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 Vi is for Vice

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Kû Fei
Vi is for Vice Hum-ind
Kû Fei
Rang : The Chosen One

Messages : 53
MessageSujet: Vi is for Vice   Vi is for Vice Icon_minitimeDim 27 Oct - 0:39

    Avatar : Ahri de League of Legends
    Parrain : /
    Comment avez-vous découvert le forum ? Je suis un Double-Compte anonyme !

Vi

    Âge : 600 et quelques années !
    Race : Arrancar !
    Rang demandé : Adjuchas.

    Description de votre personnage :

    *De ma compagnie de Cosaques, je fus le seul à la voir. Nous avions le plus grand mal à avancer, avec la tempête. Et pourtant, devant mes yeux ébahis, elle se tenait stoïque à fixer le vide qui m'échappait. Frêle et fragile, une véritable poupée de porcelaine à la peau d'albâtre. Je ne comprenais même pas comment elle n'était pas déchirée par les vents hurlants. De comment elle faisait, malgré son léger habillage, pour ne pas sentir ce froid dévorant nous mordant la peau. Je m'étais arrêté, à ce moment là, la contemplant avec incompréhension. C'est à ce moment que ma Compagnie m'a abandonné, nullement consciente de ma vision. Alors, la nymphe se retourna. Elle était sortie du rêve, du songe le plus fou de l'Homme. Sa silhouette était toute en harmonie, et son visage incarnait la perfection. Définitivement belle. Pourquoi chercher autre mot ? Ses boucles ébènes cascadaient autour de son visage, retombant sur ses épaules. Ils étaient couverts de copeaux de neige. Ses prunelles, un peu trop grandes, étaient de l'or liquide, vous vrillant. Et c'est là que je compris qu'elle n'était pas réellement humaine.

    Dans ma plus grande stupeur, il me fallait cligner des yeux à de multiples reprises avant que la réalité ne s'impose à moi. Elle avait des oreilles. Des oreilles de renard, là où devraient se trouver celles d'un humain. Il y avait de l'os, qui dépassait de son cou nu. Et un trou. Il y avait un trou. Un trou noir aux ténèbres oppressantes, en plein milieu de sa gorge. J'ai cru au déguisement. Ça ne pouvait qu'être un déguisement, non ? Je m'approchais pour le lui demander. Je lui criais mon interrogation en russe. Son rire éclatait, comme un carillon de cristal. Je ne pouvais détacher mon regard de ses lèvres. Du sang sur leurs commissures. De ce sang qui dégoulinait, pourpre. Et finalement, mes yeux, lentement se portèrent sur les siens. Je me glaçais. Il n'y avait plus aucune raison. Sa langue pendait, alors que son visage perdait de son charme et tournait en celui-de la bête, férale. Elle montra les crocs, dans un sourire dément. Et ce n'est que lorsque je ressentais la première douleur que l'horreur du Monstre que j'avais en face de moi se révélait dans toute son immondice.*

    - Vladimir Suzdal, Cosaque de la XVII éme compagnie muscovite.

    *Vi, Vi, Vi ...

    C'est une bête, eh, pourquoi se voiler la face ? Parmi les Hollows éveillés, considérez-là comme un déchet. Elle ne vaut pas la peine qu'on s'attarde sur son sort, mais si on la croise, on a intérêt à courir vite ou à la chopper dans un bon jour. Une bonne heure plutôt. Un bon quart d'heure même. Je me comprends, hein. Pourquoi je vous dis ça ? Héhé ... Être une bête ne vous suffit pas ? Oh bien ... Développons. Elle n'a aucune conscience, aucune raison. C'est un être instable et animé par des desseins qui n'ont de logique que pour son psyché tordu. C'est une femme toutes en sourire et voix sucrées, en apparence avenante et ouverte, qui n'a qu'une envie : S'approprier votre corps. Pour tromper son ennui l'espace d'un instant ou la nourrir. L'un allant souvent avec l'autre. C'est un félin qui prend plaisir à jouer avec vos craintes et vos espoirs, une sadique perverse adorant la violence sourde et sordide, et dont le plus grand plaisir est de festoyer sur vos entrailles fumantes.

    Humains, Shinigamis, Hollow ... Ils ne sont que des proies, fascinantes un moment, comme un chat peut-être captivé par un papillon quelques minutes, mais qui finissent indéniablement tuées par ennui, mégarde, ou faim.

