Parfois, il faut faire son devoir, et comme dirait Jean-Claude, soyons " aware ". Je ne savais plus depuis combien de temps exactement j'étais devenu espada. Mais en très peu de temps j'avais su prendre mes repères dans le Palais de Las Noches, bien que je n'avais pas encore croisé un seul de mes compères. Il en était de même pour le Rey, qui demeurait caché quelque part, sans doute occupé à faire quelque chose d'important. Je commençais peu à peu me familiariser avec ce corps d'Arrancar, qui m'avait octroyé de grands pouvoirs que jamais je n'aurais pu obtenir en tant que simple Vasto Lorde. La puissance me réjouissais, mais c'était avant tout Nacimiento qui obsédait toutes mes pensées. Cette cité était précisément ce qui manquait dans le Hueco Mundo pour magnifier sa splendeur. J'aimais ce monde qui avait su me forger, et il me le rendait bien. La religion avait fait une arrivée en grande pompe grâce au culte de Sima et surtout grâce aux institutions qui avaient été mises en place par notre souverain. Ce qui signifiait qu'une culture hollow allait voir le jour, et qu'une société complexe allait se fonder. Chose qui allait nous permettre de nous renforcer davantage.

J'avais quitté Las Noches depuis ce matin à la vitesse grand v. Une dépêche m'était parvenue ce matin, et je me devais de faire mon devoir d'espada qui consistait également à veiller sur la tranquilité et le bon fonctionnement de Nacimiento. J'arpentais alors les différentes rues, avenues et routes qui sillonnaient l'ensemble de la ville, révélant ainsi une population toujours plus importante de hollow. Je me souvenais combien il était difficile d'avoir une conversation avec les menos qui peuplaient le grand désert. La plupart du temps il était question de l'ennui et du besoin de manger, toujours et encore manger. Ici, on surprenait les hollows à parler de l'avenir, de l'influence de Nacimiento, de théologie, de croyance, et surtout du nouveau roi. Mais je sentais bien que l'ambiance était tendue. Un certain malaise se faisait sentir au sein de toute cette peuplade, et je n'allais pas tarder à voir de quoi il s'agissait réellement.

Une heure plus tard, je me trouvais assis à une table, au sein d'une assemblée des plus étranges. Présidée par un adjuchas ressemblant à un espèce de crocodile répondant au nom de Hokir Lasandas, il tenait audience auprès de plusieurs hollows standards ou d'autres arrancars n'appartenant pas à la catégorie des menos. Le débat battait son plein et lorsque j'avais pris place, un silence solennel s'installa, et le président fronça les sourcils. Je tapotai des doigts sur la table en attendant patiemment qu'il prenne la parole.

- Mes amis, vu la gravité de la situation, comme vous pouvez le voir, j'ai jugé nécessaire de demander l'aide d'un des illustres membres de l'Espada de notre bien-aimé roi, voici Isagoras Golberg, Primera Espada !
- Primera Espada ? La rumeur disait donc vrai, il y en a un nouveau, hin hin ...
- Silence, Alberto. Vous savez tous autant que vous êtes la raison pour laquelle j'ai convoqué cette assemblée dans le plus grand secret. Isagoras, pardonnez l'impertinence de mes camarades, mais je tiens à vous rappeler les faits. Vous saurez au courant de tous les tenants et aboutissants de cette sombre affaire qui nous laisse présager les plus mauvaises augures pour Nacimiento.
- Faites, président. Je ne vous interromprai pas, j'en fais le serment sur mes tétons.
- Grand Merci, excellence. Et Sima sait à quel point le serment des tétons ne peut être rompu, et cela même si les liens de la causalité sont rompus. Mais nous débattrons d'anthropologie philosophique plus tard. Je vais en premier lieu vous exposer les faits et l'origine des maux qui gangrènent la cité. Malgré le fait que mon titre soit un homonyme d'une marque de camembert, je suis parvenu à trouver l'origine de cette sombre histoire. Il y a de cela plusieurs décénnies, je dirais après les années 1950 du calendrier chrétien des humains, la naissance du bodybuilding s'est popularisé. Et au fil des décennies, les plus grands culturistes se sont mis à utiliser à utiliser de l'huile pour mettre en valeur leur sublime corps musculeux lors des différents concours. Cette huile s'est ensuite beaucoup trop démocratisée dans le monde à tel point que désormais, sur toutes les plages du globe, nous retrouvons des hommes et des femmes entièrement badigeonnés d'huile !

