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 A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]

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Hayako Shin
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Shi-cap
Hayako Shin
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MessageSujet: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeVen 28 Mar - 0:36

Le Rukongai et ses quartiers... Cela rappelait au jeune shinigami ses dernières années avant d'intégrer l'Académie. Les soirées au bar, les bagarres entres amis et celles dues aux tentatives vaines et quelques fois déséspérées du jeune homme d'essayer de ramener quelques filles charmantes chez lui. Il y avait aussi un petit parc, assez isolé du bruit où il faisait bon y être lorsqu'il faisait chaud et doux. Un endroit où la plupart des enfants se rassemblaient, jouant aux shinigami et hollow, variante du chat et de la souris. Des jeunes mères se retrouvaient la bas aussi, se racontant les derniers ragots. Toujours la même chose.
Non loin de la, l'école. Ou plutôt l'Académie. L'endroit où il avait reçu son zanpakuto... Qu'il aurait bien échangé d'ailleurs. Ni repris ni échangé avaient répondu les gens de sa classe, et les profs lui disaient de qu'il était très bien son zanpakuto. Bien ouais... Tellement bien que Shin faisait une fixette sur ca, demandant à prendre jusqu'a un balai brosse en arme lors des cours d'escrime. Pas gagné pour valider son entrée au Gotei. C'est peut être pour ca que Kimagurenai se vengeait sur lui après tout. Le jeune homme alla s'assoir sur un banc quelques instants. Quinze heure vingt cinq. Fallait profiter de ce calme, et il n'allait pas se faire prier. Prenant toute la longueur du banc, il étala ses jambes jusqu'a ne plus être soutenu, laissant vaguabonder ses pieds dans le vide.
Une minute. Deux minutes. Cinq minutes à peine et il en avait déja marre. Il n'avait plus envie de rester là sans rien faire. Pourquoi pas aller narguer les futurs étudiants, maintenant qu'il avait l'insigne de sa division ? Les filles craqueraient surement, c'est obligé.

Y'aura surement des beaux mecs la bas... Miam...
Tes remarques, tu les gardes pour toi.
Oh ca va, t'as tes règles ou quoi ? Pour une fois que je suis de bonne humeur...
Pour une fois ouais...Tu parles...

Et voila. Shin était de mauvaise humeur. Il savait qu'elle avait raison. Tout ca parce qu'il avait pensé à l'académie et ce fameux jour de remise des zanpakuto. Pouvait on parler seulement du destin, le jour de leur rencontre ? Sans doute. Bien qu'ils se disputaient souvent, ils n'avaient jamais eu de différents. Ils se ressemblaient quelque peu, c'était sa version féminine et lui la version masculine. Avec un peu plus de corones. La flemmitude qu'avait Shin lui causait bien des ennuis, mais malgré ca il s'était hissé assez haut dans sa division. D'ailleurs, pourquoi la Quatrième division ? Et bien, ne sachant pas laquelle choisir, il avait laissé son stylo décidé pour lui, tombant sur la case de celle ci. Il avait un bon niveau en soin et endurait pas mal les coups. Mais c'tout. Le kido, il se débrouillait. Mais pour l'escrime, ca tenait plus à un numéro de clown qu'autre chose. Il s'était un peu améliorer oui, mais sans plus. Il ne voulait pas se battre, adepte de la non violence. Voila pourquoi sa division actuelle était très bien pour lui. Sur le chemin, il apperçut une troupe d'enfants non loin de la sortie de l'Académie. Curieux, Shin se dirigea vers eux, afin de voir ce qu'il se passait.

Un grand monsieur se tenait au beau milieu d'eux, s'amusant avec. Il était costaud ouais. A coté, Shin c'était un fil de fer. Grand, costaud, noir de peau et couvert de tatouages. Qui était il ? Parce qu'un gars comme lui entouré de petits enfants, ca faisait un peu peur. Shin décida de s'approcher, afin d'avoir quelques explications.

Euh... S'cusez moi mais, vous n'avez pas autre chose à faire ? Et d'abord vous êtes qui ?


Dernière édition par Hayako Shin le Sam 5 Avr - 22:48, édité 1 fois
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Kafar
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Arr-ind
Kafar
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeDim 30 Mar - 3:07

Putain.

Comment je me suis retrouvé dans cette situation, moi, hein ? Je suis la première personne à me le demander.

Quoiqu'il en soit, mon dieu que je détestes ça, mais je suis obligé de jouer le jeu. Pourquoi ? Ouais, pourquoi. Je suis con aussi, j'arrive comme ça et vous donne pas la moindre explication. Bon, détaillons, donc.

Arrivé à l'académie, plus tôt dans la journée, j'avais tenu un entrainement. De Hakuda, cela va de soi. Dans le groupe, que des branques. Ils m'ont fait le coup de la dernière fois, ces connards. Mais en pire ! La dernière fois, j'avais QUELQUES gars complétements nuls en corps à corps dans mon groupe, seulement QUELQUES gars. Là, je me retrouve avec un groupe entièrement constitué de branques. Ils m'avaient refilé tout ceux qui avaient les pires notes en Hakuda de toute l'académie. Et les plus jeunes, aussi ! Franchement. Ils espèrent quoi en faisant ça ? Ils arrivent même pas à assimiler les bases qu'ont les envoient déjà face à un expert. Oui, un expert, c'est ni plus ni moins comme ça que je me considère, et celui qu'a quelque chose à redire à ça, qu'il vienne me le faire savoir, je me ferait un plaisir de lui prouver par les actes, que j'en suis un, d'expert.

Dans ce groupe, y a deux fils de riches, 'fin, de famille noble, quoi, qui n'ont pas apprécié la "rigueur" de mes entrainements, et qui, à la fin du cours, sont venues me faire chier comme quoi ils voulaient des excuses:

Hein ? Des excuses ? Vous voulez des gifles dans la gueule ou quoi ?

C'est certainement ce que je leur aurait répondu si, au dernier moment, je n'avais pas aperçu le paternel surveiller la scène au loin, lui, qui n'avait pas la réputation d'être plus facile à vivre que ses deux rejetons. Après tout, leur famille là, les Shintaro ou je sais plus quoi, c'était connu, les fils sont de vraies saloperies qui n'hésitent pas à user de l'influence du paternel, chef de clan siègent à la chambre des 46, qui lui ne refuse rien à ses deux fils. Même si rien leur refuser passe par la case passer pour un énorme connard, c'est pas ça qui va le faire reculer. Là, ils me tenaient par la paire, les deux cons, haut comme trois pommes, et déjà fourbe comme cent hommes. Et vous savez qu'est-ce qu'ils m'ont sortis ?

En guise d'excuse, tu vas passer la journée avec nous !

Et là dans ma tête, un flot de jurons, mais genre, beaucoup. Encore plus que d'habitude, c'est vous dire. Jeunes cons ou pas, ça restait des gosses, et même si, dans les faits, ça pouvait paraitre assez simple, j'en avais déjà fait l'expérience par le passé, quand tu te retrouves à chaperonner deux abrutis comme ça, les choses finissent toujours par mal se passer. On avait à peine passer une heure ensemble que je commençais déjà à craquer, mentalement. L'image de mes mains qui s'agrippent à leur cou pour leur arracher la tête et la planter sur une pique, sur la devanture de leur domaine m'a traversé l'esprit plus d'une fois, et je crois bien que c'est cette vision, qui m'a permis de garder mon sang froid si longtemps. Mais là, j'arrive clairement à saturation, j'arrive au moment où la moindre contrariété peut me faire exploser, vous voyez ? Le moment où il faut VRAIMENT pas me faire chier.

Euh... S'cusez moi mais, vous n'avez pas autre chose à faire ? Et d'abord vous êtes qui ?

...

Ok. Toi, c'est pas ton jour de chance, mon pote. Déjà qu'en temps normal, je t'aurais envoyé chié, mais d'une force, d'une force ! -remarque, en temps normal, je me retrouverais pas dans cette situation - mais là... là plus que jamais, t'as mal choisi ton moment. Les deux gosses le dévisage un moment, moi je m'approche de lui, l'air clairement blasé, une braise de colère qui commence à s'embraser dans mes yeux.

Écoute moi bien, toi. J'm'en bats les couilles de savoir qui t'es, et qu'est-ce qui te pousses à jouer les curieux. Sache juste que là, c'est Vraiment, vraiment, VRAIMENT pas le moment pour me les briser. Ce que je te proposes donc, c'est de passer ton chemin, le plus vite possible, avant que-...

Hoho, Krow ! Un collègue à toi ? Et s'il se joignait à nous ?
Ouais ! On s'ennuie, faut plus de monde !

Putain.

Un claquement. Ma main qui vient de s'étaler sur mon visage. Franchement, ça peut empirer, là ? Bon, on a pas eu le meilleur des premiers contact, mais j'vais quand même le mettre au parfum, ce serait con qu'il se mette les deux à dos, et donc, par la suite le père, qui pourrait jouer de ses relations pour lui compliquer sa vie de Shinigami, voire, y mettre à terme. Quand tu connais les bonnes personnes, pas bien compliqué de faire perdre son uniforme à un siège de division sans trop d'envergure, quelques petits arrangements à l'amiable, quelques petites preuves d'une quelconque faute inventées de toute pièce, et hop ! Le tour est joué, t'es viré ! Et quand t'es viré ici, la plupart du temps, tu te contente pas de rendre ta plaque et ton arme de service. Ici, l'idée, c'est plus, on te fout au cachot, groupé avec les pires criminels dans la Soul Society dans une prison souterraine, sans gardiens, avec pour seul passe-temps le loisir de regarder par dessus ton épaule 24 h sur 24 pour vérifier que personne n'est en train de te préparer un coup dans le dos. Je m'approche de lui un peu plus, de manière à être sûr de pas me faire entendre par les nobliaux.

Ok l'curieux, j't'explique. Les deux mioches là, leur père, c'est un gros bonnet, il connait des gens. Et ces gosses là, c'est des pourris gâtés, qui n'hésiteront pas à te balancer au paternel si tu les contraries. Pas besoin de plus amples précisions, fait ce qu'ils te demandent, autrement, tu peut y perdre gros, et moi avec.

Je pose ma main sur son épaule, puis sans en donner l'air, je renforce ma poigne, histoire que le message passe bien.

Et si tu t'en fous des conséquences, moi pas. Alors si tu fais pas ça pour toi, fait le pour garder toutes tes dents, pigé ?

Là, je me retourne vers les deux, tout sourire.

Oui oui, un collègue, exactement ! D'ailleurs, il se fera un plaisir de se joindre à nous, n'est-ce pas ?

Fais le bon choix mon pote, pour le bien de tous, fais le bon choix.

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Chiraki Maki
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Shi-shi
Chiraki Maki
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeDim 30 Mar - 23:03

Cette journée avait débuté étrangement, contrairement à ces habitudes la jeune femme avait été envoyé à l'académie sous la demande du vieux, elle avait trouvé cette requête très inhabituelle étant donné qu'ils avaient l'habitude de ce voir lors de ces jours de repos... Bon, il est vrai que ces dernières semaines elle l'avait un peu zappé !

« Vilaine fille ! » La nargue Nagaremono plutôt ravie de pouvoir le revoir.

Elle était arrivée en début d'après midi dans le bureau plutôt aux allure de grotte de la seule personne lui ayant donné sa chance. Le vieille homme, un sourire ravie aux lèvres, l’accueillit d'un hochement de tête tandis qu'il lui tendait plusieurs livres.

-Tu m'as l'air en forme et ton zampakuto aussi. Comment ça ce passe entre vous deux ? Lui demanda t-il de cette voix si paisible.

La jeune femme rattraper par le réconfort que renvoyait la carrure de l'homme, s'assit face à lui tout en reprenant les livres pour les échanger avec sa commande, le sourire au bout des lèvres, elle lui répond tout aussi calmement.

-Tout va bien, je vous remercie de vous en enquérir.

-Voila trois semaines que je ne t'avais pas vue et je dois avouer que j'en suis ravie, car si je ne me trompe pas, c'est signe que tu t'acclimate plutôt bien à la vie en société.

La jeune femme homme la tête tandis qu'une vague de chaleur lui envahis la poitrine, un effet apaisant produit par l'âme de son zampa, qui au contact de l'homme s’adoucit.

« Dit le lui !!! »

-Elle est contente d'être ici et tiens à vous remercier de l'avoir protéger des personnes ne lui correspondant pas et aussi d'avoir prit autant soin d'elle. Décide de dire la jeune femme.

L'homme observe attentivement les trait de la jeune femme remplis d'affection pour l'âme de son zampakuto et il est ravie de ne pas avoir manqué d'intuition à l'encontre de cette élève si particulière, il soupira pour finalement hocher la tête et l'inviter à boire un thé accompagné de douceur.

L'après midi passa bien plus vite qu'elle l'aurait pensé, les cours se finirent et contrairement à ce qu'elle pensait l'ancien l’entraîna à l'extérieur afin de lui montrer « quelque chose ». Intrigué la jeune femme le suivi, détaillant de son regard émeraude le moindre changement dans les habitudes de l'académie, mais rien n'était à signaler, elle fini par ce demandé s'il ne déraillait pas.

« Tu es vraiment indigne de son affection ! »

Je t'en prie, ne dit pas des choses que ne pense pas !

L'ancien fini par guider leurs pas vers la cours, là, plusieurs shinigamis et étudiants discutaient sous l’œil des pères de bonnes famille.

« Très bonne famille même, c'est limite flippant la manière dont ils regarde la montagne là-bas ! »

Elle avait pas tord, l'ambiance était électrique. Son mentor se penche de côté pour lui glisser à voix basse.

-Ces deux jeunes sont en difficultés et il ce trouve que cette homme... Il désigne la montagne à la peau noir... est lui aussi dans une impasse, quand au jeune homme face à lui, il fût un élève intéressent.

Maki tourne un regard vers le vieux sans comprendre pourquoi il lui confiait ceci, puis, elle retourne la tête vers la scène qui ce joue, le colosse est penché en avant pour causer à voix basse avec le jeune homme et ce qu'elle note c'est qu'il est à deux doigts de péter un plomb.

« Il à l'air d'être patient comme garçon ! »

-En quoi ceci peut m'intéresser ? Demande-t-elle finalement.

L'homme hausse des épaules puis, s'éloigne avec un sourire en coin. Maki l'observe rejoindre les deux adultes fixé sur la scène, elle reste ainsi à quelque pas d'eux à observer ce qui ce passe, avec coincer sous un de ces bras les vieux bouquin puis cédant à l'envie qui la tiraille depuis qu'elle est rentrée dans la caverne de l'ancien, elle ce crame une clope et en savoure la fumé.

« Bouge ton cul ma fille est va voir s'il n'ont pas besoin d'une sauvage comme toi car là, les gosses, ils sont à deux doigts de faire craquer la montagne et j'imagine très bien l'horreur de la scène à venir! »

Soufflant un nuage de fumé la jeune femme s'avance vers eux, la clope coincer au coin des lèvres, les yeux légèrement fermé par la luminosité, la démarche souple elle ne met pas longtemps à arriver à leurs hauteur et surtout à voir les muscles tendu à bloc de la montagne.

« A deux cheveux de les étriper même... »

Elle observe ensuite le jeune homme debout devant lui après quoi, elle met en place la seul idée qui lui soit venue en tête. Elle balance deux livres vers les gosses qui s'apprête à foncer dans la montagne puis elle leurs dit.

-Réflexe !

Les livres tombes devant leurs nez manquant même d'en assommer un.

« NUL ! »


Dernière édition par Chiraki Maki le Ven 4 Avr - 22:27, édité 1 fois
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Hayako Shin
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Shi-cap
Hayako Shin
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeLun 31 Mar - 12:35

Bon bon bon... Sympa de se faire gueuler dessus. Ok, Shin n'avait pas trop maché ses mots avant de parler, il était donc logique que la grosse montagne de muscle lui rende l'appareil. Il le mit d'ailleurs au courant de la situation par une façon assez...musclée. Pourquoi lui avoir fait comprendre comme ca ? Shin n'avait rien fait de mal, juste lui demander pourquoi il était la, avec ces enfants. En bref, il fallait que Shin feinte connaitre Musclor et amuse les enfants sans les contrarier. Ne sachant pas quoi faire, il aprouve sans savoir quoi faire pour les divertir.

T'as l'air fin maintenant ! HAHA !
T'as peut être une idée de jeux nan ?
Demerdes toi ! J'aime pas les gosses t'façon!
J'me serais posé des questions si t'avais bien aimé les gosses, vu comment qu'tu me causes.

