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 Groupe 2

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Reiō
Groupe 2 Pnj-mai
Reiō
Messages : 606
MessageSujet: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeVen 9 Mai - 16:09

Groupe 2 : ordre de post

Hotarubi
Igarashi Shu
Kazegai Taka
Elisa Volstoï
Lies G. Rammsteiner
Sasha Oudranov

Avant de commencer à RP, merci de prendre connaissance de ce sujet qui vous mènera aux différentes règles relatives à l'Event.

N'oubliez pas :
  • Le premier tour est un tour d'introduction
  • Votre HRP de combat doit être entre balises [hide] et mentionner les techniques et attaques que vous employez, ainsi que vos cibles.
  • Vous avez 24 heures pour poster et bénéficier d'un unique joker de 12 heures supplémentaires.
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Hotarubi
Groupe 2 Pnj-mao
Hotarubi
Messages : 9
MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeVen 9 Mai - 21:00

Enfin.

Enfin l'oeuvre d'une vie prenait forme sous ses yeux – et sous ses pieds. Tout ce pourquoi ils avaient sué sang et eau était en train de se concrétiser. Outre quelques pertes regrettables, ils n'avaient rien pu faire pour les en empêcher. Aujourd'hui, les Mahō Tsukai étaient victorieux. Après tant d'années à se cacher parmi les ombres, il était finalement temps pour eux de sortir à la lumière du jour. D'inverser les rôles et de soumettre ceux qui les avaient confinés naguère dans cette obscurité. Oui, c'était une victoire décisive qu'ils remportaient aujourd'hui. Pourtant, quelque chose n'allait pas. Elle ne ressentait pas de joie, d'exaltation particulière, alors même que l'heure était aux réjouissances en vue de leur consécration.

Était-ce vraiment ce qu'elle voulait ? Ce qu'ils voulaient ?... Oui, sans aucun doute. Palais comme dimension, les deux ne faisant qu'un, étaient le symbole de leur toute-puissance et de leur reconnaissance. Une leçon donnée, une revanche prise sur les trois mondes pour avoir brimé les leurs. Tant qu'ils le pouvaient encore. Une époque depuis longtemps révolue, et qui faisait encore frémir sa chair et bouillir son sang. Il n'y avait aucune raison de leur pardonner. D'avoir pitié d'eux encore moins. Ils avaient eu ce qu'ils méritaient, récoltaient ce qu'ils avaient semé – les graines du mal plantées il y a de cela des centaines d'années. Tout bien réfléchi, ce n'était pas si différent d'envoyer des animaux à l'abattoir pour se repaître de leur chair...

Oui, cette dimension n'était encore qu'un embryon. Si fastueuse soit-elle déjà, elle avait besoin de tous les nutriments à disposition pour grandir et prendre rapidement toute son envergure – atteindre sa « taille adulte », dirait-on. C'était là toute son utilité, à elle qui, en loyale générale de Kōga-dono, avait été choisie pour assurer la sécurité du palais. Ainsi guettait-elle la menace à venir, ombre mauve errant parmi les murs dorés flambants neufs qui déjà irradiaient de mille éclats. N'avoir plus nulle part où se cacher dans cet environnement la déconcertait, après avoir passé tant de temps à n'exister qu'en secret. Un édifice grandiose, hiératique, illimité. Là où ils vivraient désormais.

Un soupir lui échappa. Si prépondérant que soit cet accomplissement, valait-il vraiment ce qu'il leur avait coûté ? N'auraient-ils pas pu procéder différemment ? Cela ne leur aurait-il pas évité de voir leur nombre déjà restreint se réduire encore, comme le noeud coulant d'une corde vous la resserre autour du cou ? Hotarubi ne nourrissait pas d'attachement particulier à l'endroit de ceux qui étaient tombés, d'autant moins pour Juggernaut. Même si l'on oubliait leurs querelles, il n'était pas vraiment des leurs dès le départ, pur produit d'une manipulation artificielle. Il ne savait pas ce qu'ils avaient enduré. Mais ils étaient déjà si peu nombreux... Encore maintenant, pour défendre ce qu'ils avaient bâti avec tant de ferveur, combien perdraient la vie ?

Le bruit de pas précipités qui n'étaient pas les siens mit un terme à sa réflexion.

Vous voilà. constata-t-elle platement. Préparez-vous à mourir.

Que dire de plus, au fond...
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Igarashi Shu
Groupe 2 Viz-cap
Igarashi Shu
Rang : Jûbantai Taishô - Capitaine de la Dixième Division

Messages : 866
MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeSam 10 Mai - 17:21

Mon visage rongé par la colère comme jamais. Pas un mot n’était sortie de ma bouche depuis que nous avions appris la nouvelle. Pas une seule syllabe. A l’intérieur de ma tête les idées bouillonnaient, chaque entité vivant à l’intérieur de ma tête semblaient tétanisé, chacun réagissant à sa propre manière à la nouvelle qui était tombé comme un hachoir sur nos tête. 3 Millions de mort. Comment une telle chose était simplement imaginable. Comment avaient-ils pu simplement imaginer une chose si épouvantable que ça ? Chacun avait réagis de manière différente. Onibi avait complètement perdu son air moqueur, son âme enfantine semblait avait disparu pour ne laisser place qu’à une tristesse sombre. Heyshiro l’avait peut être vécu un peu mieux que nous, mais même lui se rendait compte du bordel que cela impliquerait pour les mondes déjà en difficile cohabitation. La balance qui régnait entre les mondes risquait de se briser et des répercussions sans précédent allait venir détruire les mondes telles que nous les connaissions… Quant à moi, je me laissais emporter par une colère folle. Tous ces gens pour qui je m’étais battu étaient mort sans même que l’on puisse faire quoi que se soit. Décimé en une fraction de seconde. Une punition terrible pour une

Lorsque le Capitaine commandant eut finit de nous transmettre nos ordre je finissais par me relever. Moi et Taka allions être envoyé là-bas, au coeur de la nouvelle dimension créé par les ennemies ! Mes yeux se mirent à brûler d’une énergie nouvelle, celle de la haine, de la haine pure et dur contre un groupe de monstre qui ne méritait qu’une seule chose, l’extermination ! Une pensée s’amplifia dans ma tête, une décision commune, celle que les Mahô Tsukaï allait périr. Qu’aujourd’hui, il allait disparaitre, quoi qu’il puisse arriver !

Je sortit de la salle d’un pas décidé, Taka me précédent immédiatement. Nous étions partit. Le premier grand espace suffirait, notre point de rendez-vous était Karakura, d’où des unités allaient tenté de créer un portail pour se rendre dans la dimension qui venait d’être créer par ce groupe d’amateur de génocide ! Il était plus que temps de leur montrer qu’ils n’étaient clairement pas les rois de l’univers et que cette nouvelle dimension serait aussi leur tombeau !

Alors que sans un mot mon masque arriva sur mon visage mes doigts s’activèrent déjà pour ouvrir un passage vers Karakura et toujours dans un silence de plomb je traversais le passage suivis de mon second. Nous nous étions entrainé récemment et j’avais maintenant la certitude qu’il serait plus que capable d’être le Vice-Capitaine que j’avais besoin qu’il soit en cet instant. Un homme fort, sur de lui, et capable de faire la différence dans un combat comme celui-ci.

Le départ dans cette nouvelle division ne prit pas tant de temps que ça, dans une ambiance chapé de plomb chacun travaillait à créer un passage pour cette nouvelle dimension. Je fis de mon mieux pour aider étant donné que j’étais le seul capable d’ouvrir un gargantua et d’utiliser la Nécromancie bien que pas combiné. L’ouverture du portail sembla presque apporter un brin de joie dans cette journée probablement la plus noire de notre vie. J’attrapais mon Taka pour le prendre à part un instant, avant que l’on parte, il était temps de parler.
    Taka. Lorsque l’on aura franchis ce portail j’attends de toi que tu y ailles à fond ! Je veux que tu libères toute ta puissance, c’est un ordre ! Quoi qu’il arrive nous sommes là-bas pour éliminer ces monstres une fois pour toutes ! Je sais de quoi tu es capable, alors si un jour dans ta vie tu dois réussir à croire en toi, c’est aujourd’hui où jamais !

Mon regard ne quitta pas une second le sien. Il était mon Vice-Capitaine, j’avais confiance en lui et si nous allions devoir combattre ces monstres là-bas il allait devoir utiliser tout ce qu’il avait ! L’image de mon Capitaine et moi partant à la guerre contre les Quincys il y a deux cents ans de cela traversa mon esprit. Mais cette fois-ci nous allions rentrer à deux à la Soul Society !
    Il est temps !

Le portail se trouvait devant nous. Des énergies de puissances variables étaient apparu tout au long de la préparation et il semblerait que tout le monde était enfin prêt. Des puissances de toutes horizon s’étaient joints au combat, qu’elles soient Capitaines, Espada, ou parfaits inconnues, une armée sans précédent sembla se former pour partir à l’assaut de cette nouvelle Dimension. Un flot constant d’entités traversa ce nouveau type de Garganta.

La guerre venait de commencer !

Citation :
Je vous laisse nous amener jusqu’à Hotarubi, j’en ai assez dit. °°
Sinon, bon Event à tout le monde !
On va les défoncer !
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Kazegai Taka
Groupe 2 Capcom
Kazegai Taka
Rang : Capitaine-Commandant

Messages : 503
MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeSam 10 Mai - 18:07

La nouvelle était tombée comme un couperet. Froide comme l'hiver, elle avait plongé la Soul Society toute entière dans la plus maussade des incompréhensions, avant que l'agitation ne prenne le dessus. Les Maho Tsukaï avaient détruit en un clin d’œil près de trois millions d'êtres humains, sans même que les Shinigami ne puissent faire quoi que ce soit. Les derniers rapports étaient formels : Karakura avait été réduite à un champ de ruine jonché de cadavres, et les mages de sang poursuivaient leur œuvre destructrice, pour créer une dimension à eux, apparemment. Dans ces conditions, l'état d'urgence avait été déclaré, et sitôt que le Capitaine-Commandant aurait fini de donner ses ordres, tous les soldats partiraient lutter contre l'ennemi. L'alliance avec le Hueco Mundo jouerait peut-être en leur faveur, et il n'y avait plus qu'à espérer que les soldats du Monde Creux ne les poignardent pas dans le dos. C'était peu probable, mais Taka préférait rester méfiant. Placé aux côtés de son Capitaine, qui trépignait de rage, il serra le poing. L'engeance devait payer. Enfin, Kyoraku-sama ordonna aux troupes de se mettre en route, et le Kazegai dût faire de grandes enjambées pour suivre son supérieur. Le blondinet était au moins aussi furieux que lui, mais il masquait mieux ses émotions, simplement.

Le duo traversa rapidement les allées du Seireitei, et une fois arrivé loin du centre, Shu se chargea d'ouvrir le Dangai. Le blondinet remarqua le masque sur son visage mais ne dit rien. Il avait raison de parer à toute éventualité, puisque des ennemis attendraient sûrement, sitôt qu'ils seraient arrivés sur Terre. Karakura était un champ de bataille, et bien qu'ils aient un coup de retard, ils devaient faire tout ce qui était en leur pouvoir pour empêcher le nombre de victimes de croître. Une fois dans le charnier, le Faucon observa les alentours, son sabre en main : pas d'ennemis à proximité immédiate. Il sentait bien de puissants reïatsu ça et là, mais son rôle était clair : il devait rejoindre la dimension ennemie. Est-ce qu'on l'envoyait à la mort pour le punir de son incompétence ? Il secoua la tête pour chasser ses noires pensées : il avait Shu avec lui, il devait se tenir correctement. Une fois un portail stabilisé grâce aux efforts combinés d' Hollows, Shinigami et Vizards, le Capitaine de la Dixième entraîna son Vice-Capitaine à l'écart, et comme le blondinet s'y attendait, le brun lui ordonna de se donner à fond, trouvant les mots justes pour le motiver sans être trop brusque. La bouche du Vice-Capitaine prit un pli sérieux, et ses paupières découvrirent deux émeraudes flamboyantes, tandis qu'il se contentait d'un laconique:


- A vos ordres, mon Capitaine.

Et tous les esprits se lancèrent à travers le portail. La traversée fut au final assez courte, mais le paysage était si oppressant que Taka n'avait de cesse de darder ses yeux à droite et à gauche. Par moment, des craquements ou des grondements semblaient indiquer que l'endroit avait envie de s'écrouler, et le Vice-Capitaine avala sa salive plus d'une fois. Lorsqu'enfin ils mirent le pied dans la Dimension, le blondinet béa d'admiration : une salle aux murs dorés, flambant neuf, aux proportions gigantesques, encadraient leur petit groupe. Et le reïatsu d'un Maho Tsukaï le frappa de plein fouet, tandis qu'ils continuaient d'avancer. Il ne leur fallut pas longtemps pour tomber sur une jeune femme à la peau claire et aux yeux comme cheveux mauves. Le Faucon s'arrêta net et dégaina son Zanpakutô, fixant la femme qui leur promettait la mort... Il ne lui retourna pas la mise en garde, mais nul doute que Shu ou un autre s'en chargerait...
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http://www.bleach-bsrpg.com/t1856-kazegai-taka
Elisa Volstoï
Groupe 2 Hum-ind
Elisa Volstoï
Rang : Demoiselle ❖ têtue à fourrure

Messages : 344
MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeSam 10 Mai - 23:29

« Tomber de Haut » . ❖


- Son dos heurta le mur avec une certaine violence, et une vive douleur remonta le long de sa colomne vertebrale. Mais Elisa ‘en rendit à peine compte : sa gorge était sèche, et tout son corps parcouru de sueur froides. Le rythme de ses battements de cœur tambourinait dans sa tête, le sang dans ses tempes, et le son de sa respiration lourde envahissait son monde, écrasant. Son cœur avait il initié ce concert pour lui épargner le calme environnant ? Un silence de mort.
Fébrile, les mouvements saccadés et non sans précipitation la jeune fille ferma les yeux pour faire défiler les images des alentours sous ses paupières closes. Le noir se fit au bout d’une fraction de seconde : elle leva la tête, pestant contre Anna.

    « Non. »
Ne fais pas ca. Elisa serrât les mâchoires… Anna avait raison. Elle tremblait les serrait si fort, et tremblait tant, que sa lèvre se mit à saigner. Les noiraudes petit à petit revenaient, pour se tasser autour d’elle. Leurs petits corps chauds et soyeux ne lui étaient d’aucun réconfort : elle ne pouvait que crisper ses mains sur sa toque en gémissant.

