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 L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias]

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Kazegai Taka
L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias] Capcom
Kazegai Taka
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MessageSujet: L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias]   L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias] Icon_minitimeLun 7 Juil - 19:37

Les doigts de Taka pianotaient sur son bureau, face à une pile de papiers, formulaires comme rapports, tous remplis avec la même minutie. Il avait acquis un certain talent pour ce genre de choses, en particulier depuis que c'était son occupation principale de la journée. En temps normal, devenir Capitaine s'accompagnait d'une hausse des responsabilités puisqu'il fallait gérer une Division complète. Mais vu la période à laquelle il avait été promu, avec les Reaper se chargeant de tout à la place des Shinigami, il n'avait plus que les rapports et la classification des Archives. Et même cette tâche finissait par s'épuiser: comme il n'avait plus accès à beaucoup de choses, les Archives ne croissaient plus, et personne n'y venait. Tout était impeccablement rangé. Et avec ces papiers là terminés, il n'avait plus rien à faire. Pianotant toujours, il leva les yeux vers le plafond, se demandant à quoi il allait bien pouvoir s'occuper. S'entraîner? Non, il n'en avait pas envie. Il ne voulait pas non plus lire, ni même baguenauder dans les jardins attenants aux quartiers de la Cinquième Division. Discuter ne lui faisait pas envie. Il se leva, rangea sa chaise, et prit pied sur le rebord de la fenêtre. Jetant un dernier regard à son bureau, il s'éloigna d'un Shunpô et atterrit en douceur quelques mètres plus loin, au sol.

Le Faucon avait décidé de faire un tour du côté du Rukongaï. Avec son apparence, personne ne prêterait attention à lui, Haori ou pas, et il pourrait tendre l'oreille pour apprendre ce que pensaient les âmes de l'arrivée des Reaper. Même si ces derniers vivaient supposément à l'écart, il n'était pas inimaginable qu'ils arpentent de temps à autres le Rukongaï, que ce soit pour protéger les âmes, leur devoir depuis qu'ils l'avaient retiré aux Dieux de la Mort japonais, ou même, dans le cas de Reapers particulièrement sagouins, brutaliser des âmes innocentes pour se distraire. En théorie, ce genre d'actes était contraire au "code" des Shinigami, mais les Reaper semblaient beaucoup moins honorables que les Shinigami. Sans doute une différence de culture. Sur la route qui le mena à la porte la plus proche, le blondinet croisa divers jeunes ou moins jeunes, de Divisions variées, et il répondait à chaque fois à leurs saluts respectueux par un hochement de tête et un sourire. Il avait récemment réussi à ne plus rougir devant de telles marques de respect, et il s'en considérait presque digne: du côté de l'estime personnelle, le haori lui avait fait beaucoup de bien. Il tirancha le bout de ses manches lorsqu'il franchit la porte, craignant, sans savoir pourquoi, qu'on ne l'en empêche. Mais rien de tout ça, et son entrée au Rukongaï se passa bien.

Cela faisait un sacré bout de temps qu'il n'y était plus venu et, comme de coutume, il repensa à son enfance en ces terres. S'il était né dans un district au chiffre plutôt élevé, et donc aux conditions peu propices à la vie d'un gamin maigrelet, il avait eu la chance d'être recueilli par Dame Farune. Mais vu la façon dont tout ça s'était fini, il évitait le District Sud du Rukongaï. Peut-être y retournerait-il un jour... Peut-être. Tout en avançant, il observait l'agitation autour de lui : les gamins qui jouaient au chat ou à la balle, les femmes qui discutaient, les hommes qui fanfaronnaient, les vendeurs de rue qui clamaient les bienfaits de leurs produits... Tant de choses qui se raréfiaient à mesure que l'on s'éloignait du Seireitei. Personne ne prêtait attention à lui, malgré l'immaculé de son manteau de Capitaine. Il était un fantôme au milieu de la foule. Oh, il y avait bien quelques murmures, certains le pointaient timidement du doigt, mais il n'y prêtait pas d'attention et cela cessait dès qu'il avait fait quelques pas. Pour l'instant, rien d'anormal. Les habitants n'avaient pas l'air de se plaindre.