Un petit sourire moqueur apparut sur son visage puis s'estompa. Mais il fallait toujours amuser ces momes. Et ni Shin ni ce Mister T ne montraient une envie particulière à le faire. Une voix féminine se fit entendre, et tenta de faire bouger les gosses en leur balançant des bouquins dans leur direction. Il fallait juste qu'ils les rattrapent, chose a laquelle ils échouèrent lamentablement. Un d'entre eux manqua de s'en prendre un en pleine tronche, ce qui aurait mis en colère les parents. Et c'est pas plus mal qu'il n'ait rien eu car en plus des parents, Baraccuda aurait pété une durite et tout cassé. Vu sa poigne, il aurait défoncé toute l'académie, et encore.
Shin se hata de vérifier si les jeunes allaient bien, puis les envoya voir la jeune arrivée récemment. Il voulait à tout prix se débarrasser de ce problème assez épineux pour retourner flâner. Enfin, il sentait qu'il était observé par son p'tit compère. Fallait qu'il bosse un peu, pour ne pas finir en brochettes. Il rejoint les enfants et la jeune fille, et commenca à les suivre dans un jeu. Il en profia pour se rapprocher de la jeune fille.

Merci pour tout à l'heure, tu nous a bien sauvé. Enfin moi surtout. J'demande juste qu'est ce qu'il fiche la et il me tape direct... Tss j'te jure...

Fais gaffe toi, ou bien c'est tes roubignoles qui y passent. J't'ai à l'oeil !

Parle pour toi, t'es pas ma mère !

Ca y est, quand il y a une fille, tu te sens plus toi ! Attend de voir ce soir, tu vas moins faire le malin.

Ignorant cette mise en garde, Shin regarda sa montre et décida de faire un jeu qui serait assez rapide. Le jeu du Ninja. Comme il avait vu que les jeunes n'avaient pas trop de réflexes, il était temps de les faire bouger un peu de ce coté la.D'ou l'intérêt de ce jeu. Ca allait les faire bouger un peu, comme ca ils allaient bien dormir ce soir; et puis ca permettait aussi de juger les deux autres venus, a savoir la fille et le gentil monsieur. Le but du jeu était simple : On faisait une ronde, puis on criait "NINJA" et on prenait une pose de ninja. Tour a tour, chacun doit essayer de toucher en un geste de la main la main de l'adversaire. L'autre a le droit de faire juste un mouvement pour tenter d'esquiver. Il doit nénamoins rester dans cette position jusqu'a son tour. Shin se mit en retrait au moment du jeu, prétextant une chose importante à faire. Ce jeu, il y avait tellement joué qu'il ne voyait pas l'utilité d'y participer. Surtout si la montagne de muscles était mauvais joueur. La jeune fille, il s'en fichait un peu. Mais ca pouvait être amusant de lui parler, vu que cela suffisait à mettre Kimagurenai hors d'elle. Et puis comme il s'était dit en lancant le jeu, c'était plus un moyen d'obtenir des renseignements qu'autre chose. Mais fallait quand même que les gosses s'amusent. Donc fallait pas prendre des pincettes et y aller franchement.

Après plusieurs parties, ce fut la sortie des cours, libérant ainsi les trois shinigamis de leur devoir. Le temps était venu de se séparer donc. Trop tôt, Shin avait trouvé cette exérience intéréssante et ne voulait plus partir.

Dites, ca vous dit de faire un petit tour au bar ? Histoire de faire un peu plus connaissance. Vu qu'on est parti un peu du mauvais pied, autant corriger le tir, non ?
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Kafar
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Arr-ind
Kafar
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeMer 2 Avr - 21:05

Wowowowowowowowowowowow. ça s'enchaine trop vite, là. D'où elle sort, celle-là, hein ?

Déjà que un qui s'en mêle, ça complique ma tâche(même s'il a accepté de jouer le jeu, bonne décision de sa part), mais s'ils s'organisent en groupe pour venir me faire chi-...

Putain mais ELLE FAIT QUOI, LA ?!

POURQUOI elle leur balance des livres à la tronche ? Pourquoi ? Et aussi, pourquoi ils fonçaient sur moi ces deux cons ? Je les sais cons dans le sens que c'est des petites merdes immature et sans fierté, mais con à ce point là, au point de faire un truc aussi... 'Fin bref, c'est quoi l'intérêt de me foncer dessus à part me faire perdre les dernières réserves de patience qu'il me reste, hein ? Je crois qu'il n'y en a aucun, j'en conclu donc que ces gosses, ils aiment ça, se prendre des patates. à moins qu'ils cherchent à me pousser à bout pour que je fasse une connerie qu'ils puissent rapporter à leur connard de père. Dans le genre mesquin, on se place très haut, quand même.

Mais bref, toujours est-il, que.

Qui. Est. Cette. Meuf. J'en demande pas plus pour le moment. D'où elle sort, qu'est-ce qu'elle veut, et quelle raison peut bien me pousser à ne pas l'envoyer valser dans un mur après ce qu'elle vient de faire, hum ? Parce que dans le genre "je suis une inconnue qui vient vous rendre service", on a fait mieux, hein ! Tu nous as pas rendu service, là, cocotte (Dat word) ça non ! Maintenant, je vais être obligé de...
Mouais, on verra bien selon la suite des événements, pas le peine d'en arriver à des tels extrémités.Un des gosses étaient un peu secoué, le gringalet va voir si tout allait bien. Revenons à notre mystérieuse emmerdeuse.

Putain mais vous vous enchainez aujourd'hui ou quoi ? T'as vraiment l'impression que c'était la chose à faire, ça ?

Laisse tomber, pas la peine de rentrer dans ce petit jeu, je risquerais d'avoir le dernier mot. Et quand j'ai le dernier mot, c'est justement pas les mots que j'utilise.

Bref, oublies. Dit toi juste qu'il faut traiter ces jeunes abrutis comme des princes. Autrement, on est dans la merde. Alors pas d'autre coup dans ce genre, ok ?

Simple question rhétorique, bien sûr que c'est ok. Pas besoin d'être un génie pour se douter de la suite des événements s'il en était autrement. Finalement, les gosses et les deux lurons finirent par jouer ensemble, j'en profite pour m'effacer un peu, l'espace de quelques minutes, pour finalement les rejoindre. Et voilà que le p'tit gars aux cheveux blancs propose le...

Le... Le jeu du ninja.

Sérieux, quoi. T'as bien vu ma tronche ? T'as cru que c'était mon délire, ce genre de merdes ? Non non, pas vraiment. Finalement, du coup, j'ai observé de loin, prétextant que j'avais peur de faire une bêtise en faisant un faux mouvement, étant donner ma LEGENDAIRE DELICATESSE. En fait, c'était tout à fait crédible comme excuse, ce jeu avec un gars de la onzième, c'est dangereux, trop dangereux. La journée passa assez rapidement, et, en théorie, on aurait dû être libéré de notre supplice. Sans compter sur les deux abrutis, qui voulaient jouer encore. Mais je me suis arrangé pour qu'on s'en débarrasse. Comment ? Et bien, en révisant mes classiques. Une méthode vue et revue.

Bon les mioches, on va jouer à cache-cache maintenant, et-...
On se cache alors !

Bon, acteur studio, je tente tant bien que mal d'afficher un sourire bienfaisant.

Oui, oui, bien évidemment, faites comme vous voulez. Allez vite vous cacher, on compte jusqu'à cent.

Pas besoin de leur demander deux fois. et vas-y qu'ils détalent à toute vitesse dans la direction opposée. Je me retourne vers mes deux "compagnons d'infortune"

Aller, on se casse.

Le temps qu'il comprenne, on sera loin.

Alors que j'allais partir de mon côté, tout en imaginant que les deux autres feraient pareil, l'autre proposa un tour au bar. Mouais, pourquoi pas, c'est vrai que ça nous permettras de pas rester sur cette mauvaise impression, et puis, un verre, ça se refuse pas.

Ok, pourquoi pas. Je connais un endroit sympa. Suivez l'guide !


Direction le "aux phalanges brisées".
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Chiraki Maki
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Shi-shi
Chiraki Maki
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeJeu 3 Avr - 15:05

« Et bien, il va nous faire une rupture d'anévrisme celui là à s'exciter comme ça ! C'est quoi ces manières ! Je le viderais bien de son sang pour le calmer ! »

Maki esquisse un fin sourire en coin, en entendant Nagaremono s'énerver ainsi, puis elle lève un sourcil vers la montagne qui l'agresse légèrement après quoi elle hausse les épaules, la clope toujours au coin du bec.

-C'est une idée comme une autre, je voulais voir de quoi ils étaient capables puisqu'il... Elle désigne l'ancien en grande conversation avec les bourgeois... ma fait remarquer qu'ils étaient en difficulté et si, le fait de leurs balancer les bouquins te fous la frousse, bah, déstresse ils vont pas aller chialer pour ça, de plus papy va leurs expliquer la situation.

« Pas sûr que ça le rassure ça ! »

Tu sais bien, que je ne suis pas très douer pour parler et puis, merde, je fais des efforts pour m'intégrer, non ?!

« Pas faux, enfin bon, tu as des manières très étranges en passant ! »

Elle fini par hausser les épaules puis, tout s’enchaîne, l'autre shinigami propose un jeu pour distraire les sales mômes... le jeu du « Ninja », jamais entendu parler mais bon, s'il fallait s'y coller pour calmer les envies de meurtre de Mister Montagne, pourquoi pas !

« Et bien ça va donner ! » Se moque Nagaremono hilare !

Finalement, le jeu ce déroule plutôt bien et les mômes sont à fond dedans, que demande le peuple ?! Au bout d'un petit moment, ils finissent par ce lasser et la Montagne propose un nouveau jeu mais là, le but est visiblement pas l'amusement mais plus l'envie de s'en débarrasser.

« Vive le coup fourrer et il croit qu'avec ces manières il ne va pas se faire taper sur les doigts par les autres riches ! Laisse moi rire ! »

Maki, lui lance un coup d’œil réprobateur tandis qu'elle ce rallume une autre clope et observe les gamins disparaître.

-Cette technique du rat qui pue, sérieusement ! Ne peut s'empêcher de commenter la jeune femme tout en lançant un regard vers les parents.

L'ancien, lui fait un signe de la tête tandis que les parents, tirent leurs révérence avec politesse à ce moment là, Maki reprend les choses en mains, elle claque deux fois des mains tandis qu'elle lance asse fort.

-Le jeu est terminer, c'est l'heure de rentrer, allé sortez de votre cachette !

« Et bien, tu as de la voix quand tu veux ! » Remarque Nagaremono admirative.

Elle est la première surprise. Finalement la tête des deux lambins émerge et à l'approche de leurs parents, ils sortent vite fait et les rejoignent tout content d'avoir eux autant d'animations dans leurs journées, sans un mot les parents disparaissent et Maki se tourne vers les deux shinigamis qui mettent en place un apéro.

« Oh non ! Tu vas encore te mettre la tête à l'envers ! Je te préviens, tu te résonnes ! »

On va juste faire connaissance autour d'un verre, c'est pas la mort, ne réagis pas ainsi Naga !

« M'appelle pas comme ça et je te connais, un verre puis cinq, puis tu compte plus et après tu as la gueule de bois ! Même plus, t'es une forêt à toi toute seule ! »

La jeune femme ignore le sarcasme de l'âme de son Zampa alors, qu'elle emboîte le pas aux deux shinigamis, le sourire en coin. Elle avait hâte de pouvoir sentir la morsure de l'alcool couler le long de sa gorge et accessoirement, faire leurs connaissance. C'est vrai qu'elle ignore encore comment ils s'appelle et dans qu'elles divisions ils sont... Enfin, bref...

Après l'effort le réconfort, non ?!

« Tu es... tu es, irrécupérable ! »
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Hayako Shin
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeVen 4 Avr - 23:57

Les deux autres avaient donc accepté l'invitation de Shin. En même temps, qui aurait refusé un verre pour décompresser d'une journée de travail, hein ? Monsieur Muscle avait désigné un nom d'un endroit qui parraissait bien pour ce genre d'évènement. Néanmoins, sur le chemin, le septième siège observait ses compagnons.
Le mec d'abord. Grand, baraqué, noir de couleur, des allures de brutes, pas trop patient, use de la force pour se faire comprendre. L'avait il fait machinalement, ou bien était ce vraiment pas son jour ? Ah oui, il a pas l'air d'aimer la compagnie des enfants. Il faisait un peu la tronche en ce moment. Surement à cause du ninja, où il était arrivé avant dernier. Ca joue les gros durs mais quand il s'agit de jouer un peu, ben ya plus personne hein !
La jeune fille à présent. Assez petite, fine, cheveux noirs, peau blanche, yeux verts. Assez mignonne faut dire.
La prochaine allusion à quoi que ce soit de sexuel et je te saigne à morts les corones.
Ah oui, elle était la elle.
Jamais tu me foutras la paix toi ?
La réponse ne vint pas. Elle sétait remis à bouder. Cela faisait longtemps tiens, il allait enfin avoir la paix pendant quelques temps... Enfin quelques instants. Maintenant, il fallait en découvrir un peu sur leur zanpa. Libre à eux de collaborer ou pas. Shin alla se mettre à côté de la jeune femme, cherchant un peu à en savoir plus sur elle. Au moment d'ouvrir la bouche pour entamer la discussion, une douleur au niveau de l'entrejambe se fit sentir, fermant toute tentative de sa part.
Saleté...
J'te l'avais dit mon chou. Alors, prêt pour ta scéance ? hihi

Shin se forca à ne pas montrer sa douleur, et prit ses distances avec le groupe, feintant un mal de ventre passager. Elle avait bien pris à la lettre ses menaces la bougresse ! Shin balanca son zanpakuto par terre, et commenca a le bourrer de coups.
Haha ! Vas-y frappes moi si tu veux, je ne ressens rien !-dégaine la lameOk ok j'arrête.
Plus ils avancaient, plus le paysage changeait de décor. Tantôt forêt, tantôt désert. La douleur était partie, et Shin pouvait souffler un peu. Leur destination se trouvait assez loin, éloigné de la ville. Va savoir pourquoi, c'était peut être un endroit où il s'y passaient des choses interdites : combat avec des hollow capturés illégalement, expériences non approuvé par la chambre des 46, et autres trucs bizarres. Ils arrivèrent enfin à l'endroit indiqué par le géant Toutanmuskle, le bar "Aux phalanges brisées". Avec un nom comme ca, facile de deviner ses occupations...
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Areku Yamaii
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Shi-shi
Areku Yamaii
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeSam 5 Avr - 23:30


    « Vas-y, fais-toi un collier avec ses dents ! »
    « Non, avec ses genoux ! »
    « Dévisse-lui la tête ! »
Il est des lieux où vous ne devriez pas vous sentir à votre place. Des lieux où un instant de lucidité vous donnerait le sentiment d'apparaître telle une tache noire sur un mur blanc. Peut-être semblerait-il curieux à certains qu'une capitaine se sente mal à l'aise pour la simple et bonne raison qu'elle s'est aventurée en un lieu où elle n'avait rien à faire ; qu'une capitaine est censée s'imposer et qu'en aucun cas ce ne serait à elle de ressentir de la gêne.
Premièrement, je n'étais pas de cette étoffe-là. Et secondement, je ne ressentais aucune gêne.

J'avais délaissé mon haori, ne revêtant que l'uniforme règlementaire de Shinigami. Ma soirée m'appartenait, aussi n'avais-je aucune obligation à porter mes insignes. Mes cheveux aux doigts de rose s'étendaient en mèches humides sur mon épaule, ayant pris un bain avant de venir (et il apparaissait qu'un second serait nécessaire en repartant). L'eau avait parfumé ma peau, mais les hommes qui venaient ici ne me posaient aucun problème. Ils avaient bien d'autres choses à courtiser qu'une femme. Non, pas eux... Ils contaient fleurette à leur propre douleur, charmaient d'un sourire féroce les giclées de sang qu'ils venaient voler à grands renforts de poings à leurs partenaires de soirée, flirtaient avec la violence débridée de l'endroit. Aux phalanges brisées.
Un bar, en effet. Un comptoir se tenait non loin de l'entrée, une immense salle pleine de tables et de chaises solidement fixées au sol. Au centre, quoiqu'un peu en retrait, se dressait un espace, une estrade légèrement surmontée. Là, les règles de la vie en communauté disparaissaient. Dans cette aire vaste de quelques dizaines de mètres carrés, le sol était taché et l'atmosphère, surchargée. Là, les clients se défiaient dans des duels d'une rare brutalité. Principalement au Hakuda. J'en venais à croire que cet art était une nouvelle forme de communication masculine, privilégiant les rapports étroits et directs.