Après tout, elle n’était qu’une enfant.

Tout ce qu’elle savait, c’était qu’Anna l’avait protégée. Ce qu’il s’était passé exactement ? Elle ne le savait plus. Elle était assise sur le toit d’un immeuble auquel elle avait accédé par la cage d’escalier et épiait les alentours de ses noiraudes avec un malin plaisir –habituel- lorsque les silhouettes sous ses yeux avaient commencé à s’écrouler. Un jeune homme, d’abord. Elle avait ouvert les yeux puis étaient revenue à sa petite caméra palpitante, pensant que l’homme avait fait un malaise. Puis les autres, tout les autres, étaient tombés comme des mouches… Son cœur avait raté un battement, elle avait rouvert les yeux avec précipitation. Lorsqu’Elisa regarda en contre bas, elle ne vit que des corps étalés. Elle s’était levé d’un bond, avait dévalé les escaliers en sautant les marches quatre par quatre, manquant plus d’une fois de s’écrouler. Ils étaient tous morts.

Et elle se tenait là, recroquevillée contre le mur, désespérément seule. Que c’était il passé ? Elle n’en savait rien. Les noiraudes se frottaient doucement contre son visage, tentaient de la réconforter… Mais Anna ne savait pas quoi faire d’autre, de plus. Elle s’essaya même à quelques paroles de réconfort : la toque avait pour habitude de parler peu, elle était là, juste là. Mais dans ce genre de situation ? Elle était tout ce que la fillette avait, tout ce qui lui restait avec joyeuse. Dans ce pays lointain, et encore bien hostile en somme… D’autant que depuis qu’elle était là, Elisa avait été témoin de quelques évènements troublants. Mais elle y avait trouvé une joie sans fond, et de quoi satisfaire sa curiosité. Jamais elle n’aurait imaginé que les choses tourneraient de cette manière.

Les noiraudes se tournèrent ensemble. Ne les sentant plus contre sa peau, Elisa s’immobilisa brièvement… Puis se décida à redresser la tête. Les quelques corps au sol lui arrachèrent un frisson d’effroi. Mais au loin… Elle percevait quelque chose. Et désormais qu’elle scrutait l’horizon, il lui semblait percevoir… du mouvement. Et un étrange scintillement.
Elle se redressa, boules de poil avec elle. Ce qu’elle voyait au loin, c’était les uniques traces de vie « weit und breit », à peut être des kilomètres d’ici. Tout son corps tendait vers cette agitation : elle ressentit de la joie. Un pas plus tard, elle était déjà cent mètres plus loin. Elle courrait, et parfois son corps tressautait pour la porter plus loin encore. De son coté, Anna s’efforçait de masquer son aura, d’étouffer les émanations de son Reiatsu. Elle avait expliqué cela il y avait déjà longtemps de cela – Elisa savait mieux que quiconque comment se cacher. Mais en cet instant, elle était instable.

Lorsqu’elle parvint devant la faille, les silhouettes avaient déjà disparues. Elle observait la déchirure béante, et ignorait quoi faire. Y pénétrer. Que pouvait-elle faire d’autre ? Autour d’elle, tout n’était que désolation. Peut être était elle élue, peut être se tenait elle devant les portes du paradis…

Un immense palais d’Or et de faste. Oui, elle aurait pu percevoir le paradis ainsi, si l’angoisse ne l’avait pas déjà regagné. La pièce grouillait d’écho lointains, qui lui semblait provenir de la pièce d’à coté. Et elle percevait… des auras écrasantes, aussi. La fillette se sentait fillette. Tétanisée, elle resserra plus fort la prise de son poing sur le velours rouge du rideau derrière lequel elle avait trouvé refuge. Une fenêtre qui ne donnait sur rien, des rideaux qui ne cachaient aucune lumière, aberrants. Ils étaient faits pour cacher les enfants. Ca n’était en rien dans ses habitudes. Se cacher, oui. Mais pas comme ca, jamais comme ca… Jamais en lâche, en enfant, en fragile. Ses noiraudes, à la présence imperceptible –et même nulle- flottaient dans la salle, gagnant comme à leur habitude les coins sombres, les endroits où elles échappaient au regard pour mieux observer… Mais Elisa n’osait pas, pas encore, regarder au-delà. Que faisait elle là, quel était ce lieux, qui ces gens, pourquoi ressentait elle tout ca … ? Trop de lourdes informations, d’incompréhension. Sans même le vouloir, elle ressassait les évènements de ces derniers mois, toutes les petites choses étranges… Son esprit gagnait en clarté petit à petit, mais son cœur battait à la chamade, elle percevait des éclats de voix et son souffle était lourd.

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Lies G. Rammsteiner
Groupe 2 Arr-esp
Lies G. Rammsteiner
Rang : Cuarta Espada

Messages : 186
MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeDim 11 Mai - 4:41

      C'était comme se réveiller en sueur dans son lit, au milieu de la nuit, après un rêve atroce. Las Noches s'était éveillé en sursaut, tout le monde s'agitait, Lies la première, mais sans doute pas pour les mêmes raisons.
Encore nouvelle dans l'Espada, elle n'avait pas encore eut la 'chance' d'affronter ces fameux Maho Tsukai. Elle les avait vaguement vu agir de loin, avant de rejoindre 'La Cour' du Roi du Hueco Mundo, Esteban, Tercera Espada, lui en avait parlé au détour d'une conversation, mais elle n'en avait jamais cogné un et depuis qu'elle était la Septième Lame de Grimmjow, elle ne rêvait que de ça.
Voilà désormais, qu'après des mois de plat, de négociations de trêves et de qui était, pour Lies du moins, un échange scolaire entre Las Noches et le Seireitei, ils se décidaient enfin à bouger ! L'albinos bouillonnait, ni de paniquer, ni d'appréhension, mais d'excitation. Elle n'avait cure de cette alliance avec les shinigamis, à vrai dire elle s'en foutait complètement de se battre à leur côté tant qu'elle pouvait enfin maraver la gueule d'une de ses 'Ombres' qui avaient débarquées de cela bientôt trois ans.

Il avait été ordonnée à Lies, comme au reste de la maigre Espada, de rejoindre les shinigamis à Karakura, lieu d'un massacre qui ne touchait en rien la Septima et qui avait pourtant l'air d'affliger tous les esprits. D'après les directives, là-bas serait ouvert un portail d'un nouveau genre vers la dimension où se seraient réfugiés les Maho Tsukai, pour qu'une partie des effectifs s'y rendent et Lies faisait partie de ceux-là.
La mission était simple. Les aliéner. Et rien ne pouvait autant plaire à l'Espada que cela. C'était le type de moment dont elle raffolait, se battre et écraser, ni plus, ni moins, quoi qu'elle ne serait pas contre un peu de torture, c'est toujours drôle. Qui demanderait plus ? Nul besoin de chercher la complication quand il suffit de craquer les poings avant une frappe chirurgicale.
Car c'est ce que c'était, une frappe chirurgicale. L'attaque devait puissante, rapide, rien ne devait s'étendre, ni en temps encore moins en cadavres. Trop de minutes et de sang avait déjà coulé. Le prix de la guerre me diriez-vous, mais l'une des closes de cette alliance avec les hommes en noir, était de minimiser les pertes.
Alors ce sera un coup de scalpel à la gorge. Puissant, violent, mais pour Lies, cela allait paradoxalement de paire avec la précision. Déformation de sa stratégie maladive qui s'oppose à son impulsivité éternelle.

L'Arrancar se rendit donc avec ses confrères à Karakura. Unique porteuse d'un sourire presque -quoique complètement- insultant, toujours outrageusement arrogant. Les regards qui se perdirent sur elle, étaient imbibés d'incompréhension et l'outrance mêlée à la haine et au profond remords de ne pas avoir été capable de sauver trois millions d'âmes humaines. La démarche légère et le regard amusé et pétillant d'excitation à l'idée de partir au combat qu'elle leur rendait n'était pas pour arranger les choses.
Une fois les troupes réunies, le dit Passage spécifique fut ouvert et les uns après les autres, Shingamis, Espadas et d'autres franchirent le seuil de cette porte vers la tanière ennemie.
La Septième se retrouva avec deux shinigamis, visiblement un Capitaine et un Lieutenant, et ce qui semblait être une humaine ? Le lieu était d'un goût excessif pour l'albinos. Des murs d'un doré éclatant, des rideaux de velours pourpres et le sol trop lisse qui faisait résonner les pas bruyants de la Lame écœurée.
Elle grimaça en faisant rapidement courir ses yeux sur l'espace qui les entourait, jusqu'à l'arrivée d'une jeune femme aux cheveux violines apparaissant face à eux, des menaces plein la bouche. Lies lui rendit un sourire carnassier.

«-Prends pas ton cas pour une généralité, ma grande.»

Son ton chantant et clôturé par un léger ricanement était loin d'être approprié à la tension palpable de l'atmosphère. Mais croyez bien que si elle a l'air de se moquer de toute la situation, elle n'en demeure pas moins l'une des plus impliqués et des plus déterminés.
La Guerre est pour Lies une raison de vivre. Une passion et un Art.


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Sasha Oudranov
Groupe 2 Hum-ind
Sasha Oudranov
Rang : Vampire passionnée

Messages : 103
MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeDim 11 Mai - 13:20

Je flottais au sein rougeoyant d'une mer de sang. Les flots d'or rubescent se heurtaient, se chamaillaient à perte de vue, l'un passant par-dessus l'autre dans une lutte à jamais sans vainqueur, dont la pérennité était un spectacle apaisant. Et moi je me tenais là, perdue dans l'immensité de ces milles rivières pourpres, ignorant les visages implorants qui parfois se devinaient dans les profondeurs. Je savais qu'elles formaient tout ce que je boirai dans ma vie, tout ce que j'étais à même d'arracher aux veines précieuses de mes pairs et des Hollows. Ce trésor sombre au reflet de rouille, la monnaie de mon existence. La plus belle chose qui soit, et qui était distribuée avec la plus parfaite égalité... C'en était merveilleux.
Et soudain le songe vira au cauchemar. Un éclair aveuglant déchira le ciel, reflet azur de l'immensité sanglante. Des trombes de pourriture déversèrent brutalement leurs relents infects dans l'océan, passant du sublime au répugnant. Mon monde ! On souillait mon monde ! On m'arrachait mon paradis ! On m'ôtait la seule chose que je désirais vraiment, qui m'était vitale...

Je ne suis pas une sentimentale. Je n'ai que peu de considération pour la vie humaine, restes d'une entrave nouée au cou de ma morale par mon père adoptif et que mes instincts prédateurs rongent en continu, jour après jour, de leurs dents aigües. Je peux jaillir des ténèbres, poser sur l'homme mon regard d'or et d'azur de la plus froide des façons et le mettre à mort, sans broncher. Je suis un monstre, n'en doutez aucunement... Mais, toute monstrueuse que j'étais, j'avais mes limites. J'avais ma part d'humanité, de raison, de logique.
Toute une ville, cela défiait toute raison. Une ville et sa région, si j'en jugeais au silence des émissions radios matinales, volées de leurs âmes. C'était plus que j'en pouvais commettre en toute une vie. Du jour au lendemain, Karakura et ses alentours ne s'était pas réveillés. Lorsque j'avais ouvert les yeux en émergeant de mon rêve tourmenté, lorsque je m'étais traînée hors de ma couche au milieu des gravats de l'hôpital abandonné... je n'avais rien entendu.

Nul bruit de voiture, nul son venant des étages inférieurs où se réfugiaient, souvent, squatteurs et dealers. Nul battement de coeur à surprendre, à écouter l'appétissante chamade. Les corps que j'avais trouvés étaient déjà froids, répugnants. Un vent de panique courant dans les veines, je m'étais précipitée au-dehors pour constater que le même fléau avait frappé partout, de sa main impartiale, dans l'équité la plus terrible. J'avais alors levé des yeux pleins de haine vers le ciel au sein duquel je sentais grossir un amas spirituel si énorme, pulsant de puissance, que même mes sens confus avaient pu le discerner.

Instinctivement, je comprenais que là étaient parties les âmes de mes concitoyens.


"Ce n'est pas possible..."

Qu'est-ce que c'était, ça ? De quel putain de droit s'autorisait-on à faucher le souffle de trois millions d'humains ?! J'étais plutôt du genre vorace, mais imaginer l'océan de sang que j'aurais pu tirer d'une telle masse me donnait la nausée. Ce n'était pas de l'appétit qui était à l'origine d'un tel acte, c'était de la folie. Une démence incroyablement dangereuse. Quel regard pouvait bien poser sur le monde celui ou ceux à l'origine d'un tel massacre ? Cela m'évoquait les génocides des années quarante, sauf qu'ici, je soupçonnais un but bien éloigné de la simple extermination. Il y avait un rapport avec cette densité spirituelle nouvelle.

Cela... cela croissait, je le sentais. Quel genre de réalité difforme était-ce là ? A quoi essayait-on de donner naissance en y faisant infuser une telle mer d'âmes ?
Mais je devais faire attention. Cà et là des Reiatsu de grande envergure étaient apparus, convergeant en un lieu précis. Quelque chose d'important était en branle, quelque chose que je ne pouvais pas rater. Si une telle tragédie devait se reproduire... non. Définitivement non. J'allais trouver les responsables, découvrir ce qui se cachait derrière une telle manoeuvre.

Avec prudence je me mis à suivre les énergies que je détectais, refrénant la sourde fureur grondant en moi. Il était étrange de marcher dans ces rues familières sans avoir à me retenir ou à réprimer un quelconque attribut de ma personne. Mes griffes sortaient à l'air libre et rentraient, pour surgir à nouveau sous l'impulsion de la colère ; mes crocs s'étaient allongés et mon visage clamait haut et fort mes intentions de meurtre. D'ordinaire, je devais dissimuler tout ça, présenter une mine humaine... Ce n'était dorénavant plus nécessaire. Jamais je n'aurais pensé le regretter.

Etrange. Les énergies se sont rassemblées avant de disparaître... juste ici. Le lieu n'a rien de particulier, si l'on excepte cette... cette vibration dans l'air... Un phénomène singulier. Je m'approche à pas lents, tendant la main vers cette oscillation invisible. Je réalise que c'est un portail entre les dimensions en le touchant ; je souhaite faire demi-tour, mais il est trop tard. Je franchis le voile de l'irréel.

