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 Jesus is Back !!!

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Lehto Alstadt
Jesus is Back !!! Shi-shi
Lehto Alstadt
Rang : 4ème siège de la 1ère Division

Messages : 10
MessageSujet: Jesus is Back !!!   Jesus is Back !!! Icon_minitimeSam 16 Nov - 2:15

    Avatar : Gangsta - Nicolas Brown
    Parrain : No Fuckin One
    Comment avez-vous découvert le forum ? C'était en 1940... Les allemands étaient alors aux portes de paris...

Lehto ALSTADT

    Âge : 121 ans (Nombre généré totalement aléatoirement)
    Race : Shinigami
    Siège demandé : A vous de voir.

    Description :

    Lehto, c’est le genre de mecs qu’on croise dans la rue avec une certaine admiration, mais qu’on ne peut pas s’empêcher de baffer dès qu’il sourit. Loin de là l’idée qu’il ait une sale gueule ou quoi. C’est juste que son visage est d’une telle transparence qu’un simple regard suffit à comprendre à quoi il pense. Tel un livre ouvert aux yeux du monde, on à tendance à se rendre compte instantanément qu’il ne va pas tarder à faire une grosse connerie, et on a alors d’autre choix, par instinct de conservation, que de refermer ce livre, a grand coup de claque dans la gueule.

    Haut d’un bon mètre quatre-vingt cinq, il est habitué à regarder les gens de haut sans pour autant qu’on puisse déceler la moindre suffisance dans ses yeux en amande. D’un vert bleu magnétique, ils ont tendance à captiver quiconque ose s’y attarder trop longtemps. Encore une fois, ce n’est pas forcément le fait qu’on ait tendance a se noyer dans son regard, non, à ce que je sache, il serait dommage et douloureux qu’il se retrouve un jour avec une personne coincé dans l’œil. C’est juste qu’il est tout simplement incapable de cacher la moindre de ses émotions.

    Plus habitué a parler avec ses yeux et ses poings qu'avec sa bouche, quand il se décide à vous fixer droit dans les yeux, ce n’est plus un simple regard. C’est un véritable dialogue qu’il ouvre entre vous deux. Vous restez la a le fixer sans pouvoir réagir, envelopper dans cette intensité, comme si chaque nuance, chaque détail, chaque étincelle correspondait a un mot, une émotion. Vous les buvez, les comprenez sans savoir comment. Puis quand il se décide enfin à rompre le contact, vous n’en savez toujours pas plus qu’avant sur son compte, mais sans pouvoir vous l’expliquer, vous avez l’impression d’a présent mieux cerner cette personne. Ce n’est pas qu’un regard, une simple apparence. Il est si entier que ce n’est pas moins qu’un véritable pont entre l’esthétique et le caractère. La raison pour laquelle on ne peut que l’apprécier ou le détester, c’est que tel un enfant, il est vrai.

    En quoi Lehto est il resté un enfant physiquement ? Ce n’est pas tant l’aspect en lui-même qui compte mais plutôt l’aura qu’il en dégage. Un enfant devient un adulte parce qu’on lui a inculqué le savoir nécessaire pour le devenir. Pour lui, c’est comme s’il était devenu adulte sans qu’on prenne le temps de lui apprendre les bases comme « Comment se coiffer pour faire propre sur soi », « Pourquoi doit on s'habiller en société et comment doit on le faire » « Ou encore le fait de ne pas pisser devant les autres ».
    A la différence d'un individu normal, il se dégage de lui une simplicité toute naturelle, et il le prouve par le biais d'expressions faciales exagérée, par une démarche pressée et non retenu. Ce n’est pas seulement un enfant dans l’âme, c’est plutôt comme s’il avait carrément loupé une étape de sa propre évolution et que son physique en avait été légèrement altéré. Ce n’est pas pour autant qu’il ressemble véritablement à un enfant. Sa musculature de même que les trop nombreuses cicatrices parsemant sa peau au teint halé narrent aisément les nombreuses années de sa vie. Cependant, comment ne pas remarquer cette espièglerie dans son sourire, la douceur presque exagéré des traits de son visage ou encore son regard embrassant le monde entier comme pour le défier de se mettre sur son chemin.

    Plus globalement, et bien qu'il est indéniable qu'il soit soit plutôt beau garçon, on ne peut pas vraiment le considérer comme faisant partie des canons esthétiques actuel. Ses sourcils par exemple, sont un peu trop fins de même que ses cils sont un peu trop long pour qu'on puisse parler d'un regard viril. Son nez remonte légèrement en trompette à son extrémité. Et enfin, une petit cicatrice vient redessiner le coin droit de sa bouche pour désharmoniser la symétrie de son visage. Non, tous ces détails font que Lehto est loin d'atteindre la perfection esthétique. C'est pourtant l'accumulation de tout cela, de toutes ces imperfections et de ce coté négligés voir déplorable qui font que lorsqu'on le voit, on ne peut que le trouver vrai et attachant (ou alors le détester, ça marche dans les deux sens). Ainsi, il est comme tout le monde, il peut paraitre beau pour certaines personnes et simplement laid pour d'autres. Lehto est d'un banal affligeant pour faire simple.

    Muni d’une courte chevelure brune aux reflets rouge, certains diraient qu’ils sont auburn, d’autres qu’ils sont tout simplement roux. Lui se contenterait de casser la gueule aux seconds… . Bien qu’il soit tout le temps agréable et souriant, il n’en demeure cependant pas moins colérique. D’une susceptibilité légendaire, il a tendance à s’emporter pour un rien sans qu’on ne sache jamais pourquoi, les raisons de ces « pétages de câbles intempestif » étant bien trop diverses et variés pour qu’on puisse toutes les énumérées. On y peut rien, il est comme ça. Parfois vous parlerez avec lui d’un sujet tout ce qu’il y a de plus banal, puis d’un coup, sans même qu’il prenne la peine de vous prévenir ou que vous puissiez le lire sur son visage, il se détournera de vous pour aller tabasser un passant dans la rue ou encore taper dans une poubelle jusqu'à ce que cette dernière se soit vidée de son contenue. Vous vous demanderez alors « Mais qu’est ce qu’il fout ? » ou encore « J’ai dis quelque chose qui fallait pas ? » Les gens qui le connaissent bien vous fixeront alors en souriant tout en haussant des épaules pour vous montrer que certaines portes méritent parfois de rester fermer a la vue du monde. C’est exactement ça. Dans ce genre de moment, ça sert à rien de chercher à comprendre puisque lui-même ne saurait pas capable de le faire pour vous. Tel « la boite de pandore » ou « le feu de Prométhée », « ce qui se passe dans la tête de Lehto devra rester dans la tête de Lehto » sous peine de subir un châtiment divin dont personne ne peut vraiment en comprendre l’étendu.

    Un Maelstrom, voila comment l’on pourrait définir le caractère de Lehto. Bien qu’on le sache plutôt paisible, amusant, agréable, et plein d’autres adjectifs niais synonyme de « bonheurs » il n’empêche qu’on ne sait jamais à quoi s’attendre avec lui. C’est comme jouer au poker avec des dés de 100, c’est impossible. Tel un bordel chaotique intersidéral, il peut être soudainement pris d’une idée, et sera alors incapable de s’en défaire. Je suppose que c’est comme quand on cherche un détail dans sa mémoire qu’on connaitrait par cœur d’habitude, mais dont on serait incapable de mettre le doigt dessus dans l’instant. « Mon auteur favori ? C’est… merde… Comment il s’appelle déjà ? Tu sais celui qu’a écris tel et tel livre… ». Évidemment, dans ce genre de moment là, la personne en face de soi n’a jamais aucune idée de qui on est entrain de parler, et on se retrouve alors a chercher la réponse dans les méandres de sa mémoire. C’est limite si a ce moment là, la personne ; qui soit dit en passant n’en avait strictement rien à foutre de la réponse qu’on lui donnerait puisqu’elle ne servirait au final qu’a rebondir sur le sujet qu’elle avait délibérément choisis ; ne nous dis pas alors avec un p’tit regard déçu « Nan mais c’est pas grave tu sais, t’es pas obligé de te torturer l’esprit, ça te reviendra » Sauf que quoi qu’elle dise, on pourra pas reposer en paix tant qu’on l’auras pas retrouver. Alors on oublie tout sens de la conversation. On est plus obnubilé que par cette chose et on sera incapable de réfléchir ou de faire quoi que ce soit tant qu’on l’aura pas retrouver. Pour Lehto c’est pareil, et ça peu aller de la question la plus insignifiante a la plus débile et terrible pulsion. Il serait capable de vous demander  « tu crois qu’il y a des pingouins dans le désert ? » Et selon votre réponse, se mettre soudainement dans l’idée d’aller en chercher un pour vérifier si c’est vrai ou pas.

    On aura tendance à s’en plaindre la plupart du temps, mais bon, ce genre de petits écarts a au moins le mérite de mettre un peu d’ambiance dans son entourage. On y peut rien, Lehto est un homme de pulsion, sauf qu’a la différence des autres, et au grand dam de certains philosophe, ce dernier est devenu avec le temps tout simplement incapable de résister a ces dernières. Dénué de toute volonté intérieure, si son cœur lui dit de faire quelque chose, il le fera. Et en parfait homme de pulsions, cela nous permets à présent d’arriver sur le point le plus important du caractère de Lehto… .

    Lehto est une boite de pandore… Un réceptacle dans laquelle serait confiné et scellé les pires maux de l’humanité, 6 des péchés capitaux, ainsi que tout un tas d’autre merde inutile et encombrante. Une véritable métaphore de la plus puissance bombe jamais créée, mais aussi de la plus instable. Pensez a tous ce que vous détestez chez votre voisin, il l’aura, réfléchissez a l’idée la plus incohérente qui soit, elle lui aura déjà traversé l’esprit. Malgré tout ça, il est cependant indéniable qu’il sait se contrôler. Largement capable de tenir une conversation délicate (pas plus de 7 secondes) ou encore de parler stratégie (si l’on considère que foncer dans le tas est une stratégie), ne croyez pas avoir à faire à un fou furieux. Vous êtes juste en face d’un débile, rien de plus, rien de moins. Bref... Quand il ne comprends pas quelque chose, il tape dessus jusqu'à ce que la réponse lui soit révélé.


    Description de votre Shikai
    (Je décrirais mon bankai si vous considerez que j'en mérite un)

    Knock'n Crack


    Ou littéralement, Cogner et Briser. Nom on ne peut plus parlant. Imaginez deux gantelets de combat tellement imposant qu'on en vient a se demander comment leurs propriétaire parvient a ne serait ce que ne pas s'en déboiter les épaules une fois qu'il les a enfilés. Ca en jette hein ? Maintenant imaginez, histoire d'en rajouter une couche au potentiel BADASS de cette image, que ces braves bêtes ont le potentiel de manipuler les impacts et les chocs. Qu'est ce que j'entends par là ? Modification, atténuation, création, amplification, bref.. Combinez tout ceci avec la force brut naturel de Lehto, réputée pour être légèrement... impressionnante, et vous obtenez tout simplement une des plus simple, brutale et moins subtile des capacités de destruction qui soit.

