Un jour d'école,

Pendant le repas de fin de soirée de la cinquième division, après une longue journée d'archivage et d'apprentissage sur ses défauts, Kiba apprit qu'un des capitaines donnait des cours spéciaux, sur un certain phénomène pour avoir une maniabilité de compréhension et de dialogue plus accrue avec son arme spirituelle. Il prit les renseignements pour pouvoir avoir accès à cours bien particulier et part ensuite il alla se coucher dans le dortoir de la division.

Un stress lui monta du fond de son ventre jusqu'au cerveau, il n'arrivait plus à dormir. Nous sommes vers deux heures du matin et le jeune shinigami dans ses quartiers n'arrêtaient pas de tourner en rond, il n'en pouvait plus, il sentait une énorme pression comme s'il n'était pas maître de son propre destin sur ce qu'il y allait se passer dans la journée de demain. C'est alors qu'il décida de se rendre dans la cascade juste à la lisière entre le rukongai et les terres arides. Il se déshabilla et s'installa sous la chute d'eau avec son arme spirituelle sur les genoux. De là, quelques échanges entre son zanpakutho et lui commença, mais il avait toujours autant de mal à le comprendre, il ne l'entendait qu'à moitié et ne comprenait pas tous les sens de phrases qu'il pouvait bien dire.

L'envie d'apprendre plus dans la vie est une chose primordiale, apprendre tous les jours pour ne pas mourir bête, même s'il a toute sa nouvelle vie pour ça, Kiba voulait toujours apprendre plus. Son but pour aujourd'hui en savoir plus sur son zanpakutho pour que son objectif, son rêve dans la vie se réalise. Le rêve de protéger les gens faibles du rukongai dans son petit village qui a tant changé. Il était bien tombé dans sa division, car celle-ci regroupait toutes les informations théoriques possible dans les milliards de livres de la bibliothèque pour réaliser son but, la seule chose qui lui manquait réellement c'était la pratique.

« La théorie c'est bien, mais ce n'est pas suffisant. » Se disait-il.

Il se releva au bout de trois longues heures dans l'eau et s'essuya avec un essuie, il renfila son kimono pour se re diriger vers sa division et les dortoirs en particulier. Le stress c'était en allé de lui après cette bonne grosse séance de méditation, il ne craignait plus son futur mentor, car il avait analysé sur tous les points de vues possibles et imaginables pour le cours. Arrivé dans les dortoirs il se concentra sur ce qu'il devait préparer pour aller à ce fameux cours, là-bas il découvrira peut-être des choses plus intéressantes sur lui et son arme.

L'heure du cours arriva, Kiba marchait à son aise dans les allées de la division ou se trouvait le cours, l'académie ne l'avait pas du tout manquer, ces vieux bâtiments lui faisaient froid dans le dos et lui mettait la chair de poule. Mais rien ne pouvait lui faire rebrousser chemin, il était présent pour faire une chose et il se devait la remplir.

Il arriva derrière la porte de classe, les bras derrières la nuque et d'un pas nonchalant il s'avança dans la pièce, il regarda tout autour de lui et il ne vit pas encore le professeur, mais déjà quelques élèves étaient présents. Il ne connaissait personne, mais cela ne le dérangea pas, il était même plutôt content de ne connaître personne et surtout pas de personnes de sa division s'il faisait une bêtise de nouveau son capitaine ne le lui pardonnerait surement pas.

Il salua tous les hommes et femmes de division présent et ne se pressa pas réellement pour aller s'asseoir à sa chaise. Il s'assit comme à son habitude l'air décontracté sur la chaise, les deux pieds de devant ne touchant pas le sol, il cachait un maximum le stress qui montait à chaque minute en ayant cet air de je m'en foutisme et à chaque personne rentrant dans la pièce peur que ce soit le capitaine qui arrivait.

La routine avait repris ses droits, déjà. Une nouvelle déconvenue face aux Maho Tsukaïs à Karakura, où la majorité des forces en présence n'avait même pas eu l'honneur d'en croiser un seul. L'un de ces ennemis avait de nouveau utilisé son pouvoir afin que les alliés se mettent soudainement à s'affronter, les empêchant de se focaliser sur ces redoutables adversaires. Tant qu'aucune méthode ne serait trouvée pour contrer ce pouvoir de marionnettiste, ils ne feraient que passer d'échec à échec, irrémédiablement. Enfin, il est inutile de ressasser encore et encore ces scènes au bout desquelles son Vice-Capitaine avait péri.