Un léger brouhaha circulait dans l'assistance. Beaucoup des hollows ici présent étaient certainement hostiles à l'application de cette huile sur le corps. Moi-même j'avais remarqué des humains luisants et brillants au bord de l'eau, et les plus musclés d'entre eux se plaisaient à se promener en slip de bain bleu ou rouge. Une mode étrange, mais qui, force est de constater, était inspirée d'un esthétisme bluffant et révolutionnaire qu'on aurait pu aisément comparer au mouvement baroque du 17 ème siècle. Mais je n'avais pas le temps de me remémorer ces images-là et je me concentrai de nouveau sur l'explication du camembert. Euh, du président je veux dire.

- Mes amis, ceci n'est rien vous me direz ! Mais ô malheur, que vous êtes dans le tort de penser que ce qui concerne les humains ne nous concerne pas. Figurez vous que tous, nous avons été autrefois humains également. Que vous le vouliez ou non. Et parmis tous ces culturistes, tous ces adeptes de l'huile solaire, corporelle ou de massages, certains sont devenus fantômes, puis hollows, puis gillian puis ... adjuchas. Comme vous vous en doutez, Isagoras, ces hollows qui nous surnomons les " huileux ", ont converti plusieurs dizaines de leur congénères par delà le désert blanc. Les échos de ces conversions sont parvenues jusqu'à nous, et nous avons la preuve formelle que la menace est réelle. Regardez plutôt.

Le président sortit d'un petit sac un tube de crème sur la table. Sauf qu'il ne s'agissait pas d'un tube de crème ordinaire : il contenait de l'huile. Puis un spray d'huile solaire fut également posé au centre de la table, accompagné des cris d'horreurs des conseillers. Pour ma part, je gardais un sang-froid olympien bien que le spectacle était des plus effroyables qu'il m'était donné de voir. Apprendre l'existence de tels objets dans le Hueco Mundo me donnait la nausée. Mais je n'étais pas au bout de mes surprises, le président poursuivit.

- Ce ne sont pas des tubes provenant du monde des humains. Regardez de plus près les tubes. Ils ont été fabriqués ici-même dans le Hueco Mundo. Quelque part, et non loin de Nacimiento, on fabrique de l'huile solaire, ce qui est complètement surréaliste étant donné que le soleil n'existe pas ici. Isagoras, croyez-moi ou non, hier encore, nous avons arrêté en pleine rue un hollow entièrement enduit d'huile. Il a refusé de se faire nettoyer sous prétexte qu'il s'agissait de la nouvelle mode. Que nous le veuillons ou non, notre cité est déjà sous la menace des huileux. Imaginez une seconde si tous les hollows se mettaient à s'enduire d'huile. Ils deviendraient si beaux qu'ils se détourneraient de notre Dieu Sima.
- Vous avez bien parlé, camembert président. J'aimerais à présent prendre la parole si vous voulez bien. Au delà de la problèmatique de la croyance en Sima, il y a un sérieux problème d'esthétisme qui va se poser dans toute la cité. Je suis absolument contre l'idée de voir nos chers citoyens se balader brillants comme des anguilles. La cité est un ensemble harmonieux, et si des torses doivent être mis en valeur, c'est par leurs muscles et leur tétons. Prenez les miens par exemple. Une simple brise pour qu'ils se mettent à durcir et à briller de mille feux. De même que mon poitrail glabre et vigoureux : nul besoin d'y appliquer de l'huile avec sensualité et amour. Le plus simple appareil est dans bien des cas la chose la plus belle car elle se rapproche de plus en plus de la nature. J'en viens alors à souligner davantage problèmatique qu'engendrera la production en masse de cette huile de fabrication hollow. Pour quelle raison met-on de l'huile ?

Silence total, les conseillers et le président donnent leur langue au chat.

