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 A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]

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Kafar
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] - Page 2 Arr-ind
Kafar
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 2:10

Mes coups portent, et j'ai bien l'impression que la libération de Reiatsu a eu son utilité. Mais elle se laisse pas faire, et c'est une sorte de bouclier Bleu bizarre qui est venu accueillir mon coup de pied. La riposte arriva très vite, et quand sa main est venue se poser sur mon torse, j'ai fait "ho ho, ça, ça sent le sale Kido à bout portant." Bien sûr, je suis pas devin, mais l'énergie qui a commencée à se former dans la paume de sa main m'a mit la puce à l'oreille, vous voyez ? 'Fin bref, si elle entendait bien me blesser avec ça, moi, je le voyais pas comme ça, ça non. Long pas en arrière, pour décoller sa main, et mettre assez d'espace entre moi et elle pour que je puisse tendre le bras, pour que ma main chargée d'une forte quantité de Reiatsu englobe la sienne. C'est donc un sort de Kido qui m'avait l'air des plus puissant qui vit s'étouffer dans ma main, tel un pétard foireux. Enfin, pétard foireux, non, parce que  Si je n'ai pas prit le moindre dégat, j'ai bien senti la puissance du sort, et ai pu me faire une vague idée de l'état dans lequel j'aurais pu finir si j'avais prit ça en pleine gueule. La déflagration puissante, qui avait soulevée assez de fumée pour faire disparaitre Yamaii à ma vue m'a vite donnée la couleur : si j'encaisse ça, je prends cher, très cher. Le regard qu'elle m'avait lancé plus tôt prenait tout son sens maintenant que j'avais saisi ça. Et celui qu'elle me lançait maintenant n'augurait rien de bon, lui aussi.

Empoignant son sabre dans ses mains, elle mit en coup dans le vide devant elle, et un flot d'énergie suivi la trajectoire de sa lame, pour finalement s'écraser sur mon torse. Cette fois-ci, j'avais encaissé sans mettre en place la moindre défense, et l'avait senti passer. Du kido dans un espace si restreint, l'esquive est peu envisageable, et je remercie mentalement la capitaine d'avoir renforcé le Kekkai déjà présent, sans quoi la structure en aurait pris un sacré coup, suite à cette démonstration de force. Elle semblait savoir encaisser, mais sur ce terrain, j'étais loin d'être en reste. Sa précédente attaque avait mis mon haut dans un état de plus déplorable, si bien qu'il n'était devenu ni plus ni moins qu'une gène à mes mouvements. Pas question de laisser un bout d'tissu qui pendouille me faire chier, c'est pourquoi j'ai vite arraché mon haut pour le balancer plus loin, laissant au passage mon torse à découvert, et diverses cicatrices et tatouages qui vont avec en prime. Vous m'direz, ça fait très poseur d'enlever son haut comme ça, du genre "regardez, j'ai de gros muscles". Je vous répondrais "ouais, et donc ?". Ouais, pas l'sujet, j'ai un combat à gérer, en fait. Donc.

Dans mon esprit, le terrain tel qu'il est désormais pouvait présenter des avantages autant pour un adepte du corps-à-corps qu'un autre du Kido. Enfin, autant, non, cette zone rend toute fuite/esquive quasi-impossible pour quelqu'un qui préfère se battre à distance. Et l'arène est d'une taille qui fait que la distance qui me sépare de mon vis-à-vis n'est jamais bien importante. Tant mieux, les combats où faut jouer à chat, je déteste. Rien de plus chiant que de devoir courir après ton adversaire avant de pouvoir lui refaire le portrait. Mais du peu que j'ai pu voir, et de ce que j'ai cru lire dans son regard depuis le début de ce combat, et, à vrai dire, depuis le début de notre rencontre, même, c'est que cette Yamaii n'est pas du genre à se dérober face au danger. Instinct, intuition, appelez ça comme vous voulez, c'est le sentiment que j'ai. Ce serait pas la première fois que je pense avoir cerné quelqu'un pour finalement me tromper lourdement, ni la dernière si ça devait être le cas. Elle ne m'a pas fait le déshonneur de ne pas me prendre au sérieux, et a très vite sorti l'artillerie lourde. Moi non plus, je ne la sous-estime pas, ce serait une grave erreur. La vie me l'a souvent prouvée, sous-estimer quelqu'un, c'est une erreur des plus graves. Ils sont nombreux, les sacs d'os capable de faire plier une montagne de muscle sans même forcer, les p'tit vieux plus vigoureux que leur congénères quatre fois plus jeunes. J'en passe, et des meilleurs.

Et c'est bien parce que je ne la sous-estime pas que je vais continuer sur ma lancée.

Une fois de plus, je réduis la distance qui nous sépare, mais cette fois, sans faire l'usage d'un quelconque Shunpo. Une marche lourde et lente, voilà comment je suis arrivé jusqu'à elle. Je prends mon zanpa, l'enlève de ma ceinture, (sans le sortir de son fourreau, puisque je ne peux pas), et pointe le bout du fourreau vers elle, bras tendu, pour lui mettre un coup entre les deux yeux, en espérant la sonner un peu et l'empêcher de stopper ma progression vers elle d'un quelconque Kido ou autre. Mon coup exécuté, je lâche mon zanpa au sol, et enchaine presque instantanément avec un coup de pied dans le genou gauche de la capitaine, et met un second coup de poing dans la côte déjà atteinte plus tôt par une autre de mes frappes. Ici, on était dans du pur enchainement d'affaiblissement. Je m'attaque aux jambes, aux côtes, avec des coups certes assez faibles, mais qui sauront sans doute faire la différence plus tard dans le combat, quand ce sont des coups plus puissants qui pleuveront sur ma cible. Car quelle que soit la manière dont la suite se présentera, je passerais à la vitesse supérieure.

Hum ? On m'appelle ? Merde, je croyais avoir fini mon post pouvoir être un minimum tranquille pendant un combat. Sans même accorder un regard au gars qui me cause, je lui réponds ça :

Mais putain, qu'est-ce que tu veux que ça me foute ?! Fous-le d'côté le temps qu'on en finisse ici, tu gênes, là !

Y aurait pas un kekkai qui nous séparait, et un combat sur mes bras, j'en aurait certainement profité pour lui foutre une gifle.
Sérieux. SÉRIEUX. C'est pas juste de notoriété publique qu'il faut me lâcher la grappe quand je combats ? Ma concentration avait été éprouvée, et ça, c'est mauvais, ça m'fout en boule.

Ce Shin risque de passer un sale quart d'heure s'il réussit pas à justifier ça quand je me pencherais sur son cas.

