▌❥ Âge : Ne savez-vous donc pas qu'il est dangereux de demander l'âge d'une demoiselle ? Non, rassurez-vous. Yoshiko ne va pas vous frapper ou quoi que ce soit. Mais si vous voulez réellement savoir, ça se compte en siècles. Et on doit en être à 590 ans.
▌❥ Race : Shinigami
▌❥ Siège demandé : Je sais pas trop. Si mon coupaing est Capichef, alors j'aimerais bien être sa vice capichef, donc, lieutenante de la Septième



❥ More about Yoshiko ❥



❥ Que dire du physique de Yoshiko ? Et bien, disons qu'elle a un corps svelte, une silhouette finie. Elle n'est ni trop grande, ni trop petite. Si elle était trop grande, ce serait bien ennuyeux. Du fait de cette taille et de son rang, elle aurait souvent à baisser la tête. Et si elle était trop petite, toujours autant ennuyeux parce qu'elle devrait la lever cette fois-ci. Non, non, sa taille était bien. Quant à son poids, la dernière fois, la balance indiquait un petit 53 kgs. ❥ Ses cheveux sont plutôt longs, plutôt châtain foncé mais qui pouvait parfois tirer sur le châtain clair à cause de la luminosité d'une pièce ou bien à cause du soleil. Des cheveux changeants quoi, mais c'était joli. Côté coiffure, et bien, Yoshiko est plutôt indécise et en tente beaucoup. Parfois un chignon, parfois des tresses, parfois elle les retient avec deux bâtonnets qu'elle tournoie avant de les fixer en biais. Ou quand elle n'a pas le temps, elle les laisse voler au gré du vent. Bien sûr, elle évite toujours d'avoir une mèche devant les yeux. Et de ce fait, dans les combats importants, ou plutôt avant, elle prend quand même le temps de se les attacher. ❥ Du fait qu'elle a la peau plutôt pâle, ses yeux bleus ressortent très bien de son joli visage. D'ailleurs, ses lèvres sont un peu plus rosées que la normale, mais ce n'est pas pour autant qu'elle met du maquillage ! Oh que non ! Elle déteste ça même. Elle trouve ça bien trop superficiel. Mais bon, il arrive que, parfois, on a l'impression qu'elle pourrait en porter. Alors que ce n'est pas le cas. Yoshiko est une sorte de grande poupée en porcelaine, si on peut dire ça comme ça. ❥ Des cicatrices ? Aucune apparente. Mais elle en a une bien jolie au niveau de son ventre. Une blessure de guerre, ou du moins, on pourrait l'appeler comme ça. Un mauvais souvenir que la Shinigami préfère oublier et ne pas revenir dessus. N'essayez pas de la lancer sur le sujet, vous pourriez s'attirer ses foudres. Sauf si elle vous connaît depuis des années et des années. Voire plutôt, des siècles. Sinon, sa peau est très douce. ❥ Niveau vêtements, et bien, que dire ... Elle porte généralement des hauts avec de longues manches ou qui ne laissent pas son dos, ou encore, ses épaules dénudées. Pourquoi ? Disons que ... Disons que c'est une fâcheuse manie. La demoiselle a quelques tatouages qu'elle aime garder secret. Rien que pour elle, en quelque sorte. Et depuis qu'elle fait partie des forces du Gotei 13, jusqu'à présent, personne n'a eu l'occasion de jeter un coup d'oeil sur ses tatouages. Pas même ses instructeurs à l'académie. Personne. Et elle ne compte pas que cela change. Du moins ... Pas tant qu'elle ne le voudra pas. D'où le fait que vous la verrez rarement se balader les bras ou le dos nu. Ni même encore aller au bain public s'il y a foule. Le seul moment où elle aura éventuellement les bras ou le dos nu, c'est quand elle est sur Terre, dans un Gigai. Et encore, c'est rare.
❥ Mais concernant ses tatouages, rentrons un peu plus dans les détails : Ses avants-bras : Très certainement le plus petit de ses tatouages. Du moins, à ce jour ? Mais qui sait ? Probablement qu'il y en aura d'autres plus petit que celui-ci. Situé sur son avant-bras, ce tatouage représentant le crâne d'un squelette humain mesure quoi ? Une douzaine de centimètres, pas plus. C'est une réminiscence de son passé, du jour où elle est morte d'ailleurs. Non contents d'avoir planté la demoiselle de part en part avec une lame, cela n'avait pas suffi à la tuer. Du moins, pas tout de suite. Yoshiko avait perdu