Cela dit, Taka n'était pas idiot, et les Reaper (ou du moins, une grande majorité d'entre eux) ne l'étaient sans doute pas non plus : si d'aventure certains habitants du Rukongaï subissaient des brimades, ce ne serait pas dans les quartiers les plus civilisés, ces derniers étant aussi les plus exposés à la vue des Shinigami. Non, si cassage d'âmes innocentes il y avait, c'était assurément dans les districts les plus éloignés, où la violence passait inaperçue au milieu de tout ce qui s'y faisait déjà. Alors, le Capitaine de la Cinquième continua de s'enfoncer dans le Rukongaï...
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Osario Ortega
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MessageSujet: Re: L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias]   L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias] Icon_minitimeSam 12 Juil - 15:32

« Ils sont partis ? »
« Je crôôôaaa. »


Mathias releva la tête. Jetant un coup d'oeil frileux à droite, à gauche par le mince interstice grâce auquel il percevait encore la lumière du jour, il constata que Never disait vrai – du moins pour cette fois. Son totem avait en effet la fâcheuse manie de vouloir lui faire « affronter ses peurs » (pourtant innombrables), ce qui passait nécessairement par... Lui dire que la voie était dégagée lorsque ses poursuivants étaient encore dans le secteur. Le général avait appris à s'en méfier et, circonspect par nature, n'en était devenu que plus vigilant. Si broyer du noir le connaissait mieux que quiconque, il n'en était pas fervent amateur au point de briguer les yeux assortis.

Le fossoyeur vivait mal sa migration à la Soul Society. S'y être attendu n'amoindrissait aucunement son calvaire. L'air ne lui réussissait pas – lui faisant redoubler d'imagination pour se découvrir tous les jours plus de maladies et d'allergies fictives – et les rites funéraires japonais, en plus de lui voler son travail, passaient à ses yeux pour de l'hérésie. Ses idées reçues sur les Dieux de la Mort locaux – et l'animosité ambiante qui les corroborait – ne faisaient que l'enjoindre un peu plus à se tapir dans les coins sombres, ce qu'il faisait donc sans faillir dès que l'un d'entre eux faisait irruption dans son champ de vision.

Mathias n'avait d'abord pas voulu se documenter à leur sujet par crainte de toutes les atrocités qu'il pourrait découvrir. C'était à présent de n'en savoir que trop peu qui lui faisait peur, illustrant ainsi le genre de cercle vicieux dans lesquels il avait coutume de s'enfermer sans l'aide de personne. Qu'y pouvait-il, s'il était anxieux de nature ? Calfeutré dans sa cachette, il s'agrippa de toutes ses forces à un inhalateur chipé il y a de cela bien longtemps et s'en administra une forte dose. Il n'avait jamais été asthmatique, et même si c'avait été le cas, l'appareil vidé de sa substance depuis bien longtemps ne lui aurait été d'aucun secours. Mais comme le disaient ses subordonnés, « si ça lui fait plaisir d'y croire »...

Le croque-mort – encore que l'appellation littérale eut mieux convenu à son ami Vespa – veillait scrupuleusement à se tenir aussi loin que possible du Seireitei. Être en faction au sein du Rukongai suffisait déjà à lui donner des palpitations, surtout quand les « autochtones » exécutaient eux aussi des rondes hors de leur place-forte. Mathias n'y connaissait pas grand chose en Shinigamis, hormis qu'aucun d'eux ne se séparait de son sabre, forme commune à tous. Ils ne peuvent pas avoir des totems, comme tout le monde ? Aussi avait-il appris à redouter tout ce qui portait une arme à la ceinture...

...Comme c'avait été le cas des trois gamins qui l'avaient poursuivi avec des épées en bois sur près de trois districts. Rien ne permettait d'affirmer que ces démons en culotte courte n'étaient pas des Shinigamis sous couverture : en infériorité numérique, battre en retraite était la meilleure tactique. Sa préférée, au demeurant. Qui savait quel avilissant complot avaient pu ourdir ces soi-disant têtes blondes ?! Fort heureusement, son éminente ruse lui avait permis de prévaloir sur l'acharnement dont il faisait l'objet. Était-il à ce point important, pour que leurs dirigeants envoient à ses trousses leurs meilleurs agents jusque dans ce coin reculé ?!

« Bon. Tu surveilles le coin, hein ? Pas de blague, cette fois. Mes orteils n'y survivraient pas. »

Toujours aussi réticent à sortir à découvert, comme à chaque fois qu'il se débusquait une nouvelle planque, l'oiseleur procéda à une dernière vérification de routine. Ceci étant fait, il poussa un long soupir censé lui donner du courage et sortit le nez – ou le bec ? - de son nid douillet. Un grincement plaintif s'extirpa des gonds alors qu'il élevait méthodiquement le rabat de la benne à ordures dans laquelle il avait plongé dès qu'elle avait émergé à la périphérie de son champ de vision. Le fumet ne le dérangeait pas plus que ça : ce n'était qu'anecdotique pour qui est accoutumé à la compagnie des cadavres. Cueillant par la tige la peau de banane qui gisait au sommet de son crâne, il l'expédia sur le côté d'une pichenette.

