AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

CreativeJuiz

OuvrirFermer






Le forum est fermé. Vous pourrez nous retrouver sur notre nouveau projet ICI
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Never let me go ☆ Tōjō

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Aokiji Yoshiko Miloë
Never let me go ☆ Tōjō Shi-cap
Aokiji Yoshiko Miloë
Rang : Capitaine de la Huitième Division

Messages : 247
MessageSujet: Never let me go ☆ Tōjō   Never let me go ☆ Tōjō Icon_minitimeMar 15 Jan - 10:47


never let me go

Une bonne semaine ...

Une bonne semaine qu'ils s'étaient rendus à cette soirée ensemble. Une bonne semaine qu'elle repensait à tout ce qui s'était passé. Tōjō l'avait surprise. Enfin, il avait eu le courage de lui dire, une bonne fois pour toute, ce qu'il avait sur le coeur. Des siècles et des siècles qu'ils se connaissaient. Et ce n'était que maintenant qu'il lui avouait ses sentiments. Il était vrai que Yoshiko aurait pu, éventuellement, l'encourager sur cette voie bien plus tôt mais elle n'en avait rien fait. Pourquoi ? Parce qu'elle avait souffert de l'amour. Et qu'elle avait eu peur de voir quelque chose qui, en réalité, n'existait pas. Elle n'avait pas voulu se bercer d'illusions, même si, vers la fin, elle avait clairement vu ses intentions. Trois ans qu'ils se côtoyaient, jour après jour, au Seireitei. Trois ans qu'ils travaillaient main dans la main. Trois ans qu'elle n'arrêtait pas de lui faire des reproches et tout ce qui pouvait s'en suivre. Et finalement, tout avait changé au cours d'une soirée. Ou peut-être que ça avait changé un peu avant, lorsque Tōjō lui avait demandé cet entraînement en plein coeur de la forêt. Lorsqu'il avait failli y passer pour voir l'étendue de son Bankai. Quoi qu'il en soit, elle avait vu ... Elle avait vu qu'elle ne voulait pas le perdre, qu'elle ne pouvait pas. Sans Tōjō, Yoshiko ne savait pas trop ce qu'elle ferait. Enfin, si ... Elle serait sans doute partie et elle s'en serait retournée sur Terre. Ni plus, ni moins.

Mais passons. Aujourd'hui était un jour comme tous les autres. Enfin, pratiquement comme tous les autres. La seule chose étant que Tōjō venait manger dans ses appartements. Manger ? Oui, oui, parce qu'elle se souvenait d'une discussion, qu'ils avaient eu de cela quelque temps. Oh, certes, Yoshiko avait eu l'occasion de préparer quelques trucs à plusieurs reprises mais jamais un véritable repas. Et de ce fait, et bien, elle avait décidé de préparer quelque chose aujourd'hui. Pourquoi ce jour ? Elle n'en savait trop rien. Peut-être parce que Tōjō se plaignait de plus en plus du fait qu'il n'avait pas encore eu l'occasion de goûter à sa cuisine. Depuis combien de temps il la charriait avec ça ? Yoshiko n'aurait su le dire. Mais ça remontait à vieux, pour sûr. Et au moins, et bien, les choses changeraient. Y'avait, d'ailleurs, beaucoup de choses qui changeaient ces derniers temps. Mais un vieux proverbe disait qu'il fallait regrouper les changements afin de s'y habituer plus vite. Enfin, ce que j'en dis moi.

Derrière ses fourneaux, Yoshiko était ... quelque peu pensive. Elle repensait à la soirée mondaine de l'autre soirée. A la tête aussi que la jeune femme, dont elle avait perdu le nom, quand Yoshiko avait refusé de danser avec son père, prétextant qu'ils devaient s'en aller du fait qu'ils avaient une fausse mission à accomplir. Epique, pour sûr, la tête de la jeune femme. On aurait dit que Yoshiko venait de lui manger sa soupe ... Ou bien de lui voler un truc qu'elle convoitait. Ce qui était le cas, d'une certaine manière puisque Tōjō lui avait raconté, bien plus tard, que les deux filles du chef lui courraient après depuis quelques temps mais que lui n'était aucunement intéressé parce qu'il avait ce qu'il désirait le plus au monde. Rien que d'y penser, cela fit sourire Yoshiko. Et elle eut encore un plus grand sourire lorsqu'elle repensa à ce qui s'était passé par la suite. Quoi donc ? Et bien, le fait qu'il l'avait ramenée jusqu'à ses appartements et qu'il n'y avait pas fait que discuter. Loin de là d'ailleurs. Fort heureusement pour eux, ils avaient été plutôt discrets. Parce que ... Et bien, parce que Yoshiko n'avait pas spécialement envie que cette histoire s'ébruite, même si elle se doutait bien qu'à un moment ou à un autre, la rumeur finirait par enfler et ils ne pourraient plus se cacher. Mais autant garder ça un peu pour eux. Juste pour tous les deux. Enfin, passons. Yoshiko finit par lever le nez tandis qu'elle avait terminé ce qu'elle voulait faire. Elle n'attendait plus que son cher Tōjō.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t221-aokiji-yoshino-miloe-need-some-
Chikusa Heiji
Never let me go ☆ Tōjō Shi-cap
Chikusa Heiji
Rang : Nana Bantai Taisho

Messages : 557
MessageSujet: Re: Never let me go ☆ Tōjō   Never let me go ☆ Tōjō Icon_minitimeDim 20 Jan - 1:18

    La conversation que j’avais eue avec le capitaine de la neuvième division me faisait beaucoup réfléchir. La discrétion était quelque chose que je ne pouvais tout de même pas reprocher à l’élue de mon cœur… Même si en fait, il n’avait pas du tout tort. Elle était comme mon ombre, et cette situation la desservait un peu. Certes, c’était un atout non négligeable pour les combats, mais il fallait peut être que je suive le conseil de mon senpai, soit la mettre au-devant de la scène. Les vices-capitaines des autres divisions étaient bien connus. Reisen le rageux et Noboru étaient des exemples parlants. Mais pour ce qui concernait mon bras droit, peu de personnes la connaissaient. A croire qu’elle avait encore du mal avec le Gotei dans son ensemble. J’avais peut être consolidé sa fidélité à la soul society et à ma division avec ma déclaration d’amour, mais il fallait que je rectifie le tir. Pas seulement pour qu’elle devienne capitaine, non, mais pour qu’elle bénéficie également de la reconnaissance et du soutien de ses pairs. Il est vrai que je tirais énormément profil des remerciements quant à la bonne gestion de ma division, mais cette direction plus qu’impeccable, je ne le devais qu’à l’aide de ma belle. C’était elle qui dirigeait la plupart des entrainements de nos hommes. C’était elle qui traitait toute ma paperasse sans exceptions. Et c’était elle qui s’occupait de moi comme une mère le ferait avec son enfant, ou comme une femme avec son mari. De la chance, j’en avais énormément…

    De ce fait, il était grand temps que je renverse la donne. Que je devienne un homme et un vrai. Il n’était plus question que je me repose sur mes lauriers ou sur les épaules de Yoshiko. C’était pas sérieux pour un capitaine, en même temps. Néanmoins, il y a des choses et d’autres qui n’allaient pas changer. Je n’étais pas prêt à perdre son amour au point de changer radicalement de comportement. Elle n’aimerait sans doute pas cela et irait peut être même jusqu’à s’enfuir si jamais je devenais trop sérieux, trop rigide et moins blagueur qu’avant. A cette pensée, je m’arrêtai un instant sur un toit de la troisième division que je traversais pour rejoindre la mienne. Fallait-il que je lui parle sérieusement ? Ou devrais-je attendre un peu, avant de passer à l’action ? Question qui méritait réflexion. Cependant, il fallait que je la rejoigne. Elle m’avait donné rendez-vous dans ses quartiers, et je ne voulais pas arriver là-bas en retard, sans excuses valables. Surtout si c’était pour une partie de jambes en l’air bien torride comme pour notre première fois. Cette réflexion me fit baver comme un con sur le toit d’une division qui n’était mienne, avant qu’Elma ne vienne derrière moi pour me pousser d’un violent coup de pied. Je faillis tomber, mais je me rattrapai bien vite, avant de la remercier et continuer mon chemin très rapidement. J’eus cependant de la peine pour cette dernière. Le capitaine-commandant l’avait rétrogradé depuis peu, faute de compétences et d’expérience de sa part…

    C’est quelques minutes plus tard que j’arrivais enfin dans ma propre division. J’étais légèrement épuisé, il faut dire. Entre l’entrainement que j’avais dû dispenser aux jeunes de l’académie des shinigamis et la discussion que j’avais eu avec le Yakushiji, il y avait de quoi être épuisé. De ce fait, l’antre de Yoshiko m’apparaissait comme un paradis où je pourrais tranquillement me reposer, sauf cas où ma belle nourrirait certaines pensées qui nécessiteraient des efforts physiques conséquents. Là encore, j’eus un sourire béat qui en disait long sur mes idées, tout en rentrant tout d’abord dans mes propres quartiers. Cette nouvelle pensée m’encouragea à prendre rapidement ma douche, avant de porter un autre shihakusho sans mon haori cette fois. Avec elle, mon manteau blanc ne me servirait pas à grand-chose. Ce n’était pas le capitaine qui se rendait chez vice-capitaine, mais bel et bien l’amoureux. Cependant, ce fait ne me dispenserait pas d’aborder des sujets qui me tenaient à cœur. Je savais très bien qu’il ne fallait pas partir en besognes dans cette relation, mais je ne voyais franchement pas ce qui viendrait briser notre union, si ce n’était la mort. C’est sur ce constat que je fis rapidement mon entrée chez elle. Une très bonne odeur vint m’accueillir et réveiller ma faim, à un tel point que je commençais à saliver. D’ailleurs, en la voyant enfin, je fis vite d’aller me coller à son dos, avant de l’entourer de mes bras forts, tout en embrassant doucement sa nuque, puis son cou…

    - Même si tu m’as énormément manqué, je dois avouer que l’odeur de tes plats me fait déjà saliver, dis-je en passant mes mains sur son ventre. Pour une surprise, c’est une surprise, et je dois avouer que là, tu me fais vraiment plaisir ! Je peux savoir ce que tu as préparé rien que pour moi ? finis-je par demander sourire aux lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1639-chikusa-heiji#12702
Aokiji Yoshiko Miloë
Never let me go ☆ Tōjō Shi-cap
Aokiji Yoshiko Miloë
Rang : Capitaine de la Huitième Division

Messages : 247
MessageSujet: Re: Never let me go ☆ Tōjō   Never let me go ☆ Tōjō Icon_minitimeMar 22 Jan - 21:14


never let me go

Faire la cuisine ? Oh, avec le temps, et les années, voire même les siècles, Yoshiko avait toujours eu l'habitude de ne se faire à manger que pour elle. Et c'était bien rare qu'elle cuisine pour deux. Même si, la plupart du temps, elle préparait les plats en plus grande quantité, juste histoire de ne pas être toujours ses fourneaux. Une femme modèle ? Oh, elle n'irait pas jusqu'à dire ça. Parce que parfois, elle pouvait laisser et abandonner tout ce qu'elle était en train de faire pour des raisons plus ou moins futiles. Enfin, pas très importantes. Mais passons. Puisque là n'était pas réellement le sujet, mais plutôt le fait qu'elle était en train de cuisiner. Et qu'elle ne le faisait pas que pour elle, puisqu'elle avait un visiteur aujourd'hui. Et oui, Tōjō venait manger dans ses appartements. Il était sans doute le temps qu'il goûte à sa cuisine. Après tout, comme dit un peu plus tôt, ils se connaissaient depuis des siècles et il n'avait jamais réellement eu l'occasion de manger des plats qu'elle avait pu préparer. Hormis du thé, mais ça, c'était différent.