connaissance momentanément. Et ces messieurs en avaient profité, dans tous les sens du terme d'ailleurs. Des artistes, selon eux. Ils étaient des artistes et cherchaient de nouveaux sujets pour exposer leurs oeuvres. Sauf que la demoiselle ne s'était pas laissée faire. D'où les supplices du viol, des coups de poings, et des coups de pieds. Mais avant d'en terminer avec la souillure de son corps, ils lui laissèrent un petit cadeau, au cas où elle survivrait. Petit cadeau qui n'étaient que ces vulgaires et grossiers tatouages qui recouvraient ses bras. A ce jour, Yoshiko n'a jamais pu les faire partir. Ils sont ancrés à son âme, pour ainsi dire. Du fait qu'elle les trouve grossier, honteux, la jeune femme les cache toujours, que ce soit à l'aide de vêtements qui ont des manches longues, ou bien, quand ce n'est pas le cas, des espèces de gants troués, laissant apparaître la peau de ses doigts, et qui remontent jusqu'au niveau de son coude. Des gants ... Oui, c'est la seule solution qu'elle a trouvé, jusqu'à présent, pour gommer ces affreux tatouages, ou du moins, tenter de les oublier. Mais ça ne marche pas vraiment.
Son torse : Le deuxième plus grand tatouage, mais qui ne lui couvre pas non plus tout le torse. L'oiseau de feu, en lui-même, un Phoenix de couleur rouge plutôt vif, mesure, plus ou moins, une vingtaine de centimètres. Il est situé sur le côté gauche de Yoshiko, plus précisément vers son rein gauche. L'oiseau regarde vers le haut, comme s'il attend quelque chose, ou bien montre quelque chose. Ses deux ailes déployées occupent un peu de place, mais pas beaucoup. Nan, ce qui occupe bien plus de place et qui remonte presque vers sa clavicule, c'est la queue de l'oiseau qui se divise en deux parties. Une queue de flammes qui s'arrête en dessous de sa poitrine, et une autre qui part le long de son flan et qui remonte jusque vers sa clavicule, ainsi que quelques petites fleurs de couleurs rouges, ici et là. Par souci de respect pour Yoshiko, le dessinateur a fait partir la queue sur le long de son flan, et n'a pas traversé sa poitrine. Disons qu'il préférait éviter toute tentation. D'où il vient celui-là ? Reminescence de son passé aussi. C'était un cadeau de son frère, pour ainsi dire. Et pour embêter leur père aussi qui ne lâchait plus la bride de Yoshiko depuis quelques temps si bien qu'elle devait se rebeller, histoire de lui faire comprendre qu'il n'allait pas la marier à un crétin, simplement pour qu'il se fasse du fric sur son dos. Merci, mais non merci. Finalement, papa a abandonné l'idée d'embêter sa petite fille mais bon, ce n'est pas pour autant qu'il avait lâché l'affaire. Juste qu'il avait lâché du leste durant quelques temps.
Son dos : Dernier chef d'oeuvre ... Et pas des moindres. Ce tatouage, représentant une espèce de Carpe koi entourée par quelques fleurs, lui couvre bien tout le dos. Oui, plus ou moins. Mais bon, quand bien même Yoshiko se promènerait sans rien sur le dos, il y aurait toujours ses cheveux qui cacheraient tout cela. Ce tatouage a été fait ... après la disparition de son frère. Enfin, disparition n'est pas le bon mot puisqu'il a choisi librement de quitter le domicile familial après la mort de leur père. Et chagrinée, très chagrinée, tandis qu'elle faisait une halte à Toba, pendant son voyage autour du monde, et donc quelques semaines avant sa mort, Yoshiko est passée de nouveau chez le tatoueur ... Celui qui lui avait fait le Phoenix. Un grand tatouage, pour une grande peine pour ainsi dire.






❥ And if we talk about powers ❥



▌❥ ZANPAKUTOH : Yoshiko et son Zanpakutoh ? Cela remonte à de nombreuses années. De nombreux siècles. Elle se souvient encore du jour où elle a trouvé ce katana, là, contre un arbre, en plus milieu de la forêt. Comme si quelqu'un l'avait laissé là pour qu'elle le trouve. Un coup du destin ? Probablement que c'était le cas. Mais Yoshiko ne soupçonnait pas l'étendue de cette arme qui, au départ, pour elle, n'était qu'un simple katana et rien d'autre de plus.

