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 Mathias Corvin - le Roi Corbeau

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AuteurMessage
Osario Ortega
Osario Ortega
Rang : De chair et de sang

Messages : 46
MessageSujet: Mathias Corvin - le Roi Corbeau   Mathias Corvin - le Roi Corbeau Icon_minitimeLun 30 Juin - 3:52

Mathias Corvin

    Âge : À peu près 600 ans.
    Race : Reaper.
    Votre rôle : Général – Fossoyeur.

    Description de votre personnage :

    « C'est un général ce truc ? » est la réaction qu'auront la plupart des gens voyant Mathias pour la toute première fois. Nul ne pourrait le leur reprocher : il est vrai que l'énergumène n'a pas du tout l'allure qu'on s'attendrait à trouver chez l'un des plus hauts gradés de l'armée des Reapers. L'oiseleur est tout le contraire d'imposant : de corpulence frêle et d'une pâleur lunaire maladive, il tient plus de l'adolescent victime de malnutrition que du militaire surentraîné. D'un noir profond – pour ne pas dire aile de corbeau -, ses cheveux longs et lisses sont une barrière derrière laquelle disparaît un regard aussi sombre que fuyant.

    Préférant leur rondeur juvénile à la raideur angulaire de l'âge adulte, ses traits trop fins pour un homme n'affirment qu'à grande peine un ersatz de virilité. Sa silhouette rachitique disparaît communément sous des nippes assorties à sa crinière qui, conjuguées à sa moue tourmentée, auront tôt fait de le faire passer pour plus gothique qu'il ne l'est en vérité. Dépourvu de la plus petite étincelle de confiance en lui, il est plus fréquent de le trouver la tête basse, recroquevillé que le port altier... Quand on le trouve. Car plus que ses compétences, bien réelles en dépit du portrait peu glorieux qu'on a coutume de brosser de lui, c'est son don pour la dérobade qui fait sa notoriété. Sous son égide, la fuite est élevée au rang d'art.

    Le blâmer pour fuir le champ de bataille serait le sous-estimer, car c'est bien souvent dès les heures qui la précèdent qu'il trouve le moyen de s'en évader. Son sens du danger est plus aigu que chez quiconque, le drame étant qu'il n'y fasse appel que pour mieux se débiner. Ainsi est-il fréquent de le voir placé sous étroite surveillance pour s'assurer de l'avoir sous la main au bon moment quand débutent les grandes manœuvres. Cela ne l'empêche toutefois pas de leur filer entre les pattes avec la même constance. Bourré de névroses et de complexes, Mathias est de toute évidence un jeune homme mal dans sa peau – pour ne pas dire enclin à la dépression.

    Son humour – quand il en fait – est aussi noir qu'involontaire. Il ne demande pas mieux que de se faire oublier, de pouvoir s'enterrer dans un coin et n'en plus bouger. Un souhait dont sont au fait les rares personnes à même de le supporter entre deux crises d'angoisses et qu'ils ont déjà eu la chance toute relative de le voir concrétiser. En effet, quand la panique prend le dessus, et ce quelle qu'en soit la cause, il ne fait pas que détaler : il se cache, avec un succès inégal cette fois selon ce que son environnement a à lui offrir. Son manque d'estime personnelle est d'un grand secours à cette fin, creuser un trou pour s'y jeter – et pourquoi pas y mourir suffoqué, sa déprime chronique s'agrémentant de penchants suicidaires ponctuels – n'étant à son sens pas forcément plus engageant que d'aller s'enfouir sous un amas d'ordures.

    Choix que lui fera privilégier son totem qui, n'ayant guère eu d'autre choix que de s'accommoder de son naturel instable tentera au moins d'en tirer le meilleur parti qui soit – et souventes fois un providentiel repas. Pour peu qu'on se soit fait à l'idée de le laisser au bord des larmes dès qu'on hausse un peu le ton, Mathias est extrêmement réceptif à l'autorité, son ego défaillant étant un barrage plus que suffisant à la moindre pensée contestataire. À contrario, le moindre comportement dirigiste est proscrit : pour peu qu'il doive faire valoir ses galons aux yeux des simples soldats et prendre le commandement, Never sera sa voix - rôle dans lequel ce dernier se complaît un peu trop.

    Leur lien étant d'un degré de proximité rare - probablement du fait que les émotions négatives du hongrois le rende on ne peut mieux compatible avec le volatile, celui-ci accède librement à ses pensées. Ne demandant qu'à voir son protégé s'émanciper, il s'emploie à lui montrer l'exemple à sa manière. S'il ne fait aucun doute que cela part d'un bon sentiment, ses excès de zèle en la matière ne sont pas toujours du meilleur goût quand la méthode pédagogique consiste à dire le premier tout ce qui lui passe par la tête... Avec une interprétation de son cru. Une raison de plus faisant préférer la compagnie des morts à celle des vivants au jeune magyar : eux au moins ne risquent plus de lui taper dessus.