Faisant mine de passer par-dessus le rebord – une jambe dedans, une jambe dehors – il ne repéra que trop tard la silhouette qui se tenait juste à côté de « sa » poubelle. Se récriant sous l'emprise de la terreur d'un « AH ! » retentissant, Mathias bascula en arrière dans la manne métallique, que son crâne jugea bon d'heurter sans délicatesse. Choc secondé par l'opercule qui lui retomba droit dessus avant qu'il ait eu l'audace de penser à se relever, les rebonds de son corps meurtri résonnant à l'intérieur de ce piège au coeur duquel il s'était lui-même jeté. Il fallut plusieurs – longues – secondes pour que le haut du récipient à détritus se soulève à nouveau, son occupant temporaire recrachant cette fois une arête de poisson sur laquelle Never fondit sans faire de manières.

Encore trébuchant, il posa les yeux sur un jeune homme blond... Qui n'éveillait, sincèrement, pas le moins du monde son attention. Comment était-il censé savoir, lui, que les Shinigamis portaient des manteaux blancs qui cachaient leur sabre, hein ?

« Oh. Euh. Bonjour. Joli manteau. Beau temps, pas vrai ? Dites, vous n'auriez pas vu des Shinigamis, par hasard, hein ? À peu près cette taille, l'air féroce et assoiffé de sang. » dit-il en indiquant la hauteur en question avec force gesticulations. « Pour aucune raison, bien sûr. C'est juste que je n'aimerais pas tomber dessus. Et bien parce que. Euh. C'est incompatible avec mon traitement médical. Voilà. »
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Kazegai Taka
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Kazegai Taka
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MessageSujet: Re: L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias]   L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias] Icon_minitimeJeu 17 Juil - 20:53

La situation avait de quoi laisser songeur. Taka avait continué sa balade de routine dans le Rukongaï, et aux abords d'une poubelle, il venait de tomber sur l'objet de ses recherches. Comme ça, là, un Reaper qui sortait la tête d'une benne à ordure, parfumé gratuitement à un fumet fleurant bon le détritus, en accord avec la nature d'une grande majorité de ces Dieux de la mort occidentaux. A en juger par ce qu'il débitait, il ne s'était pas rendu compte que le Kazegai faisait partie de ceux qu'il cherchait à éviter, pour son "traitement médical" soit disant incompatible. Le Faucon tint sa langue, retenant une pique, et pencha la tête sur le côté, surpris par ce petit bout d'homme. Le corbeau noir comme la nuit qui trônait à ses côtés ne permettait pas de se tromper sur sa nature, mais il avait l'air d'être un drôle d'oiseau, sans mauvais jeux de mots. Déjà, pour sortir d'une poubelle, il fallait le faire, ensuite, pour demander à un Capitaine s'il n'avait pas vu des Shinigami, il fallait VRAIMENT le vouloir. Le plus probable étant que le type ne connaisse pas la hiérarchie du Seireitei, et se figure tous les Shinigami comme entièrement vêtus de noir. Après un moment, le Kazegai soupira: ce Reaper n'avait pas l'air foncièrement mauvais, il était plus amusant qu'autre chose. Aussi le Capitaine ricana-t-il un instant, mais sans méchanceté aucune, et tendit sa main à l'autre, pour l'aider à sortir de sa demeure qui devait être plus qu'inconfortable.

Puis, il saisit son menton dans sa main droite et rentra un peu la tête, comme pour faire mine de réfléchir. Il n'avait croisé aucun Shinigami à l'air féroce et assoiffé de sang, et il était probable qu'il soit le seul Shinigami présent à quelques dizaines de mètres à la ronde. Mais l'autre ne le sachant pas, il allait pouvoir le faire tourner un peu en bourrique. Juste un peu, histoire de se venger de ce que faisaient subir les Reaper à ses camarades. Une pensée le frappa cependant: et si tout ça n'était qu'une mascarade, et que l'autre était venu là pour se défouler sur des âmes innocentes ou sur des Shinigami de passage? Il fallait garder sa méfiance, et même s'il allait s'amuser un peu, le Capitaine de la Cinquième restait prêt à réagir à tout comportement suspect de son interlocuteur. Relevant la tête pour signifier qu'il avait fini de réfléchir, il haussa les épaules et annonça sobrement:


- Désolé, je n'ai pas croisé les Shinigami dont vous parliez, l'ami. D'ailleurs, est-ce que vous avez un nom?