Ce fut après son entrée à l'académie qu'elle découvrit les pouvoirs de son arme. Ou du moins, qu'elle apprit qu'il y avait quelque chose de supplémentaire dans cette arme. Qui l'aurait cru ? Sûrement pas elle, il fallait bien l'avouer. Avec le temps, l'entraînement, et les conseils d'un de ses amis, Yoshiko en apprit plus. Son Zanpakutoh était de type glace. Un peu froid selon elle, il fallait bien le dire. Mais la glace offrait de sacrées opportunités, si on peut dire ça comme ça.


▌❥ SHIKAI : Quand Yoshiko souhaite utiliser son Shikaï, elle prononce les mots : "Hirogeru Shinzell." Son Zanpakutoh se transforme alors. L'arme ne possède pas de Tsuba, ou appelée la garde. Non, disons que c'est plus un enchevêtrement de morceaux de fer, formant divers symboles, qui remontent de quelques centimètres le long de la lame, la maintenant en place, pour ainsi dire. De deux, la lame est aussi très incurvée. On pourrait presque dire que c'est une arme faite pour la mort, comme si elle n'attendait qu'une chose : couper la tête de son adversaire. De trois, la Tsuka, soit la poignée, n'est pas commune non, plus, ressemblant à l'amoncellement de fer qui remonte le long de la lame. Une arme assez légère, pour ainsi dire, afin de permettre des mouvements rapides, brusques, mais qui peuvent être fatals.


▌❥ BANKAI : Koori Fukyuu no Ryuu // A titre indicatif, non utilisé à ce jour
On m'a conseillé de ne pas le mettre ti suite, donc, j'le mets pas ti suite^^ On verra ça dans la fiche technique

NB : Si je parle de Himesaki Tōjō, c'est parce qu'on a décidé de convenir d'une histoire en commun et de venir ensemble sur le forum, d'où le fait que j'parle régulièrement de lui dans ma prez. Donc, ne soyez pas étonnés.


❥ Et si on commençait par la fin ? ❥



Une guerre ...

Une bataille sans merci venait d'avoir lieu. Soul Society et Hueco Mundo avaient été touchés par des forces ... auxquelles personne ne se serait jamais attendu. Qui aurait pu croire que les Quincy souhaiteraient prendre leur revanche ? Qui aurait pu croire que derrière leurs petits visages d'ange se cachaient des hommes, des femmes qui cherchaient à prendre leur revanche ? Ce qui s'était passé ? La brune n'aurait su le dire. Mais il était clair qu'il y avait, forcément, un déclencheur. Quel type ? Aucune idée. Et franchement, elle s'en foutait comme de l'an quarante. Le Seireitei, la Soul Society, le Gotei 13, le Hueco Mundo, et tout le reste, ce n'était pas ce qui lui importait le plus. Elle vivait sa vie, tranquillement. A l'écart de tous. Pas facile de se procurer un gigaï mais elle en avait un. Et elle vivait une vie ... tout ce qu'il y avait de plus normale. La seule différence, c'était qu'elle ne vieillissait pas. Et de ce fait, elle ne pouvait pas toujours rester au même endroit. Voilà pourquoi elle voyageait.

Ses voyages étaient plus récurrents depuis les années 50. Parce qu'on pouvait se déplacer plus facilement. Train, voiture, avion aussi en de certaines occasions. C'était dingue de voir comment les humains avaient réussi à se développer. Dingue de voir toutes ces nouvelles technologiques qui sortaient au fil du temps. Et franchement, ça plaisait à la brune. La curiosité ... C'était quelque chose qu'elle avait toujours apprécié. Ca la guidait. Ca la menait loin, toujours. Et elle était satisfaite de sa condition. Même si elle était tout le temps en train de bouger. Elle n'avait pas d'attache, pas de famille, personne qui pouvait l'empêcher de faire ce qu'elle voulait, quand elle le désirait, alors, pourquoi pas ?