    Spoiler:


Dernière édition par Lehto Alstadt le Sam 16 Nov - 22:20, édité 10 fois
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Lehto Alstadt
Jesus is Back !!! Shi-shi
Lehto Alstadt
Rang : 4ème siège de la 1ère Division

Messages : 10
MessageSujet: Re: Jesus is Back !!!   Jesus is Back !!! Icon_minitimeSam 16 Nov - 13:20

    Histoire :

    Chapitre 1


    Franklin savait compter deux par deux et lacer ses chaussures, il aimait jouer à cache-cache, à chat perché de même qu’à plein d’autre jeux. Il était bon élève à l’école et aidait souvent ses camarades de classe à faire leurs devoirs. Mais un jour, sa mère vint lui demander de l’emmener au marché pour une raison bien spéciale. En effet, demain, c’était son anniversaire ! Franklin allait avoir 8 ans et se rapprochais de plus en plus de l’âge adulte. Pour fêter cela, ses parents avaient décidé d’organiser un anniversaire surprise avec tous ses amis, mais pour cela, elle devait encore aller faire les courses pour préparer la fête, de même que lui acheter un superbe cadeau d’anniversaire. Tout heureux de pouvoir rendre service, Franklin accepta donc d’aider sa mère a aller acheter le nécessaires pour les préparatifs de la fête, sans bien sûr qu’il fusse une seule seconde au courant de tout cela. Et c’est ainsi qu’innocemment, il courut dans tous le marché pour aller prévenir les différents passants et marchands que demain, il aurait enfin 8 ans. Souriant et rigolant à chacune de leurs répliques, son regard ne tarda cependant pas à être attiré par une ombre passant derrière lui et ses oreilles par un son de clochette qu'il ne connaissait que trop bien. Se retournant aussitôt pour en trouver l'origine, il commença a avancer d'un pas presque mécanique pour enfin s'arreter juste devant la source de son intérêt.

    -Bonjour Franklin ! Qu'est ce que je peux faire pour toi bonhomme ? Lui demande le vendeur de glace, un sourire des plus sincère peignant alors son visage.

    Incapable de sortir un mot de sa bouche pourtant grande ouverte, ses yeux sont déjà entrain de se perdre parmi tout les parfums présent, chacun ayant l'air toujours plus savoureux que le précédent.


    -Hey mais... Si je me rappelle bien.. C'est pas demain ton anniversaire ?

    Toujours incapable de parler ou de quitter la vitrine du regard, le jeune garçon se contente d'hocher timidement la tête et parvient alors a arracher un rire puissant de la bouche du vieux vendeur.

    -Ahah ! Allez dis moi ce que tu veux, c'est la maison qui offre aujourd'hui. On n'aura qu'a dire que c'est mon cadeau pour tes 8 ans !

    Une étincelle apparait alors dans le regard du petit bonhomme tandis qu'un grand sourire vient enfin se dessiner sur sa petite bouille. S’emparant de l’énorme glace que lui tends le vieille homme, il le remercie seulement qu'il repart déjà en courant dans l'autre direction. Cette journée ne pouvait décidément pas être plus belle pour Franklin et rien ne semblait pouvoir la gach... .

    Mmh ? Marmonne un homme en sentant le jeune Franklin le bousculer dans son dos.

    -Ma...Ma glace.. Commence a marmonner l'enfant tandis que de grosse larmes font leurs apparition aux coins de ses yeux.

    … Hein ? Oh putain... Me dis pas que.. ? L'homme se tortille pour regarder dans son dos et constate alors l'étendue des dégâts.

    Personne ne sut ce qu'il se passa ce jour là, mais ce que tout le monde sait, c'est que plus rien ne fut jamais pareil pour le jeune Franklin à compter de ce jour. Quand il rentra pour aller dessuite s’enfermer dans sa chambre, son père interrogea sa mère du regard qui ne put rien faire d’autre qu’hausser les épaules, elle-même ne comprenant pas ce soudain changement d’humeur chez son fils adoré. Ne pouvant rester les bras croisés devant un tel mystère, c’est parents s’enquirent aussitôt d’aller demander a leurs fils ou était le problème, mais la seule réponse qu’ils obtinrent ne fut autre qu’un long silence. A l’heure du repas, Franklin n’avait pas faim, il descendit quand même a table pour ne pas déroger aux nombreux principes d’éducations qu’on lui avait inculqué tout au long de sa courte vie. Il se contenta cependant de demeurer encore une fois dans un silence des plus étranges.

    « Mais quelle peut bien être la raison d’un tel mutisme ? »

    Lui demandèrent ses parents. Redressant enfin son visage d’ange déchiré, il fixa de ses yeux vides chacun d’eux avant d’enfin décrocher le premier mot de la soirée, cependant d’une voix aussi terne que les nuages pouvaient l’être un jour de pluie. N’expliquant en rien la cause de tant de déchéance, la seule chose qu’il répliqua ne fut autre que le fait qu’il ne serait plus jamais capable d’aimer un être humain de toute sa vie et qu’il ne donnerait dés a présent son amour plus qu’aux animaux ou autres peluches. Hésitant d’abord entre en rire ou en pleurer, sa mère trouva finalement d’elle-même la solution quand elle posa ses yeux sur son mari s’étouffant soudainement avec la nourriture de sa femme tant la surprise fut grande. Les yeux presque exorbités et la voix étouffé, il arrachait ses vêtements pour tenter de respirer avec plus de facilité tandis que sa femme tentait tant bien que mal de lui taper le dos pour faire cracher l’arête de poisson, le résultat ne fut cependant autre que l’arête traversa la trachée pour y rester bloqué et stopper tout apport en oxygène ou en sang montant en direction de son cerveau. Suffoquant en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, s’étouffant par l’impossibilité de respirer de même que par le fait qu’il se noyait dans son propre sang. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour que ce dernier s’effondre sur la table, de la bave blanche s’échappant de sa bouche tandis que ses yeux exorbités et injectés de sang démontraient qu’il ne s’était même pas encore rendu compte qu’il était bel et bien mort.

    Restant longuement interdit devant tel horreur, le regard vague et le souffle court, c’est avec une facilité déconcertante que les premières larmes se mirent a couler. Vinrent alors les cris, les gémissements et autre sanglots, et tandis que sa mère tentait tant bien que mal de faire revenir son père parmi eux en secouant son corps inerte comme une folle furieuse, le jeune Franklin se contenta de monter silencieusement dans sa chambre, l’expression toujours aussi absente et blafarde qu’avant. Dix minutes plus tard, sa mère gisaient au sol, assise dos au mur, les poignets sectionnés orienté en direction du ciel. La mine presque soulagé, on pouvait voir que la peau blanche de son visage conservait encore les marques laissé par les interminables sillons de larmes. Quinze minutes plus tard, c’était la maison elle-même qui prenait feu tandis que le jeune enfant quittait cette dernière pour ne plus jamais revenir en arrière. Car il ne pourrait jamais en être autrement et que de toute façon, il était à présent trop tard pour réparer ce qui avait été causé.

    Le lendemain, les camarades de classes ne trouvèrent là ou devait avoir lieu l’anniversaire surprise de leur ami qu’un immense tas de cendres. Stigmate d’un douloureux brasier s’étant déroulé pendant la nuit de la veille de ses 8 ans, on n’entendit alors plus jamais parlé de ce jeune enfant si souriant et empli de gaieté répondant au petit nom de Franklin.


    -Tu te fous de notre gueule c’est ça ? Demande une grosse brute tant mal rasée que mal-odorante, arborant avec fierté une longue balafre le long de sa joue droite.

    -C’est clair… Et puis qu’est ce que ça a à voir avec ce noble au juste ? Enchaine alors son collègue, plus petit bien que tout aussi peu charismatique.

    -On t’as pas payé pour que tu nous racontes une histoire a faire peur aux gosses…

    Vous m’avez payé pour que je vous donne des informations sur Lehto non ? C’est exactement ce que je viens de faire.

    -Hein ?

    Et bien, pour faire simple, voila ce qui ce serait passé si le petit Franklin avait un jour rencontré Lehto, enfin… ceci évidemment dans le cas ou cet adorable môme aurait existé.

    -Rends nous notre argent… Réponds le plus petit des deux.

    Quel argent ?

    Une lame sort aussitôt de son fourreau, sifflant dans une note légère, presque chantante à ses oreilles.

    Hey du calme ! Vous pourriez vous couper quelque chose avec tel outil… Bon, vous voulez des informations sur Lehto pour lui mettre une raclée c’est ça ?

    La lame retourne dans son fourreau, visiblement calmé, bien que toujours sur ses gardes.

    Pour ça, va falloir allonger un peu plus la monnaie… Ok ok c’est bon, je vais parler, rangez ça avant de faire mal à quelqu’un ! Voilà c’est mieux… . Que voulez vous savoir ? Précisément j'entends.

    -Son passé, sa façon de penser, ses réactions, ses faiblesses… tout ce qui pourra nous être utile pour qu’on sache comment est ce qu’on peut lui refaire le portrait.

    Euh… lui refaire le portrait ? Alors excusez moi de vous dire ça mais vous vous êtes trompé de cible, ce type est juste increvable.

    -Tout homme a ses faiblesses.

    J’ai pas dit qu’il en avait pas, la question serait même plutôt un truc du genre « quelle faiblesse n’a-t-il pas ? » Mais bon, puisque vous avez payé, autant faire en sorte que vous ne repartiez pas les mains vides et surtout, que vous évitiez de vous faire tuer inutilement, ce serait pas bon pour les affaires.

    -Arrête de te foutre de nos gueules et mets toi a table ! Balance le balafré en écrasant alors son poing sur la table du bar. Le silence s'installe, des visages se tournent, puis se concentrent a nouveaux sur leurs précédentes occupations, tandis que le brouhaha ambiant reprends aussitôt.

    -C’est rien d’autre qu’un clown, laisses moi le démolir histoire qu’on récupère notre fric, puis allons régler son cas à ce bâtard de rouquin a l’ancienne, une bonne fois pour toute !

    Gueule le plus impulsif, mais pas le plus intelligent des deux en tapant violemment sur la table, visiblement à bout de patience. Esquissant un sourire devant tel réaction, leur interlocuteur les fixe d’un air amusé, puis entame alors son récit sans pour autant ne pas boire une autre gorgée de son verre auparavant.

    C’est vraiment pas quelqu’un de bien compliqué. On pourrait trouver plein d’adjectif pour le décrire, mais bon. Si je devais ne vous en donnez que 5, ça ressemblerait surement à :

    Niais, Sauvage, Impulsif, Maladroit, et violemment Débile. Dit il en levant pour chaque adjectif l’un de ses doigts.