Quoi qu'il en soit, on pouvait respirer une bonne odeur dans ses appartements. Faudrait qu'elle aère, par la suite. D'ailleurs, elle délaissa juste quelques instants ses casseroles afin d'aller, justement, ouvrir une fenêtre. Elle n'avait pas forcément envie que ça sente le fauve. Ou que les murs, voire les murs prennent l'odeur de ce qu'elle faisait cuir. Yoshiko en revint à ses casseroles. Et elle fit revenir quelques trucs dans cette dernière et elle redressa la tête. Comme un courant d'air. Une porte venait de s'ouvrir, semble-t-il. Un Reiatsu qu'elle ne connaissait que trop bien. Ce n'était pas drôle. Dans le sens où quand Tōjō venait la voir et bien, elle le savait toujours à dire vrai. Pourquoi ? Parce qu'il ne prenait jamais soin de cacher son Reiatsu. Est-ce qu'un jour il arriverait à la surprendre ? Hmmm ... Yoshiko en doutait. En tout cas, quand bien même il se rapprochait d'elle, ce n'était pas pour autant qu'elle l'avait interpellé, ni même qu'elle avait levé le nez de ses fourneaux. Nan, elle ne voulait pas faire flamber un de ses plats. Le truc, c'était qu'il s'était retrouvé dans son dos et qu'il s'était carrément collé à elle, ce qui aurait pu la déconcentrer, pour sûr, mais il lui en fallait un peu plus pour se faire. "Manquée ? A ce point là ?" répéta-t-elle en penchant légèrement la tête sur le côté. "Pourtant, on ne s'est pas perdu de vue pendant très longtemps, non ?" C'était bien vrai. Après tout, ils se voyaient tous les jours. Pas spécialement à chaque fois pour s'amuser, certes, puisque c'était bien plus souvent pour le boulot qu'ils se voyaient mais bon. Un jour, sans doute, qu'ils pourraient concilier boulot et vie privée, mais rien n'était moins sûr, n'est-ce pas ?

Tōjō se montrait bien curieux. Il voulait savoir ce qu'elle lui avait préparé. "Ton nez te dit quoi ?" avait-elle dit en se tournant légèrement vers son Capitaine. "Hmmm ? Tu es un fin gourmet, non ? Tu dois donc savoir ce que je suis en train de te préparer ?" Oh, terrible notre Yoshiko, non ? "Tu surveilles deux minutes ? En évitant, bien sûr, de tout manger avatn." Parce que si Tōjō commençait le repas qu'elle n'ait réellement eu le temps de le terminer, ça allait poser problème, pour sûr. "Au passage, si tu es repassé par ton bureau, j'ai fait porter différents rapports qu'il fallait que je contresigne. Tu n'auras plus qu'à les ranger." Ca ne serait pas bien difficile pour lui, non ? Yoshiko se tourna et elle récupéra des couverts qui n'étaient pas très loin, dans un meuble, au dessus. Le truc, avec la Shinigami, c'était qu'elle avait pas mal de choses en hauteur. Et comme elle n'était pas très grande, ce n'était jamais bien évident, pour elle, d'ailleurs, de tout récupérer. Mais bon, dans le pire des cas, elle arrivait toujours à trouver une chaise pour grimper sur celle-ci.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t221-aokiji-yoshino-miloe-need-some-
Chikusa Heiji
Never let me go ☆ Tōjō Shi-cap
Chikusa Heiji
Rang : Nana Bantai Taisho

Messages : 557
MessageSujet: Re: Never let me go ☆ Tōjō   Never let me go ☆ Tōjō Icon_minitimeMer 30 Jan - 13:01

    - T’aurais pu échanger les tâches, non ?

    Que lui avais-je dis sur un ton blagueur. Elle n’était pas si courte que ça, ma petite dame. Même si pas très grande non plus, tout compte fait. J’avais souri en la regardant lutter, avant que mes yeux dérivent inévitablement vers son postérieur. Comment qu’elle était enrobée, quand même ! Un sacré bout de femme qui avait le don de toujours me mettre l’eau à bouche. D’ailleurs, mes entrailles commençaient à chauffer, mais pas qu’un peu. Qu’est ce qui m’empêchait de lui sauter dessus et de tout renverser pour profiter d’une étreinte passionnée ? La cuisson ? Sans doute, ouais… Je grommelai un instant, non sans délaisser un peu la nourriture pour aller me plaquer délicatement contre son dos pour ne pas dire contre son derrière. J’aurai pu en profiter, y aller jusqu’aux bout, mais mes mains habituellement baladeuses finirent par farfouiller le meuble avec lequel Yoshiko bataillait. En deux temps trois mouvements seulement, j’avais fini par faire sortir les couverts, avant de les poser dans ses mains. J’allais rester planter là, à la contempler comme un imbécile heureux, si une odeur douteuse n’avait pas attiré mon attention. Aussi m’étais-je rapidement retourné vers les fourneaux. Si ça cramait, je voyais de loin la moue qu’elle allait me faire. Elle n’allait non seulement plus vouloir me nourrir, mais elle me sèvrerait pour vous savez quoi, ce qui n’était même pas envisageable, oh que non ! Aussi avais-je commencé à regarder le contenu de ses marmites avant de m’émerveiller comme un vrai gamin :

    - Tout ça...

    Une multitude d’étoiles brillaient dans mon regard, tandis que ma bouche grandement ouverte salivait comme jamais. Il y avait plein de plats. Entre les nouilles, les soupes, et la viande grillée, il y avait de quoi s’émouvoir devant un tel spectacle. Le plus merveilleux de tous ces trésors, était le Sukiyaki qui mijotait doucement devant moi. Il n’y avait rien de mieux que cette fondue pour m’achever complètement. C’est dire à quel point ma moitié m’avait au creux de sa main. Elle pouvait être sûre que je ne regarderais plus jamais aucune autre femme. Je fis vite d’éteindre les fourneaux et autre. Dans le rukongai, j’avais appris à cuisiner à l’aide de ma mère adoptive. Je n’arrivais pas à la cheville de ma belle, mais cette expérience m’avait permis de supposer que la cuisson des aliments que Yoshiko avait confectionnés était à son terme. Combien de temps s’était-elle mise à la tâche d’ailleurs ? Plusieurs heures sans doute, sans oublier qu’elle avait dû traiter quelques-uns de mes dossiers en plus : « Tu es mon ange gardien, tu le sais ça ? Par contre, ne compte pas sur moi pour servir. Si tu veux me faire plaisir, tu le fais jusqu’au bout. » Fainéant ? Moi ? Naaaaan. Même pas. Mais si au final, je le disais surtout pour la taquiner et rien d’autre. Comment ne pas mettre la main à la pâte avec une personne aussi merveilleuse ? Aussi allai-je récupérer des plats et récipients pour y servir les différents mets encore dans les casseroles et les marmites. L’odeur fit vite d’envahir la pièce. J’allais remplir la panse à souhait !

    - Tu as du te donner un mal fou pour faire ce festin, non ?

    Je vins poser délicatement les nouilles et la soupe au beau milieu de la table à manger qu’elle aménageait. J’étais plutôt content. Ça ne valait pas encore un diner aux chandelles comme les humains le faisaient, mais ça avait un soupçon de romantisme et beaucoup de charmes. J’appréciais véritablement le mal fou qu’elle s’était donnée pour me faire plaisir. Et plus je la regardais, plus mon amour croissait encore et encore. Je venais parfois à me demander depuis quand elle m’aimait. Depuis quand cela avait-il duré ? Mais au bout du compte, je finissais toujours par me chasser cette interrogation de l’esprit, parce que ce qui comptait, c’était le présent, notre couple plus uni que jamais. Les terriens n’avaient pas du tort quand il disait que la patience est un chemin d’or. A l’orée de mes 900 ans, j’avais tout pour moi. Une division sous mon commandement et une merveilleuse femme que j’aimais de tout mon être. Une chose me manquait cependant : Des enfants. J’avais beau faire le pitre et tout, mais il n’en demeurait pas moins que j’étais plutôt un vieux de la vieille. Et puis, je ne savais pas le jour de mon jour, comme on dit. Qui est-ce qui savait quand est-ce que j’allais mourir ? Des préoccupations qui me taraudaient parfois. Lorsque j’eus fini de placer le sukiyaki au beau milieu de tous les plats –ce qui n’avait pas été facile-, j’avais enfin par m’asseoir. Mon aide ici était terminé. Je m’étirai légèrement, avant d’enlever mon shihakusho. Il faisait moins chaud ainsi, et j’étais plus à l’aise, torse nu.