Sa vie, c'était ça. Des voyages. L'insouciance. L'envie de faire ce qu'elle désirait. Mais tout s'envola. Ou plutôt, tout disparut du jour au lendemain. Parce qu'au lendemain de la bataille, après l'assaut des Quincy, la brune avait été surprise ... Surprise de voir quelqu'un sur le pas de sa porte. Une personne qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps. Ca se comptait en années. En siècle même. Presque deux siècles, à quelques années proches. Stupéfaite elle avait été. Un mélange d'incompréhension. De surprise. Qu'il l'ait retrouvée après presque deux siècles, c'était ... Hors du commun. Pas un mot. Pas un mot ne fut échangé. Du moins, pas tout de suite. La tension était palpable. Trop de questions elle se posait. Que faisait-il là ? Pourquoi maintenant ? Et pourquoi pas plus tôt ? "Tu n'as pas changé Yoshiko." C'était tout ... Tout ce que Himesaki Tōjō avait pu lui dire dans l'immédiat.


********** 1473 - 1513 **********
Et si on remontait le temps ? Maintenant ? Et si on revenait des années et des années en arrière, des siècles en arrière, même.

La Soul Society, dans les années 1500. Le Gotei 13. Endroit auquel les Shinigami, ou presque, voulaient tous appartenir. Un endroit plein de promesses. On on avait l'impression de se sentir utile. D'être là, de faire quelque chose ... oui, d'utile, tout simplement. Yoshiko était membre de la Division Neuf. Cela faisait quoi ? A peine une vingtaine d'années qu'elle avait rejoint les rangs de cette Division, mais elle s'y sentait bien. Un esprit vif l'animait. Elle était toujours en train de faire des recherches. Toujours à combler quelques pointes de curiosité. Ses collègues étaient sympathiques et elle les appréciait. Et l'inverse était tout aussi vrai d'ailleurs. Les bases besognes, ce n'était pas toujours amusant. On n'aime pas forcément faire des choses sans intérêt. Mais dans une organisation, c'est ainsi. On commence tout en bas de l'échelle et on grimpe les échelons, petit à petit. Tout en prenant son temps. On fait de son mieux. On tente de se faire remarquer pour évoluer peut-être plus rapidement.

Yoshiko travaillait dur. Non seulement dans sa Division, mais aussi tous les jours, à côté. Pour elle, l'entraînement, c'était sacré. Est-ce qu'elle s'était faite une promesse ? Oui, en quelque sorte. Celle de devenir un chouia plus forte chaque jour. Elle avait des idéaux plein la tête en ce temps là et il aurait été très difficile d'entacher sa joie de vivre. Ce qui, à comparer de maintenant, était totalement différent. Mais elle aimait ce qu'elle faisait.

Ses missions sur Terre étaient intéressantes. Du moins, quand on lui en confiait une. Ce n'était pas tous les jours le cas. Mais quand elle se rendait sur Terre, elle en était toujours heureuse. Ce fut lors d'une mission sur Terre qu'elle le rencontra. Himesaki Tōjō. Il était super grand. Un colosse ce type. Est-ce qu'elle avait déjà vu des types aussi grands que lui ? Pas de son vivant, ça, c'était clair. Et comme ça ne faisait que peu de temps, moins d'une cinquantaine d'années, qu'elle était une âme, il était, sans doute, le plus grand et le plus costaud qu'elle n'avait jamais croisé. Chose qui changea avec les années. Les siècles plutôt. Ce qui était amusant, c'était que quand elle voulait lui parler, elle était obligée de lever le nez. Normal, puisqu'elle était plutôt petite. Et l'inverse était tout aussi vrai puisque lorsqu'il souhaitait lui adresser quelques paroles, lui même baissait la tête.

Un sacré duo ces deux là. Ils passaient souvent du temps ensemble. Que ce soit en dehors des missions ou bien pour le plaisir personnel. Ils se retrouvaient, parfois, à la taverne du Rukongaï pour discuter durant des heures et des heures. Ils s'entraînaient aussi, parfois, ensemble. Il était un peu plus fort qu'elle, mais il y allait toujours doucement. De peur de la blesser, peut-être, de lui faire du mal. La raison était toute autre, mais ça, Yoshiko ne le savait pas. Peut-être qu'elle le saura un jour, mais ce n'est pas demain la veille.