Il se tut, puis avança de quelques pas, regardant de tous côtés, comme s'il cherchait quelque chose. Il espérait que l'autre rentrerait dans son manège, serait convaincu qu'il était prêt à l'aider, et se dévoile un peu plus. Connais ton ennemi, avait dit un grand stratège. Et toutes informations sur les Reaper, même venant d'un petit bonhomme qui n'avait l'air de rien du tout, était bonne à prendre. Après tout, peut-être était-il comme Taka, quelqu'un qui a l'air de pas grand chose et se révèle en réalité plutôt dangereux? Le Destin aurait alors été un sacré plaisantin de les réunir au détour des ordures du Rukongaï, mais rien n'est impossible, comme on dit. S'arrêtant de chercher, le blondinet se tourna vers son vis-à-vis et lui tendit de nouveau la main, mais cette fois pour échanger des salutations en bonne et due forme. D'un ton amical, il lança:

- Je m'appelle Taka, au fait. Enchanté!
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Osario Ortega
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MessageSujet: Re: L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias]   L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias] Icon_minitimeMer 6 Aoû - 20:19

En voyant une main tendue juste sous son nez, une lutte de pouvoir s'opéra dans le crâne de Mathias, dont aucun parti ne sortit vainqueur. Une joute sanguinaire et sans merci entre le réflexe bassement ordinaire de tendre la sienne en retour et celui, qui l'était beaucoup moins, d'éviter le contact à tout prix de peur de ce qui pourrait en résulter. Son vis-à-vis put donc tour à tour le voir le fixer avec incrédulité, rapprocher ses doigts des siens d'un air soupçonneux et enfin balancer son bras sur le côté pour n'avoir pas à le toucher. C'est qu'on était ici au sein du Rukongai. Qui dit Rukongai dit bouseux, et qui dit bouseux dit germe. Le non merci était de circonstance, mais son corps l'exprima bien mieux que lui.

Surpris par la brusquerie de son propre geste, Mathias lâcha une exclamation aux allures de nasillement avant que tout son corps ne suive malgré lui le mouvement. S'il ne ratterrit pas cette fois au fond de la benne, le « BONK » retentissant que produisit son front en percutant le bord – en acier, naturellement – le valait largement tant sa douloureuse mélodie émargeait au divin. Se relevant à nouveau en tanguant autant que si on l'avait jeté dans une bonne bouteille de quelque millésime en lieu et place de la poubelle du coin, il se massa la tête d'une main peu assurée. Si ses cheveux d'ébène cachaient la majeure partie des dégâts, la trace rouge vif qui lui traversait le visage jusqu'à l'arête du nez eût été difficile à ignorer.

« Ça va, j'vais bien... J'ai l'habitude... »

La lassitude avec laquelle il avait prononcé cette phrase tendait à démontrer que ses passages dans sa bouche étaient un peu trop fréquents à son goût. Au moins devait-on lui reconnaître qu'elle était audible dans son intégralité, le débit de parole de Mathias – trop lent la plupart du temps mais trop rapide dès qu'il était nerveux – ne s'y prêtant que trop rarement. La médecine des Reapers était à la pointe du progrès et c'était une bonne chose, car sans elle, il se pouvait fort bien qu'il aurait plus de « blessures de guerre » à arborer que les soldats les plus émérites de son ordre. Alternant entre grimace de douleur et mine hagarde, il fallut attendre que vienne sur le tapis la question de son identité pour qu'il rassemble ses esprits.

« Mathias, mais on m'appelle aussi « Math-qu'a-la-Poisse ». » déclama-t-il d'un ton morne.

Ce n'était pas vraiment vrai, mais personne ne le savait ici. En outre, après la démonstration à laquelle il venait d'assister, son nouvel ami – façon de parler – ne risquait pas de remettre en doute la légitimité du surnom. La carcasse de poiscaille encore dans le bec, son corbeau revint vers lui et décrivit un cercle élégant avec son crâne pour épicentre avant de le prendre, comme à son habitude, pour une piste d'atterrissage. Y planter ses serres pour retrouver plus vite son équilibre étant une étape qu'il n'avait pas l'air décidé à sauter, même après toutes ces années. Une fois en place, ce fut au tour de l'animal de jauger le blondinet, d'un regard incroyablement plus éclairé que celui de son maître bien-aimé...

