Toutes les journées se ressemblaient. Quand est-ce qu’il y aurait de l’action bordel ! Cependant, contrairement aux jours, j’avais moins de paperasserie à remplir. J’avais donc pris rendez-vous avec la couturière de notre division pour qu’elle puisse me confectionner un nouveau kimono d’une matière plus douce et soyeuse. En quoi cela pouvait-il servir à un guerrier de ma trempe ? La réponse est très simple. Les shihakushos, habituellement utiliser par tous les shinigamis de la Soul Society, ont tendance, après une longue matinée, à me démanger de partout, comme si quelqu’un m’avait refilé du poil à gratter. C’était réellement désagréable à force. La matière que je comptais utiliser pour mon nouveau kimono me garantissait au moins un meilleur confort durant mes longues journées de travail. Et en plus de cela, la couturière de la 6e division était vraiment d’une beauté sans pareil. Cela serait un agréable plaisir de se voir coudre ou prendre les mesures par cette jeune femme. Très intéressant même. J’en bavais à l’avance. Cette belle petite brune aux yeux de jade et courbure de rêves. Je l’aurais bien couché sur mon bureau… je l’admets. Vous ne devez pas avoir peur de moi, je reste avant tout un homme avec des envies.

Finissant tout ce que j’avais a faire avant l’arrivée de cette femme, je vins au bord de la fenêtre donnant sur la cour, là où je pouvais apercevoir les membres de ma division se disperser et se réunir en fonction de leur job. Le soleil ardant frappait de plein fouet cette espace marbrée. Quelques minutes plus tard, je vis enfin l’objet de mon attente arrivée à grands pas. D’une démarche souple et légère elle dandinait et swinguait de coup de reins raffinés. Frappant à la porte, j’allai lui ouvrir en toute délicatesse et politesse. Posant ses affaires sur mon bureau, elle commença par prendre son matériel immédiatement, après m’avoir salué. Cette dernière n’osait pas me fixer dans les yeux. Que pouvais-je bien avoir sur mon visage pour qu’elle n’ose pas me regarder. Serait-ce mon grade qui lui suscite autant de timidité ? D’une vois très timide, elle me demanda de retirer ma ceinture qui faisait office de support. Elle vint et m’entoura la taille de son espèce de fil. Elle fit les bras puis le buste. Lorsque vint le moment de faire les jambes, elle se baissa d’une manière sensuelle. Je sentis tout mon sang monter dans une partie très spéciale de mon corps. Elle était pile devant l’endroit qu’il ne fallait pas. J’étais dos à la porte d’entrée. Je me retenais pour ne pas sauter sur elle, mais si quelqu’un nous surprenait dans cette position un peu gênante, je n’ose même pas imaginer l’embarras. Quand soudain quelqu’un ouvrit la porte, sans se peiner de frappant avant. Surement un oublie, mais ce que je redoutais se fit finalement. Tous les deux aussi gêner que l’autre, je remis en vitesse ma ceinture et demanda à la couturière de reprendre ces mesures plus tard. Me remettant un peu en valeur, gêner par la situation, je n’avais même pas pris le temps de poser un réel coup d’œil sur mon invité-surprise. Un grand gaillard de peau matte se tenait devant moi. À mon avis voyant sa corpulence et sa manière de se tenir, je parie tout mon salaire de shinigami que ce dernier faisait partie de la 11e division. Essayant de faire comme si de rien n’était, je m’avançais vers cette inconnue, laissant ainsi partir la jeune femme toute gêner et les joues rougis.

«Bonjour… Je me fais faire un nouveau kimono comme vous pouvez le voir avec un sourire gêner.»

Essayant d’amener la situation sur une autre voie.

«Je suis Takasho Oni vice-capitaine de cette division, que puis-je faire pour aidez ? Monsieur… ? avec un sourir gener.»