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 Chute de promeneurs ❖ Melody

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Elisa Volstoï
Chute de promeneurs ❖ Melody Hum-ind
Elisa Volstoï
Rang : Demoiselle ❖ têtue à fourrure

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MessageSujet: Chute de promeneurs ❖ Melody   Chute de promeneurs ❖ Melody Icon_minitimeJeu 13 Mar - 2:31

Chute de promeneurs . ❖


- A chaque pas, son pied trainant soulevait un nuage de poussière. Le jeu était volontaire : Elisa était tristement habituée aux longs trajets entre « chez elle » et la ville voisine. Elle avait beau avoir quitté la Suisse pour le japon, cela ne changeait pas. La femme qui l’hébergeait, une femme qu’on appelait « Asano-san » et qui avait fait de longues études puis continué a étudier plutôt que chercher à se trouver un mari, habitait certes près de la grande faculté des environs et des thermes de cure, mais loin de la ville.
Soit, il y avait beaucoup de choses à découvrir dans ces deux endroits – mais Elisa était beaucoup plus attirée par la ville. Plus de monde, plus de choses à voir. Qu’importe si elle devait marcher une grosse demi-heure sur une route pittoresque pour y parvenir. Et puis au moins, le paysage n’était pas si mal non plus – il y avait un ruisseau ! Elle aimait bien progresser bercée par le son de l’eau, en rêvassant. Comme elle n’était là que depuis récemment, tout l’émerveillait encore. On aurait pourtant pu lui dire que ce chemin ne différait pas en grand-chose de ceux qu’elle connaissait de Suisse. Mais tant qu’elle trouverait encore de nouvelles espèces de plantes, d’insectes et de petits animaux qu’elle n’avait rencontré au par avant en Europe, elle serait pleinement satisfaite.
Ce qu’il y avait de bien avec le petit ruisseau aussi, c’est que l’on pouvait s’amuser à le traverser à plusieurs reprises par une série de petits ponts, et que quelques nivelés apportaient un peu de « piquant » au trajet. Afin de rendre les choses encore plus aventureuses, Elisa avait déjà pris l’habitude de s’autoriser quelques acrobaties, s’amusant de peu. Anna -la toque un brin vivante et protectrice qu'elle avait sur la tête- le lui déconseillait bien sur, sans beaucoup de succès.

En quelques bonds, elle était dessus. Ses jolis pieds étroits emmitouflés dans leurs bottes sur la planche étroite. Parmi tout les ponts du chemin, celui-ci était le seul et unique dont la hauteur pouvait être réellement dangereuse. Le courant était loin d’être fort en dessous, mais le paysage formait une petite arrête, et de nombreux rocher marquaient la limite d’une mini cascade. C’était là que passait le pont, invitant les promeneurs à zigzager sain et sauf jusqu’à un petit escalier aménagé – trop ennuyeux aux yeux de notre demoiselle. Heureusement qu’elle avait un chapeau raisonnable sur la tête. Mais pas suffisamment pour la retenir de se donner quelques frissons et passer le plus grand et périlleux des ponds bras écartés et pieds rejoints sur la bordure étroite de la balustrade « de sécurité ». Un jeu d’enfant.

Mais beaucoup de jeu d’enfant son connus pour être dangereux. Était-ce une secousse, un grosse bourrasque, simplement un oiseau ou quelqu’autre raison extérieure ? Ce qui était certain, c’était qu’Elisa venait de basculer dans le vide.

Peut être que si Anna avait pris vie pour veiller sur cette fille, c’était bien parce que sans garde du corps surnaturel en permanence à ses cotés –sans compter sa santé délicate-, elle n’aurait pas fait long feu. Elle devait bien trouver l’occasion de se tuer une fois par semaine ! Heureusement, une sorte de grand serpent de fourrure noire à double paire d’yeux s’était formé pour voler à son secours - s’enroulant autour de la balustrade d’une part et enlaçant la taille de la piètre funambule de l’autre. Juste le temps de s’assurer qu’elle en avait rattrapé les barres et ne menaçait plus de tomber dans le vide. L'affaire d'une fraction de secondes, et le lasso, qui se confondait aisément avec les anneaux de fourrure noire enserrant les habits d'Elisa, s'évanouit aussitôt. Grand soupir.

    Ouf j’ai eu chaud ! Merci Ah-…
Solidement accrochée, la petite Volstoi avait trouvé une prise sure pour escalader le pont et le traverser comme l’aurait fait une personne normale. Heureusement que personne n’avait vu ça ! Quelle maladresse. Elle aurait pu se fracasser le crâne en bas, ou une jambe, et personne ne serait passé par là pour l'aider avant des ploooombes, sur ! Enfin, elle était hors de danger désormais, et l’étrange serpent avait disparu pour la laisser terminer le travail proprement. Mais alors qu’elle se hissait au dessus de la dernière barre de bois –celle dont elle avait dégringolé- pour retrouver « le bois ferme », le doute s’insinua.
    … na ?
Pas de témoins, hein ?
Libre itou, une seule personne par contre, Relationnel !


Dernière édition par Elisa Volstoï le Dim 4 Mai - 22:05, édité 1 fois
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Melody MacKenzie
Chute de promeneurs ❖ Melody Hum-ind
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MessageSujet: Re: Chute de promeneurs ❖ Melody   Chute de promeneurs ❖ Melody Icon_minitimeJeu 1 Mai - 5:35

Karakura regorgeait de coins atypiques, d'endroits inhabituels dont la disparité n'était plus à prouver. Sans être arriérée, en témoignaient ses gratte-ciels perforant les nuages de leur pointes arrogantes, la petite ville sans histoire – bonne blague – était idéalement située. Dans ses proches parages se trouvaient aussi bien mer et montagne qu'étendues sylvestres, et le tout en parfaite harmonie. À se demander comment une ville présentant des qualités aussi notables pouvait ne figurer au menu bien garni d'aucune agence touristique ou quoi que ce soit de ce genre. Du moins, tant qu'on considère que personne n'est au courant de rien sur les monstres moches et les gars en pyjamas.

Car si certains originaux pourraient bien n'y voir qu'une attraction touristique de plus, ce n'était pas vraiment le genre de détail que l'on aime à mettre en valeur pour promouvoir une destination. Ce n'était pas plus mal, d'ailleurs. En dehors des attaques d'horreurs masquées ou autre descente de Shinigachoses avec leurs coupe-choux traditionnels, la cité bénéficiait d'un climat plutôt paisible. Même si peu nombreux, qu'elle compte encore autant d'habitants étant donné sa tendance à être proprement annihilée de temps à autre était déconcertant, mais la musicienne n'allait pas s'en plaindre. On n'y manquait de rien, et les quartiers ou flâner en toute impunité étaient légions.