********** Retour dans le présent, 2012 **********
Yoshiko avait retenu sa respiration. Il était là, face à elle. Et elle se demandait ce que Tōjō lui voulait. De la main, elle l'avait invité à rentrer. De toute manière, elle n'aurait pas pu refermer la porte. Elle le connaissait trop bien. Il aurait fait en sorte de bloquer la porte avec son pied et il aurait forcé le passage pour rentrer chez elle. Donc, autant lui faciliter la tâche. C'était plus simple. "Ca faisait longtemps." en vint-elle à lâcher, finalement. Trois siècles. Un peu moins, mais on en était presque là. Elle lui proposa une tasse de thé. Semble-t-il qu'il n'en voulait pas. Et bin, tant pis. Elle, elle voulait un thé. Parce qu'elle se doutait que la conversation allait être longue et chiante. Peut-être qu'elle se trompait. Mais elle se doutait qu'il n'avait pas fait tout le chemin simplement pour ses beaux yeux.

Yoshiko était donc dans la cuisine, face à l'évier. Elle faisait couler de l'eau dans sa bouilloire, histoire de se préparer une bonne petite infusion qui allait lui faire le plus grand bien. La question qui tue. Pourquoi elle était partie. "Est-ce que c'est à cause de lui ?" Ce lui, elle savait très bien de qui il voulait parlé. Elle ne répondit rien. Du moins, pas tout de suite. Parce qu'elle savait qu'il connaissait déjà la réponse à cette question. Il la lui avait posé mais c'était, sans doute, plus par politesse que pour autre chose d'ailleurs.


********** 1461 // 1466 - 1473 **********
Lui, c'était Akaoshi Misaki. Un Shinigami. Depuis combien de temps il était comme ça ? Aucune idée. Mais Yoshiko se rappelle encore de ce gaillard. Du moins, la première fois qu'elle l'avait vu. Cela faisait trois ans qu'elle parcourait la Terre en train que simple âme. Et elle était épuisée ... exténuée. Elle venait tout juste d'arriver à Karakura. Ou du moins, ça faisait quelques secondes. Elle avait pris une lente expiration. Et elle avait fini par s'effondrer. Morte de fatigue. Cette chaîne la gênait ... Elle en avait marre. Elle aurait eu une idée pour la retirer, sans doute qu'elle aurait fait son possible pour l'enlever. Mais elle ne savait pas comment s'y prendre. Elle ne savait pas quoi faire. Aujourd'hui était un mauvais jour. Aujourd'hui, elle se disait qu'il était peut-être temps de lâcher prise. Et de se faire bouffer par un Hollow. Mais la peur de l'inconnu. C'était ce qui la retenait.

Quand elle releva la tête, elle vit une ombre, face à elle. Comme elle était à contre jour, le soleil l'éblouissait fortement. Face à elle se trouvait donc un Shinigami. Grand. Avec les cheveux en pétards. Ou du moins, Yoshiko avait l'impression qu'il était plus que mal coiffé. Il lui tendit une main. Elle fut méfiante, au départ, mais elle s'en saisit. Il l'aida à se redresser et il remarqua la détresse qui se lisait dans son regard. Sans se présenter, le Shinigami lui parla d'un monde meilleur. Un endroit où elle n'aurait plus à fuir. Un endroit où elle serait bien. Où elle n'aurait plus à se soucier des Hollows. La proposition était alléchante. Et elle ne put y réfléchir très longuement. Au final, elle fut envoyée au Rukongaï. Et le rêve dépeint lui semblait bien loin de la réalité.

Yoshiko ne revit pas Misaki. Du moins, pas tout de suite. Cinq ans. Cinq ans qu'elle resta dans le Rukongaï, endroit où elle avait trouvé ce qui lui semblait être un vieux katana peu utile. Enfin, sauf en ce qui concernait sa défense. Si elle avait su ... Sans doute qu'elle n'aurait pas fait en sorte d'accepter la proposition du Shinigami. Elle le recroisa après avoir rousté plusieurs types qui avaient tenté de lui faire les poches. Il n'était pas encore né celui qui arriverait à lui voler un truc à sa barbe et à son nez. Façon de parler. Misaki était arrivé après la bagarre. Et Yoshiko avait cru que, lui aussi, venait pour l'attaquer et lui faire les poches. Elle ne l'avait pas reconnu tout de suite. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour botter en touche la jeune femme. Même si elle lui avait donné un peu de fil à retordre et qu'elle ne s'était pas laissée faire. A dire vrai, lui-même n'avait pas utilisé toute sa force. C'était sans doute pour voir de quoi elle était capable. Contre toute attente, et alors que Yoshiko était au sol, il lui fit une nouvelle proposition. Elle redressa la tête, comme la précédente fois. Et elle le reconnut. C'était lui. Le Shinigami de la dernière fois. Cette fois-ci, c'était un passage par l'académie qu'il lui proposait. Elle haussa un sourcil. Elle ne voyait pas vraiment là où il voulait en venir.

