hop un petit coup pour le faire parler, et un autre pour le faire taire. Les forces de l'ordre le trouveraient le ventre rempli de pétrole - un bon pied de nez! - et concluraient, grâce à de subtiles mises en lumière, à une vengeance de la mafia, à cause de quelques papiers découvert sur d'illustres comptes occultes.

    ---------------

    - ...c'est moi. L'affaire a été résolue par entente mutuelle des deux parties.

    - Très bien. Cela tombe à pic, vous êtes envoyé ailleurs. En soutien. Nos opérations de l'Est rencontrent quelques impondérables et le Conseil a décidé de placer plusieurs de ses atouts pour faire pencher la balance.

    - Ouais, j'avais cru voir ça. Je lis les journaux, v'voyez.

    - Très bien. Vous partez donc pour le Japon. Tous les détails de votre couverture vous seront transférés d'ici peu. Une cellule d'acclimatation viendra à votre rencontre pour vous mettre au courant de vos prochains dispositions.

    - Et si je dis que je n'ai absolument pas envie de me rendre de ce côté du Pacifique? Vous savez pertinemment qu'on a fait carton plein pour les gens comme moi, dans le temps. Et je n'ai aucunement envie de me frotter à ces japoniais. Encore moins à ceux qui manient l'arc et boivent du thé. Me filent de l'urticaire.

    - Comme d'habitude, nous...

    - ...ne vous demandons pas votre avis, mais votre obéissance. Ouais, je connais le crédo. Mais sérieusement. Je vois une de ces petites gonzesses avec son arc et ses flèches en caoutchouc, j'en fais du gruyère. Et ce sera sans taxe supplémentaire.

    - Rassurez vous, aucun Spécial de ce type n'a été ajouté à la Task Force que nous allons mettre en opération. Vous...

    - Une Task Force? J'ai franchement une dégaine pour travailler en équipe?

    - Les temps changent...

    - Je suppose. Des mecs sautent de la stratosphère en combinaison spatiale, je suppose qu'on pouvait s'attendre à ça...j'espère au moins que cela ne changera pas mes petites habitudes.


    La communication était à présent coupée. Il savait quoi faire. Le Conseil des Fullbringer décidait, il devait agir selon son bon vouloir. Il faut dire que depuis la chute de l'Empire Quincy, le Conseil avait raffermit petit à petit son emprise sur la gestion des affaires humaines et surhumains. Franc-maçons, Patriotes, et tous ces noms d'oiseaux, il n'en ressortait qu'une chose: une Organisation, faite de rouages et d'alliances, orientant le monde dans une direction précise, tout en s'arrangeant pour balayer devant elle grâce à son matériel de nettoyage "spécial".

    ---------------
    - Désirez-vous le poulet, le bœuf, ou les penne?

    - Les pennes, je suis végétarien. Je peux avoir du jus de pomme?

    - Mais bien sûr. Voilà.


    Le visage affable, les traits réguliers, yeux noisettes, bridés. Les dents blanches. Un vrai panneau publicitaire pour la compagnie aérienne. Elle sentait un parfum capiteux. Il l'imaginait déjà au bout de sa...

    - Pardon Monsieur?

    - Oui?

    - Du pain?

    - Non, pas de pain. Trop de gluten, ça me joue des tours.

    - Bon appétit, dans ce cas.


    Ah, le pays du soleil levant...Merveille de l'Est, véritable boite de Pétri pleine d'inconnues et de trucs pas chouettes du tout. On l'avait formé pour user de son contrôle inné de l'énergie spirituelle à des fins létales, et il avait été catapultés dans les coins les plus pourris du monde, afin de régler des problèmes territoriaux. Entre autre. Homme à tout faire, réparateur, il avait beaucoup de casquettes. Aujourd'hui, il allait porter un nouveau costume. Celui d'équipier.

    - Et que des femmes, dans le lot. Personne ne leur a dit que ces choses là étaient instables? Ce n'est pas comme si on m'envoyait en plein dans les tréfonds du Tartare...

    - Vous avez dit quelque chose?

    - Nan Bioman, rendormez vous? Là où on va, yaura pas de place pour le sommeil.
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Chikusa Heiji
Stalker Shi-cap
Chikusa Heiji
Rang : Nana Bantai Taisho

Messages : 557
MessageSujet: Re: Stalker   Stalker Icon_minitimeSam 28 Sep - 23:30

    Yo Stalker & bienvenue parmi nous. o/

    Validé au niveau 4 en tant que Quincy indépendant. Tu bénéficies de 25 PC pour réaliser ta fiche technique.

    Have fun ! (:
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Stalker
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Stalker
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Messages : 13
MessageSujet: Re: Stalker   Stalker Icon_minitimeMar 1 Oct - 9:06

Merci pour la validation! (un peu en retard, mais le coeur y est o/)
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MessageSujet: Re: Stalker   Stalker Icon_minitime

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