Avatar : Prussia de Axis Powers: Hetalia.
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Âge : 308 ans.
Race :Arrancar.
Rang demandé : Fracciòn de la Septima.

Description de votre personnage :


Un "agneau" chez les loups

Ce que je fais ici? Je n'en sais rien et c'est la question que je me pose chaque jour de cette existence au milieu des païens. Ici, ils me disent que la seule entité divine est le Rey, la Panthère. Mais moi, je sais, je vois au dessus de ça. Le maître de Las Noches n'est qu'un envoyé d'une force beaucoup plus puissante, dont je suis le seul à en avoir conscience. Et en servant Grimmjow, c'est elle que je sers. Qu'elle soit bienveillante ou malveillante, cela m'importe peu, elle nous dirige dans l'ombre des puissants, que ce soit sur Terre, un monde auquel je n'appartiens plus, au Hueco Mundo, où encore à la Soul Society, résidence des anges de la mort. Pour cette dernière, je n'ai entendu que des "on dit", mais mon instinct me dit que rien de bon ne se déroule là bas. Des prétentieux qui se prénomment eux mêmes Anges. Pour nous, les Hollows, je nous vois plus comme des âmes damnées coincées dans une sorte de purgatoire dans un premier temps où nos âmes sont mises à l'épreuve. Dans un deuxième temps, la libération de notre plein potentiel en tant qu'Arrancar, nous élève parmi le commun de nos semblables et nous permet d'accéder à la forteresse du Roi, afin de le servir et comme dit précédemment, à travers lui, le vrai Dieu. Quant aux terriens et bien, ce ne sont que des créatures à l'enveloppe éphémères qui rejoignent un des deux mondes divins. Heureusement pour moi, je ne suis plus de ces pauvres bougres. Après la question c'est suis-je en enfer ou au paradis? C'est une des interrogations que je traîne même après avoir rompu mon masque dont des fragments subsistent à l'arrière de mon crâne, habilement cachés par ma chevelure blonde et qui est certainement le signe de ma sortie du purgatoire, qu'est le grand désert blanc en tant que simple Adjuchas.

À propos de mon cas, il est clair que je suis bien différent des autres habitants de la forteresse du Roi, du moins, je n'ai pas vraiment la tête de l'emploi. Mon visage surtout, est dénué de toute agressivité, sans doute en partie à cause de mes grands yeux bleus qui font plus penser à un agneau qu'à un loup. Ça plus mes courts cheveux blonds, me font penser que je tiens plus de l'ange que du démon. Et pour tout dire mes vêtements n'arrangent rien, mais il faut bien ça pour se prétendre émissaire du vrai Dieu. Une soutane noire sous laquelle je mets une chemise blanche. Je ne revêt pas le col traditionnel, ça m'empêche de respirer et me gênerais pour chasser. Certes ce n'est pas très cohérent avec mes chaussures de cuir noir qui ne sont pas vraiment adaptées à cette activité, mais je fais avec. Pour bien faire, j'emmène toujours avec moi mon chapelet, sur Terre ça me donnerai une certaine immunité, ici, les autres s'en moquent. Mais pour ma personne, il représente toute ma foi, toutes mes convictions, mon fanatisme pour certains.

Pour le reste, à part ma foi inébranlable, je suis Arrancar tout à fait normal, relativement bien accepté par ses pairs, j'ai même trouvé une personne à servir qui elle même sert le Rey. Une procuration de procuration mais j'y met le cœur à la tâche et toujours avec le sourire, enfin presque toujours. Quand je dis tout à fait normal je parle bien sur de mes activités principales qui se limitent certainement à dormir et chasser pour me nourrir. On me dit que j'ai une faim sans bornes, je ne m'en inquiète pas, mais il est vrai que j'ai un appétit gargantuesque. La traque est d'ailleurs un des seuls moments qui me fait oublier mes sempiternelles questions. Un vrai moment de détente que de poursuivre une proie plus ou moins sans défenses - j'aime tout de même le challenge - , de l'abattre juste pour son bon plaisir et se repaître de son énergie vitale et de ses chaires.


Description de votre pouvoir :


Benedixitque Deus lucem




Cette phrase me permet de libérer ma véritable puissance. Dans une explosion de lumière mon masque se reforme en une parodie de visage draconique, mes cheveux blanchissent et s'allongent en une longue crinière. Pour ce qui est des changements du corps, il est entièrement recouvert d'un hierro blanc squelettique, mais dont l'épaisseur n'est pas a négligé. Quelques éléments dorés apparaissent ça et là, notamment un diadème doré sur le haut mon crâne et des anneaux dorés semblables à des ailes dans mon dos. Je suis alors l'envoyé du vrai Dieu, un dieu de lumière. Je peux manipuler celle-ci, lui donner forme -lance, projectiles, bouclier- et m'en servir pour assouvir mes besoins de répandre ma foi à travers les impies.