Sérieusement, qu'est-ce qu'il lui voulait ? Et pourquoi il ne lui lâchait pas la grappe ? Yoshiko n'en savait rien. Elle avait peur de se faire avoir une nouvelle fois. Mais elle accepta à nouveau sa proposition. L'académie des Shinigami, ça ne pouvait pas être quelque chose de mal, non ? Et puis, elle allait apprendre de nouveaux trucs. Se faire des amis. Et elle allait devenir une femme en noir, si on peut dire ça comme ça. Même si elle se doutait que ça ne serait pas une mince affaire et que ça ne se ferait pas en un jour ou en un claquement de doigts. Ses instructeurs étaient ... comment dire ... exigeants. Et Misaki aussi d'ailleurs. Parce que souvent il venait la voir. Et ce n'était pas forcément pour discuter avec elle. Mais plutôt pour l'entraîner. Durement. L'enfoiré. Il n'y allait pas doucement avec elle et il était clair qu'il lui en faisait baver. Mais c'était pour son bien. Son propre bien. Ce n'était pas pour rien s'il passait du temps avec elle. Elle devait devenir plus rien.

Sept ans qu'il lui fallut pour atteindre le haut de la classe et être diplômée. Sept longues années à travailler dur, à se hisser toujours vers le haut, à faire en sorte que Misaki soit fière d'elle, lui montrer qu'elle lui était reconnaissante pour tout le temps qu'il lui accordait. Première de sa classe elle fut. Et elle en était plus qu'heureuse d'ailleurs. Elle était récompensée de tous ses efforts. La jeune Shinigami intégra ainsi les rangs de la Neuvième Division.

❥ Vous avez envie d'en savoir plus ? ❥



********** Retour dans le présent, 2012 **********
La tension était palpable. Il voulait des réponses. Elle ne voulait pas en dire plus que ça. Elle pouvait se montrer têtue. C'était dans son caractère. Et lui l'était tout autant d'ailleurs. Yoshiko secoua légèrement la tête. Parler du passé, ça faisait mal. Et elle ne souhaitait pas s'étendre sur le sujet plus que ça. Elle ne voulait pas en parler. Elle ne voulait pas ressasser tout ça. A quoi bon d'ailleurs ? A quoi ça leur servirait ? Pas grand chose. Elle poussa un soupir et se tourna finalement. Son thé était fin prêt. Elle porta sa tasse de thé à sa bouche avant de lui poser une question. "Qu'est-ce que tu fais ici ?" Là était la question. Et c'était à ça qu'elle s'intéressait. Plus qu'à son passé. Elle pencha la tête sur le côté. Ca lui donnait ce petit air mignon, un petit air attendrissant. "La guerre ..." Elle était au courant de cette guerre. Elle en avait eu quelques échos. Ce n'était pas parce qu'elle n'était plus au Goteï 13 qu'elle n'avait pas des oreilles un peu partout et qu'elle ne se tenait pas au courant. "Je suis déjà au courant du dernier assaut." En gros, elle voulait qu'il abrège. Elle ne souhaitait pas connaître tous les détails. Juste le comment du pourquoi de sa présence.

"Mon Lieutenant est dans un sale état et il va devoir prendre un long repos bien mérité. Et je te voulais pour le remplacer." Yoshiko manqua d'avaler son thé de travers. Elle eut un drôle d'air sur le visage et elle le regarda. Avant d'éclater de rire. "Très drôle ta blague." Elle était rouillée. La Soul Society, c'était loin derrière elle tout ça. Et elle n'avait pas franchement envie d'y remettre les pieds. Elle y avait pensé parfois mais plus depuis de nombreuses années. "Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle. Parce que ce n'est pas une blague." La mine déconfite de Yoshiko. Qu'il vienne la chercher, elle, et pas un autre, ça ... comment dire ... ça la touchait oui. Mais après tout ce temps, elle n'était pas certaine de pouvoir le faire. A cause de ce qui s'était passé.