- Vous me décevez. Il va falloir être plus réactif que cela, mes amis. Si les humains mettent de l'huile c'est pour montrer au grand jour leur corps sans poil. Vous comprenez où je veux en venir : l'épilation.
- Fort heureusement, les arrancars de base hollow ou les menos qui ont été surpris en train de s'appliquer de l'huile n'ont pas encore compris qu'il faut être entièrement épilé. Il n'est donc peut-être pas trop tard, et le temps nous est compté avant que le fléau de l'épilation ne fasse des ravages. Ceci peut sonner la fin du culte de Sima. Vous comprenez tout, Primera Espada. Vous comprenez maintenant pourquoi il faut que vous interveniez au plus vite. Nous devons faire cesser la production d'huile corporelle dans les plus brefs délais. En somme il vous faut trouver ce lieu où l'on fabrique l'huile.
- N'ayez crainte, président. Ces " huileux ", comme vous dites n'arriveront probablement jamais à éteindre le culte de Sima qui prévaut sur toutes les autres formes de croyances tant que sa Majesté sera au commandes de Las Noches. Néanmoins je compte au plus vite me débarasser de ces resquilleurs, ces hérétiques, ces traitres à la nation, ces fétichistes du culturisme, ces assassins de bébés phoques, ces mangeurs de grenouilles, ces sans-abris, ces chiens diabétiques, ces déchets de la société ...
- Nous avons compris, excellence. Inutile de vous étendre sur ces adjectifs péjoratifs, nous désirons leur destruction au moins tout autant que vous. Je tiens à préciser que nous avons mis à jour les rouages complexes de leur organisation. Les huileux ont pour chef un arrancar de base adjuchas qui se fait appeler Cac 40, allez savoir pourquoi. Nous ignorons tout de l'emplacement de leur fabrique ou manufacture, ni de quelle manière ils mettent au point cette huile, mais toujours est-il qu'un corps de garde composé d'une cinquantaine de hollows et d'arrancar. Cette troupe d'élite destinée au combat est se nomme " Indice de Protection ", et ces vauriens-là sont déjà passés à l'action plus d'une fois. La semaine dernière, ils ont attaqué un garde de la cité sous prétexte qu'il avait refusé de tester l'huile et je ...

C'est alors que je la vis. Cette ombre collée à la fenêtre. Sans attendre, je me quittai mon siège et me précipitai au-dehors pour retrouver cet espion. Mais il était trop tard. Envolé, disparu. Etait-ce un membre de l'Indice de Protection ? Je remarquai trois étranges tâches transparentes sur le sol. Etrange, puisqu'il n'y avait pas de nuages dans le Hueco Mundo. Je touchai cet étrange matière du bout des doigts pour la sentir. Mon sang ne fit qu'un tour : ça sentait bel et bien l'amande douce. Aucun doute, l'Indice de Protection avait d'ores et déjà investi la capitale. Et qui plus est, ils étaient maintenant au courant des intentions du conseil sur leur sujet. Tôt ou tard, lorsque leur chef saura qu'un Espada a été mis dans la confidence concernant l'affaire, ils passeraient à l'action. Par quoi allaient-ils commencer ? Etablir un commerce, distribuer des échantillons ? Ou pire encore : enduire les gens de force. Mieux ne valait pas y penser. Avec ces maigres indices sur le sol, je me mis à avancer au milieu de la foule à la recherche de la moindre goutte d'huile présente sur les murs ou sur le sol. La guerre avait commencé.

Alors non.
NON.
MILLE FOIS NON.

Les règles stipulent de ne pas utiliser de police hors des dialogues. On va pas rajouter de ne pas violer nos yeux, l'idée était censée couler de sens °°
Merci donc de virer ce fond noir et de retirer la police pour les passages hors dialogues. Et de me rembourser la consultation chez l'opticien ! >_<


Edit : J'ai supprimé ton message pour ne pas nuire à la lecture du sujet. Malgré ce petit couac, bon amusement !