Je découvre un lieu enchanteur. Enchanteur, oui, c'est bien le mot : une orfèvrerie d'architecture, la joliesse faite marbre et pierre et l'ingéniosité faite arches et tentures. Un palais, dont je n'aurais osé imaginer l'opulence, renvoyant sa splendeur à qui mieux-mieux. L'endroit est... vivant, je le sens sans m'expliquer pourquoi. Voilà donc ce que j'avais pressenti. Voilà ce qu'on a nourri avec cette moisson d'âmes volées.

D'autres m'entourent, des types étranges vêtus d'un kimono, une jeune femme au teint délavé et à la tenue aguicheuse – Hollow, ou quelque chose dans ce goût-là, à mordre pour vérifier mes soupçons. Devant nous, une gamine autrement moins attrayante, aux paroles... menaçantes. Pas un ne m'est familier. Mon instinct de préservation m'enjoint de reculer, au moins de me dissimuler... Et mon instinct prédateur bondit sur lui, l'éventre, le fait taire avec violence.
Analyse. La salle a des dimensions trompeuses, ou plutôt... indéterminables. Mes repères ne sont pas fiables, seules les personnes présentes sont à ce point stables que je les qualifie de réelles. Et ne serait-ce pas... un coeur que je sens battre dans la pièce à côté ? Oui, on nous épie, semble-t-il, mais de loin. C'est une attitude plutôt sage.


"Cette chose est une tumeur" pensai-je à haute voix. "Ils ont parasité l'âme des humains pour la nourrir, cancérisant mon monde."

Je parlais en me dissociant clairement des victimes que j'évoquais. En fait, la seule véritable humaine ici, c'était... cette chamade effrayée de l'autre côté du mur, au rythme caractéristique des enfants.

"Ne t'en fais pas. Je lui mangerai le coeur avant qu'elle ne songe à prendre le tien, petite. Il bat d'une manière trop charmante pour le laisser s'arrêter."

Je m'adressais à celle qui se dissimulait et dont je percevais l'émoi, bien qu'il était obscur de le deviner. Une telle bienveillance ne me ressemblait pas... mais mon quotidien ne ressemblait pas non plus à une hécatombe. Sans être particulièrement proche de mes concitoyens, je me sentais aujourd'hui le devoir de les venger. Certaines menaces sont trop monstrueuses pour être ignorées. Monstre moi-même, je le savais intimement. Le regard que je levais vers la créature devant nous... oui, ce n'était qu'une créature. Sa présence, je m'en rendais brutalement compte, était écrasante. Une force inimaginable animait sa silhouette, à ce point que la salle aux dimensions pourtant indéfinies paraissait, selon moi, avoir du mal à la contenir. Mes mâchoires se crispèrent au point de m'en faire mal aux dents. Je ne voulais pas me battre, pas contre ça. Je ne me battais jamais pour des idéaux, seulement pour me nourrir ou me défendre...

Mais là...

Je déglutis laborieusement, et cette simple difficulté raviva la flamme de ma haine. Je brûlais d'envie de cracher le venin de mon mépris à sa face de petite morveuse apathique, mais c'était là attirer l'attention sur moi. Je valais mieux que ça. J'étais une prédatrice, et j'allais agir comme telle : j'allais me faufiler, me préparer à bondir, à frapper. J'allais lui ouvrir la poitrine, lui arracher les doigts de chaque main, éclater en tous sens la chair de son visage à coups de griffes et de crocs. Je voulais sentir son crâne craquer sous la pression de mes canines. La laideur de ses actes reflétait la magnificence des lieux, dont j'ignorais à cet instant qu'ils ne lui appartenaient pas en propre, pas en tant que tels.
Ce qui évidemment ne m'empêcherait pas d'en faire son cairn.
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Hotarubi
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Hotarubi
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeLun 12 Mai - 9:28

Je crains que ce ne soit pas si simple... soupira-t-elle d'un ton las.

Un peloton aussi éclectique aurait mérité toute son admiration s'il n'avait pas ravivé les braises de son dédain. De son dégoût. Ici était rassemblé tout ce qu'elle avait toujours haï. Humains en tête de liste, même si elle était loin de porter dans son coeur Shinigami comme Hollows. Au moins les méprisait-elle en toute équité. Ceux qui, comme le premier à s'être présenté devant elle, avait brisé la barrière ethnique auraient pu être plus à même de lui inspirer quelque forme de sympathie mais ce n'avait pas été le cas. Peut-être cette hybridation leur permettait-elle de mieux comprendre leurs ennemis, mais ils ne les comprendraient jamais eux. Elle encore moins. Même si, contrairement à la race des hommes, ils n'avaient eu aucun rôle à jouer dans les bûcher sur lesquels avaient brûlé leurs ancêtres...

Certains se tenaient sur la défensive, la lame au clair mais sans avoir l'air de savoir quoi en faire bien qu'elle ait clairement annoncé ses intentions. D'aucunes se prenaient au jeu, jouant le sien en montrant les crocs – au sens propre pour l'une d'elles – ce qui l'aiderait à chasser le vague à l'âme qui l'accablait pour les détruire. Une dernière complétait le tableau, préférant se cacher que prendre part aux hostilités, misérable petite chose fragile semblant n'attendre que d'être brisée. Pourquoi était-elle venue dans ce cas ? Ce n'était pas parce qu'elle était là par erreur qu'elle ne serait pas elle aussi décimée. Il était trop tard pour faire autrement. Écoutant d'une oreille les provocations, elle regarda les visages sans les voir. Elle en avait tant tué que c'était à peine si elle les distinguait les uns des autres...

De bien belles paroles, jeune fille. J'espère pour toi que tu te bats au moins aussi bien.

Son masque marmoréen n'était pas tombé un seul instant, pas plus que sa voix ne trahissait la moindre émotion. Elle n'en avait pas besoin. Tout ce qu'il fallait, c'était agir comme elle l'avait toujours fait – comme ILS l'avaient toujours fait – en éliminant tous ceux qui menaçaient leurs desseins de près ou de loin. Leur colère, leur tristesse, leur rancune, leur peur... Tout cela l'indifférait au plus haut point. Oui... Elle avait bien assez fort à faire avec sa conscience pour s'enquérir de celle des autres. Soudain, la structure dans laquelle ils se tenaient s'ébranla sous la pression d'une force titanesque qui s'était brusquement imposée à eux. Si elle ne parut pas en être incommodée, ou du moins pas autant qu'eux, ce n'était manifestement pas à elle qu'ils devaient le phénomène.

Hotarubi y vit un signal de départ. Comme une manière de lui signifier que le temps était venu de leur régler leur compte. Elle n'avait déjà que trop attendu... Qui savait les conséquences qu'un dialogue trop poussé pourrait avoir sur sa psyché, si hautement instable depuis que tout ce pourquoi ils avaient sué sang et eau commençait à se concrétiser ? Ce n'était de toute façon pas pour ça qu'ils étaient là. Pas plus qu'ils n'avaient cherché à les comprendre, ce jour où ils avaient décidé de laver le monde de leurs présences par le feu et les cendres. Une nuée de papillons violacés fusèrent de son corps, surgis du néant. Pas une once de puissance spirituelle n'émanait d'elle, caractéristique de leur espèce, inchangée même en cette heure où le triomphe était leur. Pourtant, la forme de son corps parut se gommer de la réalité et devenir de plus en plus floue...

Elle ne disparut pas. Bien au contraire : une deuxième version d'elle-même se tenait à présent à ses côtés, à une équidistance si parfaite de sa position initiale qu'il était impossible de définir laquelle était la vraie. Mais elle n'en resta pas là, c'eut été bien trop facile. La démultiplication se poursuivit encore et encore, chaque espace vide à l'entour paraissant n'avoir été aménagé que pour accueillir ce corps frêle qu'était le sien. Il suffisait d'un mètre de distance entre deux de ses adversaires pour que sa silhouette s'y dessine, les noyant dans une authentique marée humaine à base de simulacres d'elle-même. Aussi monumental qu'ait été le palais qui les avait accueillis, il ne fallut que quelques secondes pour cette invasion s'étende jusqu'aux limites de leur champ de vision.

Vous réclamez vengeance, mais c'est la nôtre qui s'exerce aujourd'hui.

Se fier à la provenance de sa voix ne leur serait d'aucun secours tant on l'aurait cru venue de partout et nulle part à la fois. Ses doubles s'étaient faits forts de feindre le mouvement de ses lèvres quand ces quelques paroles, les dernières qu'ils entendraient, s'étaient élevées dans les airs. Un claquement de doigts leur succéda et ce fut bientôt au tour de ses ennemis eux-même d'entrer en scène. La métaphore scénique était de circonstance, puisque tous sans exception furent grimés de son apparence. Si elle ne pouvait hélas aller jusqu'à changer leurs pouvoirs, la méconnaissance qu'ils avaient des siens ne les aiderait pas à se différencier. Leurs voix elles-mêmes s'étaient faites l'écho de la sienne...

Vivez comme ceux que vous avez voulu détruire, peut-être comprendrez-vous leur colère.

L'unique pas qu'elle avait esquissé vers eux avant de passer à l'offensive lui avait permis de se rendre compte que le sol sous leurs pieds n'était pas encore tout à fait tangible, mais malléable – voire même spongieux par endroits. Et ce n'était pas sans lui donner une petite idée dont elle n'allait pas tarder à jouer. Peu après, le rutilant plancher d'or et de lumière se faisait même liquide, et menaçait de les avaler comme s'il n'était plus que sables mouvants. Aucun n'y échapperait, mais personne ne le saurait... Les insectes d'un lumineux pourpre sombre qu'elle avait relâchés continuaient de voleter en tous sens, apparemment peu inquiétés de ce qui se passait à hauteur d'homme. Si toutefois ils étaient seulement vivants, leur forme n'étant pas sans rappeler aux laquais de la Soul Society une version plus colorée de leurs propres Papillons de l'Enfer.

Qu'ils se débattent autant qu'ils le voulaient ; ils ne s'en rendrait même pas compte. Ces différentes races étaient déjà ignobles séparément, il n'était nullement question de les laisser s'associer. Et pour cela, quoi de mieux que d'en éliminer tout risque ? Les créatures volantes s'amassèrent autour de l'Arrancar. Ses paroles ne l'avaient pas affectée le moins du monde, pas plus qu'elle ne lui avait paru particulièrement dangereuse ; la seule raison qui lui valait d'être prise se cantonnait à ce qu'elle soit la seule de son engeance. Que fonde sa chair et se liquéfient ses os. Oh non, ce ne serait pas si simple. Elle s'en souviendrait longtemps, car ce serait la dernière chose qu'elle éprouverait avant que son existence ne s'achève. Mais les autres ne seraient pas longtemps épargnés, car déjà venait leur tour d'être sacrifiés ; serait-ce la blondeur qu'ils avaient en commun qui les avait désignés ? Elle-même n'aurait su l'affirmer.

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Igarashi Shu
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Igarashi Shu
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeMar 13 Mai - 0:58

Leur colère ? Ceux que l’on a voulu détruire ? Elle était peut être doué pour parler en énigme, je n’avais clairement pas le temps de penser à ce qui avait pu les pousser à egocentriquement désirer les pousser à se créer une dimension telle que celle qui, et en cet instant c’était bien la dernière de mes préoccupation. Non, ce qui me préoccupait au contraire c’était bien cette sombre énergie qui nous accablât d’un coup. Une énergie que nous n’aurions pas du recevoir, du moins car jusqu’à lors les Mahô Tsukaï que j’avais affronté, n’avait jamais démontré la moindre énergie, et des rapports que j’avais pu lire jamais je n’en avais entendu parlé. Il n’était malheureusement pas le temps de faire des recherches, ma seule réponse à cette énergie outrageusement puissante fut de libérer mon Reiatsu, Taka serait parfaitement capable de le supporter et les autres je ne pouvais que le leur souhaiter !

Mon énergie remplit de folie se libéra, plongeant mon environnement dans ma démence et dans une fournaise sans pareille. Au même instant où tout notre environnement fut complètement happé par une multitude de clone. Une technique horrifique qui allait devenir sans l’ombre d’un doute notre pire cauchemars. Un coup d’oeil à la position de Taka pour me rendre compte qu’il avait complètement disparu de ma vision. Pas besoin d’être un génie pour comprendre que ce qui venait de se passer était terrible. Ma toile se répandit instantanément dans la salle, essayant de capter les présences autour de moi, leur énergie et de découvrir où se trouvait chacun. Elle avait complètement disparu et si je pouvais plus ou moins estimer une zone vers la quelle frapper.

L’espace d’un instant je maudissais le fait de ne pas être seul, de ne pas simplement pouvoir laisser mes attaques se répandre sans avoir à prendre ne compte le fait que n’importe qui allait pouvoir être blessé par mes attaques, et que même si je pouvais découvrir un emplacement distinct rien ne me prouverait que je n’allais pas frapper Taka au lieu de cette garce !
    Le capitaine ! Que chacun se démerde pour qu’on sache qui il est, en permanence. Elle va tenter de nous embrouiller. Débrouillez-vous pour trouver un signe marquant, nos pouvoir par exemple ! Pour moi suivez les flammes !

Je parlais à tout le monde, peut importe ce que cette femme ferait il était hors de question de commencer à perdre de l’énergie en s’attaquant mutuellement ! Il fallait percer sa technique, la marquer, la trouver, la blesser assez pour savoir qui elle était, et surtout ne pas hésiter à balancer du lourd, du très lourd. Si elle était capable de copier nos pouvoir j’espérais que chacun serait assez malin pour utiliser des contre mesures. Nos voix, nos énergies, nos façons de nous battre, peut importe, il fallait user sa tête ! A cinq contre un, il fallait que des attaques passent, peut importe lesquelles, aussi forte soit-elle, jamais elle ne pourrait tout se prendre dans la gueule ! Je les avais déjà affronté, je savais qu’ils ne sont pas si indestructible que ça !

Le sol se mit à bouger et sans la moindre hésitation un shunpô me déplaça vers le haut, me donnant une vue plongeante sur la salle. Remplie de clone, je ne pouvais réellement me permettre d’attaquer n’importe comment. Même si certaines énergies paraissaient reconnaissable il était réellement difficile d’être sur que nous allions décider la bonne cible ! Dans tous les cas cette fille allait bouffer, j’en faisait une priorité !