    Vous ne me croyez pas ? Vous la trouvez mignonne, adorable ? Vous pensez peut-être qu'elle est attardée, avec ses manières de gamine ? Elle l'est, elle l'est sans aucun doute ... Ce qu'elle a à dire, n'a aucun sens. Aucune cohérence. Elle parlera de jeux et de plaisirs, elle parlera de temps révolus qu'elle n'a plus connu, se perdra dans des tirades sans queue ni tête. Tentera de la poésie et échouera pitoyablement. Ponctuera tout de rires et d'expressions toutes faites, de grands gestes grandiloquents et totalement hors de contexte. S'amusera même à vous imiter, à la limite du grotesque. Oh oui, elle pourrait faire illusion ...

    Pourtant, vous savez ... Cette bête folle ... Il lui arrive que parfois, la raison perce à travers les abysses de son esprit distordu. Elle sera Mélancolie même. Elle vous parlera de ses rêves brisés, de ses ambitions faillies. Du monde tel qu'elle voudrait le façonner. De steppes à perte de vue, d'un blanc infini. Mais ce n'est que pour un temps. La démence l'agrippe bien trop rapidement, et la déraison la pousse à jouer avec vous, que vous le souhaitiez ou non.*

    - Un Arrancar qui passait par là.


    Description de votre pouvoir :

    Mutila, Invierno.

    Lorsque Vi libère son Zanpakuto, elle reprend en partie son ancienne forme d'Adjucha. Ses oreilles s'agrandissent, huit queues poussent sur son séant, alors que l'os sur son cou recouvre toute sa gorge (à l'exception de son trou d'Hollow) et ses épaules; tandis que son visage prend des traits plus bestiaux et perdent toutes leur grâce.

    Une fois son pouvoir libéré, Vi peut contrôler le froid lui-même. Elle peut l'utiliser afin de rendre solide l'eau présente dans l'atmosphère et lui donner la forme d'arme ou protection, provoquer des tempêtes de givre, ou utiliser le froid dans sa plus simple expression et engourdir / brûler avec sa morsure.

    Histoire :

    - Ding dong ding dong ... Les clo-oches so-onnent, tee hee hee ...

    Ce château de sable était si .. Si ... Sableux ! J'avais pris tellement, tellement de temps pour le faire ! Tellement de plaisir à bâtir ses fondations, à lui donner forme ! C'est qu'il n'y avait rien ni personne, dans le coin ... Personne avec qui jouer, avec qui parler ... Personne si ce n'est ce beau château de sable blanc ... Un éclat de rire tordu résonna dans le coin vide, fort. Très fort.

    - Des formes, des formes ... Des nuages faits soie ... Tee hee hee hee ... T'entends la fanfa-are ? T'entends le rena-ard chantant à la bele-ette ? Nan ? Moi na-an plu-us tee hee hee ...

    Un sourire fendait mon visage, alors que la dernière tour, sous la nuit glauque, prenait forme. Une belle tour, une jumelle aux trois autres pointant vers le firmament. A genoux, je fixais, tête penchée sur le coté, mon œuvre d'art faite réalité. Incarnation du rêve. Rêve d'où ? Nulle part. Toute part. Bah, j'aimais pas les rêves. J'écrasais mes petits poings avec une rage feinte sur le beau château, le réduisant en charpie dans une cacophonie de gloussements un peu déments. Si exultant ... Amusant ... Mais ... Mais ! Plus de château ! Qui l'a détruit ? Droite, gauche, haut et bas ! Personne ! Invisible, qui es-tu ? Pourquoi me tourmentes-tu ?!

    - Je sais que t'es là-à ... Tu casses mon chateau-eau, et tu crois pou-voir te casser comme ça-a ? Tu me connais mal, tu me connais pas ...

    Je fouette le vide de mes griffes, mais il ne se passe rien. Il n'y a que moi, ici, avec un ciel désespérément vide. Une lune désespérément blanche. Et un scorpion qui vient juste de pointer le bout de sa pince. Que j'attrape, écrase sur le sable d'un revers de la main. Et que j'enserre entre mes doigts, un peu trop fort. Mais c'est un sourire magnifique qui fend mes lèvres, alors que je le regarde avec une joie certaine !