La vie se devait de continuer. Ainsi, après une très courte période de répit accordée, la monotonie due à ses fonctions s'était remise en marche. Enquêtes n'apportant pas grand chose de nouveau concernant les cas les plus importants. Quelques désertions par-ci par-là qui quant à elles étaient bien vite élucidées. Et bien entendu, les cours donnés à l'Académie. C'est là qu'il en était à cette heure. Une méthode inchangée depuis des siècles, au moins n'avait-il là pas besoin de réfléchir à ce qu'il faisait. Enseigner le Jinzen était devenu plutôt ennuyeux mais ne posait pour le moins pas le moindre problème.

Le Shirohasu arriva alors dans cette cour extérieure où il avait déjà passé tant et tant d'heures. Un endroit conçu pour être paisible et qui donc ne ressemblait en rien à ces espaces fermés que l'on appelait habituellement « classes ». Une cour pavée, disposant d'un grand espace et aux coins de laquelle se trouvaient des bassins et autres fontaines. Il est après tout connu que l'écoulement de l'eau possède des propriétés d'apaisement sur l'âme, et qui ne sont forcément que bénéfiques lorsqu'il est sujet d'atteindre un haut niveau de concentration.

Quelques élèves étaient déjà présents. Les élèves de l'Académie mêlés aux Shinigamis ayant déjà incorporé une Division, ce cours étant réputé pour offrir des bénéfices à tous, de tous niveaux. La plupart étaient des habitués, connaissant alors les règles. Ceux-là se trouvaient assis en tailleur à même le sol, face à la petite estrade où le Yakushiji prendrait place à son arrivée. Les autres finiraient bien par adopter la même position sans qu'il ait besoin de le préciser, ne fusse que par observation et mimétisme.

Tenzen alla donc s'installer à son tour face à ses élèves, sans se fatiguer à rappeler quelques règles de base comme le fait que rompre le silence menait immédiatement au renvoi du cours. Pas de bavardages inutiles avec lui. Rigide, il l'était sans conteste et la plupart se devaient d'en avoir parfaitement conscience déjà. Une fois que tous seraient installés, la leçon débuterait. Chacun devrait s'installer en tailleur, le Zanpakutô à nu en travers des jambes. Tous se devraient alors d'entrer en méditation, l'esprit entièrement tourné vers l'âme de leur Trancheur d'Âmes. Atteindre leur monde intérieur et maintenir leur concentration le plus longuement possible.

Ceux qui montreraient le moins de ténacité seraient à leur tour renvoyés. Puis la sélection se poursuivrait sur l'endurance de l'esprit... Concentré sur ses élèves, Tenzen observerait le flux de leur énergie spirituelle, et ainsi serait capable d'intervenir, soit pour guider, soit pour exclure selon ce qu'il estimait le plus juste. Et ce jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un, qui bénéficierait alors d'un cours particulier.

Mais l'on n'y était pas encore... Les consignes données, les yeux des élèves se fermèrent de concert, de même que ceux de celui que l'on surnommait le Lotus Blanc. Silence et concentration... Que le cours commence !

Les personnes présentes dans la cour où se déroulait les exercices fixaient et discutaient à voix basses entre eux en voyant l'attitude de Kiba, cette attitude de bien-être et de nonchalance à la fois. Les messes basses se faisaient de bons trains dans la cour, le jeune shinigami aux cheveux blancs était posé de façon trop à l'aise. Jusqu'à ce que le capitaine qui donnait cours, arriva dans l'atrium, là tous firent pareilles, tous non, seul Kiba était toujours dans sa position allongée. L'instructeur avait un regard qui pouvait donner limite la chair de poule à des squelettes, il était froid et très strict, cela ne changeait pas réellement beaucoup Kiba, cela faisait quelques mois maintenant qu'il travaillait pour la cinquième division et son capitaine était comme cet enseignant.