Il y a des jours ou on se demande si le monde est ou plutôt notre n’est point devenu fou. J’ai appris qu’il y aurait quelques parts à Nacimiento une réunion sécrète dans un modeste bâtiment, mais suffisamment important pour y accueillir une centaine de personnes. Du moins de la taille d’arrancar, avec les adjushas ou menos résident en ville il faudrait revoir à la baisse les possibilités d’accueille. Enfin, l’intérêt me concernant pour cet assemblé est la suivante. Des bruits courts que derrière cette bâtisse il complote contre Las Noches et le Rey. Exagération ou non, mon devoir en temps que Tercera Espada est d’en juger la véracité et d’appliqué la sentence adéquate si besoin. Quoi qu'il en soit les personnes s’y trouvant auraient un lien avec certaines agressions dans la cité, notamment sur un garde de la citadelle. À vérifier de toute urgence.

Quittant le palais, traversant les rues et routes de quartz. Je me tiens devant la bâtisse en question, à la description donnée c’est celui-ci. Bon, entrant à l’intérieur, j’ai l’avantage d’être difficilement reconnaissable malgré mes statuts de lame du roi. Mes remerciements à cette chose rencontrés dans le désert. N’appréciant guère ses pointes mine me faisant une couronne au front, un teint des plus pâle qu’a l’accoutumé, des mains des plus osseuses. Seule la robe noire, cachant mon fusil dans son intégralité, me recouvrant se relève ne point être un inconvénient. Hum… Il me faudrait travailler sur une cape de ce genre me recouvrant... Oui si je dispose d’assez de matériel et… ah ça commence, concentre-toi Rosalie tu penseras à tes projets personnels à un moment plus propice.

Ah oui je disais, il a peu que parfois on n’a l’impression que plus rien ne tourne rond et là… C’est quoi cette réunion ? Ils ne peuvent être sérieux, c’est du théâtre, ce n’est point possible que tout cela soit réel. Alors où tout ceci est une farce mettant destinée et gare à celui qui m’a fait perdre mon temps avec cette broutille ou personne ne jouait la comédie, car sinon même le public est mouillé dans l’affaire… Alarmant, voilà le mot traduisant bien la scène devant moi, alarmant. Que faire ? De tous les scénarios imaginés jusqu’à présent je ne pouvais aucunement anticiper un qui soit aussi farfelu. Une partie de moi me conseille de laissé les fous gérer leur problème et l’autre ma conscience professionnelle on va dire me suggérer d’en finir au plus vite avant que cette bande d’aliénés gangrène le bon déroulement de la vie quotidienne des habitants de notre favela…

Essayeront de voir le bon coté de la chose, cette mission de ma tient de l’ordre semble infiniment moins risqué que d’affronté une entité possédant une puissance quasi divine. Également, la situation me permet de rencontré le très récemment promu Primera Espada qui je l’espère ne place point ses muscles et téton au-dessus de tout. S’il y a Santo juste avant alors il pourra en parler autant qu’il le souhaite, mais dans le cas contraire…

Me levant de mon siège au retour d’Isagoras, qui se mit à rechercher je ne sais quoi après avoir reniflé l’huile sur la table ? Me dirigeant, en direction du président camembert… Quel nom à coucher dehors il avait si faim lorsqu’il rechercha un patronyme pour il prit camembert ? Je sens que les surprises sont loin d’être terminée…
Arrivé à la hauteur du président et de ses conseils je fis les présentations.

Bonjour, président – me retournant je regardais également la première lame- je suis Rosalie Termerie, Tercera Espada. – disais-je en fixant les deux principaux protagonistes – Je vais être sincère quiconque dans l’espada ou même ne s’intéressa jamais à ce commerce d’huile. Si des hollows veulent mettre de l’huile sur leur corps grand bien leur fasse.

Le crocodile semblait outré de constater un tel désintérêt pour l’huile. Ça ne m’empêchera point de continuer sur un ton courtois et calme. Seulement, il demeurait sceptique, sans doute dû à mon apparence.

Je sais que… mon allure est étrange, mais… elle n’est que temporaire, cela est un souvenir… dû à mission du roi, mais ce n’est point important... L’unique raison qui me pousse à me préoccuper de ce Cac quarante est que des arrancars lui ayant juré fidélité et non à Santo Pastor et à Sima on attaqué une garde de la cité. Le devoir des Espada et de maintenir l’ordre et la paix au sien de la cité. Logiquement s’il commence à s’en prendre aux troupes du Rey. Alors leur folie va prendre de l’ampleur et menacer cette harmonie. Donc j’exige de tout savoir sur l’affaire à leur sujet et notamment comment retrouver ces membres de l’indice de protection.

