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 Groupe 2

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Kazegai Taka
Groupe 2 - Page 2 Capcom
Kazegai Taka
Rang : Capitaine-Commandant

Messages : 503
MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 - Page 2 Icon_minitimeMer 21 Mai - 18:27

L'Arrancar était tombée. Était-elle seulement inanimée, ou bien était-elle passée de vie à trépas ? Voilà bien quelque chose dont le Shinigami s'inquiéterait plus tard... S'il s'en inquiétait un jour. Même si pour l'heure, ils étaient alliés, et qu'il ne pouvait nier l'utilité de la femme au masque brisée, il n'allait pas pleurer le décès d'une des créatures qui avaient si souvent mis à mal la Soul Society. La jeune humaine se débattait de son mieux, enfant tremblante au milieu d'un spectacle beaucoup trop macabre pour elle... Quand à l'autre, elle avait mordu la nuque de Taka. Le contact si déluré, si plein de débauche, donna au teint pâle du Vice-Capitaine une couleur écarlate, mais la chose lui fit incroyablement de bien. Avec des yeux ronds, il constata que certaines de ses blessures se refermaient, son sang rampant jusqu'à son corps comme si le temps reculait, ses chairs se soudant de nouveau. Il garda tout de même quelques ecchymoses et séquelles des assauts précédents, mais il se sentait mieux qu'auparavant. La Maho Tsukaï, en revanche, était toujours aussi intacte. Il était persuadé qu'il avait fait mouche, pourtant. Qu'à cela ne tienne, Taka leva une main, prêt à passer à l'attaque, mais quelque chose attira son attention.

Cela venait de son Capitaine, qui semblait en proie à une lutte intérieure pleine de virulence. Et en effet, le Vizard explosa dans une massive pluie rouge, restants d'os et d'organes se mêlant en une bouillie sale. Le sang vint même inonder Taka, qui protégea par réflexe ses yeux de ses bras croisés. Il marqua un temps d'arrêt : Shu venait de mourir sous ses yeux. Une froide colère l'envahit, et il se jura de faire payer l'autre monstre, quitte à y laisser sa vie... Une vague de douleur écrasa cette colère. Ses bras, rougis par le liquide vital de feu son supérieur, commençaient à se désagréger lentement, le sang grignotant sa chair avec le grésillement d'un acide. Bientôt, il ne lui resta plus que les os, et il s'était déjà affalé sur les genoux, serrant les dents si fort qu'elles manquaient se briser. Ses yeux roulaient dans leurs orbites, et son esprit dérivait... Il s'éveilla, tremblant et en sueur, alors que la douleur atteignait son paroxysme et que ses os achevaient de devenir poussière. Il était bien vivant, et Shu aussi. Ébranlé comme il l'était, il ne vit pas venir la suite.

L'obscurité avala le palais doré et les tentures écarlates, et le Vice-Capitaine de la Dixième suffoqua, tandis que son sang s'échappait par son nez et ses oreilles. Une effroyable pression écrasait tout son corps, dont les extrémités commençaient déjà à geler. Dans un réflexe de survie, il tenta un Shunpo, y mettant toute son énergie, espérant aller le plus loin possible. Miraculeusement, il toucha de nouveau terre, avec une telle vitesse qu'il manqua trébucher. Il tâta son nez, sa bouche et ses oreilles : rien du tout. Une illusion ? En tous les cas, l'heure était venue de donner tout ce qu'il avait. Il allait lâcher ses dernières forces dans un ultime assaut, en compagnie de Shu qui libérait lui aussi l'une de ses plus puissantes techniques. Son manteau gonflant et claquant au vent, Taka leva un bras fin et ouvrit sa paume. Fixant Hotarubi de ses deux yeux d'émeraude, il abattit son membre tout en serrant le poing. L'objectif de la manœuvre était d'écraser la menue femme sous la puissance d'une masse d'air, un courant d'air incroyablement compact. Il maintint son poing dans sa direction, si serré que les veines sur le dos de sa main et son avant-bras saillaient.