Chose qu'elle aimait bien faire de temps à autre, ne fut-ce que pour trouver la créativité quand celle-ci venait à manquer ou tout simplement se détendre. Le programme scolaire japonais ne brillait pas par sa complexité, le principal obstacle qu'elle avait pu rencontrer étant celui de la barrière de la langue. Si elle le parlait parfaitement à l'oral, l'écrit, ce n'était pas encore tout à fait ça entre les kana-pêches et autres kana-sucres. Ainsi disposait-elle, quand elle n'était pas trop occupée à jouer la justicière (pas) masquée – en porter un lui aurait plu, mais n'avait pas encore retrouvé les siens dans ses cartons.

Aussi n'était-il pas rare de la voir s'aventurer en dehors des sentiers battus, sa fidèle guitare sur le dos, en quête d'un endroit où composer sans être dérangée. Cette mauvaise manie, elle l'avait toujours eue, et elle lui avait déjà valu pas mal d'ennuis. Ne fut-ce que quand elle était arrivée et, après l'avoir fait « par réflexe » pour la première fois, avait mis deux bonnes heures à retrouver son chemin dans une ville qu'elle ne connaissait pas – et ses bois hirsutes encore moins. Manquement corrigé depuis, cependant, du moins en partie. Assez en tout cas que pour s'éviter des ampoules au pied et une épaule meurtrie d'avoir sa guitare trop porté.

Qu'elle ait retenu la leçon restait pourtant à discuter, puisque son itinéraire variait à chaque fois. S'il n'était pas toujours question d'arbres pour tout public, ceux-ci se voulaient néanmoins ses auditeurs les plus récurrents depuis son arrivée. La topographie des lieux étant peu propice à la randonnée, croiser des promeneurs restait moins probable que de suffoquer au milieu de la foule sur une plage bondée. La seule constance dans ses choix de trajets était de garder un oeil sur le ruisseau – elle avait bien eu l'idée de marquer les arbres pour s'y retrouver mais elle n'était ni la seule ni la première avoir eu cette idée et n'en était sortie que plus embrouillée.

Et une fois encore, aujourd'hui, le paisible débit de ses flots lui donnait du coeur à l'ouvrage.

Elle posa son étui après l'avoir vidé de son contenu, lança à proximité son sac à dos de marque dont le rouge fané prenait des teintes rosées à la lumière. Encore qu'il eut pour cela fallu qu'il la voie, la lumière, la moindre parcelle de tissu disparaissant sous un capharnaüm de badges et insignes vantant ses groupes et marques de prédilection. Un des rares souvenirs lui restant de sa vie d'avant, pour l'avoir emporté avec elle le jour J. Le dernier lien – avec la guitare unique au monde qu'elle tenait à présent entre ses mains. Ses dorures étincelaient sous l'effet des faisceaux solaires perçant audacieusement le feuillage qui la noyait de ses ombres.

Toujours aussi ravissante. dit-elle, un tendre sourire aux lèvres, effleurant sa surface d'une main caressante. Alors ma belle, prête à t'y mettre ?

Rien qu'elle et la forêt en tête à tête, avec le silence pour témoin. C'était comme ça que ça aurait dû se passer, mais on n'a pas toujours ce qu'on veut. Bizarrement, c'est rarement le cas depuis que tout ce bordel est entré dans ma vie. se fit-elle la remarque en fixant d'un oeil scrutateur – et incrédule – le spectacle qui s'offrait à elle un peu plus loin. La jeune femme n'avait pas vue sur elle, cachée derrière les branchages, mais elle la voyait. Certes pas aussi clairement qu'elle l'aurait voulu, même si elle avait bonne vue, mais suffisamment pour ne pas douter de ce qu'elle avait vu – ce gros tas de fourrure aurait été difficile à rater. Ça y est, ça recommence... Par réflexe, elle se pinça l'arrête du nez.

Soupirant à fendre l'âme – J'veux pas y aller ! -, la musicienne se releva du gros rocher où elle venait de s'installer et avait même réussi à trouver une position à peu près confortable. Cela faisait un petit moment déjà que la vue de ce type de phénomène n'éveillait plus chez elle de la curiosité, mais davantage un besoin d'être rassurée. Compte tenu du nombre aberrant de dangers auquel elle avait été exposée ces derniers temps, il ne lui avait pas fallu longtemps pour que l'idée que des Fullbringers pouvaient aussi lui vouloir du mal fasse son chemin.

Et si elle pensait n'avoir pas grand chose à craindre d'une gamine qui menace de se jeter à la flotte toute seule, elle savait aussi que les apparences étaient moins fiables que jamais. Replaçant sa guitare en bandoulière, Melody laissa ses affaires derrière elle avec une pointe d'appréhension, laquelle était moins due à la crainte de tomber sur un os qu'à celle de ne pas les retrouver en revenant. Fendant la foule de l'assemblée végétale – non sans esquisser à l'occasion l'un ou l'autre pas de danse improbable pour esquiver un rameau meurtrier -, elle finit par arriver à proximité des rares installations qui civilisaient à peu près les alentours. Sitôt les brindilles éjectées hors de sa radieuse chevelure, elle feignit – mal – de tousser pour s'annoncer et enchaîna aussitôt sur un signe de la main – peu naturel.

Euh... Salut. Blanc. Bravo. Et maintenant ? Tu viens souvent ici ?

Grandiose. Si elle réussit in extremis à se retenir de s'expédier sa paume en plein visage, pour saluer ses talents d'improvisation en cet instant réduits à néant, elle le fit mentalement si fort qu'elle se serait presque attendue à voir la marque de ses doigts s'y imprimer quand même.
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Elisa Volstoï
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Elisa Volstoï
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MessageSujet: Re: Chute de promeneurs ❖ Melody   Chute de promeneurs ❖ Melody Icon_minitimeDim 11 Mai - 12:03

Chute de promeneurs . ❖


- Elisa se tenait là, agrippée à la rambarde du pont comme à une bouée de sauvetage. Du haut (bas) de son perchoir, elle assista avec une sorte de perplexité béate à l’avancée vers elle de l’inconnue… On ne pouvait pas vraiment dire qu’elle volait à son secours. On aurait même dit que cette fille sortie des broussailles ne se rapprochait de la rouquine que mue par une sorte de devoir, blasée. A ce rythme, bonjour l’aide ! Miss se tut cependant, continuant de contempler l’étrange spectacle : à peu de choses près, son ange gardien avait failli mourir de manière encore plus ridicule qu’elle – si tant est qu’un rameau pouvait tuer. Mais cela mis à part, elle était plutôt sympathique : avec sa gestuelle un peu rock, ses cheveux blonds et cette allure un brin garçon manqué qui ne l’empêchait pas de rester féminine. D’autant que ca faisait du bien de revoir enfin une gueule familière ! Tous ces japs’ partout. Jveux pas dire, mais au bout d’un moment quand tout le monde le même teint les mêmes cheveux et tuti-quanti, hein … ! Bon, vous n’avez rien lu, bref.
    Oh Euh… Salut. • • • Tu viens souvent ici ?
Elisa éclata d’un rire franc. Tant et si bien d’ailleurs qu’elle faillit se tuer une fois de plus, et dut réaffirmer sa prise avec précipitation pour échapper à une chute funeste. Non mais sérieux ? Quelle drôle de fille !
    Oh oui je viens presque tout les jours ! Mais d’habitude j’évite de me suicider par accident, surtout lorsqu’il n’y a personne dans le coin pour voler à ma rescousse.
Elle lui adressa un sourire malicieux, guettant sa réaction avec un plaisir non dissimulé. Mais trêve de bavardages ! Non sans efforts au départ, Elisa poussa sur ses avants bras pour enfin se soulever au dessus de la barre de bois et – hop !- s’y percher. Mieux comme ca. La jeune fille s’étira, faisant craquer ses poignets, qui étaient toujours là. Elle avait eu de la chance, quand même ! Enfin elle avait eu Anna, surtout. En tout cas, elle n’avait perdu aucun morceau…. Et maintenant ? L’autre se tenait toujours pantoise devant elle comme une greluche.
La petite européenne croisa les jambes, ayant achevé de s’étirer. Ses lèvres s’ouvraient déjà à nouveau lorsqu’elle – s’interrompit. Elle avait vraiment un petit quelque chose de sympathique, celle là. ‘Devait avoir du succès. Et elle venait de remarquer l’étui de guitare. Hmmm… Elisa se tut encore quelques secondes, avant de tendre un doigt assuré vers ce dernier. Il était classe.