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Areku Yamaii
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] - Page 2 Shi-shi
Areku Yamaii
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 15:42


    « Mmh. »
Sa défense est intéressante. Pour barrer le passage du Kidô, je comprends à retardement qu'il lui a suffi de concentrer son propre Reiatsu au creux de sa main et d'empoigner le mien comme on empoigne la corne d'un taureau. C'est une façon de faire qui met en avant sa force pure : son corps est bel et bien son unique arme, mais quelle arme ! Néanmoins, avoir réalisé cela fait tourner les rouages vicieux de mon esprit. Un tel combattant a ses faiblesses, qui peuvent être exploitées : un Bakudô pour immobiliser ses bras, même un bref instant et le voilà probablement dépourvu d'une bonne part de son arsenal comme de sa défense, juste le temps de frapper dans l'ouverture. C'est là un savoir qu'il faudra garder à l'esprit dans les combats futurs, pour éviter à Krow de désagréables surprises face à un adversaire retors. Peut-être même faudra-t-il le lui apprendre par la pratique, s'il l'ignorait déjà. A cet instant, j'envisageais de tenter plus tard l'élaboration d'un sceau que j'inscrirais sur ses poignets, destiné à briser les entraves qu'il pourrait subir dans le futur.
Un mince sourire étira mes lèvres et gagna l'azur limpide de mes yeux. Après tout, il appartenait à la Onzième : par tradition, il n'était même pas certain qu'il accepte un tel présent, né de la Nécromancie.

Ma dernière attaque a mis mal en point son haut, dont il ne tarde pas à se débarrasser par ailleurs. La stature qu'on lui devine, à la lumière chiche de ce sous-sol crasseux, vibre de sauvagerie. Pour ma part, j'ai toujours cherché à talonner d'aussi près que possible l'idéal réglé par les normes du Seireitei, à incarner, à chaque échelon, l'exemplaire Shinigami que tous imaginaient. Il apparaît certain que Krow est aux antipodes de cette philosophie : anticonformiste, rejetant toutes chaînes qu'il considère probablement comme une atteinte à sa liberté individuelle. Mais l'obligation n'a jamais été privative de liberté, tant qu'on l'accepte au fond de soi. J'ai été forgée par les lois de la Soul Society : cet homme, lui et je le devine, s'est plus forgé à partir de leur refus.

J'ai gardé mon sourire lorsqu'il apparut de nouveau devant moi, repartant à l'attaque. Il me surprend en saisissant son Zanpakutô - sa maîtrise du Hakuda m'ayant laissé supposer une technique aussi médiocre que la mienne un sabre en main. Je ressens encore la pression inhibante de son Reiatsu dont l'hostilité mordante fait rougeoyer l'air ; il est temps de prendre au piège le fauve, songeai-je en laissant mes paumes s'embrasser.
Une belle cage dorée se dressa autour de nous, évanescente dans la bruine écarlate, un instant avant que son fourreau ne m'atteigne. C'était un coup faible mais qui aurait pu blesser, s'il n'avait été le Kekkaï que je venais de dresser autour de nous. Cette cellule s'avérerait particulièrement utile face à un combattant adepte du corps-à-corps tel que Krow, car face à un adversaire plus conventionnel, il était dangereux de rester au même endroit : cela revenait à s'exposer à tout un barrage de tirs. Cette technique était un sanctuaire, et c'est ainsi que je l'avais baptisée. En réalité, elle drainait une partie de l'énergie des attaques la traversant, ce qui n'était d'ordinaire guère suffisant pour espérer encaisser convenablement... mais il semblait que le lieutenant venait de me prendre pour plus fragile que je n'étais, si j'en jugeais à la violence amoindrie des frappes qu'il m'asséna. Il visa avec une intelligence née de l'habitude, dans le style du bagarreur vétéran ; toutefois, nous étions des âmes et même si ma cage n'endiguait en rien la pression de son Reiatsu, elle ôta leur mordant à ses phalanges.

A ce point que j'en fus prodigieusement irritée.

Lui donnais-je cette impression, qu'il pensait pouvoir m'agresser avec si peu ? Se réservait-il pour ce qu'il devinait un combat de longue haleine ? Et... et cet homme qui l'interpellait... ainsi, c'était là sa réponse ?
La fureur explosa dans l'éclat de mon regard, et les yeux que je rivais aux siens eussent pu être les clous de son cercueil qu'ils en auraient été plus doux.
    « Jûichi ban taï Fukûtaishô ! »
C'était souvent mauvais signe lorsque j'appelais un subordonné d'une façon si... formelle. Surtout avec tant de colère dans la voix.
    « Est-ce ainsi que l'on prend ses hommes en considération dans la Onzième Division ? Si dans l'avenir vous deviez vous retrouver en combat et que ceux sous votre commandement aient subitement besoin de votre intervention, les ignorerez-vous ? Pensez-vous que je ne vous laisserais pas ce répit ? » criai-je presque. Pour moi... pour qui la force se légitimait en ce qu'on la mettait aux services de qui en avait besoin... son attitude était... blessante.
S'il avait été à la place de Dalen, mille ans plus tôt lorsque j'avais poursuivi ce Hollow... je serais morte seule dans les ténèbres...
A cet instant, j'exagérais sans aucun doute. Krow se laissait simplement absorber par son combat et sentant qu'aucun danger immédiat ne requérait son attention, avait choisi d'ignorer l'appel des siens. Néanmoins, en tant qu'officier supérieur, j'avais du mal à l'accepter. J'inspirais profondément, partagée entre le désir ardent de poursuivre la lutte - ne serait-ce que parce qu'à présent, j'en voulais au lieutenant - et celui d'y mettre un terme.

Cette dernière option était celle que j'aurais choisie face à n'importe qui. Mais mon adversaire n'était pas n'importe qui : il voulait se battre jusqu'à mettre ses hommes au second plan ? Soit. Alors j'allais le lui faire payer.
    « Une dernière passe puisque vous y tenez tant, et vous réglez cette histoire. »
Ce n'était clairement pas une demande, mais un ordre énoncé sur un ton des plus cassants. J'enfonçais d'un geste sec la lame de mon Zanpakutô dans le sol de l'arène, jusqu'à mi-longueur. J'étendis ensuite les bras devant moi, précédant l'apparition d'un phénomène singulier ; deux sphères nourries de mon Reiatsu se dessinèrent dans les airs, flottant de part et d'autre de mon corps. L'une évoquait un soleil étincelant, l'autre une lune mercurienne, deux astres cosmiques réduits à notre échelle. Je me tenais alors dans leurs clartés entremêlées, baignée du halo de l'éclipse.
Cette lumière-là tranchait de façon saisissante avec le cyclone sanglant dont Krow était l'oeil. Quiconque se tenait dans l'union de ces étoiles voyait la force de ses techniques spirituelles augmentée ; quiconque la connaissait aurait vu l'agressivité inhabituelle de ma démarche.