    - O-oh, mais que voilà-à ..? Un nouvel a-ami ? Oui, oui, oui ... A-ami que tu es ! Moi c'est Vi, ça sonne comme Vi-ice tee hee hee ... Et toi ? Tu t'appelles co-omment ? Chapeau ? De paille ? Tee hee hee ... Dis, dis, dis ! Tu veux jouer avec-

    La bestiole se démenait un peu trop. J'aime pas quand ça bouge trop. J'ai juste voulu la calmer, je n'y suis pour rien ! C'est pas ma faute si elle a plus la moitié de son p'tit corps ! Pas ma faute si j'suis en train de croquer dedans à pleine dent ! Pas ma faute si son sang noirâtre dégouline sur mon menton. Mais en fait j'adore. Grand rire cristallin, alors que je déchire la chair de la bestiole et me délecte de ses entrailles. Et je me stoppe. Nette.

    Je me contemple comme si je me voyais pour la première fois. Je contemple la bête qui commence à s'évanouir entre mes mains. Je contemple le sang qui me souille. Je me rends compte de ma situation. De ce à quoi je suis réduite. Et un hurlement de rage et de haine, de désarroi et de tristesse, résonna. Terrible. A une époque, tout était différent. A une époque, j'étais Reine, Tsarine de Sibérie. Et je régnais sans partage, avec sagesse et grandeur.

    ____________________________________________________________

    Au commencement, il y avait juste moi et mon clan.

    Mon nom ... Mon nom, je l'ai oublié. C'est troublant, de voir à quel point certains détails restent gravés à jamais en moi, des détails insignifiants comme l'odeur de la fourrure ce jour là ou des tâches de rousseur sur le front de Maeva, et que mon nom, partie intégrante de mon identité, ce soit éteint dans le néant ... Qu'importe. Au commencement, il n'y avait que moi. Notre clan était nomade, vivait dans et de la toundra. La chasse et la pêche étaient nos moyens de survie, la fourrure et l'os nos richesses. Et nous étions seuls. Seuls au milieu de l'infini blanc. Le blanc qui n'a aucun sens.

    Je me souviens ... A quel point je détestais ce froid. Ce froid permanent, qui nous forçait à être couvert de fourrure et de cuir à toute heure du jour et de la nuit. De ce froid qui me mordait le visage. De ce froid qui emportait nos faibles et nos infirmes, nos anciens et nos nouveaux-nés. Ô que je le détestais, ce méprisable froid ... Je rêvais de l'Ouest. Il me hantait. On disait que des chasseurs y étaient allés et en étaient revenus. Et ils disaient qu'à l'Ouest, on avait le doux soleil caressant notre peau. On y avait la beauté du vert et des couleurs. On vivait avec autre chose que de la neige et de la glace. Oui, j'en rêvais maladivement ... Je rêvais d'un Prince de l'Ouest me ravissant et m'emportant dans son palais. Je rêvais de fruits de l'été et de chaleur réconfortante ... Je rêvais de ne plus jamais avoir froid ...

    Qu'est-ce que l'on peut être stupide, à cet âge là.

    Mon prince de l'Ouest, je l'ai attendu, des mois, des années durant. Et oh, devinez ? Il est arrivé. Hihi ... Oui, il est arrivé ... Après tout, si ce n'était un Prince, qu'est-ce que cela pouvait-il être ? Il parlait un dialecte étrange. Il avait des habits étranges. Quand je l'ai aperçu au détour d'une balade, je n'ai pas pu envisager quoi que ce soit d'autre. Je suis allée à son encontre. Il était accompagné. Je l'ai hélé. Il m'a crié en retour. J'ai continué à avancer. Mes yeux se sont ouverts grands. Une flèche était fichée dans ma poitrine. Et je me suis écroulée, dans la plus grande incompréhension. Mourir, tiens. Ça, c'était bien quelque chose que je n'avais pas rêvé. Mais au moins, c'était moins terrible que ça en avait l'air. Ça avait brûlé, beaucoup. Mais après, je n'avais plus senti quoi que ce soit. C'était doux. La vision s'éteignait. J'étais happée. Mais c'était pas si terrible.

    C'est ensuite que ça l'est devenu.