Un clone sauta trop rapidement pour que je puisse faire autre chose que de répercuter un coup, instinctivement mon Zanpakutô avait été dégainé et j’espérais de tout coeur que ce coup ne soit pas sur la mauvaise personne. Qu’elle attaque si visiblement alors qu’elle aurait pratiquement pu me poignarder dans le dos me semblait étrange. Je ne pouvais clairement pas prendre le risque d’attaquer n’importe comment, malgré tout, il était temps de libérer Onibi, sous sa forme la plus parfaite !
    Kyokusen, Onibi ! BANKAI !

Mon Zanpakutô se modifia alors qu’autour de moi des flammes se mirent à jaillir de toutes part, m’approcher deviendrait rapidement un acte de folie et j’espérais de tout coeur que personne ne prendrait de décision stupide ! Je marquais mon territoire, la contre attaque viendrait, il était temps de reprendre l’avantage d’abord !

Cette garce ne perdait rien pour attendre !!

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Kazegai Taka
Groupe 2 Capcom
Kazegai Taka
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeMar 13 Mai - 9:35

Sitôt que cette femme s'était présentée à eux, Taka avait eu un mauvais pressentiment. Le genre de sensation poisseuse, qui glisse dans le cou avec la froideur de la glace et qui vous laisse haletant. Et la suite des événements ne fit que lui donner raison. Malgré ses acolytes, à savoir deux humaines, une adolescente et une autre plus âgée, et une Arrancar, et la présence de son Capitaine, l'assurance affichée par leur adversaire qui était, rappelons-le, seule, n'était déjà pas pour lui plaire à la base. D'autant plus qu'il savait que chacun des combats contre les Maho Tsukaï avait été terrible. Alors les affronter ici, dans leur chez eux... Il secoua la tête et se reconcentra sur l'action : s'il se laissait distraire, il y passerait à coup sûr. L'air autour de lui se mit à trembler, comme sous l'influence d'un gigantesque Reïatsu, et Taka laissa s'échapper le sien en même temps que son Capitaine le fit, le vent se levant dans cette pièce pourtant sans fenêtres, faisant se gonfler et claquer tapisseries et tentures. Peut-être que les humaines ou l'Arrancar auraient du mal avec son énergie, mais il n'avait pas vraiment le choix : comme lui avait précisé Shu, c'était tuer ou être tué. L'espace d'un instant, le Vice-Capitaine s'interrogea sur la provenance de cette pression spirituelle, puisqu'il aurait pu certifier que les Maho Tsukaï n'en dégageaient pas... Ou du moins, c'est ce qu'on lui avait dit. Mais il n'eut pas grand temps à accorder à cette réflexion : la femme venait de libérer des papillons aussi mauves que ses apparats.

Et si ce n'était que ça. Après s'être tordue et avoir été comme effacée, elle fut rejointe par sa parfaite jumelle. Et une troisième, une quatrième... La salle finit par être remplie de « copies » de la jeune femme. Et bientôt, sous le regard horrifié de Taka, la créature remplaça ses quatre compagnons d'armes. Et lorsqu'il leva ses mains vers son visage, il ne vit que les menues paumes et les doigts fins de la femme. C'était un cauchemar. Il n'y avait pas d'autres solutions. Les voix fusaient de partout et nulle part à la fois, et rien ne différenciait les clones. Quand aux papillons, s'ils se contentaient de voler, le blondinet ne pouvait s'empêcher de se préparer au pire. Sauf qu'à la différence de d'habitude, il avait des raisons de le faire. La Maho Tsukaï n'avait pas l'air du genre à emplir une salle de papillons simplement parce que « ça faisait joli ». Des pensées aussi incongrues firent presque rire nerveusement le Shinigami, avant que la liquéfaction du sol sous lui ne le rappelle à l'ordre. D'un Shunpô, il s'éleva au-dessus du traître plancher, et stabilisa son énergie spirituelle sous ses pieds en un parfait « Marcher sur l'air ». Certaines copies s'étaient aussi élevées, comme pour brouiller les pistes et l'empêcher de deviner qui était qui.

Intérieurement, il jura. Des paroles, qui devaient appartenir à Shu étant donnée leur teneur, résonnèrent dans la salle. Impossible de localiser le Vizard, donc. Une copie fondit sur lui, Zanpakutô brandi, et la lame fusa droit vers sa menue poitrine. Il ne s'attarda pas à essayer de deviner si c'était ou non celle de son Capitaine, car il ne pouvait pas se fier à ses yeux. Il effectua un nouveau Shunpô qui le plaça loin de la lame, mais l'air déplacé par l'assaut agita tout de même sa chevelure pourpre. Avec une telle situation, il devait s'empêcher de réfléchir et s'abandonner complètement à la lutte, ne comptant que sur ses réflexes. La situation était tellement emmêlée, ils étaient dans un guêpier si inextricable que chercher à comprendre ne ferait que les ralentir. C'était simple : il fallait qu'il frappe sur le plus grand périmètre possible. Dans un coin, des flammes jaillirent, et bien qu'il ne puisse dire avec précision de quelle copie elles émanaient, au moins eut-il une idée d'où se trouvait son Capitaine. Bon point, ça. D'ailleurs, même si ce ne serait pas utile, Taka clama à voix haute:


- Ici Taka, le shinigami insignifiant de la Dixième Division ! Souffle, Shirufusodo!

Et il se contenta de libérer son Shikaï pour le moment. Il fallait qu'il vérifie les limites de cette attaque, car une frappe mal placée avec son ultime libération risquait de mettre hors d'état de nuire l'un de ses compagnons, et de réduire leur déjà maigres chances de remporter la victoire. Non. Il ne devait pas penser comme ça. Ils allaient gagner. Ils n'avaient pas d'autres choix. Pour la mémoire des trois millions d'âmes arrachées à la vie par ces monstres, et pour la sûreté de millions d'autres. Levant Shirufusodo, il s'interrogea sur ce que voyaient les autres : voyaient-ils une femme avec son Zanpakutô, ou la technique de copie masquait-elle aussi ses pouvoirs ? Au vu des flammes dégagées par Shu, ça semblait être la deuxième solution, mais comme il ne pouvait être sûr de rien... Il écarta cette pensée et agita la pointe de sa plume-épée, libérant une tornade de petite taille, qu'il envoya à la position initiale, à peu près, de leur adversaire, comptant sur elle pour secouer quelques-unes des copies et, qui sait, toucher LA bonne personne?

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Elisa Volstoï
Groupe 2 Hum-ind
Elisa Volstoï
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeMer 14 Mai - 5:37

« Tomber de Haut » . ❖


- Ne se trouvait elle pas dans la pièce d'à coté ? C'est ce qui lui avait semblé, mais désormais elle ne décernait plus qu'un seul espace : celui dans lequel ils étaient tous rassemblés. Cette proximité -soudaine et innatendu- fit soudain s'élever un cancer de sensations étranges dans les entrailles de la jeune fille. Elle avait déjà perçu beaucoup de choses par le passé, mais jamais jusqu'ici avec une telle force. Et les choses n'iraient pas s'arrangeant, à son grand danm.
Ses mains se crispèrent de plus belle alors qu'elle était capable désormais de détailler l’assemblée. A première vue... Deux hommes et trois femmes. Mais si un de chaque avaient l'air plutot "normaux", l'un des hommes -celui aux cheveux noirs- semblait a porter un masque, et les femmes... Si aucune d'entre elle n'abordaient une aura rassurante, celle à la chevelure d'ébène était celle dont la vision angoissa le plus Elisa. Pourtant, elle avait tout pour éveiller en elle la plus grande complicité : elle était plus jeune, et semblait la plus humaines. Mais la jeune Volstoï ressentait les énergies depuis trop longtemps pour ne pas être glacée d'effroi face à quelqu'un qui ne dégageait rien. Incapable de la quitter du regard, son affolement grandissait. Toutes cette scène soulevait pour l'humaine trop de questions, aux quelles elle ne trouvait pas de réponses. Certes, elle avait vu des choses par le passé, rencontré des choses étranges. Mais elle les avait toujours considéré comme des phénomènes ponctuels, isolés, et se trouvait désormais confrontée à une situation dont elle ne comprenait rien. Malgré tout, les hypothèses, mêlées au souvenirs des corps inertes jonchant les rues, se bousculaient dans son esprit.

On s'adressa à elle. Encore paniquée, la jeune femme tressaillit pour fixer son regard sur la blonde du groupe. N'avait elle pas des griffes au bout des doigts et d'imposantes canines gênant légèrement son élocution ? Et pourtant. Les premières paroles de l'inconnue résonnèrent dans l'esprit de la jeune fille, lui offrant quelque chose à quoi se raccrocher "Ne t'inquiètes pas". Instinctivement, Elisa s'apaisa un peu, son rythme cardiaque se faisant moins frénétique et ses idées plus claires... Mais c'était sans compter la suite.


Tout se passait. Beaucoup trop vite pour la fillette qui plus est, et elle perdait à chaque instant un peu plus de ses repères. Le rideau qu'elle avait tenu entre ses doigts crispés n'étaient plus à voir nul part désormais, et une pression monstrueuse lui faisait oublier tout le reste. Un instant plus tard, elle ne voyait plus aucune des personnes qui semblaient être "de son coté" et l'horizon c'était noircis, envahit par les cheveux d'ébènes et les lourdes étoffes violacées. Au dessus de leur tête, une nuée de papillons voletait désormais tranquillement, se mêlant au noiraudes flottant dans la pièce. Stupéfiée, Elisa recula de plusieurs pas, cherchant spontanément à s'éloigner des images de cette femme.

    Qui êtes vous ? Qu'est ce cet endroit, se passe ?!
Son japonais se faisait confus, inexact à mesure qu'elle perdait les maigres moyens qu'elle était parvenu à reconquérir difficilement. Elle s'adressait à toutes les beautés japonaises en même temps, jetant des regards frénétiques autour d'elle avec une seule idée en tête : se cacher - l'un de ses premiers réflexes, par habitude. Mais elle avait beau concentrer tout ses pensées sur cette idée, il n'y avait d'abri nul part et ces pouvoirs ne lui apportaient en l'état aucun réconfort. La jeune fille ne cessa de "fuir" que lorsque -contre toute attente- le sol décida d'enserrer sa cheville. Incapable de réagir; elle manqua de basculer.
    « Elisa !!»
Pour la seconde fois à moins d'une heure d'interval, l'etoffe de fourrure prenait la peine de s'adresser directement à sa protégée. Son énergie pulsa avec violence. Si elle se sentait si opressée par les images qui s'aggloméraient autour d'elle, elle n'avait qu'à les repousser. Être envahissante, cette drôle n'était pas le seule à savoir le faire. Quand à éclaircir l'horizon...

Le troupeau naquit de la maigre coiffe. Un troupeau rutilant constitué de créatures imposantes, rappelant des bovidés par leur stature musculeuse et leurs cornes torsadées, bien que démesurées. La harde rua dans toutes les directions, s'étalant en un large éventail autour d'Elisa pour traverser la vaste pièce de long en large.
Le souffle saccadé, la Volstoï les regardait se déployer avec un mélange de stupeur et d'apaisement. La dernière fois qu'elle avait profité d'un tel spectacle, c'était au beau milieu de nul part, près de chez elle en Suisse. Pour s'amuser... A ce moment là, elle n'aurait jamais cru voir cette "parade" se transformer en déferlante dévastatrice.

Les battements de son coeur retrouvaient un peu de leur calme perdu... Permettant au souvenir de la jeune femme blonde qui l'avait réconfortée de s'imposer à nouveau à elle. Elle était si paniquée qu'elle en avait totalement oublié les autres. Toujours une main accrochée au poils soyeux de la toque sur sa tête, la demoiselle jettat autour d'elle des regards inquiets.

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Lies G. Rammsteiner
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Lies G. Rammsteiner
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeJeu 15 Mai - 3:51

      Elle l'agaçait, Grand Dieu ce qu'elle pouvait l'agacer. La brunette était typiquement le genre de personne dont l'albinos avait horreur. Son ton plat et son flegme sans nom irritait Lies plus qu'il ne faudrait, car pour elle c'était simplement un signe qu'elle était au moins aussi arrogante de la Septième et cette dernière éprouve une révulsion maladive chronique face à ce genre de gens.
Cela pouvait être un bien comme un mal. Un bien car cela la motivait encore plus à exterminé cette pétasse violine et un mal dans sens où, à trop s'énerver, elle en viendrait rapidement à bourriner stupidement et surtout inutilement. Cependant, c'était loin d'être le moment d'agir ainsi. Alors, l'Arrancar se contenta de se mordre l'intérieur de la joue avant d'inspirer profondément pour calmer ses nerfs déjà bouillonnants.

Mais, à l'instant où elle voulu expirer, le poids d'un Reiatsu, lointain certes, mais non moins puissant, vint envahir le lieu où était réuni le petit groupe et la Maho. Il était clairement inconcevable que ce soit la jeune femme fasse eux qui en soit à l'origine. L'ex-Prussienne ne s'y attendait tellement pas qu'elle encaissa le choc lointain sans pouvoir faire quoi que ce soit.
Malgré tout elle se dit qu'il était maintenant temps de passer aux choses amusantes, pour Lies du moins, et tout cela arriva en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. À peine eut-elle le temps de le penser que l'ennemie se brouilla d'une multitude de lépidoptères aux mêmes teintes que celles de sa chevelure, et l'instant d'après la voilà dédoublée. Une, puis deux, trois, bientôt la brune recouvrait remplissait la pièce d'elles-même jusqu'à ce qui paraissait être l'horizon de la pièce aux volumes indiscernables.
Parfaites copies, il fut impossible pour la Septima de dire laquelle pouvait être la vraie, pourtant elle n'avait que peut quitter la Maho des yeux. Puis, l'impensable. Non contente de remplir la pièce de ses jumelles, la jeune femme transforma également les deux shinigamis et les deux humaines en plagiats de sa personne, ce que Lies trouvait d'un certain narcissisme profond ce qui eut pour effet de la gonfler. Mais, le pire, elle rendait compte à l'instant, fut qu'elle aussi également coller son infâme faciès fade sur le visage de Lies qui s'empressa de râler.

«-Pardon ?! TU TE FOUS MOI LÀ ?! TU ME COLLE TA SALE FACE DE CONSAINGUINE SUR LA TRONCHE ?!»