Le lieutenant m'avait réellement irritée.

Le défi que je lui jetais tout en le fixant était criant. Voilà un Kidô qu'il allait avoir du mal à interrompre avec sa main.
    « La crête de la turbidité s’en écoule, un navire insolent de folie, bouillonnant et engourdissant, clignotant, troublant le sommeil... »
Ce n'était d'ailleurs pas une technique que j'aurais utilisée contre un Shinigami dans un combat qui aurait pu être amical. Aurait pu. Depuis plusieurs battements de coeur, il ne l'était plus. Nous avions franchi une limite - ou j'avais moi franchi cette limite. L'envie brûlante de montrer à cet homme ce que je valais, le sérieux avec lequel il fallait me considérer, faisait infuser un véritable magma dans mon ventre. Était-ce de l'orgueil ? Non.
Simplement...

Nous étions aussi opposés que peuvent l'être le soleil et la lune. Cela me convenait bien, la dualité de l'éclipse faisant partie de mon être depuis plus d'un millénaire. Mais être antithétiques peut également vouloir dire être complémentaires, et j'avais choisi de croire qu'il en était ainsi à notre sujet. Lorsqu'il avait houspillé son subordonné, clairement dérangé dans son combat, Krow m'avait à son insu prouvé qu'antithétiques pouvait aussi dire incompatibles. Je désapprouvais totalement son attitude, ce qui me troublait plus que je ne voulais bien l'admettre.
De là naissant ma rancune.
    « La princesse d’acier qui rampe, la poupée de boue qui jamais ne se désintègre, unissez-vous ! Opposez-vous ! »
De minces éclairs, ni indigo ni mauve mais aussi ténébreux que le fond d'un précipice, se mirent à crachoter au bout des doigts que je tendis vers Krow. Le Hadô était presque prêt, presque constitué. Je pouvais déjà discerner l'énergie mise en branle, les contours du sarcophage... J'étais en train d'invoquer le cercueil noir, une Nécromancie d'un niveau élevé qui enveloppait la cible dans un linceul de ténèbres. Le nom n'était pas choisi au hasard, et bien malin - ou immortel - aurait été celui capable de dire ce qu'il se passait lorsque le cercueil se refermait sur vous.
    « En remplissant la terre, apportez... »
Je me figeais sur ces mots. Il n'en restait que trois ; trois pour compléter l'invocation, trois paroles pour prononcer la sentence. Je vibrais de Reiatsu, maîtresse du Kidô plongée dans le jour catalyseur des astres jumeaux.
Mais, à la dernière seconde, je me ravisais. Les minces zébrures crépitant autour de ma main disparurent comme je laissais l'énergie accumulée se dissiper. J'étais certaine que mon vis-à-vis allait m'en vouloir.

Ce ne serait alors qu'un juste retour des choses !
    « Nous nous arrêtons ici » murmurai-je en retirant mon Zanpakutô du sol. « Réfrénez votre pression spirituelle, que je puisse retirer le Kekkaï. »
A nouveau ce vouvoiement qui me paraissait s'imposer. Dans mes iris la fureur avait cédé la place à la douleur. Un sourire ironique aux lèvres, je me massais précautionneusement les côtes, attendant que Krow obtempère. Je lui devais sans doute des explications sur mon attitude.
Plus tard.

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Kafar
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] - Page 2 Arr-ind
Kafar
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 17:29

Putain.

C'était trop beau. Une journée qui commence mal pour finalement s'améliorer, mais en fait non, ça retombe au statut de journée de merde, et toute mon envie, ma joie, ma fougue, toute l'énergie que j'avais regagnée grâce à ce sursaut d'adrénaline était retombée, pour laisser place à une grosse, très grosse colère.

C'est qui celle-là pour me faire la morale, hein ? Y a rien d'urgent, pourquoi en faire une affaire d'état ? Y a mort d'homme ? Y a tentative d'assassinat ? Complot international ? Nan, me semble pas, en fait. C'aurait été important, j'aurais été mis au courant, c'aurait été important, j'aurais mit cet affrontement de côté pour me pencher plus en détail sur le problème. Là, c'est juste un petit mongol de la quatrième qui a cru bon de faire le con dans un bar rempli d'une population dont la taille moyenne dépense le double-mètre. D'ailleurs, lui, je... Je crois que je vais le défoncer. J'ai juste PAS ENVIE de m'occuper de ça. Le mieux aurait été de le virer à coup de pied dans l'cul du bar, de me prévenir une fois le combat passé, que je vienne voir le gars dans sa division pour lui demander des explications en temps voulu. Faut croire que je suis entouré d'abrutis finis.

Bref. Une dernière passe, donc. Elle fait apparaitre deux boules bizarres, du genre un soleil et une lune, version mini. Ce regard se voulait p'tet intimidant, défiant, irrité, ou je ne sais quoi d'autre. Le mien se voulait la colère incarnée. Pas spécialement envers elle - chacun ses principes, j'ai envie d'dire - mais plutôt envers la situation elle-même. J'étais blasé, énervé par la tournure que les événements ont prit. Si bien que je n'avais plus la moindre envie de combattre. Et ça, croyez-moi, faut y aller pour je perde cette envie.

J'restais là, immobile, la laissant mettre en place son sort, sans même montrer le moindre signe de résistance. Là, j'étais dans un duel avec moi-même pour pas exploser, pour pas péter un câble, et l'établissement avec, par la même occasion. C'est tout con, la situation avait d'quoi être irritante, mais quand même pas à c'point. Mais pourtant, moi, j'étais juste en train de faire une putain de crise. C'est comme si tout c'que j'avais laissé passer, tout ce que j'avais dû supporter pendant cette longue journée était en train de revenir, d'me faire craquer. Mais j'tenais bon, j'me calmais tant bien que mal, alors qu'mon reiatsu était en train de s'embraser, de s'intensifier, de gagner en épaisseur. Ça faisait longtemps, tiens. Longtemps que j'avais pas eu une vraie grosse colère comme ça. Mais le sort que je voyais se former autour de moi m'avait vite sorti d'mes pensées. Elle va trop loin. Je n'ai plus envie de combattre, mais si elle passe cette barrière, je n'aurai aucun scrupule à utiliser la force pour lui rappeler la différence entre un combat amical et un réel combat. Certes, il m'est arrivé d'aller aussi loin dans un combat dit "amical", mais certainement pas dans l'enceinte d'un bar, et ce sans que mon vis-à-vis ais été mit au courant de la nature "musclée" du combat qui allait suivre auparavant. Et alors qu'elle s'apprêtait à compléter son incantation, je m'apprêtais quant à moi à encaisser, pour ensuite sortir de ce cercueil, et l'écraser sous une avalanche de coups, où j'aurais mis toute la colère que j'ai jusqu'ici retenue.