Pourquoi étais-je venue ? Pour découvrir. Découvrir combien le monde avait changé en un demi-millénaire.

J'avais été promue capitaine, mais je ne me sentais jamais que l'âme d'un troisième siège. Cette promotion n'était qu'une mise à l'épreuve et non une récompense. Je devais ré-apprendre ce qu'était la Soul Society. Ce qu'elle était devenue. Son Seireitei, son Rukongaï, ses maisons nobles, l'au-delà des murs... sa face émergée et sa face cachée.
Voilà pourquoi je m'étais aventurée jusqu'ici, au hasard de mes déambulations.

J'en étais à mon quatrième saké, ayant en revanche perdu le compte des combats s'étant succédés sur l'arène. Je buvais lentement ; en fait, je n'avais pas bu une goutte d'alcool depuis plus longtemps que la plupart des hommes ici présents n'étaient nés. A cette heure, d'ailleurs, tous semblaient être des dieux de la mort. Peu portaient l'uniforme, mais cela se sentait dans leur rudesse et leur camaraderie sauvage. La Onzième : une banderole aurait décoré les hauteurs enfumées de l'établissement que je n'en aurais pas été plus certaine.
L'alcool avait fait monter un léger rouge à mes joues, mais mon regard n'avait rien perdu de son acuité. Vapeurs de transpiration, d'excitation et de liqueur me cernaient de toutes parts. Comme il était facile, ici, d'oublier les règles et les lois et de s'empoigner avec son voisin.

Une clameur farouche s'éleva tandis qu'un énième combattant filait au tapis, ayant son compte pour de bon. Esquissant un mince sourire, je vidais mon verre. Après tout, il fallait bien que ces fainéants aux services du Kenpachi s'occupent, au lieu de rouiller à force de refiler leurs corvées à la Quatrième. Cela, au moins, n'avait pas changé depuis ma disparition.
    « Hé, la danseuse ! T'en as pas marre de reluquer les mâles en buvant ton lait ? »
Aucun doute, c'est à moi qu'on s'adresse. Cette crispation dans ma nuque ne me trompe jamais : elle annonce des évènements désagréables, et les sentir approcher suffit à me mettre en rogne. Ici, à la Soul Society, on me considère comme quelqu'un d'impassible. Mon calme relève en réalité de ma discipline : au fond, je suis d'un naturel impulsif. Mes émotions me gouvernent avec la poigne despotique des plus grands tyrans de ce monde, c'est pourquoi j'ai appris à dresser entre mon coeur et mes actes une muraille de pierre. Cette muraille, le saké auquel je ne suis plus habituée depuis plusieurs siècles l'a déjà profondément minée. Je ne veux pas me battre.
Mais ces hommes le veulent. Ils sont venus ici pour cela. Avant même de pousser la porte de ce bâtiment crasseux, leurs phalanges les démangeaient. Ils viennent ici pour les utiliser, jusqu'à les briser.

La main qui se pose sur mon épaule n'a rien d'amicale.

Je détourne la tête, dévisageant mon vis-à-vis d'un seul oeil. Grand, large d'épaules, les traits forts, la mâchoire rude. Ses yeux brillent d'une fureur mal contenue et le rictus qu'il me dédie n'est clairement pas rassurant.
    « T'es pas de la Onzième. »
    « Incroyable. Capable de parler mais encore de réfléchir. »
Je ne suis pas à mon avantage. Le type cherche les ennuis, histoire de prouver à tous qu'il peut les surmonter ; et je n'ai aucune envie d'en créer. Non pas que je sois effrayée, mais ma façon de combattre ne se prête pas vraiment aux espaces clos. Le Kidô a tendance à verser dans le dommage collatéral.
    « Allez, morveuse. Fous le camp d'ici. J'veux pas être obligé de te mettre la raclée, mais le coin est pas fait pour toi. »
Sa main est toujours sur mon épaule. Les options ne sont guère brillantes : soit je l'écrase, soit je risque de devenir dans les prochains jours la capitaine la moins crédible de toute l'histoire du monde des âmes. D'un autre côté, j'aimerais autant éviter de jouer la carte de l'autorité.
    « De-hors. »
Il insiste. Je remarque une veine pulser sur sa tempe. Dans un instant, il va exploser, devenir une bête sauvage. Faire ce pour quoi il est venu.
Alors je recule ma chaise et me retourne, le foudroyant de mes yeux clairs. Il s'en fiche complètement. Un sourire profondément mauvais ourle ma bouche.
    « Redis-le une fois, mon ami. Rien qu'une fois. J'ai toujours rêvé de vérifier si j'étais capable de pulvériser quelqu'un après quatre verres, mais j'ai la sale habitude de demander leur avis aux gens. Alors dis-moi... est-ce que tu es d'accord pour que je t'enfonce dans le mur ? »
Aurait-on pu saisir ma voix à pleines mains qu'on s'y serait brûlé les paumes, tant elle était polaire. Je venais d'accepter les hostilités dans le plus grand des calmes, alors que mon coeur bouillonnait désormais d'une rage sauvage. Ma colère était disproportionnée, je le savais : je n'aurais pas dû me retrouver dans un tel état.
L'ambiance était contagieuse.

Des huées suivirent ma bravade, et mon interlocuteur y réagit dans l'instant. Son poing s'enfonça dans mon ventre, me faisant grimacer ; je n'avais jamais été une adepte du corps-à-corps. Mais, au fil du temps, j'avais appris à donner du mordant à mes réponses. Mes doigts fins se refermèrent sur son poignet, dans un étau à la douceur trompeuse.
    « Tu m'as l'air chaud, ce soir... Hadô no Gojûyon : Haien ! » grondai-je entre mes dents serrées.
Je suis énervée. Pire : survoltée. Pour si peu. Ma discipline... a volé en éclats. Une bouffée de flammes rugit depuis ma paume et recouvre le Shinigami, la violence du Kidô l'envoyant s'écraser à une dizaine de mètres de là. Bien évidemment, le sort n'avait pas la puissance létale qu'on lui donne en combat.
Mais la blessure était bien suffisante.
    « Hé, morveuse ! Pas de ça ici ! »
C'est celui qui tient le bar qui m'apostrophe, derrière moi. Je me retourne, le dévisageant avec une méchanceté abyssale.
    « D'abord, c'est de la triche. Ensuite, les coups oui, mais les explosions tu oublies. J'ai un établissement à tenir moi, et y a pas mal de liquide inflammable dans les parages, tu saisis ? »
Je ne m'étais jamais sentie aussi... aussi...
    « Eeehm... oui » fis-je piteusement en baissant les yeux.
Je rougis avec la sensation d'être une gamine prise en défaut. Je me dirige précipitamment vers la sortie, m'apprêtant à ouvrir la porte ; pas le temps, c'est la porte qui s'ouvre à moi. Je me prends le battant en pleine figure, une nuée d'étoiles se mettant à clignoter devant mes iris.
    « Vous n'auriez pas un mouchoir...? » marmottai-je aussitôt à l'adresse de la personne venant d'arracher une belle coulée de sang à mon nez mutin.
Je ne peux pas encore la discerner, occupée à chasser la farandole de chandeliers me voilant la vision, mais je jure que dès demain, il ou elle sera en train de récurer tous les sanitaires de sa division, foi de capitaine.

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Kafar
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeDim 6 Avr - 16:23

Ma parole, on est entouré par les cons, aujourd'hui.

L'autre qui appelle les gosses. Déjà que la première fois, j'ai eu une grosse envie de lui foutre ma main dans la gueule, voilà qu'elle réitère. J'pense qu' c'niveau-là, on peut appeler ça avoir le goût du risque. Et l'EXCUSE qu'elle me sort. Elle me montre un vieillard qui parlait avec les parents au loin. Oui, les parents, y avait que le père depuis tout à l'heure, mais sûrement qu'elle sait se téléporter, la mère. Bref, elle sous-entendait quoi, là, la balanceuse de livres. Qu'elle m'a aidée ? Non, en fait, je ne m'en serais que mieux porté si tu n'étais pas intervenu. Et attend. LES GOSSES, sont en difficulté ? Eh ben ton vieillard, il s'est foutu de ta gueule, ou bien, il est gâteux. S'il y avait bien une personne en difficulté, c'est moi.

Mais bref, j'allais pas revenir sur ça. En fait, je l'ai laissée parler comme elle voulait, sans répondre; m'a pas l'air bien maligne, celle-là, et j'ai pas envie de me prendre la tête avec qui que ce soit, pour le moment. Idem quand elle a fait sortir les gosses, j'ai rien dit. Non, j'ai rien dit, mais par contre, j'ai longuement hésité à la dégager, purement et simplement, et ce d'la manière la plus délicate possible, cela va de soi. Elle a l'air du genre à en faire qu'a sa tête, ce qui, en temps normal, ne me dérange pas plus que ça. Dans ce contexte, c'était plus problématique. En plus, faut dire que dans le genre tête à claques, elle se pose là, hein. Ennnnnnnnnnnnnnnnnnnnfin. Passons.

L'autre était assez silencieux, et n'avais pas trop fait le con jusque-là. Bon point pour lui. Bon, il s'était éloigné un moment, mal de ventre, soit disant. Après cette après-midi passée à me trainer les deux gosses, puis ensuite ces deux-là, j'en avais bien besoin, de cette petite soirée au bar. Remarque, je serais pas étonné qu'on se retrouve avec des embrouilles, une fois arrivés. J'veux dire, voilà quoi, "Aux phalanges brisées". Pas besoin de faire un dessin. Moi, je risque pas grand chose, on me connait, mais je sais certains habitués assez cons pour faire quelque chose de peu recommandable. Si certains me trouvent impulsif, croyez moi qu'ici, ils vont découvrir la véritable définition de ce mot.

Quelques minutes de marche, on voit le niveau de vie se détériorer au fur et à mesure que l'on s'éloigne du Seireitei. On arrive finalement sur place, et je me stoppe avant l'entrée, me retourne vers les deux shinigamis.

Bon, je vous préviens tout de suite, ici, les gens seront beaucoup, beaucoup, beaucoup moins patients que moi. Faîtes vous tout petit, cherchez pas la merde, et si les embrouilles ne viennent pas de vous, vous venez me prévenir, je mettrais les choses au point avec la personne qui vous fait chier. Par contre, vous cassez, vous payez, et avec les intérêts, donc, pas d'bêtises, compris ? Si vous avez envie de vous défouler, tout ce qui est combat, c'est au sous-sol.

Enfin, en temps normal. J'ouvre la porte, je vois quoi, une arène de fortune installée au milieu du bar, à la vue du premier glandu qui passe la porte du bar. Putain mais quelle bande de cons. C'est pas la première fois qu'ils nous font un coup comme ça. Y a une putain d'arène au sous-sol, mais nan, eux, faut absolument qu'ils se battent ICI, le seul endroit FRAGILE du bar. Et je vois que le mal avait déjà été fait. Pas grand chose, mais quand même.

Hum... Qui c'est qui parle, là ?

Ah. Je me disais bien que j'avais heurté quelque chose en entrant. Une petite femme. Cheveux roses, l'air jeune, même si on sait tous que ça veut rien dire, ici. Tenue de Shinigami, mais clairement pas de la onzième. Le sang au nez, aussi. Merde, c'est moi qui a fait ça ? Sûrement, oui. Un mouchoir. Hum, ouais, j'dois avoir ça. J'en sors un de la doublure de ma tenue, puis lui tends.

Désolé, j'avais pas fait attention.

Ça, c'est dit. Ma phrase terminée, je rentre dans le bar, et passe à côté d'elle sans plus longtemps lui préter attention. Je l'ai bousculée, je me suis excusé, fin de l'histoire. En tout cas j'espère. Qu'elle vienne pas me chercher la petite bête, j'ai d'autres priorités, genre, pour le moment, passer un savon à certains, ici.

Je m'avance prés du comptoir, puis fait signe au barman de venir. Il s'exécute rapidement. On se connait, il sait quel est le problème.

Dit moi, y a pas un truc qui va pas, ici ?

Attend, Krow, j'peux t'exp-...
Je sais, je sais. Comme d'habitude, la moitié du bar t'est tombée dessus pour te demander s'ils pouvaient se faire un p'tit terrain au milieu de la salle, sans vraiment avoir quelque chose à foutre de ton accord, hein ? Comme d'hab ?
Ou... Ouais.

Je me retourne vers les gars qui avaient formé un cercle autour de la zone de combat, balaye leur groupe du regard un instant.

Bon, les gars, la fête est finie, vous me dégagez tout ça, et poursuivez au sous-sol. Faîtes bien le ménage derrière vous, j'veux revoir la salle dans le même état que celui dans lequel elle était avant vos conneries, ok ?

Un oui général se fait entendre, et ils commencent à s'activer. Ils sont bien trop brutaux pour pouvoir faire de tels combats dans cette pièce, ils savent juste, pas se contenir, tout simplement. D'ailleurs, en y regardant de plus prés, je remarque le sol calciné, à un endroit précis de la salle, ainsi que quelques débris sur une dizaine de mètres... Du kido ? Ici ?



Hey, barman, c'est quoi le bordel, c'est des traces de sorts chelou, ça, j'me trompe ?
Ouais, c'est elle, là-bas.

Tiens. Miss nez qui saigne, quelle surprise. C'était juste couru d'avance qu'elle avait fait des problèmes ici. Certainement pas volontairement, mais je l'ai dit plus haut : certains habitués sont assez cons pour faire quelque chose de peu recommandable. Genre, agresser quelqu'un pour un oui ou pour un non. Je m'avance, pour arriver juste en face d'elle. Pas de regard réprobateur, présence intimidante ou quoique ce soit du genre. Juste un regard neutre.

Laisse moi deviner, y en a un ici qui a cherché la merde, c'est ça ?

J'avais quasiment oublié les deux autres. Qu'ils fassent ce qu'ils veulent, du moment qu'ils n'empirent pas la situation.


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Areku Yamaii
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeDim 6 Avr - 23:20

C'est un drôle d'équipage qui obstrue le passage, puis-je noter à présent que les papillons de lumière cessent de danser devant mes yeux. Deux hommes, l'un grand mais dont la stature musculeuse laisse l'impression qu'il emplit plus d'espace qu'en réalité tandis que l'autre, bien plus fluet et mince, disparaît presque derrière lui. En dernière position une jeune femme aux longs cheveux noirs cascadant sur ses épaules, un regard de jade. Je me recule d'un pas, ré-examinant ceux qui la précèdent : véritablement antithétiques, l'un noir et la peau bardée d'encre, l'uniforme décontracté, contraste fortement avec son partenaire pâle à la chevelure de mercure.
    « Désolé, j'avais pas fait attention » lance le Shinigami de tête, me tendant un mouchoir.
Ne manquerait plus que ce soit fait le plus intentionnellement du monde, grinçai-je au fond de moi en pressant l'étoffe pour endiguer la coulée de sang. Si je tâche mes vêtements, je vais être furieuse. Véritablement furieuse. J'ai beau ne pas porter mon haori, je veille à mon apparence comme un aigle sur son nid. Il est hors de question que je ressorte de ce buibui avec un seul pli sur mes habits.
M'étant effacée devant le trio afin de les laisser passer, je finis par me retourner au lieu de sortir. J'en reconnais un : Krow Karlson, Fukûtaishô de la Onzième Division, pour la simple et bonne raison que dès ma promotion je me suis mise à étudier la hiérarchie du Seireitei avec application. Je ne me sentais ni la force ni l'étoffe d'un capitaine, mais j'étais à tout le moins une Shinigami disciplinée et capable de mener les siens avec méthode. Je m'étais renseignée, autant que je l'avais pu, sur les changements apportés à la Soul Society durant mon absence.
Et ils avaient été nombreux.

Cela pourrait être intéressant... de rester, finalement. De regarder comment le Lieutenant se comporte dans ce genre d'endroit. Je suis curieuse de savoir comment les choses vont se passer : est-il ici pour réprimander ses hommes, ou les encourager ?
Je pinçais les lèvres et marchais posément jusqu'au comptoir, où je repris ma place. J'anticipais une certaine réticence de la part du tenancier mais il semblait fort occupé, devinez avec qui. Le sous-officier ne paraissait pas être du genre à faire dans la dentelle, mais n'était pas la brute à laquelle on aurait pu s'attendre du fait de son grade. En effet, d'après mes souvenirs, les bras droits du Kenpachi n'avaient jamais rien été d'autre que des épéistes certes doués, mais dépourvus de tout sens commun. Ici, le dénommé Krow semblait faire preuve d'une certaine... compréhension, à l'égard de son interlocuteur. Ce n'était pas de la compassion : juste, il faisait régner l'ordre. Mieux, bien mieux que je n'aurais pu le faire. Cela voulait-il dire qu'il y avait un problème dans cette Division... ou un problème chez moi ?