De sa main libre, il trancha l'air devant lui, réalisant un maximum de mouvements, de quelques centimètres d'amplitude seulement. Il accumula ainsi plusieurs lames d'air, qui, malgré leur taille, étaient aussi acérées que d'autres plus imposantes. Et puis il les laissa fondre vers la Maho Tsukaï, comme une nuée de corbeaux se jetant sur un cadavre pour le dévorer et arracher le moindre de ses lambeaux de chair. Après quelques instants, temps suffisant pour que ses projections énergétiques parcourent la distance qui les séparait de la créature, Taka chancela. Il arrêta son Bankaï et saisit à la volée la forme scellée de son Zanpakutô. Et il tomba en avant, se rassurant sur le sort funeste qu'ils avaient assuré à leur adversaire....


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Reiō
Groupe 2 - Page 2 Pnj-mai
Reiō
Messages : 606
MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 - Page 2 Icon_minitimeVen 23 Mai - 7:52

Délai + joker dépassés, Elisa passe son tour et encaisse de plein fouet les dégâts qui lui étaient destinés. Elle est donc en très sale état.

Lies étant KO suite à l'intervention du tour précédent, à Sasha de poster.
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Sasha Oudranov
Groupe 2 - Page 2 Hum-ind
Sasha Oudranov
Rang : Vampire passionnée

Messages : 103
MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 - Page 2 Icon_minitimeVen 23 Mai - 20:52

Ils disent que le génie est celui qui, dans son interprétation des faits, se rend incompréhensible aux yeux de ses pairs. On voit ici, à l'aune d'une telle définition, combien mince est la frontière entre génie et folie. Les pouvoirs d'Hotarubi relevaient-ils de premier ou de la seconde ? Je ne saurais le dire. Lorsque le corps du guerrier commença à se distordre, lorsque la chair enfla, rose trop vite épanouie, trop intensément sollicitée, je me mis à éprouver un sentiment d'admiration pour l'ennemie. De l'admiration, car sa puissance dépassait mon entendement et l'exquise horreur de ses agissements ravissait mon âme. J'aime à me complaire dans l'orgie de la hideur, dans la souffrance de l'autre, dans son passage vers la dernière agonie. Soufflée, j'avais fait un pas dans la direction du dénommé Igarashi Shu, et son ventre s'était fendu pour laisser apparaître ce qui, semblait-il, était l'une des sources de son pouvoir. Cela ressemblait à un Hollow vaguement humanisé, bouffi de hargne à en crever, s'échappant de sa prison dans des gerbes de sang. Des gerbes qui m'aspergèrent, à mon plus grand plaisir.

Un plaisir qui se mua rapidement en surprise, en douleur, en colère.

Le liquide carmin grésilla à mon contact, acide insoupçonné s'attaquant à mon corps. Impensable que ce qui était la source de ma survie et de mon bonheur, d'aussi loin que je m'en souvienne, menaçait à présent mon intégrité. Pour autant, cette sève que nous partagions tous, humains, combattants de l'au-delà, Hollows et je ne sais quoi d'autre... se moquait bien des protestations indignées de mon âme. Elle mordit dans mon bras comme j'avais l'habitude de mordre mes proies, vaporisant mon épiderme, s'infiltrant dans les os qu'elle se mit à élimer à leur tour. Des esquilles blanches se détachèrent sans que je ne puisse rien y faire, et je refermais mes crocs sur mon poignet dans un geste de désespoir. J'avais envie de crier : "Reviens ! Reviens !" à ce corps traître se sublimant sous l'action de l'ondée souillée. Et, curieusement, lorsque mes mâchoires se refermèrent je sentis la pression de la chair, le goût de mon propre sang, la saveur de ma souffrance là où j'aurais dû déceler la consistance craquante du squelette de l'avant-bras.

L'incompréhension envahit mon esprit. Je ne décelais que ma propre senteur, rien ne provenant de cet homme en kimono ; ma langue contredisait mes yeux. Illusion, encore ? Tout était réel, de la douleur à la faiblesse du membre atteint et décharné... oui, car Hotarubi savait simuler de telles émotions dans nos esprits. Mais cette garce ignorait ce qu'étaient mes perceptions, ignorait feinter la fragrance véritable du sang telle que la recevait mon palais ! Elle pouvait faire croire ce qu'elle souhaitait à mes yeux et à mes nerfs, mais pas à ma bouche.
A peine m'appropriai-je cette certitude que le mensonge s'évapora, laissant ré-apparaître mon bras tel qu'il était à ceci près qu'il arborait désormais l'empreinte profonde de ma dentition carnassière.