Heureusement, elle a choisi de rester raisonnable.

Comme elle l'a suggérée, je diminue mon reiatsu, avec peine, compte tenu de la colère encore vive, mais j'y parvient. Finalement, je marche vers elle, tentant de garder un visage neutre malgré la colère que j'abrite. J'arrive en face d'elle, la regarde droit dans les yeux, comme je l'ai fait pas mal de fois depuis le début de notre rencontre. Mais cette fois, le regard n'était plus le même. Pas plus dur, plus mauvais, ou rien du genre non. Disons que les autres fois où je l'ai fixée, c'était plus pour capter son regard. Ici, c'était plus pour qu'elle, elle capte le mien, pour que, sans avoir à le dire explicitement, j'puisse lui faire comprendre ce que j'pensais de c'qui venait d'se passer.

Faudra qu'on cause un peu toi et moi, plus tard.

J'avais pas quitté le tutoiement. J'avais commencé par la tutoyer, et me raviser juste parce que j'ai pris connaissance d'son grade, c'est pour moi plus un manque de respect qu'autre chose. Bref, il est temps d'aller voir de plus prés la cause de ce problème.

Je m'avance vers le gars, Shin. En train de chialer comme un gosse. T'as tellement de chance qu'on soit dans le même camp, tellement. J'aurais eu le même problème sans le grade de Vice-capitaine qui va avec, je pense que je lui aurai mis une énorme droite. Mais bon, laissons-lui le temps de se justifier.

Explique-toi, et vite. Selon ce que tu réponds, soit tu te barres d'ici dans l'état dans lequel t'es venu, soit je te brise.

J'espère sincèrement que c'est pas une autre connerie d'un gars d'la onzième, après tout, ça reste envisageable.



Dernière édition par Krow Karlson le Ven 25 Avr - 2:22, édité 1 fois
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Hayako Shin
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] - Page 2 Shi-cap
Hayako Shin
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Avr - 18:21

Le combat avait cessé, et la montagne de muscles répondant au nom de Krow s'avance vers le shinigami de la Quatrième. Lui, toujours en pleurs, ne dit rien. Probablement encore affecté par la confiscation de son zanpakuto. Il tend sa main vers Krow, voulant lui dire quelque chose mais se fait repousser par un de ceux qui lui ont confisqué son arme.

Hop hop hop tu bouges pas toi.

Ils se regroupent tous devant Krow. Il restait un membre assez haut gradé fallait pas l oublier. Et à ce moment la, il n'était pas trop enclin à discuter calmement. Shin avait perturbé le combat, involontairement bien sûr, mais ce qui est fait est fait. Il se relève, aussitôt rejoint par deux gros bonhommes qui se mettent de façon à ce qu'il ne tente rien vis à vis du colosse. Peuh, il avait bien des tendances masochistes mais de la à vouloir se faire Krow tout seul n'était même pas envisageable.

Je m'excuse d'avoir interrompu ton combat, mais tes hommes ont pensé que je faisais quelque chose de mal à l'un des leurs. Or, pour ma défense, je tiens à préciser que je viens ici pour me détendre tout en finissant mes dossiers. Et ce monsieur bâillonné à été ma cible numéro un, vu qu'il m'a dérangé en plein travail. Après je ne sais pas comment marche le système de combat ici, j'en conviens. Veuillez m excusez pour la gêne occasionnée.

Il avait fait comme il avait pu pour éviter d évoquer ce moment où ses pulsions l'avaient submergées suite à l effusion de sang. Regardant l'endroit à la recherche de sa douce amie, il l aperçut non loin de la. Il quémanda son retour, puis alla vers sa table. Les dossiers l'attendaient, et fallait pas qu'il les rendent en retard. Il se remit au travail, sans prendre en compte le reste de la salle, cajolant son bien rendu il y a peu.

C'est fou ce que tu es accro à moi mon mignon
Tu m'as manqué... J'ai cru jamais m'en remettre...

Allait ce suffir comme prétexte a Krow pour laisser tomber l'affaire, ou pas du tout ? Shin se permit de jeter un coup d'oeil bref dans sa direction, pour voir sa réaction. Apparemment, il réfléchissait encore sur la question...
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Kafar
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Kafar
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Avr - 16:54

C'est ça, ta réponse ?

Je crois que le gars n'a pas idée d'la gravité d'la situation, et de la portée de ses propos. Sans même attendre que je lui dise c'que j'compte faire de lui, il se remet sur sa table, et remplit tranquillement ses dossiers. Mais gros, t'as cru quoi, que c'était la fête ? Et t'as vraiment cru que c'était une bonne idée de rester ici, là ? VRAIMENT ? T'as pas un peu l'impression que toute la salle n'a qu'une seule envie, te faire passer le plus sale quart d'heure que tu n'ai jamais passé, et, accessoirement, peut-être le dernier quart d'heure de ton existence ? Sérieux, je sais pas s'il a de la merde dans les yeux, ou si juste il a pas bien regardé autour de lui, mais s'il avait un minimum sondé l'ambiance dans la salle, il aurait bien vu que celle-ci n'était pas du tout propice au remplissage de dossiers. Et surtout, il aurait remarqué les regards qui se posent sur lui. Je crois que je n'ai jamais vu autant de regards meurtriers se concentrer sur une seule et même personne. La moitié d'la salle (pour ne pas dire la totalité) lui disait implicitement "toi, j'vais te défoncer", mais non, lui, il ne trouve rien de mieux que de se rasseoir à sa table. Et même si la perspective d'un petit rappel à l'ordre musclé donné par une ou deux ou dix personnes à cet abruti ne me dérangeais pas plus que ça, bien au contraire, j'devais de par mon grade et ma responsabilité surtout (puisque c'est moi qui l'a amené ici) faire en sorte que le problème se résous sans effusion de sang.

