AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

CreativeJuiz

OuvrirFermer






Le forum est fermé. Vous pourrez nous retrouver sur notre nouveau projet ICI
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez
 

 Le dernier chocolat [pv Tama]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Itô Mizuki
Le dernier chocolat [pv Tama] Shi-shi
Itô Mizuki
Rang : 4 ème siège de la septième division

Messages : 211
MessageSujet: Le dernier chocolat [pv Tama]   Le dernier chocolat [pv Tama] Icon_minitimeJeu 10 Juil - 10:49

Mizuki, depuis qu'elle avait réchappé de sa malheureuse expérience d'acquisition du Bankaï et dès qu'elle fut sortie de sa chambre de la quatrième division, avait décidé de changer sa façon de penser et d'interagir avec les autres, d'un ordinaire plutôt timide elle cherchait désormais la compagnie et la présence de ses paires. Au début elle avait eu du mal et c'était lancée dans une parodie grotesque d'un comportement sociable , ce qui avait plutôt tendance à produire l'effet contraire à celui escompter. Mais bon on ne pouvait lui en vouloir de tenter, la jeune femme était juste contente de ne pas avoir fini sa jeune après vie peut de temps auparavant. De toutes façons on lui avait prescrit du repos, alors elle avait mis en parenthèse sa vie militaire et elle comptait bien suivre l'avis des experts et moins experts de la 4ème division.

Pour le moment elle était juste dans la queue d'un magasin de confiseries,qui venait juste d'ouvrir à la Soul Society. Elle s'étonnait que l'on puisse ouvrir une telle boutique dans le royaume des âmes mais bon, il en fallait pour tous les goûts, et le propriétaire avec certainement eu une idée saugrenue en pensant que les Shinigamis aimeraient les douceurs sucrées. À sa grande surprise elle avait découvert une immense file d'attente composée presque uniquement de ses semblables qui se pressaient au portillon du magasin à l'enseigne multicolore. Peut être étaient ils venus ici par pur curiosité comme elle ? Elle décida d'interroger la personne devant elle dans la file, un grand tatoué qui devait certainement faire deux têtes de plus qu'elle. Elle lui tapota doucement l'épaule et adopta son visage le plus kawaï. L'autre se retourna en grognant et avec un air interloqué regarda la bouille d'une Mizuki tout sourire.

> Excusez moi depuis quand cette boutique est ouverte ?

> Comment ça tu ne connais pas les confiseries de Cho' ?

Le colosse paru vraiment étonné et Mizuki rougit un peu de honte, perdant de sa superbe : le magasin était donc devenu un lieu phare pendant son absence -enfin si on pouvait appeler ça comme ça- ? Elle bredouilla quelques mots, inventa une excuse bidon à son ignorance comme quoi elle avait été envoyée sur Terre un long moment -excuse qui marchait toujours- et l'autre se dérida.

> Et bien jeune demoiselle, sache qu'il a ouvert il y de cela un mois, et sa réputation n'est plus à faire ! Mais en fait je te laisserais juger par toi même, si tu as la patience de subir 2h de queue.

Mizuki ne put s'empêcher de retenir un "2 heures?"et le grand hocha la tête en lui indiquant le panneau qui se trouvait juste à côté d'elle et qu'elle n'avait pas remarqué jusqu'alors. Il indiquait qu'à cette endroit de la file, 2 heures d'attentes étaient en effet à prévoir. Plusieurs des ces panneaux jonchés d'ailleurs la file et aussi loin que la Shinigami aux yeux fluorescents pouvait le voir – la queue derrière elle prenant un angle- les chiffres allaient jusqu'à 6 heures. Il y avait décidément des courageux, cette pensée effleura l'esprit de la jeune femme alors que la queue se mettait doucement en marche. Elle ne se découragea pas pour autant et choisit de prendre son mal en patience, après tout elle n'avait rien de mieux à faire, et cet engouement général pour la petite boutique piquait sa curiosité au plus haut point. Elle décida de mettre en place un artifice pour tuer l'ennuie et décida de compter les nombres de Shinigamis présents dans la file. Vite lasse de ce petit jeu elle passa à une de ses activités favorites : Qui est qui ? Il consistait à savoir de quelle division était la personne. Mizuki était très forte à ce jeu.