    - A toi de me servir ma p’tite dame. Et je te préviens que je ne bois pas de l’eau. Un festin pareil, ça s’arrose avec du saké !
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1639-chikusa-heiji#12702
Aokiji Yoshiko Miloë
Never let me go ☆ Tōjō Shi-cap
Aokiji Yoshiko Miloë
Rang : Capitaine de la Huitième Division

Messages : 247
MessageSujet: Re: Never let me go ☆ Tōjō   Never let me go ☆ Tōjō Icon_minitimeVen 1 Fév - 19:40


never let me go

Yoshiko lui jeta un regard noir. Il était vrai qu'elle aurait très bien pu échanger. Dans le sens où, effectivement, elle n'était pas bien grande. Elle aurait pu demander à Tōjō de sortir les différents couverts, surtout ceux qui étaient bien trop hauts. Mais Yoshiko avait une certaine fierté, aussi, tout de même. Et elle aimait bien faire les choses par elle-même, et ce même si c'était compliqué. Ou difficile. Là, la preuve. Elle avait été obligée d'approcher la chaise afin de se hisser sur celle-ci et récupérer ce qu'elle voulait. Et ça amusait Tōjō. Nul doute que ce dernier devait en profiter pour la mater, ouais ... Elle le connaissait après tout. Elle savait très bien ce qu'il avait en tête. D'ailleurs, difficile de ne pas savoir. Elle lisait en lui comme dans un lit ouvert. Ou presque. Quand bien même Tōjō ne voulait pas lui dire certaines choses, elle arrivait, la plupart du temps à la deviner. Mais parfois, elle ne disait rien. Dans le sens où elle préférait que ça vienne de lui. Comme lors de cette soirée chez les Kasumi. Elle savait très bien, elle avait toujours su qu'il avait un faible pour elle. Mais histoire de ne pas se bercer dans de faux espoirs, elle avait préféré le laisser faire le premier pas. Pourquoi ? Surtout que c'était stupide. Dans le sens où ils auraient pu encore se courir l'un après l'autre durant des années et des années, voire plus même. Mais bon, passons, là n'était pas vraiment le sujet.

Tandis que Yoshiko bataillait donc avec ses affaires, sans rien dire, son Capitaine avait tout lâché, enfin, les casseroles et il s'était rapproché d'elle. Collé à elle, ou presque, il avait juste à tendre le bras et récupérer ce dont Yoshiko avait besoin. Celle-ci fronça des sourcils et fit la moue. "C'est pas juste, t'es trop grand." La jeune brune avait un drôle d'air sur le visage. Le genre de grimace qui pourrait presque faire froid dans le dos. Mais bon, Yoshiko ne pouvait pas, non plus, reprocher à Tōjō le fait qu'elle était petite, non ? Parce qu'après tout, ce n'était pas de sa faute, n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, il lui avait récupéré ce qu'elle avait besoin. Et ni une, ni deux, il s'en était retourné à la cuisinière et les différents plats qui étaient en train de finir de mijoter. Ouais, bon, sans doute qu'elle avait prévu un peu trop de nourriture. Tant pis. Elle aurait l'occasion d'en remanger dans la semaine. A moins que ce cher Tōjō avait faim. Très faim. Là, ça ne durerait pas très longtemps. Enfin, elle verrait bien.

Yoshiko avait fini par mettre la table, donc, tandis que Tōjō lui disait qu'il était son ange gardien. "C'est bizarre, j'ai l'impression que je suis ton ange gardien uniquement lorsque je fais quelque chose qui te plaît." Parce que quand elle lui amenait tout un tas de paperasse ou qu'elle lui demandait de faire ci ou ça, Tōjō soupirait à la place et murmurait qu'elle était une démone, ou un truc dans le genre. Elle ne faisait plus attention à chaque fois qu'il employait le mot. Yoshiko eut un drôle d'air, une nouvelle fois, quand son Capitaine en vint à jouer les machos et lui dire qu'elle allait devoir le servir."T'as pas honte de dire ça ?" Elle secoua légèrement la tête. "Je retiens ça, mon cher. La vengeance est un plat qui se mange froid." Lui dit-elle en lui tirant la langue. En tout cas, contre toute attente, Tōjō en vint à l'aider pour sortir les différents plats et les mettre dans divers récipients, histoire qu'ils puissent se servir par la suite sans avoir à revenir près de la cuisinière. Tōjō lui posa une question. Elle se contenta, uniquement, d'hausser les épaules. La réponse lui appartenait et sans doute qu'elle n'en dirait pas plus sur le sujet. "Made in Aokiji." En vint-elle à lui dire finalement. "Tu ne crois pas que je vais te dévoiler tous mes secrets." Parce que si c'était le cas, et bien, ça ne serait franchement pas marrant. Yoshiko aimait bien garder une part de mystère. C'était toujours mieux de continuer à découvrir une personne plutôt que tout savoir d'elle dès le départ, non ?

Finalement, le côté macho de Tōjō ressortit. Il s'était posé, il avait enlevé son shihakusho et il en vint à lui dire qu'il voulait du saké. Elle leva un sourcil interrogateur. "Diable ! Le saké ! J'l'avais oublié celui-là." Et elle avait pris une mine terriblement désolée. Mais en même temps, elle ne l'était pas. Parce qu'au bout de quelques minutes, après l'avoir écouté se plaindre, Yoshiko en vint à sourire. "Tu crois vraiment que j'aurais pu oublier le saké ..." Elle secoua légèrement la tête. Tous les plats étaient sur la table. Tout était fin prêt. Hormis, bien sûr, le saké. Elle détourna les talons et alla récupérer les petites bouteilles de saké. Elle en avait pris plusieurs. Parce qu'elle se doutait que Tōjō allait lui descendre les bouteilles les unes après les autres. Il buvait ça comme du petit lait. D'ailleurs, Yoshiko lui en avait fait la remarque à quelques reprises d'ailleurs. Mais il se contentait toujours d'hausser les épaules. La Shinigami en était, finalement, venue à s'asseoir en face de Tōjō. Tout était sur la table, donc, il n'avait plus qu'à lever le bras et se servir. La seule chose que Yoshiko avait fait, avant de s'asseoir, c'était lui servir un verre de saké mais pour le reste, il allait devoir se débrouiller tout seul sur ce point là. "Tu sais ..." commença-t-elle par lui dire en se servant des nouilles avec les baguettes. "On n'a jamais reparlé de ce qui s'est passé dans la forêt." Elle voulait faire référence au jour où il lui avait demandé de lui faire votre son Bankaï et qu'il avait été à deux doigts de mourir complètement gelé. "En même temps, c'est peut-être à cause de moi puisque je t'ai dit que je ne voulais plus en parler." Enfin, il lui avait fallu un peu de temps pour digérer ce qui s'était passé à dire vrai. Et elle n'arrivait toujours pas à admettre que c'était ultra dangereux mais qu'en même temps, c'était ... comment dire ... la seule solution pour qu'il trouve comment résoudre ce problème épineux. "J'y ai beaucoup réfléchi." Cette question la travaillait beaucoup. Elle se servit quelques morceaux de viande. Autant commencer doucement et ne pas voir trop gros dans l'immédiat. "Et je dois dire que je n'ai pas réussi à trouver de solution. Enfin, pour le moment." Peut-être qu'elle s'inquiétait trop. Et que la seule solution, ça serait l'entraînement. Mais elle ne voulait pas risque la vie de Tōjō. Elle ne voulait pas que la même chose arrive que la dernière fois. Elle ne voulait pas le retrouver à l'article de la mort.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t221-aokiji-yoshino-miloe-need-some-
Chikusa Heiji
Never let me go ☆ Tōjō Shi-cap
Chikusa Heiji
Rang : Nana Bantai Taisho

Messages : 557
MessageSujet: Re: Never let me go ☆ Tōjō   Never let me go ☆ Tōjō Icon_minitimeDim 3 Fév - 18:33

    - De quoi tu as peur ? Et puis, de quelle solution tu me parles ?

    J’avais trempé mes nouilles dans la soupe qu’elle avait confectionnée, avant de commencer à bouffer tout en la regardant avec attention. Mes mots avaient été loin d’être posés, mesurés. Ce n’était pas que j’avais une confiance aveugle en mes capacités, mais il n’y avait aucune raison de revenir sur le sujet. Et puis, elle-même m’avait demandé de ne plus en parler, ce qui avait été clair entre nous. Je comprenais tout à fait sa préoccupation, mais elle n’avait aucune solution à chercher. Elle était puissante, très puissante et elle devait être fier de son niveau, ni plus, ni moins. Ladite solution, c’était à moi de la chercher pour pouvoir former un formidable duo avec elle. Le reste, on s’en fichait un peu. De toute façon, ce n’était pas comme si elle allait devoir se frotter à moi, sauf si elle venait à me détester un jour ce qui n’était pas vraiment évident quand on y pense. De fait, j’avais continué à savourer ses nouilles, les yeux fermés. Mes soupirs en disaient longs. Comme je le pensais, cette femme était un véritablement un cordon bleu. Elle avait vraiment toutes les qualités d’une vraie femme, et le physique qui allait avec. Un véritable trésor, j’vous jure !

    - Tu n’as pas à brider ta puissance à cause de la mienne. D’ailleurs je te l’interdis. En tant que ton fiancé, mais surtout en tant que ton capitaine.


    Ca au moins, c’était clair. Et puis, un vice-capitaine plus fort que son capitaine, ce n’était pas ce qui ne s’était jamais vu par le passé. Le renégat Aizen surpassait de loin le blondinet Hirako, si mes souvenirs étaient bons. Presque tous les capitaines même, puisque feu Yamamoto en avait pris cher, face à lui. La preuve que ça ne me gênait pas plus que ça. Mon égo en prendrait peut être un coup, mais pas de quoi en faire un plat, je vous assure. En parlant de plat d’ailleurs, j’avais déjà fini la moitié des nouilles qu’elle avait préparées. Avec le sourire donc, je posai mon bol vide sur la table, avant d’ouvrir une bouteille de saké que je fis vite de descendre. Comme du petit lait, héhé. Après quoi mes yeux s’émerveillèrent devant le Sukiyaki qui trônait au beau milieu des plateaux et couverts. Je n’étais pas spécialiste des légumes, mais pour ce qui était de la viande, il en était autrement. Aussi commençai-je à piocher dans le plat sans me servir. C’était un repas traditionnel qui pouvait se manger directement dans la marmite. Sans même adresser un regard à ma belle fiancée, j’enfilai morceaux sur morceaux. Gros ou petits, peu importait vraiment…

    - Hmm ?