    J'étais morte sans l'être. Un état second. A moins que je sois devenue un esprit ? Je pouvais voir et entendre, mais je ne sentais plus rien. Et il y avait cette chaine, attachée à ma poitrine. Cette chaine que je m'étais entêtée à plusieurs reprises à arracher. Et plus j'essayais, plus j'avais mal, et ce n'est que lorsque la souffrance me paralysait totalement et m'abandonnait à moitié inconsciente sur un lit de neige que j'arrêtais. Entre temps, j'étais revenue au village. J'avais appelée ma famille, mes amis. Mais nul ne m'entendait. Nul ne me voyait. Même ! Ils me traversaient, comme si de rien n'était ! J'ai pleuré. Tellement pleuré. Encore et encore, au coin du feu. Mais rien ne changeait.

    Et je décidais de partir. Pour toujours.

    Ce que je n'avais pu faire de mon vivant, je le faisais dans ma non-mort. J'allais à l'Ouest, toujours vers l'Ouest. Mon pas foula Tver et Ryazan, Moscou et Novgorod. Et je continuais, toujours vers l'Ouest. Smolensk, Kiev, Podlosie ... Et je n'allais pas plus loin. Je voyais enfin la beauté de l'été, telle qu'on me l'avait contée. Je voyais la joie qu'elle inspirait. Je voyais les moissons de céréales et de fruits, et me surprenait même à essayer de caresser les récoltes ... Je regardais les gens, les observais et les suivais, les surprenais dans leurs moments de gloire et de déchéance. Et essayais de me prendre d'affection pour eux. En vain. Je n'arrivais pas à me trouver le moindre point commun avec ces gens là. Des gens ne chérissant pas l'été qu'on leur offre, des gens verts comme l'herbe qu'ils foulent. Des gens superficiels n'ayant nulle conscience des vraies valeurs.

    Je quittais pour toujours ma toundra, juste pour y revenir.

    Je suis une femme de l'hiver, et c'est dans les terres de ce dieu que je souhaite m'éteindre. Me voilà vagabondant dans le blanc infini. Avec ce sentiment que quelque chose m'échappe. Avec cette douleur qui m'étreint la poitrine. Avec ce sentiment de regret. Le regret de ne pas avoir accompli mon devoir. Mais quel est-il, mon devoir ? Je ne le savais pas ... Mais il devait être d'une quelconque nature, pourquoi serai-je sous cette forme sinon ? Dites le moi ?! Dites ... Le ... Moi ...
    Hihi, c'est à ce moment que j'ai perdu la raison. Perdu la raison pour un long, long, long moment. Plus qu'un humain ne pourrait l'endurer. Ma chaîne s'était dévorée d'elle-même, et n'avait laissée qu'un trou béant en ma poitrine. Et j'étais devenue un monstre animé par une faim insatiable.

    Cette époque de ma vie ... Elle est vague. Je ne me souviens que d'images, éphémères. Des flash-backs soudains, violents ! Oui ... Je me souvenais de mes proies. Je me souvenais de soldats russes. De compagnies entières tirant aveuglément, alors que je me délectais de leur terreur. Je me souvenais ... Je me souvenais de villages. De villages me vouant un culte. De villages m'implorant de les protéger de l'envahisseur, et d'épargner leurs enfants ... Oh oui, les enfants ... Délicieux ... Je me souvenais ... De guerriers des clans, aux peintures de guerre et armés de lances. D'hommes aux visages fiers me fixant dans les yeux, alors qu'ils se jetaient à leur mort. Leur chair était la plus exquise, j'en voulais ! Encore et encore ! Oui ... Cette époque, cette époque était ... Gloire. Cette époque était celle de ... Reine. Avec le temps, je comprenais ce que j'étais. J'étais Tsarine, celle de l'indomptable Sibérie. Tsarine plus grande que celle se terrant à Saint-Pétersbourg ! La Tsarine régnant sur tout ce qui était vivant et ce qui ne l'était pas, en ces steppes immaculées, oh oui ...