Le coin de ma bouche se releva en une grimace. Tch.
    « Laisse moi deviner, y en a un ici qui a cherché la merde, c'est ça ? »
Il paraît encore plus large lorsque je suis assise. Oui, c'est bien ce qu'il me semblait... je fronce des sourcils, délicatement. Son Reiatsu n'est pas celui d'un lieutenant, loin de là. Je comprends, à présent, pourquoi il possède une telle présence : entre sa pression spirituelle, sa carrure naturelle, son allure pleine de violence et la forte personnalité qu'il dégage dans la voix et le regard, ce Krow Karlson s'imposerait dans une cage aux fauves même sans le vouloir.
    « D'abord, je prends un saké. »
Ceci est dit tant à son adresse qu'à celle du propriétaire, qui hoche la tête et satisfait bien vite ma commande. Plus vite qu'avant. Le phénomène "lieutenant de la Onzième qui me parle" ne doit pas être étranger à cette soudaine efficacité. Cet établissement est bien un repaire des hommes du Kenpachi.
Je hausse les épaules, non par désintérêt mais comme pour m'ôter un poids gênant. Avec mes nouvelles responsabilités, il allait falloir que je me débarrasse de mes préjugés. Je n'étais plus un simple siège.

Je trempais mes lèvres dans l'alcool, laissant sa brûlure redevenue familière descendre le long de ma gorge. Je reprenais goût à cette liqueur, c'était indéniable.
    « Je suppose qu'on peut dire ça comme ça, oui. Malgré tout, je suppose aussi que j'aurais dû m'y attendre en entrant ici. Je ne comptais pas créer d'ennuis. Cela dit... »
J'esquissais un sourire un rien mauvais.
    « Des combats sont organisés au sous-sol ? C'est... instructif. Je ne m'attendais pas à de tels aménagements. Peut-être que ces Shinigamis ne sont pas assez mis à contribution durant leur service, s'ils estiment devoir poursuivre l'exercice durant leur repos. »
C'est un mélange de sarcasme et d'incrédulité que je lui sers.
    « Et c'est vous qui êtes responsable de leur entraînement, Jûichi Ban Taï Fukûtaishô. »
Je vide mon verre d'un trait. La chaleur se déverse dans mon ventre, mes épaules. A cet instant précis, je me dis une chose : je n'ai pas la stature d'une capitaine, et je ne l'aurais jamais. Ce n'était pas ma volonté. Avec Dalen, nous aurions ri si un jour on m'avait dit que je mènerai la troisième Division... mais ce dont je suis encore plus certaine, c'est que j'affermirai la Soul Society. Je la renforcerai, chaque fois que je le pourrai. J'instaurerai discipline et talent. Je graverai ses valeurs dans l'âme de chaque dieu de la mort, quand bien même il n'appartiendrait pas à ma Division ! Ce sera là ma contribution au Seireitei.
    « Alors voici ce que je vous propose... descendons. Allons voir ce qu'il se passe en bas, voulez-vous ? Je suis curieuse de voir le fruit de vos... entraînements. La Onzième a toujours tout fait pour mériter sa place en première ligne. J'aimerais avoir le plaisir de vérifier que vos hommes en sont toujours dignes. »
Beaucoup pourraient mal prendre mes propos, et ce n'est pas la légère note de défi résonnant dans mes paroles qui favoriserait le contraire. Par ailleurs, ma relative impolitesse transparaît également dans le fait que je lui donne son grade, sous-entendant que je le connaisse, sans me présenter moi-même. Je suppose toutefois que cet écart à la bienséance ne l'atteindra pas tellement. Mon respect des règles de la courtoisie s'est quelque peu émoussé au cours de mon errance dans le Dangaï.

Et quelque chose me dit que ce n'est pas ici qu'il va s'améliorer...
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Chiraki Maki
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Shi-shi
Chiraki Maki
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeLun 7 Avr - 16:42

« C'est raide entre toi et la montagne. » Annonce Nagaremono tandis que le petit groupe se dirigeait vers le bar.

En réalité, Maki ne se pose pas la question de bien s'entendre ou pas avec lui, pour le moment, elle sens la présence du jeune homme se rapprocher d'elle et à l'instant où celui-ci va ouvrir la bouche, elle note un léger changement dans sa pression spirituel.

« Tiens serai-t-il lui aussi en conflit ? » Suggère Naga.

Mise à part ça, la jeune femme lui lance un regard tandis qu'il marque un arrête penché en avant par la douleur, une douleur qui ne semble pas naturel car elle-même est sujette à ce genre d’événements impromptu.

« Vas-y dit que je te maltraite en plus ! »

Elle affiche un léger sourire sadique puis, elle se radoucis touché par le fait qu'elles soient ainsi proche, néanmoins, leurs rapports est loin d'être un fait connu ou reconnus par certains de plus, chacun n'a pas la chance d'avoir une âme aussi protectrice qu'est Nagaremono.

Une vague de chaleur envahis sont corps, une sensation très agréable et bienfaisante que lui envoie l'âme quand, celle-ci est ainsi flatter et reconnus par Maki, la jeune femme qui d'ordinaire très renfermé et très solitaire avait vue son comportement changer au fils des jours, bon on va dire, qu'en même temps Naga est plus un moteur pour Maki, celle qui lui fou les coups de pied au cul, quand celle-ci ressent son côté sauvage resurgir et ça, elle lui en était reconnaissante.

Néanmoins, il ne faut pas oublier les punitions, on peut dire sévère, que l'âme peut lui infliger. Ce nourrissant de son sang, Naga peut aussi lui pomper de grosses quantités de sang pour lui faire comprendre ce qui n'est pas à faire envers elle, mais en contre partie, elle éprouve rapidement des remords et donc, rester a ses côtés et la soutien dans ces moments ou la jeune femme ne peut plus faire le moindre geste sans éprouver un grand malaise. Très dur et à la fois très attachante, voilà le charme si particulier de son âme.

*

Au bout de quelques temps, ils finirent par rejoindre le bar, la montagne ouvrit la porte tout en assommant au passage une ravissante jeune femme aux cheveux rose, auquel il n’aperçoit la présence quelques instants plus tard... La peau à l'origine pâle de la jeune femme deviens livide lorsque l'imposante stature de la Montagne débloque la vue, une bouffer d'angoisse inonde l'être de Maki et l'envie de s'enfuir lui saisi la gorge.

« Tu fais un pas en arrière et je te vide de la totalité de ton sang ! Allé du courage ma fille ! »

Bien que la menace soit bien sérieuse, la jeune femme est à deux doigts de céder quitte à ce retrouver étendu sur la route incapable de ce relever par le manque de sang dans ces veines et même cette idée, lui semble plus agréable que celle de rentrer dans ce bar, inondée par la présence agressive et festive des clients.

Son esprit ce bloc, son corps fait de même tandis qu'elle se renferme pour ne plus faire attention à ce qui l'entour, bien que Naga, lui envoie des vagues de chaleur bienfaisante, le malaise est telle que la jeune femme ne respire plus et ce sent faiblir à chaque secondes qui passes.
Jamais de toute son existence, la jeune femme n'a était en présence d'autant de personnes et encore moins, un endroit ou l’agressivité générale était aussi présente, voir habituel au regard de l'Homme derrière son bar.

« Maki débloque, fais quelques pas avant que l'attention ne soit attirer sur toi. »

En mode, pilote automatique, la jeune femme fait enfin, le premier pas vers le bar, deux tabourets libre annonce l'espace qu'elle compte occuper et tout en s'y dirigeant, elle fixe sont regard sur l'étagère situé au dessus de la tête du barman, instinctivement, elle ce focalise sur une bouteille de saké déjà bien entamé.

« Jamais, je ne m'aurais crut capable de dire ça un jour mais... Fait comme ça, continue à te fixer sur l'alcool puisque c'est ton unique moyen de te faire avancer...alcoolique, va ! »

Avec grand effort, elle agrippe le tabouret et grimpe dessus après quoi, d'un geste faible elle manifeste son désire de commander et c'est à peine si sa voix sort d'entre ces lèvres, mais fort heureusement le barman, habituer au bruit, s’exécute rapidement et lui serre sont verre. La jeune femme marque un arrêt et rappel l'homme pour revenir sur son souhait de dépars, la voix à présent plus clair et plus forte.

-Je voudrais la bouteille en faite et pleine de préférence.

Elle descend son verre d'une gorgé et en attendant qu'il revienne, elle sort de quoi régler et glisse la monnaie devant elle, l'instant d'après la bouteille trône face à elle, belle et rassurante.

« Maki, tu devrais aller faire un tour à la quatrième un jour prochain. »

La jeune femme ignore cette remarque pour se resservir et descendre son second verre tout en s'allumer une clope au passage. A mesure des secondes qui s’écouler et de la morsure si bienfaisante de l'alcool dans son estomac, l'angoisse de la jeune femme s’apaise lui permettant de pouvoir remarqué les changement produit par la Montagne, c'est à dire un changement dans l'ambiance générale, les tensions s'étant quelque peut calmé et le combat s'étant arrêter par la même occasion.

« On va dire qu'il est respecter et que ce n'est pas pour déplaire au barman, allé Maki respire à présent, c'est là une occasion en or pour t'aider à t'ouvrir.»
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Hayako Shin
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeLun 7 Avr - 19:04

Ils étaient entrés dans ce fameux bar, celui qu'avait vivement recommandé le colosse. L'ambiance était assez bon enfant, quoiqu'assez bruyant. Reconnaissable entre tous, la Onzième division. Ce côté rustre, sans éducation, voilà un endroit qui plairait bien à la montagne de muscles. D'ailleurs, où était elle passée ? Ah la voila qui parle à une nouvelle tête. Apparement, il semblait être à l'aise. Ah ? Les gens agissent comme des toutous avec lui. Il a peut être un grade important. Capitaine ? Non quand même pas. Vice-capitaine, troisième siège ? Ou simplement parce qu'il se bat beaucoup et a fini par rentrer dans la catégorie des abonnés.

Ca sent bien le mâle en tout cas içi !

En effet, ca sentait assez fort. Un mélange de sueur, d'alcool et de sang. Ca rassemblait tout ce que la Onzième division aimait. Shin haussa les épaules, de toute façon, à la Quatrième, il y avait des odeurs bien pire que ça. Il se dirigea au comptoir et commanda un verre d'eau. Le barman le regarda d'un air amusé, éclata de rire puis lui servit une pinte de bière. Shin ne comprit pas sur le coup, après tout il avait bien le droit de commander ce qu'il voulait non ?

J'sais pas trop de quelle division qu'tu viens, ou de quel patelin paumé t'es, mais sache qu'içi, on a pas d'eau. Que de l'alcool. On sert pas les chochottes. Donc tu payes ton verre comme tout le monde !

Deux grands gaillards vinrent s'accouder au comptoir, un de chaque côté du septième siège. Vu leurs dégaines, ils ne devaient pas être sobre. A moitié déssapé, des bleus partout, en tout cas c'était pas des bisounours.

Hey toi la, tu payes ta tournée ?

Désolé de vous décevoir messieurs, mais je crains ne pas avoir suffisament d'argent.

Les deux géants éclatèrent de rire, et se rapprochèrent leur visage de celui de Shin. Fallait absolument qu'ils prennent un chewing gum parce que la... Enfin, le shinigami de la Quatrième ne bougea pas, attendant de voir ce qu'allaient faire les deux poids lourds.

Ecoute bonhomme, la tu payes pas avec de l'argent, mais avec ce que t'as dans les tripes. Donc je t'invite à aller au sous sol pour que tu puisses payer ta tournée. Tu seras bien accueilli.

Bon sang, ce qu'ils sont lourds... Bien des mecs ça. Heureusement que t'es pas une nana, la t'aurais eu droit à la parade nuptiale !

Le jeune shinigami tenta de décliner tant bien que mal la proposition, mais cela n'aboutit à rien. Il eut ensuite l'idée de dire qu'il était venu avec la montagne de muscles, qu'il pointait du doigt. Les deux firent volte face, changeant d'un coup leur fusil d'épaule. Ils s'éloignèrent rapidement. Ils étaient encore assez conscient pour ne pas perséverer dans le dialogue. Des nouveaux venus sans doute dans la divison, et déja des abonnés au bar. Ou va le monde?
Shin attrapa sa pinte et parcouru le bar des yeux, cherchant un endroit ou se caler dans toute cette agitation. Toutes les tables étaient prises, soit par des clients, soit elles étaient retournées. Il repéra ensuite un coin isolé au comptoir. Il prit ses cliques et ses claques et se rendit la bas. Une fois la bas, il aperçut la jeune fille qui était arrivé avec lui et le monsieur tout en muscles.

Je peux m'asseoir ?

Prenant un siège, il se posa à côté d'elle sans prendre la peine d'attendre la réponse. toute façon, son ancienne place avait déja été transformé en mini ring de boxe, le patron commençait déja à gueuler sur les gens. Autant rester la où il désormais. Son interlocutrice paraissait plongé dans une profonde réflexion. En même temps, avec la bouteille a moitié vide de Saké à côté d'elle... Son verre posé, il se tourna afin d'avoir la salle dans son champ de vision, puis déclara d'une voix enjouée.

C'est agité dis donc içi. Ah, je voulais te remercier pour tout a l'heure, j'ai bien cru que j'allais y passer avec l'autre musclé la... J'te paye un truc ?
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Kafar
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeMar 8 Avr - 0:24

Un saké.

C'est pas moi qui vais dire non, ça c'est sûr ! Après tout, j'me suis pas pointé ici pour rien, j'ai besoin de me détendre, oublier le plus possible de cette journée, cette journée longue, usante et ennuyante. Espérons que la soirée compensera.

Un regard au barman, deux bouteilles se retrouvent bien vite devant nous, sur le comptoir.

Tu peux mettre ça sur "ma note"

Il rit un coup et s'en va de l'autre côté du bar, pour servir les deux autres. Ma note. L'ironie était tout à fait audible dans ma voix quand j'ai sorti ça. J'paye habituellement, hein, mais quand je dis "mets ça sur ma note", c'est l'équivalant de "j'paye pas aujourd'hui, on s'comprend". Tout simplement parce que j'ai pas de maille sur moi. 'Fin bref, revenons à nos moutons. Elle avait curieusement l'air de s'intéresser aux combats organisés au sous-sol. Elle avoua au passage s'être douté du traitement qu'il l'attendait une fois atterri ici. Faire fuir les clients, ils savent faire, ces abrutis, ça, c'est sûr. Faut les recadrer parfois, normal. Au passage, j'ai eu le droit à une petite pique gentillette de la part de celle qui semblait me connaitre plus que je ne la connaissais. Remarque, rien d'exceptionnel dans le fait de reconnaitre de vue un haut gradé, mais moi-même suis loin de connaitre tout le monde, en particulier ceux récemment promu. Pas assez mis à contribution, hein ? T'inquiètes pas pour ça, va, c'est juste qu'ils sont pas rares à vouloir faire des "heures sup" une fois arrivé ici. L'avantage, c'est qu'ici, on gagne de l'argent, en plus, pas négligeable.

Son intérêt pour les combats au sous-sol était tel que là, elle me propose qu'on aille y faire un tour, histoire de "vérifier" les niveaux des gars d'la onzième, mais cette phrase, là, ce : " la Onzième a toujours tout fait pour mériter sa place en première ligne. J'aimerais avoir le plaisir de vérifier que vos hommes en sont toujours dignes."... J'sais pas, j'suis le seul à trouver qu'elle parle comme quelqu'un qui connait Soul Society depuis un bail, genre, c'est une ancienne et tout ? J'ai toujours du mal à me faire à ce vieillissement aléatoire ici, qui fait qu'on a des vieillards de 800 ans et des jeunes adultes de 1300 ans. Je sais pas si j'ai à faire à une vingtième siège fraichement promu de l'académie ou bien à un haut gradé en place depuis plusieurs siècles. Bof, je me passerais de cette information pour l'instant. On est pas en service, me semble, et je suis pas du genre à m'encombrer des grades en temps normaux, donc là, dans le cadre d'une soirée placée sous le signe de la détente, c'est négligeable, comme info.

Bah écoutes, moi je dis pas non, je comptais m'y rendre de toute manière. Suis-moi.

J'emboite le pas, puis m'arrête au bout de quelque pas, me retourne vers elle.