    Alors que j’avais entamé plus du quart de la nourriture, je m’arrêtai soudainement en observant ma belle. Celle-ci semblait véritablement inquiète. Peut-être n’avait-elle pas pris mes dires sérieusement. Va savoir… Dans tous les cas, ce repas prenait une tournure plus que bizarre… Vraiment bizarre. Je soupirai, avant de laisser de côté ses mets pour me lever, un peu paresseusement, il faut l’avouer. Mon shihakusho que j’avais posé sur mes cuisses tomba au sol, mais je ne m’en occupais guère. Celle qui me faisait le plus peur actuellement, c’était ma femme. Ce pourquoi je contournai la table, avant de m’installer tout juste derrière elle, tout en l’enlaçant amoureusement. Mes mains se croisèrent sur son ventre, tandis que mon menton se posa délicatement sur son épaule gauche. Sa chevelure me chatouilla légèrement le nez, mais pas assez pour me faire éternuer. J’expirai profondément comme pour lui faire comprendre ma lassitude à ce sujet. Non seulement ça, mais aussi parce qu’elle n’avait pas pris en compte un caractère très important dans l’histoire. Ce jour-là, j’avais fait office de cible immobile sans pour autant me donner à fond…

    - Si jamais on doit se battre ensemble, n’oublie pas que je ne serais pas immobile comme la dernière fois. Mes mouvements alliés à mon énergie spirituelle feront vite de faire fondre la glace. Ne t’inquiète donc pas, je réussirais à trouver une solution. N’est pas capitaine qui veut, hein !

    J’avais vraiment fait tout mon nécessaire sur le coup, vraiment. Si elle voulait encore se faire du sang d’encre, là, le problème ne serait plus de mon niveau. Non pas que je m’en fichais mais le sujet, il me cassait un peu les couilles. Inconsciemment, c’était peut-être ce qui m’avait poussé à recueillir l’avis du Yakushiji pour la proposer en tant que capitaine d’une division. Encore fallait-il qu’elle se fasse connaitre un peu des autres divisions, quand j’y pense. J’aurai bien voulu lui faire un bisou par la suite, mais mes lèvres étaient un peu trop sales pour ça. Ce pourquoi je me relevai rapidement, avant que des idées pas très catholiques n’émergent dans ma tête. Avec moi, ça pouvait aller très vite et d’un rien, et elle le savait pertinemment pour avoir essuyée ma perversité pas plus tard qu’hier dans nos bureaux. En même temps, comment retenir mes pulsions après avoir attendu plusieurs siècles ? C’était dur, je puis vous l’avouer… Très dur. Je recommençai alors à manger tranquillement. La viande était très tendre en plus d’être bien épicée. J’étais capable de finir tout ça en un rien de temps, en mangeant de façon cochonne, mais je me retins :

    - A ce rythme, je vais finir par tout avaler. Fais un effort, oublie cette histoire, mange et passons un bon moment ensemble. C’est tout ce que je te demande pour l’instant. On aura l’occasion d’en reparler très sérieusement après repas, si tu trouves que la situation urge vraiment.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1639-chikusa-heiji#12702
Aokiji Yoshiko Miloë
Never let me go ☆ Tōjō Shi-cap
Aokiji Yoshiko Miloë
Rang : Capitaine de la Huitième Division

Messages : 247
MessageSujet: Re: Never let me go ☆ Tōjō   Never let me go ☆ Tōjō Icon_minitimeJeu 7 Fév - 20:23


never let me go

De quoi elle avait peur ? Venait-il vraiment de lui poser cette question ? Ne le savait-il donc pas après toutes ces années ? Sa plus grande peur, c'était sans doute le perdre, lui aussi. Elle ne voulait pas le perdre. Elle ne voulait pas le voir disparaître. Elle ne voulait pas qu'il se retrouve blessé. Trop protectrice ? Peut-être bien. Mais elle n'y pouvait rien. Tōjō était sa seule attache au Gotei. S'il venait à disparaître soudainement, elle n'était pas certaine qu'elle pourrait garder la face. Sans doute qu'elle ferait comme la dernière fois. Elle en viendrait à disparaître, à son tour. Et on la rechercherait encore. Mais on ne lui remettrait jamais la main dessus. De ça, Yoshiko en faisait la promesse. "Tu sais très bien de quoi j'ai peur. Ca me hante ... Depuis que je suis revenue. J'ai beau me dire que je m'inquiète pour rien mais je ne peux pas m'en empêcher." Un jour, peut-être ... Peut-être que tout irait bien. Peut-être qu'elle n'y penserait pas. Sans doute que Tōjō devait penser qu'elle n'avait pas confiance en lui. Et c'était faux. Totalement faux. Elle avait une confiance aveugle en lui. Peut-être que ce qu'elle craignait le plus, c'était de se retrouver toute seule, une nouvelle fois.

Yoshiko tenta de chasser ses terribles pensées. Seulement, maintenant qu'elle venait de se remettre en mémoire tout ça, de nombreux sentiments remontèrent à la surface. La mort était une garce. Elle vient vous faucher à n'importe quel moment, et ce sans prévenir. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle avait peur de la mort. Parce que ... Si ça la touchait, selon elle, c'était moins grave que si ça touchait un ami ou quelqu'un qui était sous ses ordres. Elle n'écouta que d'une oreille Tōjō qui en vint à lui dire qu'elle n'avait pas à se contenir. Qu'à chaque fois qu'elle devrait se battre, et bien, il faudrait qu'elle y aille à fond. Elle ne tilta même pas quand Tōjō usa du mot interdit. Yoshiko aurait toute sa tête, ou du moins, elle n'aurait pas été plongée dans ses pensées, sans doute qu'elle lui aurait donné un coup de pied. Ou bien qu'elle lui aurait fait la morale, en lui disant que c'était sexiste et qu'elle faisait bien ce qu'elle voulait, quand elle le désirait. Qu'elle n'avait pas d'ordre à recevoir de lui. Enfin, en tant que son supérieur direct, si. Mais en tant que fiancé, non. Après tout, hein, ça la regardait, et uniquement elle, si elle voulait être son égal ou non. Mais il était vrai que durant un combat, mieux valait-il qu'elle évite de se brider. Pour que le combat ne tourne pas à la débandade ou bien qu'ils se retrouvent dans une mauvaise situation.

Quoi qu'il en soit, si Yoshiko était inquiète et que ça lui avait, dans l'immédiat, coupé l'appétit, pour Tōjō, c'était totalement différent puisqu'il semblait manger les plats les uns après les autres. Un gros appétit il avait, pour sûr. Au moins, il en profitait. Et mieux valait-il que ça soit le cas parce que Yoshiko ne savait pas quand elle aurait le temps de cuisiner une nouvelle fois. Même si, dans l'immédiat, ce n'était pas ça qui l'inquiétait le plus. Et tellement qu'elle était perdue dans ses pensées qu'elle ne remarqua pas que Tōjō s'était levé et qu'il avait fait le tour pour venir se placer derrière elle. C'est quand il passa ses mains autour d'elle et qu'elle sentit une pression sur son épaule qu'elle remarqua, alors, qu'il avait bougé et qu'il était dans son dos. Elle cligna des yeux. La belle brune avait perdu la notion du temps, il fallait croire. Combien de temps elle était restée immobile, perdue dans ses pensées ? Elle n'aurait su le dire. A dire vrai, avant qu'elle revienne au Gotei 13, elle faisait ça tous les jours. Au moins une heure ou deux. Et ça ne dérangeait personne puisqu'elle était toute seule. Est-ce que la présence de Tōjō à ses côtés l'apaisait ? Peut-être bien. En tout cas, elle était un peu moins inquiète. Enfin, pas beaucoup non plus mais bon. Tōjō en vint à lui expliquer son point de vue. Et il lui fit remarquer que si ça avait été un vrai combat, il ne serait pas resté immobile. Et elle aurait eu plus de mal à l'immobiliser avec la glace. Il avait raison. Et tort en même temps. Dans le sens où c'était un entraînement, et pas un vrai combat. Et cette Shinzell était loin d'y avoir été à fond. Quoi qu'à dire vrai, Yoshiko n'avait jamais utilisé les capacités de son Bankai au maximum. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu'elle ne s'était jamais retrouvée dans un combat où elle avait dû mettre sa vie en danger. Mais en revenant au Gotei 13, ça allait, sans doute, arriver à un moment ou à un autre. "Ne crois pas pouvoir briser de la glace aussi facilement." Avait-elle simplement répondu avec un léger sourire qu'il n'avait pu voir puisqu'il était dans son dos. Mais sans doute qu'il avait du l'entendre au ton de sa voix. Rassurée ? Oui, peut-être bien. Mais pas totalement, pour sûr. Il lui en faudrait plus pour être totalement rassurée.

Quoi qu'il en soit, Tōjō avait fait le tour, à nouveau, et il était revenu en face d'elle. Il avait repris le repas, comme si de rien n'était. Et il conseillait Yoshiko d'en faire de même. De profiter du repas et de ce moment. Et ils en reparleraient un peu plus tard si elle voulait toujours en discuter. Mais pas maintenant. Elle eut un autre sourire. "Ta nonchalance te perdra un jour." dit-elle en lui tirant la langue. Réaction puérile ? Peut-être bien. Il avait raison. Et elle n'aimait pas quand il avait raison. Pour le moment, autant se concentrer sur le repas et sur la nourriture qui leur faisait face. Elle ne s'était pas donnée du mal pour que ça refroidisse et que ça soit moins bon, non ? Baguettes entre ses doigts, Yoshiko se mit donc à manger. De quoi allaient-ils parler à présent ? La brune n'en savait rien. Peut-être qu'ils ne parleraient plus. Du moins, pas tant qu'ils n'auraient pas fini leur repas. De toute manière, contrairement à Tōjō, elle ne mangeait pas beaucoup. Un peu de nouilles, deux ou trois morceaux de viande par-ci, par-là. Un peu de saké -mais qu'un seul verre, pas besoin de plus- et ça serait sans doute bien tout ce qu'elle mangerait. Un appétit de moineau que notre Yoshiko avait. C'est pour ça que quand elle cuisinait, sur Terre, elle en avait toujours pour plusieurs jours, voire même semaines parfois. "J'ai l'impression que tu sembles apprécier ce repas ... Vu tout ce que tu as englouti jusqu'à présent." lui fit-elle remarquer dans un sourire.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t221-aokiji-yoshino-miloe-need-some-
Chikusa Heiji
Never let me go ☆ Tōjō Shi-cap
Chikusa Heiji
Rang : Nana Bantai Taisho

Messages : 557
MessageSujet: Re: Never let me go ☆ Tōjō   Never let me go ☆ Tōjō Icon_minitimeMer 27 Fév - 18:06

    C’est qu’elle se vantait la mademoiselle ! Mais il y avait de quoi, haha. Si bien que j’eus encore un sourire. Ça en devenait presqu’une mimique ou un tic à force. Ne pas pouvoir facilement briser la glace ? Mwouais… Mais j’avais un atout dans ma manche. En fait, j’avais déjà trouvé ladite solution dont je parlais tout à l’heure. Il ne me restait plus qu’à peaufiner cette solution pour qu’elle soit à même de me protéger contre un adversaire qui avait le même pouvoir que ma chère vice-capitaine. Et puis même si je ne voulais pas le reconnaitre, j’étais ravi de voir qu’elle s’inquiétait pour moi. C’était touchant, attendrissant, et ça me réchauffait le cœur d’une manière ou d’une autre. D’ailleurs, elle me fit légèrement rire lorsqu’elle me tira la langue à la manière des gamines du Rukongai qui vous dépouillait habilement de votre portefeuille. Une situation embarrassante que j’avais essuyée plusieurs fois lorsque j’étais devenu shinigami il y a quelques siècles de cela. La réponse à sa question qui suivit tout juste après était complètement évidente. C’était peut être la première fois qu’elle me faisait gentiment à manger, mais c’était très bon ! Elle ne pouvait pas comprendre à quel point !