Voilà qui, au moins, pourrait permettre à ses quatre frères d'armes de l'instant de repérer Lies parmi la foule ridicule de tête brune.
Mais Lies avait la nausée. Profondément imbue d'elle-même, et parfaitement consciente, voir trop, voir de manière un peu illusoire- de son physique avantageux, elle ne pouvait tolérer un tel affront à son incommensurable beauté. Cependant, lorsqu'elle prit appuie pour se lancer vers la première ennemie dont elle pensait qu'elle était la bonne, le sol s'enfonça sous ses talons.
Encore non accommodée à la pression spirituelle qui avait envahit le lieu juste avant, elle n'eut pas le temps de se dégager et ses chevilles se retrouvèrent bloquées dans le sol. Elle s'accroupit pour taper du poing dans le sol mais rien à faire. Comment allait-elle bien pouvoir se sortir de cette connerie ?! Sorti de sa réflexion par les paroles des deux qui se présentaient comme les shinigamis. Elle nota mentalement les spécificités de l'un et de l'autre avant de poser les yeux sur la harde de bovidés se lançant à travers les images de l'ennemie et par la même occasion, droit sur elle.
D'un geste rapide elle ôta son couteau de son étui de cuir, prête à couper la moindre patte imposante qui oserait l'approcher. Cependant elle n'en eut pas la moindre possibilité, encore et toujours fouttuement encombrée par le poids persistant du Reiatsu inconnu et de toute manière dans l'incapacité d'esquiver quoique ce soit.
Quoique ? Elle avait Edelreich dans la main, elle n'avait qu'à le lancer et prononcer rapidement deux mots, non ?

«-Ok les merdeuses ! Ici Septima Espada... ça va péter. l'air passablement sur les nerfs, elle fit tournoyer son couteau dans sa main -un peu soulagée de n'avoir si perdu de ses capacités malgré le corps étranger qu'elle affichait et sa main déjà émettait de léger courant électriques Schimpfen-»

Malheureusement pour la Lame, elle n'eut pas le temps de conclure sa Resurrecìon. Un bon nombre des Papillons qui volaient autour d'elle -et dont elle avait presque oublié la présence, vinrent de poser sur elle, quelques instants. Lorsqu'ils reprirent un vol régulier aux yeux de l'Arrancar, tout se fit en quelques secondes, sa peau la brûla violemment. Douloureuse réminiscence inconsciente de ses derniers jours en tant qu'humaine, quand le cancer lui rongeait la peau, Lies posa sur ses avant-bras un regard d'incompréhension, pour masquer sa panique avortée- et ne pût que constater la fonte soudaine de sa peau de nacre et de sa chair à vif.
Grimaçant horriblement sous la douleur atroce, elle retint tant qu'elle pouvait ses geignements sous le supplice de sentir son être se liquéfier. Crispée de douleur, elle ne parvenait même plus à lâcher sa précieuse arme, maintenue dans sa main droite dont les doigts ne furent bientôt que ses os apparents.
Elle s'écroula complètement au sol, sur ce qui lui restait encore de ses genoux, grognant plus que bruyamment sa douleur. L'Espada fixa, paniquée, son corps, son précieux corps l'abandonner soudainement et le furieux troupeau à deux d'elle. Jamais encore elle ne s'était retrouvée en une telle détresse, pourtant la mort elle l'avait frôlée plus d'une fois depuis qu'elle était entrée dans le monde éternellement nocturne. Et là, ça se terminerait aussi facilement ? Deux papillons et d'un coup plus rien, juste tes cheveux qui tombent quand la douleur ton visage à vif et tes os qui commencent eux aussi à s'effriter avec milles coups de sabots pour enfoncer tes restes si pieds sur terre ? Visiblement.
Mais décidément, c'était non pour Lies. Pas qu'elle ait peur de la mort, loin de là. Mais, pour elle autant l'avouer, c'était trop facile. Elle ne pouvait se faire salir comme ça. Mais à l'instant où la harde de bêtes disparue et que la douleur atteint son paroxysme, la douleur s'estompa soudainement. Lies rouvrit les sur "ses mains" quasi intactes, entière du moins, un bref sentiment de soulagement lui vint, mais ce n'était pas le temps de baisser sa garde. Elle voulu se relever mais, son corps était encore engourdis par la douleur qu'elle venait d'éprouver, qui sait si c'est la tension dût à la douleur ou si avoir cru la ressentir avait, par effet placebo, réellement atteint l'Arrancar, mais elle était loin d'abandonner pour si peu.

Malgré sa difficulté à bouger convenablement sous la pression encore présente de ce reiatsu et le corps maintenant meurtri après le passage frénétique des ruminants, elle reprit sa contenance honteusement perdue à cause de cette stupide attaque, elle n'y prit pas la peine de se relever complètement. Elle se redressa suffisamment, puis elle reprit là où elle avait été interrompue.

«-.... Schimpfen, Edelreich.»

Elle lança son dit 'Zanpakuto' en l'air qui se chargea en énergie électrique, sous une légère lumière et des crépitements- et foudroya violemment la Septima.



Dernière édition par Lies G. Rammsteiner le Jeu 15 Mai - 22:18, édité 4 fois
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Reiō
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Reiō
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeJeu 15 Mai - 7:42

Lies,

Tu as fait exactement la même erreur que Clotho, je te copie-colle donc le message que je lui ai adressé :

Citation :
Clotho, ça ne marche pas comme ça. Quand on dit « contrer avec un reiatsu inférieur sans technique », ça prend quand même une action, c'est ce qui s'appelle une technique générique (voir les règles pour plus de détails). En somme, ce n'est pas parce que tu n'as pas de technique créée dans la compétence que tu ne peux pas faire une projection de reiatsu (à hauteur maximale de ton niveau dans ladite compétence évidemment). Ce que tu ne peux cependant pas faire ici dans tous les cas puisque :

Citation :
Une technique de Reiatsu ne peut pas être affaiblie par un Reiatsu sans technique inférieur de plus d'un niveau.

Tu en subis donc les effets en totalité quoi qu'il arrive et tombe dans le cas de figure suivant :

Citation :
Technique Reiatsu 6 non contrée : 3 actions en moins au premier tour, puis augmentation des dépenses sur chaque technique pour la suite du combat.

Je te demanderai donc de modifier ton post en conséquence.

De plus, la Harde de Elisa touchant toute la pièce, tu en es toi aussi victime.

Tu peux cependant toujours libérer ta Resureccion, celle-ci ne demandant pas d'action.

— Melody
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Sasha Oudranov
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Sasha Oudranov
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeJeu 15 Mai - 7:47

Une trombe d'énergie s'abattit sur nous, et j'accusais mal le coup. C'était comme se retrouver prise dans une colonne pesante qui ne cesserait de vous suivre, impossible à fuir, impossible à rejeter. Je grinçais des dents, faisant de mon mieux pour le supporter, dégageant instinctivement ma propre énergie en guise de contre-mesure.
Horrible et risible à la fois. Horreur que cette démultiplication sans limite, cette invasion de visages frais à la teinte de porcelaine que je rêvais de briser de mes doigts en plus de tessons qu'on n'en saurait compter. Ridicule que ce tour de passe-passe pour nous donner son visage, ses traits haïssables, afin de diviser un groupe déjà bien trop hétéroclite. Croyait-elle que ses manigances allaient la sauver ? J'étais perdue, rendue confuse par ses manoeuvres... mais je ne perdais pas l'intime conviction que j'allais plonger mes crocs dans son coeur, tôt ou tard. L'essaim indifférent des papillons voletaient au-dessus de nous, insensible à la démence imprégnant les lieux. Ils étaient l'unique touche innocente de cette scène ressemblant de plus en plus à un cauchemar de mauvais goût, une comédie mal écrite.

Il y eut du mouvement, des agressions dont je ne discernais ni la nature ni les participants, noyés dans le flot des répliques de la jeune fille à la chevelure nuitée. Notre ennemie nous manipulait, et il devenait difficile de savoir comment réagir. Son intention manifeste était de nous dresser les uns contre les autres, par peur et par doute, par suspicion. Il était indispensable de parvenir à nous reconnaître, si tant est qu'un signe particulier pouvait, sans risque, n'être donné que par nous-mêmes et non reproduit par cette créature au faciès ennuyé. Je me remémorais ses paroles troublantes : à quelle vengeance faisait-elle allusion ? De quel crime réclamait-elle le châtiment ? En mes dix-neuf ans de vie, je doutais de lui avoir fait le moindre mal, et je doutais également que toute la région de Karakura ait été impliquée dans un tel acte.
Mais je n'avais pas le temps de réfléchir davantage. Le sol sous mes pieds perdit de sa consistance, se muant en une matière vivante, voire spongieuse. Mes traits se crispèrent comme mon mollet disparut au sein de cette nouvelle déformation de la réalité. J'affichais une expression irritée, usant de la force pure pour me dégager. Je brûlais d'enfoncer mon poing dans sa cage thoracique, de refermer ma main sur ses viscères et les lui ôter, lambeaux par lambeaux...

L'une des copies gagna les airs, nimbée de flammes. Cocasse comme elle se réclama être capitaine, de sa voix aigüe de petite fille. Un autre, déclaré Shinigami et que j'identifiais comme son acolyte de tantôt, parvint à s'identifier dans une bourrasque tempétueuse. La salle virait au cirque élémentaire, et pourtant je n'étais pas au bout de mes surprises.
Notre ennemie nous avait donné sa voix, mais pas son accent. J'identifiais immédiatement la note chantante de mon pays dans le timbre paniqué qui s'éleva. C'était sans conteste l'humaine, et quelle humaine !

Le mugissement général qui s'éleva alluma une lumière de fierté dans mes yeux. Alors c'était ainsi qu'elle repoussait ses peurs ? D'un grand geste du bras, que symbolisait ce troupeau cornu n'allant pas tarder à dévaster la pièce. Oui, pourquoi pas. Elle levait sa propre troupe face à celle de l'adversaire. J'étais une duelliste dans l'âme, faite pour attraper et tuer ma cible sans lui laisser le moindre espoir de survie... mais encore fallait-il que je trouve ma proie. Ce nettoyage à grande échelle allait peut-être me donner l'ouverture que j'attendais, pensais-je en pliant les cuisses, prenant mes appuis. D'une ample poussée, je sautais si haut que mon bond s'apparentait à une envolée, comme si d'invisibles ailes avait surgies de mon dos. L'impulsion fut si puissante que j'atteignis le plafond. Là où n'importe qui se serait écrasé, je m'accrochais, à la manière d'une araignée guettant l'instant propice pour retomber. C'était l'une de mes particularités ; je pouvais ignorer cette loi de la physique qu'on nommait gravité et qui faisait du sol l'unique surface que vous pouviez arpenter.

"Vampire" grondai-je entre mes canines en guise de distinction.

Voilà qui me démarquerait, si jamais la chose s'avérait nécessaire.

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Reiō
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeJeu 15 Mai - 10:17

L'absorption d'énergie se poursuivait, sans que ni les intervenants présents à Karakura, ni les envahisseurs combattant dans la dimension ne parviennent à la ralentir. La dimension continuait de croître, révélant de nouvelles pièces, étendant son influence, perturbant de plus en plus, à chaque seconde, l'équilibre des mondes. Elle cherchait à se faire une place là où n'y en avait pas et, de fait, brisait certains murs, certaines limites, anéantissant une stabilité acquise après des millions d'années d'ajustements quantiques.
Insatiable dimension, qui profitait en plus de l'énergie offerte par les intrus venus de tous les mondes. Ils jouaient son jeu, sans même s'en rendre compte... ou en considérant que, de toute façon, ils n'avaient pas d'autres options. Peut-être était-ce le cas. Mais en tout cas, la force des Mahô Tsukaï ne faisait que grandir. Elle atteindrait bientôt son paroxysme. Et une fois cela fait... rien ne pourrait plus les arrêter.
La dimension changeait continuellement de forme, se renforçait, s'ordonnait. Comme acquérant sa propre volonté, elle se montra, à son tour, vindicative. Un tremblement, comme un minuscule séisme, secoua les pièces couvertes de rouge et d'or. Les tentures vibrèrent légèrement. Un souffle d'énergie courra dans ses murs.
La matière qui composait le Palais se modela brusquement. Comme changée en argile, elle changea de forme et hérissa soudainement en pics, des épieux épais qui jaillirent du sol, des murs, du plafond, des meubles et des draperies. D'épaisses lances qui embrocheraient tout sur leur passage, dans le but avoué d'empaler les intrus. Car la dimension avait faim. Elle avait faim de leur énergie.
Sur le trône du Palais, Urahara Kisuke bougea lentement ses doigts.

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Hotarubi
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeVen 16 Mai - 7:03

Comme elle l'avait pensé, aucun d'eux n'était préparé à combattre un adversaire comme elle. Encore moins sur son propre terrain. Ils n'étaient pas prêts. Ce n'étaient à ses yeux qu'autant d'oisillons à peine sortis de l'oeuf. Tout ce qu'ils faisaient, c'était pépier de toutes leurs forces sans jamais réussir à faire entendre leur cri de désespoir. Ils n'avaient pas réfléchi un seul instant en apprenant la nouvelle et s'étaient jetés dans la gueule du loup. Exactement comme l'avait prévu Kōga-dono. Pourquoi serait-elle là, sinon ? Il était certain que des intrus feraient tout leur possible pour entrer dans le palais, espérant naïvement arrêter un processus pourtant déjà inexorable.

Mais tout ce qu'ils allaient réussir à faire était de précipiter leur propre perte, là où quelques années de préparation auraient pu leur donner l'ombre d'une chance de faire la différence. Un grand gâchis, voilà ce que c'était. Tous, tous autant qu'ils sont, ils n'étaient que des agneaux sacrificiels, amenés à l'autel de leur plein gré mais en pure perte. Habituellement, elle aurait trouvé ça pathétique. C'était sans doute encore le cas au fond : une telle impression ne disparaît pas d'un claquement de doigts. Mais surtout, elle avait pour eux la plus grande pitié qui soit tant leurs gesticulations étaient vaines. Et il en allait de son devoir de leur en faire la démonstration avant de les écraser pour de bon.
    Ne vous donnez pas cette peine.
Et, d'un nouveau claquement de doigts, tous revinrent à leur apparence initiale. Alimenter une manipulation aussi complexe en énergie était coûteux, et si elle ne regardait d'ordinaire pas à la dépense, c'était inutile aussi. Ses proies, puisqu'il devait en être ainsi, ne méritaient pas son meilleur niveau. Autant cesser là cette mascarade, il leur serait déjà bien assez laborieux de lui causer le moindre mal. Hotarubi n'avait pas cherché à esquiver, même si ce n'était assurément pas la latitude pour le faire qui lui manquait. Si l'entièreté du groupe pourtant censé présenter une force de frappe non-négligeable n'avait déjà réussi à l'atteindre que par deux fois, il aurait été ridicule de se donner du mal pour amoindrir encore ce bilan médiocre.