Malgré tout ce que la Death Valley comptait d'étrangers et de diversité que ce soit en terme de cultures ou de langages, le japonais était encore un terrain glissant à son oreille européenne. S'il se débrouillait à peu près pour le baragouiner correctement (avec « l'aide », désirée ou non, de son volatile quand il le fallait), il avait encore du mal avec les noms propres. Leurs sonorités les rendaient difficiles à différencier du langage courant pour lui, si bien qu'il avait d'abord cru que le Rukongai était un plat régional qu'on leur offrirait à leur arrivée en lot de consolation – ou de repas du condamné. Raté, et la déception était encore là. Son sourcil droit prit des airs d'accent circonflexe quand Taka s'essaya aux présentations.

« T'as qu'à quoi ? Ouvrir les yeux ? »

Les raisons qui rendaient la cohabitation entre Reapers et Shinigamis étaient nombreuses, et une forme de racisme en faisait partie. Ce n'en était cependant pas du point de vue de Mathias de se demander comment faisait son interlocuteur pour ne pas rentrer dans les murs. Ce détail de son anatomie était d'ailleurs la seule chose qui l'avait empêché de le prendre pour un allié si l'on omet l'absence de totem, sa blondeur et le phénotype nippon se mariant assez mal. Ce qui était, paradoxalement, la seule raison qu'il ait de le trouver douteux pour le moment. Décidé à sortir de sa poubelle, il bondit au-dehors avec une agilité contrastant assez nettement avec les « prouesses physiques » démontrées jusqu'alors. Rien d'aussi étonnant que la pesante lance en argent massif plus grande que lui qu'il en sortit l'instant d'après et accota à son épaule, cependant...

« Et euh, tu fais souvent les poubelles dans le coin ? Je te juge pas hein, t'en fais pas ! Tous les goûts sont dans la nature et si t'es heureux comme ça j'vais pas critiquer tes choix religieux ! C'est, euh, juste pour savoir, quoi. »

Si la réponse ne l'intéressait pas plus que ça, mieux valait savoir s'il devait trouver une autre cachette...
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Kazegai Taka
L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias] Capcom
Kazegai Taka
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MessageSujet: Re: L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias]   L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias] Icon_minitimeSam 16 Aoû - 9:14

Cet homme était décidément l'une des personnes les plus improbables que Taka ait jamais rencontré, si ce n'est la plus improbable. Entre son jeu de mots des plus douteux sur le patronyme du Capitaine de la Cinquième, son surnom - Math-qu'a-la-poisse - et sa capacité à tirer des conclusions sur une action, il tenait la dragée haute à toutes les bizarreries que le Faucon avait pu croiser au cours de sa vie. Et puis, le volatile noir qui l'accompagnait et sa lance en argent confirmèrent ce dont le Shinigami se doutait depuis la première apparition du corbeau: il avait à faire à un Reaper, il n'y avait plus aucun doute à avoir. Il resterait méfiant, sans pour autant éveiller les soupçons: il était rusé comme un renard, après tout. Mais tout de même, il avait l'air beaucoup moins agressif que la plupart de ses comparses et semblait plus du genre à paniquer et à avoir "Courage, fuyons!" comme devise. Un peu comme le Capitaine de la Cinquième, d'ailleurs, saupoudré d'une lâcheté non coutumière chez le blondinet. Qui sait, peut-être était-ce là le début d'une grande amitié? Math-qu'a-la-poisse et "T'as qu'à demander à Taka d'le faire.", amis envers et contre tous... Taka chassa toutes ces pensées en secouant la tête. Avant tout, il fallait qu'il éclaircisse sa situation. Il se contenta d'un simple:

- Je ne fouille les poubelles que quand des gens s'y trouvent. Au moins, vu leur lubie, je n'ai pas à rougir de la mienne!