    Au même moment, une porte vole pour aller écraser sans crier gare un des hommes adossés au comptoir du bar. Buvant tranquillement son verre, celui-ci ne voit pas la lourde planche de bois le percuter et l’assomme sur le coup. Un homme pénètre alors d’un pas enjoué dans le bâtiment. Plutôt grand du haut de son mètre quatre-vingt cinq, sa démarche, d’une légèreté et d’une grâce, tranchant net avec le coté sombre du bar, dénote d’une certaine innocence d’esprit. Sa chevelure arborant une douce couleur auburn, vient encadrer un visage fin, légèrement anguleux. Ses yeux d’un vert bleu scrutent avec une certaine assurance inconsciente l’assemblée se tenant devant lui, voyant que tous les regards sont tournés vers lui, il ne peut alors plus retenir ce petit sourire enfantin se dessinant sur son visage, ou du moins, jusqu'à ce qu’il se rende compte du tumulte qu’il vient de causer.


    Dit comme ça, on pourrait croire que c’est juste un crétin tout ce qui a de plus normal, mais ce serait surement alors votre plus grossière erreur. Ce mec est loin d’être idiot en fait, c’est même plutôt tout le contraire. Ce type a une capacité de réflexion assez affolante et il est capable de comprendre des trucs dont vous ne soupçonneriez même pas l’existence.

    Arquant un sourcil interrogateur, il commence à se gratter la tête, se préparant surement à sortir une excuse, il se contente finalement de hausser les épaules avant de s’avancer vers le comptoir. Un homme grommelle en se frottant les yeux. Le front légèrement ensanglanté et la tête prise d’une violente migraine comme s’il se réveillait d’une soirée un peu trop alcoolisée. Il se masse rapidement la tempe du bout des doigts dans le but de se soulager, puis sent alors ce liquide poisseux s’écoulant de cette dernière. Fixant ses doigts une petite seconde, c’est comme s’il était impossible pour lui que son esprit comprenne le pourquoi de cette teinte rouge que portent à présent ses doigts. Éclair de génie, les événements d’il y a quelques minutes lui reviennent en tête, ses yeux s’exorbitent, il retient un râle empli de haine, puis se met à chercher du regard qui peut bien être le coupable de cet acte irréfléchis. Des cris s’élèvent dans la pièce et rapidement, on peut sentir dans l’air la tension de même que la colère monter d’un cran. Pourtant, les 3 occupants de la table ne semblent pas s’en rendre compte plus que ça, préférant surement continuer leurs affaires plutôt que de s’intéresser à cette dispute puérile et inutile. L’homme hurle sa frustration et sa colère quand il voit enfin le dit fauteur de trouble.

    Là où je dis que c’est un débile, c’est juste qu’il réfléchit beaucoup trop. Il pense, il analyse et il pense encore, sauf qu’il arrive toujours un moment ou il en peut plus.

    -Tu l’as fait exprès hein connard ?

    En gros, c’est comme s’il réfléchissait jamais… .

    Euh… je suis désolé ? Répond l’auteur de cette agression d’une voix partagée entre une certaine timidité et un je-m’en-foutiste naturel.

    -Moi aussi je serais désolé quand je t’aurais fait bouffer tes cheveux.

    Un soupir se laisse entendre derrière le comptoir. Secouant doucement sa tête en fermant les yeux, le vieux barman moustachu se remet à essuyer ses verres à l’aide de son vieux chiffon, il affiche sur son visage une expression des plus détaché, chose plutôt étrange quand on sait que lui-même sait parfaitement comment vont tourner les événements. Peut être se contente il d’estimer avec lassitude le montant de la facture qu’il donnera au jeune homme brun quand tout sera terminé, pour avoir détruit la moitié de son bar. Visiblement, ces deux là se connaissent bien, et ce n’est surement pas la première fois que ce genre de dispute se produit. Non, ce jeune homme est définitivement un habitué de ce bar.

    Généralement, lui suffit de deux minutes pour que ses nerfs lâchent.

    J’ai dit que j’étais désolé, je l’ai pas fait exprès j’te jure !

    -Pas mon problème sale rouquin de merde !

    T’as dit quoi là ?

    Il pète alors un câble et la seule chose qu’il trouve à faire est de démolir ce qui le fait chier, aussi simplement que ça.

    L’homme va pour se répéter, mais le nouvel arrivant n’est déjà plus d’humeur à jouer avec les mots. Une chaise vole pour aller percuter l’autre bougre. Un corps tombe, trois autres quittent le comptoir pour fondre aussitôt sur le perturbateur malgré lui.

    J’crois que j’ai jamais vu plus impatient et susceptible que lui… .

    La bagarre éclate, le bar se retrouve plongé dans un brouhaha impossible tandis que de plus en plus de monde viennent s’ajouter a la querelle, certains n’étant même pas dans le bar quelques minutes plus tôt. C’est comme si cette rixe était en quelques secondes devenu l’événement de la soirée et que son appel était, pour les piliers de comptoir, d’une force d’attraction irrésistible. Telle une femme aux formes envoutantes posant pied dans une prison d’homme ayant oublié les plaisirs de la chair depuis de longues années, tout le monde se jette sur tout le monde, comme prit d’une soudaine et intense frénésie.

    Bien qu’il en soit largement capable, il est dénué de tout sens de réflexions et préfère de loin foncer dans le tas en mettant de coté ses pensées plutôt que de chercher quelques minutes durant la meilleure des solutions existantes.

    On frappe son voisin sans plus de raison que le fait qu’il se trouve malencontreusement sur la trajectoire de notre poing, on s’en prend deux autres venu d’on-ne-sait-où, quelqu’un nous soulève pour nous jeter sur le comptoir. Certains souffrent, d’autres pleurent, mais tous ne peuvent cependant s’empêcher de continuer à se mettre sur la gueule, comme soudainement libéré de toutes les pulsions de violence accumulé au long de la journée. Des corps volent, des verres se brisent, des dents se déchaussent, mais les 3 compères n’en prennent toujours pas compte, préférant continuer leurs discussion autrement plus intéressante.

    En un mot comme en cent, c’est un bourrin, une brute impulsive, un débile congénital quoi… .

    Le jeune homme s’empare de la tête d’un de ses opposants pour l’éclater frénétiquement sur le comptoir jusqu'à ce qu’un autre vienne lui éclater une chaise sur le dos.

    Il m’a raconté une fois qu’il avait balancé le lit de son grand frère par la fenêtre pour la simple raison que celui-ci lui avait posé une devinette. Il avait trouvé la réponse, sauf que son frère avait préféré lui jouer un tour, ne démordant pas quant au fait que c’était pas la bonne réponse, et bien sur bah…

    Stoppé dans son action rédemptrice, un silence lourd vient bientôt remplacer le bordel dans la salle, il lâche la tête aplati de sa victime pour la laisser glisser a terre. Le coupable de cet acte irréfléchi, d’abord interdit, jette un bref coup d’œil au pied de chaise demeurant encore dans ses mains tandis que la bête enragée se retourne avec une certaine torpeur, semblable au calme avant la tempête, le petit bonhomme en face jette discrètement le morceau de bois entre ses mains avant de lui sourire innocemment. Il lui dirait bien « C’est pas moi, je suis innocent, le mec qui a fait ça vient de se barrer en courant par là bas » mais il sait déjà son heure venue. Une goute de sueur coule le long de sa tempe, elle a le temps de chuter dans une lenteur presque exagéré pour finalement s’écraser a même le sol. La tension accumulée dans la zone, si étouffante, est telle qu’elle tuerait surement net une mouche se risquant a voler entre les deux hommes. Puis voila que l’autre pose ses mains de part et d’autre du comptoir, tirant sur ses bras, on peut entendre le bois se déchirer une petite seconde dans un craquement effroyable. Une seule phrase ne résonne alors plus que dans le bar.

    Ça lui a pas plu quoi...

    En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, c’est peut être deux cent kilos de bois qui s’abattent sans pitié sur le freluquet. Puis la rixe reprend aussitôt, les cris reviennent de plus belle, des prises de catch sont exécutées sans la moindre peur de blesser son prochain, du sang coule, des arcades sourcilières éclatent. C’est comme si ce petit incident n’avait jamais eu lieu.

    -Son frère ? On pourrait l’utiliser ?

    Non, me semble qu’il est mort il y a de ça plusieurs années.
    Dit il en se grattant l’arrière de la tête, comme gêné par cette soudaine question.
    Et puis de toute façon, connaissant Lehto et ses sentiments vis-à-vis de ce dernier, si vous en étiez venu à le prendre en otage, il aurait été capable de le descendre lui-même avant de s’occuper de vous.

    -Mais ce type est…

    Un Malade ? Complètement Chtarbé ?

    Deux hommes sont soulevés par la gorge avant que leur oppresseur ne les éclate littéralement l’un sur l’autre.

    Non pas vraiment. Juste que bon, il vient d’une des 5 plus grandes familles de noble du Sereitei, le genre de famille avec une éducation stricte et des buts bien défini a l’avance pour leurs mômes et de ce que j’ai cru comprendre, il a jamais été très fan de cette idée. C’était un peu le fils que ses parents n’attendaient pas… surtout son père. Donc forcément, on peut pas dire que ses relations avec sa familles soient excellentes. Enfin bon, c’est pas non plus un mauvais bougre hein ! C’est un bon vivant avec qui on s’ennuie jamais et tout. Seulement vu qu’il est niais et maladroit au possible, sans parler de sa susceptibilité légendaire et du fait que nous même ayons tendance a le foutre volontairement dans la merde pour détendre l’atmosphère… Bah disons qu’il se retrouve toujours fourré dans des bordels pas possibles. Dit leurs interlocuteur en ne pouvant retenir un petit sourire, repensant surement a toutes les conneries qu’ils avaient bien pu faire sur le dos du dénommé Lehto, et dieu sait qu’il y en avait une grande quantité.

    Un mec louche va l’interpeller depuis une petite ruelle sombre tandis qu’il marche tranquillement dans la rue a une heure tardive, il va le regarder peut être deux seconde, puis s’approcher sans se douter un seul instant que l’autre cherche juste a le dépouiller de tout son fric en fait. Me posez pas la question, j’ai aucune idée de ce qui peut bien lui passer par la tête à ce con. Il pourrait aussi bien se dire un truc du style « Chouette, je vais me faire un ami » que « Il a besoin d’aide ? ». Donc forcément, quand il se rendra compte qu’il se trompe carrément, baaaaah… il sera déjà trop tard. L’autre type aura peut être quatre ou cinq dents en moins, le nez de refait et quelques côtes en morceau. Une fois ceci terminé, il se contentera alors de reprendre sa route, rentrant sa tête entre ses épaules, les mains dans les poches et le dos légèrement courbé, comme un gosse boudant parce qu’on vient de le punir. Autant il peut être long a la détente par moment, autant quand il s’agit de faire parler ses poings, c’est toujours le premier à entamer le débat… . Ça pour taper sec, il tape sec.

    -Ce type est fort ?