À leurs yeux, néanmoins, elle serait invincible. Hors d'atteinte. Car n'était-ce pas la vérité ? Il ne servait à rien de le leur cacher. Nulle part sur son corps n'apparaissaient les stigmates des blessures qu'ils avaient réussi à lui infliger, pas plus qu'elle n'arborerait celles à venir. Si du moins ils parvenaient à déployer un peu plus d'efficacité que ce n'avait été le cas jusque là, sans quoi elle n'aurait pas même besoin d'illusion pour cela. Ses pas résonnèrent à nouveau dans la grandeur démesurée de l'endroit, rendue à toute sa vacuité, même si elle ne l'avait jamais vraiment quittée. Les dévisageant tour à tour de son air flegmatique inchangé, la seule femme restante parmi les Mahō Tsukai exhala un discret soupir.
    Il fait chaud, vous ne trouvez pas ?
De fait, oui, il allait faire chaud, et pas qu'un peu. Et pour cause, car cette soudaine hausse de température n'était pas le fruit de cette dimension contre-nature dont le climat s'était – jusque là du moins – révélé étrangement clément. Non, c'était quelque chose de bien plus proche, et ils ne tarderaient pas à découvrir que c'était leur propre matériel qui leur faisait défaut. Si elle ne savait en détails ce qu'il en était pour les humains, l'idée de voir les Shinigamis et Arrancars trahis par ce qui n'était rien de moins qu'une partie d'eux-même, fut-ce à des degrés différents, n'était pas sans l'enchanter. Toutes les conditions étaient réunies pour leur faire regretter et ce qu'ils étaient, et d'être venus ici : elle n'en demandait pas plus.
    Et je ne sais pas vous, mais la chaleur me donne envie de dormir. Ne vous gênez pas pour moi...
Au moment de prononcer ces paroles, son attention se tourna plus particulièrement vers les envoyés du Seireitei. Toute Espada qu'elle soit, l'Arrancar ne l'intimidait en rien. Quand l'on se frottait à elle, il n'y avait pas plus mauvaise conseillère que la colère. Pour elle qui avait choisi de s'y abandonner toute entière, il n'y avait pas de salut possible. Plus elle montrerait les crocs et plus inoffensive elle serait. Les humaines n'avaient quant à elle sans doute que leurs faibles moyens, forts de pouvoirs développés en autodidacte.

En revanche, même si ceux-ci n'avaient pas l'air si fameux – même si le vice-capitaine s'avérait plus dangereux qu'il n'en avait l'air -, les Dieux de la Mort étaient des soldats entraînés. Les faire disparaître ne saurait que sceller le sort du groupe entier une bonne fois pour toute, si le moindre doute subsistait encore. Elle leva les yeux vers l'une des deux natives de la Terre, semblant apprécier ses traits vampiriques. Elle aussi devait avoir été traitée comme une abomination. Comme eux en leur temps. Avant que leur nom ne disparaisse de l'histoire, du cours du temps. Avant qu'ils ourdissent une vengeance qui aujourd'hui allait enfin pouvoir s'abattre. Le palais lui-même avait lutté contre cette vermine, comme des anticorps se révoltent contre une infection. À elle d'endiguer le mal.
    Allons, descends de là.

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Igarashi Shu
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Igarashi Shu
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeVen 16 Mai - 15:31

    Comme si c’était pas déjà assez le bordel comme ça ! Taka !

Je ne pouvais que tenter de me protéger moi et mon Vice-Capitaine comme je le pouvais. Mon incantation lançait j’espérais de tout mon coeur qu’il comprendrait ce qui allait se passer, car si ce n’était pas le cas, il risquait de bien grave blessure. Des piques apparurent de partout, cherchant à venir nous transpercer de toutes parts. Il était improbable que qui que se soit soit capable de résister à un tel assaut sans subir de grave séquelle, aussi fort puisse-t-il être ! Une sphère de flamme se forma autour de moi, et je l’espérais Taka se trouverait lui aussi à l’intérieur lorsqu’elle se refermerait, intact. Il en valait de la suite de ce combat. Si l’on espérait avoir une chance face à de tels monstres il fallait que l’on s’entraide, que l’on survive !

Je pouvais enfin revoir ceux qui était avec moi, mon corps redevenant normal, tout comme ma voix. Elle arrêtait les frais d’une technique qui devait probablement lui avoir coûter cher à garder. Je souriais, il fallait que nous reprenions l’avantage, si cela était seulement possible. Malheureusement pour moi, elle ne semblait clairement pas de mon avis.
    Onibi, c’est quoi ce bordel !!

Mon Zanpakutô n’y pouvait rien, elle était clairement aussi perdu que moi et je pus ressentir sa détresse dans ma tête. Comment ce monstre osait-elle donc faire pareille chose ? Retourner celle qui m’était le plus proche, la retourner contre moi. Retourner nos propres alliés contre nous n’était plus suffisant il fallait qu’elle prenne le contrôle d’une partie de nous même, de notre propre esprit. La colère put se lire sur mon visage, je pouvais ressentir le désespoir d’Onibi dans tout mon corps, elle était déchiré, me faire du mal à moi c’était plus qu’elle ne pouvait en supporter. Mon corps brûlant commença à chauffer et les points de contact avec mon arme à me brûler affreusement. J’étais de feu et je ne laisserais rien n’y personne nous séparer, jamais !
    Jamais tu ne nous séparera, JAMAIS !

Ma prise sur mon arme se resserra, peut importe la douleur, jamais je ne la laisserais partir, il en était hors de question, elle était une partie de moi même, il était hors de question que qui que se soit nous sépare peut importe les risques, les douleurs, le prix que cela coûterait ! Et comme si cela n’était pas assez un nouveau sort vint nous accabler. Je ressentais mon énergie fuir, mon corps donnant l’impression que je n’avais pas dormi depuis des jours. Elle devait avoir peur, peur de nous derrière ses images. Depuis le début du combat elle n’avait eu de cesse de se cacher, de nous arrêter sans même se montrer. J’allais la trouver, et j’allais lui faire payer, quoi qu’il arriverait !
    Tu vas payer ! OH ça oui !

Une vague d’énergie remplit de folie s’échappa de moi, l’énergie autour de mon corps fût tels que la vague craquela le sol autour de moi. Il était temps qu’il fasse son entrée, mon fidèle compagnon. Je ne l’avais compris que récemment, mais il avait été depuis 200 ans à mes côtés et avait tout autant qu’Onibi toujours été un allié pour moi. Malgré tout la noirceur dont il pouvait être composé il n’avait cessé de me protéger, et aujourd’hui c’est à trois que nous allions écraser cette Mahô Tsukaï. Un rire emplit d’une folie ardente s’échappa de mon corps alors que mon masque apparut finalement. Il était temps de lui rendre la monnaie de sa pièce, temps de contre attaquer !

Un tir de barrage fonça droit sur elle, une tir composé de nombreux Balas qui seront la dans le but de la toucher, ma technique de détection m’avait après tout permis de savoir où plus ou moins elle se trouverait. Je me téléportais juste en retrait de ma propre attaque pour ne pas être prise par celle-ci dans son angle mort pour finalement l’attaquer avec une puissance attaque de mon Zanpakutô fait de flamme, elle avait tenté de me l’enlever, j’allais lui faire comprendre qu’il était temps qu’elle apprenne de ses erreurs !
    Mikazuki no Kougeki

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Kazegai Taka
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Kazegai Taka
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeVen 16 Mai - 22:17

Avec la cohue qui régnait suite à l'invasion de la pièce par les copies de leur adversaire à la chevelure mauve, Taka ne savait pas si son attaque avait porté ou non. Les jeunes femmes n'avaient aucune trace de blessures apparentes, et il avait beau chercher à percer le secret, il n'y parvenait pas. Aussi maigres qu'elles soient, ses capacités en détection de reïatsu lui confirmaient que la femme ne dégageait pas d'énergie spirituelle, et de fait personne dans cette pièce ne le faisait. Les humaines et l' Arrancar avaient elles aussi cherché à se signaler, mais comme lorsque l'originale avait parlé, les voix s'étaient échappées de partout et de nulle part à la fois. Comble de la malchance, de drôles de bestioles noires cornues avaient commencé à courir de partout et deux d’entre elles l’avaient heurté, faisant méchamment craquer ses os. Le Vice-Capitaine de la Dixième serra un peu plus fort la poignée de sa plume-épée... C'était bien là la seule chose à laquelle il pouvait se raccrocher. Et il avait le sentiment qu'il ne s'en sortirait pas s'il ne donnait pas tout ce qu'il avait. Tendant sa lame, il prononça la formule d'incantation de son Bankaï, et sa lame se mua en deux larges ailes d'albâtres, qui encerclèrent sa mince silhouette, comme un œuf. Lorsqu'elles se dissipèrent dans une explosion immaculée, un long manteau vert à tendance turquoise recouvrait sa tenue noire de Shinigami. Et la voix de Shu comme les pointes acérées qui jaillirent du sol pour fondre dans sa direction le lui confirmèrent. Levant les bras, il les abattit de toutes ses forces vers les crocs du palais des Maho Tsukaï qui le prenaient pour cible, leur envoyant une tornade, qui réussit à en briser certains. Une grosse moitié, toutefois, passa outre sa technique, qui faisait pourtant partie de ses plus puissantes, et vint arracher à gros morceaux sa peau, sur les bras comme sur les jambes, le transperçant même carrément à certains endroits.

Heureusement pour lui, aucun organe vital n'avait été touché, même si le sang carmin qui salissait son manteau et gouttait sur le sol doré semblait une parfaite métaphore du sablier s'écoulant vers la fin. Mais étant donnée son apparence, était-il le seul à voir ce sang? Les autres copies semblaient toutes intactes... Et puis, d'un claquement de doigts de l'originale, apparemment, puisqu’elle était la seule restante, le quintet reprit son apparence propre, et Taka, malgré sa douleur, soupira de soulagement: son propre corps était beaucoup plus seyant. Toutefois, ses réjouissances furent de courte durée, puisqu'aussitôt après une apparente banalité de la Maho Tsukaï, il lui sembla que son corps tout entier le brûlait. Il comprit rapidement que seuls les endroits recouverts par Shirofukuroku, son Bankaï, étaient concernés. Quel sortilège avait-elle inventé, encore? Et la douleur n'était-t-elle qu'illusion, ou trouverait-il véritablement sa chair carbonisée? Soudain, cerise gâtée sur le gâteau pourri, il sembla au blond qu’il n’avait pas eu de repos depuis des jours. Son corps était lourd, et il était patraque. Il avait du mal à ne serait-ce que se mouvoir, et il s’en fallut de peu qu’il ne tombe au sol.

Ce fut le claquement sec d’une gifle qui le réveilla. Portant sa main sur sa joue rougie, il leva les yeux et vit Farune, occupée à lui faire des remontrances. Faisait-elle seulement autre chose ? Enfin, Taka était un mauvais chien, donc c’était sans doute mérité. Juste pour le plaisir, elle lui asséna une seconde gifle, et il lui demanda d’arrêter, car il n’avait que deux mains. Elle lui en asséna une deuxième, le traitant d’idiot : il n’avait que deux joues. Et puis, il revint à la réalité : il avait dû être absent deux ou trois secondes, même pas. S’il perdait, il abandonnerait Shu. Il y avait déjà eu trois millions de morts, et nul doute que d’autres suivraient. Peut-être avaient-ils déjà suivis. Et à terme, elle serait en danger… Mais pas seulement elle. Tous ses camarades de la Dixième, ceux de la Troisième, la Soul Society… Le monde tout entier était en danger ! Ouvrant ses paupières, Taka darda deux émeraudes emplies de haine sur la Maho Tsukaï. Il allait faire honneur à sa Division et éradiquer ces vermines de la surface de la terre, fut-ce la dernière chose qu’il accomplirait ! Il lâcha, d’un ton acide :


- J’ai le somnifère qu’il te faut, vermine.

D’un mouvement rapide, faisant fi de ses multiples douleurs, il commença à enchaîner les Shunpo à travers la pièce, si rapidement qu’un œil exercé peinerait à le suivre. Peut-être n’était qu’il qu’escargot aux yeux de la femme… Mais il ne le penserait pas, et de toute façon, il ne faisait que faire ce qu’il pouvait faire de mieux. Une fois persuadé qu’il l’avait assez déstabilisée, il pointa sa paume droite, doigts écartés, vers la menue silhouette. Il accumula de nombreuses lames d’air aiguisées comme des rasoirs, dans la forme grossière d’une sphère autour de la femme. Après quelques nouveaux Shunpo, il serra le poing et le tout se resserra autour de l’engeance à une vitesse fulgurante. Taka s’arrêta, et se pencha, les mains sur les genoux, respirant bruyamment. Il en avait fait beaucoup, et entre ça et maintenir son Reïatsu à un niveau suffisant pour ne pas être trop gêné par la puissance qui émanait de l’endroit…. Il ne tiendrait peut-être plus très longtemps.


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Elisa Volstoï
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Elisa Volstoï
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeSam 17 Mai - 22:08

« Tomber de Haut » . ❖


- Elle avait à peine retrouvé son souffle lorsque l’espace se mit à trembler autour d’eux. Les clones avaient disparus pour enfin faire reparaitre ceux qui se tenaient à ses cotés, ainsi que l’étrange femme. Tout semblait plus clair à présent, mais tendait également à restituer à l’endroit étrange dont ils étaient tous prisonniers sa présence écrasante. Fort heureusement cette fois-ci encore, ce fut Anna qui réagit.
Les poils noirs, comme une armure sombre recouvrèrent tout entiers le corps d’Elisa pour se hérisser et se solidifier, protecteurs. Il avait été rare qu’en venir à de telles extrémités fut nécessaire. Si ce n’est une fois, ou Elisa avait été heurtée par une voiture. Et bon, d’autres fois aussi, mais la prudence n’avait jamais été son fort. Et ce jour ci, il n’était nullement question de prudence : elle l’était plus qu’elle ne l’avait jamais été de toute sa vie. Et Anna, qui passait déjà ses journées à veiller sur elle avait les nerfs à vif. Quoi qu’il advienne, la toque ne permettrait pas qu’il arrive quelque chose à celle à laquelle elle avait été confié.
Et pourtant, cette défense, la plus puissante dont elle était capable, ne fut pas suffisante. « L’attaque » était venu trop vite, et tout les poils n’avaient pu atteindre leur densité optimale. Par endroits, la coque se fendit, et la matière étrange dont étaient fait les lieux racla la peau de la jeune fille pour lui arracher un gémissement de douleur. Celui-ci fut interrompu brusquement par une nouvelle pointe, plus petite mais oh combien plus meurtrière qui se ficha dans son flanc de la jeune fille déjà entamé. Suffoquant, elle e parvint pas même à crier.