Le temps passa plus vite que prévu et elle pénétra enfin dans le magasin. Déjà l'odeur lui plaisait, c'était bon signe. Elle se fraya un chemin jusqu'à une étagère de petites boules qu'elle identifia comme des pralines, elle n'en avait manger mais elle savait que les humains en raffolaient, du moins pour ceux de l'ouest -elle avait fait quelques missions en Europe-. Elle c'était toujours demandé le goût que ça avait et décida d'en prendre un petit sachet. Elle déambula un peu plus dans la petite bâtisse non sans jouer des coudes pour se frayer un chemin entre ses comparses venus ici pour la même chose qu'elle. Elle braqua soudainement son regard fluorescent sur une étale où était posé un unique produit qu'elle identifia rapidement comme du chocolat, un coup d'œil à droite , un autre à gauche et elle se précipita sur la précieuse denrée, le Sacro-Saint des gourmets. Au moment où elle posa la main dessus une autre main se posa sur la sienne. Elle leva son regard lumineux sur l'importun qui osait lui voler son précieux trésor et clama non sans une pointe d'énervement mais avec une voix enfantine.

> Mais heu...dites donc c'est mon chocolat, je l'ai vu avant vous! Et puis la galanterie voudrait que vous me le laissiez!

Elle savait bien que dans une organisation armée la galanterie n'était pas vraiment de mise mais bon elle décidait de tenter le tout pour le tout avant de se rendre compte bêtement que l'autre était en fait...une femme, très masculine certes mais une femme quand même. Elle rougit de sa bêtise et s'inclina en se confondant en excuses.

> Pardonnezmoimabetisejesuisuneidiote.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1708-ito-mizuki-terminee
Idjouher Tamanart
Le dernier chocolat [pv Tama] Shi-vic
Idjouher Tamanart
Rang : 10ème siège de la 7ème Division

Messages : 198
MessageSujet: Re: Le dernier chocolat [pv Tama]   Le dernier chocolat [pv Tama] Icon_minitimeVen 11 Juil - 22:41

Le grand jour.

Un jour dédié à notre chère famille et je me suis levée tôt pour cela, pas le temps de gaspiller une seconde. Je suis déjà accaparée par les enfants et là, ils me regardent, me posent des questions sur ce que j’écris. Je leur dis.

Maintenant, ils veulent te dire certaines choses.


[L’écriture est très appuyée et maladroite]

QISMAT ! T’ES PARTI OU ? TU NOU MANQUE !

[L’écriture est un peu moins appuyée, toujours aussi maladroite]

AUJOURD…D’HUI TAMA VA JOUE AVEC NOU

[L’écriture est plus soignée, penchée, celle d’un gaucher]

Qismat, on t’en gardera un. Tu nous manques.

Riheb.

P.S. : Je vais mettre les rubans rouges, je les ai bien conservés !


*****

Elle aurait voulu être pleinement heureuse de cette journée de congés mais non, il n’était absolument pas mérité, ni demandé à la base. Cela faisait deux ans que les Reapers étaient installés si bien que la Division 2 avait des allures de Division 13. Autant être entourée des gens que l’on aime plutôt qu’accompagnée de brouhaha d’un ton prudent avec la rage au ventre de ses collègues. Depuis le temps que les enfants de la maisonnée voulaient lui montrer leur progrès, leurs découvertes, Idjouher n’allait pas laisser passer cette chance. Le matin, elle prit le temps de parler avec les femmes ainsi que de participer aux tâches ménagères en laissant les enfants jouer dans l’arrière-cour. Rapidement, la discussion finit par tourner autour des potins de quartier puis sur la vie privée de leur pilier. Oui, elle ne vivait que pour sa famille et jamais pour elle-même ce qui fit sourire Lalla Zohra tranquillement assise sur un tabouret sous le porche de fortune à l’abri du soleil éclatant d’été. Elles étaient si loin de la vérité. Comment avoir une vie amoureuse sans l’envie d’en avoir et même pire, n’avoir aucune notion de cette idée folle ? Qismat avait essayé maintes fois de lui expliquer et avait même tenté sa chance, avec douceur comme avec violence, Idjouher n’avait pas répondu. Qu’est-ce qu’il fallait répondre de toutes façons ? Cette façon qu’il avait à la regarder lui faisait penser aux Hollows qui voulaient la tuer quand elle en croisait et ne s’était pas gênée pour le lui dire.