    Hey, tu me joues un truc pour fêter ma survie ?
Bien sur, cette demande ne souffrait aucune contestation. Enfin, ca la blondinette ne pouvait pas vraiment le savoir, elle ne connaissait pas bien Elisa. Pas du tout a vrai dire : elle ne devait y voir, hm, que ce qu’il y avait voir. Une fillette bizarre avec une toque sur la tête, qui était très enthousiaste malgré sa situation à peine une poignée de minutes au par avant. Mais elle était pleine d’assurance comme à son habitude, et son ton était si naturel, si candide... Comment lui refuser une telle requête, alors qu’elle venait d’échapper à de terribles souffrances et ne faisait que chercher un peu de réconfort ? Non non, Elisa n'était pas manipulatrice. Juste comme ca en naturel. Va savoir ce qui avait mal tourné dans son éducation : ses tutrices s'étaient très souvent posé la question, sans jamais trouver de réponse solide.
    J’suis sure que tu te débrouilles., ton plus bas, naturel. Une simple impression ? Nope, Ellie se fiait plutôt aux marques d’usure sur le harnais. Ca te conviendrait ici, ou tu préfères qu'on bouge ?
Sur, elle savait manier son instrument, cette fille là. Ou elle se le trimballait depuis des siècles sous prétexte que ca rendait cool, peut être. Mais Elisa penchait plutôt pour la première éventualité. La petite demoiselle se balançait légèrement sur son perchoir en attente de la réponse de son interlocutrice, prête à tout moment à bondir au sol pour la suivre ou bon lui semblera, l'air enchantée.
J'espère que ça iras ! Ha oui et le Reiatsu de miss est masqué, tu t'en doutes ~
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Melody MacKenzie
Chute de promeneurs ❖ Melody Hum-ind
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MessageSujet: Re: Chute de promeneurs ❖ Melody   Chute de promeneurs ❖ Melody Icon_minitimeMer 11 Juin - 11:19

Et qu'est-ce que tu viens y faire ?

Presque tous les jours ? Il était alors étonnant qu'elle ne l'ait jamais croisée. Certes, peut-être n'y venaient-elles pas à la même heure, mais Melody ayant tendance à y stationner autant que son emploi du temps le lui permettait, c'était jouer de malchance... Ou l'inverse, se dit-elle en se remémorant le tour de force de l'étrangère, pouvant tout aussi bien être un mauvais présage si elle perçait à jour leur « point commun ». Étrangère dans tous les sens du terme, d'ailleurs, pouvait-elle juger en la voyant de plus près. S'il n'était pas impossible qu'elle soit à son instar le fruit d'un métissage, son apparence physique – qu'il soit question de physionomie pure ou de ses choix vestimentaires – dénotait assez nettement avec la masse nippone.

Quant à savoir d'où elle venait, la guitariste n'estimait pas avoir perçu un échantillon d'assez de pays pour le déterminer clairement - quand bien même elle avait déjà plus voyagé que bon nombre de personnes dans toute leur vie pour les besoins de sa carrière. Elle crut néanmoins sentir dans sa voix les inflexions propres aux pays de l'Est de l'Europe. Une légère culpabilité l'assaillit en se rendant compte qu'elle était presque soulagée de n'être jamais tombée sur elle par le passée. Il fallait dire que ses précédentes rencontres avec des « gens comme elle » - ou tout du moins appartenant au même univers – n'avaient eu que très rarement des issues positives.

Même si, pensait-elle, c'était surtout dû au fait qu'elle préfère jouer seule en ce moment pour d'évidentes raisons – outre le fait qu'elle n'avait pratiquement jamais la latitude de le faire à des fins « ludiques » durant ses périodes de travail. Et quitte à être en repos forcé, si l'on peut dire, elle s'était fait la promesse d'en profiter pour faire tout ce qu'elle ne pouvait pas faire en temps normal – hormis dérégler ses habitudes alimentaires qui empêchaient déjà son manager de dormir la nuit si elle voulait encore pouvoir rentrer dans ses tenues de scène. Et elle aimait ses tenues de scène. Le simple fait d'avoir des soupçons envers elle la mettait mal à l'aise tant elle semblait inoffensive. Voire carrément vulnérable.

Elle se demanda si elle aussi avait l'air aussi fragile aux yeux d'une tierce personne avant de couper court à son raisonnement, ne sentant que trop bien qu'elle se vexerait elle-même si elle allait jusqu'au bout. Il avait fallu attendre jusque là pour que la guitariste se rende compte que cela faisait beaucoup trop longtemps qu'elle était plongée dans ses pensées et redressa la tête en essayant d'afficher l'air le moins hagard possible. Qu'elle soit tendue comme un arc s'avéra en revanche un peu plus difficile à cacher – même si, l'étant déjà en arrivant, elle ne laissait à son interlocutrice que peu de chance de s'en apercevoir réellement. Le tressaillement qui fut le sien quand elle lui réclama un concert privé, en revanche, était bien moins discret.

Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée.

Bien qu'elle se soit efforcée de rester aussi aimable que possible – et ait pris soin de composer une moue en adéquation - le léger mais perceptible tremblement dans sa voix la trahissait plus sûrement qu'un Judas après le dernier repas. Même si elle avait désormais une maîtrise de ses pouvoirs assez prononcée, elle n'était pas encore tout à fait au point, voire même franchement instable dès que ses émotions étaient à fleur de peau. Or, c'était actuellement le cas, et l'idée de dévaster son petit coin de paradis lui était profondément désagréable. C'était hélas la seule réponse qu'elle ait trouvé. Elle savait bien qu'il aurait fallu - au moins ! - un miracle pour qu'elle convainque qui que ce soit, mais elle n'avait rien d'autre à offrir et aucune envie de tout déballer.