Ah et, au fait, moi c'est Krow, si tu pouvais éviter de me servir du "Jûichi ban taï Fukûtaisho" à toutes les sauces, ça m'arrangerais. J'apprécie déjà moyennement en service, donc encore moi pendant mon temps libre.

Je préférerais être clair sur ce point. Certes, c'était pas de la plus haute importance, mais voilà, quoi.

Et toi, t'as un nom ou je t'en invente un ?

C'est assez chiant de parler à "la femme aux cheveux roses", vous voyez c'que j'veux dire ?

Sur le chemin, on passe devant les deux Zouaves, je leur fais signe qu'on descend en bas, et fait signe au barman de leur offrir leurs bouteilles. Les deux premières tout du moins, parce que s'ils se la jouent en mode garage à bibine, ça va pas le faire.

Bref, on descend les escaliers pour se retrouver au sous-sol, une salle bien plus vaste, avec encore plus de monde qu'au dessus. Au milieu, un grand ring, et deux gaillards qui sont déjà en train de se battre. Peut-être certains ne l'auront pas remarqué, mais les murs sont renforcés à l'aide de barrières propres aux nécromanciens. Pour éviter que certains combats mettant en scène des protagonistes un peu trop... "Enthousiastes", à l'idée de s'en foutre plein la gueule exécutent le mouvement de trop, qui enverrait l'ennemi dans le mur qui ferait s'effondrer la structure dans l'instant qui suit. C'était donc, EN THÉORIE, totalement sûr.

Voilà, c'est ici que tout se passe. On peut parier sur les combats, et y a moyen de se faire pas mal d'argent un peu de temps. Bon, y a aussi moyen de s'endetter sévère, mais on sait dans quoi on met les pieds quand on participe à ce genre de choses.

Je disais ça, tout en regardant le combat se terminer, et déjà, deux autres combattants approchaient des bords de l'arène. Là, je tournais mon regard vers elle, une lueur de défi dans les yeux, et ce petit sourire aux coins des lèvres.

Alors, on se contente de regarder ou on rend tout ça un peu plus intéressent ? 500 sur celui de droite.

Je joignais le geste à la parole, posant la mise sur la table de mise. Qu'elle participe ou non, peu importe, j'avais juste envie de tenter ma chance, ce soir.

Et qui sait, p'tet que moi même, je montrais dans l'arène, si l'occaz se présente.


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Areku Yamaii
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeMar 8 Avr - 23:09


Je plissais les yeux en observant en coin le lieutenant de la Onzième. Il paraissait mélanger la sobriété (au sens figuré, n'allons rien exagérer) et la simplicité, deux précieuses qualités dont je regrettais souvent l'absence dans bien des aspects de la vie au Seireitei. Il imposait à ces hommes relativement débridés une discipline à laquelle ils ne se dérobaient en aucune façon, édictant les règles à suivre d'une main de fer. C'était là tout ce qu'on attendait d'un officier de la Soul Society. C'était ce que je m'efforçais de faire. Il se dégageait de Krow une curieuse alchimie. Je lui devinais une franchise fracassante s'exprimant notamment au travers de son peu d'intérêt pour le respect du protocole.
Je hoche silencieusement la tête devant son invitation aux allures d'intimation, prenant les bouteilles qu'il avait commandées au passage (inutile de prendre le risque qu'un innocent de passage aille s'embrumer les pensées en s'imaginant qu'elles étaient libres).
    « Et toi, t'as un nom ou je t'en invente un ? »
La remarque m'arrache un rire clair, et ils étaient encore trop rares chez moi. Peut-être même est-ce mon premier rire sincère depuis mon retour à la Soul Society, remarquai-je avec une pointe de surprise.
    « Ne te donne surtout pas cette peine. Si encore j'étais ta muse, je ne dis pas, le résultat serait sans doute de qualité... mais j'ai comme l'impression que c'est plutôt celle-là qui te donnerait ton inspiration » pavoisai-je en levant en l'air l'une des bouteilles.
Je l'ai tutoyé ainsi qu'il l'a fait. Cela aussi, je le réalisai après-coup. Curieusement, je me permets de plaisanter devant un homme que j'ai déjà quelque peu défié. Est-ce parce que je sais par avance qu'il va réussir cette épreuve ? Qu'il est digne de confiance, rien qu'à la façon dont il s'est comporté ? J'ai comme le sentiment que Krow pourrait réduire une tempête à l'état de brise printanière. Comme le sentiment, aussi, qu'il est un modèle pour ceux de la Onzième : or, ce n'est pas toujours le cas. Les dieux de la mort n'ont pas toujours vus leurs supérieurs d'un oeil bienveillant, il faudrait être naïf pour se l'imaginer. Cet homme que je me suis mise en tête d'évaluer, du haut de ma petite autorité de capitaine, a mille fois plus de légitimité aux yeux de sa division.

Je détourne la tête, un rictus dégoûté ourlant ma bouche. Consciente de ne pas avoir répondu à sa question, je me hâte de reprendre la parole avant qu'il ne se fasse des idées sur la raison de ma grimace :
    « Je m'appelle Yamaii. En service néanmoins, il serait de bon ton de me désigner comme la capitaine Areku : sans être absolument fanatique du protocole, j'apprécie qu'il soit respecté au grand jour. »
Je ne lui fais pas l'affront de guetter sa réaction à la mention de mon grade. Probablement, d'ailleurs, qu'il n'en laissera transparaître aucune ; et quand bien même, nous atteignons le fameux sous-sol où une clarté familière attire mon regard. Je perçois la cage de Kidô délimitant l'aire dédiée aux combattants, précaution surprenante mais avisée, sûrement enseignée par l'expérience. Pensive, j'avale une gorgée de saké en écoutant Krow m'expliquer le déroulement des opérations.
    « Alors, on se contente de regarder ou on rend tout ça un peu plus intéressent ? 500 sur celui de droite. »
Sur le coup, je ne suis pas absolument certaine de l'avis des têtes du Seireitei au sujet de deux gradés faisant des paris sur le résultat de duels nocturnes de Shinigamis. Haussant les épaules, je suis le lieutenant en alignant des pièces en face des siennes, observant le silence ; je n'ouvrais en effet la bouche que pour m'attaquer diligemment au goulot de nos réserves.
Et il perdait, cet imbécile. L'homme de gauche (qui depuis une seconde était devenu l'homme du bas, mordant la poussière avec un zèle que je me faisais forte de lui faire regretter plus tard) était en train de passer d'un combat égal à une défaite cuisante, recevant des volées successives de coups dans le visage. Fallait-il donc que je lui signale qu'encaisser était loin d'être un gage de victoire ?!

Je me renfrognais au moment où mon poulain s'écrasa au sol sans faire mine de se relever, réprimant mon envie pourtant pressante d'aller le relever à grands renforts de pieds au derrière.
    « Humpf. »
Je grognais entre mes dents contre les Shinigamis de la Onzième qui ne savaient décidément pas gagner quand il le fallait, juste avant qu'un sourire mauvais ne dévoile mes dents. Je me levais en raclant la chaise, prenant une profonde inspiration. Je laissais s'échapper une modeste envolée de Reiatsu dans l'air, comme on peut libérer le nuage de vapeur d'une théière. Ce n'était pas une démonstration de force, rien qu'une façon d'attirer l'attention et d'électriser l'ambiance.
    « Dites-voir, les gars... Je crois que le lieutenant a besoin d'exercice ; en fait, il me l'a confié lui-même » mentis-je éhontément. « J'ose espérer que des volontaires sont prêts à lui faire ce plaisir, parce que j'y vois deux excellentes raisons. »
Je levais à chaque fois un doigt en l'air, énonçant mes arguments :
    « La première, c'est que vous avez le droit de vous mettre à trois sur lui. La seconde et non des moindres, c'est que je paye ses consommations de la soirée au trio gagnant. Alors, qui est prêt à montrer ce qu'il vaut à son supérieur ? » lançai-je d'une voix rieuse en flanquant un coup de coude à Krow.
Il y avait des couteaux dans mon rire. J'avais perdu le pari et de manière générale, j'étais très mauvaise perdante. Cela, le lieutenant allait l'apprendre bien rapidement tandis qu'une clameur sauvage faisait trembler la salle.
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Chiraki Maki
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Shi-shi
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeMer 9 Avr - 1:53

Inspirer, expirer, inspirer, expirer et ainsi de suite, contrôler les battement de son cœur, sentir la morsure de l'alcool descendre lentement le long de sa gorge et finir par réchauffer son estomac puis, l'odeur de la nicotine, se mêler au goût du saké, celle du sang séchée, de la sueur, des halènes alcoolisé... Tout n'est que sensations, tout ceci lui parviens, tout ses sens sont éveillé sauf... celle de sa présence en ce lieu qui ne lui correspond pas.

Le temps d'un instant, elle à crût pouvoir réussir à contrôler ce côté sauvage en elle et Nagaremono l'y encourageant n'avaient fait que gonflé cette idiotie qui à présent s'effrite. La tête rentré dans les épaules, la main crispé sur son verre, l'autre sur la bouteille, elle se sent faiblir mais l'appel de l'alcool est plus fort...avant de partir il lui faut finir cette bouteille !

« Tu dois rester et contrôler cette putain de phobie, Maki ! »

C'est facile à dire pour toi qui est à ma ceinture, bien à l’abri dans ton fourreau, viens pas me dire ce genre de conneries !

« C'est pour ton bien est tu le sais, alors arrête de me parler sur ce ton et regarde à côté de toi ! »

Sans réfléchir la jeune femme tourne la tête et se retrouve nez à nez avec le jeune homme de tout à l'heure et celui-ci la remercie. Sur le coup, elle se demande bien de quoi lui vaut sa gratitude puis rapidement son esprit ce déverrouille, l'histoire avec monsieur muscle... elle ne voit pas en quoi elle l'a tirer de la mouise mais bon, au moins, des deux il est le plus polis.

A son offre elle tente un sourire qui à du mal à venir dans un endroit tel que celui-là, puis pour ne pas le laisser parler dans le vide, elle se racle la gorge et reprend à sa suite.

-Je viens de payer la bouteille, c'est moi qui va t'en offrir un. Tu n'as pas à me remercier pour toute à l'heure, ce n'est vraiment rien et puis pour ce que ça à changé... Elle fait un signe au barman qui ce rapproche une bouteille à la main.

-Tenez, offert par Krow ! Lance-t-il d'une voix asse forte.

La jeune femme le remercie surprise que Monsieur muscle ait eut cette attention.

« Tout s'annonce de mieux en mieux ! » Ce réjouie Naga.

Que je boive t’indiffère maintenant ?

« Tant que tu ne t’enfuis pas ! »

Elle hausse les sourcils et fais une moue après quoi, elle retiens le barman pour lui demander un second verre qu'il le lui tend immédiatement. La clope coincé entre l'index et le majeur, la jeune femme pose le verre face au shinigami puis le sers en saké.

-Je suis Chiraki Maki, shinigami de la cinquième division et toi ? Lui demande-t-elle de but en blanc, le regard plongé dans son verre qu'elle descend aussi sec.

« Par contre ralentis sur la cadence, je sais que tu tiens, mais si tu ne veux pas avoir mal aux cheveux demain, économises-toi ! »

La jeune femme à un sourire en coin quand elle reprend la bouteille et verser l'alcool dans son verre, alcool qui vacille et reflète la lumière tamisé, distraitement, elle tire sur sa cigarette et recrache un nuage de fumer qui rajoute un côté hypnotique à cette vision, si douce et si réconfortante qui, elle ne sait pourquoi, la renvoie à un souvenir agréable, l'instant d'après, elle se sent armé pour affronté ce moment si inhabituel et angoissant.

C'est donc l'esprit plus en paix qu'elle retourne sont regard vers le jeune homme et lui offre un petit sourire.
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Hayako Shin
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeMer 9 Avr - 21:27

Ah, une bouteille. La jeune fille avait répondu en lui payant un coup. Et par dessus tout, le barman leur offrit une autre bouteille. Alors monsieur muscle avait lui aussi décidé d'offrir une bouteille. Sympa en fait le gars. Il répondait au nom de Krow, si les dires du barman étaient justes. Ben merci bien Krow, ta bouteille sera bien utilisée sois en sure. En tout cas, la jeune fille, qui avait descendu sa bouteille à présent, allait aider le septième siège à la finir. En bon gentleman, il tendit la bouteille vers la jeune fille.

Tu vas bien m'aider à la finir, cette bouteille si grassement offerte par le gentil Krow, en tant que gentille fille que tu es, n'est ce pas ?

Encore une tentative de drague à la mords moi le noeud ? Pff t'en as donc jamais assez de te prendre des rateaux ?

En réponse à la provocation de son zanpakuto, un bref coup de pied. Fallait bien faire taire cette harpie, toujours à chercher le petit truc qui énerve. La fille se retourna, lui sourit et lui dit son nom et sa division. Le garçon remarqua tout juste qu'elle avait une cigarette à la main. Allier nicotine, alcool et bruit, c'était pas très bon pour la santé tout ca. Il se présenta tout de même, restons poli quand même.

Et bien, je m'apelle Shin Hayako, et j viens de la Quatrième Division. -se penche vers elle - entre nous, je m'inquiète un peu pour ta santé. Nicotine et Alcool ne font pas bon ménage. Si tu veux, passe dans les quartiers de la Quatrième, j'te donnerais des médocs si ca va pas.

Et maintenant c'est open bar dans les quartiers ! Tu perds pas de temps dis donc !

T'as fini de faire ta jalouse ? Garde de l'énergie, je sens qu'il va y avoir de l'agitation bientôt.

Je ne fais que constater mon chou. Je vais pas laisser passer ce que t'as dit par contre. Je vais te saigner à blanc, comme une truie et tu me supllieras d'arrêter.... Mmmh...Oui...

Pourquoi était il avec elle ? Elle lui faisait toujours des menaces allant jusqu'au sadomasochisme extrème, et lui il la laissait faire. Il avait dévellopé une sorte d'acceptation à ces traitements. Un côté masochiste diront certains, d'autre ajouteront de la soumission. Appelez le comme vous voulez, il ne peut pas vivre sans elle, et inversement. Un plaisir énorme qu'elle avait, c'était de le voir souffrir. Ajoutez à cela son sang qui coule le long du manche et elle devient folle de joie. Pourquoi ce petit passage sur son zanpakuto ? Juste pour souligner son attachement au septième siège, rien de plus.
La fille de la Cinquième, Maki donc, se resservit un verre. Elle était comme hypnotisée par la salle, continuant de tirée une bouffée de cet engin destructeur de poumons. Elle était limite en transe, on peut le dire la ! Et encore un sourire ! Visiblement, elle aguichait bien la donzelle. Ou alors son envie de nicotine était tellement énorme qu'elle avait du cacher un truc dedans, un truc qui la faisait planer encore plus. Shin se leva, et alla aider la jeune fille à se lever de sa chaise.

On va s'arrêter la pour la boisson je pense. Tu as assez ingêrer de boisson alcoolisée pour la soirée. Eteins moi cette clope aussi, tu en reprendras une quand on resortiras. - s'arrête un moment -Ah mon côté préventif ressort, encore un côté de la Quatrième ! Haha ! Bon on va rejoindre les autres en bas ? En faisant gaffe à pas déclencher une bagarre hein ?

Il partit en premier, en éclaireur, tout en faisant attention à ne pas la perdre de vue. Puis ils descendirent au sous sol, fameux lieu où la baston était tolérée et approuvée. Et là où étaient aussi le petit zigoto de Krow. Tiens, d'ailleurs celui la était annoncé dans le prochain combat. Façon intérréssante pour voir ce qu'il valait, même si Shin savait déja à l'avance qu'il savait se débrouiller, étant donné sa carrure.
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Kafar
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeVen 11 Avr - 19:35

Alors oui, là, j'ai pas été tout à fait réglo, sur ce coup.

Elle avait pris le pari, celle qui était donc une capitaine. Nouvelle capitaine de la troisième. L'information me surprit un peu, étant donner qu'un capitaine sans son Haori, c'est assez rare. Bah oui, z'aiment bien rappeler qu'ils sont au-dessus, la plupart du temps. Pour seule réaction à cette information, j'esquissais un sourire du genre "ah, intéressent". 'Fin, vous voyez le délire, quoi. Un sourire franchement plus amusé sur sa remarque concernant la bouteille, ouais, un petit coup de temps en temps, je suis pas contre. Sans tomber dans l'excès, hein, mais faut savoir se faire plaisir !