Cette assurance quand il s’agit des intérêts de notre seigneur, que j’aimerais la garder en permanence. Bien qu’il ce trouve un peu tousse la tête dans lune, le crocodile montrait clairement des signes d’intelligence, au moins ils ne sont pas complètement fous. Mon sentiment reste ambivalent, une sensation de perdre mon temps, comme l’impression d’accomplir mon devoir. Reportant mon attention sur Golberg, c’est à lui de répondre à une interrogation.

Avez trouvé ce que vous cherchiez Primera ?

Une voix doux, mais formel. Si Isagoras prend très au sérieux cette affaire d’huile sur le corps, cela nous aidera bien le temps que je parvienne à m’immerger dans leur délire.

L'Araignée se tient immobile. En hauteur, elle scrute les alentours. Toujours ce petit rituel, fait à chaque fois après le repas. Voir si l'odeur de la chair n'a pas attiré du monde. Car s'il y a quelque chose qu'elle ne supporte pas, c'est de partager son repas. L'ayant fait quelques fois, cela s'est toujours révélé comme une perte de nourriture. Soit par refus de la personne, soit car le compagnon de chasse mettait trop de temps à manger. Ce qui fait dans ce cas là un surplus de nourriture, bien trop lourd à transporter pour la frêle arrancar. Vous êtes vous déjà perdu lors d'une chasse ? Parce qu'Aessa oui. A l'instant. Un état de rage. Quelque chose pour défouler la brune.

TOI !

Un petit hollow, dont la forme ressemble beaucoup à un cochon, est pris pour cible. Sans le savoir, il n'en a plus pour longtemps. Et pousse un beuglement, cri instinctif sous l'effet de la surprise. La dentition de la membre de l'Exequias déchire avec rage la peau de l'animal encore vivant. N'en n'ayant pas eu assez, la voila qui plonge ses mains dans la gueule du monstre, empoignant sa mâchoire des deux côtés et tire d'un coup sec. Tout ça en s'esclaffant comme une barge. Quelques minutes plus tard, l'euphorie est tombé. Etant toute trempée de sang et de bouts de viande, il lui faut se changer. Être de nouveau présentable. L'occasion pour elle de se rendre dans les quartiers de Nacimiento. Se déshabillant, la fille préfère rester en petite culotte que entachée de partout. Bien qu'elle aime être toute crade, il y a des limites quand même. Rejoindre les portes de la ville pour aller prendre des vêtements. Sans être vu, car l'Arrancar se montre prude. Elle ne tient pas à ce que tout les mâles la voient, sa beauté est un sacré désavantage sur ce plan la. Oui, elle se croit belle. Et elle l'est. A sa manière.

Une fois en ville et des nouveaux fringues, elle entend du bruit. Coller son oreille aux murs, jusqu'à trouver l'endroit. D'après ce qui en sort, c'est une réunion d'Arrancar. Se penchant pour mieux voir, la fille se fait débusquer. Quelle nulle... Bon, bah tant qu'à faire autant faire le tour pour rentrer dans la bâtisse. Sur le chemin, elle renverse quelque chose. De l'amande. Qu'est ce que ca fout là, ce machin ? Entrant avec fracas dans la salle, elle jette un regard dubitatif. C'est pas là qu'elle trouvera des vêtements de rechanges..

Moi qui cherchais un endroit pour changer de fringues... Salut les guignols ! Alors, qu'est ce qu'il se passe içi ?

Tiens, il semblerait qu'il y ait la Tercera dans la salle. Et un autre grand gaillard qui semble être le Primera. Et d'autres gens, tous aussi loufoque les uns que les autres. Et à son entrée, elle entend un bout de phrase. "de l'huile sur le corps". Drôle de discussion. Voilà qu'il parle de membres de l'indice de protection. Mais où diable es tu tombé ma pauvre fille ?