Sa compagne d'une heure était « comme elle », soit, mais encore ? Cela n'affirmait nullement qu'elle soit une personne de confiance et si Melody avait autrefois coutume de céder la sienne facilement à ceux qui savaient s'en montrer dignes – elle avait toujours été douée d'un grand sens du discernement -, elle ne pouvait plus se le permettre dorénavant. Pas si elle tenait à la vie, du moins, et elle comptait bien s'y accrocher. Ongles et dents y compris, s'il le fallait. Elle aurait aimé pouvoir la lui donner, se rappeler ce que ça faisait – ou même seulement que c'était possible –, mais pour l'heure tout ce que lui hurlait son subconscient était de taire sa particularité aussi longtemps qu'elle en serait capable.

Lucide sur son propre compte et se sachant maladroite, c'aurait été stupide que de croire qu'elle pourrait le cacher éternellement. Mais le plus tard sera le mieux. Elle secoua la tête, souriant cette fois avec bien plus de naturel en se rappelant l'environnement dans lequel elle se trouvait.

Non, je suis bien ici.

Oui... Même si la situation s'était compliquée à une vitesse phénoménale – et allait sans doute continuer en ce sens d'ici quelques secondes -, ça ne changeait rien au fait qu'elle se trouvait toujours dans l'endroit de cette ville où elle s'était sentie le plus chez elle depuis son arrivée. Même si l'idée de partager cet habitat, ce refuge l'incommodait toujours un tantinet, elle pourtant si altruiste. Peut-être parce qu'à partir du moment où elle n'était plus la seule à s'y cacher, son bastion n'apparaissait plus aussi sûr...
Elle leva les yeux et scruta les flèches de lumière auxquelles le soleil faisait transpercer les ténèbres des ombres végétales et divagua sur la taille du carquois qu'il faudrait pour tous les contenir. Ça ferait une jolie chanson. se dit-elle, et ses doigts la démangèrent. Mais non. La clarté du jour restée prisonnière de son regard, elle le redescendit à hauteur de son invitée – puisqu'il ne faisait plus aucun doute qu'elle la considérait comme tel. Faisant de son mieux pour se détendre, elle croisa les bras dans son dos au niveau de sa chute de reins. Un éclair de lucidité parut la frapper sur place malgré le temps ensoleillé.

Ah ! Moi, c'est Melody. Et toi, tu es... ?
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Elisa Volstoï
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MessageSujet: Re: Chute de promeneurs ❖ Melody   Chute de promeneurs ❖ Melody Icon_minitimeDim 29 Juin - 18:03

Chute de promeneurs . ❖


- Elle n’avait pas vraiment l’air enchantée, au plus grand dam d’Elisa. Même pas une faveur pour une survivante ! Rien à fêter !
    Mais … ! Pourquoi ? Elle se ravisa. Ha.
Pff. Son petit minois d’étrangère afficha une moue déçue, si ce n’est dépité si on s’attardait sur le discours que débitait ses yeux. Elle n’avait vraiment pas l’air d’avoir envie… Á mieux la regarder, Elisa aurait même pu dire qu’elle avait l’air un peu angoissée, à l’idée de jouer. Pourtant, la fillette ne pouvait se figurer aucune raison valable justifiant sa réponse, toujours persuadée qu’elle jouait certainement très bien. Et pourtant. Le refus et la réaction de la demoiselle avaient au moins pour mérite d’attiser l’attention de la Volstoï, qui devinait l’anguille sous roche. Quand à savoir si c’était une bonne ou mauvaise chose, et bien, tout n’est qu’affaire de point de vue.
Elle finit par hausser légèrement les épaules, et laisser son sourire regagner ses lèvres.
Et puis après tout, elle finirait bien par l’entendre jouer un jour ou l’autre ; surtout si elle avait pour habitude de venir par ici. La slave avait bien remarqué qu’elle avait semblé un peu dérangé par la perspective qu’elle passe là tout les jours. Pourquoi ? Peut être parce qu’elle y avait un secret, ou qu’elle y rencontrait quelqu’un… Ou tout simplement parce qu’elle –Elisa- était éminemment chiante et qu’on n’avait pas forcément envie de la voir risquer sa vie dans son petit jardin secret tout les jours. Ahah ! Et si elle venait avec sa guitare, elle la surprendrait ptêt en train de jouer, tiens. Il n’y avait pas de honte à avoir.
Après tout, observer les gens sans qu’ils n’en aient conscience, c’était bien là sa spécialité. Á vrai dire, Anna mis à part, personne n’était au courant ; et si les gens savaient… ! Elle n’osait même pas compter le nombre de personnes qui auraient très certainement envie de l’étrangler. Á raison, sans doute… En suisse, elle devait mieux connaitre la vie privée des habitants de la petite ville voisine mieux que quiconque, et sans doute même mieux que leur propre proche pour peu qu’elle se soit un peu attardée sur telle ou telle personne. « C’est honteux ! » C’était son secret. Et si un jour il devait être découvert, elle pourrait toujours dire qu’il fallait prendre pour fautif son père et son éducation, à cause desquels elle s’était ennuyée pendant des années comme un rat mort. À la sale gamine ! Mais il fallait bien admettre qu’elle s’était assagie, depuis qu’elle était ici : elle était restée plutôt sage, avec Karakura. Bon certes, elle c’était un peu plus amusée avec le campus étudiant voisin… Mais il fallait bien admettre que c’était assez croustillant.


    Elisa Volstoi ! Enchantée Melody.
Meeeee~lo-dy. Comme quoi, on se laisse parfois influencer par le nom que l’on nous donne à la naissance. Enfin, c’était certainement simpliste comme raisonnement, mais qui sait, si ca se trouve elle avait honte de l’aspect prophétique de ses pratiques lorsqu’elle se mettait à jouer ? Cette pensée amusa Elisa, qui porta à son tour le regard vers la cime des arbres. La lumière avait gagné en éclat, et les taches de lumières qui constellaient le paysage faisaient miroiter ce petit sous-bois, le sentier, le ponton de chêne et son ruisseau. « C’est vrai, on est bien ici. » Elle l’avait dit un peu pour elle-même, comme elle redécouvrait les lieux. Certes, elle s’émerveillait encore au cours de ces trajets entre le campus et Karakura : mais ce trajet était si long, elle avait cessé depuis longtemps de s’arrêter. Bien sur, elle s’émerveillait encore ; mais le plaisir d’être là assise sur ce pont, qui plus est avec de la compagnie, représentait quelque chose de tout à fait neuf et d’autant plus savoureux. Fermant les yeux, elle prit le temps de prêter l’oreille au bruissement des feuilles et de l’eau… Un petit air n’aurait pas été de refus. La question qu’on lui avait posé un peu plus tôt lui revint, elle n’avait pas répondu.
    Oh désolée, oui. En fait je marche par ce sentier lorsque je fay le trajet entre le campus et Karakura ! C’est là bas que je reste, mais bon, j’aime bien rujoindre la ville. Et toi ?
Du haut de ses voyeuses, elle ne se souvenait pourtant pas l’avoir vu au campus. Mais son visage lui était tout de même familier… Peut être était ce seulement sa mémoire qui lui faisait défaut. Elle avait l’air d’avoir le bon âge, en tout cas… Á peu près le sien, quoi : lycée. Elle les enviait toujours un peu, quand elle y pensait. Elisa aurait bien aimé aller un jour dans une école normale, quand même. Elle avait l’impression de tout rater. Et même si elle avait des yeux un peu partout, elle avait en tout cas raté cette petite perle… Pourtant, les étrangers, ca ne passe pas inaperçu. Elle était bien placée pour le savoir.