Cette immonde pouffiasse allait me le payer...

C'est ce dont j'étais persuadée. Cela dit je pensais plus vite que je n'agissais, et même je pensais un peu trop vite. Subitement, la pièce aux dimensions extravagantes disparut. A sa place vint s'y soustraire l'étendue infinie de l'univers. Les étoiles vinrent côtoyer le vide, le gel fracassant du néant frappa de ses poings à l'intérieur de mon corps dont l'endurance, pourtant, surpassait la compréhension humaine. Plus de souffle, plus de respiration, et le saccage intérieur de ce qui était mon organisme. Le spectacle qu'on m'offrait pour me tuer était d'une beauté à nulle égale. Il y avait dans l'immensité sans limite de cet endroit quelque chose qui relevait du privilège, une sorte de chance ineffable que l'on me donnait, et qui pourtant m'apportait ma fin. Je tremblais mentalement lorsque l'éclat puissant du soleil m'apparut soudain, embrasant mes yeux. La chaleur dégagée était au-delà de ce que je saurais exprimer : c'était une ardeur incandescente qui souffla ma chair, mes os, mes dents, mon âme. Je me sentis disparaître, et quelque chose au fond de moi était en accord avec cette disparition. Mais une autre part de mon être, toujours la même, toujours l'éternelle rebelle, s'y refusa de toutes ses forces. Avec une énergie fébrile je sentis mon pouvoir régénératif s'activer, se démener au-delà de la raison pour reconstituer un corps qui avait déjà brûlé jusqu'à un stade infra-atomique.

Si j'avais pu percer au-delà de l'illusion, je me serais vue libre de toute entrave, comme crucifiée à une invisible croix, déchaînant l'extrême limite de mon pouvoir. J'aurais vu les filets de sang manipulés livrer leur folle sarabande autour de mon corps, imitant un ballet de sorcières dans la quête insensée visant à recouvrir des blessures qui n'existaient pas.
Avec ma mort imaginaire vint la délivrance.

Je retournais à la réalité, et elle me choqua. Les ruisseaux incarnats m'entourant retombèrent au sol dans un bruit écoeurant tandis que je palpais mon visage, saisie d'un froid glacial en comparaison de la combustion que j'avais ressentie. Je posai un genou au sol, harassée par tant d'efforts et de tension. C'en était trop. Cette espèce de saloperie vivante que nous avions en face de nous ne cessait de jouer avec le fil de nos perceptions, le cordon sacré de nos sensations. Que croire lorsqu'on ne peut plus faire confiance au monde qui nous entoure ? C'en était... c'en était...
Fut un temps où j'étais tentée à l'idée de percer le secret des motivations de notre adversaire. Fut un temps, où je voulais découvrir qui elle était, dans quel but elle avait fauché tant d'âmes, quelle était la nature de l'oeuvre qu'elle cherchait à accomplir. La curiosité avait clairement laissé la place à une haine livide, une haine plus primaire que mon instinct de survie pourtant bien développé.

Je me relevais, tremblante, gelée par une nausée que je sentais venir suite à mes débauches d'énergie pour résister aux assauts de la morveuse, et pourtant fermement résolue à, cette fois, malmener son corps jusqu'à le faire exploser en miettes.
Je n'étais pas la seule à avoir cette idée. Le vent et le pourpre s'étaient déjà mêlés, s'abattant sur Hotarubi dans un concert tonitruant. Ces deux types en kimono n'étaient pas des petits gabarits, bien que cet assaut soit semblait-il leur dernier.
En parlant de gamine...

Où était la petite slave ?

La pâle enfant de mon pays ne semblait pas sortie de ses cauchemars. Elle était tombée, inanimée, encore la proie des mystifications de l'adversaire. Je la trouvais aisément maintenant qu'elle ne se dissimulait plus, fragile humaine au teint de neige, à la frimousse juvénile, coiffée d'une toque aussi traditionnelle qu'amusante. Son portrait amena un sourire involontaire sur mes lèvres, chassant immédiatement la fureur bestiale qui, une seconde auparavant, régnait sur mon coeur. La petite était au bout du rouleau, c'était évident ; les dégâts causés se devinaient en elle sans que je ne m'explique cet énième sens, celui de l'âme et de ses énergies. Je ne savais pas si nous pouvions remporter la lutte contre la pétasse aux cheveux nuancés de zinzolin. Je l'ignorais, mais à tout le moins, avant de me jeter dans une dernière ruée, je pouvais redonner un peu de souffle à cette innocente.