Tentative d'humour. Quand à savoir si Mathias ferait la part des choses et la prendrait pour ce qu'elle était - un simple trait d'humour - , c'était une autre histoire. A coup sûr, en tant que Reaper, il avait déjà tout un tas de préjugés sur les dieux de la mort orientaux, alors il croirait peut-être que ramasser les ordures faisait partie de leurs occupations préférées. Cela dit, depuis que les comparses du maître du corbeau s'étaient immiscés dans les affaires de la Soul Society, le ramassage d'ordures et le remplissage de papiers étaient bien les seules tâches qu'ils avaient laissées aux soldats du Gotei 13. Taka fixa l'autre, entrouvrant légèrement sa paupière droite et révélant l'éclat émeraude de sa pupille. Voilà pour sa réponse au jeu de mots douteux. Qu'est-ce qu'il allait faire de cet énergumène? Vu son attitude, les Shinigami qu'il évoquait tout à l'heure avaient dû lui faire des misères, le contraire semblant beaucoup plus improbable. A moins que ce ne soit qu'un piège pour endormir la vigilance de Taka, et que Mathias ne soit le Leader Suprême de tous les Reaper, et qu'il l'élimine parce qu'il venait de se moquer de lui. Non, il ne pourrait pas le tuer sans provoquer de guerre ouverte entre les deux camps qui cohabitaient bon gré mal gré au sein de la Soul Society. Et si c'était là l'objectif des Faucheurs depuis le début? Taka ferma sa paupière, pour ignorer ces élucubrations. Ce Mathias l'angoissait. Pas au point de se cacher dans une poubelle, mais quand même.

Il aurait voulu partir, mais il ne pouvait pas le faire sans piétiner toutes les convenances et embraser les étincelles de la guerre, qui devenait de plus en plus crédible dans son esprit au fil des secondes qui s'écoulaient. En plus, le Corbeau était un présage des plus funestes... Il allait se faire tuer ici sur place, et cet oiseau dévorerait ses yeux, emplissant de sang ses orbites. Changer de sujet, vite, changer de sujet. Taka se lança, hésitant:


- Mais au fait, Mathias, qu'est-ce que vous vouliez aux Shinigami dont vous parliez tout à l'heure? Ils vous ont fait des misères?

Peut-être qu'il serait assez effrayé et qu'il oublierait ses projets de meurtre, comme ça.
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Osario Ortega
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MessageSujet: Re: L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias]   L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias] Icon_minitimeMar 2 Sep - 14:46

Et ça arrive souvent ? s'enquit-il, inquiet.

L'idée que ça puisse être un trait d'humour ne lui avait pas même effleuré l'esprit tant une telle remarque suffisait à faire naître en lui une angoisse viscérale. Si d'autres que lui avaient pour habitude de trouver refuge dans ces containers, cela voulait non seulement dire qu'il encourait le risque de tomber sur l'un d'eux en sautant dedans mais aussi qu'il s'agisse d'ennemis postés en embuscade. De même, que l'astuce soit à la fois connue et couramment pratiquée signifiait que l'endroit n'était plus sûr...N'était-ce pas la plus pure preuve qui soit que Soul Society était un endroit dangereux ?

Jetant du même coup des oeillades craintives en tous sens par peur de voir un pointeur laser éclore sur quelque partie de son anatomie, le fossoyeur devint plus livide qu'il ne l'était déjà, bien qu'il s'efforçât de rester plus ou moins en place pour ne pas contrarier son vis-à-vis. C'était la seule personne qu'il avait rencontré depuis son arrivée à ne pas donner l'impression de lui vouloir du mal... Même s'il n'excluait pas l'idée que cela puisse n'être qu'un piège odieux de sa part. Autant ne pas lui donner à lui aussi des raisons de lui en vouloir ! Dans un accès de paranoïa, il se jeta sur Taka, perdant le peu de moyens qu'il lui restait.

Faut que tu m'aides... Je dois trouver une autre planque ! Je dois pas les laisser m'avoir...

Ses mains tremblantes fermement cramponnées à son haori – sans plus savoir ce que c'était que l'instant d'avant, mais qui s'en souciait ? -, il releva vers lui ses airs de chien battu – inclus les yeux embués de larmes et la lèvre tremblante, la morve au nez lui étant fort heureusement épargnée. Nul doute que le général faisait peine à voir, mais il n'y avait rien d'anormal à cela ; seulement, ce qui était courant pour ses collègues ne l'était pas pour Taka. Aussi coutumier du phénomène qu'on peut l'être, Never ne broncha pas non plus, poursuivant sa digestion dans le calme.

Faire fi des effusions de son maître – même si inverser les rôles eut été plus juste - était l'une des premières choses qu'il avait appris, avant même la coopération en combat. Puis, ayant l'air de reprendre un semblant de contenance, il bondit pratiquement en arrière pour reprendre ses distances. Sa brusquerie fut telle que la pointe de sa lance, tombée au sol au cours de sa crise de nerfs, se releva dans un large arc de cercle qui passa près de priver le blondin du seul oeil qu'il ait montré jusque là. Laissant l'arme incriminée peser sur sa clavicule, l'oiseleur se mit en devoir de s'essuyer les mains sur sa tenue...

