Toutes les journées se ressemblaient. Je n’avais point de répit. Aidez-moi ! Entre les cours à l’académie et la gestion de la sixième division, je n’avais presque plus de temps pour moi. Me levant de mon lit avec une flemme ancestrale, je pris mes derniers habits puis je me mis en direction de l’académie, où je devais donner un cours de hakuda. Mes yeux délivraient le pur message de ma fatigue. Je ne pouvais pas abandonner mon poste aujourd’hui. Cela serait indigne de ma personne et de mon poste de vice-capitaine. Je devais y aller. Trainant les pieds durant plusieurs minutes, je vis finalement le seuil de ce lieu d’apprentissage apparaître devant moi. Le soleil l’inondait de tout son éclat. Le vent y pénétrait divinement l’aérant de toute sa fraicheur. En y rentrant, je me dirigeais directement vers ma classe qui semblait déjà m’attendre. Je donnais principalement mes cours dans la salle d’entrainement dédier à cette pratique. Les rangs serrés de mes élevés relevant d’une couleur rouge et blanc confirmaient le respect qu’il me devait et que je leur donnais. Les saluant à mon tour, regardant autour de moi, je les envoyai s’échauffer. C’est normalement durant ce moment que ces derniers prenant le temps de me poser des questions.

«Sensei Takashi, dit pourquoi avez-vous décidé de vous mettre à apprendre le Hakuda ?»

C’était une excellant question. Toute ma vie, je me suis jamais réellement demander pour quelle raison je m’étais à pratiquer cet art martial. Aussi loin que je m’en souvienne, je m’étais toujours passionné pour cet art. Cette manière de montrer sa véritable valeur. Sans arme tranchante, n’ayant que notre propre corps pour arme. Maintenant que j’y repense, c’est depuis mon entrée à l’Omnitsukido. Cet art était obligatoirement requis. Je ne vous dis donc pas que ce fut une chance que j’appréciais dors et déjà cette matière, car si je devais apprendre quelque chose qui ne correspondait pas, j’aurais pu très bien mettre toute ma carrière à l’eau. Avais-je pris pour mine cet art martial par obligation ? Je ne pense pas.

«Cela faisait partie de ma formation. J’ai étudié à l’Omnitsukido. Vous comprenez donc la raison qui m’a poussé à me perfectionner dans ce domaine. »

Nous étions enfin prêt pour un cours d’une heure. La classe était très attentive et une bonne ambiance y résignait. À la fin de la classe, tout le monde regagna ses quartiers et pour faire passer le temps je m’aventurais dans les couloirs. C’est alors que par hasard je tombai sur un homme qui suscitait le respect. Il se trouvait dans sa classe, rangeant ces affaires.