Yamaii, donc. Yamaii Areku. Je note pour l'appellation en service, et comprends que ça puisse paraitre important aux yeux de certains. Perso, même en service, le "Vice-Capitaine Krow Karlson", ça me plait pas. ça fait trop lourd, trop pompeux, trop long, bref; trop chiant.

Oui, donc, pourquoi j'ai pas été tout à fait réglo ? Bah, vous allez voir, en fait, c'est tout con. Ce pari, auquel elle a prit part, il était gagné d'avance, pour moi. Je viens au moins une fois par semaine ici, pour décompresser un coup, et je supervise au moins un entrainement par jour à la onzième. Et là, heureux hasard, les deux combattants étaient des gars de la onzième. Enfin, hasard, c'est assez commun, même si on a pas mal de combattants non-shinigami. Bref, j'avais donc cet avantage important qu'est celui d'avoir une idée plus ou moins précise du niveau de chacun ou presque. Les deux en question, je les connaissais un peu, et j'savais très bien que celui sur lequel j'ai misé avait un léger mais non-négligeable avantage face à l'autre. L'avantage de l'endurance, pour être précis, car si les deux tapaient vite et fort, mon "protégé" pouvait tenir sur des combats bien plus longs, le tout sans trop s'essouffler. Et bonne chose pour lui, ce combat fut un combat se jouant sur la longueur, et on avait atteint le stade où vu la condition physique de l'autre, on allait pas tarder à assister à un K.O

Asséné par celui qui porte mon argent dans ses poings, il va de soi. Sûrement qu'il aura une hausse de salaire inhabituelle sur sa paye du prochain mois.

J'en regardais une du coin de l'œil qui était en train de bien rager. Aller aller, c'est pas bien grave, faut savoir assumer la défaite ! Bon, ce serait moi, la table aurait volé, mais moi...

Bref.

Là, une légère hausse de puissance dans son reiatsu. Assez pour attirer l'attention de l'assemblé, trop peu pour s'avérer dangereux. Elle s'était levée, et avait pris la parole. Ah. Je vois. Elle cache bien son jeu hein ! J'dois avouer que sur le coup, j'ai pas trop compris le délire, mais après tout, pourquoi pas ! Un combat trois contre un, hein ? Bon bah, c'est lancé alors !

ça, c'est bas, très bas.

Je lui disais ça à voix basse, l'air déçu, pour finalement afficher un sourire carnassier.

Mais c'est également une très bonne idée ! Aller les gars, les trois premiers sur le ring. V'nez tenter votre chance !

Le brouhaha général s'intensifie, et dans la foule se démarque trois gaillards qui étaient en train de se frayer un chemin jusqu'au ring. Bien, bien, ça se fait vite, tout ça. Je fini par les rejoindre, marchant lentement vers eux. Je passe sous les cordes, et leur accorde un regard à chacun. Ils en voulaient, ces cons. Deux gars de la division, plus un grand bonhomme que je connaissais pas, habillé en civil. Un homme s'avance sur le ring. Celui que l'on appelait ici avec humour l'arbitre. On lui faisait porter la même tenue que ceux que l'on croise dans les match de boxe du monde des humains. Ici, il ne faisait office que d'annonceur. Aucune règle dans ces combats, si ce n'est (d'essayer) de ne pas buter le bonhomme en face de toi. Bon, pas trop de soucis à se faire pour aujourd'hui, z'ont l'air solide en face.

Les cris de la foule sont interrompus par "l'arbitre". Une fois les mots qui annoncent le début du combat prononcés, la fureur de l'assemblé regagne de sa force, mais le discours scandé avait changé. On est passé de "aller, vite, commencez !" à "défonce lui le crâne !". Normal, quoi.

Et comme ici, on est pas dans un conte de fées, mais bien dans une salle de combat, c'est pas un par un mais tous les trois en même temps qu'ils me chargèrent. Un plus rapide que les deux autres arrivent en premier, saute à à peu prés deux mètres du sol et m'assène un coup de pied sur l'épaule gauche. Puissant, le coup, j'peux pas le nier. Mais ça, j'aurais pu l'esquiver sans problèmes, et la seule raison pour laquelle je l'ai laissé frapper, c'est pour mieux lui attraper la cheville au vol, pour l'utiliser comme une masse de combat face aux deux autres, bien plus imposant physiquement qui arrivaient tout de suite après.

Sa jambe prise dans ma poigne, je le fait tournoyer au-dessus de ma tête puis l'envoie sur un des deux, qui va s'écraser dans les cordes. L'autre arrive, me fout un violent coup de poing dans l'estomac, en y mettant tout son élan, et une puissance assez incroyable. Celui-là, c'était le grand, sapé comme un gars du Rukongai. Règle numéro un : Ne jamais sous-estimer un gars du Rukongai. Pas besoin de porter des sandales, une robe noire et un sabre pour être dangereux. Le coup me fait cracher une petite gerbe de sang, je baisse un peu le dos à l'impact. J'en profite pour le porter par les hanches et le foutre au sol, dans un mouvement de lutte que j'ai appris je sais plus où. Lui, dos au sol, moi, au dessus de lui, le poing armé. Une avalanche de coups, je lui laisse pas la moindre seconde de répit, et le pilonne littéralement. Alors que je m'apprêtai à lui foutre le coup de grâce, les deux autres avaient recupérés, et m'ont interrompu dans mon geste, l'un en empoignant le bras que j'allais utiliser, l'autre en me mettant un coup de genou dans la glotte. Je me relève soudainement après le coup, légèrement sonné. Pas le temps de souffler, les deux encore en lice -car l'autre avait l'air dans les vapes, et ce, pour longtemps - m'attaque en même temps. Tantôt je pare, tantôt j'esquive, tantôt j'encaisse, Tantôt je rends les coups. J'attends qu'un des deux fasse une erreur pour en finir.

Bingo ! Mon pote, ta garde est grande ouverte, en ce moment. Ils m'ont clairement sous-estimé, ces deux-là. Sûrement que, ça y est, ils ont réussi à me mettre à mal une poignée de secondes, ils se sont senti pousser des ailes. Mais ho, les gars, je m'amuse, là, pendant que vous, et ça, je le vois bien, vous êtes au max !

Je crois qu'il va falloir les faire redescendre sur Terre.

J'exploite l'erreur du premier pour lui mettre un coup au visage, avec une force et une vitesse bien supérieure que celle dont j'ai pu faire preuve jusqu'a présent. Avant de lire la douleur sur son visage, j'ai cru voir de la surprise. Oui, t'as tout compris mon pote, j'ai arrêté l'échauffement. Et oui, le combattant qui se laisse dominer pour ensuite défoncer ses adversaires en sortant une phrase du genre "bon, et si on arrêtait l'échauffement ?" c'est un gros cliché. ça pose un problème ?

Le deuxième regarde son pote voler dans les cordes, et tourne ensuite son regard vers moi. Tiens, l'étincelle de détermination et de confiance en soi qu'il avait jusque-là dans ses yeux était éteinte, on dirait. Quel briseur d'espoir je fais. Il porte un coup, avec une conviction des plus discutable, et que j'esquive sans difficulté. Moi, par contre, le coup que je lui mets en retour, il porte, et bien en plus. Alors qu'il s'apprêtait à voler au plafond suite à l'impact, je l'attrape par le poignet et le balance à travers la salle. Il passe au-dessus des têtes, notamment à quelques centimètres de la mauvaise perdante pour aller s'écraser dans le mur, qui resta intact pour les raisons citées plus tôt.

Un temps de latence, suivi d'un hourra général, pendant que je regarde la capitaine avec une lueur de défis dans les yeux, debout sur au milieu du ring, avec pour seule blessure visible une mince trace de sang à ma bouche, que j'ai vite fait d'essuyer d'un geste de la main.


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Areku Yamaii
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Shi-shi
Areku Yamaii
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeSam 12 Avr - 23:34


Mmff. Ce n'est pas un rigolo, loin de là.

Il peut arriver que vous tombiez sur des bagarreurs. Certains de ces types qui aiment la violence, qui ne rechignent ni à prendre un poing entre les dents, ni à en retourner le double à leur vis-à-vis. Les adversaires de Krow étaient de cet acabit ; mais lui... je le voyais parfaitement, pendant tout le déroulement de ce pseudo-combat au déséquilibre flagrant dont je semblais, pourtant, être la seule consciente. Lorsqu'il se pliait en deux, sa douleur n'était pas le synonyme d'une blessure. Lorsqu'il expectorait un crachat de sang, c'était moins un indice révélateur qu'un signe trompeur. Et ses assaillants s'y étaient largement fourvoyés.
Je discernais, dans les mouvements de leurs reiatsus mêlés, des nuances d'une intime joliesse. Silencieuse et absorbée dans la contemplation de ces hommes s'échinant à mettre l'autre à genoux, je voyais rugir des énergies inégales. Cette inégalité... Krow était un fauve indomptable. Dans ce court aperçu de ses capacités, je devinais très exactement quel genre de guerrier il était pour la Soul Society. Ma chère Soul Society, dont je veillais à la sécurité et à la force... Oui, Krow en était un précieux élément.

Je souris, fermant les paupières tandis que la force avec laquelle il avait projeté son dernier adversaire faisait virevolter mes mèches. Quelques secondes s'écoulèrent, où tout un chacun demeura cois : je rouvris doucement les yeux alors qu'une nouvelle clameur s'élevait, reflet de celle née au moment où l'affrontement avait débuté, annonçant cette fois sa clôture et l'approbation sauvage de toute la salle.
Mes iris aussi limpides que le ciel d'été se rivèrent posément à ceux du lieutenant. Il me toisait, à peine secoué et empli de défi. En cet instant où il se dressait ainsi, drapé de sa brutale fierté, une fine traînée de sang au coin de sa mâchoire dure, Krow incarnait la dignité farouche de la Onzième Division. Je commençais à réviser mon jugement sur les Shinigamis du Kenpachi. Peut-être y avait-il quelque chose à apprendre d'eux.
    « Et bien, et bien. J'ai l'impression que je n'aurais pas à payer la tournée de qui que ce soit... » soupirai-je en levant les mains en signe d'impuissance.
Mon coeur battait à un rythme plus rapide depuis quelques instants déjà. De même que le sol sur lequel saute une panthère avant d'amorcer une course vers sa proie, ma poitrine était martelée d'un battement qui allait en s'accélérant. De plus en plus véloce, lourd et furieux. Ce n'était pas réellement de la colère : c'était une excitation à la limite de l'hostile, et dont l'intensité se laissait transparaître sur mon visage qui s'assombrissait. Je n'avais pas perdu mon léger sourire, toujours pas. Un sang nouveau était charrié dans mes veines : le défi qui m'était jeté en plein visage avait trouvé à qui parler.
    « Krow Karlson. »
Je me redressais de toute ma hauteur. Je n'étais pas une femme de petite taille, sans pour autant dépasser l'épaule des hommes présents ici. Cette fois, l'ourlet de mes lèvres disparut tandis que je revêtais un masque d'une absolue fermeté. L'éclat de mon regard se fit acéré, presque tranchant.
    « Jûichi ban taï Fukûtaisho ! » criai-je de manière à couvrir la rumeur rauque de la foule. J'étais repassée au vouvoiement, devant l'allure officielle de ma démarche. « J'ai pu percevoir vos... compétences. Il est à présent temps, je crois, de les mettre véritablement à l'épreuve. »
D'un geste, j'écartais sans brutalité le Shinigami devant moi, sans même lui accorder un regard. De la même manière, je me frayais mon chemin jusqu'au ring où se tenait toujours, victorieux, le lieutenant de la Onzième. Mon avancée souleva de nouveaux murmures où j'entendais, mêlées, les notes de l'étonnement, de la stupeur et de l'ironie. Bien évidemment. Qui était, se demandaient-ils, cette fille que nul ne connaissait et qui, après cette démonstration de force, se piquait d'affronter... pire, de jauger... un maître du Hakuda tel que Krow ?

J'esquissais un second sourire en pénétrant la zone de l'arène. A ceux qui auraient pu me connaître, il eût été trompeur de supposer que l'avantage était de mon côté de par le fait que mon grade était supérieur à celui du Shinigami que j'allais défier. Nous l'avons déjà dit : je n'avais pas le niveau d'un officier supérieur du Seireitei, j'en étais persuadée au fond de moi. Ce que j'apportais à la Troisième Division se résumait en quelques mots : discipline, commandement, cohésion. Je ne régissais pas mes hommes avec la force disproportionnée d'un Kenpachi.
Mais, je le sentais confusément... Krow pourrait devenir l'un de mes frères d'armes. L'un de ceux aux côtés desquels j'allais combattre, à présent que j'étais revenue à la lumière du présent. Je devais le connaître plus avant. Je devais éprouver la force de ses poings. Et lui... lui allait éprouver combien l'éclipse pouvait résister, même devant la fureur d'un tel combattant.

Mon Zanpakutô m'avait bien trouvée. Il ne possédait guère de pouvoir offensif. En fait, mon propre style était l'antithèse de celui de Krow, songeai-je en lui faisant face.
    « Ce duel que je vous propose n'est pas une compétition, lieutenant. Si vous l'acceptez, je souhaite mesurer le plus précisément possible de quoi vous êtes réellement capable, or je doute que quiconque ici vous donne assez de fil à retordre pour vous amener plus loin que l'échauffement. »
Je m'approchais du Kekkaï ceignant l'arène, apposant mes paumes sur la surface lumineuse comme le ferait un guérisseur avec son patient.
    « Mais d'abord, laissez-moi rehausser quelque peu cette barrière. »
L'air se mit à scintiller entre mes doigts fins. Des particules spirituelles transparurent délicatement de mes mains pour venir s'accoler à celles du Kidô déjà formé, le faisant luire d'un nouvel éclat mordoré. Le processus ne me prit que le temps d'une respiration, et à terme, j'éprouvais mon oeuvre avec la jointure de l'index. Un carillon harmonieux résonna dans la salle.
La beauté de l'éclipse croissait avec sa force : mes techniques, de par la nature de mon égo, s'embellissaient de mon reiatsu. Cela ne faisait que commencer... Chacun de mes combats était un spectacle.

Je me retournais vers mon vis-à-vis, fin prête, la main sur la poignée de mon sabre.
    « Vous êtes à chaud, et je souhaite vous évaluer avec le plus grand sérieux. Je ne vous ferai pas l'affront de ne pas desceller immédiatement mon trancheur d'âme. »
Je tirais ma lame d'un geste vif, la tenant de mes mains jointes, adoptant ma posture de prédilection : je n'étais pas une épéiste, loin de là, et mon maintien n'était pas celui que l'on enseignait au kendô. Le dos droit, les jambes solidement campées, la tête relevée. C'était là une station des plus passives, destinée à recevoir plutôt qu'à attaquer. L'acier de mon Zanpakutô étincelait avec la grâce discrète d'une levée d'aurore.
    « Révèle l'ombre, Reine des Éclipses. »
Un chant à peine audible s'échappa de l'arme. C'était un son lointain, qu'on devinait puissant mais qui semblait ne parvenir que d'au-delà d'une infinie distance. Un flot de lumière se déversa de la pointe : ce n'était pas une clarté agressive qui vous obligeait à fermer les yeux, non... c'était comme l'arrivée du jour après la nuit, l'annonce enchanteresse d'une aube qu'aucune ombre ne saurait ternir. Elle ne gagnait pas sa grâce dans son intensité, mais dans sa pureté.
Tel était mon Zanpakutô. Ouhishoku.

L'éclat s'apaisa rapidement, laissant apparaître mon Shikaï. Une grande lame incurvée, lourde, équilibrée par un croissant de métal sous la poignée. On pourrait penser, à sa vue, que j'étais une duelliste talentueuse tant elle paraissait taillée pour un affrontement direct : pourtant, il n'en était rien. Au vu de mes techniques, ce qui apparaissait comme un massif cimeterre aurait tout aussi bien pu être un bouclier.
La pointe crochue s'enfonça dans le sol de dalles comme s'il s'était agi d'une terre meuble, inondée par la pluie.
    « Ne me faites pas attendre, Fukûtaishô ! La Onzième vous regarde... » lançai-je de ma voix claire.
Viens jusqu'à moi, lieutenant. Laisse exploser ton sens de l'honneur et ta combattivité ! Le chemin que j'emprunte est balisé par la douleur et le sang, mais les étoiles de l'éclipse éclairent ma voie. Je suis entrée en résonance avec mon Zanpakutô : tu vas pouvoir constater la nature du lien qui m'unit à mon sabre. Ce duel que nous nous offrons prépare le terrain des combats à venir où nous aurons à nous tenir côte à côte... aussi, ne le prends pas à la légère.