« L’amour est une façon d’avoir faim. Le consommer est l’apaiser. Plus tu me résisteras… »

- Abbes serait un bon parti ! Tu pourrais même l’entraîner pour qu’il devienne Shinigami ainsi vous pourriez vivre au Seireitei, suggéra Akatane.
- Non.
- Il est grand, fort, calme, vous vous connaissez depuis longtemps… continua à énumérer Akatane avec une épingle dans la bouche en étendant un drap.
- J’ai dit non.
- Tu n’aimes pas mon père, Idjouher ?

Ce fut Riheb qui finalement réussi à clore le sujet, la mine étonnée et un peu tristounette encadrée de ses cheveux bruns longs décorés des fameux rubans rouges, présents de Qismat. Elle avait beau grandir, elle restait une enfant que l’on voulait dorloter à jamais

- Ton père et moi sommes amis. Je l’aime mais pas dans le sens qu’Akatane voudrait.

Au vu du sourire éclatant de la jeune demoiselle aux rubans rouges, cette réponse lui allait comme un gant et lui montra un petit bateau de papier bien droit et soigné.

- Tu es sûre que ça va marcher, ça ? demanda Riheb en inspectant une dernière fois sa création.

Affectueusement, Idjouher lui prit la main pour l’attirer à quelques lieues de la maison où un cours d’eau passait, un simple ruisseau entre deux pâtés de maisons où un figuier fatigué coulait ses vieux jours. Toutes les deux s’amusèrent à le faire voguer le plus loin à l’aide de fines branches mortes puis le laissèrent couler, diluant l’encre qui composait leur lettre commune.

- L’âme de Qismat...sa destination reste une question en suspens. Par contre, pour son corps qui fait partie de notre environnement, autant que tout ce qu’on aurait voulu lui dire fasse partie du même ensemble. L’eau, l’air, la pierre, le feu de la Soul Society.

Riheb était pendue à ses lèvres, ses grands yeux marrons tournés vers le visage de sa précieuse grande sœur essayaient apparemment de chercher une autre réponse tout en assimilant la précédente.

- Tu l’adorais, hein ?

Idjouher ferma les yeux, le sourire léger et triste figé sur ses lèvres retenait un suspense difficile à gérer pour Riheb qui retenait sa respiration.

- Oui. Je l’adorais.

Et Riheb éclata de rire, cristallin, léger, un gazouillis qui attisait le rire plus soutenu de la Shinigami.

- Qu’est-ce qu’il aimait le plus manger ?
- Le chocolat.


Riheb était étonnée, puis fronça les sourcils pour fouiller sa mémoire, persuadée qu’un élément pareil n’aurait jamais dû lui échapper puis finit par soupirer de frustration.

- Pourquoi tu n’as jamais préparé des gâteaux ou des friandises au chocolat ?
- Il aurait été capable de voler les friandises pour toi, il était hors de question qu’Abbes et Qismat ait une raison de se taper dessus.
- Il parait qu’il y a un confiseur chez les Shinigami.
- Oui, c’est vrai.


Espiègle, Riheb laissa s’étirer un long moment de silence et minauda :

- Si tu n’as pas d’idées pour nous gâter…autant apprendre d’un maître ?
- D’accord, tu as gagné. Je vais y aller mais la prochaine fois, essaie de ne pas espionner les rares Shinigami passant par là.


Pris en faute, Riheb mit sa main sur le cœur et jura de ne plus recommencer. Tous étaient à cran, s’ils devaient se passer les nerfs sur des citoyens de districts reculés, autant ne pas leur donner de raisons de le faire. Cette situation était plus que désastreuse…

De retour à la maison, Idjouher expliqua rapidement qu’elle allait acheter des chocolats de chez Cho’. Rapidement, elle mit son shihakusho et son hakama, sans oublier de compresser sa poitrine fort peu importante déjà et de fixer Saif-al-Jawza à sa ceinture. Pressée de consacrer de nouveau du temps aux siens, la kabyle prévint de son absence et disparut en un shunpô en passant par les toits que ses pieds nus connaissaient par cœur, les tabi à la main.