J'suis con, moi, aussi, qu'est-ce qui m'a pris de ramener cet énergumène ici. Le gars est tout maigre, pas bien malin apparemment, l'air clairement à côté d'ses pompes, le genre "dans son monde", un peu fouineur sur les bords, et certainement pleins d'autres choses qui font que, quoiqu'il arrive, ce bar, il peut pas rester dedans trop longtemps sans s'attirer des ennuis. Bref, le gars n'est juste pas à sa place, ici. D'ailleurs, me semble que l'autre s'est barrée, tiens. Elle, elle aura pris la bonne décision, et aura vite compris que c'est pas la meilleure des idées que de rester ici. Lui, il a l'air d'avoir besoin qu'on lui dise de manière très explicite "tu devrais partir, parce que y a des gens qui te veulent du mal, ici".

Vous deux, vous le raccompagnez à la sort-... Laisse tomber, j'vais m'en occuper.

Je sais que certains sont assez con pour comprendre "raccompagner à la sortie" "passer à tabac dans la ruelle", ou en tout cas, disons que ça les arrange de penser comme ça. JE l'attrape par le col, sans trop lui demander son avis, puis monte les escaliers jusqu'à la sortie. je le dépose à la porte du bar, le regarde un moment.

Barre-toi, si tu restes ici plus longtemps, tu vas t'attirer des ennuis. Y a déjà des gens qui t'regardaient d'un œil mauvais là-dedans.

J'attend pas de réponse de sa part, puis retourne à l'intérieur. Je faisais partie de ces gens qui lui auraient bien mis un coup-de-poing dans la gueule, mais ça, j'me garde bien de lui dire. Bien entendu, s'il lui venait la mauvaise idée de vouloir rentrer malgré que je vienne de gentiment le virer, je me montrerais bien plus violent de la manœuvre d'expulsion.

Je redescends au niveau de l'arène, m'assois sur une table, soupire un bon coup. Toujours cette colère, qui, avec le temps a diminué, mais est toujours là. J'ouvre une bouteille, la bois d'une traite, puis reste là, l'air pensif. J'en vois certains qui me regardent, je lève les yeux vers eux, ils détournent leur regard. L'ambiance était toujours tendue, et c'est pas bon, ça, pas bon du tout. Mais j'm'en fous, j'suis pas d'humeur à me la jouer donneur de leçons, de crier un truc du genre "remuez vous les gars", ou quoique ce soit du genre. Là, j'veux juste rester tranquille, sur ma putain de table, boire, penser, et me calmer.
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Hayako Shin
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Hayako Shin
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Avr - 18:26

Mon chou, ya quelqu'un qui veux te parler...

hum ?

À peine la tête relevée que Shin se retrouve devant Krow. L a pas l'air ravi, mauvais signe pour toi mec. Wololo maintenant vla qu'il le prend par le col, et qu'il se dirige vers la sortie. En gros il va se faire virer du bar quoi. Sur le chemin, Shin apprend que tout le monde dans le bar en veux à sa peau pour son geste, ce que le médecin ne comprend pas tout à fait leur réaction. Après tout, il n'a fait que "s'amuser". M'enfin la onzième n'avait pas le même sens de l'amusement, eux c'était plus se taper joyeusement dessus qu'autre chose. Arrivé devant la porte, Shin attendit que Krow ait fini de parler pour en placer une. Fallait qu'il s'explique un peu quand même.

Bon bah merci en tout cas pour ton self contrôle. Je sais bien que tu meurs d'envie de m'en mettre une, je comprend tout à fait. C'est pourquoi je te propose une petite séance d entrainement un de ces quatres, ça te v... ?

Ah bah l'est parti le zigoto. Tant pis, ce sera l effet de surprise pour l'entraînement. Un dernier verre non ? Bon, assez de temps perdu ici, toute façon personne ne veux le voir. Lâche un soupir, verifie s'il a tout ses dossiers, et pousse la porte. Un peu déçu de ne pas avoir pu rester un peu plus longtemps au bar, la prochaine fois garde des mains dans tes poches foutu médecin va !

C'est ce qu'on appele se faire jeter dehors.

Le jeune shinigami marche, déambule tout droit, et tombe devant un champ de fleurs. Pourquoi pas faire une halte et repartir une fois reposé et en pleine forme ? L'effet de l'alcool commençait à se dissiper, laissant la fatigue le gagner. Cherchant un endroit au calme, il trouva un petit coin tranquille, assez loin du bar et de ses bruits barbares. Tiens, voilà Maki qui se trouve non loin de lui, adossée à un arbre. On va causer un peu ? C'est qu'elle est partie assez précipitamment la p'tite !

Elle est toujours la elle ??

Tiens Maki ! Ça me fait plaisir de te voir, j'avais peur que tu fasses une bêtise la bas... Chose que j'ai faite et donc me voilà !

Il dit ça avec un grand sourire. Apparament il a pas compris dans quel pétrin il s'est mis. La fatigue doit le faire délirer. Il prit place non loin de Maki, s'adossant contre un arbre et posa son zanpakuto à côté de lui. Les dossiers atteindraient, il lui fallait retrouver des forces pour regagner les quartiers de sa division.

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Chiraki Maki
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] - Page 2 Shi-shi
Chiraki Maki
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Avr - 20:35

Le silence.

Les yeux clos, la respiration calme, la jeune femme savoure cette tranquillité, un fin sourire pâle sur le visage. Mis à part cette sensation désagréable de ne plus pouvoir bouger sans tomber dans les pommes, elle se réjouie de ce moment...de cette paix retrouvé.

« Bon, j'avoue que mon action est un bide totale ! » Se lamente Nagaremono dans un coin de sa tête.

Tu as plus provoqué ma fuite qu'autre chose car, imagine moi incapable de bouger dans ce bar... Je me ferais agresser ou bien tuer.

« N'exagère pas non plus ! »

...Je ne crois pas que j'exagère, tu as pas remarqué le regard meurtrier de certains ?!

« C'est pas faux. Bon, je m'excuse Maki, je n'aurais pas dû...mais en même temps, t'as vue comment tu ma parlé ?! Et puis, tu sais que je suis impulsive. »

Maki lâche un rire trop faible pour être entendu puis, elle rouvre ses yeux émeraude et apercevoir une silhouette se rapprocher d'elle.
Shin apparaît, la mine fatigué, une pile de dossier sous le bras.

« Hum, il a pas l'air en forme le garçon ! On dirai qu'il vient de se faire virer à coup de pied. » Se met à rire Nagaremono.

Maki ne lui accorde plus trop d'attention pour écouter le jeune homme confirmer en partie ce qu'elle vient de dire.

« Je suis trop forte ! » Fanfaronne-t-elle.

Une moue compatissante sur le visage, Maki l'observe s'installer face à elle puis elle lâche un soupire et faiblement, elle se réinstalle plus droite contre le tronc de l'arbre après quoi, elle prend la parole.