L’instant d’après, les piques n’étaient plus. Mais le lieu vibrait toujours autour d’eux, et la blessure d’Elisa était bien réelle. Elle tremblait, compulsivement, par le corps comme l’esprit. Mais la morsure aigue avait balayé ses angoisses, et à chaque instant, elle avait les idées un peu plus claires. Elisa était débrouillarde, elle l’avait toujours été. Effrontée aussi, et elle avait l’habitude des situations coquasses –elle les provoquait-. Mais là encore, « il ne s’agissait pas de ca ». Elle avait peur, de mourir. Et si Anna n’avait pas été là, elle se serait senti misérablement humaine, elle aurait sans doute prit ses jambes à son cou… Mais bien qu’elle s’efforçât de ne pas y penser, elle se souvenait des corps qu’elle avait vu s’effondrer sous ses yeux, et percevait l’aura menaçante qui les entourait tout entiers. Petit à petit des ponts s’étaient érigés dans son esprit, des passerelles installées entre des idées, et des convictions. Celle que cet endroit affreux et les évènements récents étaient liés.

Dans cette pièce se tenaient six personne, dont une qui semblait bien à l’aise ici, et que tous combattait. Supposément du coté des quatre autres personnes, Elisa devinait qu’ils avaient de bonnes raisons de s’en prendre ainsi à la première. Malgré tout, son caractère lui réclamait des explications… Elles attendraient un peu.
Si tout le monde cédait ici, même si elle s’en tirait sauve, elle ne saurait jamais ce qu’il s’était passé. Les informations ? Les journaux ? Leur faire confiance serait absurde, il fallait être complètement idiot pour croire que ce qui se passait ici « appartenait au même monde ». Le monde des morts… Peut être que là bas, il ne restait plus personne. Plus que ce palais malade, cette « tumeur » avait elle dit. Une malformation qui gonfle, qui gonfle, et finit par tuer son porteur….

Une noiraude frôla la joue d’Elisa, signifiant qu’Anna savait parfaitement comment répondre à la mâchoire crispée et aux poings serrés de la demoiselle. Il était temps de prendre les choses en main, si elle ne voulait pas y rester. Il restait toujours de l’espoir, tant que- Aie ! La douleur survint cette fois-ci là ou elle était le moins attendue : à l’emplacement même ou se trouvait la toque, lancinante.
Si forte qu’elle acculait la Volstoi à la pire extrémité : retirer Anna. De sa tête, seulement; pour rien au monde elle ne l’abandonnerait. Elle savait qu’elle n’en était pas responsable de cette ardeur soudaine, et devinait même qui se cachait derrière. Un autre brasier s’élevait en elle, tandis que son poing se refermait avec détermination sur la coiffe de fourrure pour la faire glisser de son piédestal. Elle ne la lâcherait pas. Si sa main gauche tombait en lambeaux, elle y substituerait la droite. Le sang coulait de son flanc et de nombreuses égratignures rongeaient le coté gauche de son corps, sa main brulait. Devant elle, d’autres avaient subis de lourdes blessures et se relevaient envers et contre tout, la femme blonde était parmi eux. Elle en était soulagée, regrettant de ne pas avoir eu le réflexe de la protéger également –sa gentillesse étrange l’avait rendue méritante à ses yeux.- Par contre, la fillette aux cheveux violacées avait l’air indemne, et il était plus que temps d’y remédier.

Les deux hommes s’attelaient déjà à la tache. Toujours camouflée, elle les soutiendrait… Tout en prenant ses propres initiatives. Les noiraudes allaient déferler sur l’étrange femme, pour mieux les permettre de toucher leur cible. Elles se tasseraient jusqu’à ce qu’on les détruise, obstruant toute les perspectives de leur noirceur. Puis elles s’éparpilleraient… Et ce faisant, elles laisseraient des poils sur les soieries et entre les mèches sombres. Au coin des cils, au creux du coup… Des poils qui se développeraient en une autre tumeur. Une tumeur qui devrait alourdir ses gestes et rendre ses feintes plus difficiles. Non seulement contre « les autres », mais aussi contre le protecteur d’Elisa.
Il l’avait sauvé par le passé, il le ferait encore : elle en avait la certitude. L’énorme loup par le biais des poussières éparses allait pouvoir attaquer comme bon lui semblait, bondissant sur le simulacre de jeune femme, l’écrasant de sa carrure imposante –quelle taille faisait il ? Entre le bœuf énorme et le petit éléphant, sans doute- et refermant sur elle sa mâchoire puissante et ses crocs acérés. La petite Volstoi n’était pas adepte de violence : Massacre n’avait jamais blessé grièvement personne. Mais un chuchotement pervers lui signifiait qu’elle n’avait pas le choix. Et elle comptait sur lui pour ne pas se retenir.

Après, elle s’arrangerait, pour obtenir des réponses. Pour craquer. Pour relâcher la tension de ses muscles, et … Ne pas y penser.



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Lies G. Rammsteiner
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Lies G. Rammsteiner
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeDim 18 Mai - 21:58

      La foudre avait frappée l'albinos à l'instant où les clones disparurent et que tous revinrent à leur aspect initial. Mais ce retour soudain rendit la pièce encore plus immense que ce qu'elle paraissait déjà à leur arrivée, ou peut-être s'était-elle vraiment élargit.
Esquissant un sourire narquois, Lies, heureuse déjà d'avoir retrouvée son apparence, jubilait intérieurement de ce qu'elle préparait de faire à la violine, maintenant qu'elle était redevenue la bête qu'elle était avant son entrée à la Las Noches. Sa machette tourna autour de son index avant qu'elle en attrape le manche d'un geste habile, les yeux plantés dans ceux de son ennemie désormais à découvert.
L'Arrancar aux nouvelles allures de centaure s'apprêta alors à se lancer sur la Maho lorsque qu'un énorme pique sortit du sol, face à elle, non c'était le sol qui c'était déformé ainsi. Elle marqua un mouvement de recule sous la surprise puis regarda autour d'elle pour voir les murs et le plafond en faire de même.
La pièce devint rapidement pareille à une forêt de ronces aux épines acérées. L'Espada avait l'impression que la Dimension elle-même cherchait à chasser les intrus ci-présent pour la détruire. Si Lies pu échapper aux premières excroissances pointues du lieu par de simple jeux de pas, sa difficulté à se déplacer à cause de récente blessure et du reiatsu toujours présent au dessus de leur tête lui voulurent de se faire empaler la cuisse gauche et l'épaule droite, et ressortir avec plusieurs coupures plus ou moins profondes, lorsque tout se résorba.
Le sort semblait s'acharner sur la semi-équidé. Jetant un coup d’œil autour d'elle en semblait être celle qui était dans l'état le plus usé. Soudainement honteuse elle garda malgré tout la tête haute et l'air froid et meurtrier. Au vu de la situation Lies se ravisa rapidement, il était clair que fasse à un adversaire pareil il lui fallait user de son esprit stratégique plutôt que de son impulsivité, dont elle avait plus l'habitude d'avoir recours. Ce changement d'état d'esprit se lit instantanément sur le corps de la jeune femme qui sembla directement moins tendue.

Cette fois si elle allait réellement passer aux choses sérieuses. Reprenant la posture de préparation à l'attaque qu'elle avait abandonnée juste avant, elle passa sa machette dans sa main gauche, se bénissant d'être ambidextre, puis ressentit une nouvelle fois sa peau la brûler. Cette fois-ci aucun papillon n'était venu se poser sur elle et l'espace d'un instant elle cru que ce qu'elle avait hallucinée pas moins de 3 minutes avant était en train de se réaliser pour de vrai.
Elle baissa instantanément les yeux sur ses mains. Aucune parcelle de sa peau n'était en train de fondre et elle réalisa que contrairement à son hallucination, la douleur ne venait pas de sous sa peau mais de sur cette dernière. Le manche d'Edelreich se fit incandescent et au vu des réactions de ses 'compagnons' il en était de même pour eux.
La solution apparue clairement pour l'albinos. Elle mania sa machette comme s'il ne lui brûlait pas intensément la main, la chargeant en puissance électrique et la lança dans le genou de la jeune brune en face d'elle. La lame encore chaude et charger d'électricité s'y planta précisément, mais la victime ne sembla pas broncher, ce qui rendit l'Arrancar perplexe.
Enfin elle quitta rapidement sa Resureccìon avant d'être brûler trop sévèrement. Le corps fumant, elle haletait discrètement, refusant de montrer la moindre faiblesse. Elle ne prit pas le temps de reprendre son souffle, profitant des attaques de son 'collègue' semi-hollow, de l'autre shinigami et de la jeune humaine à la toque sombre pour aller se placer derrière la jeune femme. Leur spectacle donné, Lies à son tour, malgré sa jambe sanglante, fonça sur elle pour lui donné un vif et puissant coup de coude, juste sous la nuque entre les deux omoplates. Si elle n'avait plus sa lame, il lui restait toujours ses poings pour se battre.
Aucun d'entre eux ne semblait vouloir donner le moindre répit à l'illusioniste et semblaient avoir au cela en commun, cette rage de vaincre ici et maintenant.

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Reiō
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Reiō
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeDim 18 Mai - 22:42

Lies, compte tenu de ton Endurance et de ce que tu as encaissé jusqu'à maintenant (trois rang 4 dont une de zone certes, mais aussi la 6 du Reio), tu peux te considérer comme K.O à ce tour. Néanmoins, tu peux considérer que ce tour ci est un dernier baroud d'honneur ce qui t'évite de tout changer.

Noboru
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Sasha Oudranov
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Sasha Oudranov
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeDim 18 Mai - 23:15

Des intrus. Cette tumeur inimaginable aux dimensions infinies nous considérait comme des intrus, une sorte d'infection s'apprêtant à la faire avorter avant sa pleine maturation, et elle avait parfaitement raison. Des rangées anarchiques d'épaisses lances de pierre jaillirent du sol, des murs et du plafond pour nous condamner à l'empalement. Je bondis sur le côté afin d'éviter l'énorme épieu qui chercha à me fouailler, mais... l'attaque était trop vive, trop précise, trop meurtrière. Une douleur blanche et abrutissante dévora mes pensées lorsque la pointe s'enfila dans mon ventre ainsi qu'une aiguille s'enfile dans la laine, apportant mon martyre et prenant en échange mon sang et mes tripes. Un hoquet de souffrance me déchira la gorge, mes yeux s'arrondirent de stupeur ; harponnée par cette énorme protubérance de roche, que je me mis à tâtonner de mes mains fébriles, mes doigts de prédatrice en arrachant des moellons entiers dans un sursaut d'agonie.

"Tu crois pouvoir... me prendre maintenant ?"
soufflai-je à la mort dont je humais les relents.

Pétasse. Ce n'est pas la première fois que tu viens me chercher avec ta poigne puante. Ce n'est pas la première fois que je te fais un pied-de-nez, et crois-moi quand je te dis que je le ferai autant de fois que nécessaire. J'ai déjà été percée de balles, brisée jusque dans chaque os de mon corps, fendue jusqu'à la colonne vertébrale... Ecraser mon corps n'est pas la meilleure façon de me vaincre.
Cela dit... la douleur était toujours aussi pénible. J'avais l'estomac broyé, et le sang qui s'échappait de ma blessure dévalait mon bas-ventre, mes jambes, pour s'égoutter en un épais filet jusqu'au sol de cette arène démente où désormais, de toutes parts, des énergies enragées éclataient : flots tumultueux d'une mer spirituelle déchaînée, marée insaisissable obéissant aux caprices d'une lune de violence.


"Même la mort peut connaître ses échecs."


D'une poussée des bras à la vigueur chancelante, je m'arrachais à la prise de cette pique colossale et me laissais chuter. Mes mèches d'or glacé se teintèrent de sombre tandis qu'une pluie de sang m'accompagnait, feuille automnale fauchée avant l'heure. Un sourire mauvais se dessina sur mes lèvres, et au milieu de ma descente vers ma fin les lois de la vie bannirent la tyrannie du trépas. Les éclaboussures éparses de ma sève carmine affluèrent pour regagner mes veines, la chair se reconstitua afin de combler la hideuse percée que j'arborais au niveau de l'estomac. Muscles et tendons se rassemblèrent afin d'être recouverts par une peau lisse et pâle, que dévoilait désormais mon haut portant les vestiges de l'empalement.

Juste avant l'impact, mon corps tout entier bascula d'une pirouette habile. Je me réceptionnais au sol dans un craquement de tonnerre, brisant les dalles et les soulevant en tous sens. Je savais comment fracasser la terre afin d'amortir mes réceptions, usant souvent de ce genre de manoeuvre pour surprendre ma proie et lui sauter à la gorge. La secousse remonta durement dans mes jambes jusqu'à mes épaules, et une vague douleur s'agita dans mon aine. L'unique réminiscence de ce qui, quelques secondes auparavant, était une horrible blessure.
Je me rendis compte qu'une étrange rigidité accaparait mes épaules, mes bras, mes cuisses. Je grondais sauvagement, faisant instinctivement grimper le niveau de mon Reiatsu. Je n'avais pas été la seule à être mise à mal ; ici et là, je flairais l'odeur du sang, l'odeur de la douleur, l'odeur de ceux qui vont mourir. Cette senteur entêtante commençait à me faire tourner la tête, laissant infuser une capiteuse ivresse dans mes pensées. J'en oubliais ce qui m'avait amenée ici, la raison de ma rancune envers la Maho Tsukaï et de ma collaboration avec tous ces êtres si... différents. Une seule chose était vraiment importante : ma fringale.

Mon insatiable, intenable, insupportable fringale.

Un regard autour de moi suffit à faire affluer les informations. La scène était aussi dévastée que nette : plus de double, plus de faux-semblant, rien qu'une franche guerre ouverte. Des flammes, des lames et des monstres à fourrure... La Hollow, ou assimilée puisqu'elle en avait l'odeur à défaut de l'apparence, s'effondrait dans un ultime éclair. Une lueur de convoitise apparut dans mes yeux vairons. Tous étaient occupés à sauver leur peau ou à prendre celle de l'ennemi... c'était l'occasion idéale pour me glisser derrière une victime, la saisir et...
Attendez voir. Il en manque une. La petite humaine, où est-elle ?