    - J’aime pas les légumes, mais je dois avouer que tu réussirais presque à me les faire adorer… Et puis, ta cuisine me rappelle celle de ma mère…

    Mes pensées s’éparpillèrent doucement suite à cet aveu qui en disait long sur ce que je pensais de ces mets ; même si je ne l’avais pas explicitement dit. Ce n’était pas vraiment pour la flatter que je disais cela, ni parce que je l’aimais. Juste que l’environnement et ces plats me rendait nostalgique puisqu’il me rappelait ma tendre enfance au rukongai… M’enfin… Tendre, c’était quand même vite dit vu comment j’avais dû tuer et voler pour survivre. Cependant, la rencontre avec dame Himesaki et son mari avait changé ma vie d’une drôle de manière. Le rebut que j’étais avait fini par se transformer en homme intègre grâce à cette femme. Elle m’avait vraiment rendu meilleur. C’était également le cas avec Yoshiko, en fait. Sa rencontre m’avait donné une bonne raison de quitter la onzième division et d’intégrer rapidement celle que je dirigeais actuellement. Je me souvenais d’ailleurs que ce changement avait eu pour but de lui faire bonne impression, en plus du fait que je n’étais pas vraiment en adéquation avec les gars de la onzième –Même s’ils n’en demeurait pas moins que je les aimais bien tout de même. C’est dire à quel point Yoshiko était importante dans ma vie…

    - D’ailleurs, je pense que je te rendrais la pareille un jour. Je sais pas quand, mais un bon jour, je te ferais également une pareille surprise !


    Que lui avais-je dit spontanément. Je n’en avais peut être pas l’air, mais j’étais également un véritable cordon bleu. Pour peu, on pourrait même croire que j’étais passé par la quatrième division, parce qu’un homme qui savait préparer, ce n’était pas vraiment commun au seireitei. La tâche revenait plus généralement aux femmes. D’ailleurs, cela me faisait rappeler les déboires que les jeunes femmes de la quatrième essuyaient face aux types de la onzième, lorsqu’elles devaient préparer pour eux. Des moments plutôt rigolos qui me firent pouffer de rire sur le moment. Puis je revins rapidement à moi, avant de recommencer à bouffer. Oui, à bouffer. J’avais voulus manger lentement et correctement, mais mon ardeur dans la dégustation allait prouver à ma fiancée à quel point j’appréciais sa nourriture. C’est ainsi qu’en l’espace de quinze minutes seulement, j’avais pratiquement vidé toutes les assiettes. Lorsque je posai le dernier bol, j’eus un petit rot de satisfaction, avant de sourire grossièrement. Mes joues et mon ventre avaient pris un tel volume, si bien que j’avais complètement perdu le charme qu’on me connaissait. On aurait plutôt dit un obèse qu’autre chose.

    - Aaaaaaah ! C’était très bon ! Merci pour ce festin !

    Ouais… Sur le coup, j’avais fière allure et pas qu’un peu. Il n’y avait qu’à voir comment je caressais mon ventre ballonné avec un sourire béat aux lèvres pour comprendre que j’étais heureux. Trop heureux même. Sur un petit nuage, somme toute. Le problème cependant, c’est que je ne pouvais plus du tout me lever. C’était quasiment mission impossible. Je voulus essayer de me hisser sur mes pieds, mais ce fut peine perdue ! Je n’étais plus bon qu’à digérer, ce qui allait prendre un peu de temps. Soupirant au départ, je finis par sourire en me disant que ça avait tout de même été une très bonne journée. Je voyais de loin comment elle allait se terminer. Certainement sur le lit de l’un d’entre nous. Ça me faisait même penser que j’avais envie de la marier rapidement pour que personne ne vienne me la piquer ; même si en fait, ça ne risquait pas. De lui faire des enfants aussi. Pleins de bambins. Mais il était un peu tôt, d’autant plus que c’était plus les femmes qui nourrissaient ce genre d’envie. Pour la demande en mariage, j’allais essayer de patienter au moins six mois. Pour ce qui était des enfants et vu comment j’avais la niaque au lit, ça pouvait arriver n’importe quand, héhé.

    - Je suis désolé… Je ne vais pas pouvoir t’aider à tout débarrasser… Mais demande moi ce que tout ce que tu veux. Je te dois bien ça au moins.

    Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1639-chikusa-heiji#12702
Aokiji Yoshiko Miloë
Never let me go ☆ Tōjō Shi-cap
Aokiji Yoshiko Miloë
Rang : Capitaine de la Huitième Division

Messages : 247
MessageSujet: Re: Never let me go ☆ Tōjō   Never let me go ☆ Tōjō Icon_minitimeDim 3 Mar - 16:11


never let me go

La glace et le sable ... deux éléments diamétralement opposés. Deux Zanpakutoh qui étaient loin de ... comment dire ... s'accorder ... Et pourtant, leurs possesseurs étaient comme cul et chemise. Enfin, façon de parler. Il était vrai que Yoshiko avait peur. Peur qu'il n'arrive de nouveau un accident leur d'un entraînement. Mais elle allait tenter de surmonter cette peur, la mettre dans une boîte et ne plus y penser. Oui, c'était ce qu'elle allait faire. Ne plus penser à tout ça. De toute manière, ils avaient le temps. Dans le sens où, et bien, elle se doutait qu'ils n'allaient pas remettre l'entraînement avant un long petit moment. Du moins, pas tant que Tōjō n'aurait pas trouvé la solution. Ca prendrait du temps, de ça, elle en était certaine, mais bon. Ca prendrait le temps qu'il faudrait pour qu'ils s'entraînent de nouveau en sécurité, et sans risquer que quelque chose ne parte en sucette. Pour sûr.

Mais revenons-en à ce qui nous intéresse et au repas qui était en train de se dérouler. Apparemment, Tōjō adorait ce qu'elle avait fait. La preuve, puisqu'il semblait dévorer les moindres plats qui se présentaient à lui. Tant mieux. Elle n'aurait pas aimé cuisiner pour rien. Elle était flattée, dans un certain sens. Et contente que ça lui plaise. Pour sûr. Le hic, c'était qu'il n'aimait pas vraiment les légumes. Mais ça, c'était moins grave, dans le sens où elle n'en avait pas fait tant que ça. Elle, elle aimait bien les légumes. Et la verdure. C'était bon de temps en temps. Surtout en été, quand il faisait une chaleur du tonnerre. Les bonnes salades qu'elle avait pu manger quand elle était sur Terre. Sa vie sur Terre lui semblait loin, très loin à dire vrai. N'allez pas croire qu'elle n'aimait pas cette vie. Elle commençait ... à être heureuse. Et ça, ce n'était pas plus mal. Yoshiko leva un sourcil interrogateur lorsqu'il lui parla de sa mère, et du fait qu'elle lui rappelait la cuisine que sa mère lui faisait par le passé. Tōjō ne lui avait que rarement posé des questions sur sa famille au Rukongaï. Non pas que ça ne l'intéressait pas mais disons qu'elle ne voulait pas ... faire remonter de vieux souvenirs en mémoire. Le passé, c'était le passé. Yoshiko elle-même n'aimait pas en parler. Donc, elle comprenait que ça en soit de même pour les autres. Elle ne le lancerait pas sur le sujet. Sauf si Tōjō voulait lui même lui en parler. Mais dans le cas contraire, elle s'abstiendrait. "On va travailler ça pour les légumes alors. Parce que tu sais, les légumes, c'est bon. Et je ne crois pas que ça te ferait du mal." avait-elle dit en pointant du doigt la petite bedaine qu'il avait. Oh, bien évidemment, Yoshiko se moquait un peu de lui. Mais bon, il était vrai que les légumes ne pouvaient lui faire que du bien et que ça serait bien pour lui. Bon, ça ne lui servirait pas grand chose pour lutter contre la glace mais bon.

Tandis qu'elle mangeait, ou du moins, qu'elle terminait son plat -à contrario de Tōjō, Yoshiko était loin d'avoir pris beaucoup de choses-, la jeune brune l'écoutait d'une oreille attentive. Il avait envie de lui faire une surprise, un de ces jours. Quand ? Il n'avait pas donné de date précise. Mais apparemment, lui aussi savait rester derrière un fourneau et cuisiner. "Et bien, j'ai hâte de voir ça alors." Elle était étonnée. Et pas en même temps. Etonnée dans le sens où elle était loin de se douter qu'il savait cuisiner. Et pas dans le sens où elle était loin de tout savoir sur lui et y'avait encore probablement des choses qu'elle ne connaissait pas sur lui. La vie, c'était ça. Chercher à en savoir un peu plus sur l'autre au fil des jours, des mois, des années, des siècles. Il y avait des choses qu'elle ne connaissait pas encore sur lui. Et l'inverse était vrai aussi. Un jour, peut-être qu'ils parleraient de tout ce qui avait pu se passer lorsqu'elle avait quitté le Seireitei. Un jour peut-être ... Ca serait à voir. En tout cas, ils discutaient, à présent, de choses et d'autres. Mais Tōjō était bien plus concentré sur ce qu'il était en train de manger que la conversation à dire vrai. En tout cas, monsieur avait un sérieux appétit. Parce que les plats, et ce qu'elle avait pu préparer, diminuaient à vue d'oeil. Si bien que rapidement, toutes les assiettes furent ... totalement vides. Yoshiko aurait pu croire qu'elle n'avait pas fait assez à manger. Mais c'est à ce moment là que Tōjō se manifesta. Enfin, qu'il lui montra qu'il était plein et que, sans doute, il ne pourrait rien avaler de plus. Elle était surprise. Et pas tant que ça en même temps. "Et bien et bien ... monsieur s'est bien rempli la panse à ce que je vois." Comment allait-il rejoindre son bureau ? Hein ? Sans doute que ça allait être compliqué. Ultra compliqué même. Oh, Tōjō allait piquer un petit roupillon, ici ou là. Et d'ici quelques heures, il pourrait se déplacer jusqu'à son bureau. Enfin, sûrement.