    T’es pas d’ici non plus au fait, ne ?
Elle en voyait si peu, dans le coin, des non japonais. Les questions affluaient déjà, mais elle avait déjà voulu la forcer à jouer, il fallait bien qu'elle se tiennent un peu. Les réponses viendraient d'elle même. Mais à bien y regarder, elle était un peu métissée… Elle avait peut être grandit ici. Mais la rouquine aurait été un peu déçue, trompée par le léger accent qu’elle avait cru surprendre. Et puis une déception, c’était largement suffisant ; soit dit en passant, la première ne l’empêchait pas de continuer à lancer de petits regards vers l’instrument à son épaule.
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MessageSujet: Re: Chute de promeneurs ❖ Melody   Chute de promeneurs ❖ Melody Icon_minitimeLun 18 Aoû - 19:47

Volstoï... C'est russe, non ?

Si la Russie faisait partie des quelques - rares - pays du monde où Melody n'avait pas encore mis les pieds, elle s'y connaissait un minimum sur leur culture. Certes pas assez pour discourir sur le sujet pendant des heures, mais suffisamment pour avoir l'air de savoir de quoi elle parlait si le sujet venait sur le tapis. Déjà ça de pris. C'était d'ailleurs un minimum syndical qu'elle s'imposait sur bien des sujets pour couper le sifflet à tous ceux qui voudraient l'enfermer dans le cliché de l'idole bête comme ses pieds. Sa tignasse flamboyante n'arrangeait rien, sur ce coup-là. Sans avoir la prétention d'être dotée de la science infuse, elle n'aimait pas qu'on la prenne pour plus bête qu'elle n'était. Aussi veillait-elle à entretenir sa culture dans ses rares moments de temps libre – non sans trouver matière à se plaindre pour en manquer cette fois-ci, cependant.

N'en déplaise à la jeune slave, mais Melody ne se sentait pas encore prête à (re)jouer devant des spectateurs. Pas après les dégâts qu'elle avait déjà causé. Maintenant qu'elle était tout à fait consciente du danger qu'elle représentait et ne pouvait contrôler - pour le moment, se répétait-elle pour se rassurer sans que cela n'accélère le processus -, elle ne pouvait pas se permettre de risquer la vie de qui que ce soit. Or tant que risque il y aurait, elle serait sujette à des angoisses et tant qu'elle angoisserait, le risque ne déclinerait pas. Le serpent qui se mord la queue, se dit-elle, non sans espérer que ce soit bien la seule chose qu'elle ait en commun avec le règne ophidien. Oui, il faudrait encore patienter pour la voir se produire sur scène. Façon de parler ; il y avait fort à parier que son interlocutrice l'avait déjà entendue, fût-ce à son insu.

Il était troublant de penser qu'elle en venait à considérer sa guitare comme une arme autant si ce n'est plus que comme un instrument. Et ça la dérangeait profondément. Ce n'était pas là sa fonction première, pas ce pourquoi on la lui offerte ni ce pourquoi elle ne l'avait jamais quittée. Son attachement envers elle n'avait pas diminué d'un pouce, mais devoir lui jeter un regard si différent après tout ce temps l'incommodait. En la détournant de son usage initial, elle avait le sentiment de la trahir, et la musique, sa musique avec elle. De lui manquer de respect. Elle était peut-être sortie indemne de sa rencontre avec les Shinigamis, mais ça ne marcherait pas à tous les coups, toute renforcée qu'elle soit. Surtout si on l'agressait à coups de tornades et de sabres japonais, entre autres joyeusetés.

Et quoi qu'elle pense de son propre pouvoir de destruction, la guitariste était sûre d'une chose et d'une seule : celui qui me l'abîmera regrettera de ne pas avoir fini sous les gravats. Laissant là ces réflexions qui continuaient de la mettre mal à l'aise, la métisse s'étira en levant les bras, s'efforçant de se détendre. Cet endroit n'était - hélas - pas à elle, et elle allait devoir apprendre à le partager. Autant essayer d'en faire abstraction et de se détendre malgré tout ; n'était-ce pas pour ça qu'elle était là ? Le stress accumulé ces derniers temps, pour ne pas dire depuis son emménagement (tu m'étonnes, c'est pas tous les jours qu'on manque de se faire liquider par les Ghostbusters en kimono) pesait lourdement sur ses épaules, et pouvoir s'en défaire au moins en partie la soulagerait au-delà de toute espérance. Sa réponse coula de source :

Je suis plutôt ville à la base, mais j'y ai passé un peu trop de temps récemment, alors... J'ai besoin de prendre un peu l'air.

Nul doute que le sourire lumineux qu'elle lui adressa pour compléter cette tirade couvrirait habilement le malaise sous-jacent. Si la plupart des personnes sont à même de cacher quand ça ne va pas au moyen d'un jeu d'acteur plus ou moins élaboré, devenir un personnage public élevait cette capacité à un nouveau niveau. Non qu'elle s'en sente encore mal, d'ailleurs, mais si elle pouvait éviter de devoir en parler, elle n'irait pas s'en plaindre. Être (pour une fois !) en présence de quelqu'un qui pouvait la comprendre et la croire n'y changeait que bien peu de choses au final. C'était une page tournée, et la rockstar avait prouvé être de ceux à ne pas regarder en arrière. Vint ensuite la question fatidique, ou plutôt rhétorique, désormais si familière qu'elle lui arracha un léger rire aussi clair que sa personne toute entière.

Pas vraiment, non. J'dois avoir des racines quelques part dans le coin, mais je suis anglaise à la base, même si j'ai passé le plus clair de ces dernières années en Amérique. Et me voilà ! Je tiens vraiment pas en place, hein ?

Sans attendre de réponse, elle choisit d'illustrer son propos, se reculant d'un pas avant de faire un tour sur elle-même. Melody avait toujours eu un trop-plein d'énergie à évacuer, et se vouait depuis toujours à une vie dynamique, avant même de prendre ses distances du cocon familial. Elle n'aurait cependant jamais pensé étant petite fille que sa bougeotte l'emmènerait aussi loin mais c'était pour le mieux. Le monde avait tant de merveilles à offrir et laissait si peu de temps pour les découvrir ! Par malheur, les circonstances actuelles l'assignaient à résidence, mais elle comptait bien un jour reprendre son périple - et sa carrière, l'un n'allant pas sans l'autre. Sans but précis, la britannique se mit à déambuler, se gorgeant de l'atmosphère paisible de l'endroit qu'elle ne devrait quitter que trop tôt pour retourner s'enfermer dans la nervosité qui anime les empires de béton.