L'innocence. L'innocence était ce concept abstrait que je n'avais jamais tout à fait compris, ne l'ayant jamais été moi-même. Mais l'innocence avait été sacrée aux yeux de mon père adoptif. Il m'avait cédé ce legs. Affectueusement je pris la Russe dans mes bras, moi qui m'étais agenouillée, pour poser mes lèvres prédatrices sur son cou. Je la mordis doucement, faisant couler son sang sans qu'il ne m'appelle, une fois n'étant pas coutume. Avec la même délicatesse je fis ruisseler le long de mes crocs mon Reishi au lieu de mon venin, instillant son pouvoir régénérateur dans l'organisme de ce jeune oiseau. Plus encore, j'approfondis ce baiser en forçant sur mon propre pouvoir. Je cherchais mes ressources intérieures, les attrapai d'une poigne de fer et les extirpai de mon propre corps afin de les transmettre à la jeune enfant. Je fermai alors un oeil, saisie par l'épuisement : je n'étais plus guère vaillante, bien que peu blessée. Restait à espérer que l'ennemi aussi approchait de ses limites.


"Réveille-toi, gamine. Quitte ces rêves, oublie ces piètres mensonges. Reviens à moi" chuchotai-je à son oreille. "Je peux rester encore un moment et aller l'occuper. Profites-en pour partir."

J'attendis qu'elle ouvre ses yeux délavés, disques scintillants sur fond de cuivre, pour lui dédier un triste sourire. Après quoi je la laissais reposer, me redressant avec le sentiment que cette fois, le monstre allait servir un but plus important que sa seule survie. Oui, j'en étais persuadée tandis que je fonçais vers ma proie aux traits indifférents. C'était une attaque dépourvue de finesse, sans aucune ambiguïté. J'armais mon bras une fois devant Hotarubi, frappant à droite, à gauche, à nouveau à droite. Je fis pleuvoir les coups avec une précision relevant de la chirurgie, forte d'un entraînement militarisé mis au service de capacités surhumaines. Aucune expression ne se lisait sur mon visage alors que je m'acharnais sur ses flancs. Et alors que le rythme de ces agressions paraissait bien fixé, j'en changeai. Mon poing s'ouvrit en une main avide, les griffes jaillissant des ongles. Je cessais de regarder ses côtes, rivant mon regard meurtrier sur le centre vulnérable de sa cage thoracique.
Là où j'allais enfoncer mes doigts avides, en quête de son coeur corrompu.


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Hotarubi
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Hotarubi
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MessageSujet: Re: Groupe 2   Groupe 2 - Page 2 Icon_minitimeSam 24 Mai - 19:16

Les astres quittèrent le faux ciel où elle les avait minutieusement suspendus pour ne laisser dans leur sillage que la pièce où tout avait commencé. L'attaque du Vizard en pleine gestation l'avait atteinte directement, sans aller se perdre dans ce vide sidéral. Elle aurait pensé pouvoir former un trou noir pour l'envoyer s'y perdre à tout jamais, mais il fallait croire que les forces commençaient à lui manquer à elle aussi. Ce n'était pas bon. Même une pensée aussi simple que celle-ci eut du mal à s'épanouir dans son esprit bousculé alors que son corps se consumait dans le brasier des flammes de la rage. Néanmoins, ni cuits ni arrachés, les fragments les plus touchés de son corps semblaient se perdre dans ce qu'il restait de ses efforts pour atténuer ses plaies aux yeux du monde. Un nuage que même le vent du lieutenant, si douloureux qu'il fut pour elle, n'aurait su envoyer balader.