    Fort ?…

    Arrachant soudainement un des pieds d’un haut tabouret n’ayant pourtant jamais rien demandé d’autre au monde que le fait qu’on pose ses fesses tranquillement sur lui, voila que le sadique à présent armé s’approche sans faire du bruit de la brute incontrôlable. Inspirant à fond pour se préparer psychologiquement à cet acte fou qu’il allait commettre, il fait alors soudainement passer le morceau de bois devant le rouquin pour lui entraver le corps entier et le bloquer de toutes ses forces contre lui. Ne pouvant résister à cet appel désespéré de l’un de leurs camarades, ses confrères ne prennent alors plus le temps de tergiverser que déjà il se jette tous sur lui. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, 6 bonshommes de bonne carrure se retrouvent sur le dos de la bête sauvage, cherchant à la mettre à terre pour la maitriser ou plutôt de la chevaucher. N’en démordant pourtant pas, ce dernier refuse catégoriquement de se laisser monter, et tel un taureau enragé, commence à se débattre comme un fou furieux, jouant des coudes et des coups de boules pour se libérer malgré le poids pesant sur ses épaules. Cependant, tout homme a ses limites, et tandis que l’un des pieds de ses agresseurs vient lui percuter l’arrière de la jambe pour la forcer à plier, voila qu’il s’effondre alors de lui-même, soudainement déséquilibré. Oui, tout homme a ses limites…

    Ouais il l’est…

    Ou pas… . À présent à terre avec bien plus de poids sur le dos qu’un homme normal ne pourrait le supporter, voila qu’il commence à forcer sur ses jambes. La mâchoire serrée à s’en péter les dents et les muscles de son corps entier contractés bien au delà de leur maximum, menaçant de se déchirer à tout instant, voila que lentement, mais surement, le taureau se relève. Son souffle rauque est d’une chaleur telle que le bois pourrait s’en embraser spontanément a son contact, sa colère quant à elle est si présente dans l’atmosphère qu’on se demande encore comment cela peut il bien se faire que les vitres ne s’en soient pas encore brisées d’elles-mêmes.

    C’est une putain de force de la nature…

    Les corps se remettent alors a valser dans les airs, on a l’impression d’avoir a faire a une catapulte humaine. Certains souffrent, d’autres hurlent, que ce soit de rire ou de douleurs, les insultes fusent au moins autant que les projectiles, le brouhaha est ici a son comble, mais ce n’est pas grave. Ce n’est après tout rien d’autre qu’une bagarre de comptoir, une rixe amicale entre habitués des mêmes bars, ce soir, ils s’en iront tous en grommelant qu’ils ont mal partout, puis se salueront tous avant de remettre ça a la nuit suivante. C’est une nuit tranquille au Rukongai, aucun ressentiment, pas d’envie de meurtre ou quoi que ce soit de plus sanglant que ça, juste un bras de fer a base de concentré de connerie et de testostérone.

    -Ouais mais ce que tu nous raconte là ça nous aide pas d’un pet d’cochon. Comment on est censé le démolir ce type ? C’est pour ça qu’on te paye !

    Je vous l’ai dit, ce type accumule peut être le plus grand nombre de défaut de tout le Rukongai, mais c’est pas pour autant que c’est une proie facile. Même si vous le provoquiez en duel à je ne sais quel jeu pour enfant, il serait capable de s’énerver et de se mettre à jouer avec votre corps simplement parce qu’il trouve ça trop chiant. Parfois, il se met à taper des trucs sans que lui-même ne sache pourquoi. Ça sert à rien d’essayer d’être plus malin que lui ou encore de le piéger, vous vous retrouverez toujours perdant quoi qu’il arrive. Non, votre seule chance de le liquider, c’est encore d’utiliser la bonne vieille méthode.

    Voyant leurs incompréhension de même que leurs impatience d’en découdre, l’informateur tape alors la paume de sa main avec son autre poing aussi sèchement que possible, juste sous leurs yeux interdit.

    Le buter dans son sommeil .

    -J’en ai marre de ces conneries ! Ce mec se paye nos têtes ! Rends nous notre argent ou j’te jure que…

    Il n’aura cependant jamais le temps de finir sa phrase, le poing de la dite silhouette venant soudainement mordre a même sa joue. Un os craque, la mâchoire se fend légèrement tandis que la peau du type se déforme lentement en vague concentrique autour de l’impact. Puis avant même que l’assemblée ai le temps de s’en rendre compte, un corps vole avant d’aller abimer un peu plus le mur d’en face.
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    A présent, voici une petite annexe sur les oursins de mer, animaux que trop peu connu au yeux de la société actuelle.

    La couleur de l'animal est très variable, elle peut être brune, noire, pourpre, verte, blanche, rouge ou multicolore. Beaucoup d'espèces présentent des tailles allant de 6 à 12 cm de diamètre, mais certaines espèces du Pacifique peuvent atteindre des diamètres de 36 cm. Le Strongylocentrotus franciscanus est la plus grande espèce connue, et elle peut vivre jusqu'à 20 ans.

    Comme le reste des membres du phylum des échinodermes, les oursins présentent un test calcaire et un corps à structure dite pentamérique (symétrie d'ordre 5). L'animal ne présente donc pas une face ventrale et dorsale mais une face aborale (anus) et une face orale (bouche). Chez les oursins dits réguliers la face aborale est située sur le dessus de l'animal et la face orale sur le dessous, directement en contact avec le substrat. Le corps globuleux de l'animal est divisé en 10 sections radiaires qui convergent vers le pôle oral et le pôle aboral. Cinq de ces sections, les zones ambulacraires, portent des podia ou podions.

    L'oursin mâle se différencie par sa couleur de son corail : il est rouge chez le mâle et jaunâtre chez la femelle. A noter que les oursins hermaphrodites ont le plus souvent la couleur de l'oursin mâle (rouge).
    Les oursins peuplent des habitats maritimes très divers, principalement côtiers, sur une profondeur allant de 0 à 100 mètres. Certaines espèces, comme le Cidaris cidaris peuvent vivre jusqu'à 1 000 mètres de profondeur, sur des fonds détritiques et coralligènes.

    Le régime alimentaire des oursins est généralement herbivore, constitué d'algues, mais ils consomment aussi moules, éponges, ophiure et crinoïdes. Les oursins sont parfois charognards, et il n'est pas rare d'en capturer dans les nasses à homard, attirés par l'appât. L'oursin crayon ou « porte lance » (Cidaris cidaris) est par exemple un consommateur macrophage carnivore broutant des bryozoaires, des mollusques et des éponges.

    L'oursin est l'une des proies préférées de la loutre de mer et du poisson loup à ocelles. Là où les populations de loutres de mer ont drastiquement baissé ou totalement disparu, les écologues ont noté des invasions d'oursins dans les forêts de kelp, menaçant l'équilibre de ces écosystèmes.
    Le nom scientifique de l'oursin commun du littoral européen (châtaigne de mer) est Paracentrotus lividus.

    Ceci a présent fait, nous pouvons fermer cette parenthèse en ayant bonne conscience quant au fait que vous vous endormirez moins bête ce soir.
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    Putain ce qu’il est bruyant lui ! Qu’est ce qu’ils ont tous à faire chier aujourd’h… Qui c’est le con qu’a fait ça que je lui refasse le visage ?!

    Je gueule soudainement en pointant du doigt le corps tout abimé du type venant de me percuter les jambes comme s’il s’agissait d’un vulgaire yaourt qu’on m’avait jeté dessus. La mâchoire contracté par la colère, mes dents menacent de se casser sous la pression a toute instant. Attendant quelques secondes que quelqu’un se dénonce, je grommelle brièvement avant de prendre le gars inerte par le col pour l’envoyer s’écraser sur deux type, surement innocent, non loin de là comme s’il s’agissait d’une balle de tennis. Les pauvres, je pense même pouvoir dire qu’ils s’étaient même pas mêlé a la bagarre jusque là, préférant certainement éviter tout ennuie superflue. Simplement voila, c’est pas leurs jours, quoi qu’ils en pensent ou qu’ils aient pu faire, ça les empêchent pas de se bouffer quand même le corps de l’autre sur le dos, et moi, bah j’en ai juste rien a foutre en fait... . Fronçant les sourcils un peu plus longtemps encore, je sens cependant rapidement mon visage se calmer malgré l’agitation encore a son paroxysme dans le bar, pour me retourner en souriant en direction de cette tête amicale d’albinos que je ne connaissais que trop bien. M’installant a table juste en face de lui, je prend sans gène la place de la grande gueule que j’avais éjecté un peu plus tôt. Ma bouche s’entrouvre légèrement, je vais pour lui dire quelque chose, mais un grommellement un peu plus loin me fait comprendre qu’il y en a un qu’a pas encore eu son compte. Se relevant lentement de toute sa hauteur, il me faut pas bien longtemps pour remarquer que en fait, bah il est grand… très grand. Peut être 1m95 pour 100kg ? Ouais, c’est pas comme si ça au final cela allait peser bien lourd dans la balance.

    Il est toujours là lui ?

    -Merde, mon visage… Je vais tellement te…

    Attends, je t’emprunte ça deux petites secondes.

    Dis je a Aslor d’une voix à nouveau préoccupée, empreint d’une certaine impatience. Ne prenant même pas le temps d’écouter ce que ce mec a à me raconter, je soulève la lourde table d’une main pour la lui lancer le plus violemment possible dans la gueule. Et a peine parvient il a enfin se remettre debout en recouvrant ses esprit que je le force a retourner se coucher, les idées surement encore plus confuses qu’avant. Son corps s’écrase encore une fois contre le mur, l’abimant toujours un peu plus, tandis que la table recouvre a présent ce dernier de manière a ce que sa sale gueule ne me brule pas trop les yeux.

    J’espère que je vous ais pas trop dérangé ?

    Non non ne t’en fais pas, ces messieurs cherchaient justement a en savoir plus sur… Euh tu devrais faire atten… Trop tard…

    Un tabouret vient aussitôt me percuter la gueule tandis qu’il dit ces mots d’une voix presque attristé. Connard ! Soit un peu plus réactif la prochaine fois. Ça aura au moins le mérite de m’éviter de me prendre d’autre coup inutile. Rah c’est qu’il m’a fait mal le bougre ! Mais ça se fait pas d’attaquer les gens comme ça par derrière d’abord.

    -Attends ! T’es entrain de me dire que la terreur dont tu nous parle depuis tout a l’heure et dont nous a payé une fortune pour l’assassiner, c’est ce gringalet ?! Commence a gueuler la deuxième brute au visage disgracieux.

    Une fortune ? Dit il, une étincelle naissant soudainement dans son regard

    Un gringalet ? Dis je, mon poing rencontrant soudainement son nez.

    Époussetant mes vêtements, le visage assez détaché quant a ce qui se passe autour de moi, la même table que tout a l’heure vient alors me souffler au nez. Je me demanderais bien ce qu’il vient de se passer, mais j’en connais déjà la réponse. Tournant lentement la tête en direction du balafré que j’avais déjà étalé par deux fois auparavant, je le vois se redresser de toute sa hauteur pour me rendre alors compte que ce con me dépasse facilement d’une bonne tête. Déglutissant devant une telle masse de muscle, j’en viens a me demander pourquoi, parfois, je me frottais a des mecs aussi imposants.

    Il est pas encore mort lui ?