Pour Yoshiko, il était temps de débarrasser un peu. Parce que y'en avait un peu de partout. Et elle n'aimait pas trop le désordre. Son bureau était toujours bien rangé. Et quand elle passait par le bureau de Tōjō, elle en faisait de même. Il avait juste quelques problèmes pour retrouver ses papiers parfois. Parce que quand la brune faisait le tri, et bien, elle faisait le tri. Et pas qu'à moitié. En tout cas, elle savait qu'elle n'allait pas pouvoir compter sur Tōjō. Non pas qu'elle le savait fainéant. Enfin, c'était le cas, mais il s'était amélioré, à dire vrai, avec le temps. Sans doute qu'elle lui avait permis d'être un peu plus responsable. Enfin, là n'était pas vraiment le sujet. Tōjō en vint à lui avouer, finalement, qu'il ne pouvait pas lui filer un coup de main mais qu'elle pouvait lui demander tout ce qu'elle voulait, en échange. Elle le regarda. "Tout ce que je veux ?" répéta-t-elle. Peut-être que c'était pour être sûre de ce qu'il venait de dire. "Fais attention Tōjō. Tu sais que ça peut être à double sens. Et tu sais très bien aussi que je pourrais te demander quelque chose que tu n'aimeras pas faire." D'ailleurs, Yoshiko serait bien capable de faire ça. Vicieuse la petite dame ? Non, du tout. Mais bon, c'était lui qui avait dit ça après tout. "Je crois que je vais garder ça dans un coin de ma tête. Et je te demanderais quelque chose de super important plus tard." Oui, elle allait se garder ce droit là pour plus tard. Pour sûr. Et elle lui demanderait quelque chose au moment où il s'y attendrait le moins. Et il serait obligé de dire oui, et ce même si c'était ultra barbant pour lui de le faire. Toujours garder ses atouts dans un coin pour les ressortir au moment opportun.

Tandis qu'elle débarrassait, elle constata que Tōjō lui avait adressé un drôle de regard. Sans doute qu'il ne s'était pas réellement attendu à cela. "Ne fais pas cette tête Tōjō. Je ne vais pas non plus te demander un truc totalement fou ou impossible à faire. Mais je te surprendrais sans doute à ce moment là." Parce qu'il ne s'y attendrait pas. Avec plusieurs assiettes dans ses mains, la belle brune s'était tournée et elle avait déposé le tout dans l'évier. C'était dingue, quand même, de savoir qu'ils avaient des postes à responsabilité et que pourtant, ils étaient là, à discuter, à parler, à manger ... A flâner, en gros. Ca lui rappelait ... la vie sur Terre. Quand elle n'avait rien à faire. Ou plutôt, quand elle faisait ce qu'elle voulait, quand elle le désirait. C'était chouette quand même. Ca faisait du bien des petits moments de ce genre. C'était même plus que plaisant. Aurait-elle eut une telle vie si elle était revenue au Seireitei mais dans une autre division ? Si c'était un autre qui était venu la chercher ? Elle n'aurait su le dire ... Elle n'aurait su dire ce qui aurait pu se passer.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t221-aokiji-yoshino-miloe-need-some-
Chikusa Heiji
Never let me go ☆ Tōjō Shi-cap
Chikusa Heiji
Rang : Nana Bantai Taisho

Messages : 557
MessageSujet: Re: Never let me go ☆ Tōjō   Never let me go ☆ Tōjō Icon_minitimeSam 9 Mar - 17:23

    - Au point où j’en suis, je me dis finalement que je ferais tout ce que tu veux avec plaisir ! Tant que cela ne m’humilie pas bien sûr !

    Mon sourire était revenu à sa place, comme d’habitude. Il fut un moment où j’avais eu une peur bleue, mais sa dernière phrase me rassura. En même temps, faut dire que Yoshiko n’avait aucun intérêt à m’ennuyer. Elle savait bien que j’allais lui faire des misères une fois son vœu exaucé. Des misères avec la gestion de la division par exemple. Rien qu’à y penser, je prévoyais déjà des plans machiavéliques, mais ceux-ci disparurent vite fait de mon esprit, avant que je ne reluque le popotin de ma belle. J’eus un sourire un peu trop con sur le moment, à la limite même de baver. Je voulus bouger, et me jeter dessus comme gros obsédé, mais mon état ne me permit aucun mouvement notable. Il ne restait plus qu’à digérer, mais le processus était tellement lent que j’eus un soupir d’exaspération. Je restai alors dans mon coin en regardant le plafond d’un air vague, pendant que les bruits de la vaisselle brisaient parfois le silence qui s’était installé entre nous. Mes yeux viraient ensuite vers les murs de la pièce, avant qu’une idée ne me vienne soudainement en tête. Une idée que j’aurai dû lui proposer depuis :

    - Vivons ensemble ! Dans les mêmes appartements je veux dire…

    Je l’avais dit comme ça, tout d’un coup, comme si de rien était. C’était venu d’un rien, mais ça m’avait semblé comme une évidence, comme une nécessité même. Mon sourire s’agrandit dès lors, car c’était une manière pour moi d’officialiser notre relation aux yeux de tous. Une relation dont j’étais très fier. Je comprenais également les craintes de Yoshiko. Elle qui était d’habitude discrète devait s’afficher avec moi non pas en tant que vice-capitaine, mais en tant que fiancée. Ça allait forcement parler de piston, de favoritisme, mais tout le monde finirait par comprendre un jour ou l’autre que notre amour était sincère, et qu’il n’expliquait aucunement le fait que ma belle était également mon bras-droit. C’est à justement à cette instant que je sentis mon corps s’alléger doucement. La digestion s’opérait, ce qui me permit de me redresser légèrement et de m’adosser au mur qui était derrière moi. J’étouffai rapidement un rôt, avant de me murer dans le silence. S’établir tous les deux dans une même baraque serait la concrétisation d’un rêve, vraiment. En même temps, elle n’avait pas véritablement pas le choix, puisque :

    - Si tu refuses, je viendrais m’établir chez toi au lieu du contraire, donc t’as intérêt à dire oui.


    Cette fois-là, je ne lui avais même pas laissé le choix. Et vu comment ça se profilait, je sentais qu’elle n’aurait d’autre choix que d’accepter mon offre. Mais alors que je jubilais d’avance, j’eus une autre pensée soudaine qui vint briser froidement mes prévisions et souhaits. Et si ? Et si jamais je la recommandais comme capitaine ? Que se passerait-il alors ? Pourrions-nous toujours vivre ensemble, comme je le souhaite ? Pourrions-nous nous marier et avoir des enfants ? Etait-ce mieux que de l’avoir près de moi tout en alimentant les rumeurs sur le piston et autres suppositions de ce genre ? Des interrogations qui me taraudèrent au point que je me levai sans me rendre compte que j’avais repris ma forme normale. Mes pas me menèrent finalement vers ma belle, avant que je ne me colle à elle, tout en passant mes bras autour de sa taille comme je l’avais fait, lorsque j’étais arrivé : « Finalement… Oublie ce que je viens de te dire… Parce que… » J’avais laissé ma phrase en suspens, pour enfouir mon visage contre son cou. Je me sentais un peu mal. Yoshiko ne serait peut-être pas d’accord, mais après tout, le Gotei 13 en avait besoin...

    - Parce que je compte te recommander en tant que capitaine, auprès du commandant dans quelques temps…

    Voilà… C’était dit. La nouvelle était enfin annoncée. En définitive, c’était pour moi l’une de meilleures solutions pour optimiser l’efficacité du seireitei. En ces temps de troubles, il nous fallait d’autres capitaines. D’autres shinigamis à la puissance assez notable pour diriger une division, ce dont était capable cette femme que je tenais dans mes bras. J’avais ensuite fini par la lâcher, avant de me retourner. Je m’abaissai pour prendre mon shihakusho, avant de commencer à me rhabiller. Ce n’était pas que j’avais trop peur d’être confronté à son refus, mais je commençais à ressentir de la fatigue, d’autant plus que tous ses plats m’avaient complètement alourdi. Un bon temps de sommeil s’imposait donc à moi. « Prends le temps de bien réfléchir. Je ne pourrai pas te recommander de force, mais tu sais à quel point le Gotei a besoin d’hommes forts. » Je n’essayais pas vraiment de l’amadouer en la flattant, mais je lui disais la vérité, ou tout du moins, ma vérité. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour me battre avec son bankai, ce qui prouvait à quel point mes dires. Et elle était bien placée pour le savoir :

    - Je t’ai ramené ici parce que je t’aime, c’est bien vrai, mais aussi pour que tu serves le Gotei comme tu le faisais dans le temps. Si ça n’avait été seulement que par amour, j’aurais fait de toi une femme au foyer, d’autant plus que je connais ton aversion pour les combats. Au final, te restreindre à ce rôle de lieutenante ne servirait pas vraiment notre armée, alors, s’il y a possibilité de te faire monter en grade, je n’hésiterais pas. Est-ce que tu comprends, Yoshiko ?
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1639-chikusa-heiji#12702
Aokiji Yoshiko Miloë
Never let me go ☆ Tōjō Shi-cap
Aokiji Yoshiko Miloë
Rang : Capitaine de la Huitième Division

Messages : 247
MessageSujet: Re: Never let me go ☆ Tōjō   Never let me go ☆ Tōjō Icon_minitimeMer 13 Mar - 21:20


never let me go

Yoshiko s'était tournée. Elle était en train de débarrasser tout ce qu'il y avait sur la table et commençait à faire la vaisselle. Elle ne voulait pas ... comment dire ... Elle n'aimait pas que les choses s'accumulent dans un coin. Ca faisait le bordel. Et elle n'aimait pas ça. Elle était bien trop ordonnée pour qu'elle laisse faire une telle chose. Elle avait eu un sourire non dissimulé mais que Tōjō n'avait pas pu voir, du fait qu'elle lui tournait le dos, quand ce dernier en vint à lui répondre qu'il ferait tout ce qu'elle voulait. Hormis si ça lui fichait la honte. Ca n'arriverait pas. Yoshiko n'allait pas non plus lui demander un truc complètement dingue. Ce n'était pas son genre à dire vrai. Elle était calme et sage. Pas du genre à faire des folies ou d'avoir un grain de folie qui pourrait traverser la tête. "On verra, on verra." avait-elle répondu le plus simplement possible. "Je n'ai pas encore décidé de ce que je pourrais te demander en retour. Et je pense que je vais mûrir cette réflexion." Et se donner du temps, beaucoup de temps pour penser à tout ça. Ouais. Ne dit-on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid ? Même si, dans un certain sens, ce n'était pas réellement une vengeance.