Là où auraient dû se trouver chair déchirée, organes à l'air libre et moignons ne flottait qu'un délicate brume, juste assez épaisse pour que ne s'y devine la forme de ce qu'elle cachait dans ses volutes. Pour un peu, l'on aurait presque pu y voir une sorte de pudeur toute féminine – seule allusion à laquelle ils auraient droit quant à un semblant d'humanité de sa part. Quoique. Elle aurait aimé y croire elle-même, mais plus l'affrontement se poursuivait et plus elle était en proie au doute. À l'imperfection. Cette idée l'aurait suffi à la faire s'insurger si elle en avait eu l'énergie, mais ce n'était plus le cas dorénavant. Noyée dans sa nappe de brouillard, Hotarubi dévisagea les survivants du seul oeil qu'il lui restait, une lueur hésitante dans le regard.
    Tant d'acharnement... Et pour quoi au final ? Abandonnez... Allez vous-en. Estimez-vous heureux que je ne vous réduise pas en cendres comme vous avez brûlé les miens et attendez patiemment l'heure de votre propre extinction. Elle viendra vous cueillir bien assez tôt.
Mais elle n'y croyait pas elle-même. Et c'était déjà un aveu de faiblesse de sa part. Jamais elle n'aurait laissé échapper une proie en temps normal. Plutôt mourir ! Encore moins si elle était de ceux qui avaient réduit leur espèce à une population de quelques individus – tous réunis ici en ce jour glorieux. Périr pour expier sa négligence aurait alors été une moindre compensation, puisque chacun d'eux laissé en vie serait susceptible d'écourter en retour celle de l'un des leurs – ils l'avaient déjà trop fait. C'était eux qui avaient initié ce cycle de haine, mais quiconque se permettait de rendre les coups s'exposait à des représailles plus sévères encore. Ce n'était pas juste. Ça ne l'avait jamais été.

Alors qu'enfin la monnaie de leur pièce leur était rendue, que c'était à eux d'édicter les règles, elle aurait dû en jubiler. Alors pourquoi n'était-ce pas le cas ? Cette réflexion n'alla pas plus loin. Ayant vu ses adversaires tomber un à un, tels les mouches qu'ils étaient assez yeux – grasses et au vol maladroit - elle ne s'était pas attendue à que la dernière encore debout ait suffisamment de tonus pour un dernier assaut. Soudain figée par la fatigue, incapable du moindre mouvement, Hotarubi ne put que fermer les yeux... Et faire que le corps athlétique de la buveuse de sang traverse le sien. Il n'y avait nul traquenard là-dedans ; juste le fruit de son propre épuisement. Victoire ? L'on pouvait dire cela... Sa forme commença à se désagréger pour bientôt se fondre dans la pléiade de papillons qu'elle avait elle-même créé.
    Partez. Partez tant que vous le pouvez. leur intima-t-elle avant de disparaître sans laisser d'autre trace qu'un de ses émissaires, virevoltant au gré du vent avant d'à son tour aller se perdre dans le néant.

* * *

Dans une pièce lointaine, le propre corps d'Hotarubi fut arraché à sa transe. Chancelante, elle tomba à quatre pattes alors qu'un cri de douleur remontait de sa gorge, déchirant. Le souffle lui manquait plus encore que si un épais gant de fer s'était refermé sur sa gorge pour la broyer de toutes ses forces, et elle s'en serait bien passée. C'était la première fois qu'on l'obligeait à lever le voile sur cette ultime supercherie. Étaient-ce eux qui étaient bien plus fort qu'elle ne l'avait cru de prime abord, ou la raison était-elle tout autre ? Chose certaine, elle n'était pas en état d'y penser. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'une autre urgence l'appelait. Dans sa lutte pour ne pas perdre connaissance, elle planta les dents dans sa lèvre inférieure.

La douleur, la vraie douleur, pas celle qu'elle avait cru ressentir, l'électrisa et lui donna un coup de fouet.

Se cramponnant à son second souffle, elle fit tout son possible pour se remettre sur pieds et finit par y parvenir. À peine fut-ce le cas qu'une nouvelle souffrance était au menu et la cisaillait en deux, de telle sorte qu'elle dut s'adosser au mur – lequel lui semblait étrangement plus proche que lorsqu'elle s'était « endormie » - pour ne pas retourner approfondir son dialogue avec le sol. Aux endroits exacts où l'avaient atteint le coup de sabre du capitaine de la dixième division et là où aurait dû frapper la main perforante de la créature de la nuit, des fleurs sanglantes déployaient tous leurs pétales sur le textile violacé de son kimono. Raison de plus de se dépêcher.

Vite, avant que tout ne soit gâché.

Citation :
Fin du combat. En espérant que ça vous ait plu !
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