    Je lâche d’une voix presque désespérée tandis qu’il s’approche d’un pas lent, vers ma personne. S’arrêtant a quelque centimètre de moi pour bien montrer au monde la différence de taille, je suis partagé entre le mettre directement une troisième fois au sol ou tenter d’engager une discussion pacifique. Bouarf, me connaissant, j’allais pas tarder à lui faire laver le sol avec la langue. Mais bien sur, comme d’habitude, c’est toujours dans ce genre de situation que je prends la plus mauvaise des décisions. Levant le doigt en direction du plafond pour lui dire quelque chose ne volant a coup sur pas très haut, j’ai pas le temps d’entre-ouvrir la bouche que son pied vient me secouer les entrailles pour m’envoyer valdinguer a l’autre bout du bar. Toussant comme un dératé en gesticulant a même le sol tant le coup m’a fait mal, j’ai le souffle coupé et je sens des larmes s’écouler de mes yeux. Le salaud ! Ça se faisait pas d’attaquer sans prévenir ! Ok, c’était justement ce que je faisais tout le temps quand je pétais une durite sans aucune raison valable, mais bon, c’était différent ! N’attendant même pas que la douleur s’estompe, je me redresse sans plus de difficulté que ça, le fixant alors d’un regard soudainement on ne peut plus sérieux. Tous les mecs qui me connaissent vous diront si vous leurs demandez que, qu’importe combien de temps ce type tiendra et aussi faible soit il, il ne se remettra peut être jamais de la déculotté que je m’apprêtais a lui mettre. Les sourcils froncés, j’essuie la bave au coin de ma bouche avec le dos d’une de mes mains, l’autre quant à elle se contentant de tenir mon ventre encore endolori.

    -Bah alors ! C’est tout ce dont tu es capable ? Ou est passé « La putain de force de la nature » d’il y a 5 minute ? T’as peur de t’être frotté a plus fort que toi peut être ? C’est pas toi pourtant le type que jamais personne n’a réussi à mettre a terre ?...

    Et il continu de bavasser pendant peut être encore une minute, mais mon esprit ne décrypte déjà plus ce qu’il a à me dire. Ce mec m’énerve tellement. Qui est assez con pour ouvrir sa gueule dans un combat comme celui-ci ? Il avait que ça à foutre ? C’était sa manière de me faire perdre confiance peut être ? J’entendais déjà Nathaniel se foutre de ma gueule, applaudissant à cet exploit en sortant un truc du style « Je t'en prie, continue de le frapper » ou encore « La légende de Lehto est surfaite, c’est moi la vraie menace dans cette histoire » Avant que je ne lui envoie une table dans le coin de la gueule. Putain, rien que d’y penser, ça me mettait encore plus hors de moi. J’allais démolir ce type de A à Z, avant de m’occuper du cas de Nath’. Certes il était même pas présent est c’était qu’une supposition que je venais de faire, mais ça n’empêchait que le connaissant, il l’aurait vraiment dit. Le dos toujours légèrement courbé par le précédent assaut, je le suis du regard tandis qu’il commence a tourner autour de moi sans encore avoir interrompu son monologue.

    Trois coups donnés, aucun reçu, Ko par défenestrage de gueule…


    J’entends dire Aslor, pariant sur moi tout en prenant les paris des autres occupants du bars, pour changer, s’étant déjà préalablement rempli les poches en vidant celle du mec m’ayant traité de gringalet un peu plus tôt, là aussi pour changer… . Juste pour le faire chier je vais faire exprès de le laisser me frapper une fois tiens. Continuant donc son petit manège en tournant autour de moi tout en me lançant des piques toutes plus inutiles les unes que les autres, j’étais d’abord partant pour le laisser terminer avant de l’attaquer, mais en fait, ça fait peut être 3 minute qu’il ouvre sa gueule inlassablement. Calme toi Lehto, inutile de t’emporter, c’est rien qu’une petite merde, respire, laisse le terminer son discours gentiment, et après tu lui refais la gueule façon bordel anarchique.

    Mais tu veux pas fermer ta gueule !

    Je lâche soudainement avant de lui sauter dessus sans qu’il ai le temps de réagir, la bouche encore bien ouverte et ses yeux empli de surprise me suivant dans mon saut, je suis sur qu’il voit venir mon poing dans ses dents au ralentit sans même avoir le temps de penser a réagir. Et c’est exactement ce qui arrive alors. Mon poing s’emboutit dans sa gueule assez fortement pour que sa mâchoire menace dans un craquement terrible de se défaire de son visage. Le choc est tellement brutal que si j’y avais mis un peu plus de force, j’aurais pu en faire trembler les murs. Un mélange de bave et de sang s’échappe de ses lèvres pour aller tapisser le mur de cette immonde texture. Je m’attends à ce qu’il s’effondre cash, mais voila, il me surprend une nouvelle fois en bloquant sa chute avec son pied droit tandis que, déjà remis du choc, son corps cesse de tituber pour tenter de m’assener un coup de poing dont l’issu risquait d’être fortement douloureuse pour moi. Décalant ce dernier d’un simple coup de coude dans le bras, mon poing droit se serre avant d’aller cette fois ci dire bonjour au niveau de son thorax. Peut être trois de ses côtes partent aussitôt en confetti, son corps se soulève alors de lui-même tout en se penchant en avant. A vrai dire, je sais même pas si son cerveau a le temps de le prévenir qu’il est entrain de morfler, mais bon, sincèrement, je m’en fous. Ce mec m’avait fait chier, c’était normal que je lui rende à présent la monnaie de sa pièce. Ma main gauche s’empare de sa gorge avant même que ses pieds ne puissent retomber au sol, je sens mon biceps se contracter pour soutenir ce poids s’apposant soudainement sur mon corps. Un pas en avant, mes doigts resserre un peu plus leurs emprise sur son cou tel les serre d’un aigle sur sa proie, puis je l’envoie alors traverser la pièce. Du verre se brise dans un bruit à la fois cristallin et strident, le corps inerte du type glisse sur quelques mètres encore dans la rue avant d’aller s’arrêter juste devant un tas d’ordure.

    Allez Allez ! On donne le fric à tonton Aslor !

    La respiration haletante et le corps encore tremblant, je tente de reprendre mon souffle comme ci je venais de courir deux marathon d’affilé. Je dirais d’ailleurs que c’est approximativement le temps qu’a duré le combat, mais c’est juste mon esprit qui me joue des tours, la véritable valeur avoisinant plutôt les 4 ou 5 secondes. 5 petites secondes d’effort, et j’étais essoufflé… .Comme quoi, le cerveau est un organe marrant. On lui demande jamais rien, le laissant toujours faire ces petits calculs et autres manœuvres a sa guise, et pourtant, c’est toujours le premiers a réagir quand on en a besoin. Même pas besoin de lui demander poliment ou quoi. On souffre ? Pas de problème, il nous balance je ne sais quelle Enzyme dans le corps et ça va déjà mieux. On stresse un peu trop ? Pas grave, une petite dose d’adrénaline et puis c’est fini. Pour mon cas, j’pense pouvoir dire que j’étais tellement en colère (sans compter que mon organisme était surement aussi mal foutue que mon esprit) que l’afflux d’adrénaline que je m’étais payé était peut être un tantinet vachement trop supérieur a la normal. D’où les mains tremblante et le souffle court. D’où aussi le fait que je venais de pondre toute cette théorie de merde et que je m’en rendais seulement compte maintenant… .

    Me faut un verre…

    Je lâche avant de me diriger vers le comptoir, m’appuyant dessus, j’attends que le vieux me tende quelque chose pour l’engloutir cul sec. J’ai chaud tout à coup… j’dirais même que ça brule en fait. Je fais le dur quoi ? Peut être 4 secondes avant de me mettre à tousser comme un porc ? Nan mais sérieusement ? C’est quoi qu’il m’a servi ce con ? Ça arrache ! Et voila, tout le monde se fout de ma gueule, fait chier. Faut dire qu’il y avait plus crédible comme attitude après avoir presque tué quelqu’un d’un gabarit largement supérieur au miens aussi rapidement. J’aurais demandé une grenadine que ça aurait pas été plus pitoyable quoi… .

    N’empêche… Voila, je venais encore de démolir un type sans même que je sache pourquoi. Il avait juste eu la bêtise d’hausser un peu la voix il y a peut être dix minute, et voila qu’a présent il léchait le sol sec et poussiéreux de la rue. Roh et puis j’allais encore devoir payer une fenêtre au barman… enfin bon, le proprio me connaissait bien, et c’est pas non plus comme si j’avais une ardoise longue comme le bras… non, pour la mienne, un bras n’était pas suffisant… . Enfin tout ça pour dire qu’une fenêtre pété de plus ou de moins, c’était pas grand-chose… .

    La bonne humeur reviens dans le bar, tout le monde se remet a boire en rigolant discutant paisiblement et tout et tout, une soirée normal en somme. Puis voila que tel un coup de sifflet, la baston reprend de plus belle, sans plus de raison que ça, merde… s’en est presque lassant à force. Des torgnoles fusent dans tous les sens, c’est souvent moi qui les prend dans la poire. Des pieds viennent alors dire bonjours a des têtes déjà naturellement amochés, c’est souvent moi qui les distribue. Puis revoilà de nouveau silence quant une porte s’ouvre avec fracas. Nathaniel en sort, finissant à peine de remonter entièrement son pantalon.

    Putain ça commence toujours quand je suis aux chiottes !!!

    Gueule t’il d’une voix à la fois blasé et énervé comme il faisait si bien, levant son poing pour montrer au monde toute sa détermination tandis que la porte des toilettes, percutant violemment le mur auquel elle était accroché, rebondit pour lui claquer a même la gueule. Minute de silence, on se demande un peu tous ce qui vient de se passer, les mauvaises langues on cependant pas le temps de siffler que la porte se rouvre avec encore plus de fracas pour en laisser sortir cette fois un Nathaniel remonter a bloc.

    Qui c’est le connard qu’a fait ça ?!

    Les cheveux en pétard et le nez en sang, tout le monde le fixe, le regard presque empli de pitié, puis le temps que l’assemblée hausse les épaules d’un air relativement je-m’en-foutiste, et voila que les festivités reprennent de plus belle. De mon coté, je me foutrais bien de la gueule de se bouffon réussissant l’exploit de se faire sécher par une simple porte, mais je suis trop occupé à cogner un mec que j’avais pourtant jamais vu de ma vie. C’est ça qu’est beau dans les combats de rue, ça crée des liens entre les gens, des bleues aussi, mais ça c’était rien d’autre qu’un détail insignifiant. Bon y a aussi des gens qui pète des cables de temps a autres et qui vont alors un peu trop loin. Non j’parle pas de moi mais du fanatiques dans un coin sombre de la pièce venant de péter une bouteille pour sauter dans la mêlé et taillader tous ce qui bouge ou qui ose me toucher… . Artyom, quel gentil garçon. Un peu con, mais sympathique.