Yoshiko avait les mains dans l'eau. Et heureusement, d'ailleurs, parce que ... Et bien, parce qu'elle fut quelque peu surprise par ce que Tōjō venait de lui dire. Si elle avait eu une assiette entre les mains, sans doute que la brune l'aurait lâchée. Etait-ce une énormité ce que son Capitaine venait de lui dire ? Non, pas spécialement. Mais disons que Yoshiko ne s'y attendait pas réellement à dire vrai. Ils n'en avaient jamais parlé. Et elle ne pensait pas qu'ils en parleraient si tôt. Après tout, cela ne faisait pas très longtemps qu'ils étaient ensemble. Disons que c'était comme s'ils venaient à peine de se trouver. Et tout changer ... Oh, pourquoi pas à dire vrai. "C'est ... très soudain." C'était bien tout ce qu'elle avait trouvé à dire pour le moment. Mais ça ne voulait pas dire pour autant qu'elle disait non. Il lui fallait juste un peu de temps pour y réfléchir. Combien de temps ? Difficile de dire. Peut-être quelques minutes, quelques heures ... Hmmm, plutôt quelques jours. "On n'en avait jamais parlé d'ailleurs." Et c'était peut-être le moment de le faire, d'ailleurs. Prenait-elle la conversation au sérieux ? Bien sûr, même si, elle avait continué de faire la vaisselle. En tout cas, la belle brune n'avait pas répondu à la question qu'il lui avait posée. Enfin, ce n'était pas une vraie question. Ca ressemblait plus ... A un ordre, ou presque. Une décision unilatérale. Car Tōjō n'avait pas hésité à ajouter que si jamais elle disait non, et bien ... Et bien, il viendrait chez elle. Elle se tourna légèrement. "Oh, tu sais, je ne suis pas sûre que chez moi, ça soit le meilleur endroit." avait-elle dit en souriant. "C'est plutôt petit. Et t'es plutôt grand et massif." En gros, c'était comme ... s'il allait vivre dans un trou de Hobbit, si on peut dire ça comme ça. Peut-être que le mieux serait de faire un compromis. Du genre, personne n'allait vivre chez l'autre. Et ils se trouveraient un joli petit "trou" où ils se sentiraient chez eux. C'était peut-être la meilleure des idées.

"Autrement, y'a une autre solution que le traditionnel chez toi ou chez moi ..." Mais à dire vrai, Yoshiko n'eut pas réellement le temps de lui en parler. Pour preuve, Tōjō s'était rapproché d'elle et il avait passé ses mains autour d'elle, comme il avait l'habitude de le faire si souvent. La brune pencha la tête légèrement sur le côté avant de la faire basculer quelque peu contre l'épaule de Tōjō. Souvent qu'elle se reposait, ainsi, sur lui. Enfin, depuis qu'ils étaient ensemble. Parce qu'avant, elle ne se serait jamais permise de le faire. Il se ravisait. Tōjō se ravisait et elle eut un haussement des sourcils, à nouveau. La suite des choses, enfin, ce qu'il lui venait de lui annoncer, était encore ... pire ... Non, pire n'était pas le mot, mais disons que c'était encore plus étonnant que le fait de vivre ensemble. "Wow, wow, wow ... attends attends ... j'ai bien compris là ?" Il l'avait lâchée. Yoshiko s'était tournée vivement et elle regardait dans sa direction. Tōjō s'était éloigné. Apparemment, il n'avait pas envie de s'attarder plus longtemps dans les parages. Va trop savoir pourquoi d'ailleurs. Elle aurait plutôt cru qu'il allait rester encore un long moment avec elle mais non. Il esquivait. Ah ... les hommes et leur peur de se confronter aux réactions des autres. En même temps, il ne lui avait pas dit cela pour qu'elle ne réagisse pas. "Autant vivre ensemble, chez l'un, chez l'autre ou ailleurs, l'idée ne me déplaît pas. Autant là, ce que tu viens de me dire, c'est pas ..." Disons que ça lui restait un peu en travers de la gorge. Elle ? Capitaine ? En avait-elle seulement l'étoffe ? Les capacités ? En revenant ici, elle n'avait pas brigué un tel poste, même si à une époque, elle aurait pu l'envisager. Mais ça, c'était loin, loin dans le temps. Bien avant qu'elle ne quitte soudainement le Gotei 13. Elle n'avait pas repris totalement ses marques. Et ce "quelques temps" comme venait de lui dire Tōjō, ça lui faisait peur.

Seulement, elle n'aurait pas le temps de plaider sa cause ou bien de parler de ça avec Tōjō. Parce qu'il était sur le point du départ. Ou du moins, c'était l'impression qu'elle en avait. Yoshiko avait l'impression qu'il n'avait pas envie d'avoir une longue discussion avec elle sur le sujet. Tout ce qu'il voulait, c'était qu'elle l'écoute. Il l'aimait, c'était indéniable, et c'était l'une des raisons de la présence de la jeune femme ici, au sein du Seireitei. D'une part, il l'avait ramenée pour lui. Par pur égoïsme, si on tournait les choses dans ce sens. Mais d'autre part, il l'avait aussi ramenée pour les autres, parce que le Gotei avait besoin de se remettre d'aplomb et qu'il avait besoin de toutes les forces possibles et imaginables pour se remettre sur pied. Bizarrement, Yoshiko n'avait plus du tout envie de faire la vaisselle. La discussion était grave, sérieuse ... Elle ne pouvait pas se laisser déconcentrer. "Bien sûr que je comprends. Mais comme tu peux le voir, je suis loin de sauter de joie." N'importe qui aurait pu être content d'apprendre ça. Pas elle. Peut-être parce que Yoshiko doutait encore d'elle. Peut-être parce qu'elle ne se voyait pas dans ce rôle. Peut-être parce que c'était trop tôt selon elle. Ou peut-être que tout ça, c'était de fausses excuses et que tout se passerait bien. Mais elle avait un peu de mal à digérer cette nouvelle. Comment la prendre ? Bien ou mal ? Était-ce un bien si elle devenait Capitaine ? Elle ne voulait pas y penser. Pas dans l'immédiat. En tout cas, Tōjō pouvait remarquer que cette nouvelle avait eu l'effet d'une bombe sur sa bien aimée. "Et ... ça fait longtemps que cette idée te trotte dans la tête ?" Histoire de savoir depuis quand il prévoyait ça. Quoi que ... Valait peut-être mieux qu'elle ne demande pas. Elle pourrait ne pas apprécier la réponse.

Topic pratiquement terminé, non ?
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t221-aokiji-yoshino-miloe-need-some-
Chikusa Heiji
Never let me go ☆ Tōjō Shi-cap
Chikusa Heiji
Rang : Nana Bantai Taisho

Messages : 557
MessageSujet: Re: Never let me go ☆ Tōjō   Never let me go ☆ Tōjō Icon_minitimeVen 15 Mar - 14:15

    - Depuis que j’ai vu ton bankai à vrai dire…

    Cela ne faisait pas très longtemps, certes, mais l’idée me travaillait énormément. Mis à part un mariage et la naissance de nos futurs enfants, rien ne m’aurait fait plus plaisir que de voir Yoshiko prendre du galon. Cela serait certainement une grande fierté pour le capitaine que je suis. Ça confirmerait aussi le fait que j’avais eu raison de la harceler sur terre pour la sortir de son malheureux exil. Et puis, elle serait terriblement sexy avec un haori sur les épaules, très certainement. De quoi nourrir mes nombreux fantasmes à son égard. Fantasmes de courte durée cependant, car j’avais senti son regard se poser sur moi, et la teinte de sa voix changer du tout au tout. L’ambiance redevenait pesante à un tel point que ça en disait long sur ce qu’elle pensait, sur ce qu’elle voulait. Mon initiative semblait ne pas tellement lui plaire, malheureusement, ce qui me rendait un peu triste. Ils étaient combien ces shinigamis à ne pas rêver d’être capitaine un jour… ? Trop peu… Et il aura malheureusement fallu que ma belle compte dans ce lot d’hommes. D’un autre côte, ne lui demandais-je pas un trop ? Si ? Non… ? Et puis merde ! A force de trop cogiter sur cette histoire, je m’emmêlais les pinceaux. Pas glop pour un type qui venait de se remplir la panse et qui n’aspirait plus qu’au repos…

    - Il y a trois ans de cela, lors de ta première semaine en tant vice-capitaine de cette division, tu m’avais demandé pourquoi je t’ai ramené ici, pourquoi je te voulais à mes côtés. Est-ce qu’au moins tu te souviens de la réponse que je t’ai donné ?

    Cette fois-là, je m’étais retourné vers ma fiancée, tout sourire, comme d’habitude. Ces trois années passées avec elle me semblaient courtes. C’était comme si nous n’avions fait que trois jours ensemble. Il fallait dire aussi que la vie au Seireitei n’avait pas été de tout repos ces dernières années ; et il y avait de quoi, entre les reconstructions qui s’effectuaient et les attaques qu’on essuyait depuis un bon moment maintenant. Toutes ces choses, toutes ses situations, elles m’avaient donné à réfléchir, oui oui. C’était peut-être pas un exercice auquel je m’adonnais tout le temps (Surtout que ma vie se résumait à dormir, coucher, manger et boire) mais je l’avais fait et sérieusement. Ma conclusion était à chaque fois la même : Yoshiko devait prendre ses marques, voler de ses propres ailes. Aussi m’étais je approché d’elle, avant de prendre son visage en coupe, dans mes mains. « Avoue que tu as peur d’échouer, si jamais on décidait de te tester… » Ma voix était redevenue taquine, tandis que mon rictus en disait long sur la manière dont je prenais les choses. Un peu de rigolade ne tuait pas de temps en temps, d’autant plus que j’agissais ainsi pour faire retomber l’atmosphère pesante qui avait tout d’un coup régné dans la pièce. Après tout, je ne voulais pas qu’elle se fâche…

    - Je te laisse te rappeler de ma réponse, et du temps pour bien réfléchir à ma proposition. Il s’agit après tout de ton avenir dont on parle. Pour ma part, je vais aller dormir dans ta chambre. Lorsque tu seras on ne peut plus prête, n’hésite surtout pas à me réveiller. On parlera et de ce qui s’est passé dans la forêt, et de ton choix quant à ma proposition. Bonne vaisselle aussi !