J'dis pas ça pour te vexer, dit-elle en l'observant à la dérobée, mais vu ton accent, tu dois pas être là depuis longtemps, pas vrai ?
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Elisa Volstoï
Chute de promeneurs ❖ Melody Hum-ind
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MessageSujet: Re: Chute de promeneurs ❖ Melody   Chute de promeneurs ❖ Melody Icon_minitimeDim 24 Aoû - 19:00

Chute de promeneurs . ❖


    Elle avait hoché vivement la tête. Oui ! Mais j’ai grandit en Suisse.
- Elle n’avait pas encore discuté avec grand monde depuis son arrivée ici, et le fait que son interlocutrice vienne elle aussi d’ailleurs l’enthousiasmait –même si elle ne voulait pas jouer pour elle, bouh. A défaut de lui interpréter un petit air, elle avait en tout cas l’air à peu près aussi énergique que la jeune Volstoi, et ca n’était pas peu dire.

    T’as pas l’air non !
Tu me diras, elle n'était pas la seule. Et elle avait de la chance, en tout cas... Elisa était un peu envieuse, mais elle se contentât d'un rire léger. Elle, on l'avait beaucoup trop gardé enfermée dans une cage dorée. Tout le monde n'a pas la chance, ni les mêmes occasions... Elle ne prenait son envol que maintenant.
    C’est vrai. Je suis même là que depuis peu, et c’est une preumière pour moi. D’ailleurs, les états Unis je sais pas, mais j’ai jamais l’occasion d’aller à Londres ! J’aimerai. Une ville active, pleine de vie, d’agitation et de petits secrets… Que, pour le coup, elle ne connaissait que des médias. Quelle honte, à rattraper, ca. Tu as de la chance d’avoir beaucoup voyagé, moi jusqu’ici je n'ai pu 'naitre que les maisons de familles.
A cette pensée, une moue boudeuse, et un poil énervée passa sur son visage. Mais désormais, elle était libre... Et ne manquait pas de profiter de sa liberté pour faire comme bon lui semblait. Enfin. Elle avait toujours une préceptrice. Et on ne pouvait pas dire non plus... qu'elle n'avait jamais été sage. Mais ça, elle ne le disait pas ! Et puis bon, entre l’Autriche, quelques coins de Russie (Moscou, St Petersbourg…) et un bon bout de Suisse elle n’avait pas à se plaindre pourtant. Et puis quelles maisons de familles ! Des contextes idylliques. Terriblement barbant, à la longue… Et non, la Volstoi n’étaient pas de ceux à se contenter « de si peu ». Et visiblement, son interlocutrice non plus. Par contre -

Un vent frais s’éleva, défaisant un peu les cheveux tressés sur son buste de la jeune slave. La lumière rougissait déjà légèrement à l’horizon, et les taches entre les feuilles de lumière s’étaient fait depuis tout à l’heure plus incandescentes : lentement mais surement, la lumière du soir s’installait, nappant le paysage de couleurs et de contrastes plus époustouflants encore qu’au par avant. Balançant paisiblement ses jambes au dessus du sol, Elisa se tût pour mieux profiter de ce spectacle. Lorsqu’Elisa avait quitté la ville, il était un peu plus de sept heures et quart passé. Avec la trotte, son petit accident et cette rencontre fortuite, il devait être … ? D’ici à ce qu’elle rentre, suffisamment tard pour qu’elle se fasse encooore passer un savon. Et pourtant, il faisait encore beau et clair, et la chaleur des soirées d’été faisait partie des plus délicieuses… Non pas qu’elle était soumise à un couvre feu mais… presque. Asano-san pouvait être un peu barbante elle aussi, parfois. Elle était plus une petite fille, pourtant !

Soupirant, la jeune fille se redressa légèrement pour se laisser chuter jusqu’au sol. Après tout… cette Melody s’était approchée d’elle parce qu’elle c’était senti un peu obligée –
heureusement qu’elle n’avait rien vu- et elle était venue jusque sur ce chemin paumé pour être tranquille… elle n’allait tout de même pas l’embêter de sa présence envahissante ~ Enfin, cette fois ci ! Lui desservant un sourire radieux, elle vint marcher à coté d’elle, plus petite d’une petite dizaine de centimètres. Un peu moins développée aussi, mais bon, ca, ca allait encore. (Sinon, elle aurait fait la tronche pendant trois secondes. Mais non, on aurait voulu lui arracher qu’on n’aurait pas pu la défaire de sa bouille enjouée et facétieuse.)

    Je vais devoir y aller, tu vas pouvoir être tranquille. –elle rit légèrement, puis virevoltant à son tour fit quelques pas à reculons pour lui faire face.- Pour cette fois ci. J’suis sure que l’on se recroisera !
Faisant volte face sur ces mots, la petite demoiselle entama immédiatement en trottinant le chemin qu’elle avait à parcourir de ce lieu paisible à la fac d’une dizaine de mètres.
    Et peut être que la prochaine fois tu me joueras un petite chanson ?! Rien qu’une seule !
Et sur ces mots, plus d’Elisa ! Et un peu plus de calme, aussi.


On s’étonnait souvent de la vitesse à laquelle elle pouvait filer… ou apparaitre.




Apparaitre, les étudiants de la fac l’avaient vu faire plus d’une fois. A leur grand dam parfois, ou pour leur plus grand plaisir, selon les gens. Assise sur le siège arrière d’une voiture dont elle avait prit les propriétaires en embuscade aux abords de la ville, elle regardait par la vitre alors que la radio jouait à pleine puissance. Ils étudiaient au campus, tout les trois. Elle avait déjà fait connaissance avec eux, et s’entendait très bien avec le plus sérieux et le plus grand de la bande – elle avait un faible, pour les grands. La fille l’aimait bien aussi, elle la trouvait « Kawaaai ne », mais le dernier était loin d’être de cet avis. C’était d’ailleurs lui qui avait demandé à augmenter le son de la boite de conserve et faisait une vague moue, 50 centimètres à sa droite.
Mais Elisa s’en fichait… Et en l’occurrence, elle le remercierait même –intérieurement- pour ce geste, qui provoqua en elle un soudain déclic.
Ha ! Se redressant subitement, la jeune fille trouva en l’inspace d’un instant toutes les réponses à ses interrogations laissées en suspends –pourquoi le visage et la voix de la jolie blonde lui était familiers, où elle avait déjà vu le design de cette guitare- : Au même endroit que Londres ! À la télé.