Euh. En fait non. Ça ira. Si, j'te jure ! Je leur demanderai de me faire une petite place, et au pire qu'est-ce que je risque, hein ? Qu'ils m'égorgent pour me prendre tout mon argent et me laissent me vider de mon sang dans une ruelle sombre exactement comme celle-ci ? Ha ! Qui irait croire ça, hein ?... Hein ?

...Du moins jusqu'à se rendre compte qu'il n'en serait pas pour autant acquitté des germes de la maladie infectieuse qu'il le soupçonnait de lui avoir transmis par simple contact. Ce constat fait, tout ce qu'il trouva à faire fut de glapir de terreur et de se précipiter contre le mur le plus proches - tout de briques, si défraîchies que seul un exploit d'imagination était susceptible d'en rappeler la couleur d'origine – dans l'espoir que la crasse élimine les risques. Du moins était-ce l'argument grâce auquel « son » corbeau l'avait jadis convaincu qu'il ne risquait rien à se terrer parmi les ordures. S'il y avait bien un fond de vérité, la démarche était intéressée au possible – ce qui n'empêchait pas son partenaire de ne toujours pas l'avoir remarqué.

Vous... Vous vivez vraiment ici sans savoir ? Mais... Mais vous êtes fou ! Tout le monde sait que les Shinigamis sont des monstres assoiffés de sang et qu'ils se cachent sous votre lit pour boire votre âme quand vous dormez ! D'ailleurs je n'ose plus dormir depuis que je suis arrivé ici parce que, croyez-le ou non, mais MÊME MOI j'ai peur qu'ils réussissent à entrer dans la base. Vous avez de la chance que je sois là ! Heureusement, on ne risque rien pour le moment, comme ils brillent au soleil ils peuvent sortir que la nuit... On doit juste éviter de marcher dans les flaques avec le pied droit, sinon ils nous changeront en pierre...
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MessageSujet: Re: L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias]   L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias] Icon_minitimeJeu 11 Sep - 21:04

[Désolé du retard Bro, la rentrée toussa, j'ai eu plein de trucs à faire °°]

Même si le Capitaine de la Cinquième ne portait pas dans son cœur les Reaper, bien au contraire, il ne parvenait pas à en vouloir à Mathias. Son comportement de monomaniaque persuadé que le monde entier lui en voulait ne pouvait que lui rappeler ce qu'il était à ses débuts au sein du Gotei 13, et il ne pouvait donc pas en tenir rigueur au Dieu de la mort Occidental, ça aurait été l'hôpital qui se fout de la charité. Bon, il exagérait peut-être encore plus que le Taka de l'époque, mais l'intéressé lui-même n'aurait jamais cru ça possible avant d'y assister en face. Et après que Mathias ait énuméré les caractéristiques des Shinigami, le chétif blondinet se regarda de la tête au pied: il n'avait jamais bu d'âme, et n'y tenait pas plus que ça, même s'il lui était déjà arrivé de se cacher sous un lit. C'était le sien, par contre. Quoique Dame Farune lui demandait parfois de rester sous son lit pour en chasser les monstres. Heureusement pour lui, le lit de la demoiselle était fort élevé, et il avait la place de tourner et retourner, puisqu'il bougeait beaucoup dans son sommeil, à l'époque. Il ne brillait pas non plus au soleil, et ne pouvait pas changer les gens en pierre. La vie aurait été plus simple s'il avait pu, malgré la condition un peu étrange évoquée par le Reaper. Reaper qu'il était d'ailleurs temps de mettre au courant.

Taka le considéra un moment, puis lui adressa un sourire désolé, et franc: apprendre la vérité à son interlocuteur n'allait pas faire du bien à ce dernier, et faire du mal gratuitement n'était pas dans les principes du Shinigami. Il prit l'autre par les épaules, pour s'assurer qu'il ne s'enfuit pas avant qu'il n'ait fini, puis il se lança:


- Tu sais, Mathias... Je suis un Shinigami. Mon haori, ce manteau blanc que tu sembles apprécier depuis tout à l'heure, signale que je suis un Capitaine. Kazegai Taka, Capitaine de la Cinquième Division. Je sais, tu ne vas pas être content de l'apprendre, mais tu me rappelles un peu celui que j'étais avant, et je n'aime pas me mentir à moi-même. Comme tu le vois, toutes tes idées sont erronées, même si je t'accorde que tu as de l'imagination. Pour reconnaître un Shinigami, fie-toi plutôt à sa tenue entièrement noire, ou à ce manteau blanc, donc, qui indique un Capitaine, ainsi qu'au sabre très souvent présent à sa ceinture. Maintenant, le choix est à toi: si jamais tu parviens à supporter ma présence, je peux t'aider à retrouver les Shinigami qui te font des misères, et leur en faire passer l'envie. Comme tu le sens.