Après ce petit moment de réflexion, il se mit à écouter les consignes données par le maître et s'exécuta, il se mit dans la position du lotus avec une grande facilitée et d'un geste fluide, il prit son zanpakutho à sa gauche, le déposa tout doucement en le dégainant de son fourreau dans l'art martial de style samouraï. L'instructeur laissa faire les jeunes gens, il examina tous les uns après les autres. Même les yeux fermés, on pouvait ressentir son regard lourd, il analysait les élèves présents eux et leurs reiatsu, tour à tour, cela pouvait réellement donner un grand stress. Mais avec sa belle entrée dans la division d'archivistes cela ne le dérangea pas réellement, il était habituer à être épier de ses faits et gestes.

Les ordres étaient bien clairs la concentration était de vigueur tout comme la rigueur. Un esprit calme et reposer devait alors maintenant intégrer les jeunes participants. Le bibliothécaire se mit alors à la recherche d’une paix intérieure, son reiatsu se mit à se poser comme une ligne sans aucune vibration, sans aucune oscillation. Jusqu’à ce qu’il pense à sa jeune collègue Maki Chiraki et les différents capitaines qui l’avait rencontré depuis peu. Une légère oscillation pouvait se voir quand si on se concentrait sur lui, il n’arrivait pas à focalisé son attention sur l’exercice donné par le capitaine présent.

« Allez concentre toi, ne fait pas l’imbécile et ne te fait pas remarquer comme d’habitude… » Se dit-il tout en perdant peu à peu sa centralisation de pensés.
Tout à coup le jeune homme sent comme une contrainte au niveau de son torse et en un instant il est envoyé valdingué cinq ou dix mètres plus loin. Très surpris par ce changement de situation, il les yeux pour comprendre ce qu’il se passait. Il se trouvait dans cette grande plaine au pied d’un immense volcan où ruisselle une petite rivière, le ciel d’un bleu pure et azure, l’herbe est fine et verte et là en face de lui se trouvait l’âme enfermé dans son zanpakutho.

Le demi dragon n’était pas vêtu comme à son habitude, il avait l’une ou deux pièce d’armures en plus et était légèrement plus grand que sa taille habituelle.

« Enfin te voilà… »

Comment est-ce qu’il a pu se retrouver là, dans pareil situation. Il n’y comprenait pas grand-chose, dans son habitude il mettait toujours une heure voir plus pour arriver à une scène identique. Les questions fusaient dans la petite tête du shinigami, ‘’Comment était-ce possible, par quel miracle cela s’était produit, est-ce grâce à l’enseignant ?’’ Tant de questions sans réponses pour l’instant.

Mais avant toute chose, il se releva sans trop de peine tout en dépoussiérant le bas de son kimono rapidement d’un simple geste. Il prit son zanpakutho sur le sol et le dégaina de son fourreau, son regard changea lui qui avait toujours le même sourire afficher chaque jour de la semaine était devenu froid. Il montra une détermination et du sérieux. Il pointa son adversaire avec son arme et celui-ci fit de même il attenda juste les instructions qui devait venir dans quelques secondes.

Un à un, ses élèves entrèrent en méditation. Les habitués y parvinrent rapidement, même si certains n'effectuaient pas de grands progrès à proprement parler. Tenzen le savait, seulement une poignée d'entre eux parviendrait réellement à maîtriser le Shikaï. Et une plus grande proportion encore périrait avant même d'avoir pu un jour entrevoir le Bankaï. Sa maîtrise du sujet et tous les conseils qu'il pourrait donner ne ferait pas de l'ensemble de ces élèves des Shinigamis accomplis. Certains ne sont juste pas réellement faits pour cela... et finiront alors dans des Divisions ou leurs qualités martiales ne primeraient pas, comme à la Quatrième Division ou les Nécromanciens par exemple. D'autres exceptions existeraient encore. Après tout, l'histoire avait déjà porté quelques Shinigamis de renom qui ne faisaient pas usage de leur Zanpakutô, à quelque moment que ce soit. La maîtrise de l'art du sabre, du Kidô, du Hakuda, des Kekkais,... autant de disciplines permettant de compenser pour ceux incapable d'entendre la voix de leur Trancheur d'Âmes, ou tout simplement incapable d'avoir avec lui une complicité suffisante que pour pouvoir en faire usage efficacement.

Mais baste de ces tergiversations, il est ici question de tout de même tenter d'en tirer certains vers le haut. Déjà de premiers candidats étaient priés de se lever et de quitter l'endroit, mais un simple contact spirituelle du professeur. Cela les faisait se retirer de leur méditation et lorsqu'ils ouvraient les yeux, ce n'était que pour voir le Shirohasu dresser un doigt pointant la porte. Ce procédé se répéterait, encore et encore, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un. Le « survivant » profiterait alors des conseils personnels du Yakushiji. Laissons donc à présent le cours se poursuivre jusqu'à son dénouement...