-Je ne pense pas que l'on soit fait pour se genre d'endroit à vrai dire...enfin surtout moi. Je n'aime pas être enfermé dans une pièce bondé. Au moins, tu es en un seul morceau et c'est là le principale. Conclut-elle le regard perdu sur le par terre de fleur aux allures fantôme sous ces rayons lunaire.

Une légère brise vient lui caresser le cou, la faisant frissonné puis le silence s'installe.
Ce n'est pas un silence gêné, mais bien le silence de deux personne fatigué par une journée bien remplis, une journée mémorable même.

« Mais au moins, tu m'as prouvée que tu étais capable de faire...presque face à certaines situations. »

Mouai, on va dire ça.

« Si quand même un peu ! »

En tout cas, toi tu m'as prouvée que tu pouvais être une vrai...

« Attention à tes mots ?! »

...Acharnée quand, tu es contrarier ! Caractère de cochon va !

« Bourrique ! »

Maki sourit puis elle ferme une dernière fois les yeux et est rapidement emportée dans les bras de Morphée avec comme fond sonore, la voix de Naga en train de lui fredonner une vieille comptine.

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Areku Yamaii
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] - Page 2 Shi-shi
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] - Page 2 Icon_minitimeSam 26 Avr - 4:34

Je me tenais à l'écart tandis que Krow réglait le problème. Il n'était pas si brut de décoffrage que je l'ai laissé entendre, au bout du compte, car il avait décidé en deuxième lieu de raccompagner lui-même le jeune Shin à la sortie. C'était là un bon indicateur de la gravité de la situation, et la preuve d'un bon discernement faisant défaut au Shinigami de la Quatrième. Je les regardais s'éloigner, laissant se dissiper le Kekkaï autour de l'arène que je ne tardais pas à quitter. Déjà, on s'avançait pour la déblayer et la nettoyer en vue des prochaines rixes : le bar, malgré son atmosphère indubitablement bordélique, conservait son organisation sûrement mûrement réfléchie. Le foutoir, oui, mais un foutoir fonctionnel et bien huilé.
J'aurais pu quitter l'établissement à mon tour. J'étais venue dans le but de prendre la mesure du genre de soirée qui pouvait bien se dérouler ici et auxquelles participaient les Shinigamis. C'était chose faite, et si j'en jugeais aux remous de la foule autour de moi, je ne remportais pas non plus la palme de l'adhésion générale. Du moins, il était certain qu'on ne me prendrait plus pour une touriste comme ça avait pu être le cas plus tôt, et c'était déjà là un bon point. Pourtant, au lieu de me diriger vers la sortie, j'approchais à pas mesurés d'une table occupée par trois gaillards absorbés dans une discussion animée. Sans guère de gêne, j'avançais la main vers la bouteille à moitié remplie trônant au milieu de la table, dans l'intention manifeste d'en vider le contenu. L'un me jeta un regard ouvertement avertisseur, le second ouvrit la bouche pour protester et le dernier l'en empêcha d'un geste. Celui-ci se contentait de me fixer comme pour me mettre au défi d'aller plus loin, et c'est ce que je fis en saisissant le saké pour boire à même le goulot. Il y eu un bref instant où la tension monta entre le trio et moi... et puis elle redescendit aussitôt. C'était comme si affronter Krow m'avait valu une certaine tolérance. Ce n'était pas toujours de l'acceptation que je lisais dans les yeux des hommes présents, mais au minimum de la résignation. C'était déjà ça.

J'avisai alors l'intéressé, qui était justement revenu de sa mission de sauvetage, si j'osais dire. Carburant en main, l'air sombre et plongé dans ses pensées, il occupait seul une place qui aurait pu en accueillir encore quelques-uns. Sa mine presque lugubre, courroucée en réalité, suffisait à décourager tout le monde. Cela dit, je n'étais pas tout le monde.
Je vins m'asseoir à ses côtés sans un mot, amenant ma propre boisson. Le mouvement attira l'attention, forcément ; nous avions été à deux doigts de franchir un palier d'hostilité qui aurait pu mettre à mal l'édifice, c'était évident. Des éclairs auraient jailli entre mon épaule et la sienne que le phénomène n'aurait guère surpris grand-monde.
    « Tu savais que ma première affectation a été la Onzième Division ? »
Je bus une gorgée avant d'éclater d'un rire clair. Les vapeurs d'alcool dont j'avais l'impression de m'être purgée avec la dépense de Reiatsu revenaient à présent ; c'était agréable, de retomber une seconde fois dans l'ivresse légère.
    « Sans rire. Déjà à l'époque je maîtrisais mieux le Kidô que mon sabre et je faisais preuve d'un peu trop de... finesse, ça ne me rendait pas très cohérente avec le reste de la troupe. »
Je fis reculer ma chaise, me tenant en équilibre sur les pattes arrières. Déjà de nouveaux combattants s'apprêtaient à se mesurer dans la zone dédiée, comme si de rien n'était. Et de fait, rien n'était. Ce qui s'était passé plus tôt était à peu près habituel pour le lieu, me rendis-je compte.
    « Il y a une chose que tu dois savoir à mon sujet, Krow. Au début de ma carrière, après quelques siècles de service, j'ai suivi un Hollow en fuite. As-tu déjà vu un Garganta ? Cela ressemble à nos Senkaïmon, au bout du compte. Nous ouvrons un joli portail sur la lumière, et eux, ils déchirent le tissu du ciel pour créer une ouverture sur les ténèbres... mais c'est la même chose. Un passage entre les réalités. Mais ce passage, qu'en est-il exactement ? Il ouvre sur un... sur un inter-monde. C'est dans ce no soul's land que j'ai atterri. »
Je passais mes mains autour de mes épaules, soudain agitée d'un frisson qui n'était en rien dû à l'alcool. Penchée au-dessus de la table, subitement fatiguée, je poursuivis ma confidence à voix basse :
    « Tu sais... c'est la nuit, là-bas. Une nuit éternelle, sans fin, sans limite. C'est difficile à croire, sans doute, mais j'y suis restée... j'y suis restée... » Pouvais-je vraiment le lui dire ? Allait-il seulement prêter foi à mes propos ? J'inspirais profondément, m'envoyai une nouvelle rasade et crachai le morceau. « Mille ans, perdue, désorientée. Pendant un fichu millénaire, je me suis fondue avec les ténèbres de l'inter-monde. J'ai traqué les Hollows, Krow. Je les ai chassés, sans répit, non pour leur accorder la rémission mais pour les détruire. Je ne me préoccupe nullement de leur rédemption par nos Zanpakutôs. Mais... j'ai l'impression de ne même pas avoir vécu seulement la moitié de mon existence. Je n'ai pas réellement vécu. »
L'idée n'était peut-être pas si simple à saisir. Les siècles s'étaient écoulés, certes, mais je n'en avais pas profité. J'évacuais bien vite, en un unique bouquet de mots, la longue et tortueuse errance qu'avait été la majeure partie de mon passé. Une histoire vide de sens, placée sous le signe d'une croisade solitaire, absconse. La compagnie des autres m'effrayait et représentait, après ça, bien plus que je ne saurais le dire. Et bien plus que je ne le montrais.
    « C'est pourquoi certaines choses sont à ce point importantes pour moi. C'est pourquoi je considère que nous devons à ce point être responsables de ceux sous nos ordres. Ah, si à l'époque... si... »
Si quoi ? Si on m'avait empêché la poursuite ? Allais-je formuler des reproches alors que la faute de ce qu'il s'était produit n'incombait qu'à moi-même, et qu'en plus, je n'avais pas été la seule à en faire les frais ? Non, certainement pas. Mes remords étaient un bien juste châtiment.
    « Je crois que pendant un instant, dans cette arène, je t'ai confondu avec celui qui aurait pu m'empêcher de commettre cette erreur. Il faudra m'en excuser. »
Je bâillai brièvement, m'étirant paresseusement à la manière d'un chat avant de m'appuyer contre lui.
    « La dernière fois que j'ai bu comme ça, je parie que tu n'étais même pas né » observai-je avec un sourire finaud. « Je peux même te parler de la Rome Antique, c'est dire. »
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Kafar
A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] - Page 2 Arr-ind
Kafar
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MessageSujet: Re: A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE]   A la sortie des cours, il y a toujours quelqu'un... [LIBRE] - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Mai - 2:43