Arrivée devant le gardien qu’elle salua poliment, Idjouher remit ses tabi pour pénétrer dans l’enceinte du Seireitei. Une boutique de sucreries ne devait pas être difficile à trouver. C’était une bonne idée histoire d’adoucir un tant soit peu le cœur aigri et lourd de ses compères. En posant quelques questions aux Shinigami sur place et à l’odorat, la kabyle arriva à bon port : chez Cho’, une petite boutique faite à partir d’une remise réaménagée pour mettre des étalages et ouverte à l’arrière pour permettre d’en cuisiner afin de ravir les plus patients à l’arrière. Ingénieux et sans trop dépenser de moyens pour arriver à un enthousiasme rafraîchissant. Pourquoi ne pas essayer et faire partager ? Ni une ni deux, Idjouher s’engagea dans la longue file sans broncher.

Deux heures plus tard, ses pieds étaient au supplice. Rester planter des heures étaient dans ses cordes mais avec des tabi inconfortables était de trop. Toute en finesse et en agilité de velours, Idjouher parvint à l’article désiré, approchant sa main prudemment, elle se saisit d’une autre plus rapide que la sienne dont le poignet était paré d’un bracelet à peine caché par la manche de son shihakusho. Elle appartenait à une jeune femme arborant un châle blanc où lézardaient ses cheveux rouges. Leurs regards se croisèrent, ce fut dommage de constater que la colère habitait ses yeux turquoise.

- Mais heu...dites donc c'est mon chocolat, je l'ai vu avant vous! Et puis la galanterie voudrait que vous me le laissiez !

Idjouher resta neutre, toujours la main sur celle de sa comparse bien nerveuse, il valait mieux la laisser d’abord tempêter avant de discuter calmement. Il y avait bien une solution à tout même pour des chocolats. Après tout, ce n’était pas que pour elle.

Tout à coup, son visage prit la teinte de ses cheveux et lâcha sa main, peut-être que le contact la dérangeait après tout.

Sai. Elle vous a prise pour un mâle.

Cela lui était tellement naturel d’être prise pour un garçon qu’Idjouher n’en fut absolument ni embarrassée, ni courroucée. Cependant, jamais elle n’aurait cru que cela allait gêner facilement autrui. Parfois, cela pouvait blesser l’orgueil de quelques jeunes recrues téméraires pendant les séances d’entraînement mais cela s’arrêtait là.

Et la Shinigami à la chevelure de jaspe s’inclina, bredouillant des excuses.

- Mademoiselle, je vous en prie... Attention, venez par là je vous prie, prévint doucement Idjouher de sa voix profonde en entraînant sa consœur vers elle, menacée par quelques coups de coudes.

Avisée, Idjouher prit rapidement le sachet de chocolats et le mit devant la Shingami.

- Je suis venue ici pour partager ces bonbons. Je n’en ai besoin de peu, je compte un peu m’inspirer tout simplement. Si vous le voulez, je l’achète et nous pourrions partager.

Il était hors de question qu’une rare oasis de détente pour Shinigami soit le théâtre de piques de crise alors qu’il était simple de trouver un terrain d’entente.

Malheureusement, les gens se poussaient et s’engageaient vite dans la boutique. Tant pis, elles allaient s’entendre plus tard. Idjouher fit signe à la Shinigami aux yeux turquoise de l’attendre, alla rapidement à la caisse pour payer le dû, revint en jouant des hanches pour laisser la place aux autres clients et retrouver son obligée.

En signe de bonne volonté, Idjouher lui remit le sachet et lui fit signe de sortir au plus vite de cette fournaise naturelle saveur praliné.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t2215-idjouher-tamanart
 

Le dernier chocolat [pv Tama]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Praline & Chocolat [Privé]
» Reprise de contact [ft. Tama]
» Perte de temps ? [PV Tama]
» Le dernier dojo [Sunkaze Saya]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bleach - Before the Shadows :: Soul Society :: Seireitei-