Histoire : (25 lignes au minimum)

Je tambourinais frénétiquement à la lourde porte de chêne ornée de fer, trois coup, pas plus. Je sentais les soldats derrière moi qui semblaient faire preuve d'une nervosité inhabituelle, certainement à cause des rumeurs qui se faisaient entendre à propos de cette inquiétante baraque, de ses habitants et tout particulièrement de la femme. Je me retournais en entendant le cliquetis d'une armure, et croisa le regard troublé du plus jeune de mes trois compagnons. Je lui sourit d'une façon que je voulais bienveillante.

Lorenzo c'est ça? Je ne vous avais jamais croisé auparavant, ce pourrait il que cela soit votre première expédition?

Il me fit signe de tête que oui. Il avait peur, et c'était normal. Qui sait ce dont ces supposés suppôts du Malin étaient capable? Pour ma part je n'en étais pas à ma première traque. Le cardinal de Venise avait reconnu il y a bien longtemps mes capacités à arracher les secrets aux êtres impies et m'avait recommandé à sa Papauté comme Inquisiteur de la ville. Une folie pour les autres candidats au poste, que de nommer un homme aussi jeune que moi. J'eu rapidement fait de leur démontrer le contraire. Là où les autres avaient besoin d'une dizaine de soldats pour les suppléer par peur de la puissance occulte dont pourrait faire potentiellement preuve les interpellés, je n'en avait besoin que de deux ou trois pour être efficace, n'hésitant pas moi même à faire étalage de l'entrainement que j'avais reçu dans ma prime jeunesse par mon père adoptif, également maître d'arme de renom. Je méritais donc la place qui était la mienne. Je me retournais et attendit patiemment, les mains croisées dans le dos.

Si vous ne vous êtes proposés que pour la gloire, j'aurais préféré avoir un autre équipier que vous, Lorenzo, surtout un qui ne tremble pas alors que nous n'avons pas encore pénétrés dans cette demeure. Vous êtes libres de rebrousser chemin si vous le souhaiter, aucun de nous autres ne blâmerons votre couardise.

L'autre rougit de honte et probablement de colère, piqué au vif par ma tirade assassine. Je ne faisais que le prévenir.

Autre chose, je ne suis pas un grand adepte des vantards, si notre mission est succès, je souhaiterais que vous n'alliez pas crier sous tous les toits que vous avez arrêté des serviteur du Mal absolu. Je travail dans la discrétion, la preuve en est que nous ne sommes que quatre et que si les soupçons sur cette femme s'avèrent fondés, il n'y aura pas de bûcher. Cela étant dit...

Je frappais de nouveau à la porte plus brusquement cette fois. Le judas s'ouvrit et je fis mon plus grand sourire à l'oeil qui y apparut. Reconnaissant en moi un homme d'Eglise, la porte s'ouvrit sur un homme, dont la laideur me fit monter le coeur à la bouche.

Inquisiteur Beneditto! Que faites vous donc ici à une heure si avancée de la nuit?
Je suis flatté de voir que vous me connaissez. Pour tout vous dire il s'agit juste d'un contrôle, suite à des rumeurs concernants votre épouse...Maria c'est ça? Un joli prénom.

L'autre blêmit et j'en profitais pour pénétrer dans la bâtisse, mes compagnons à ma suite. Le pauvre bougre n'arrivait plus à parler et s'affala sur une chaise, en nous désignant la table ou du pain et une carafe d'eau subsistaient. Lorenzo voulu s'emparer d'une miche mais je lui adressait un regard sévère qu'il comprit immédiatement. Si sorcière il y avait, la nourriture elle même devait être corrompue par les forces obscures.

Je vous remercie de votre hospitalité mais nous n'avons pas faim. Votre femme est elle là?
Heu...oui elle lit une histoire aux enfants, voulez vous que j'aille la chercher?
Inutile j'aimerais assister à la lecture, voyez vous, j'aime les histoires qui se finissent bien.


L'autre blanchit un peu plus alors que je me dirigeais vers ce qui semblait être la chambre à coucher, il voulut intervenir mais les soldats s'interposèrent afin de me laisser seul entrer dans la pièce. Je n'y pénétrais pas dans un premier temps et me contenta de rester dans l'entrebâillement de la porte. À l'intérieur, une petite silhouette était assise sur un lit, avec dans les mains ce que j'identifiais difficilement comme un livre à cause de la pénombre. Seul le chuchotement de la femme parvenait à mes oreilles, et je ne pouvais discerner les paroles qu'elle prononçait à l'oreille de son enfant. Je m'approchais doucement de façon à faire savoir ma présence et elle se retourna. Je mis mon doigt sur mes lèvres et lui fit signe de poursuivre sa lecture, ce qu'elle fit d'une voix gorgée de sanglots. L'enfant dû le percevoir car il remua dans son sommeil.

Une fois l'histoire finie, elle ferma le livre, se leva de sa chaise et me regarda avec ses yeux humides. Cette démonstration de peur aurait suffit à elle seule à l'inculper, l'innocent n'ayant rien à craindre de l'Inquisition, mais j'étais quelqu'un de très pointilleux et je choisis tout de même de pousser mon investigation plus loin. Elle ouvrit la bouche mais je stoppais net cette entreprise d'un geste de la main.