********** 1514 - 1832 **********
Yoshiko venait de quitter la Neuvième Division. Non pas qu'elle ne s'y plaisait plus. Mais elle avait, au fil du temps, développé certaines capacités qui faisaient qu'on pensait qu'elle serait mieux à la Seconde Division. Bon, l'assassinat et tout ça, ce n'était pas trop son truc mais elle faisait preuve d'une discrétion extrême. Et d'une rapidité sans faille. Yoshiko n'était sans doute pas la plus rapide au monde. Il y avait quelques Shinigami plus rapides qu'elle dans ce domaine. Mais elle se débrouillait plutôt bien. D'où cette promotion. Enfin, elle pouvait considérer cela ainsi. Et puis... Ca lui permettait de travailler avec Misaki. Puisque lui-même y était. Troisième siège. Et Misaki comptait bien continuer à gravir les échelons pour, pourquoi pas, se retrouver à la tête de la Division un de ses jours.

Être avec Misaki, c'était ... Oui, c'était quelque chose dont Yoshiko rêvait. Parce qu'il avait toujours été sympathique avec elle. Si gentil. Si compréhensif. Exigeant, certes, mais elle considérait comme son ami. Du moins, au départ, parce qu'au fil des années, des décennies, elle commença à éprouver des sentiments pour lui. Sentiments qui étaient partagés. Yoshiko n'irait pas jusqu'à dire qu'elle avait une tonne de prétendants. Quoi que, y'en avait sûrement plusieurs qui lui tournaient après. Mais ce n'était pas pour autant que la jeune femme faisait attention à cela. Elle, elle n'était concentrée que sur Misaki. L'objet de son amour.

Un coeur qui finit par se briser en mille morceaux en 1832. Une bataille. Une bataille lourde de conséquences. Il y avait eu des pertes de part et d'autres des deux camps. Yoshiko n'était pas là à ce moment là. Une mission sur le monde Terrestre. Elle devait retrouver quelqu'un et elle avait réussi d'ailleurs. Elle avait ramené le fuyard au Seireitei. Le hic, c'est qu'elle apprit, à ce moment là, pour la bataille. Elle ne s'en inquiéta pas tout de suite. Jusqu'à ce qu'elle mette les pieds au sein de la Division et qu'elle regarde tous ces visages déconfits. Elle qui souriait toujours en perdit le sourire en voyant tout cela. Elle fronça des sourcils. Qu'est-ce qui se passait ? Pourquoi ces mines ? Elle aurait bien fait un peu d'humour, mais ce n'était dans ses habitudes. Ni dans son caractère d'ailleurs. Finalement, Yoshiko se hasarda à poser la question. Pourquoi. Sur le coup, elle crut que son monde était en train de s'effondrer. Misaki était mort. Il avait perdu la vie dans la bataille. Elle était ... plus que sur le cul, ça, c'est sûr. Elle n'en croyait pas ses oreilles. Mais elle comprit que ce n'était pas une blague. Loin de là.

Trois jours. Trois jours qu'elle resta à se morfondre dans sa chambre, repensant à tous les moments qu'elle avait pu passer avec Misaki. Se disant qu'elle ne reverrait jamais son visage. Qu'elle n'entendrait plus sa voix ou bien son rire. Les mots doux qu'il pouvait lui dire. Au quatrième jour, elle était partie. On vint la chercher, pour voir si tout allait bien pour elle. Mais elle avait disparu. Et impossible de lui mettre la main dessus. Elle avait tout simplement quitté le Seireitei. Un affront, parce qu'on ne partait pas comme ça, sans rien dire. C'était de la trahison. Ou plutôt de la désertion. Mais elle ne pouvait pas rester. Pas après ça. Peut-être qu'un jour on lui mettrait la main dessus. Mais elle préférait ne pas y penser.


********** Retour dans le présent, 2012 **********
Tōjō voulait une réponse. Et semble-t-il qu'il ne voulait pas partir tant qu'elle n'aurait pas rendu sa réponse. Ou plutôt, tant qu'elle n'aurait pas dit oui. Dans le genre têtu, hein, lui aussi pouvait décrocher la palme. Yoshiko était certaine qu'il y avait tout un tas de bons Shinigami qui seraient ravis de l'aider, ou plutôt, de devenir son Lieutenant. Alors pourquoi elle ? Elle était hors circuit depuis presque deux siècles. Elle n'était pas totalement rouillée parce qu'elle avait eu l'occasion de s'entraîner, mais ... Mais voilà quoi. "Je ne suis pas certaine d'être la personne qu'il te faut." Au moins, ça avait le mérite d'être clair. Et puis, rentrer ... Ca méritait réflexion. Une longue réflexion. Mais Yoshiko n'eut pas vraiment le temps d'y réfléchir autant que ça parce que Tōjō la tanna pendant plusieurs jours pour qu'elle accepte. A force de blabla, Yoshiko finit par accepter. Le bougre celui-là. Peut-être parce qu'il avait joué avec elle sur la corde sensible. Au final, Yoshiko rentrait donc avec lui au Seireitei. Peut-être que c'était la plus grosse erreur de sa vie. Mais ça, c'était y'a trois ans déjà.