    Puis, j'ai rencontré des pairs. Je crois. Souvenirs fugaces, de bêtes masquées déchirées par mon croc. Et je me souviens, d'encore plus de pairs. Puis il n'y en avait plus, il n'y avait plus rien. Il y eut les ténèbres. J'ai pensée à la mort, à la vraie cette fois-ci. Mais je me suis réveillée. Et ce que je pensais rêve n'était que réalité. Je me souviens d'immenses silhouettes ... Je me souviens d'avoir été immense. Mais je ne me souviens pas de grand-chose ... A part de cette faim, toujours cette faim ... Encore plus grande que celle qui m'animait au commencement de ma seconde vie.

    Et tout s'achevait.

    Je me trouvais en un monde qui était le mien, sans l'être. Familier à en être déroutant, mais dont chaque contour m'était inconnu. Il était blanc, mais blanc de sable et non de neige. Et noir, noir de la nuit insondable. Sans fin. Un monde qui n'attendait que d'être découvert. Dans mon nouveau corps, semblable à s'y méprendre à celui d'un félin, je me sentais ... Vivante. Vraiment, vivante. Vivante pour la première fois. Je ne savais comment revenir en ma terre ancestrale, pour prendre la place de Tsarine qui était la mienne. Mais cela n'avait plus d'importance. Je serai la Tsarine de ce désert. Et ma quête débuta. Une quête faite de chasses et de traques, de courses et de fuites. J'usais de tout mon génie pour me tailler un territoire que je pourrai nommer mien. Pour avoir des sujets qui me suivraient avec dévotion.

    Tant de sang sur mes mains, futile ...

    Mais j'étais sotte au fond. Je brassais de l'air pour rien. Je me pensais puissante avec mes crocs, me sentais invincible quand je festoyais sur les cadavres de mes victimes. J'étais stupide, juste stupide. Je n'avais pas encore conscience qu'il puisse y avoir une créature supérieure à moi. Et elle est apparue. Elle m'a battue jusqu'au sang, rouée de coups. Laissée pour morte. Mais pas avant de m'avoir arraché mon masque. Je hurlais et hurlais, mais rien n'y faisait. Cette souffrance était insupportable, pire que tout ce que j'avais connu ! Et j'ai craqué. Mon esprit a craqué. Face à tant de douleur, les digues se sont brisées, et mon esprit a été ravagé.

    Pourtant, je me suis réveillée. Je me suis réveillée, pour constater que j'étais devenue humaine. Humaine pour la première fois en un demi-millénaire. Meurtrie, affaiblie, les os brisés ... Et pourtant, je sentais une nouvelle puissance. Une puissance qui ne souffrait nulle comparaison avec celle que je possédais auparavant. Humaine avec la puissance d'une bête de cauchemar. La comparaison me fit éclater de rire. Que pour quelques secondes.

    Ce fut le début de ma nouvelle folie, une folie dont la poigne me tient fermement sous son emprise. Intercalée ici et là soubresauts de raison, moins et moins nombreux.

    Et dans ces rares moments d'éveil, je me demande encore pourquoi. Pourquoi je vis. Qui était mon agresseur. Et quel est mon but. Est-ce que je suis destinée à être la Tsarine dont la Sibérie a besoin, ou une toute autre chose ?

    Quelque chose me dit que c'est au palais de Las Noches que la réponse m'attend. Palais que j'approche, de façon résolue, quand je retrouve mes esprits un temps assez long.




Dernière édition par Vi le Lun 28 Oct - 4:45, édité 2 fois
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Kû Fei
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MessageSujet: Re: Vi is for Vice   Vi is for Vice Icon_minitimeLun 28 Oct - 2:54

C'est fini, j'espère que ça vous plaira !

Bonne lecture et bonne soirée !
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Melody MacKenzie
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Messages : 2108
MessageSujet: Re: Vi is for Vice   Vi is for Vice Icon_minitimeLun 28 Oct - 8:01

Bonjour et (re)bienvenue.

Je te valide au niveau 4 en tant que Números. La fin de ton histoire laisse un doute mais j'imagine que ton arrivée à Las Noches fera l'objet de tes premiers RP puisque tu as posté ta présentation dans cette partie, donc je te place directement là-bas mais dis-le moi si tu préfères être indépendante. Tu disposes donc de 25 points de compétence à répartir comme bon te semble lors de la création de ta Fiche Technique dans la partie HRP de ta faction que je t'invite à faire dans les plus brefs délais.

Bon RP avec ce nouveau personnage !
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MessageSujet: Re: Vi is for Vice   Vi is for Vice Icon_minitime

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