Une autre gorgée, et aussi la dernière. Je sens l'alcool cesser d'couler(tant mieux en un sens, ma vision était déjà bien trop flouée). J'pose la bouteille sur la table, rouvre les yeux. à mes côtés, Yamaii. J'la regarde, sans trop savoir quelles pourraient bien être ses intentions. S'excuser ? Enfoncer le clou ? Me demander des excuses ? Parce que oui, j'veux bien l'admettre, j'avais ma part de responsabilité dans les événements d'y a quelques minutes. Mais ça, c'est ma façon d'être, et c'est pas les remontrances d'un quelconque gradé qui changeront ça. Au pire, je pourrais montrer une façade calme pendant un temps, mais je bouillonnerais intérieurement, et finirais par lâcher assez rapidement. On me change pas, je prends la décision de changer, moi, et personne d'autre.

Et c'est à ça que je pensais, en ce moment. J'avais beau la regarder, mon regard portait plus vers le loin, comme quand on réfléchit, quoi. Mais j'suis rapidement sorti d'ma réflexion par sa première phrase, et quelle phrase. Elle, à la onzième ? C'est... Sérieux ? Apparemment, oui. J'étais partagé entre le rire franc ou la "tête bouche en O" synonyme d'incompréhension la plus totale. Finalement, j'restais neutre, la laissant continuer. "Pas très cohérente avec le reste du groupe", tu m'étonnes, ouais ! Quand tu maitrises mieux le Kido que ta lame, c'est sûr que t'as pas spécialement ta place à la onzième. Avoir l'état d'esprit, la mentalité et tout c'que tu veux, c'est bien, mais faut un minimum correspondre aux critères d'la division. "combat rapproché", ça veut dire c'que ça veut dire, hein. En parlant de combat, J'regardais d'autres gars monter dans l'arène du coin de l'œil tout en l'écoutant.

"Au début de ma carrière, après quelques siècles de service." Quelques siècles. Ça m'fait marrer comment ça a l'air rien pour elle. Pas qu'ce soit pas commun, les pluri centenaires à la S.S, mais voilà, moi, j'ai même pas cent ans, du coup, ça m'fait toujours un peu bizarre. Cette histoire qu'elle est en train de me raconter, ça ressemble à une confession. Un peu comme s'il y avait un rapport avec les événements d'avant. J'l'écoutais attentivement, ignorant les distractions autours, pourtant nombreuses. Elle s'est jetée dans un garganta ? Putain la boulette. La grosse erreur, quoi. C'est pas la première fois que j'entends parler de ce genre d'cas d'figure, mais bien souvent, ce genre d'histoire s'termine par un truc du genre "on a plus jamais revu l'gars, sûrement qu'il est mort là-d'dans". Du coup, elle s'est retrouvée dans l'espace vide que l'on traverse quand on emprunte un Garganta. Mais elle n'avait pas créé ce passage, elle pouvait donc pas l'rouvrir. Enfin, j'imagine, n'ayant jamais été confronté à c't'expérience.

Putain.... Mille ans. Mille ans dans ce monde, où il fait noir en permanence, entouré par tu ne sais pas quels montres... Sur cet aveux, mon expression a prit une mine plus grave. Pas qu'elle ne l'était pas plus tôt, mais là, c'était plus de la colère dans mon regard, plutôt... non... Pas de la pitié... autre chose... Mais clairement, je voyais son intervention de tout à l'heure sous un nouveau regard. Tout shinigami a sa petite histoire traumatisante, son petit "un jour, un drame survenu", mais là... là, c'était clairement l'histoire la plus dure que j'ai eu l'occasion d'entendre. J'ai rencontré des Shinigamis torturés, réduits à l'état de légume, de loque, qui avaient perdu toute envie de vivre pour bien moins que ça. Pour réussir à rester mentalement stable après des années entières dans cette dimension, faut vraiment une grande force d'esprit, un truc que les plus épais muscles du monde, que la plus grande expertise lame en main ne saurait remplacer.

Et donc, elle m'avait confondu avec quelqu'un. Celui qui aurait pu l'empêcher de commettre cette erreur. Pas besoin de lui en demander plus à ce sujet, si elle avait voulu approfondir, elle l'aurait fait d'elle-même. Je ne comptais pas non plus commenter plus que ça, ce qu'elle venait de me dire. Je pense qu'elle pouvait aisément deviner ce que j'en pense, et ce que ça représente pour moi, cet aveu. J'aurais pu moi même parler de mon instant "un jour, un drame survenu", mais dans ma tête, j'me suis dit "nan, p'tit joueur, Krow. Tu vas passer pour un péquenaud si tu sors ça comme étant ton expérience traumatisante". Et cette petite voix, je la déteste, mais tellement, tellement ! Toujours réponse à tout, toujours raison ! Parce que oui, moi, ce que j'aimais considérer comme ce que j'ai eu de plus traumatisant à vivre, c'est cette mission, lors de mes premiers pas dans la onzième, où toute mon escouade s'est faite décimer par un comité d'accueil horde de Gillians + Vasto Lorde. J'en garde un mauvais souvenir, et l'imposante marque de morsure sur mon épaule me ramenais à ça à chaque fois que je posais le regard dessus. Mais on était pas dans un concours de kisékial'plussouffert. Ce serait des plus puéril, et j'imagine que se confier comme ça doit être assez difficile pour elle, pas besoin d'en rajouter une couche avec ma p'tite story, ça ne ferait qu'alourdir l'ambiance.