    Coucou !
Sans crier gare, la petite tête pâlichonne aux yeux pétillants et à la chevelure virant sur le roux pouffa (pouf !) hors du feuillage. Elle avait tout de suite sentit sa présence, une noiraude voletant non loin de là –imperceptible à tous- ne manquant pas de la prévenir pour confirmer ses doutes. Et l'espace d'un instant, elle avait même cru discerner quelque notes, par delà le feuillage... Un certain temps avait passé, et depuis ce hasard l'autre fois, elle ne l'avait pas cherchée : elle faisait pleinement confiance à sa prédiction. Et comme elle l'avait prédit, ca avait fini par arriver !
L'après midi était encore jeune cette fois ci, mais le temps un peu plus gris. Une pluie légère avait sévit dans la nuit précédente, et les bois déployaient cette douce odeur de vie humide. Des éclaircies d'une rare beauté perçaient entre de lourds nuages, ne laissant pas présager qui du beau temps, ou du mauvais, prendrait le dessus. N’ayant même pas prit la peine d’établir un contact visuel, la jeune fille avait pointé le bout de son nez dans les minutes qui avaient suivies, parcourant une cinquantaine de mètres le long du ruisseau, enjambant quelques mottes de terre retournée pour finalement émerger d’un sympathique buisson, près de là ou se tenait sa p’tite européenne. (Non non, pas elle-même, l’autre. Quoi, elle est plus grande ? Elles ont le même âge d’abord ! Elle l’avait même vu dans un magasine qui passait par là.) Mais elle n’avait nullement l’intention de jouer les paparazzis, maintenant qu’elle s’en souvenait. Elle se contentât de lui sourire comme elle l’avait déjà fait au par avant –radieusement-, même si elle ne lui faisait pas encore face, une sournoise percée de lumière rendant encore obscur les traits de son visage profilé.

    Tu vois, je l'avais dit ! Je ne te dérange pas ?
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Melody MacKenzie
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MessageSujet: Re: Chute de promeneurs ❖ Melody   Chute de promeneurs ❖ Melody Icon_minitimeMar 23 Sep - 12:10

La Suisse, hein... lui fit-elle écho d'un air absent.

L'un des rares coins du monde où elle n'avait encore jamais mis les pieds. L'affection qu'elle portait à l'Europe en aurait pourtant fait un terrain de jeu privilégié. Tout comme elle, la petite demoiselle – plus petite qu'elle, c'était dire ! - ne venait pas de la porte à côté. Par le passé, ce point commun lui aurait aisément servi d'excuse à engager la conversation. Aujourd'hui, après avoir pris connaissance du fait que certaines formes de vie vivaient à plus d'un monde de distance, il lui semblait difficile de pouvoir encore s'en enthousiasmer. Comme une foultitude d'autres détails lorsqu'elle les rapportait à l'échelle de cette immensité. On est bien peu de choses.

Non pas que l'idole s'en laissât abattre, mais elle avait l'impression d'en perdre le sens des mesures. C'était d'autant plus pénible qu'elle ne savait pas toujours laquelle donner à sa propre force, en plus de l'étiquette « dévastatrice » qui lui semblait être la seule adaptée. La vérité était que la peur qu'elle en avait était moins due à ce qu'elle ne puisse la contrôler comme elle l'entendait – pas encore, car elle y travaillerait d'arrache-pied – qu'à l'absence de repères qui en découlait. Contrairement aux Shinigamis qui évoluaient en meute au sein d'une structure adaptée, elle n'avait rien à quoi se référer ni sur quoi se baser. Livrée à elle-même. Une fois encore. Les bonnes vieilles habitudes... (se) railla-t-elle intérieurement.

Sa nature profondément positive était ce qui la sauvait.

Trop se laisser aller aux sombres pensées ne lui était tout simplement pas possible tant sa manière d'être, son essence même paraissait faite pour les endiguer. Et c'était pour le mieux : elle vivait peut-être une vie de rêve – en tout cas avant de me poser sur ce champ de mines,pensa-t-elle tout en avisant en pensées la ville – mais ça n'avait pas toujours été le cas. Si elle n'avait pas été ainsi faite, il était fort probable qu'elle n'aurait pas pu tenir jusqu'à ce que tout finisse par s'arranger. Pourtant, elle avait parfois le sentiment qu'il y avait des choses dont elle devrait un peu plus se soucier. Et elle ne doutait pas que toutes ces histoires finiraient aussi dans ce même panier, mais elle préférait pour l'heure ne pas trop y penser.

Un jour, elle s'était fait le serment de ne jamais se laisser entraver. De ne rien laisser empiéter sur sa passion et de continuer à jouer, « même si pour ça le monde doit s'effondrer ». C'étaient ses propres mots, et en ce moment, il lui arrivait souvent d'y repenser. Peut-être parce qu'elle se demandait si ce voeu pieu n'avait pas en quelque sorte fini par se réaliser – même si qu'elle en soit la cause était une subtilité qu'elle n'aurait pu prévoir, si fécond soit son imaginaire. Bref, toujours était-il que c'était ce qu'elle faisait en venant ici. Que ce soit à l'abri des regards ou dans une salle de concert, la promesse ne le précisait pas, et ça n'avait aucune espèce d'importance. À travers la musique, l'étoile montante continuait d'être elle-même.

À travers la musique, elle se sentait vivre, et c'est tout ce qui comptait.

Peut-être parce que je ne sais pas trop ce que ça fait de se sentir chez soi. admit-elle en levant le nez vers le ciel.

Le but n'était pas de se faire plaindre, encore moins de s'apitoyer. Mais là où la plupart des enfants grandissent en sachant ce qu'est un foyer, Melody n'avait eu qu'une grande maison et des gens pour s'en occuper. Pas de parents. Ce n'étaient pas qu'ils soient morts, non... C'était tout simplement qu'ils n'avaient pas le temps. Pas le temps d'y passer, pas le temps d'exister. Encore moins de temps à lui consacrer. Alors elle avait fui, appris, grandi. Mais elle n'était toujours pas sûre au fond d'elle de savoir ce que c'était, là encore parce qu'elle n'avait aucune image à laquelle se fier. Point de modèle qu'il lui suffirait de recréer. Oh, elle avait appris à vivre avec, depuis tout ce temps. A en parler avec nonchalance. Mais c'était encore ce qui se rapprochait le plus d'une blessure secrète, cachée derrière un masque de gaieté.

Enfin, je ne vais pas t'embêter avec ça !

Et de lui sourire de plus belle. Était-ce la confession que la nomade miniature avait laissée échapper qui l'avait elle aussi poussée à se confier ? Elle ne saurait trop dire, mais il n'y avait en tout cas pas lieu de le regretter. Elle n'aimait pas faire de secret, car les secrets étaient la progéniture du silence – et du silence, il y en avait trop eu dans sa vie quand elle était encore petite fille. Si elle n'avait point pour habitude d'en parler – bonjour l'ambiance – ce n'était pas parce que ça la dérangeait. Plus désormais. Car toutes ces rencontres, tous ces gens qui l'environnaient, qu'ils aient pour elle pensée ou oreille... C'était sans doute ce qui se rapprochait le plus d'un endroit où rentrer. Où, toujours, elle retournerait. Le monde était son chez elle.