    Description de votre pouvoir & totem :

    Never se présente sous la forme d'un corbeau bien en chair, ce qui établit au premier regard la certitude que la nourriture ne manque jamais à sa table – aussi lugubre que ce soit. Bien qu'un peu plus gros que la normale, il reste de dimension ordinaire pour un représentant de l'espèce, non sans affirmer volontiers qu'il aurait pu être plus imposant s'il n'avait pas alors redouté que son jeune ami ne soit plus en mesure de le porter. Si l'animal est connu pour sa clairvoyance et son goût prononcé pour la bonne chère – humaine de préférence -, ce spécimen précis se veut aussi particulièrement loquace, trop pour son propre bien... Ou celui de Mathias.

    Le pouvoir de Mathias – ou plutôt de Never – est aussi redoutable que son propriétaire parait inoffensif, et ça en dit déjà long. En réponse à la réputation de charognard qu'on leur imputera volontiers de par le monde, comme prenant plaisir à lui donner raison, sa faculté repose sur ni plus ni moins que la putréfaction, la dégénérescence sous toutes ses formes. Tout ce qui entre en contact est voué à se dégrader à une vitesse effarante. Car après tout, quoi de mieux qu'un charnier de corps décomposés pour servir de festin macabre à ses compagnons ailés ? Une lance de duel en argent massif, Corbenik, dont la forme évoque celle d'un bec de corbeau, complète le tableau.

    Histoire :

    « Non ! Lâchez-moi ! J'veux pas y aller ! Laissez-moi encore un an ou deux ! Allez, six mois ! Faut que j'aille aux toilettes ! Et j'ai oublié de fermer le gaz ! En plus, je suis sûr que je suis allergique ! »

    ...Et c'est tout.
    C'était à peu près le seul souvenir que Mathias gardait du jour où il avait été enrôlé contre son gré dans l'armée des Reapers. Ça, et la vive lumière émise par le cube qu'on lui avait fourré de force dans les mains avant que le corbeau n'en jaillisse et le frappe en plein visage, l'envoyant aussi sec à l'infirmerie. Ce qui ne l'avait pas empêché de recevoir un blâme parce que l'animal susmentionné, dès lors à sa charge, avait dû être mis en cage car ayant tenté de grignoter les autres patients les plus mal en point pendant qu'il était dans les vapes. Qu'il avait dû se rendre au service des objets trouvés pour récupérer son arme, l'histoire n'en faisait heureusement pas mention.

    Le temps avait passé depuis. Mathias était devenu général.
    Il se demandait encore comment, d'ailleurs. La rumeur populaire voulait que le commandant avait besoin d'un homme de paille, et il rejoignait assez leur avis. Ce n'était pas comme s'il avait les compétences pour, même si son misérabilisme patent le rendait peu objectif. En vérité, il y avait aussi et surtout de quoi se demander comment il était encore envie. Entre les tentatives répétées de son familier qui avait bien mérité son titre d'oiseau de malheur pour le mettre dans des situations où le trépas n'est plus qu'une question de temps et ses propres tendances auto-destructrices, avoir échappé à la mort jusque là relevait du miracle – ou de la malédiction.

    En tout cas on pouvait être sûr que ce n'était pas pour ses faits d'armes qu'il s'était distingué.

    La seule chose par laquelle il brillait sur le champ de bataille était ses absences répétées, dont le cycle n'était brisé que quand on réussissait à le coincer avant qu'il n'ait pu prendre la poudre d'escampette comme il en avait d'habitude. Que la Death Valley ne connaisse pas bien souvent d'incursion de Hollow était une bonne chose, les vigiles ayant pris le pli de lui mettre sur le dos tous les bruits suspects entendus pendant la nuit au fil du temps.
    Se rendant bien compte qu'il était un peu... Différent, on ne s'était pas étonné de le voir se proposer, avec un enthousiasme qui ne lui ressemblait pas du tout et qui, à ce titre, faisait très peur, pour prendre la place de croque-mort après que le dernier ait passé l'arme à gauche - un brave gars dénommé Woody, qui s'était pris pour un cowboy une fois de trop. Au moins, tant qu'il s'occuperait des macchabées, il foutrait la paix aux vivants – et réciproquement.

    Une belle promesse sur le papier, en tout cas...