    Deux heures plus tard, les corps de gars ivres morts ou mort battu commence à s’empiler a l’entrer du bar, tenant encore debout par un procédé physique m’échappant compte tenu des dégâts que l’on avait involontairement causé. De toute façon, c’était pas si terrible, demain, on délaisserait celui-ci pour aller en chercher un autre a démolir malgré nous, puis ainsi de suite, pour ne finalement revenir ici qu’une fois qu’il serait de nouveau comme neuf. C’était notre routine, pas ce qui avait de plus glorieux, certes, mais aucun de nous 4 s’en était vraiment plein. On ne se refaisait pas après tout.
    La nuit touchait donc a sa fin, le nombre de gars encore debout devait se retenir de ne pas dégueuler ses tripes sur le plancher pour ne pas le salir encore plus qu’il ne l’étais déjà, le barman faisait ses compte dans son coin, l’avantage dans les bastons qu’on créait, c’est qu’elles avaient au moins le mérite d’amener du monde, et plus y avait de monde, plus d’alcool consommé il y avait et par conséquent, plus les bénéfices a la clés était gros. C’était surement d’ailleurs pourquoi ce vieil homme était le seul de tous les proprios du rukongai a ne nous avoir encore jamais interdit de revenir ici. Peut être que c’était le seul qu’avait un tant soit peu le sens des affaires et du marketing, ou peut être tous simplement que ça lui faisait un peu de spectacle et qu’au final, il nous aimait bien, allez savoir.


    Je crois que je vais dégueuler…

    Je lâche d’une petite voix a l’attention des trois autres en me tenant le front. C’était pas ce qui avait de plus classe comme réplique ou même attitude, mais bon, je me ferais une raison. D’une part j’en avais rien a foutre de ce qu’ils pouvaient bien penser, de l’autre, me suffisait d’un bref coup d’œil pour voir qu’eux même n’était pas en bien meilleur état que moi. Faut dire que la baston et l’alcool, quoi qu’on en pense, ça faisait pas forcément bon ménage. Je me demandais même comment j’avais réussi a ne pas vomir mon estomac lui-même après avoir autant bu tout en me prenant des coups dans le bide toutes les deux secondes. Roh merde ce que je me sentais mal. Retenant un spasme tandis que j’essayais d’empêcher ma tête de tourné, je vois Nathaniel ouvrir de grand yeux avant de se pencher en avant, quelques bruit immondes, des raclements de gorges et autres éclaboussure nauséabonde plus tard, il se redressait alors avant de dire d’une voix las et sèche.

    J’suis d’accord…

    Tu parles d’un dégueulasse… . M’enfin, je fais pas le fier non plus. Rien que de sentir cette odeur envahir mes narines, je sentais déjà la bile me remonter le long de l’œsophage.

    -Tu parles… En voila une belle de brochette de bras cassés… .

    Dit le vieux barman tout en continuant de nettoyer le bar tranquillement. Je lui demanderais bien se taire, mais cette effort est déjà trop conséquent pour moi. Aslor, la tête posé sur le comptoir est déjà a moitié entrain de dormir, un sourire niais sur le visage, surement entrain de réfléchir a comment extorqué encore plus de monde avec encore moins d’effort. Nathaniel, lui, préférait pour sa part disséquer du regard son propre vomis pour voir s’il parvenait a retrouver des trucs qu’il avait bouffé les jours précédant. Artyom, enfin, bah il demeurait Artyom quoi… il restait la silencieux à ne faire rien d’autre que fixer le vide… . J’étais prêt a parier tout ce qu’il me restait avec l’autre albinos de merde qu’il était entrain de penser a des trucs pas très orthodoxe à faire avec des femmes… . Le vieux avait raison n’empêche, une belle équipe de loque. Non mais franchement, je crois que ça faisait bien un an qu’on s’était pas mit aussi mal. M’allumant une clope comme si cette dernière allait m’aider a dissipé tous ces effets néfastes sur mon organisme. La fumée qui en sort de l’extrémité incandescente s’élève dans les airs telle une danseuse gitane. Insaisissable, elle n’en demeurait pourtant pas moi envoutante et voluptueuse. Qu’on aime ou pas, on se sentait cependant obligé d’être captivé par ce spectacle, nos yeux étant irrémédiablement attiré par ces formes généreuse glissant sur elles mêmes. Putain, mais qu’est ce que j’étais entrain de raconter comme connerie encore ?Tirant une grande bouffée sur la clope gisant pitoyablement dans ma bouche, j’ai tellement pas la force de ne serait ce qu’expirer que je suis obligé de la laisser s’échapper la fumée d’elle-même en entre-ouvrant connement la bouche. Cherchant une quelconque forme ou métaphore dans les arabesques que dessinait cette dernière en se dissipant juste au dessus de moi, je vais pour retirer une autre bouffer quand je me rends compte que rien ne vient.

    Hein ?

    Je laisse échapper en abaissant mes yeux vide de la moindre expression sur cette dernière c’est quoi ce bordel ? Levant les yeux au plafond comme s’il était possible qu’il puisse pleuvoir dehors et que le toit est une fuite juste au dessus de moi, comme par hasard, je hausse finalement les épaules avant de rallumer cette dernière, demeurant toujours aussi lancinant dans chacun de mes gestes. Souriant niaisement quand l’allumette refait virer a l’incandescent le bout de ma clope, j’ai tout juste le temps de tirer une petite latte dessus que cette dernière s’éteint a nouveau d’elle-même.

    C’est quoi ce bordel ?

    Attends… Qu’est ce qui se passe au juste ? Même les clopes se mettent a se payer ma tête ou c’est juste mon esprit imbibé qui me joue encore des tours ? Nah mais répondez moi là parce que vraiment je vois pas. J’ai bien allumé cette clope il y a quelques secondes non ? Regardant autour de moi, je remarque rien d’inhabituel mis a part un mec habillé en robe noir. Tiens ? Depuis quand il est là au fait ? Il est juste a ma droite et pourtant je me souviens ni l’avoir vu entrer, ni s’assoir. Le dévisageant longuement tout en rallumant une énième fois la cigarette, je le vois lever deux doigts juste au dessus de mon nez, toujours très lentement, puis, sans même prendre la peine de jeter un regard dans ma direction, voila qu’il donne une pichenette dans le vide. Il est débile ou quoi ce mec ? Et putain, ma clope s’est encore éteinte… . J’aurais mouillé mon paquet pendant une des bastons ? P'tet que c’est quand l’autre connard a vomi juste a coté de moi ? Roh fait chier… .

    -Je déteste la fumée de tabac…

    Génial, je m'endormirais moins con ce soir…

    Je lâche presque inconsciemment en frottant une autre allumette contre le comptoir, une flamme apparait presque aussitôt dans un crépitement comme chantant a mes oreilles, je sors une autre cigarette de mon paquet pour retenter ma chance. Approchant lentement le fin morceau de bois enflammé devant mon visage, j’ai pas le temps de foutre le feu au tabac que déjà la flamme se voit souffler comme par magie.

    -J’ai dit… je déteste la fumée de tabac…

    Hein ?

    Deuxième éclair de génie de la soirée, la seule chose d’à peu près potable qui sort de mon cerveau est « Est-ce que oui ou non je dois être épaté devant ce tour de magie ? » Cependant, la raison reprend vite sur le dessus. Faut pas oublier que c’est ce connard qui m’empêche de fumer tranquillement depuis tout a l’heure, je crois que je vais gentiment lui demander d’arrêter, et puis tout ira pour le mieux. Attends mais c’est quoi cette tronche qu’il me tire là ? Regards condescendant et sourire hautain, il réussit l’exploit de me mépriser tout en se foutant de ma gueule… . Bon, c’est pas grave, calme toi, on en reste a notre plan.

    Tu pourrais arrêter de faire ça s’il te plait ?

    Puis sans attendre la moindre réponse de sa part, voila que je retente le coup. Sortant de ma poche mon paquet d’allumette, je l’ouvre d’un geste mainte fois répété pour remarquer qu’il s’agit là de la dernière allumette. Putain, faudrait que j’en rachète après ça. J’espère qu’il y a encore quelques boutiques d’ouvertes a cette heure là…Dire que ça va être la dernière de la soirée, j’ai toujours du mal a m’y faire. La grattant d’un coup sec sur le rebord rugueux du comptoir, la flamme n’a cependant même plus le temps de naitre que déjà elle avorte pour mourir née.

    Restant d’abord le visage inexpressif plusieurs seconde durant, interdit de toute émotion. Le temps de faire un redémarrage forcé du système, de passer outre ce « blue screen of the dead », je relance manuellement la machine. Un premier bip m’indique que le courant électrique parvient jusqu'au cerveau, le second m’annonce quant a lui que le début du vidage de la mémoire physique a commencé. Je refais alors enfin surface tandis que mon visage retrouve ses couleurs habituels. Putain… C’était ma dernière allumette... Me faut une clope… Mais… Mais qu’est ce que… Qu’est ce qu’il a fait ?! Merde, ça y est. J’ai la tête qui tourne, les nausées reviennent de plus belle, mais c’est malheureusement pas à cause de l’alcool cette fois ci. Mes pupilles se dilatent jusqu'à recouvrir la totalité de mon iris, mes mains se mettent à trembler, lentement, mais surement, je me mords alors la lèvre inferieur tandis que ma respiration se saccade de plus en plus. Mes doigts se contractent soudainement d’eux même pour péter la clope en deux comme s’il s’agissait de la dernière borne me séparant encore de la folie. Ca y est, je pète un câble… fait chier… .

    Me relevant d’un coup, mon tabouret tombant a la renverse, c’est comme si tous les effets de l’alcool précédemment ressentit avait disparu avec cette dernière allumette, de même que tout semblant de raison résistant encore face a l’oppression de ma connerie. Me dirigeant tel un zombie vers la sortie, je passe dans le dos de l’anti-tabagiste pour m’arrêter subitement, comme ça, sans plus de raison apparente que le fait que j’avais envie de m’arrêter. Mon cerveau cesse de fonctionner a l’heure actuelle, je ne bouge plus que par instinct… ou pas, m’enfin la n’est pas l’important. L’important dans cette histoire, c’est que mon bras bouge soudainement tout seul pour s’emparer de l’arrière de son crane avant de l’éclater si violemment sur le rebord du comptoir que sa bouille de cervelle ne tarde pas a se déverser par la fissure béante que j’ai créé, tel un œuf qu’on viderait de son contenu. Enfin bon, c’est ce qui aurait du se produire théoriquement, seulement, la théorie et moi, ça a jamais fait très bon ménage.

    Ma main fuse donc en direction de son crane comme prévu, mais j’ai pas le temps de ne serait ce qu’effleurer ses cheveux d’ébène que son tabouret aussi se casse aussi la gueule. Un pas de coté sur la droite, mon bras vengeur loupe sa tête pour passer au niveau de son épaule, j’aimerais réagir en lui arrachant par exemple l’oreille, mais déjà ses mains viennent se poser sur ma peau. Clignant des yeux en me demandant ce qu’il se passe, je me vois soudainement soulever du sol avant d’aller percuter violemment l’étagère des différentes bouteilles d’alcool exposé devant moi. Le choc est terrible, je devine mon épaule déboité a l’angle bizarre qu’esquisse cette dernière. De l’autre coté du comptoir, je vois les trois autres lui sauter dessus, eux même soudainement purger de tout l’alcool ingurgité un peu plus tôt, surement galvanisé par l’adrénaline du combat, ça les empèche pas de disparaitre au quatre coin de la pièce presque instantanément par des prises similaire a ces dernières. C’est pas forcément le fait que ce bâtard maitrise je ne sais quel art martial qu’est gênant. Des gus de ce style on s’en était déjà payés des tas, et la seule différence avec les habitués du combat de rue, c’est qu’ils étaient juste plus marrants à démolir de par toutes leurs figures superflues de même que les petits cris qu’ils lâchaient aux moindres mouvements.