« Apprenons à nous connaître ! » lui renvoyèrent mes yeux à l'azur devenu adamantin.
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Chiraki Maki
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Shi-shi
Chiraki Maki
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeLun 14 Avr - 16:44

« Ironique mais fort plaisant ce garçon ! » S'enthousiasme Nagaremono.

Maki s'en serait passé ! Non, mais, pour qui ce prenait ce jeune homme à lui dicter ce qu'elle devait faire ou non ?! S'indignait-elle en serrant du poing.

« Au moins, il t'invite à aller le voir pour ta santé, ma fille ! Soit reconnaissante ! » La gronde-t-elle.

Ma vie m'appartient, ce sont mes plaisirs et personne ne peu m'en priver !

« Pffff, fais à t'as guise, mais ne viens pas pleurer plus tard ! »

Ragaillardit par cette élan de colère la jeune femme agrippe la seconde bouteille et ce ressert un verre qu'elle avale avant que Monsieur Quatrième division ne la prenne par le bras pour l’entraîner dans la salle, vivement, elle retire son bras de son étreinte pour lui lancer un regard froid.

Maki n'est pas du genre à accepter le contact avec autrui, au contraire elle le fuit le plus possible, l'effet d'un tel geste aussi anodin à sur elle, l'effet d'un courant électrique très désagréable, augmentant ainsi son côté sauvage.
Avant qu'elle ne puisse ouvrir la bouche, Shin, émet encore son avis personnel sur le plan de sa santé après quoi, il l'invite à descendre pour rejoindre Krow et la jeune femme qu'il avait en partis assommé, puis il part aussi sec.

La bouche entre-ouverte, le regard fixer dans le dos du jeune homme se frayant un chemin dans la foule, elle n'en revient pas et accuse le coup. Aller... en bas... où, les combats font rage...où l'ambiance est trois fois plus électrique... l'horreur suprême !

« Respire Maki ! Ce n'est pas la mort et puis, je suis là ! Allé, continue tes efforts, tu es bien partis ! »

Maki respire un bon coup, l'alcool fait monter en elle un bouffé d'optimisme tandis que Nagaremono en profite pour rajouter une vague de douceur en elle, prenant son courage à deux mains, elle laisse glisser sa clope dans le fond de son verre pour ensuite porter sa mains à la bouteille de saké à peine entamé, fixant son attention dans le dos de Shin, elle délaisse son coin de bar pour fendre la foule avec souplesse, la bouteille calé contre son ventre.

A plusieurs reprise, elle évite le contact avec les clients, elle perd un instant Shin du regard pour le retrouver deux secondes plus tard en train de descendre les escaliers, manquant de rentrer dans un gars à moitié pinter, elle se baisse et s'écarte pour finalement arriver en haut des marches, qui la renvoie immédiatement à ses démons... Un mélange de reiatsu lui arrive en pleine tête, ceci mêlé à l'odeur de sang fraîchement versé et aux acclamations, elle hésite et se fige.

« Reste pas là comme ça ! Avance avant d'attirer trop l'attention sur toi ! » l'encourage Nagaremono.

Prenant une grande inspiration, la jeune femme s'engage dans l'escalier et descend à pas lent chaque marches, le cœur au bord des lèvres, l'envie de fuir la reprend, néanmoins, la présence de son zampa l’entraîne à aller plus loin dans ses limites, elle se test et une part d'elle veux savoir jusqu'où elle peut aller et ce qu'elle peut supporter.

La vague de chaleur moite qui la saisi, lui fait tourner la tête mais l'instant d'après son regard émeraude est attiré vers le centre de la pièce, Krow trône au centre du ring face à trois adversaires, la jeune femme ne quitte pas cette scéne des yeux tandis qu'elle rejoins Shin non loin d'elle, distraitement, elle porte la bouteille à ses lèvres pour y boire une longue gorgé de saké puis par automatisme, elle se rallume une autre clope qu'elle laisse coincé au coin de ses lèvres.

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, le colosse envoie valser ses opposant avec une facilité déconcertante, sous les yeux appréciateur de la jeune femme rencontré plus tôt. Rapidement, Maki note la rivalité amical entre les deux personnes, chacun test l'autre avec en tête ce même désire « d'impressionner » ou du moins de prouver leurs forces et leurs capacités. Ceci à pour effet de sortir Maki de sa peur de la foule, pour l'emporter dans le duel qui à présent les oppose.

Choisissant un endroit pour ce poser, la jeune femme opte pour une table, sur laquelle trône des cadavres de bouteilles qu'elle repousse, en l'absence de chaise, elle se pose dessus, les deux jambes replier contre sa poitrine, la bouteille dans une main, l'autre sous son menton, les yeux fixé sur le spectacle qui va se dérouler.

La jeune femme est tellement absorber par ce qui ce déroule sous ses yeux, qu'elle n'entend pas, l'homme qui viens de l'approcher, beurrer comme un coin, qui fort mécontent par sa posture et encore plus par la place qu'elle viens de prendre, l'agresse verbalement.

-Hey, tu vas dégager de ma table ! Oh, tu m'entend...'tain de gamine...

« Maki fait attention ! »

La jeune femme sort de sa bulle puis, tourne un regard froid vers l'homme qui tient à peine sur ses jambes, d'une voix sèche et ferme, elle lui adresse ces quelques mots.

-Excusez moi, mais vous avez l'utilité de cette table ? Vous comptez en faire quoi, hein ? Tout ce qui s'y trouve est vide et puis, il n'y a aucune chaise désignant qu'elle est occupé alors, au lieu de venir me faire chier pour ces broutilles, occupez vous de regarder ce qui ce passe au centre de ce ring et amusez-vous avec vos copains !

L'homme peine à percuter la totalité de la phrase, il se tourne vers ces copains qui lui font signe de ne pas s'en occuper après quoi, il fait face à Maki pour l'insulter de « Grognasse » et finalement il retourne auprès de ces copains qui se mettent à le charrier.

« T'imagine que tu as de la chance là ?! »

Ouai, je suis même surprise qu'il ne se soit pas entêté !

Son attention est alors attiré par l'apparition du Shikai de la jeune et alors, Maki se perd dans la contemplation de celui-ci, puis elle observe Krow qui lui fait face, la différence de taille et de poids est on va dire, flagrante mais, la jeune femme sait d'expérience qu'il ne faut pas s'appuyer sur ceci pour lancer un pari.

Elle à maintenant hâte de voir ce que va donner ce « combat ».
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Hayako Shin
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Shi-cap
Hayako Shin
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeMer 16 Avr - 22:37

Elle avait choisi d'y aller seule, retirant son bras de la main du garçon. Soit, elle était assez grand pour se débrouiller. Il ne dit rien, préférant ne pas envenimer davantage la solution. Il la sentait renfermée, pas à sa place içi. Pourquoi l'entrainer au sous sol alors, la où la tension était bien plus insoutenable qu'en haut ? Le garçon haussa les épaules et continua son chemin, faisant un passage entre les troupeaux de bêtes, affamées de combat et sevrées à l'odeur du sang. Des barbares purs ces gars de la Onzième, fallait pas dire le contraire devant eux, ou bien on se retrouvait directement six pieds sous terre. Arrivé en bas, le garçon constate que la jeune fille a gardé une bouteille, et prend plusieurs gorgées. Elle est mal, très mal. Vaudrait peut être l'emmener voir à la Quatrième pour faire un diagnostic de ses symptomes. Enfin, la c'était pas trop le problème numéro un.

Détends toi mon chou, on est içi pour voir des beaux mecs musclés se mettre sur la tronche. Laisse la crever, elle t'a rien demandé.

Et en plus madame se plaint ! Ahlala, il aurait du la laisser dans son bureau rien qu'aujourd'hui, il aurait eu la paix. En parlant de mecs musclés, Krow était au centre du ring. Face à lui, trois autres mecs barraqués. Avatage du nombre ? Non. Krow les envoie tous au tapis les uns après les autres, se faisant juste prendre quelques coups au passage. Tiens, la jeune fille croisée à l'entrée est dans les tribunes, aux premières loges. Ils se jugent, s'observent. Krow a l'avantage vu qu'il est sur le terrain en position de force. L'autre, assise, sourit. Elle se lève et se dirige vers le ring. Il va donc avoir affrontement. Shin décida d'aller s'assoir pour profiter du spectacle, et cherche maki du regard. Il la trouve finalement assise sur une chaise, à une table non loin de l'arène. Le garçon décide de l'y rejoindre, mais se méfie quand même d'une réaction de sa part. Un mec de la Onzième arrive et commence à chercher des noises à la damoiselle. Shin accélère le pas, mais sait qu'il arrivera trop tard. Finalement, Maki sort de ses gonds ne serait ce qu'un instant et remet le bonhomme à sa place. Il repart en grognant dans sa barbe, se mettre sur la tronche pour éffacer ce moment gênant. Shin arrive sur les lieux à ce moment.

Si elle te parle comme ca, je l'empale sur un pic en passant la broche par tout ses trous !
Du calme du calme, c'est l'alcool qui lui monte a la tête. Et puis je peux me défendre tout seul aussi.
Te défendre tout seul toi ? Tu cherches toujours le moyen de te barrer quand ca devient dangereux pour toi ! alors monsieur le Justicier du dimanche, va ranger tes chaussettes et laisse faire les grands.

La, elle marque un point. Mais Shin préfère en rire plutôt que riposter, vu qu'il va en prendre encore plein la gueule, autant en garder sous la main pour plus tard. Soudain, une explosion de lumière. Ca venait du ring, le combat allait commencer. Vite, prendre un siège et s'assoir pour contempler. Comme un enfant devant un magasin de jouet, attendant ses parents qui étaient à l'intérieur en train d'acheter un présent pour lui. Shin n'était pas un passionné de combat, non. Mais comme il connaissait "un peu" un des combattants, autant aller l'encourager. Jetant un dernier coup d'oeil à Maki, il lui resservit un verre, trinqua avec elle et observa les deux adversaires.

La fille était une shinigami, comme eux, mais apparament pas de la Onzième. Ce qui n'étonna guère le septième siège. Après tout, lui venait bien de la Quatrième et Maki de la Cinquième. Un peu de diversité quoi !
La protection autour du ring avait été renforcée, par la jeune fille. Ils allaient donc passer aux choses sérieuses. Intéressant. Elle avait sorti son zanpakuto, et s'était mis en Shikai apparement. Krow quant à lui, était resté immobile. Il semblait jubiler de pouvoir taper sur quelqu'un d'autre. Son impressionnante carrure lui donnait un avantage certain au point de vue physique. La fille semblait plus miser sur la rapidité. Le combat typique du lion et de l'antilope quoi.

Voyons voir ce que ca va donner.
Peuh ! S'il y a ne serait ce qu'une goutte de sang dont la provenance n'est pas de ton corps, je casse tout <3
Moi aussi je t'aime ma princesse.
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Kafar
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Arr-ind
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeVen 18 Avr - 3:43

Ah, mais dite moi, on va de surprise en surprise.

Jamais au réveil je me serais douté que cette journée m'offrirai autant d'amusement. Et je le croyais encore moins quand j'étais affublé des deux abrutis. Les enfants j'veux dire, hein. Les jeunes connards, si vous préférez. Moi je préfère en tout cas. Hum. Bref. Donc. Je sais pas si ça vient du regard clairement provocateur que je lui ai jeté y a quelques secondes, ou bien d'autre chose, mais toujours est-il que je viens de trouver mon adversaire pour le combat suivant. Et quel adversaire ! Capitaine, la p'tite dame, rien qu'ça ! Va p'tet y avoir moyen d'arrêter de se retenir, du coup. Chose que déjà je fais assez mal de base, mais di je me bats sans me brider, c'est que j'ai la conviction que l'adversaire en face peut encaisser. Et dans son cas, au delà du grade qui est le sien, et qui lui donne une certaine légitimité niveau baston, je pouvais le sentir, elle en a à revendre, celle-là. Yamaii Areku, nouvelle capitaine de la troisième division. Pour longtemps, avec un peu de chance, même s'il faut avouer que les "têtes d'affiche" du gotei on tendance à changer tous les 6 du mois, ces derniers temps. Sûrement que les temps de guerre dans lesquels nous sommes n'y sont pas pour rien. Sans doute que la détermination que je peux lire dans son regard sera sa force lorsqu'il faudra se rendre sur le terrain. La fougue, la rage de vaincre, l'envie de combattre, rien n'arrête celui qui possède ces trois vertus. Ouais, à part un putain de monstre de puissance, je sais. Mais si elle était déterminée, j'l'étais pas moins. J'pense qu'on s'est trouvé sur cet aspect-là. Et je peux vous dire que je n'ai pas caché ma joie lorsqu'elle s'est avancée vers l'arène. à peine elle avait commencé sa marche que j'étais déjà en train de me demander quel genre de combattante elle pouvait être. Hakuda ? Kido ? Sabre ? Se repose sur son zanpa ? On bien même une guerrière polyvalente ? Ahalala, j'm'emballe. Patience Krow, patience, t'aura la réponse bien assez tôt. Quelques réactions dans la foule, certainement parce que presque personne ici ne sait qu'on a à faire à une capitaine. Mais j'ai vite fait d'ignorer ce brouhaha pour me concentrer sur une seule personne, mon adversaire du soir.

Et la voilà enfin, plus déterminée que jamais, bien plantée devant moi, un regard nouveau, un regard de ceux que j'aime voir dans les yeux d'un combattant. J'écoute chacun de ses mots, la détaille, avec un œil nouveau. Je la laisse renforcer la barrière de Kido nous séparant du reste de la salle. Ça, c'est un signe qui trompe pas, elle compte se donner à fond, assez pour que si elle n'avait pas exectué c't'opération, l'intégrité du bar soit mise en danger. Putain, je sens que je vais bien m'amuser.

Elle revient face à moi, et finit par tirer sa lame de son fourreau. Elle récite la libération de son Shikai, un bruit étrange, j'pourrais pas trop dire quoi, puis une lumière. Puissante sans être agressive, à l'image du bruit cité plus tôt. La lumière faiblit peu à peu, pour laisser place à une lame nouvelle, plus imposante, courbé, un peu style sabre oriental. Hum... Qu'est-ce que je peux bien tirer comme conclusion d'ça par rapport à son Shikai ?

J'en sais rien, et je m'en fous pas mal, pas envie d'me la jouer grand stratège pour l'instant. J'vais plus la jouer "je fonce dans le tas et je tape fort", pour le coup. J'ai envie de dire, comme d'habitude, en même temps. elle m'a dit vouloir me mettre à l'épreuve ? Soit, dans ce cas, autant s'y mettre à fond, après tout, elle aussi n'avais pas l'air de vouloir lésiner sur les moyens, et se ménager face à un capitaine, en plus d'être une forme de manque de respect, c'est un risque de se prendre une sacrée dérouillée sortie de nulle part parce qu'on a voulu s'la jouer "ouais, j'y vais pas à fond, c'est juste un combat amical".

Très bien, Capitaine Areku. Vous ne vous retenez pas, je ferais de même.

Sur ces mots, je libère la puissance contenue en moi jusqu'a maintenant. Chose que je me serais jamais permis en temps normal ici, mais le Kekkai renforcé pouvait contenir mon reiatsu, pour éviter quelques... Désagréments aux clients du bar. Désagréments du genre, crever la gueule ouverte sur sa table. Pas négligeable, oui, j'vous l'fait pas dire. Bref, je divague. Donc. Mon reiatsu inondait la zone de combat, qui peu à peu se retrouvait emplie d'une énergie rouge est oppressante, qui faisait penser à une lourde pluie. Mais genre vous voyez, pas la vieille pluie de merde que tu endure au calme, genre la VRAIE pluie, qui te fait souffrir, presque. Le même rouge dans mes yeux, mais à y regarder de plus prés, c'était pas la seule chose qui avait changé dans mon regard. Bien plus sérieux que tout à l'heure. Là, les p'tites blagues légères, les sourires en coin et l'insouciance, fini. On est en combat, j'ignore tout, toute la salle, tous les autres. Mon attention est entièrement portée vers Yamaii. Le fond sonore pourtant assez fort autour, rien à foutre, j'entendais rien, j'étais dans mon monde. Et déjà, j'avançais vers la capitaine. Autant j'avais parlé de ne pas me retenir, autant j'vais pas y aller trop fort pour l'instant. Enfin, question de point de vue, certains diront que je me lâche déjà pas mal. J'étais arrivé à 3 mètres d'elle, là, je disparais d'un Shunpo, et réduit la distance qui nous sépare en même pas une seconde. Pas de surprise, je vais y aller au corps-à-corps. Maintenant à portée de poings, j'lui fout une mandale dans la joue, pour bien commencer les présentations, et je continue sur cette lancée avec une autre dans les côtes, et pour finir je lève ma jambe droite pour la faire s'abattre violemment sur son flanc gauche, de manière à lui compresser le bras entre ma frappe et son corps. On dirait pas comme ça, mais ce genre d'enchainement, c'est typiquement ce qui peut faire la différence dans un combat. Imposer son rythme dès le début à son vis-à-vis, et ne jamais céder pour que lui impose le sien. Si elle devait encaisser tout ça sans se défendre, ça ferait déjà un bon point pour ma pomme.