    « Général ! Général ! »
    « Pfffrt ! Quoi encore ? »
    « AH ! »


    Et de s'effondrer, raide comme une planche en bois. Manifestement, la recrue qui avait accouru dans sa direction pour lui remettre un papier n'était pas préparée à voir une tête sortir du sol à l'emplacement d'une tombe fraichement rebouchée. Il est nouveau ici, lui. put en déduire instantanément le fossoyeur sans même avoir besoin de vérifier si sa tête lui était connue – de toute façon, ce n'était pas en fixant le sol à longueur de temps qu'il risquait de reconnaître qui que ce soit. Perché sur un monument en pierre à l'effigie d'un auguste général disparu il y a de cela quelques décades, Never prit son envol et vint examiner avec son usuelle minutie le corps inerte du messager. Savait-on jamais qu'il aurait quelque chose à se mettre sous la dent. Enfin sous le bec.

    « On peut même pas reposer éternellement en paix ici, j'vous jure... »

    S'extirpant de son caveau bon gré mal gré en s'aidant de sa pelle fétiche - il ne s'en séparait que si rarement qu'il était commun qu'on la confonde avec son arme de service -, il épousseta à la hâte sa tenue maculée de terre et se pencha pour cueillir la missive sur le corps de sa victime involontaire. Se grattant la tête pour en chasser les divers brins d'herbes récoltés au passage, il déchiffra le mot doux du commandant en diagonal, s'attendant à ce que, comme d'habitude, on lui demande de reboucher les cratères qu'il laissait derrière lui un peu partout. Il s'avéra bien vite qu'il aurait préféré que ce soit ça.

    « Ah non ! »

    Ses doigts se crispèrent sur le papier. Sa voix n'était d'ordinaire qu'un murmure, mais ce qu'il y avait découvert l'avait semble-t-il suffisamment désemparé pour qu'il change ses habitudes. La preuve en fut que l'estafette se réveilla en sursaut – au grand mécontentement de Never qui se préparait à banqueter sur ses orbites - et, réalisant être allongée à même le sol, se releva d'un bond pour se mettre au garde-à-vous. Juste à temps pour que Mathias lui coupe la respiration en lui plaquant le document sur le torse avec une force qu'on ne lui soupçonnait pas. Semblant n'avoir pas même remarqué qu'il était encore évanoui une seconde plus tôt, le drôle de gothique qu'on l'avait envoyé chercher se lança dans une tirade désordonnée :

    « Non non non non non non non ! C'est – mort ! »
    « Sauf votre respect mon général, je ne crois pas que vous ayez le ch - »
    « Nan ! Tu prends ton papier, tu le leur ramènes et tu leur dis que c'est mort ! J'y vais pas ! De toute façon mes vaccins sont pas à jour ! Et mon passeport, ils ont pensé à mon passeport ? »
    « Je ne pense pas que ce soit nécess - »
    «  La Soul Society ? Non mais ils sont pas bien ? La Soul Society c'est tout plein de... De... De Shinigamis ! Et les Vizards, j'en parle même pas ! Qu'est-ce qu'ils veulent que j'aille faire là-bas ? Et qu'est-ce que je fais si je chope un truc, moi ? Hors de question ! Tu m'oublies ! »
    « Mais les généraux Vespa et Heathcliff seront aussi - »
    « M'en fous ! J'irai pas ! »


    Il avait bien sûr repéré tout de suite le nom de Vespa sur la liste des autres membres du peloton détaché sur place.

    Ses facultés d'observation étaient après tout la seule chose qui faisait qu'on l'acclamait parfois au lieu de lui hurler dessus. Le seul homme habilité à le supporter sur le long terme - l'un légiste, l'autre fossoyeur, ils étaient bien forcés d'entretenir des rapports plus ou moins étroits. C'était ce qui les avait rapprochés. Mais même cet argument était très loin d'être suffisant pour le convaincre de s'embarquer dans une aventure dont il était tout sauf sûr de revenir en un seul morceau. Vespa comprendrait. Ou ferait semblant.
    Il avait beau tenter de se donner la mort lui-même à intervalles réguliers au plus fort de ses crises, le faire lui-même lui permettait de choisir la méthode. Il ne voulait pas non plus finir jeté en pâture à il ne savait quelle brute épaisse maniant un coupe-papier plus grand que lui. Forcené, Mathias continua de le secouer par le col - en lui heurtant la tête à répétition contre la pelle qu'il tenait toujours à bout de bras au passage - comme si sa vie en dépendait. Ce qui, à ses yeux, était plus ou moins le cas.

    « Pis de toute façon j'ai le mal des transports. »

    Le lendemain, Mathias (sous calmants) embarquait avec les autres...
    En vomissant tout ce qu'il pouvait pendant le trajet.

    Il avait prévenu.
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MessageSujet: Re: Mathias Corvin - le Roi Corbeau   Mathias Corvin - le Roi Corbeau Icon_minitimeLun 30 Juin - 12:54

Validé général Reaper. Tu connais la maison o/.
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