Et c'est bien pour ça qu'il faut pratiquer ! Sans ça, on la foutrait à la porte.

Pendant qu'Elisa se perdait dans la contemplation du coucher de soleil, c'est elle que Melody choisit d'observer non sans s'en amuser. Des crépuscules, que ce soit d'ici ou d'ailleurs, elle en avait déjà vu et pourrait en voir tous les jours si elle le voulait, mais ce n'est pas tous les jours qu'on peut les voir se refléter dans les yeux d'une personne. Si on disait d'eux qu'ils étaient différents à chaque fois, la ménestrelle trouvait que ce n'était jamais aussi vrai que de cette manière, en les regardant à chaque fois par le biais d'une autre entité – un autre prisme. Il n'y avait selon elle que comme ça que l'on pouvait en saisir la toute-beauté. Et l'émerveillement sincère de la spectatrice du jour était plus qu'elle ne pouvait en demander.

J'en doute pas. Je suis pas vraiment difficile à repérer. Allez, file ! Te gamelle pas cette fois !

Et c'est rien de le dire, même si son interlocutrice ne pouvait pas – encore – comprendre toute la portée de cette vérité. Au-delà de l'ironie à l'égard du fait qu'elle soit venue ici pour se cacher, une tignasse blonde comme les blés se voyait de loin dans la masse nippone, définie par son uniformité. Être tranquille, hein ? Il était vrai qu'elle avait fait le déplacement pour être tranquille à la base – elles l'avaient fait toutes les deux. Pour autant, même si elle l'empêchait de répéter, la musicienne n'était pas pressée de la voir partir. Quelquefois, il fait bon changer ses habitudes ainsi qu'elle l'avait fait avec elle en lui tenant compagnie. Si comme tout le monde elle avait besoin de ses moments de solitude pour se ressourcer, elle aimait être entourée. Par elle pour par qui que ce soit d'autre, mais ce n'était pas quelqu'un comme elle qui risquait de la déranger.

Promis, j'essaierai.

Et elle le pensait pour de vrai. Quant à savoir si elle le pourrait... Elle eut un regard en coin pour sa guitare.

Allez, au boulot.


Non, du tout. En fait, je t'attendais.

Melody releva les yeux vers son « invitée » - volontairement, mais ne rompant qu'à contrecoeur le charme presque hypnotique qu'exerçait même sur elle la magie des cordes animées. Au plus fort de ce phénomène, il lui arrivait d'oublier que c'était elle qui était en train de jouer, se laissant porter par la passion au point de s'en croire comme possédée. Fort heureusement, si nombre de choses qu'elle n'aurait jamais cru vraies s'étaient avérées l'être ces derniers temps – les Ghostbusters auraient du fric à se faire –, celle-ci n'en faisait pas partie. L'instrument qu'elle avait sur les genoux, installée sur son rocher, était si élimé qu'on lui aurait volontiers donné l'âge de la retraite même au premier coup d'oeil et sans rien y connaître. Apparence trompeuse, si l'on en croyait les sonorités ô combien exquises qu'elle parvenait à en tirer. Malgré des années d'inactivité, cette vieille amie était toujours opérationnelle. Un nouveau jeu de cordes était tout ce qu'elle lui avait demandé.

Assieds-toi, je viens de finir de la réaccorder.

Elle se sentait coupable d'avoir mis sa guitare habituelle de côté, ayant quelque part l'impression de la trahir même si ce n'était que temporaire. Et encore, c'était sans parler du sentiment d'absence qui s'était propagé comme un poison dans son esprit pourtant enjoué quand elle avait verrouillé la porte en la laissant derrière elle. Si elle y était bien sûr attachée – quoi de plus normal, après tout le temps qu'elle avait passé avec elle et sachant d'où elle venait – il y avait aussi quelque chose en plus, quelque chose qu'elle n'expliquait pas. Comme si elle l'avait sur le bout de la langue bien qu'elle soit parfaitement sûre de n'avoir aucune idée de ce dont il s'agissait. Je sais que je suis plus à un truc bizarre près, mais quand même.

Une conséquence probable du lien – de la connexion – qui s'était créée entre elles lorsqu'elle l'avait investie de son pouvoir pour la toute première fois. Mais c'était la meilleure solution que Melody ait trouvé pour être sûre de ne pas engendrer une autre catastrophe sur le sol Karakurien. Si elle avait considérablement affiné la maîtrise qu'elle avait de ses dons, tant qu'il y aurait une chance pour qu'une pensée parasite la lui fasse perdre, ce ne serait pas sans risque. L'alternative s'était donc proposée d'elle-même. Si elle n'avait emporté que peu de bagages en partant pour le Japon – dans la certitude qu'elle n'y ferait pas de vieux os – et n'aurait pas eu d'utilité à emporter toute sa collection, celle-ci occupait une place particulière.

Sa première guitare.

Fermant les yeux, l'adolescente se remit à jouer, forte du travail d'orfèvre qui faisait sa notoriété. Le plus infime de ses gestes ne s'effectuait qu'avec mille et une précautions indicibles, comme si elle la frôlait plus qu'elle n'osait la toucher, la caressait avec une infinie tendresse, avec tout le respect qu'elle lui devait. Cette minutie, cette prudence qui aurait dû la ralentir n'en fit rien, pas plus qu'elles ne lui firent barrage pour en extirper les accords les plus enchanteurs, onctueux. À la voir faire, cela n'avait pas l'air si compliqué. Confectionner ce cortège de note qui semblait ne plus connaître de fin était, d'un oeil extérieur, aussi naturel pour elle que de respirer. Quand enfin le récital s'acheva, elle ne put réprimer un soupir de soulagement. Il n'était pas si facile de s'y réadapter.

...Et voilà. J'espère que ça t'a plu. Pour être honnête, jai plus vraiment l'habitude d'utiliser celle-là, mais ça avait l'air d'aller. Je crois. Et toi, qu'est-ce que t'en dis ?

Pour la première fois depuis que son auditrice avait déboulé, la britannique se remit debout, laissant voir sa tenue du jour – jupe écossaise sur bas noirs et une chemise blanche aux manches courtes que dominait une cravate colorée. Bien qu'elle n'ait que peu poussé depuis leur entrevue, sa toison était désormais retenue par des barrettes d'un noir sobre – excepté une, à la forme de crâne stylisée. Rien d'extravagant, ou pas selon ses critères, même si elle devait bien reconnaître que sa garde-robe ne comportait que peu de tenues conventionnelles. Remise d'aplomb, elle se figea l'espace d'un instant, et ce n'était pas le fruit des courbatures qui avaient décidé de sournoisement profiter de ce moment pour l'assaillir. Non, c'était surtout qu'elle s'était arrêtée pour détailler de ce nouveau point de vue la vieille guitare qu'elle tenait. Ça faisait déjà tant d'années.

Tu me diras, moi non plus je suis pas tout à fait au point. plaisanta-t-elle d'un air désolé.

Mais sans cesser de sourire, comme elle l'avait toujours fait.
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Chute de promeneurs ❖ Melody

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