Y repenser fit monter une vague de remords en moi. Je me sentais soudainement mortifiée à l'idée que j'eusse pu m'en prendre à elle, tant implacable était sur moi l'empire de la tentation. Je m'étais vue inculquée des valeurs à coups de plomb et d'acier, et j'étais prête à les laisser tomber pour si peu ? En aurais-je oublié l'hécatombe de mon monde ?!
Je me serais déchirée le coeur si je l'avais pu, histoire de m'apprendre à laisser la bête prendre le contrôle. C'était la faute de tout ce sang, j'essayais de m'en convaincre : il me faisait perdre mes moyens. Si je commençais à me battre pour de bon... si je cherchais à plonger mes griffes dans le corps de quelqu'un... j'allais réellement être saisie de folie. Une folie sanguinaire, caractéristique des fauves déchaînés. Je manquais cruellement de contrôle, je devais m'éloigner...

L'éloignement était impossible. Il me fallait garder la tête froide. Je jetais un regard d'une infinie virulence à la morveuse aux mèches d'ébène. Elle ne perdait rien pour attendre, mais pour l'instant, j'allais laisser à d'autres le soin de s'occuper de son cas. Je me concentrais sur la torpeur accablant mon corps, la repoussant ainsi qu'on repousse l'idée de froid ou de fatigue. Là ! J'avisai l'un des types étranges, vêtu d'un kimono d'une facture inconnue. Il semblait manipuler une sphère entière constituée de lames, auréolant désormais la jeune fille de leurs tranchants menaçants. Je surgis derrière lui, ombre mauvaise au regard carnassier.


"Je ne peux pas me battre, pas maintenant. Laissez-moi vous aider tout de même."


Je chuchotais ces mots d'une voix qui démentait complètement leur amabilité, et pourtant. Mes canines plongèrent dans la nuque du sabreur, dans une morsure qui toutefois n'avait rien de la violence qu'elle aurait pu contenir. Ce qui ne veut pas dire que l'envie n'était pas là : je tremblais de faire sauter ces vertèbres d'un claquement de mâchoires... Au lieu de ça, je déversais mon reishi au travers de mes crocs, le laissant couler dans la plaie. Avec l'énergie venait mon pouvoir de régénération, que j'avais décidé de partager à défaut d'aller ouvrir de mes mains la poitrine de cette gamine insupportable.


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Hotarubi
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Hotarubi
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeLun 19 Mai - 23:07

Le mauvais tour qu'elle venait de leur jouer semblait avoir semé les graines de l'indignation dans les rangs ennemis. Hotarubi ne s'en plaignait pas : peut-être seraient-ils un peu plus disposés à prouver leur valeur. Le peu qu'elle en avait vu jusque là ne l'avait pas franchement convaincue, en une heure où c'était pourtant tout ce qu'elle demandait. Ses lèvres s'ornèrent d'un sourire sibyllin lorsque Shu se mit à vociférer, cramponné à son arme comme si sa vie en dépendait... Ce qui n'était somme toute pas si loin de la vérité. N'eut-elle été hermétique à ce genre d'effusion qu'elle en aurait presque versé une larme émotive pour la beauté du geste.
    Votre féauté vous honore. Vizard... Je n'ai jamais vraiment su comment considérer ceux de votre espèce. Coupable par deux fois ? Partiellement excusé par une nature bestiale qui ne sait pas ce qu'elle fait ? Mais vous n'en êtes pas moins complice de toutes ces atrocités. Et c'est pourquoi vous disparaîtrez aujourd'hui, comme les autres. Il ne peut y avoir d'exception... Votre indécision sera votre perte.
Elle parut baisser légèrement les yeux alors que déferlaient sur elle les attaques du capitaine, sans qu'elle en bronche outre-mesure. Ils devaient commencer à comprendre sur quel principe son pouvoir reposaient et ne risquaient donc pas de s'en étonner, mais ne point savoir dans quelle proportion elle en avait été affectée ne manquerait pas de les déstabiliser. De si bonne qualité qu'il soit, ce n'était guère que du tissu qui composait son habit d'un pourpre sombre, ce qui ne l'empêchait vraisemblablement pas d'absorber les chocs comme s'ils n'avaient jamais eu lieu. Vérité ou mensonge ? À eux de s'en faire leur propre idée.

L'homme au masque en aurait toutefois un début de réponse puisque sa lame la transperça sans rencontrer de consistance ni d'éclaboussure vermeille. Se serait-il battu contre un spectre que le résultat n'aurait pas été meilleur... L'observant du coin de l'oeil, elle parut presque désolée de l'acte qu'elle s'apprêtait à commettre quand elle se dégagea de lui, reprenant une distance plus appropriée. À peine s'en fut-elle éloignée que Shu put sentir une douleur phénoménale lui déchirer les entrailles, qui ne devait pas être sans lui suggérer l'idée qu'une boule de lave en fusion avait pris place au creux de son estomac. C'était pourtant encore bien loin de la vérité...

La chair éclata comme si elle n'avait été qu'un ballon rempli d'eau, avec de l'hémoglobine pour seul substitut. Un flot d'entrailles se déversa sur le sol dans un bruit mou tandis que le torrent écarlate coulait sans se tarir, aspergeant copieusement qui aurait eu la mauvaise idée de rester trop près de lui après ce coup d'éclat. On n'approche pas quelqu'un comme elle sans avoir à en payer le prix. Organes et viscères continuèrent de se répandre de longues secondes durant, si bien qu'il y eut bientôt matière à penser que l'on finirait par y voir présenté l'intégralité de son organisme quand des esquilles d'os se joignirent à la composition macabre.

D'entre ses chairs mutilées luisait dans l'obscurité le regard jaune, mauvais, pénétrant d'une créature dont tous purent bientôt discerner le visage. Ou plutôt l'absence de visage, celui-ci disparaissant sous un masque en tout point semblable à celui que l'Igarashi avait eu l'idée regrettable de revêtir avant de s'en prendre à elle. Des griffes acérées n'attendirent pas plus longtemps pour prendre appui sur les rebords de la plaie tandis que la créature – que son hôte ne connaissait que trop bien – se démenait pour sortir de la prison de chair qui lui avait donné le jour. Hélas, la satisfaction qu'elle avait eue à confectionner cette pièce macabre lui valut un instant d'inattention que le subalterne du malheureux mit à profit en exploitant une prestesse dont elle ne l'aurait jamais soupçonné.
    Plein de surprise, finalement...
Son murmure se perdit dans le vacarme du moment.

Un glapissement divisé entre surprise et douleur monta de sa gorge lorsque les rafales cinglantes la prirent pour cible. Si elle eut l'air de s'en sortir une nouvelle fois sans dommage, les saccades de sa respiration étaient plus révélatrices que ne le serait n'importe quelle lésion. La marée noire dans laquelle l'on tenta de la submerger ensuite n'eut par contre pas autant de succès puisqu'elle n'eut pas même l'air de s'en étonner, se contentant de passer à travers comme si tout cela n'avait jamais existé. Voilà précisément ce pourquoi elle ne devait pas se réjouir trop vite : si ce n'était qu'en donnant leur meilleur niveau qu'ils pouvaient espérer effleurer le sien, cela ne leur serait d'aucun secours pour aller plus loin...

L'Arrancar était déjà tombée, combien d'autres suivraient encore son exemple ? Le loup qui suivit l'improbable soulèvement des peluches se montra un peu plus performant, sans toutefois encore la mettre au pied du mur. Cependant, si son masque d'impassibilité ne se craquelait pas, elle devait bien admettre qu'elle était moins froide et méprisante à leur endroit qu'au début du combat. Peut-être que... ? Elle ferma les yeux, secoua la tête, laissant peut-être à penser que sa vue se troublait sous la violence de leurs forces conjuguées. Mais non, bien au contraire, elle voyait plus clair que jamais. Et c'était bien pour cela qu'elle devait les éprouver encore et encore, s'assurer de ce qu'elle faisait. Parce qu'il n'y aurait plus de retour en arrière.
    Est-ce là tout ce que vous pouvez faire ? les nargua-t-elle une dernière fois.
Et en une seconde à peine ils avaient quitté la pièce où ils se tenaient. La dimension y compris, et même le monde qu'ils connaissaient. Autour d'eux, il n'y avait que le vide. L'immensité de l'espace s'offrant à eux, majestueuse, infinie. Tous flottaient dans les méandres d'un cosmos, au milieu de kyrielles d'étoiles et de planètes lointaines qui n'auraient pas manqué de charmer leurs regards s'ils n'avaient pas été en train de mourir à petit feu. Car nul ne pouvait survivre dans l'espace, tout surhomme ou fantôme qu'ils soient, et qu'ils allaient bientôt l'expérimenter par eu-même. Défier la limite de leur humanité, voilà ce qu'elle voulait leur imposer. Quant à savoir s'ils y survivraient... Cela restait encore à démotnrer.

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Igarashi Shu
Groupe 2 Viz-cap
Igarashi Shu
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeMer 21 Mai - 0:58

J’aurais presque put trouver ça beau, son discours. Si elle n’avait pas été l’une de ses monstruosité que représentait les Mahô Tsukaï. Des être détestables que j’allais exterminer ! Elle disparaitrait pour sûr et quoi qu’il arrive cela se terminerait maintenant ! Mon assaut n’avait pas porté, ou peut être que si, je ne le savais pas, je ne pouvais pas le savoir, ce que je réussis à savoir néanmoins fût qu’elle commit une erreur, en utilisant sa technique sur moi elle brisa elle même sa précédente technique, je pus sentir en même temps que la douleur entamer mon esprit dû à ma lame brisée, le sort qu’elle m’avait posé disparaître, m’offrant finalement la totalité de ma puissance ! Oui, il était temps de lui montrer qu’elle avait bien fait d’essayer de m’éliminer le premier, mais que cela ne suffirait clairement pas !
    NOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !

Une vague d’énergie jaillit de mon crâne, alors que mes deux mains sur le crâne Heyshiro se mit à hurler ! Dans ma tête je pouvais ressentir toute sa colère, il criait de rage, hurlait qu’elle ne le contrôlerait pas, pas lui, JAMAIS ! Qu’elle ne le ferait pas devenir le monstre pour qui on le prenait ! Des vagues d’énergies s’échappait de mon corps alors qu’Heyshiro fit monter la pression, dépensant une quantité d’énergie astronomique au propre contrôle de notre esprit. La partie acéré du reste de mon Zanpakutô vint s’enfoncer dans ma jambe, pour empêcher l’attaque mental, il était hors de question qu’elle prenne le contrôle de mon dernier allié ! Il était impossible qu’elle nous fasse nous entretuer !
    TU VA MOURIR ! OH OUI ! JE TE JURE QUE JE VAIS TE BUTER !

En cet instant Heyshiro n’était plus qu’un amas de colère, de puissance à l’état brute, chaque partie de mon corps pouvait le ressentir, quoi qu’il se passerait aujourd’hui une chose était désormais sûr, se serait elle ou nous ! Notre trois forces réunis nous allions lui faire payer ce qu’elle avait essayer de faire, nous allions lui faire bouffer son arrogance et ses sorts d’une lâcheté à toute épreuve ! Elle allait connaître le désespoir et la toute puissance, j’en faisais le serment !
    TOUT LE MONDE ! C’EST MAINTENANT OU JAMAIS ! QUOI QU’IL ARRIVE DONNEZ TOUT CE QUE VOUA AVEZ !

Sa dernière technique, aussi forte soit-elle, ne me toucha jamais, je disparu d’une technique de déplacement aussi rapide qu’efficace. Je n’avais toujours pas compris comment elle pouvait nous contrôler ainsi, sans nous toucher, sans passer par un son, sans que rien ne donne l’impression que l’on soit pris par son sort. Ma technique eut pour effet de me déplacer au moment où son énergie s’insuffla en moi pour me faire je ne sais quel genre d’horreur ! Je réapparus au loin, sans savoir exactement ce qu’il se passait pour les autres, je ne pouvais qu’espérer qu’ils m’aient entendu, qu’ils soient capable de dépasser son attaque, et surtout, de m’aider, car ce que j’allais faire, allait mettre fin au combat de quelques façon qu’il soit !
    Mano del Demonio

Une parole que je laissais glisser, s’échapper de ma bouche comme un murmure alors qu’au bout de mes doigts apparurent cinq Baras extrêmement concentré. Ma technique Ultime, qui scellerait une fois pour toute l’issue de ce combat. J’en avais parlé à Taka lors de notre entrainement, j’espère qu’il saura quoi faire ! Alors que mes cinq Baras fusèrent en direction de la Maho Tsukaï, cinq Cero apparurent à leur tour. Mince, ils n’étaient là que pour rendre mes Baras instables, et créer une explosion démentielle. Lorsque celle-ci eut lieu, je n'étais déjà plus de la partie. Mon corps s'écroulant au sol au même instant. Mon masque disparut alors que ma conscience s'échappait déjà.

C'était à eux de jouer maintenant.



Dernière édition par Igarashi Shu le Mer 21 Mai - 13:21, édité 1 fois
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Reiō
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 Icon_minitimeMer 21 Mai - 12:49

Shu...

Je sais que l'event lui même prête au freestyle avec des attaques qui tombent de partout, aussi vais je me cantonner aux faits pour ne pas tomber dans la descente pure et dure:

Tour 1: une 5, une 5, une 3, et finalement une 4
Tour 2: masque, une 6, une 4, une 4, et pour finir une 5
Tour 3: masque, une 5, une 2, une 5, et l'apothéose sur la 7

Rappelons quand même à l'assemblée que tu as 5 en Reiatsu. Est ce que tu vois le problème? Là on est même plus dans la surenchère, c'est du Ichigo complet (Kubo serait fier, faudrait peut être lui en toucher deux mots). Je vais donc te demander de revoir ton tour (je ne dis pas que ta 7 passe aux oubliettes, c'est le but de la claquer quand on sent la fin venir, mais y a baroud d'honneur et John Rambo qui dézingue 200 Viet dans Rambo 4 avec une sulfateuse).

Une dernière chose, qui s'applique à ton tour précédent, mais qui a été loupé, le bonus masque ne s'applique pas aux techniques spirituelles Hollow.

Noboru
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