Une bien belle histoire que vous avez conté là. Je suis surpris de voir qu'une marchande de peu d 'importance, sache lire.

Elle hocha la tête et je l'invitais à sortir de la pièce, ce qu'elle fit après avoir déposer une bise sur le front du garçonnet endormi. Nous repassions dans la salle à manger où les hommes d'armes reculèrent devant la présence qui m'accompagnait. Cette dernière se précipita auprès de son mari qui poussa un soupir de soulagement. Je souris à ce joli tableau et écarta mes mains, les paumes vers le ciel.

Bien, vous savez qui je suis, et vous vous doutez bien pourquoi je suis ici. Je vous prierais donc de bien vouloir me montrer votre dos, et ce afin de m'éviter de perdre du temps. Il est tard vous savez.
Pater Beneditto... Ce ne sont que des rumeurs... Je ne fais que vendre des plantes aux vertus médicinales.

Je levais un doigt en l'air pour la couper net dans son élan. Le marché de plantes médicinales était très réglementé et s'alignait sur les normes du Vatican. Ces gens là ne me semblait pas être agrées à un tel trafic, réservé aux plus riches. Théoriquement seul l'apothicaire du Duc était habilité à distribuer une telle marchandise mais la tolérance était de mise pour les personnes proches du pouvoir.

Je ne suis pas là, pour juger une activité illégale du point de vue de la justice mais pour enquêter sur une potentielle menace pour l'Eglise. Je réitère donc ma requête et vous demande de me montrer votre dos.

Je me fis un peu plus cassant dans le ton employé et elle s'exécuta tout en soulevant sa veste et son chemisier, mais non sans frissonner. Je me rapprochais afin de mieux ausculter. J'entendis le murmure de Lorenzo qui s'adressait à l'autre garde et j'émis un petit claquement de langue agacé.

Fais silence. Pater Beneditto cherche sur elle la marque des sorcières.

Il avait raison, et cette marque pouvait prendre diverses formes. Je n'avais qu'a trouvé une déformation sur le corps de cette femme pour prouver son acoquinement avec le Malin. Et après un tout petit peu de temps je trouvais ce que je cherchais, une petite boursouflure au dessus de l'omoplate. Je me retournais vers mes compagnons et hochait la tête. Ils se signèrent.

Je me redressais et me massais le coup. Les deux autres attendant mon verdict. Je soupirais.

Mentir à un Inquisiteur est une faute grave.
Pitié! Vous devez faire erreur!

Elle n'eut pas le temps d'ajouter autre chose que Lorenzo la frappait au visage.
Sorcière!

Je lui jetais un regard courroucé.

Il me semble que je ne vous ai donné aucun ordre.
Mais, Pater.

Je tirais l'épée de son fourreau avant même qu'il est pu réagir. Et je l'agitais sous son nez. Il hoqueta de surprise.

Vous n'êtes là que pour cela, pas pour rendre justice à Dieu.

Je lui plaquais son arme sur la poitrine et me retournais vers nos hôtes, tenu en respect par l'autre homme. Je lui posais alors une série de questions sur ses activités. Elle ne cessait de me dire qu'il devait y avoir erreur.

Où vous réunissez vous?

Là encore un démenti. Je fis alors chercher l'enfant dans la chambre d'à coter et la femme hurla de désespoir. Le garçon était encore dans un demi sommeil et je m'accroupi pour me mettre à son niveau. Je lui demandais son nom.

Giovanni.

Je le fis installer à la table, avec nous et repris ma question. Là encore aucune réponse. Le fils se mit à sangloter en voyant les larmes de ses parents et demanda ce qui se passe. Je pris la dague au flanc gauche de Lorenzo et lui plaqua la main sur la table. Je repris avec véhémence.

Où se cachent tes paires sorcières?
Je vous en supplie! Ne lui faite pas de mal, n'êtes vous pas un homme de Dieu?
Je n'est aucun respect pour l'engeance du Diable.

J' abattis froidement la lame sur la première phalange de l'index du jeune, la sectionnant nette. Les parents hurlèrent de terreur, lui de douleur, tel un pourceau qu'on égorge. Je repris mon calme.

Au cas où vous ne sauriez pas compter, il y a trois segments par doigts, il y a dix doigts. Cela vous laisse trente tentatives de réponse.

En fait il n'en restait que beaucoup moins avant qu'il ne se vide de son sang ou meurt de douleur.

Je vous jure je ne sais pas.

Vingt- neuf, nouvelle effusion de sang, nouveaux cris, nouvelles larmes. En fait, je me lasserais vite de toute cette violence. J'arrêtais de torturer le pauvre gosse et le remis à ses parents, soulagés.

Je tournais les talons et donnais mes instructions aux deux hommes, puis quittais les lieux. Une fois dehors des cris me parvinrent, puis firent place au calme de la nuit Venicienne.

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Mes pas résonnaient sur le délicat carrelage de l'immense demeure de monseigneur le cardinal de Venise. Je n'appréhendais en aucun cas cette rencontre avec mon supérieur

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