    Après ma longue phrase, je gratifiai mon trésor d’un doux baiser plein d’amour. Après quoi je me retournai, avant de sortir de sa salle à manger. En plein milieu de son salon, je pouvais distinguer depuis une fenêtre que la nuit était déjà tombée sur la soul society. Plutôt éreinté par cette journée, longue, j’eus un long bâillement, avant de cligner les yeux plusieurs fois. La fatigue me gagnait sérieusement. J’eus un regard sur ses poufs et tout, mais je préférai faire un effort pour les dépasser et aller me reposer en bonne et due forme dans sa chambre. Là-bas au moins, il y a assez de chances pour qu’elle me rejoigne et pour que je la tripatouille même dans mon sommeil. Hein que je ne perdais jamais le nord ? Aussi m’étais-je dirigé vers son antre sacré, avant de l’ouvrir sans même prendre de le refermer derrière moi. Malgré mes paupières qui se fermaient et un autre gros bâillement, je réussis à retirer mon shihakusho, une nouvelle fois encore, avant de me laisser tomber comme une lourde masse sur son futon. Je ne m’occupai même pas de fermer les fenêtres au préalable, tant j’étais complètement K.O. Me mouvant comme un gros bébé, je posai correctement ma tête sur un coussin, avant de m’endormir aussitôt en ronflant bruyamment.

    Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t1639-chikusa-heiji#12702
Aokiji Yoshiko Miloë
Never let me go ☆ Tōjō Shi-cap
Aokiji Yoshiko Miloë
Rang : Capitaine de la Huitième Division

Messages : 247
MessageSujet: Re: Never let me go ☆ Tōjō   Never let me go ☆ Tōjō Icon_minitimeMar 19 Mar - 13:57


never let me go

Son Bankaï ... C'était là où tout avait commencé. A bien y penser, elle avait bien fait de tenir tout ça secret. Parce que sinon, il lui en aurait parlé bien plus tôt. Non pas que ça la dérangeait. D'une certaine manière, ça pouvait être flatteur de savoir qu'il voulait la recommander parce qu'il avait foi en ses compétences. Mais d'un autre côté, elle n'avait rien demandé. Est-ce que ... Aurait-elle les épaules pour ? Parviendrait-elle à se faire respecter ? Parce qu'après tout, c'était Tōjō qui la recommandait. Et certains pourraient penser qu'elle bénéficiait d'un passe droit, ou un truc dans le genre. Et elle ne souhaitait pas que ça arrive, même si elle se doutait que certains n'hésiteraient pas à parler dans leur dos. Alors oui, même si elle ne le montrait pas vraiment, Yoshiko était flattée. Mais en même temps, elle craignait ... Elle craignait ce nouveau poste et les responsabilités qui allaient avec, même si, à dire vrai, elle savait de quoi il en retournait dans le sens où Tōjō se reposait souvent sur elle. Tōjō en vint à lui poser une question. A savoir, si elle se souvenait d'une de leurs premières discussions quand elle était revenue au Seireitei, après qu'il soit venu la chercher sur Terre. Oui elle s'en souvenait. Ou du moins, elle en avait une vague idée. Yoshiko eut un léger hochement de la tête. "Effectivement ... Il me semble que je me rappelle de cette discussion. Et de la réponse que tu m'avais donné." D'ailleurs, une réponse qui l'avait peu satisfaite à l'époque. Dans le sens où ... Et bien, elle avait trouvé ça bizarre qu'il lui dise ça comme ça. D'accord, ok, le Gotei 13 avait eu des pertes à cause de cette attaque de Quincys. Néanmoins, c'était loin d'être la première fois que ça arrivait et Tōjō avait choisi ce moment là pour la retrouver et lui mettre le grappin dessus. D'où le fait qu'elle était restée un peu sceptique à dire vrai à l'époque. Mais elle avait vite compris et avait pu vérifier, elle aussi, que c'était loin d'être une bêtise et qu'effectivement, le Gotei 13 avait besoin de tous les Shinigami disponibles pour redorer son blason et faire en sorte qu'un nouvel affront ne les mette pas plus bas que terre cette fois-ci.

Tandis qu'elle était perdue dans ses pensées, Tōjō en vint à lui dire, sûrement pour la faire sourire, ou bien la faire réagir, qu'elle devait avoir peur d'échouer face à un test. "Tu sais, ce n'est pas le test que je crains le plus. C'est plutôt le fait de le réussir, de devenir Capitaine et de me planter en beauté par la suite." Effectivement, c'était peut-être plus de la crainte qu'autre chose à dire vrai. Sans doute. "Et puis, t'imagines la honte de se planter ..." Enfin, comme on le dit bien souvent, y'a que les idiots qui ne se trompent pas, non ? Et que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Peut-être que ... Et bien peut-être que oui ... Peut-être qu'elle devait saisir cette occasion. Peut-être qu'elle devrait être contente, tout simplement, et arrêter de se trouver des excuses. Ouais ... Ca serait peut-être plus simple. En tout cas, force était de constater que Tōjō avait réussi à la faire sourire, tout de même, lorsqu'il lui avait dit qu'elle avait la trouille. A croire qu'il la connaissait bien, sa petite Yoshiko.

Quoi qu'il en soit, pour Tōjō, c'était le moment de se retirer. Il avait besoin de faire un somme et de se reposer après ce repas riche en nourriture. Il irait dormir un moment dans la chambre de Yoshiko. Et pendant ce temps, et bien, elle aurait le temps de repenser à tout ça et de lui en reparler une fois qu'elle aurait décidé de venir le rejoindre. Ou bien de le réveiller. Yoshiko le laissa partir. Le fourbe ... Il lui laissait tout ranger et faire la vaisselle. Mais en même temps, c'était un bon moyen de méditation à dire vrai. Yoshiko poussa un léger soupir. Etait-elle ennuyée ? Non, pas tant que ça. Mais disons que ... Disons que, et bien, ça aurait été bien d'avoir un petit coup de main pour faire la vaisselle et tout ça. "Un haori ..." Elle secoua légèrement la tête. Est-ce que ça lui irait au moins ? Elle n'aurait su le dire. Bien évidemment qu'elle savait que chaque Haori était taillé pour chaque Capitaine et qu'aucun des Capitaines n'avait le même que les autres. M'enfin, ça lui faisait ... bizarre quand même à dire vrai.

Les mains dans l'eau, la belle commença donc à nettoyer toutes les assiettes et les différents plats qu'elle avait utilisé pour préparer le repas. Y'avait pas mal de trucs à dire vrai. Elle n'aurait jamais pensé qu'il y en aurait autant. Et dire que tout avait été mangé. Incroyable mais vrai d'ailleurs. Un vrai estomac sur pattes Tōjō. Au moins, ça voulait dire qu'il avait grandement apprécié ce repas et que ça ne le gênerait, sans doute pas, de revenir manger chez elle et de se remplir la panse une nouvelle fois. Elle eut quelques sourires, de temps à autre, même si ses pensées étaient plus préoccupées par ce que Tōjō venait de lui dire. Elle soupirait. Souvent d'ailleurs. Comme si Tōjō venait de lui mettre un coup de massue sur la tête, comme si ... Comme si ce qu'il lui avait demandé était incroyable et complètement stupide. Mais non, ce n'était pas si dingue que tout ça à dire vrai. Tandis qu'elle finissait la vaisselle, elle se fit un petit thé. C'était toujours bon du thé. Ca l'apaisait. Et ça lui permettait de réfléchir, d'avoir l'esprit plus clair. Elle resta quoi ? Peut-être un bon quart d'heure, délaissant ainsi la vaisselle qu'elle terminerait plus tard, assise sur la chaise près de la table. Elle réfléchissait. Depuis que Tōjō était parti, elle ne faisait que ça. Réfléchir. Encore et encore. Si elle continuait, elle allait finir par se retrouver avec un mal de crâne, pour sûr. Nouveau soupir tandis que Yoshiko reposait sa tasse de thé sur la table. Trop vite ... Trop vite elle avait été terminée. Elle n'avait pu savourer son thé comme elle le faisait si souvent. Elle resta encore une bonne quinzaine de minutes assise, et ce même si sa concentration était quelque peu perturbée par les ronflements qui venaient de sa chambre. Yoshiko n'y avait pas fait attention jusqu'à maintenant mais là ... Elle secoua la tête, pour tenter de retrouver ses esprits.

Ainsi donc, la belle se redressa. La vaisselle pouvait attendre, certes, mais elle préférait la finir et réfléchir encore un peu. Avant de s'en retourner dans sa chambre pour réveiller ce vieux bougre qui était en train de digérer. Ce qui ne lui prit guère de temps. Peut-être ... Une bonne vingtaine de minutes ? Parce qu'elle avait pris son temps et parce qu'elle réfléchissait. Sans ça, en cinq ou dix minutes, ça aurait pu être plié. Peut-être qu'elle laissait un peu de temps à Tōjō pour dormir et digérer. Va savoir. Quand elle eut fini, elle quitta la cuisine, se dirigeant ainsi vers sa chambre. La porte était grande ouverte et Tōjō dormait encore. Elle resta là, durant quelques instants, encore, les bras croisés. Ca pourrait être marrant de le réveiller et de le surprendre. Mais bon, ce n'était plus vraiment de son âge à dire vrai. Elle s'approcha, lentement, du lit et elle vint se poser à côté de Tōjō. Sans rien dire. Sans doute qu'il aurait l'occasion de sentir sa présence et qu'il se réveillerait de lui-même.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.bleach-bsrpg.com/t221-aokiji-yoshino-miloe-need-some-
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Never let me go ☆ Tōjō   Never let me go ☆ Tōjō Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Never let me go ☆ Tōjō

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Par la Sainte Bouillabaisse ! [PV: Tojo & Shu]
» Un bar à souvenir... [Pv Tôjô]
» Himesaki Tōjō | Terminée
» I was so scared ☆ Tōjō ♥ [Terminé]
» L'angoisse de la Capitaine [Pv Tojo]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bleach - Before the Shadows :: Soul Society :: Seireitei-