Citation :

Je te laisse poursuivre dans ton monde intérieur, on approfondira dans les prochains posts.

La tension entre les deux compagnons d’armes étaient assez pesante, le shinigami avait encore toujours une pression au niveau de son bas ventre, deux, trois gouttes de sueur dégoulinaient de son front. Mettant ses deux mains à hauteur de son fourreau, l’archiviste fit le premier pas suivit par l’âme de son arme. Le premier coup de katana se fracassa d’acier contre acier, le jeune homme en avait des frissons, il était excité de pouvoir se battre à nouveau face à un tel adversaire, mais il était tout aussi craintif, vu la dernière bataille qu’ils avaient eu c’était terminer sur une victoire assez écrasante d’Hiryû. Passés l’un derrière l’autre, ils se retournèrent pour se regarder. Le sourire aux lèvres dans son casque de combat Hiryû chargea le premier cette fois-ci. Ils étaient plus ou moins à cinq mètres l’un de l’autre, jusqu’à ce que son adversaire disparaisse, il réapparut la main en avant tout en attrapant la tête du bibliothécaire. Sa main était tout aussi grande que la boite crânienne du shinigami, d’un geste du bras il l’envoya valdingué dans le sol.

Kiba ne vit plus rien, il ferma les yeux quand la main de son ami arriva au niveau de son visage et il ressentit une drôle de sensation et perdit l’équilibre et il se retrouva au sol après un gros choc. Il les rouvrit aussitôt après s’être retrouvé à terre, là il vit son adversaire le pointer de son katana vers son visage et son instinct de survie repris un réflexe comme tout novice des combats il ferma ses yeux. Il entendit et ressentit le bruit du métal se planter juste à un millimètre de son visage, une mèche de cheveux tomba comme un feuille morte quand la lame passa devant son visage. Il rouvrit une nouvelle fois ses yeux et le regarda soulager de ne pas avoir péri par ce coup-là, Hiryû rengaina alors aussitôt son arme dans son fourreau. Toujours avec le même sourire qu’au début de la scène, le demi-dragon tendit sa main vers Kiba.

Il l’a saisi et se releva, après s’être dépoussiéré, il se posait une question ‘’ Pourquoi m’a-t-il fait ça et il m’aide quelques secondes plus tard, nous sommes dans un combat non ? Pourquoi avoir agi ainsi.’’ Pendant ca réflexion, Hiryû eut une sorte de réaction de surprise et quand Kiba eut fini de se prendre le chou tout seul, il lui dit.

« Mon cher ami, je vais te dire quelque chose que tu dois bien retenir » il s’assit en tailleur après avoir fait quelques pas en arrière et il invita son ‘’maître’’ à faire de même pour ensuite reprendre. « Je ne suis pas là pour te tuer ou pour te faire du mal non nécessaire, sauf à t’endurcir un maximum. Donc je ne vois pas pourquoi je te tuerais. Puis j’ai aussi besoin de toi et toi de moi, nous sommes un équipe, nous allons de pair. »

Kiba qui n’avait rien fit fût de plus en plus surpris, il se souvenu alors que l’âme de son faucheur pouvait entendre ses pensées. Il rengaina son katana et accepta l’invitation de s’assoir à ses côtés. Quand le shinigami fût assit l’âme continua de lui parler.

« Tu sais, nous n’avons pas besoin de nous battre sans cesse comme nous le faisons à chaque fois, je suis là également pour t’apprendre d’autre chose et te conseiller, tu peux rentrer en contact avec moi quand tu le désires, il suffit de faire le vide et de m’appeler. Je suis à ton entière disponibilité. »

Encore une fois, cette journée était pleine de surprise, il en apprenait de plus en plus, dans les livres comme dans la vie quotidienne. Hiryû toujours avec un léger sourire aux babines continua à lui apprendre des choses de la vie.

« Je vais essayer de t’aider à t’entrainer dans la possibilité de ressentir des énergies, du reiatsu, vu que nous sommes entouré de shinigami tu auras une grand facilité à faire cela. Par la suite nous verrons ce que nous pourrons faire. »

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