Le frêle blondinet lâcha le maître du Corbeau, et attendit. Normalement, il n'aurait jamais proposé son aide à un Reaper. Mais ça crevait les yeux que l'affectation ici, voire les actions en général des Dieux de la Mort occidentaux, n'étaient pas du goût de Mathias, qui aurait sûrement préféré rester dans son chez lui, tranquille et loin de toute menace. Comme le Kazegai à l'époque où il débutait à la Troisième Division. Et il aurait voulu, à cette période, que quelqu'un lui tende la main et l'aide à sortir de sa paranoïa. Personne ne l'avait fait, et il s'était construit seul, y passant des années, jusqu'à devenir celui qu'il était aujourd'hui. Et il avait envie d'être celui qui tendrait la main à Mathias, pour rendre son séjour à la Soul Society un peu plus supportable, à défaut d'être désiré. Mais du reste... C'est le lancier qui avait toutes les cartes en main. Qu'il ne se soit pas déjà enfui était peut-être bon signe.
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MessageSujet: Re: L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias]   L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias] Icon_minitimeMar 28 Oct - 6:12

Les yeux de Mathias s'agrandirent sous la surprise quand son interlocuteur osa finalement lui révéler sa vraie nature. Bas les masques – façon de parler : la trahison était déjà assez amère en apprenant qu'il était à la solde de l'ennemi, il n'aurait plus manqué qu'il soit en sus l'un des horribles Vases Hard (ou quelque chose comme ça) que la Soul Society accueillait en pagaille ! Malgré les mains du Shinigami sur ses épaules, qui le démangeaient étrangement depuis qu'il avait initié ce contact, l'oiseleur fit un pas en arrière. Puis deux, avant de commencer à se débattre pour briser son étreinte, pris d'une frénésie invraisemblable à la vue de son physique chétif.

Sa force n'était peut-être pas son point fort, mais il était tout de même Reaper, même si l'on avait tendance à l'oublier – lui y compris. Son regard parut osciller entre deux émotions, si ce n'est trois : la tristesse et l'indignation, avec la frayeur en supplément. Le discours qu'il tint tout en gesticulant fut du même tonneau, les intonations variant comme s'il sautait sans cesse d'une humeur à une autre comme un film dont on sauterait les scènes intermédiaires à grands coups d'avance rapide.

Tu... Tu m'as menti ? JE L'SAVAIS ! J'aurais dû deviner que je pouvais pas faire confiance à un type qui garde tout le temps les yeux plissés ! J'vais le dire à Vespa !

Les informations que lui donnaient Taka aurait pu être précieuses, si être au bord de l'hystérie ne l'avait pas empêché d'en retenir un traître mot. Tous les signaux d'alerte de son corps et de son esprit perturbé étaient au rouge, et sa pensée régie par la crainte d'une réaction allergique après avoir été en contact avec l'un de ces individus. La terreur brouilla le bouillon émotionnel que reflétait son regard et il finit par se libérer de l'emprise du capitaine – que celui-ci ait lâché sous le coup de l'étonnement ou pour ne pas lui faire de mal.

Comme répondant aux soupçons de son esprit, il renifla bruyamment avant de lui éternuer au visage, réveillant du même coup l'animal qui dormait sur son crâne. Toute cette agitation n'étant bonne ni pour son sommeil, ni pour son caractère, sa réaction immédiate fut de bondir au visage du Shinigami dans une nuée de plumes noires. Profitant de cette diversion, son maître tourna les talons et se mit à courir aussi vite qu'il le pouvait, échappant par miracle à la dure loi de Murphy qui aurait voulu le voir se prendre les pieds dans son pantalon.

VESPAAA ! appela-t-il à l'aide à s'en esquinter les cordes vocales, disparaissant à l'horizon.

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L'habit ne fait pas le Dieu de la mort [Pv Mathias]

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