J'ôte ces pensées de ma tête, puis reporte mon regard vers le ring quelques secondes. Cette journée avait été éprouvante, pour moi. Autant physiquement que moralement. On avait tôt fait de remarquer que ma bouteille était vide, et le barman avait envoyé un gus m'en poser une autre sur la table. Rares, très, rares, non, même trop rares sont les journées qui me laissent lessivé comme ça. J'trouve une certaine quiétude dans ces moments de fatigue, ceux où j'me dis "putain mon pote, t'as dû avoir une sacrée journée pour finir dans c'état, tu peux bien te permettre de souffler un peu". Pas de réaction lorsqu'elle s'est appuyée contre moi. Je pense qu'on a été autant fatigué par notre journée, l'un comme l'autre. Je levais le yeux, constatant les regards tournés vers nous. Enfin, constatant. L'a suffit que je remarque ça pour que ces regards reviennent vers le combat. J'sais pas pourquoi, mais à son contact, j'ai eu l'impression de mieux comprendre son histoire. Nan. Pas mieux comprendre... Ressentir, c'est plus ça, ouais. J'étais pas mauvais dans ce langage sans mots, où on parle à l'autre sans utiliser la parole, sans même faire le moindre geste ou avoir la moindre expression particulière. Une sorte... De présence. Une présence qui appuie les mots, qui leur donne plus de poids. J'sais pas si je suis seul dans mon délire et que ce que j'suis en train d'expliquer est tout sauf clair et que personne comprends un seul putain de mot. sa remarque sur la différence d'âge m'arracha un nouveau sourire. Et oui, elle avait certainement plus de dix fois mon âge. Et pourtant, elle avait l'air tellement jeune...

ça m'étonnerais pas, ouais. J'ai même pas cent ans, en fait. Ça fait bientôt 60 ans que j'ai déboulé au Rukongai. J'ai pas beaucoup changé, depuis. Pour c'qui est de l'incident sur le ring plus tôt, c'est oublié. J'suis certainement pas en position de sermonner quelqu'un parce qu'il s'emporte en combat, de toute façon. Et dans ce cas, face à un capitaine, j'suis pas du tout en position de sermonner du tout, j'ai envie d'dire.

Là, c'était Krow le bien-pensant qui parlait. En vérité, capitaine ou pas, hors-service, et en plus "à domicile", si on joue les kéké avec moi, je me contente pas de fermer ma gueule en affichant un sourire hypocrite.

Mais Comprends moi bien, j'aurais senti une quelconque urgence lorsque l'autre m'a appelé sur le ring, j'aurais été le premier à stopper l'échange. C'est bien parce que ici, je ne voyais rien d'alarmant que j'ai décidé d'ignorer la chose. On est beaucoup de choses à la onzième. Le côté brute, bête de guerre, addicts au combat, c'est de notoriété publique. Ce que beaucoup moins de gens savent, ou font semblant de pas savoir, c'est qu'on est la première ligne, c'est qu'on est les premiers à aller au charbon, c'est les liens qui nous unissent, nous autres de la onzième. Une famille, comme dirait Shinjirô. Mais bien sûr, c'est plus facile de nous résumer à "les brutes sans cervelle".- J'aurais pu finir ma phrase par "bon, ok, on a pas mal de gars qui sont résumables à ça." - Je sais pas si t'es restée assez longtemps à la onzième pour te rendre compte de ça, mais très clairement, on est sans doute la division la plus soudée du Gotei. S'il m'arrive d'être dur, voire, d'être le dernier des connards avec certains, dis toi bien que pour ces mêmes gars, je serait prêt à donner ma vie.

Je tenais à mettre ça au clair. Car oui, la scène de l'arène aurait très vite pu me faire passer pour l'irresponsable Vice-Capitaine qui ne se soucie pas du tout de ses subordonnés, et qui, au final, n'a pour seul mérite qu'avoir une droite un peu plus puissante que la moyenne. J'oublie pas les responsabilités qui vont avec le bout d'bois sur le bras, et même s''il m'arrive plus que fréquemment de jouer avec les règles, d'ignorer un peu celles qui m'arrangent pas, je reste soucieux des membre de la onzième.

Enfin ! Passons ! Faudra qu'on remette ça, à l'occasion, ce combat; dans un cadre plus adapté. J'dois avouer que l'autre infirmier m'a bien foutu en rogne. J'ai fait une erreur en l'amenant ici. En d'autres circonstances, je pense que je lui aurais pas évité les coups de ses détracteurs, mais l'aurait moi-même taillé en pièces.

Des fois, j'ai l'impression que le grade de lieutenant m'a assagie. Quelques années plus tôt, je n'aurais pas été celui qui remonte les bretelles des quelques abrutis qui avaient construit une arène de fortune au niveau supérieur, j'aurais fait partie du groupe. Quelques années plus tôt, j'aurais même pas pris la peine de répondre à Shin, quand il m'a interpelé avec ces enfants. Quelques années plus tôt, je n'aurais pas joué les baby-sitter avec ces gosses, mais leur aurait mit la paire gifle que j'ai ici seulement menacé d'leur mettre, et le tout devant leurs parents. Enfin, le grade n'est pas le seul qui a joué là-dedans.

Une autre bouteille de vidée, ma vision se floue encore un peu plus. Pour l'instant légèrement ivre, j'en suis pas encore au stade bien défoncé. Une ou deux bouteilles de plus suffiraient à arriver à cet état, ce sera donc ma dernière bouteille... Ou pas.

Mais la soirée n'est pas perdue pour autant ! J'ai pu me défouler un peu dans l'arène, même si je n'ai même pas eu le temps de me mettre dans le bain. Et excepté les quelques "gênes" qui ont agrémentés le tout, c'était pas mal. Tu t'es bien défendue, d'ailleurs, t'as pas volé ton grade.

Fallait bien que je revienne là-dessus, un lieutenant de la onzième qui revient pas toutes les cinq phrases sur le domaine du combat, c'est existe pas, nan ?


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