    Nah, décidément, il y avait quelque chose de différent chez ce type. Putain, j’étais dans son angle mort au moment ou je l’ai attaqué, et a ce que je sache, je suis pas une grosse brute peu discrète dans mes mouvements. Comment est ce que ce con est parvenu a m’envoyer valdinguer ainsi sans même se retourner ? Il aurait maté mon reflet a travers le verre des bouteilles en face du comptoir, celle que je venais d’éclater avec mon corps entre autres il y a pas 10 secondes ? Non, c’était peu probable, c’est comme s’il m’avait sentit venir… . C’était possible de développer de tel reflexes ? Ce type aurait été un shinigami, j’aurais rien dit évidemment, mais le…

    .
    .
    .

    Bah oui, bien sur, j’aurais du m’en douter. Il avait fallu que je m’attaque au seul type de mec contre qui on avait aucune chance… . Franchement, je sais même pas pourquoi je suis étonné. Mais bon, c’est pas comme si maintenant que je savais ça encore le fait que j’ai vu en live Aslor, Nathaniel et Artyom se faire démolir en moins de temps qu’il n’en faut que cela allait changer quoi que ce soit dans cette histoire ou encore comme si ça allait m’empêcher de lui faire une chirurgie faciale complète. Me relevant en m’aidant de mes mains, je passe par-dessus le comptoir pour aussitôt retourner a l’assaut.

    Trente secondes plus tard
    et plusieurs coups échangés, je lui dégueulasse son beau kimono tandis que son poing me rentre dans le bide.

    Une minute plus tard et plusieurs claques reçus, je suis a terre, la gueule en sang.

    Cinq minutes plus tard, Artyom, Aslor, Nathaniel et moi dormons dans une petite décharge non loin de là, les corps meurtri et dégueulassé par un mélange de sang, de bave, de vomis et d’autre substances bizarres.

    Quatres heures plus tard, je suis réveillé par un Aslor souriant malgré les nombreuses écorchures sur son visage, mis a part mon épaule déboité, j’ai pas forcément mal physiquement. C’est surtout l’égo qu’a morflé, et je pense que c’est pareil pour chacun de nous, même Artyom semble encore plus terne que d’habitude… .

    Un jour plus tard, Nathaniel a la plus mauvaise idée qu’il aura surement de toute sa vie, il veut qu’on entre à l’académie shinigami pour ne plus jamais avoir a subir pareille défaite. Je lui casserais bien la gueule pour avoir osé sortir une insanité pareille, mais bon, j’hausse finalement les épaules en acquiesçant. Après tout, si ça me permet de crever l’autre chiure de phoque de la nuit dernière, pourquoi pas.

    Une semaine plus tard, ça y est, on y est enfin… A partir de là, y a plus moyen de faire marche arrière, je prendrais bien la peine de leurs redire une dernière fois au cas où ces cons ne l’auraient pas compris, mais bon, en fait, je crois que je suis peut être celui qu’a le plus envie d’en découdre de nous 4. Chais pas pourquoi, mais ouais, je sens que ça va être fun.

    Vingt minutes plus tard, j’apprends qu’on est rentré avec un mois d’avance… Sincèrement, là, je sais pas comment je fais pour ne pas exploser littéralement Nath sur le bitum quand il me regarde avec son air de débile convaincu habituel… .


Dernière édition par Lehto Alstadt le Lun 18 Nov - 11:45, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Jesus is Back !!!   Jesus is Back !!! Icon_minitimeSam 16 Nov - 22:24

    Chapitre 2


    -Asauchi.

    Quécécé ?

    -Ce sabre que vous tenez entre vos mains est votre futur Zanpakuto, vous pouvez d'ors et déjà le considérer comme un nouveau membre a part entière de votre corps. Vous allez vous entrainez avec lui, mangez avec lui, dormir avec lui, vous douchez avec lui jusqu'à ce qu'il daigne s’éveiller a vous dans les semaines a venir. C'est lui qui fera de vous la futur génération de shinigami du Gotei 13 et c'est lui qui décideras si oui ou non vous devrez vivre demain.

    D'accord mais... Concrètement ça marche comment ? Demande Nath avec son air habituel de troufion sceptique et agnostique habituel. Tout ce qui touchait un tant soit peu au domaine du spirituel et d'autre arcane a la con était alors d'ors et déjà hors d'atteinte pour lui, donc bon, je pouvais pas vraiment me considérer comme surpris par le fait qu'il pose cette question. Et au vu du soupir a peine dissimuler que venait de lâcher Masochi, j'étais pas le seul a m'être attendu a un tel réaction de sa part.

    -Mmh... Disons qu'a l'heure actuelle ce sabre est "vierge". Ce n'est rien d'autre qu'une simple épée faites d'acier trempée comme celle que l'ont peut trouvé dans le monde d'en bas. Maintenant, imaginez qu'elle soit... Comment dire... En hibernation. Pour qu'elle s’éveille a vous en tant que Zanpakuto, vous allez devoir la garder constamment a vos cotés dans les semaines a venir, et partager donc ce que vous vivrez avec elle, de manière a ce qu'elle s’imprègne de vous, de votre personnalité, de votre essence. C'est d'ailleurs ce qui fait que chaque Zanpakuto est unique et tant caractéristique de son propriétaire. Vous ne devez pas la considérer comme une simple arme mais comme un véritable partenaire. Vous comprenez Nathaniel ?

    Euh...

    Pour faire simple, j'te présente ta nouvelle petite copine. Outch, ce coup là lui a fait mal... . Nathaniel a toujours été d'une nature jalouse et envieuse. Quand je réussis quelque chose là ou il patine, il a la fâcheuse tendance a faire la gueule violemment. Et c'est encore pire quand je comprends un truc qu'il ne peut même pas concevoir dans son cas. Pour lui qui me considère comme le dernier des débiles sur terre, ce genre de situation est la pire insulte qu'on puisse lui faire. Le truc, c'est que je suis pas débile, c'est juste que j'ai la flemme de réfléchir. Ça me fatigue et me donne rapidement mal a la tête. C'est tout ! Ou peut être que j'essaye juste de me rassurer en disant ça. Fin bref, tout ça pour dire qu'à l'heure actuelle, je serais déjà mort un nombre incalculable de fois s'il avait pu me fusiller du regard, parce que j'avais a peu près saisi le concept qu'essayait de nous inculquer Masochi, et pas lui. Lui et son ego surdimensionnée de merde... . Il me faudra attendre 10 minutes pour que le prof nous laisse enfin sortir et que je puisse lui parler.

    Tu sais...

    Ne dis rien.

    C'est pas...

    J'ai dit chut.

    La mort si...

    La ferme !

    P'tain ! On dirait une tantouse qu'assume pas son amour des queues... Je lâche en haussant les épaules et en m'éloignant alors de lui. J'ai cependant pas le temps de faire 5 pas qu'une pierre vient me heurter l’arrière du crane tandis que sa voix narquoise agresse mes tympans au même instant.

    Alors t'aime ça te faire défoncer par derrière ?


    Putain mais t'es un foutu sociopathe ! Je gueule en tenant ma tête endolori entre mes deux mains.

    Utilise pas des mots que tu connais pas ?

    Commence pas a jouer au plus con avec moi...

    Sinon quoi ?

    Et voilà... 15 secondes de discussions et on dégainait déjà nos nouveaux joujoux pour se mettre sur la gueule... A la vingtième, ce connard trouve rien de mieux a faire qu'une putain d'esquive tandis que ma lame va heurter le sol avec violence...pour s'y briser le plus pitoyablement du monde dessus. Toute hardeur soudainement envolé, Nath et moi arrêtons soudainement de bouger pour nous contenter de suivre avec des yeux ébahi la course dans les airs de la lame brisé. En cet instant, je sais pas pour lui, mais dans mon cas, tout ce passe dans un ralenti presque exagéré... . Des pensée a base de "C'est pas vrai..." ou encore de "Merde..." défile inlassablement dans mon esprit, a un point que je jurerais voir les mots s'écrire devant mes yeux tel une onomatopée de bande dessiné. Il possible que je vois aussi ma vie défiler le temps d'une seconde. La lame n'a cependant pas le temps d'atteindre le pic de sa parabole que deux magistraux...

    "Oooh..."

    ...S'échapent simultanément de nos bouches. On reste la, silencieux et contemplatif devant cette scène, comme si nos esprit venaient de nous faire un gros doigt pour s'envoler et laisser nos enveloppes charnelles simplement vide. Ouais... La comparaison m'a l'air particulièrement juste. C'est d'ailleurs peut être pour ça que cet instant me parait interminable. Mais malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, et dans le cas des mauvaises choses, on parle plutôt d'un commencement. Ouais... Je venais décidément de mettre le pied dans une merde dont je ne pouvais même pas encore concevoir la taille et la densité.

    Est ce que..

    Ouais..

    Mon poing va rouler une pelle a Nath exactement au même moment ou la pointe de mon défunt zanpakuto se plante dans le sol. A vrai dire... J'ai même pas conscience de l'avoir frappé, mes yeux n'ayant toujours pas réussi a quitter le morceau d'épée. Lui par contre, impossible qu'il passe a coté vu la violence que j'ai involontairement mis dans ce coup. Après 5 secondes de ricochets a même le sol, il reste d'abord inerte, le cul en l'air et la mâchoire coincé entre les joins de deux dalles de carrelages, avant de soudainement se relever en gueulant comme a son habitude.

    Putain mais t'es complètement malade gros con ! Pourquoi t'as fait ça ?!

    Et toi qu'est ce qui t'as pris d'esquiver ce coup bordel ?!

    T'aurais préféré que je me fasse trancher en deux peut être ?

    Euh... Ouais ?

    -Qu'est ce que c'est que ce bordel ? Encore vous ?

    Et merde ! Dis je en rangeant instinctivement le reste de mon Asauchi dans mon dos

    Lehto a voulu tester la resistance de son Asau...

    J'vais le tuer... Et j'espère qu'il m'a entendu penser et qu'il commence a se chier dessus...


    ...du carrelage monsieur.

    Attends... Nath aurait donc une conscience ? Nah... Il a juste dut lire dans mes pensées, bien plus probable.

    -Pardon ? J'ai peur de ne pas avoir tout suivi... Qu'est ce qu'il s'est passé Lehto ?

    J'ai..Euh..Trébu...Nan..Nath...


    Bon sang de merde arrête de bafouiller putain d'autiste et sors toi de la merde en inventant une bonne excuse !


    J'ai trébuché dans un escalier.

    Ouah... Génial... On est au milieu d'une place on ne peut plus plate gros con...

    -Hein ? Enfin soit... Et ? Pourquoi étiez vous encore entrain de vous battre ? Demande Masochi en commençant déjà a se masser le front. Au moins, il a la gentillesse de ne pas relever la grosse connerie que je viens de dire, les "Comment" c'est pas son truc, lui il a toujours préféré les "Quoi".

    Bah...