Bonsoir et bienvenue !

Avant toute chose, je te demanderai de bien vouloir modifier ton pouvoir. En effet, ce n'est pas parce que celui-ci est utilisé contre des PNJ que cela te donne le droit de le rendre plus cheaté qu'il n'est censé l'être. Il va donc te falloir trouver un juste milieu dans la limite de ce qui te parait acceptable et je lirai ta présentation une fois fait.

Plus que ton pouvoir, ce sont majoritairement des techniques que tu décris mais cela me semble déjà plus viable. Je vais donc partir du principe que c'est un zanpakutō de glace et nous verrons pour les détails une fois que tu en seras au stade de la Fiche Technique. Puisque ce n'est pas très clair, je tiens toutefois à préciser que l'image dont tu te sers pour présenter ton sabre ne serait bien sûr pas valide en forme scellée.

En l'état, je ne peux pas te valider. Cela s'explique par les nombreuses lourdeurs et incohérences plus ou moins graves que j'ai pu déceler dans ta présentation, qui m'ont considérablement freiné dans ma lecture en plus de ce qui m'a paru être du meublage par endroit. La qualité sous-jacente est indéniable mais n'a, à mon sens, pas été exploitée de la meilleure des manières. Je n'en ai par ailleurs pas tenu compte dans mon évaluation, mais je n'apprécie personnellement que très peu les interventions du narrateur dans le récit à titre personnel (« J'vais passer sur les détails de comment se termina sa vie (...) »).

Je suis également tombé sur quelques erreurs de parcours : il est fort peu probable que tu puisses tenir tête à un Shinigami confirmé avec une épée quelconque trouvée dans un coin contre lui qui possède en toute logique un zanpakutō. Également, si une maîtrise superficielle du Reiatsu est possible dès cette époque, arriver à envoyer des vagues d'énergie (toujours sans préparation préalable) est un peu excessif. La vitesse de la lumière, on va aussi éviter... Enfin, tu vois le genre, je ne vais pas tout énumérer mais ce genre de petite exagération t'a également coûté quelques points.

Je vois également mal pourquoi Urahara t'aurait parlé en détails de la Hollowmorphose alors qu'il n'en a jamais touché un mot à Ichigo. En outre, je doute que lui (qui s'en veut d'être à l'origine de la transformation de Shinji et des autres, rappelons-le) décide d'un coup d'un seul de t'aider à devenir toi aussi une Vizard ; ce n'est pas cohérent avec le personnage. Ajoutons à cela que nous préférons éviter les liens avec les personnages encore jouables pour que les joueurs éventuels de ceux-ci n'aient pas à s'en accommoder de gré ou de force (je pense ici à Yoruichi et consorts que tu as forcément côtoyés si tu étais proche de Kisuke).

Or, le lien est ici vraiment trop étroit pour que nous te le permettions. Si tu veux devenir Vizard, il te faudra aussi fournir plus de détails sur la transformation en elle-même, qui est une étape importante dans la vie de chacun d'eux. Je te demanderai donc de revoir ton passage sur Terre dans son intégralité de manière à rendre tout cela un peu plus rationnel.

Ne le prends surtout pas mal, le but n'est pas de t'enfoncer mais bien de t'indiquer comment on fonctionne pour que tu comprennes mon verdict. Je te souhaite bon courage pour procéder à ces modifications, suite à quoi tu pourras (en prenant en compte mes estimations actuelles) être validée au niveau 2.

À la bonne heure !

Je te valide donc au niveau 3 en tant que vice-capitaine de la 7e Division (ou Shichibantai Fukutaishō), ce qui te donne le droit au Bankai ainsi qu'à 20 points de compétence pour confectionner ta Fiche Technique. Au cas où cela t'intéresserait, je t'informe également que l'homme à la tête de la 9e Division à l'époque où tu en faisais partie est aussi son actuel capitaine, Yakushiji Tenzen.

Bon jeu sur BBS !