Mais je serais très très déçu, j'en attends bien plus de ce combat. Aller ma grande, fais-moi un peu voir c'que tu vaux, t'es pas la seule à jauger l'autre, là ! Moi aussi, je suis là pour voir à quoi ça ressemble, la puissance du capitaine de la troisième.



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Areku Yamaii
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Shi-shi
Areku Yamaii
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeSam 19 Avr - 3:01

C'est une bourrasque ensanglantée qui me frappa le visage lorsque Krow libéra son Reiatsu. D'un seul coup, il s'était fait l'oeil d'un cyclone incarnat, source flamboyante d'une énergie spirituelle si intense qu'elle en fit ployer les parois du Kekkaï. Je plissais les yeux tandis que ma chevelure rosée s'agitait sous cette subite tourmente : j'évaluais, de mon regard acéré, ce qu'il était en train de faire. Il libérait son Reishi accumulé avec une extrême brutalité, et bien qu'il n'était pas si fondamentalement plus important que le mien, il était comme... animé. L'hostilité ondoyante se déversant de ces miasmes rougeoyants était à ce point prégnante que, je le sentais, elle aurait pu souffler les plus faibles des âmes présentes ici sans la protection installée que j'avais renforcée.

Je n'avais côtoyé d'assez près qu'un seul lieutenant, dans toute mon existence, pour pouvoir le comparer à cet homme. Ce n'était véritablement pas la force d'un Fukûtaishô, loin de là. Je n'avais pourtant pas le luxe de m'offrir une seconde supplémentaire à fouiller mes souvenirs ; il avait disparu d'un shunpô, surgissant devant moi. N'importe qui aurait pu s'effrayer de cette immense ombre au regard infernal, jaillie d'on-ne-savait-où, se dressant désormais en face de vous. D'aussi près, la pression de son Reiatsu était clairement dangereuse.
Et ses poings l'étaient autant.

Le sien vint meurtrir ma pommette dans ce que j'identifiais comme un crochet porté par sa puissance spirituelle. Le choc était suffisant pour faire décoller du sol un Shinigami ordinaire, ce que je n'étais heureusement pas. Ses phalanges disparaissent et reviennent, en un éclair, venant cette fois heurter mes côtes. Je cillai sous l'impact ; j'avais pensé pouvoir encaisser mieux que ça. Il vaudrait mieux pour moi éviter de trop recevoir de ces coups de poings. A chaque fois que notre peau entre en contact avec celle de l'autre, c'est tout un affrontement de Reiatsu qui explose dans l'air, indiscernable mais bien réel. Ce n'est pas moi qui gagnerai à ce genre de confrontation-là.
Sans répit Krow repart à l'attaque, mais j'ai saisi son rythme sauvage. Au moment où sa jambe se lève, mon bras armé l'accompagne. Mon Zanpakutô est massif sous cette forme, mais j'ai appris, au fil des siècles, à m'en servir d'une seule main. Une brève éclipse chatoya autour de mon corps, étoile mauve dans son écrin de rubis ; mais cette étoile-là repoussait bien des choses, et elle rejeta l'assaut.

Pour moi, le temps parut se figer à cet instant. La douleur cuisante à ma joue, je l'avais déjà empoignée pour la remiser tout au fond de moi. Celle de mon flanc, je l'avais étranglée de mes mains. Une ardente colère s'était allumée au creux de mon ventre, et les yeux que je levais vers le visage assombri de mon adversaire hurlaient leur hargne.
J'allais lui montrer sur quel terrain je me battais.

Le corps-à-corps n'était pas mon champ préféré, la chose était évidente. Il y avait toutefois un avantage que j'avais depuis bien longtemps appris à tirer de ce genre de situation. Je profitais du fugace déséquilibre provoqué par ma défense pour poser délicatement ma paume sur le large torse de Krow. L'énergie crépita entre mes doigts dont la finesse ne laisserait pas supposer le potentiel de destruction qu'ils pouvaient néanmoins détenir :
    « Lotus des Flammes Bleues jumelles, Effondrement » grondai-je entre mes dents serrées.
Un flot spirituel au bleu-blanc des plus purs rugit pour l'engloutir. Le Kidô ôta mon opposant à ma vue et se déversa jusqu'à heurter la barrière spirituelle déjà sous pression dans une secousse de tonnerre. S'approcher de moi, c'était prendre le risque de se frotter à une Nécromancie dans laquelle j'excellais. La technique dont je venais de me servir surclassait celle avec laquelle j'avais roussi le sol de l'établissement auparavant, mais je me doutais que ce n'était là qu'une réplique appropriée à l'agression dont j'avais été victime, rien de plus. J'étais toujours cernée par la bruine écarlate quand le Sôren Sôkatsui s'évanouit, et l'ombre du Fukûtaishô me faisait face. Je redressais la tête, pleine de défi, saisissant mon sabre à deux mains.
L'expression de mon visage aurait pu être la résolution gravée dans la chair. J'avais toujours été un bouclier pour les miens, un rempart : aussi brutal et aussi violent soit mon adversaire, je n'esquiverai pas. J'étais pareille à une statue gardienne ; on pouvait m'effriter, me fendre, me briser... mais je ne reculerai pas d'un pouce, quitte à tomber en pièces. Ce message, je le clamais sans prononcer un seul mot.

J'avais également un autre avantage dans la situation actuelle. La zone de notre duel était bien délimitée, relativement étroite. Il n'était pas à exclure que Krow soit à même de frapper sur des aires plus ou moins larges, mais ce qui était certain, c'est que pour ma part j'en étais tout à fait capable. J'entendais par-là que la puissance de certains des Kidôs que je maîtrisais ne laisserait guère de possibilités d'esquive pour notre arène réduite, et que je n'étais pas la seule qui allait se restreindre à encaisser.
Cela dit, il n'était pas sûr non plus que le lieutenant de la Onzième soit homme à se dérober devant une attaque.

Un mince éclair de contentement traversa le saphir de mes iris. D'un geste vif, je frappais l'air dans la direction de ma cible. La lame émit un reflet scintillant, et cette clarté-ci n'avait rien d'anodin. S'envolant avec la chaste grâce d'un rayon de lune, aussi douce que la soie, elle tranchait également aussi sûrement que l'acier dont elle était née.


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Reiō
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeSam 19 Avr - 4:51



Hop, simplement une petite précision pour toi Yamaii : Krow a certes accès à ta FT, mais prends tout de même l'habitude d'ajouter la description complètes de tes techniques plutôt que d'en improviser une à chaque post (quoique ton désir de simplification soit louable).
Amusez-vous bien.

- Asuna
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Chiraki Maki
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeMar 22 Avr - 0:24

L'alcool qui jusqu'ici l'avait à peine effleuré, commençait à prendre du terrain, néanmoins, elle ne refuse pas le verre de Shin et l'avale cul sec pour ensuite le déposer à ses côtés, le regard perdu au centre du ring... elle voyait les corps des deux shinigamis ce faire face, mais un blocage verrouille sa concentration pour l'envelopper dans une bulle.

Trop de bruit.
Trop de monde.
Trop de rivalités.
Trop de tout
.

Elle se verrouille comme pour se protéger, de plus, la voix de Nagaremono se fait lointaine pour disparaître finalement dans un tourbillon d’oppression. Non, cet environnement n'est pas le sien et bien qu'elle fournisse des efforts pour rester calme et ne pas s'enfuir, elle n'arrive plus à gérer les cries de sa conscience...sa propre conscience et non, la voix permanente et agaçante de Naga qui joue à présent ce rôle.
Un violent frisson la parcourt, tandis qu'un crie rageur lui vrille les tympans...

« ...NE ME MUSELLE PAS ! »

Dans une grimace douloureuse Maki baisse la tête, sa clope tombe au sol à moitié consumé, sa bouteille et à deux doigts de chuter à son tour, néanmoins, la jeune femme réussit à la caler entre ses jambes tandis qu'elle se plaque les mains contre ses tempes.

Je ne veux plus de tes conseilles !

« Résiste ! L'alcool ne fais qu'accroître ton mal... »

T'as gueule putain, ferme la !

« Ne me parle pas... »

Quel mot n'as-tu pas compris, t'as gueule ou ferme la ?!

« Tu ne peux pas me dire de... »

Sors de ma tête, arrête de m'obliger à faire une chose qui m'es impossible de gérer ! Ferme t'as putain de gueule, ARRÊTE DE TE PRENDRE POUR MA MÈRE ET DÉGAGE !!!!!

Nagaremono tente de reprendre du terrain mais la violence de la colère de Maki l'expulse de ses pensées pour finalement la mettre sous silence, les mains tremblante la jeune femme saisie sa bouteille tandis qu'elle redresse la tête pour observer les deux opposants déverser leurs reiatsu, sa vue se brouille, sa respiration se bloque et une vague froide paralyse son corps.

La sensation habituelle de succion la glace d'effrois, la rapidité de réaction de Nagaremono lui rajoute une peur supplémentaire, son corps se déverrouille et l'instant suivant, la bouteille se brise au sol tandis que la jeune femme saute de la table, son regard croise un instant celui de Shin... celui-ci doit voir le regard terrifier et fiévreux d'une âme tourmenté. Elle ouvre la bouche mais aucun son n'en sort, elle aimerait lui dire « A la prochaine, ravie d'avoir fais ta connaissance » mais non, juste un filet d'air sort d'entre ses lèvres qui blanchissent dangereusement.

Sa vue se brouille une seconde fois, la faisant vaciller puis, elle fait un pas de côté et se tourne vers la sortie, paniquée, elle heurte quelqu'un qui se met à râler tandis que plusieurs mains tente de la rattraper, elle trébuche mais se rattrape à la rampe d'escalier... Son teint deviens plus pâle, dans son cou le réseau de veines se fait plus voyant, elle serre des dents et grimpe les marches quatre à quatre, arrivé à l'étage elle manque une nouvelle fois de tomber.
Le barman relève la tête et en apercevant la mine affreuse de la jeune femme lui lance :

-Les chiottes c'est par là et évite de vomir avant d'y être parvenu !

La jeune femme lui balance un regard cerné mais avant qu'elle ne lui réponde, la succion s'accentue lui faisant poser un genoux à terre, une sueur glacé inonde son front tandis qu'un homme se rapproche à la fois intrigué et amusé par ce spectacle mais bien avant qu'il ne puisse approcher une main de son épaule, elle se redresse et utilise le peu de force qui lui reste pour courir jusqu'à la sorti.

L'air frais est une délivrance, le silence une bénédiction, elle continue sa course sur le chemin pendant quelques mètres avant de s'écrouler et de hurler de rage.
Le crie se répercute puis disparaît quelques instant plus tard.

-Arrête ! Stop ! Je t'en prie, ne me laisse pas comme ça aussi loin de ma chambre !

« Ah maintenant, tu veux de la gentillesse ! » Grogne la voix de Naga.

-Non, juste réussir à vivre encore un peu ! La contre Maki agacée. Peux-tu comprendre que là, j'ai dépassé mes limites et que je ne peux pas rester plus longtemps dans un environnement aussi...remplis ! C'est trop te demander ?!

La succion s'arrête, Maki sent son corps totalement vidé...

Trop de sang en moins.
Trop de peur encaissé.
Trop de colère déversé
.

Prenant le courage de s'éloigner de la route, la jeune femme se redresse péniblement pour parcourir cent mètres et finalement s'adosser contre un arbre, camouflé par un roncier pour passer la nuit ici et laisser le sang revenir gonfler ses veines.

« Tu as bien résisté...tu te renforce, c'est bien. »

A quoi, à ton appétit ou à la foule ?

« Au deux ma fille, il y a quelques temps, tu te serais écrouler devant le bar. Là, tu as réussis à courir un petit moment avant et en plus, tu es encore consciente. »

...Que pouvait-elle répondre, ça la dépasse. Aujourd'hui est sûrement la journée la plus perturbante de sa vie de shinigami.


Spoiler:
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Hayako Shin
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] Icon_minitimeMar 22 Avr - 17:54

Maki va mal, et ça Shin le voit bien. Il voudrait l'aider mais pense qu'il serait sage de ne pas intervenir. Elle le regarde, ouvre la bouche mais ne dis mot. Le jeune garçon comprend tout à fait ce qu'elle endure, tout le contraire de son zanpa, qui vociférait maintes et maintes insultes à la jeune fille, bien qu'elle ne l entende pas du tout.

QU'EST CE QUE T'AS A LUI DIRE HEIN ??
Du calme du calme elle t'entends pas. Et puis elle à d'autres problèmes à régler donc tiens toi tranquille un peu.

En parlant de Maki, la voilà qui s'en va. Surement à cause d un quelconque problème. Ou qu'elle n aime pas l ambiance de ce bar, ce qui n'est pas surprenant vu le monde qui le fréquente. Shin tente de regagner son attention mais n'y arrive pas. Bon bah il finira son verre seul. Ça y est il en commande un autre. Une bière cette fois. Son zanpakuto lui faisait la tête, pas encore rassuré vis à vis de Maki. Il préféra passer ce détail et se reconcentrer sur le combat. Krow se débrouillait bien, et l autre jeune fille aussi. Le style de combat de la jeune fille est plus centré sur le kido, tandis que Krow se sert habilement de shunpo et de ses poings.
Elle se défend bien la dame. Moi à sa place je contre attaquerai direct en mettant un bon coup dans les corones et lui ordonner de me supplier. Enfin c est un bon lui aussi. Donc je sais pas trop en fait.
Bien bien.

Le garçon sort quelques dossiers et commence à finir de les remplir. Puis d un coup, un shinigami de la onzième atterrit sur là table, la tête ensanglantée. Pas trop non plus mais un peu quand même. Les dossiers du septième siège ont pu être sauvé, mais le garçon a vu ses vêtements s entacher de sang. Aïe. Mauvaise nouvelle. Elle va pas être contente l'autre. Personne se prête attention vers son côté, le combat dans l'arène est la priorité. Tant mieux alors, il peut faire ce qu'il veux. Ça passera pour un combat qui a mal tourné.

Le garçon installe le shinigami encore inconscient sur la table comme sur une table d'opération. Il se frotte les mains, son cobaye est encore dans les vapes. Un bâillon pour éviter de se faire voir, puis fait quelques pas en arrière pour contempler son oeuvre. Moment où Kimagurenai en profite pour faire un petit commentaire.

J'ai bien vu que l autre m'avait éclaboussé avec son sang tout moisi. Je fais pas de scandale si je participe au dépeçage.
Rassure toi, je comptais quand même te faire participer.

Hélas pour lui, un shinigami le remarque et lui demande ce qu'il compte faire. Sans même attendre la réponse, il prend le septième siège par le col et le balance contre la paroi de l'arène.

Si tu veux faire tes expériences, retourne dans ta division.

Le choc contre le mur suite à la traversée l'arène est douloureux. Shin crache quelques gerbes de sang. La force de l impact est grande. Sans compter que le bonhomme qui a balancé Shin dessus était assez musclé. Le combat entre les deux n est pas interrompu, enfin on l espère. Entre temps, Shin à perdu son zanpa. Il le cherche des yeux désespérément, il manque une partie de son être. Puis il l aperçoit, juste devant un coin de l'arène. Vite il se relève, se dépêche de récupérer son bien. C'était sans compter bien sûr l intervention d un autre shinigami de la Onzième, attrapant le septième siège par le col et le montre à Krow, entre deux coups.

Hey Krow, on fait quoi de lui ? On l'a surpris à bâillonner l'un des notres. On sait pas qu'est ce qu'il allait lui faire donc on l'a empêché de faire des bêtises.

Le garçon se débat, hurle, tente d échapper à la prise de son adversaire mais rien y fait. Voilà que deux mecs viennent lui reprendre son zanpakuto, en attendant la réponse de leur vice capitaine. Shin écarquille les yeux, perdu. On lui a pris son bien, il ne sait plus quoi faire. Désemparé, une larme coule le long de son visage.

Mon aimée... Rendez la moi...
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