    L'excitation monsieur. Trop d'enthousiasme en pensant a notre prochaine entrainement. Donc on essaye de l’extérioriser comme on peut.

    -Ouais... Lehto ? T'es sur que ça va ? T'as l'air bizarre ?

    Hein ? Euh... Bof.

    Et c'est sur ces trois mots des plus éloquents que Masochi se décida enfin a nous laisser tranquille en tournant le dos. C'était un chic type. Il avait senti l'embrouille a 3 km mais, quelle qu'elle soit, il préférait nous laisser le temps de peut être tenter de la réparer. C'était sa méthode d'enseignement, et disons qu'elle était pas des plus mauvaise. En fait c'était surement le seul prof de toute l'académie capable de nous faire rentrer quelque chose dans le crane.

    Un escalier ?

    La ferme..

    Peut être qu'avec un peu de ruban adhésif..

    Vraiment.. La ferme..


    Ok ok.

    Le pire étant que c'est ce que je fis une fois retourné dans mon dortoir avant d'aller me coucher... Qu'est ce qu'il se passa par la suite ? J'en sais foutre rien si ce n'est que mon sommeil fut pour la première fois depuis ma courte existence, des plus agités.



    -J'espère que t'as compris la leçon ducon.



    Hein ? Qu'est ce qu'il s'était passé ? J'en sais foutre rien si ce n'est que mon sommeil fut pour la première fois depuis ma courte existence, des plus agités. Je me rappelais seulement d'une infinité de sable, un désert, non... une mer de sable plutôt. Je me souviens aussi d'une interminable marche... Et il y avait ces deux immenses bêtes qui me fixaient de leurs yeux rouges feu... Elles me narguèrent d'abord... puis nous nous battîmes... Ou alors nous discutâmes ? Oh et puis rien a foutre en fait.

    Debout feignasse de merde !
    Gueule soudainement Nath en me poussant avec son pieds pour alors me faire tomber du lit.
    Grouille toi, on a déjà une demi heure de retard et... Mec... Tu t'es pissé dessus ou quoi ? Depuis quand tu sues comme ça la nuit ? T'as fait un rêve torride ou quoi ? Oh et puis en fait non je m'en fous.

    Me relevant lentement, je me rends vite compte que mon corps est tout courbaturé et que cela n'a pourtant rien a voir avec les entrainements de ces derniers jours... . Drôle de rêve... c'est comme si tout cela c'était réellement passé, sans que ce n'en soit réel pour autant. Je sais pas. C'était vraiment une sensation étrange... .

    15 minutes plus tard, on arrive enfin devant la salle de cours, et me voilà entrain de retourner en courant au dortoirs pour récupérer mon semblant de sabre avec Masochi me gueulant dessus tandis que je m'éloigne rapidement de lui.


    Ou il est putain... Mais ou est ce que je l'ai foutu bordel ! Ah le voi... C'est quoi s'bordel ? Je lâche en me rendant compte que le fourreau a facilement gagner 50 centimètre comparé a hier soir. Apposant ma main sur la poignée, je vais pour le dégainer quand... .



    -Cris notre nom Salope !




    Qu'est ce qu'il s'est pa... ! Je gueule en me redressant subitement... pour Finalement retomber aussitôt dans les pommes a cause de la douleur.



    -Maintenant on est quitte...



    Oh putain ma tête.. Je marmonne en levant ma main jusqu'à mon front comme si ça allait soulager cette migraine. Il me faut 5 minute pour me rendre compte d’où je suis, 5 minute supplémentaire pour me rappeler comment j'en suis arrivé là et en tirer la conclusion "J'en ai aucune foutue idée", et enfin une bonne demi heure de plus pour qu'une infirmière rapplique enfin dans ma chambre. Il y a que dans les films que les gens se réveillent a l’hôpital avec quelqu'un a leurs coté qui attendait leurs réveil, comme si cette personne savait exactement a quelle heure précise le patient allait se reprendre conscience.

    Excusez moi mais..

    -Une semaine. Me coupe t'elle la parole avant même que j'ai eu le temps de ne serait ce que commencer ma phrase.

    Ah ? Et ...

    -Vous vous êtes brisé absolument tout les os du corps.

    Oh...

    -Et personne ne sait comment vous avez réussi votre compte, on vous a juste retrouver dans votre dortoir, ou ce qu'il en restait, dans cet état là. Vous ne vous rappelez de rien j'imagine ?

    Bof ?

    -Bien ce que je pensais. Sur ce, je vais prévenir votre enseignant.

    Il faudra une heure pour que Masochi et Nath rapplique enfin dans ma piaule. Nath tire une tronche que je ne connais que trop bien, exactement la même que celle qu'il tirait lorsque je lui ai "expliqué" le fonctionnement des Asauchi. Et le prof lui... bah il restait fidèle a lui même quoi... il allait garder des stigmates au front a force de se le frotter comme ça a chacune de nos conneries.

    -C'est... Etonnant... . Si on te retire ta force brut qui dépasse de loin celle de toute la promotion actuelle voir de la plupart des promotions précédentes. Tu es tout simplement incapable de lancer le moindre sort de Kido alors que nous approchons bientôt de l'examen final. Ton maniement du sabre laisse plus qu'a désirer. Je ne parlerais même pas de tes notes en cours magistraux, en bref tu n'es qu'un inca...

    Ouais c'est bon je crois que j'ai saisi l'idée monsieur..

    -Et pourtant... Tu transforme ton sabre en zanpakuto en une nuit et obtiens ton shikai dans la matinée qui suit.. Alors que rien que pour la première partie, il faut compter en général plusieurs semaine..

    Hein ? J'pensais que c'était parce que je l'avais brisé la veille si je me retrouvais là aujou...

    -Tu as quoi ?! Oh et puis non.. j'ai même pas envie de savoir... Bref. J'ai parlé aux infirmières, tu sors demain, évite de causer plus de dégâts d'ici là s'il te plait.

    J'attends que le prof sort pour alors lacher un regard narquois a l'autre trou du cul de blondinet
    .
    Quoi ?

    Et toi t'en es ou avec ton sabre déjà ?

    Sa seule réponse fut de se tirer de la pièce en coupant préalablement la lanière maintenant ma jambe emplâtrée suspendue en l'air.

    Je vais te tuer vieux bâtard ! Je gueule de douleurs.

    Dors bien et a demain ! Lâche t'il alors en franchissant le pas de la porte sans se retourner.


Dernière édition par Lehto Alstadt le Lun 18 Nov - 12:48, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Jesus is Back !!!   Jesus is Back !!! Icon_minitimeDim 17 Nov - 16:06

    Yo Lehto et bienvenue parmi nous. =)

    Pour ta présentation... Je sais pas comment le dire... Enfin, ne prends pas mal l'avis qui suivra :

    D'un côté, je ne me suis pas du tout ennuyé parce que c'est super bien écrit malgré la longueur ; mais de l'autre, plus qu'une rixe, j'aurai plutôt préféré que tu développes un véritable background. Ta manière de présenter ton histoire est super originale, mais elle n'avance à rien, mis à part le fait qu'elle illustre bien le caractère atypique de ton perso.

    - Tu viens d'une des plus grandes familles du Seireitei ? Laquelle ? (Si c'est pas un bobard de l'informateur, on s'entend)
    - Dans quelle circonstance t'as rencontré Nath ? (C'est vrai que j'ai lu sa présentation et que je sais tout ça, mais ça aurait été cool que tu décrives votre première rencontre aussi)
    Quelques petits détails qui auraient fait plaisir, tu vois. M'enfin bon, je chipote. ^^

    Par contre, ce que je vais te demander, c'est de narrer un minimum ta vie à l'académie, dans quelles circonstances tu as débloqué ton shikai et enfin, ton accession à l'une des treize divisions du Gotei 13. Ça, c'est super important, sans quoi je te validerai en tant que simple étudiant shinigami. De ce fait, le choix de la division et du grade te reviennent. Personne ne décidera à ta place. ^^

    Voilà. Bon courage pour les ajouts et choix à faire. =)
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MessageSujet: Re: Jesus is Back !!!   Jesus is Back !!! Icon_minitimeLun 18 Nov - 11:59

Bon bah voilà. J'espère que ça suffira cette fois ci ^^'

Alors j'ai rajouté un vieux paté dégueulasse ou je raconte l'obtention ET de mon zanpakuto ET de mon shikai. Et puisque c'est a peu près comme ça que ce sont déroulés tout les jours de sa formation de shinigami, j'ai par conséquent aussi un peu décris sa vie a l'académie, en quelque sortes... . Enfin pour ce qui est du choix de la division c'est con mais j'peux vraiment pas en parler plus que ça vu que Nath l'a déjà fait dans sa prez. Et vu qu'il y a pas un jour qui ce soit passé sans que les deux soient ensemble, ce serait dommage d'écrire deux fois le même patté non ? =/

Ps : Je me doute que ça va hurler au crime quand vous allez lire le passage avec l'asauchi qui se brise et tout mais j'vous en supplie, je trouve l'idée vraiment intéressante ! Alors en effet j'sais pas si dans le manga il nous est dit que ce genre de truc est envisageable ou non, mais si ce n'était pas le cas, si vous pouviez juste me passer cette bévue scénaristique histoire que d'une j'ai pas a tout recommencer, et d'autre part que Lehto puisse conserver ce passage de son histoire le décrivant tellement bien dans toute sa maladresse... .

Enfin bref, d'avance, merci ><
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MessageSujet: Re: Jesus is Back !!!   Jesus is Back !!! Icon_minitimeLun 18 Nov - 13:19

    Tout est bon.

    Ou presque. Les divisions ne comptent que cinq membres au grand maximum. La onzième est déjà pleine. Choisis-en une autre avec un grade et je te valide. ^^
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MessageSujet: Re: Jesus is Back !!!   Jesus is Back !!! Icon_minitimeLun 18 Nov - 14:07

Soit. Je choisis donc la première division ! S'il était possible de modifier aussi la division de Nath pour qu'il reste avec moi (A sa demande) ce serait formidable ^^
Nath me dit aussi de vous dire qu'il rajoutera un petit passage dans son histoire pour expliquer notre passage de la 11eme a la 1ere division. Ça ressemblera surement a un truc du genre "Ils étaient trop ingérable même pour la 11eme division pourtant réputé pour n'être constitué que de grosse brute sans cervelle, ils furent par conséquent muté dans la première pour être cette fois ci bien plus sérieusement "Encadré" (Division du capitaine commandant, tout ça tout ça). Pour le grade bah... un truc bateau. Genre Nath 4eme et moi 3eme, le contraire ou même des rangs inférieur. Ça a pas trop d'importance pour nous ^^
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MessageSujet: Re: Jesus is Back !!!   Jesus is Back !!! Icon_minitimeLun 18 Nov - 14:26

    Pas de soucis. Je modifie pour lui aussi pour Nath'.

    Tu es validé au niveau 4 en tant que shinigami de la 1ère division. Tu bénéficies de 25 PC pour réaliser ta fiche technique.

    Have fun ! (:
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MessageSujet: Re: Jesus is Back !!!   Jesus is Back !!! Icon_minitime

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